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Identifications, mémoires et appartenances chez les jeunes adultes québécois de "seconde génération arabe"

Tabet, Linda January 2011 (has links)
Ce mémoire constitue un travail exploratoire sur l'"expérience sociale" de jeunes adultes québécois issus de l'immigration dite"arabe" vivant à Montréal en 2008 2009. En mettant l'accent sur le caractère relationnel de l'identité, cette étude tente de saisir le rapport complexe entre mémoire sociale et sentiment d'appartenance. À partir de l'étude de trajectoires de vie d'individus à la fois"issus de l'immigration" et perçus et désignés comme"arabes", ce mémoire se penche sur les dynamiques intra et extrafamiliales influentes dans la formation identitaire de nos répondants.Ce travail met, dès lors, l'accent sur la situation spécifique d'un groupe minoritaire et racisé, révélateur des difficultés d'une société et des débats actuels sur les enjeux de citoyenneté. Ainsi, à la lumière de sept entretiens semi-directifs réalisés, nous avons souhaité interroger les différents processus identitaires d'individus aux appartenances multiples à travers le rôle exercé par la mémoire familiale et migratoire et par l'environnement sociopolitique local. Plus précisément, nous interrogeons essentiellement l'univers émotif évoqué par nos répondants à l'égard de leur pays d'adoption, de leur pays d'origine ainsi que de leurs identifications et sentiment d'appartenance. Partant du présupposé que les représentations sociales d'un groupe induisent des comportements, orientent des conduites et des pratiques, nous chercherons à décrypter le discours des"secondes générations" dites"arabes" et à comprendre la manière dont ces acteurs donnent sens à leur expérience et aux représentations qui leur sont associées.
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Processus de recherche d'aide d'aidantes familiales originaires d'Haïti prenant soin d'un proche âgé

Paquin, Danielle January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les cadres sociaux de l'ethnicité. : analyse des conditions d'émergence et de transmission de l'ethnicité par le cas des Sereer (Sénégal). / The social frameworks of ethnicity. : an analysis of the conditions of emergence and transmission of ethnicity : the case of the Sereer (Senegal)

Ndour, Rebecca 25 June 2018 (has links)
Cette thèse est partie d'une interrogation sur les modalités de transmission en milieu urbain de l’ethnicité sereer, associée par excellence à la ruralité dans le paradigme ethnique sénégalais et réputée menacée de disparition. L’approche déconstructiviste de l’ethnicité, essentielle en particulier dans l’étude des « ethnies » africaines, s’est avérée insuffisante pour une compréhension adéquate de l’expérience d’appartenance vécue par les enquêtés. Il a donc semblé pertinent de remobiliser la notion weberienne de croyance en une origine commune, qui ouvre la possibilité de réintégrer la dimension subjective de l’ethnicité vécue comme lien de filiation entre les membres du groupe et, dans un mouvement complémentaire inspiré par la théorie des liens sociaux et des régimes d’attachement, d’envisager ce lien de filiation dans sa relation avec d’autres liens caractéristiques de la vie sociale. Ainsi repositionnée, l’ethnicité peut être analysée à travers les cadres sociaux de sa formation, de sa mise en œuvre et de sa transmission, et apparaît comme un fait social à part entière s’imposant au regard du sociologue. L'enquête, menée de manière inductive auprès de personnes se disant sereer installées à Dakar et à Paris, a mené au constat d'une forte diversité dans les rapports revendiqués par les intéressés à l’ethnicité sereer. Il est apparu que ces rapports s’organisent sur le fond de la représentation idéale dominante d’une modernisation linéaire, opposant schématiquement tradition et modernité, à laquelle l'approche théorique de l'ethnicité elle-même est encore partiellement soumise. L'analyse du matériau d’enquête a ainsi conduit à la construction d'une typologie des rapports idéalisés aux origines et des modalités de transmission associées. Il en ressort qu’au niveau du groupe, l’ethnicité sereer, réinterprétée selon le cadre relationnel, international ou national, mobilise différemment les personnes s’en réclamant. A un niveau plus individuel et familial, la confrontation des discours et pratiques des enquêtés à la typologie a permis d’éclairer la manière dont les rapports aux origines, travaillés par des réalités de socialisation et de positionnement social différentes pour les membres du groupe, influencent leurs pratiques familiales de transmission et le sentiment d’appartenance ethnique des descendants. Il apparaît finalement que loin de les soustraire à la machine sociale, l’expérience ethnique met le groupe et son projet de reproduction à l’épreuve des facteurs sociaux, dans le temps et l’espace, et pose en réalité la question de ce qu’est faire société. / This thesis is part of a query on the modes of transmission in urban environment of Sereer ethnicity, associated par excellence with rurality in the Senegalese ethnic paradigm and deemed threatened of disappearance. The deconstructivist approach to ethnicity, essential in particular in the study of African "ethnic groups", proved to be insufficient for an adequate understanding of the experience of belonging lived by the respondents. It therefore seemed appropriate to remobilize the Weber notion of belief in a common origin, which opens up the possibility of reintegrating the subjective dimension of ethnicity experienced as a link of filiation between the members of the group and, in a complementary move inspired by the theory of social links and attachment regimes, of considering this link of filiation in its relation with other characteristic links of social life. Thus repositioned, ethnicity can be analyzed through the social frameworks of its formation, performance and transmission, and appears as a social fact in its own right which imposes itself to the sociologist. The field survey, conducted using the inductive method among people considering themselves as Sereer and living in Dakar and Paris, led to the finding of a strong diversity in the relation of those concerned to Sereer ethnicity. It appears that this relation is organized on the basis of the dominant ideal representation of a linear modernization, schematically opposing tradition and modernity, to which the theoretical approach of ethnicity itself is still partially subject. The analysis of the field survey material thus led to the construction of a typology of idealized relations with the origins and associated transmission modes. It appears that at the level of the group, Sereer ethnicity, reinterpreted according to the relational framework, at the international or national level, mobilizes differently the people claiming it. At a more individual and family level, the comparison of the words and the practices of the respondents with the typology made it possible to enlighten the way in which the relations with the origins, reshaped by social realities and a social positioning that are different for the members of the group, influence their family practices of transmission and the feeling of ethnic belonging of the descendants. Finally, it appears that, far from removing them from the social machine, ethnic experience puts the group and its reproduction plan to the test of various social factors in time and space, and poses in fact the question of what the social construct is about.
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Pluralisme socio-ethnique et démocratie : cas du Bénin

Somé, Constantin January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objet l'étude de la problématique identitaire dans le processus démocratique au Bénin, un État souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique depuis le changement pacifique de régime politique en 1990. En effet, la polarisation identitaire dont l'ethnicisme et le régionalisme semblaient jusqu'alors des éléments structurants de l'action socio-politique dans cet État. Conceptualisée et connue sous l'expression de «logique de terroir», cette logique a longtemps été présentée par certains analystes du champ politique béninois comme un obstacle à l'avènement d'un système politique stable fondé sur le pluralisme. La constitution béninoise du 11 décembre 1990 en réaffirmant la nature unitaire de l'État impose une intégration de la société dans sa triple identité de fait (ethnique, régionale, nationale) dans le processus politique en cours. C'est une conciliation de deux logiques qui ont souvent été présentées comme asymétriques au Bénin, la diversité socio-ethnique et régionale et ses identités particularistes d'une part et d'autre part, leur intégration dans un État national. Près de deux décennies se sont écoulées depuis le début de la transition politique et la question se pose de savoir si les principes institutionnels proclamés sont effectivement respectés et appliqués. Le Bénin étant couramment apprécié par de nombreux rapports des Nations unies et d'organisations non gouvernementales comme un pays désormais résolu à appliquer et à respecter les normes de la démocratie pluraliste par la gouvernance, la régulation politique et la participation du corps social au processus politique sur fond de transformation de l'État. La démocratie demeure cependant une construction susceptible de revers, les conditionnalités de son adaptation et de son enracinement paraissent nombreuses et complexes dans toute société. C'est pourquoi au sujet du processus de démocratisation au Bénin, ce mémoire tout en relevant des facteurs favorables, retient également des limites qui resteront pour longtemps des défis à l'encrage de la démocratie pluraliste dans ce pays. Il nous a donc paru logique de revenir sur certains de ces défis et contraintes outre la question identitaire, étant donné la conjonction des dynamiques tant internes qu'externes qui ont conduit à la transition politique de 1990 au Bénin. Au plan interne de l'État béninois, l'étude pose la problématique de la construction de l'État de droit à travers la promotion et la protection des droits dans le cadre de la constitution du 11 décembre 1990 et des institutions connexes, l'organisation de la communication plurielle en démocratie, le rôle des médias, la place de la société civile et des acteurs socio-politiques, le rôle des forces armées, la gouvernance administrative et financière. L'étude aborde enfin quelques contingences au plan international que sont l'extraversion du financement de la démocratie, la dépendance et l'assujettissement de l'État béninois à l'assistance extérieure, autant de ressources dont a besoin la démocratie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bénin, Ethnie, Démocratie.
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Regard critique sur l'étude des phénomènes identitaires : les avantages analytiques d'une conceptualisation des « nations » et des « races » en termes de catégories de la pratique politique

Chokri, Laurent-Mehdi January 2006 (has links) (PDF)
L'étude des phénomènes identitaires a connu des avancées importantes depuis le début des années 1980, notamment à cause d'un regain d'intérêt pour la question du nationalisme. Malgré ces avancées, certaines difficultés théoriques persistent quand vient le temps d'utiliser les concepts de « nation », de « race » et « d'ethnie » à des fins analytiques. La place qui doit être accordée à ces concepts ne fait pas consensus. Ce mémoire propose de convoquer des éléments de la théorie des champs pour contourner ce problème et augmenter la portée analytique de ces concepts, en particulier de celui de « nation ». En considérant les « nations » les « races » et les « ethnies » comme des catégories de la pratique, il devient possible d'envisager le nationalisme, le racisme et l'influence de ces catégories sur les rapports sociaux en s'affranchissant des impératifs propres au débat politique. Cela permet de mieux distinguer les phénomènes identitaires entre eux, de mieux cerner leurs rapports mutuels et de favoriser un rapprochement entre l'analyse des rapports sociaux et celle des « identités ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nations, Nationalismes, Théorie de l'identité, Théorie des champs, Rapports sociaux, Ethnicité, Racisme.
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Comprendre les conflits dits "ethniques" : le conflit sénégalo-mauritanien de 1989

Sauriol, Emmanuelle 07 1900 (has links) (PDF)
Le 9 avril 1989, une querelle relative à l'empiètement du bétail sur les cultures à la frontière sénégalo-mauritanienne, a dégénéré pour enflammer les populations des deux capitales - Dakar et Nouakchott - en quelques jours. Le bilan de la crise : 250 000 rapatriés/déplacés, des centaines de morts et de blessés dont plus de 800 Sénégalais et Négro-africains tués en Mauritanie, des dizaines de milliers de boutiques de Maures pillées et détruites au Sénégal. La crise sénégalo-mauritanienne soulève toute une série d'interrogations, la première étant de comprendre comment des populations ayant partagé leur quotidien dans une paix relative durant plusieurs décennies, en viennent à de telles extrémités. Si certains ont évoqué un passé entaché de violence, d'autres ont voulu rappeler que l'histoire commune des Maures et des Négro-africains est aussi caractérisée par la coopération. En filigrane, plusieurs blâment l'instrumentalisation de l'ethnicité à des fins politiques et économiques. Soit, mais la question fondamentale qui demeure est : pourquoi ces conflits « ethniques » en Afrique, alors qu'en France, comme le disait déjà Renan au XIXe siècle, « aucun citoyen français ne sait s'il est burgonde, alain, taïfale, visigoth ». Mais si l'essence d'une nation est « que tous les individus aient beaucoup de choses en commun mais aussi que tous aient oublié bien des choses », force est de constater que les mécanismes de l'oubli semblent opérer moins efficacement dans certains lieux et à certains moments de l'histoire. À partir de l'hypothèse de Stanley J. Tambiah, pour qui la politicisation de l'ethnicité et sa conséquence potentielle, le « conflit ethnique », sont « un produit de l'entrelacement et de la collision de deux processus globaux », à savoir, l'expansion du capitalisme mondial et la construction du système des États-nations, ce travail remonte l'histoire de la région sénégalo-mauritanienne à travers ses périodes charnières, du commerce transsaharien en passant par la conquête et la colonisation, jusqu'à l'époque contemporaine de la construction nationale, pour examiner les effets de ces deux processus sur les groupes en présence. Il en ressort que « l'ethnie » fournit une route alternative, via la politique, pour toucher les richesses que l'économie anémique ne peut offrir à tous. Dans ce système parallèle, « c'est la participation au pouvoir qui donne une emprise sur l'économie beaucoup plus que l'inverse ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : conflit ethnique, ethnicité, nationalisme, Sénégal, Mauritanie
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La dynamique de l'équation ethnoconfessionnelle dans l'évolution récente de la structure du paysage religieux québécois : les cas du façonnement des communautés bouddhistes et musulmanes (1941-2001)

Castel, Frédéric January 2010 (has links) (PDF)
La plupart des études touchant ce qu'on appelle la « nouvelle immigration » sont consacrées à un seul groupe ethnique, la dimension religieuse étant le plus souvent reléguée au second plan si tant est que la religion soit même considérée autrement qu'en étant simplement nommée. Ironiquement, l'intérêt pour les nouvelles communautés ethnoreligieuses, synchrone des débats sur la laïcité et la gestion de la diversité, fait prendre conscience du fait que l'évolution de l'ensemble du paysage religieux québécois n'est guère mieux connue, laissant ainsi prise à maintes idées reçues. La présente étude s'atèle à mesurer le développement historique de la diversité ethnique et confessionnelle au sein des divers mondes religieux qui composent le paysage religieux du Québec ainsi qu'au sein même des « communautés » bouddhiste et musulmane, celles-ci constituant deux études de cas. Comme l'ensemble de l'édifice ethnoconfessionnel québécois est passé au crible, l'échelle d'étude totalisante permet de mettre au jour une série de distorsions constitutives des données de Statistique Canada qui risquent non seulement de compromettre la lecture des données, mais la compréhension même des réalités ethnoconfessionnelles. La présente étude documente les difficultés mises en cause. L'amalgame entre l'ethnicité et la religion est chose commune. Par exemple, bien qu'elles fassent l'objet d'autant de documentation sociodémographique de la part de certaines instances gouvernementales, lesdites « communautés » pendjâbie, égyptienne et sri-lankaise n'en sont pas moins des fictions communautaires forgées à l'aide de la statistique -c'est sans compter l'usage de catégories discutables qui conduisent à parler de soi-disant « communautés » noire, sud-asiatique ou africaine. C'est que, dans bien des cas, la composante religieuse engendre des communautés ethnoconfessionnelles comme les Pendjâbis sikhs et hindous, les Égyptiens coptes et musulmans ou encore les Sri Lankais bouddhistes et hindous. Au plan théorique, afin d'éviter la confusion entre l'ethnicité et la religion et de se rapprocher des réalités communautaires, nous mettons de l'avant le concept de « groupes ethnoreligieux » qui permet de circonscrire des groupes dont les membres partagent les mêmes appartenances ethniques et religieuses. Ainsi, les groupes ethniques qui s'implantent au Québec sont habituellement pluriconfessionnels: les Vietnamiens nourrissent à la fois le bouddhisme et le catholicisme, les Libanais, l'islam et le catholicisme et ainsi de suite. Ceci fait en sorte que la succession des cohortes migratoires met périodiquement en branle une reconfiguration-ethnique et intraconfessionnelle -des grandes communautés de foi (chrétiens, bouddhistes, musulmans, etc.). C'est dire que l'implantation et la massification des groupes ethnoreligieux engendrent une chaîne de modifications susceptibles de résonner dans plusieurs étages de l'édifice confessionnel québécois. À l'aide des données de recensement, scrutées sur plusieurs décennies, et des informations colligées sur le terrain, l'opération de distinction entre les appartenances ethniques et confessionnelles fait apparaître la dynamique de l'équation ethnoreligieuse: l'impact du développement de chacun des groupes ethniques et confessionnels dans l'évolution et la diversification de tout le paysage religieux. À l'échelle des communautés de foi, la mesure de l'équation ethnoconfessionnelle court-circuite maints stéréotypes. Ainsi, relève-t-on que la nouvelle immigration, communément associée à l'altérité religieuse asiatique et africaine, n'en nourrit pas moins le catholicisme québécois. Balayant toute vision monolithique, l'analyse met en lumière l'incroyable diversité ethnique qui caractérise les communautés de foi: le bouddhisme québécois se compose d'une vingtaine de groupes ethniques et derrière l'image arabe de l'islam, on découvre, au bas mot, une centaine de groupes ethniques. En outre, la même mesure portée sur cinquante ans fait découvrir que les deux communautés de foi à l'étude ont connu de grandes métamorphoses aussi inconnues du grand public que des premiers intéressés. Ainsi, la communauté bouddhiste, à l'origine essentiellement chinoise, est devenue plurielle tout en développant sa couleur indochinoise. La communauté musulmane, initialement libanaise, puis arabo-pakistanaise, a évolué au rythme de son impressionnante pluralité, ce qui ne l'a pas empêché de développer sa dominante arabe, tour à tour nourrie par les Levantins et les Maghrébins. Or, la morphologie ethnoconfessionnelle se complexifie davantage avec l'apport socioculturel grandissant des convertis au sein des communautés. Au surplus, la mise à contribution d'un aussi grand nombre de groupes ethniques oblige à voir la diversité confessionnelle qui se développe au sein même des communautés de foi: l'univers musulman est composé de sunnites, de chiites, d'ismaéliens, de soufis alors que le bouddhisme a ses tenants du Mahâyâna, du Theravâda, du bouddhisme tibétain ou de la méditation Zen. En exploitant la variété des possibles qu'offre le religieux, le pluralisme ne cesse de se déployer, une réalité qui s'exprime par l'explosion de lieux de culte de plus en plus spécialisés. Comme les flux migratoires sont très différents d'un endroit à l'autre de l'Occident, et qu'ils ne favorisent pas les mêmes groupes ethniques ou confessionnels, on peut, en conclusion, conceptualiser l'émergence symbiotique d'autant de « complexes non chrétiens » -l'ensemble des communautés de foi non chrétiennes -qui, par la configuration ethnoconfessionnelle unique de chacun, ajoute à l'originalité des sociétés d'accueil. À cet égard, par voie de comparaisons avec d'autres sociétés occidentales, l'originalité de la situation québécoise est mise en relief.
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Étude aux méthodes mixtes sur la relation entre l'ethnicité et la santé et sécurité du travail

Premji, Stéphanie January 2008 (has links) (PDF)
Dans les dernières années, des études provenant principalement des États-Unis et de l'Europe ont constaté que les minorités ethniques immigrantes et non-immigrantes avaient davantage de problèmes de santé liés au travail. Cette situation serait attribuable, d'une part, à la surreprésentation des minorités ethniques dans les secteurs et emplois à risques et, d'autre part, à des différences présentes à l'intérieur de mêmes emplois et tâches de travail. Au Canada, bien que les inégalités selon l'ethnicité dans le domaine de l'emploi soient bien documentées, il existe peu d'information sur les écarts potentiels en matière de santé et sécurité. En l'absence de données canadiennes ou québécoises permettant d'examiner le taux de fréquence de lésions professionnelles selon l'ethnicité, cette étude a cherché à documenter, dans le contexte montréalais, les mécanismes qui sous-tendent les inégalités. Ainsi, les objectifs de l'étude étaient 1) d'évaluer la relation entre la proportion d'individus définis en fonction de l'ethnicité et du genre et le niveau de risque lié au travail mesuré selon des catégories d'emplois; et 2) d'identifier les processus liés à l'ethnicité et au genre qui pourraient influencer l'exposition différentielle aux risques à l'intérieur de mêmes emplois et tâches de travail. Pour le premier objectif, nous avons utilisé des données provenant du recensement de 2001 et de la Commission de la Santé et de la Sécurité du Travail (CSST) pour 2000-2002 pour caractériser, selon la distribution ethnique et selon le niveau de risque, des catégories d'emplois définies comme des grands groupes industriels croisés avec trois catégories professionnelles (manuel, non-manuel, mixte). Les variables du recensement étaient: le statut d'immigrant, la période d'immigration, le lieu de naissance, le statut des générations, le statut de minorité visible, ainsi que la langue parlée à la maison, la langue maternelle, la connaissance des langues officielles et la langue de travail. Les indicateurs de risque calculés à partir des données de la CSST étaient: le taux de fréquence des lésions et la durée moyenne d'indemnisation. La relation entre la proportion de groupes définis en fonction de l'ethnicité et le niveau de risque a été évaluée à l'aide du coefficient de corrélation de Kendall. Pour le deuxième objectif, nous avons réalisé une étude qualitative dans une grande entreprise de fabrication de vêtements à Montréal. Entre 2004 et 2006, nous avons effectué 25 entrevues individuelles semi-dirigées avec 15 femmes et 10 hommes de 14 pays de naissance. Les entrevues ont été réalisées en français (12), en anglais (9) et en d'autres langues avec l'aide de collègues-interprètes (4). Les entrevues ont été transcrites et codées selon les thèmes émergeants. Les résultats des analyses quantitatives ont démontré que les minorités ethniques à Montréal avaient une probabilité plus élevée de se retrouver dans un emploi où le niveau de risque indemnisé était élevé. Ce résultat était plus clair pour les femmes que pour les hommes, une situation qui s'expliquerait par des différences selon le genre dans les emplois occupés. D'autre part, les résultats des analyses qualitatives ont démontré que les hommes et les femmes effectuaient généralement des tâches différentes à l'intérieur de mêmes titres d'emplois, ce qui influençait la nature des risques auxquels ils étaient exposés. De plus, nous avons constaté plusieurs différences selon l'ethnicité et le genre à l'intérieur de mêmes tâches de travail qui pouvaient influencer l'exposition. Notamment, le favoritisme, la connaissance des langues officielles et la réalité socioéconomique des travailleurs(euses) immigrants pouvaient influencer l'exposition aux risques à l'intérieur de tâches identiques. Des problèmes particuliers ont aussi été identifiés au niveau du recours à l'indemnisation et de l'impact des problèmes de santé. Des facteurs individuels et institutionnels interagiraient pour créer ou amplifier les ditférences observées. Notre étude propose que les stratégies de prévention et de réduction des risques chez les travailleurs(euses) de minorités ethniques immigrantes et non-immigrantes devraient tenir compte non seulement des spécificités sociales et culturelles de ces populations, mais également des conditions structurelles qui influencent leur santé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ethnicité, Genre, Santé et sécurité du travail, Industrie du vêtement.
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L’identité romaine dans le discours impérial byzantin selon les œuvres et compilations de Constantin VII Porphyrogénète (913-959)

St-Pierre, Louis-Patrick January 2017 (has links)
L’Empire « byzantin » figure parmi les États médiévaux les plus méconnus en dehors de la sphère académique, bien que cette dénomination soit paradoxalement anachronique, voire fautive. Celui que nous qualifions ainsi est en fait la continuité de l’Empire romain d’Orient durant le Moyen Âge. Cette affirmation peut paraître contre-intuitive d’un point de vue contemporain, puisque le caractère romain fait pour nous référence à l’Antiquité, à la langue latine et à l’Occident. À l’inverse, les Byzantins étaient orientaux et s’exprimaient en grec. Comment alors concevoir que ces derniers se soient dit Romains ? Pour ce faire, il est nécessaire de laisser de côté la polarisation entre Latin et Grec, entre Antiquité et Moyen Âge, et de se demander non pas si les Byzantins ont eu raison de se qualifier comme Rhômaioi (terme grec pour « romain »), mais qu’a pu signifier pour eux une telle appartenance ? Ce questionnement, qui figure au centre de ce mémoire, peut en partie trouver réponse en explorant le discours de l’une des principales instances ayant manifesté la préoccupation de maintenir l’identité romaine en Orient, à savoir les autorités impériales de Constantinople. En tant que personnage officiel, érudit, patron de nombreux lettrés et compilateur prolifique, l’empereur Constantin VII (913-959) agit comme auteur représentatif. Ses compilations De Ceremoniis (Le Livre des Cérémonies), De Administrando (De L’Administration de l’Empire) et De Thematibus (Le Livre des Thèmes) laissent en effet paraître des éléments sous-jacents à la construction de la romanité orientale et médiévale. Celle-ci se conceptualise tout d’abord à l’aide de la langue grecque, que l’on voit à l’époque comme la langue « romaine », et par le rattachement à un État que l’on place en continuité directe avec l’Empire de la Rome antique. À cela s’ajoute d’autres marqueurs (coutumes, religion, valeurs sociales) que l’on associe au fait romain et qui permettent de concevoir une certaine distinction face à des groupes étrangers.
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Les dimensions ethnoreligieuses de l'expérience scolaire : la négociation locale de l'ordre laïque dans les établissements de l'enseignement scolaire. / The ethno-religious dimensions of school experience : the local negociaion of the secular order in state schools of secondary education

Farhat, Benjamin 05 December 2016 (has links)
Cette recherche porte sur la construction du sens religieux et des frontières matérielles et symboliques de la laïcité à travers les interactions et les pratiques quotidiennes des acteurs scolaires, personnels et élèves. A partir d’observations participantes menées dans différents collèges et lycées, en tant que surveillant et enseignant, ce travail étudie les processus de catégorisation ethnique dans la détermination l’ordre scolaire et pédagogique, dans les coulisses de l’enseignement et dans les situations d’apprentissage. Les analyses proposées permettent de remettre en question l’analyse sociologique traditionnelle de l’interethnique qui réduit l’ethnicité à des phénomènes de violence et de désorganisation, et de mettre en lumière le caractère démiurgique de l’identification ethnique et religieuse, leur capacité à créer du lien et à participer de la fixation de l’ordre scolaire laïque. / This research focuses on the construction of the religious senses and the secular boundaries through everyday practices and interactions between school staff, the institution’s staff and pupils. From participanting observations conducted in various state schools of secondary education, as a supervisor and teatcher, I could analyse the intervention of ethnic categorization process in determing academic and educationnal order, gehind the scenes of teaching and in onsite learning situations. This research has enabled to question the traditionnal sociological analysis of ethnicity witch reduces ethnicity to phenomenon of violence and disorganization, and to highlight the demiurgic nature of ethnic identification, its capacity to create link and participate in the fixing of the school secular order.

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