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Du pareil au même? : la politique étrangère américaine lors du génocide au Rwanda de 1994 et celui au Darfour depuis 2004

Adam, Jean-Philippe January 2009 (has links) (PDF)
Le 6 avril 1994 débutait le génocide le plus rapide de l'histoire de l'humanité: dans les cent jours qui suivirent, plus de 800000 Tutsis et Hutus modérés furent massacrés à coups de machettes et de gourdins selon un plan méticuleusement préparé et exécuté par une clique extrémiste ne voulant pas perdre son pouvoir et ses privilèges. Devant ces atrocités, la communauté internationale demeura passive et ce n'est que le 21 juin qu'une grande puissance décida d'intervenir, en l'occurrence la France avec l'Opération Turquoise, opération sanctionnée par les Nations Unies, pour mettre fin aux massacres. Plusieurs experts considèrent que ce triste événement est le cas le plus patent de génocide depuis l'Holocauste de la Deuxième Guerre mondiale. Presque dix ans plus tard, un autre événement faisait les manchettes pour des raisons similaires. En février 2003, la région occidentale du Soudan, le Darfour, s'embrasa à son tour à la suite du soulèvement de groupes rebelles et de la répression gouvernementale qui s'en suivit. Lors des célébrations entourant le dixième anniversaire du génocide au Rwanda, plusieurs personnalités publiques mirent en garde la communauté internationale que le « Plus jamais! », véritable slogan politique scandé sur toutes les tribunes après le Rwanda, perdrait toute sa signification si rien n'était fait pour mettre un terme aux violences. Quoique la nature et la définition des violences fassent encore l'objet d'un débat constant au sein de la communauté internationale, il est clair que la situation demeure extrêmement problématique et que la population civile du Darfour fait les frais de ces affrontements entre rebelles et forces gouvernementales. En 1994, l'administration Clinton fut complètement silencieuse durant le génocide, ne voulant même pas reconnaître publiquement que c'était un génocide. En comparaison, l'administration de George W. Bush a été très bruyante à propos du Darfour, décrivant la situation comme étant un génocide, émettant des sanctions sévères et poursuivant des résolutions contraignantes au Conseil de sécurité de l'ONU. Par contre, il y a des similarités frappantes entre les politiques étrangères de ces deux administrations alors qu'aucune d'entre elles n'a été en mesure de mettre un terme aux violences. L'objectif de ce mémoire est donc de répondre à la question suivante: qu'est-ce qui peut expliquer les différences et les ressemblances entre la politique étrangère de l'administration Clinton et celle de George W. Bush? Un des principaux arguments afin d'expliquer l'inaction américaine en 1994 est que la société civile et le Congrès furent totalement silencieux et ne mirent pas de pression sur le gouvernement américain pour que ce dernier change sa politique. Cette leçon semble avoir été retenue dans le cas du Darfour, car rarement a-t-on vu autant de groupes différents se mobiliser pour un enjeu de politique étrangère. C'est une des raisons qui explique, à notre avis, les différences entre les deux politiques étrangères. Pour expliquer les ressemblances, plus frappantes que les différences, nous aurons recours aux variables perceptuelles, c'est-à-dire l'influence de la perception de l'environnement extérieur de la part des dirigeants, et bureaucratiques, c'est-à-dire l'influence des différentes entités bureaucratiques qui composent le gouvernement américain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rwanda, Darfour, États-Unis, Génocide, Politique étrangère.
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La commande publique dans un contexte de diversité ethnoculturelle : débat entourant l'érection du monument La réparation (1994-1998)

Alvarez Hernandez, Analays 07 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est d'élucider si (et comment) le Bureau d'art public de la Ville de Montréal réussit à concilier le besoin des communautés ethnoculturelles de créer des lieux par le truchement d'œuvres commémoratives et son mandat, qui est de gérer l'art public à Montréal. Pour ce faire, nous nous penchons sur la commande publique de l'œuvre La Réparation (1994-1998) de Francine Larivée. Avant d'entreprendre l'analyse de cette œuvre, il est apparu essentiel, dans les deux premiers chapitres, de fournir les bases nécessaires à la compréhension de la procédure des commandes publiques à Montréal, ainsi que d'exposer certaines des motivations qui provoquent le débat entourant la commande de La Réparation. Nous cherchons, tout d'abord, à définir le concept et l'origine de la commande publique, pour ensuite réfléchir à la manière dont elle est pratiquée à Montréal. Par la suite, nous entreprenons une brève analyse de la diversification de l'immigration dans cette ville afin d'aboutir au moment où ce contexte de diversité et la pratique de la commande publique croisent leurs chemins. La polémique entourant la commande du monument La Réparation éclot, justement, de cette mise en relation. Nous constatons que le besoin des communautés ethnoculturelles de créer des lieux se manifeste à Montréal, entre autres, par l'entremise de l'art public; or, cette tentative « artistique » de s'approprier l'espace montréalais peut se heurter à bien des obstacles. Par ailleurs, nous réalisons que le conflit géopolitique historique qui oppose les populations turques et arméniennes dans le cadre de la Première Guerre mondiale trouve des échos, près d'un siècle plus tard, dans la commande publique aboutissant au monument La Réparation à Montréal. Dans le troisième chapitre, nous procédons à l'étude comme telle de la commande qui a mené à l'inauguration en 1998 de La Réparation. D'une part, le discours médiatique dans la presse montréalaise nous aide à l'interpréter et à suivre ses tournants décisifs, et d'autre part, le modèle de traduction d'intérêts du sociologue français Bruno Latour aide à analyser le conflit d'intérêts qui s'y installe. L'ensemble des sujets traités dans ce mémoire permet d'aboutir au constat que la commande publique, dans un contexte d'une diversification de l'immigration croissante, est continuellement appelée à ajuster ses principes et ses mécanismes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : commande publique, politique du 1 %, Ville de Montréal, Bureau d'art public, monument, lieu d'identité, lieu de mémoire, espace social, espace public, habitation, génocide arménien, traduction d'intérêts.
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Les retombées du génocide rwandais : analyse géopolitique de l'instabilité perpétuelle du Nord-Kivu / The repercussions of the genocide in Rwanda : a geopolitical analysis of the constant instability in North Kivu

Zobel, Thierry 10 April 2015 (has links)
Vingt ans après le génocide rwandais, le Nord-Kivu reste fortement marqué par les métastases de cette tragédie. Depuis 1994, cette province en subit les répercussions dans une région où les rivalités communautaires étaient déjà très tendues. En effet, cette région est devenue un condensé de géopolitique régionale où tous les acteurs de la crise sont des héritiers du génocide rwandais. Son étude géopolitique, avec une recherche particulière portée sur le Petit-Nord qui s'étend principalement de 1990 à 2007, permet d‟analyser une période au cours de laquelle les conflits locaux se sont à la fois aggravés et nationalisés jusqu'à se transcender au niveau régional avec l'implication des acteurs étrangers nationaux. L‟instabilité perpétuelle du Nord-Kivu relève de causes multifactorielles où la richesse de son sous-sol combiné par la demande mondiale de matières premières minérales explique la relation de causalité entre l'exploitation illicite des ressources minières et la perpétuation de la guerre, à savoir que la guerre est la continuation de l'économie par d'autres moyens. Elle est également marquée par l'inexistence voire l‟inconsistance de l'État congolais, la densité démographique extrêmement forte de cette région, la porosité des frontières coloniales, l'exacerbation des tensions ethniques et foncières et la profusion de milices armées face à des Nations Unies impuissantes. Mais la prétention régionale du Rwanda reste le coeur de l'instabilité du Nord-Kivu. Kigali a su pleinement profiter et exploiter la culpabilité de la communauté internationale de n'avoir pas réagi au moment du génocide. Ce sentiment d'impunité grâce au « crédit du génocide » est notamment rendu possible par la bienveillance de la communauté internationale et le soutien des « amis du nouveau Rwanda » à commencer par les États-Unis. Le Rwanda a toujours prétexté d'une menace des ex-FAR et des Interahamwe, pour justifier sa présence directe ou indirecte sur le terrain. Pourtant, les FDLR paraissent loin aujourd'hui de représenter une menace réelle pour le Rwanda mais demeure toujours un prétexte facile pour justifier l'ingérence de ses troupes au Nord-Kivu. La conséquence directe de la déstabilisation permanente de la province, est finalement la mise en place d'une forme de « souveraineté partagée » qui a donné la possibilité au Rwanda, directement jusqu'en 2002 puis indirectement jusqu'à aujourd'hui, de profiter à pleines dents « du gâteau » que représente ce territoire. / Twenty years after the Rwanda genocide, the fallout from this tragedy is still leaving a profound mark on North Kivu. Since 1994, this province has continued to suffer from the repercussions in a region where community rivalry was already close to flashpoint. In fact, the region has become a condensed representation of regional geopolitics where all the players in the crisis are the heirs of the Rwanda genocide. A geopolitical study of the region, with in-depth research focussing on the northern province running mainly from 1990 to 2007, offers an analysis of the period during which local conflict worsened and took on a national bias before expanding onto a regional level with the involvement of foreign national players. The causes of perpetual instability in North Kivu are multifaceted – the riches in its subsoil combined with world demand for mineral raw materials explains the causal relationship between the unlawful exploitation of mining resources and continued warfare, namely that war is a continuation of the economy by other means. It has also been marked by the non-existence or even inconsistency of the Congo State, the extremely high density of population in this region, porous colonial frontiers, the exacerbation of ethnic tension and the pressure of land scarcity and the profusion of armed militia opposing a powerless United Nations. But the regional aims of Rwanda remain central to the instability in North Kivu. Kigali has been able to fully take advantage of and exploit the guilt of the international community for not reacting at the time of the genocide. This feeling of impunity due to “credit for the genocide” is notably made possible by the goodwill of the international community and support from the “friends of the New Rwanda”, starting with the United States. Rwanda has always claimed a threat from ex-FAR troops and Interahamwe militia to justify its direct or indirect presence in the field. Nonetheless, the FDLR (Forces for the Democratic Liberation of Rwanda) nowadays seem far from representing an actual threat to Rwanda but still remain an easy pretext to justify the interference of their troops in North Kivu. The direct consequence of permanent destabilisation of the province is ultimately the establishment of a form of “shared sovereignty” that has given Rwanda the possibility – directly up to 2002 and then indirectly up to the present time – to take full advantage of the “slice of the pie” represented by this territory.
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Pour une suprématie du droit international dans la protection de valeurs intangibles de l’humanité / For a supremacy of international law in protecting the intangible values of humanity

Figueira Tonetto, Fernanda 17 September 2018 (has links)
Les institutions internationales ont à la suite de la 2ème guerre mondiale créé un corpus de droits reliés à l’essence de la condition humaine qui sont aussi intuitifs que difficiles à systématiser. Cette émergence se trouve à l’origine de la relation étroite entre le droit international et un noyau intangible de valeurs considérées comme universelles, érigé à la lumière de constructions philosophiques et juridiques du concept d’humanité jusqu’au moment où elles sont saisies par le droit international coutumier et conventionnel dans une logique de protection. Cette protection relève, d’un côté, du droit international pénal à partir notamment de l’édification des concepts de crime contre l’humanité et de génocide ayant comme corolaire également la définition du concept de graves violations et, de l’autre côté, du droit international des droits de l’Homme, en ce qu’il s’est occupé de la sauvegarde de l’individu en tant qu’être à la fois singulier et collectif, mais aussi des droits essentiels à la préservation de sa condition humaine. Le problème majeur qui se pose est celui des difficiles interactions entre le droit international et le droit national, combiné à l’héritage des paradigmes du droit international classique, ce qui nous amène à répondre à la question du comportement des États quand le droit international a pour objet la préservation de ce noyau dur des valeurs humaines. Dans la présente thèse, nous cherchons donc à démontrer que la protection tissée notamment sur la base des prohibitions apporte au droit international une position de suprématie liée à son caractère de jus cogens, de manière à imposer des devoirs non seulement aux États mais aussi aux individus. / Because of World War II, international institutions have created a set of rights related to the essence of the human condition that are as intuitive as to systematize. The close relationship between international law and the protection of intangible values of the human community as a whole has its sources from this emergence. Indeed, these values were identified in the light of philosophical and legal constructions about the concept of humanity until the moment when it became protected by the customary and conventional international law. On the one hand, this protection came from the international criminal law and its enlightenment about the conception of crime against humanity and genocide, in a manner that it enabled the identification of the meaning of serious violations. On the other hand, this protection came likewise from international human rights law, in which it took care to safeguard the individual either as a singular and collective human being, as well as of the fundamental rights to the preservation of its human condition. The hardest problem that is presented here is about the difficult interactions between international law and national law. This problem is aggravated by the heritage left by the classic international law paradigms, which leads us to seek the answer concerning how the States react or how States must react when international law aims to safeguard these core human values. In this thesis, we seek to demonstrate that the protection exercised, especially on the basis of prohibitions, places international law in a position of supremacy linked to its character of jus cogens, in order to impose obligations over both States and individuals.
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Dissonance, malaise et violence, post-indépendance dans la littérature africaine anglophone : du désenchantement à la déchéance ? / Post-independence, dissonance, malaise and violence in anglophone african literature : from disenchantment to decay ?

Awitor, Etsè 02 October 2015 (has links)
À travers l’analyse de la vie des protagonistes, le malaise et le dysfonctionnement socio-politique, économique et culturel des post-indépendances, cette étude met en exergue les différentes formes de violences dans les romans suivants : The Beautyful Ones Are Not Yet Born, Fragments d’Ayi Kwei Armah, Kill Me Quick, Going Down River Road, The Cockroach Dance et The Big Chiefs de Meja Mwangi et Dangerous Love de Ben Okri. La thématique de la désillusion s’incruste comme un leitmotiv dans tous ces romans. L’omniprésence de la désillusion permet de montrer le caractère violent de la perte des illusions. L’émergence des régimes dictatoriaux après l’indépendance dans plusieurs pays africains où la corruption, le clientélisme et l’affairisme sont érigés en mode de gouvernement entraînent une dissonance profonde et un malaise sans précédent. Si ces violences puisent, d’une part, leur origine dans la déstructuration de la vie sociopolitique, économique et culturelle causée par la colonisation, elles sont dues, d’autre part, aux dysfonctionnements de la société post-indépendante. Ces violences, ces dissonances et la tyrannie du pouvoir atteignent leur sommet dans un pays imaginaire, vraisemmblablement le Rwanda, où la cruauté des massacres et l'absurdité de l'idéologie de l'Hutu Power appelant au génocide des Tutsi dépassent l'entendement humain / Through the analysis of the daily life of the protagonists, the socio-political, economic and cultural post-independence dissonance and malaise, this study spotlights the different forms of violence as portrayed in Ayi Kwei Armah’s The Beautyful Ones Are Not Yet Born, Fragments, Meja Mwangi’s Kill Me Quick, Going Down River Road, The Cockroach Dance, The Big Chiefs and Ben Okris’ Dangerous Love. The theme of post-independence disillusionment is pervasive in all these novels. The omnipresence of this disenchantment enables to point out the violence which is inherent in the loss of illusion. The dictatorial regimes which emerge in many African states, after independence, lead to a great and deep dissonance and unprecedented malaise: corruption, embezzlement and nepotism become the norms of ruling. If this violence finds its roots, on the one hand, in the violent socio-political, economic and cultural disorganisation of traditional African society by colonisation, it is also, on the other hand, due to post-independence disjuncture and bitterness. Tyranny of power, dissonance and violence have plunged an imaginary country, probably Rwanda , into an extreme violence where the cruelty of the massacres and the absurdity of Hutu Power's ideology exhorting Hutu people to exterminate the Tutsi are beyond all understanding
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Le Tribunal pénal international pour le Rwanda face à sa mission : Contribution à l'étude des limites des juridctions internationales répressives / The international criminal tribunal for Rwanda face its mission, : contribution to the study of the limits of contemporary international criminal justice

Ndayisaba, Edison 16 May 2017 (has links)
Suite à la reprise des hostilités consécutive à l’attentat contre l’avion du président Habyarimana, il y eut violation du cessez-le feu signé à Arusha le 04 aout 1993 entre le gouvernement rwandais et la rébellion du front patriotique rwandais, et une guerre civile éclata au Rwanda. Au cours de cette guerre civile, beaucoup de graves violations du droit international furent commises. Les différentes enquêtes des nations unies ayant constaté que ces violations pouvaient être qualifiées de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, recommandèrent la création d’un tribunal pénal international pour en réprimer les auteurs. C’est ainsi que le conseil de sécurité des nations unies, ayant constaté que ces crimes ainsi que la crise humanitaire au Rwanda constituaient une menace à la paix, créa, lors de sa séance du 8 novembre 1994, le tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Il lui assigna la mission de réprimer toutes les personnes impliquées dans ces crimes au Rwanda et dans les pays voisins en 1994, en vue de contribuer au maintien de la paix dans la région des grands lacs africains ainsi qu’à la réconciliation nationale au Rwanda.La légalité, pour le conseil de sécurité, organe politique des nations unies, de créer une juridiction pénale dans le cadre du chapitre vii de la charte a été analysée. Quant à l’adéquation de cette mesure au contexte, la répression des auteurs des crimes devait contribuer au maintien de la paix et à la réconciliation nationale, par la dissuasion et l’aspect pédagogique des jugements.Cependant, à la clôture des travaux du TPIR en 2014, le bureau du procureur n’avait poursuivi aucun membre du FPR malgré les rapports bien documentés l’impliquant dans les crimes commis. Aussi, aucune enquête n’a été organisée pour élucider les circonstances de l’attentat contre l’avion du président rwandais, reconnu par l’ONU comme le facteur déclencheur du génocide.Les travaux du TPIR ont connu des limites d’ordre juridique, basées d’une part, sur les textes fondamentaux ainsi que la stratégie des poursuites inappropriée de la part du bureau du procureur, et que d’autre part, sur l’ingérence des facteurs politiques qui a limité l’action du bureau du procureur. Ces facteurs ont rendu l’action du TPIR critiquable et considérée par certains observateurs comme une justice du vainqueur.Suite à cette répression partielle et sélective, le TPIR n’a assuré aucune contribution au maintien de la paix dans la région des grands lacs. L’impunité accordée aux membres d’une partie au conflit rwandais a favorisé l’exportation de la violence armée en république démocratique du Congo, où les crimes graves ont été commis depuis 1996. Quant à la contribution à la réconciliation nationale, la répression partielle a plutôt servi à cristalliser les frustrations qui pourraient, à l’avenir, générer une autre crise politique plus importante que celle de 1994. En vue de réparer les erreurs du TPIR, il a été recommandé que la communauté internationale, à défaut d’étendre la compétence ratione temporis du TPIR, puisse créer un autre tribunal pénal international ad hoc pour réprimer les auteurs des crimes commis au Rwanda et au Congo, et dont l’impunité risque de pérenniser l’instabilité et la violence dans la région. / Following the resumption of hostilities after the air Strike on President Habyarimana's plane, there was a violation of the ceasefire signed in Arusha (Tanzania) on 4 August 1993 between the Rwandan government and the rebellion of the Rwandan Patriotic Front , and a war Civil war broke out in Rwanda. During this civil war, many serious violations of international law were committed. As the various United Nations investigations found that these violations could be characterized as genocide, crimes against humanity and war crimes, they recommended the establishment of an international criminal court to punish the perpetrators. Thus, the United Nations Security Council, having found that these crimes and the humanitarian crisis in Rwanda constituted a threat to the peace, created, at its meeting on 8 November 1994, the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR). He assigned him the task of prosecute all those involved in these crimes in Rwanda and in neighboring countries in 1994, with a view to contribute to the maintenance of peace in the African Great Lakes region and to national reconciliation in Rwanda.The legality of the creation of a criminal jurisdiction under Chapter VII of the Charter for the United Nations Security Council was analyzed. As to the adequacy of this measure to the context, the punishment of perpetrators should contribute to the maintenance of peace and national reconciliation through deterrence and the pedagogical aspect of judgments.However, at the close of the ICTR's work in 2014, the Office of the Prosecutor had not prosecuted any member of the RPF despite well-documented reports involving the crimes committed. Accordingly, no investigation has been carried out to elucidate the circumstances of the attack on the Rwandan president's plane, which the UN recognized as the trigger for the genocide.The ICTR's work has had legal limitations, based on both basic texts and the inappropriate prosecution strategy of the Office of the Prosecutor, and on the interference of Political factors that limited the work of the Office of the Prosecutor. These factors have made the action of the ICTR criticized and regarded by some observers as a justice of the victor.As a result of this partial and selective repression, the ICTR has not made any contribution to the maintenance of peace in the Great Lakes region. Impunity granted to members of a party to the Rwandan conflict has favored the export of armed violence to the Democratic Republic of Congo, where serious crimes have been committed since 1996. As for the contribution to national reconciliation, partial repression Has served rather to crystallize the frustrations that could, in the future, generate another political crisis more important than that of 1994.In order to remedy the errors of the ICTR, it was recommended that the international community, without extending the jurisdiction of the ICTR ratione temporis, could create another ad hoc international criminal tribunal to punish the perpetrators of crimes committed in Rwanda and Congo, and whose impunity risks perpetuating instability and violence in the region.
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Essai de compréhension de la pauvreté féminine à travers le cas particulier des femmes chefs de ménage au Rwanda face au microcrédit, de 1994 à 2014

Uwizeyimana, Emeline 20 March 2014 (has links)
Le travail explore et démontre le pourquoi de la persistance de la pauvreté des femmes en Afrique post-conflit. Le cas d'étude est celui des Femmes rwandaises chefs de ménages dans leurs tentatives d'accès au microcrédit, considéré jusqu'ici comme outil de réduction de la pauvreté. Les conséquences du génocide de 1994 au Rwanda a contraint beaucoup de femmes et de filles à se prendre en charge socialement et économiquement. Cependant dans une société toujours patrilinéaire, les obstacles sont nombreux. Malgré que le microcrédit existe, il ne dépasse pas non plus les inégalités de genre enracinées dans la culture rwandaise. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La violence extrême à l’épreuve du genre : les voix des auteures du Rwanda et du Guatemala / Extreme violence through the prism of genre and gender : women’s voices from Rwanda and Guatemala

Narváez Bruneau, Nathalie 27 June 2016 (has links)
Cette recherche prend comme point de départ la lecture de textes émanant de deux aires socio-culturelles différentes : le Rwanda et le Guatemala. Issus de narrations de femmes, publiés à partir des années 1980, ils font acte de témoignage d’un événement : le génocide des Tutsis au Rwanda et les violences de masse au Guatemala.Les récits sont mis à l’épreuve du genre littéraire et du genre comme construction socio-culturelle.Le volume aborde, pour commencer, les aspects historico-esthétiques de la représentation littéraire des violences du XXe siècle en Europe et aux Amériques. Il reconstitue l’histoire et les enjeux de la problématique contemporaine du témoignage. Mais encore, à travers l’analyse des différentes éditions des témoignages de Rigoberta Menchú et de Yolande Mukagasana, les dualités communes vrai/faux, fiction/réalité sont questionnées au sein du régime discursif du témoignage.Prenant appui sur la conception dynamique de la lectureécriture 1 pour appréhender l’objet discursif – paratexte, texte et leurs instances symboliques – l’étude s’attache à dévoiler les mécanismes propres aux processus de signification au travers de possibles interprétations.1 Milagros Ezquerro, Leerescribir., México; Paris, Rilma 2!: ADEHL, 2008 / This study takes as its starting point the close reading of texts from two different socio-cultural areas: Rwanda and Guatemala. These female narratives published from the 1980s onwards bear witness to particular events: the Tutsi genocide in Rwanda and mass violence in Guatemala.Stories are examined through the prism of the literary genres of testimonio and témoignage, as well as through an understanding of gender as a socio-cultural construction.This research deals firstly with the historic and aesthetic aspects of literary representations of violence during the 20th century in Europe and the Americas. Itinvestigates the history of and contemporary concerns about ‘eye witness accounts’* ‘testimony’. Further, through the study and analysis of various editions of the testimonies of Rigoberta Menchú and Yolande Mukagasana, it questions the common dualities of true/false, fiction/reality in the discursive regime of the testimony. Based on the dynamic conception of readingwriting1 to comprehend the discursive object – paratext, text and their symbolic representations – this research aims to unveil the mechanisms at work in the signification process through various interpretations.1 Milagros Ezquerro, Leerescribir., México; Paris, Rilma 2: ADEHL, 2008.
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Pour une histoire culturelle du testimonial. De la notion de "témoignage" à celle de "création testimoniale" / For a cultural history of Testimony. From the notion of "Testimony" to "Testimonial Creation"

Kaliski, Aurélia 13 December 2013 (has links)
Le statut du témoignage au sein du savoir est devenu un objet de questionnements, occasionnant des affrontements entre différentes disciplines à travers l’usage de paradigmes distincts. À partir du constat de l’«émergence» récente de la catégorie de «témoignage» dans le champ littéraire, cette thèse essaie de décrire son expansion et son extension au sein de plusieurs disciplines (droit, histoire, philosophie, critique et théorie littéraires) et d’examiner l’hypothèse selon laquelle son développement dans le champ des sciences humaines et sociales correspondrait en réalité à sa profonde mise en crise. Pour définir la notion de «témoignage» en littérature au XXe siècle, elle entreprend de poser les jalons d’une «histoire culturelle» des gestes testimoniaux et des notions de «témoignage», en vue de définir un objet théorique pertinent pour la théorie et la critique littéraires. Son but est de comprendre la manière dont le «témoignage» est devenu une catégorie à la fois nébuleuse et centrale de la vie culturelle en Occident, et de mettre en évidence la spécificité des formes testimoniales au XXe siècle. En introduisant les notions de «littérature testimoniale», d’«œuvre testimoniale» et de «création testimoniale» elle veut préciser la notion de «témoignage» et lui rendre sa complexité. Il s’agit donc de retrouver l’intelligence historique de la notion, afin d’en faire une catégorie pleinement opératoire pour le discours critique et de construire les fondements d’une «histoire culturelle du testimonial» qui retrace la rencontre entre l’art et le témoignage et explique l’émergence, au sein de la littérature, de cette forme nouvelle appelée «création testimoniale». / The status of testimony in knowledge has become a subject of questions, causing clashes between different disciplines through the use of distinct paradigms. From the observation of the recent "emergence" of the category of "testimony" in the literary field, this thesis attempts to describe its expansion and extension in several disciplines (law, history, philosophy, and critical literary theory), and examines the hypothesis that the progressive flooding of this concept in humanities and social sciences corresponds to a deep "crisis of witnessing". In an attempt to define the concept of "testimony" in literature as it appears during the twentieth century, this work aims at laying the foundations for a "cultural history" of testimonial gestures and notions of "testimony" in order to define an appropriate category for literary theory and criticism. Its goal is to understand how "testimony" became both a nebulous and central category in cultural life in the West, and highlights the specificity of testimonial forms in the twentieth century in the aftermath of the Holocaust, which must ultimately help clarify the concept of "testimony" and re-establish its complexity by introducing the notions of "testimonial literature", "testimonial work of art" and "testimonial creation". This thesis aims therefore primarily to recover the historical understanding of the concept, in order to make a fully operational category out of it for critical discourse, and to build the foundations of a "cultural history of testimonial gestures" which traces the encounter between art and testimony and explains the emergence, in literature, of a new form called "testimonial creation".
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"Souviens-toi de ton futur ". Les artistes rescapés des camps nazis et la réception de leurs oeuvres de témoignage et de mémoire en France après 1945 / "Remember your future". Artists that survived the Nazi camps and how their work of testimony and memory has been received in France since 1945

Constant, Julie 01 December 2014 (has links)
La thèse propose d’éclairer les trajectoires et les œuvres d’artistes survivants des camps nazis, français ou installés en France après la guerre, leur tentative de transmettre l’expérience de la déportation et du génocide ou au contraire leur volonté de fuir ces thématiques, les langages plastiques et l’iconographie empruntés, les déclencheurs mémoriels et les éventuelles mutations des choix de chacun pour témoigner, représenter, remémorer durant cinquante ans. Quelques rares artistes ont eu l’opportunité de créer in situ : nous étudions également les motivations, les conditions de création et les spécificités de ces dessins des camps. Après 1945, entre mémoire, révolte et résilience, les artistes de ce corpus, déportés pour faits de résistance ou au titre des persécutions et de la mise en œuvre de la solution finale, ont dû mener une lutte intérieure contre les douloureuses réminiscences des camps et parfois un combat militant pour diffuser leur message face aux offensives antisémites et négationnistes. La complexité de la transfiguration en termes plastiques du traumatisme a suscité doutes et réflexions : transmettre sans trahir, témoigner sans renoncer à l’art. Les peintres, sculpteurs et graveurs de ce corpus n’ont en en effet jamais cessé de se définir prioritairement comme des artistes : l’essence et la portée universelle de la création, ainsi que les références tutélaires de l’histoire de l’art ont épaulé les artistes dans ce processus cathartique. Si les cadavres, corps anonymes et suppliciés, peuplent l’univers visuel de l’après-guerre, les artistes rescapés convoquent les disparus et réinsufflent chair et individualité aux êtres aimés, figurés souffrants, combattants ou tendres, mais dignes et debout. Notre objet d’étude se concentre également sur les modalités et les formes évolutives de la rencontre entre ces œuvres liées à la mémoire de la déportation et la France, de l’après-guerre aux commémorations du cinquantième anniversaire de la libération des camps : la diffusion auprès du public français à l’occasion d’expositions individuelles, collectives ou de salons ; la communication autour de ces problématiques dans les catalogues, les cartons d’expositions et les publications ; la réception des œuvres à travers la presse, les acquisitions publiques et les décorations honorifiques, ainsi que l’accueil spécifique des associations de déportés et de la communauté juive avec notamment la création du premier Musée d’art juif français. / The thesis attempts to shed light on French artists and artists who lived in France after the war after surviving the Nazi camps, and the life they lead after the camps and their work. It also looks at their efforts to pass on their experience of the deportation and the genocide, or on the other hand their desire to flee the themes, esthetic language and the iconography used. The triggers to the memory and the eventual mutation of choices by each person to be witness, to represent, to recollect during fifty years will also be addressed. A few rare artists had the opportunity to create in situ: we will also study the motivation, the conditions of creation and the particularities of the drawings in the camps. After 1945, between memory, revolt and resilience, the artists of this group, deported for their activities in the resistance or due to persecution and the installation of the final solution, had to lead an interior struggle against the painful reminiscences of the camps and sometimes an activist’s fight to spread their message in opposition to anti-Semite attacks and Holocaust deniers. The complexity of the transfiguration in terms of visual representations of trauma brought up doubts and reflections: transmitting without betraying, witnessing without giving up art. The painters, sculptors and engravers of this group have never really stopped defining themselves mainly as artists: the essence and the universal scope of creation, as well as the custodians of art history having placed this cathartic process on the shoulders of the artists. If the corpses, the anonymous and tortured bodies, inhabit the visual universe after the war, the artists that escaped, summoned those that disappeared and gave flesh and individuality to loved ones, represented as suffering, fighting or tender, but dignified and standing. The study also concentrates on the terms and changing forms of the reception in France of the works linked to the memory of the deportation, post-war to the fiftieth anniversary of the liberation of the camps: the distribution to the French public via individual or group exhibitions and art fairs ; the promotion concerning these issues in the literature about the exhibitions and the artists ; the press reactions, the public acquisitions and the public decorations, including the specific reception by the associations of those deported and the Jewish community especially with the creation of the French Jewish art museum.

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