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  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
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Le traumatisme du Génocide arménien de 1915 et l'acculturation des Arméniens à Montréal

Garabed, Françoise 08 1900 (has links)
Le génocide affecte profondément le bien-être du groupe qui en a été la victime, au point où les survivants transmettent le traumatisme vécu à leurs descendants. Cette étude examine l’impact du Génocide arménien de 1915 sur le bien-être psychologique des Arméniens de Montréal et sur leur acculturation à la société canadienne. Cent Arméniens âgés entre 18 à 70 ans ont répondu à diverses échelles portant sur ces variables – notamment l'Impact du Génocide Arménien, une version modifiée du Perceived Impact of the Genocide Scale (Der-Karabetian et Balian, 1997) – et ont aussi passé une tâche émotionnelle de Stroop (McNally et al., 1993). Les résultats montrent que les Arméniens manifestant un style d’acculturation « intégré » et « ethnocentriste » se sentent plus impactés par le Génocide arménien que les Arméniens au style « assimilé » (p < .01). Aucune corrélation significative n’a été détectée entre l’impact du Génocide arménien et les variables liés au bien-être psychologique. Les différences observées au niveau de l’âge et du sexe sont également abordées, en plus des implications méthodologiques de certains tests pour la recherche future. / Genocide profoundly affects the well-being of the victimized group, to the point where survivors pass on the experienced trauma to their descendants. This study examines the impact of the 1915 Armenian Genocide on the psychological well-being of Montreal Armenians and their acculturation to Canadian society. One hundred Armenians between the ages of 18 and 70 responded at various scales for these variables – especially a modified version of the Perceived Impact of the Genocide Scale (Der-Karabetian et Balian, 1997) – and passed an Emotional Stroop Task (McNally et al., 1993). The results show that Armenians exhibiting an "integrated" or "ethnocentric" acculturation style feel more impacted by the Armenian Genocide than "assimilated" Armenians (p <.01). No significant correlation was found between the impact of the Armenian Genocide and the variables related to psychological well-being. Differences in age and gender are also discussed, in addition to the methodological implications of some tests for future research.
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Les crimes contre l'humanité : entre droit et politique / The crimes against humanity : Between law and political

Atbaiga, Faraj 08 June 2012 (has links)
La notion de crimes contre l’humanité s’est affirmée au lendemain de la seconde guerre mondiale. Elle a pris une dimension nouvelle au tournant de la décennie 90. Le génocide rwandais, puis les crimes commis contre les populations civiles albanaises en ex-Yougoslavie, sont passés par là ; ils ont alimenté les débats, soulevés des inquiétudes, et semblent avoir réveillé la « conscience humanitaire » de la « communauté internationale ». Ce réveil coïncide aussi – et ce n’est pas un hasard – avec la fin d’un monde bipolaire (chute du mur de Berlin, effondrement de l’URSS et dislocation des pays du bloc de l’Est). Ainsi, la résurgence du concept de crimes contre l’humanité intervient dans un monde en rupture profonde ; une rupture qui ne manque pas de produire ses effets sur le sens, la définition et la portée du concept. Autrement dit, l’idée de crimes contre l’humanité se déploie dans un monde mouvant où le Droit, plus que jamais, se heurte à la souveraineté des États et aux intérêts stratégiques et géopolitiques des « Puissants », comme en témoigne la gestation difficile de la Cour pénale internationale (CPI). Plus concrètement, les rapports de force tiennent une place importante et continuent de gérer les relations internationales, même dans un domaine qui, en principe, devrait être consensuel : les crimes contre l’humanité. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant de voir certains pays accusés de crimes contre l’humanité (le Soudan, la Somalie, la Serbie, la Libye…), mais pas d’autres (crimes commis dans les territoires palestiniens, tortures et crimes commis par l’armée américaine en Irak…). Cette thématique, reposant sur l’idée que la force du droit se heurte au droit de la force, pourrait justifier l’idée selon laquelle le concept de crimes contre l’humanité, tel qu’il se manifeste aujourd’hui, est loin d’être un concept tout à fait neutre. De là découle la formulation de notre hypothèse : alors que les crimes contre l’humanité apparaissent comme un concept en quête d’identité, son application s’avère difficile et à « géométrie variable ». / The notion of crimes against humanity asserted itself after the Second World War. It took a new dimension in the bend of the 90's, after the Rwandan genocide, then the crimes committed against the Albanian civil populations in ex-Yugoslavia. Those events fed the debates, raised anxieties, and seem to have woken the " humanitarian consciousness " of the " international community ". This awakening also coincides - and it is not a fate - with the end of a bipolar world (fall of the Berlin Wall, collapse of the USSR and dislocation of the countries of the east block). So, the resurgence of the concept of crimes against humanity intervenes in a world in deep break; a break which produce its effects on the sense, the definition and the impact of the concept. In other words, the idea of crimes against humanity spreads in an unstable world where the right, more than ever, collides with the sovereignty of States and with the strategic and geopolitical interests of "Powerful", as shows of it the difficult gestation of the International Criminal Court (CPI). More concretely, the balance of power holds an important place and continue to rule the international relations, even in a domain which, in theory, should be consensual: the crimes against humanity. In this context, it is not surprising to see certain countries accused of crimes against humanity (Sudan, Somalia, Serbia, Libya), wheras others crimes and tortures (those committed in the Palestinian territories or by the American army in Iraq...) remain unpunished. This theme, basing on the idea that the power of right collides with the law of the strongest, could justify the idea according to which the concept of crimes against humanity is far from being a completely neutral concept. From there ensues the formulation of our hypothesis: while the crimes against humanity appear as a concept in search of identity, its application turns out difficult and seems to vary according to circumstances (variable-geometry).
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Le capitalisme de guerre : le droit pénal canadien face à la participation des compagnies aux crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide

Skoko, Andrej 18 April 2018 (has links)
Depuis la Seconde guerre mondiale, de nombreux cas de participation corporative aux crimes contre le droit international montrent que les compagnies jouent un rôle important dans la commission de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. Ce travail est par conséquent consacré à l'étude des obstacles qui, en droit pénal canadien, s'opposent à l'imputabilité des compagnies pour leur participation à ces infractions particulièrement graves. Le premier titre de ce mémoire est une étude de la question de savoir si en droit pénal canadien, les compagnies sont imputables pour leur participation aux crimes contre le droit international. Une réponse affirmative à cette question permet d'étudier dans le cadre du second titre les obstacles qui rendent pratiquement impossible la mise en oeuvre de l'imputabilité pénale des compagnies en droit canadien. Ces obstacles sont les mécanismes d'attribution de responsabilité, la notion du voile corporatif ainsi que la subordination des poursuites au consentement écrit du procureur général du Canada et de son sous-procureur général.
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L'ex-Yougoslavie et le Rwanda en récit : du témoignage des conflits aux enjeux d'un déplacement fictionnel

Vaucher, Pierre 27 October 2024 (has links)
Thèse en cotutelle. Université Laval, Québec, Canada et Universiteit Gent, Gand, Belgique. / Notre étude se fonde sur un corpus littéraire en deux volets. Le premier volet comporte quatre récits consacrés aux guerres issues de l’effondrement de la Yougoslavie dans les années 1990. Ces textes, réalisés tantôt par des journalistes français, tantôt par des exilés (ex-)yougoslaves, sont : Robert Mitchum ne revient pas de Jean Hatzfeld (2013), La route du salut d’Étienne de Montety (2013), Le soldat et le gramophone (Wie der Soldat das Grammofon repariert) de Saša Stanišić (2008), Le ministère de la douleur (Ministarstvo boli) de Dubravka Ugrešić (2008). Pour sa part, le second volet comprend cinq œuvres dévolues aux événements du génocide rwandais de 1994. Ces textes, d’Afrique, de France ou de Belgique, sont : L’aîné des orphelins de Tierno Monénembo (2000), Moisson de crânes : textes pour le Rwanda d’Abdourahman A. Waberi (2000), Murambi : le livre des ossements de Boubacar Boris Diop (2000), L’ombre d’Imana : voyages jusqu’au bout du Rwanda de Véronique Tadjo (2000) et enfin Uraho ? Es-tu toujours vivant d’Huguette de Broqueville (1997). Rien ne permet a priori de justifier le rapprochement des événements meurtriers survenus en ex-Yougoslavie avec ceux du Rwanda. D’ailleurs, que ce soit pour le Rwanda, la guerre de Bosnie-Herzégovine ou de Croatie, les écrivains et les écrivaines qui ont cherché à témoigner, par la littérature, de ces conflits s’inscrivent dans des contextes forts distincts les uns des autres. Mais tous ont saisi, consciemment ou non, une dimension essentielle de ces conflits récents, au-delà de l’horreur : leur ambivalence, le fait qu’ils répercutent des réalités hétérogènes, incertaines et parfois contradictoires. Tirant parti d’une Histoire qui ne se détache jamais entièrement d’une actualité poreuse, les auteurs ont ainsi imaginé des formes d’extériorité faisant exister – jouer – ces divergences ; ils ont conçu des mises en scènes en porte-à-faux par rapport aux événements de la guerre ou du génocide auxquels ils se réfèrent. Par exemple, Hatzfeld, dans Robert Mitchum ne revient pas, replace les enjeux d’une compétition sportive au cœur du siège de Sarajevo. À travers le paradigme olympique, s’esquisse un espace supranational qui entre en conflit avec la logique nationale de la guerre en Bosnie. La guerre acquiert par là de nouveaux contours. À l’aide des outils de la rhétorique appliquée au récit fictionnel, nous interrogeons les implications de ces déplacements narratifs vis-à-vis des conflits, que ce soit dans leur actualité politique, médiatique, culturelle ou même économique (en l’occurrence, chez Ugrešić). Nous verrons que si, bien souvent, les écrivains cherchent à résister à ce que ces réalités violentes mettent en jeu, les réponses qu’ils apportent sont parfois contradictoires. Il leur arrive en effet de renouer avec les mêmes logiques qu’ils dénoncent. Malgré tout, entre utopie et démystification, ces récits permettent de mieux comprendre la place occupée par la fiction dans nos sociétés. Au fond, il est toujours question de changer les pièces d’un réel par ailleurs essentiellement fictionnel, afin d’échapper, éventuellement, au retour du même, cet écroulement continu dont nous sommes tous témoins. / Our dissertation focuses on a two-part literary corpus. The first group contains four novels dedicated to the wars of the collapse of Yugoslavia in the 1990s. Created either by French journalists or by exiles from the former Yugoslavia, these texts include: Jean Hatzfeld’s Robert Mitchum ne revient pas (2013), Étienne de Montety’s La route du salut (2013), Saša Stanišić’s Le soldat et le gramophone (2008) (original title: Wie der Soldat das Grammofon repariert) and Dubravka Ugrešić’s Le ministère de la douleur (2008) (Ministarstvo boli). For its part, the second group consists of five literary works on the massacres of the Rwandan genocide which took place in 1994. Produced by African, French or Belgian writers, these include: Tierno Monenembo’s L’aîné des orphelins (2000), A. Waberi’s Moisson de crânes: textes pour le Rwanda (2000), Boubacar Boris Diop’s Murambi: le livre des ossements (2000), Véronique Tadjo’s L’ombre d’Imana: voyages jusqu’au bout du Rwanda (2000) and Huguette de Broqueville’s Uraho? Es-tu toujours vivant (1997). It seems there is no justification for linking the context of the wars in the former Yugoslavia with the events of Rwanda. Additionally, in both cases the writers who have sought to bear witness to these conflict with their pen all come from very different backgrounds. But whether knowingly or unknowingly, all of them did seize a central issue of these recent conflicts, beyond the horror of what happened: their ambivalent nature, the fact they reflect heterogeneous, uncertain and sometimes contradictory realities. While resorting to a kind of History that is closely interwoven with a porous present time, the authors have thus imagined some forms of ‘exteriority’ that play on these possible variations, bringing them into existence. They created literary scenes that are at odds with the events of the war or the genocide they refer to. For example, Hatzfeld raises in his book Robert Mitchum ne revient pas the issue of a sports competition taking place in the midst of the siege of Sarajevo. Through the Olympic paradigm, a supranational space arises. It conflicts with the national logic of war in Bosnia. In this way, the face of war changes. By using the tools of rhetoric and their application to fictional narrative, we propose to question the implications of these narrative shifts away from the conflicts reality, whether in its political, media, cultural or even economic relevance (as it happens with Ugrešić). If most of the writers want to fight what these violent realities involve, we shall see that the literary answers they bring have sometimes a contradictory nature. Indeed, they can revive the same logical patterns that they criticize elsewhere. Despite everything, these narratives help us better understand the place occupied by fiction in our societies, whether the authors choose to focus on utopia or demystification. Basically, it is always about changing the dispositions of an otherwise essentially fictional reality. Thus, it may be possible to escape the return of the same, a continuous collapse of which we are all witnesses. / Deze studie is gebaseerd op een literair corpus bestaande uit twee delen. Het eerste luik bevat vier werken gewijd aan de oorlogen ontstaan door het uiteenvallen van Joegoslavië in de jaren 1990. Deze teksten, geschreven door Franse journalisten of (ex-) Joegoslavische ballingen, zijn: Robert Mitchum ne revient pas van Jean Hatzfeld (2013), La route du salut van Étienne de Montety (2013), Le soldat et le gramophone (Wie der Soldat das Grammofon repariert) van Saša Stanišić (2008), Le ministère de la douleur (Ministarstvo boli) van Dubravka Ugrešić (2008). Het tweede deel omvat vijf teksten die handelen over de Rwandese genocide van 1994. De werken in dit corpus van Afrikaanse, Franse en Belgische auteurs zijn: L’aîné des orphelins van Tierno Monénembo (2000), Moisson de crânes : textes pour le Rwanda van Abdourahman A. Waberi (2000), Murambi : le livre des ossements van Boubacar Boris Diop (2000), L’ombre d’Imana : voyages jusqu’au bout du Rwanda van Véronique Tadjo (2000) en tenslotte Uraho ? Es-tu toujours vivant van Huguette de Broqueville (1997). Op het eerste zicht lijkt het verband tussen de dodelijke gebeurtenissen in Ex-Joegoslavië en die in Rwanda ver te zoeken. Bovendien, of het nu voor Rwanda, de oorlog in Bosnië-Herzegovina of in Kroatië is, verwijzen de schrijvers en schrijfsters die over deze conflicten getuigen via literaire teksten, naar zeer uiteenlopende contexten. Maar allen hebben ze, bewust of onbewust, over de gruwel heen, een essentiële dimensie van deze recente conflicten weten te vatten: hun ambivalentie; het feit dat ze heterogene, onzekere en soms zelfs tegenstrijdige realiteiten weerspiegelen. Gebruik makend van de Geschiedenis die nooit volledig los raakt van de poreuze actualiteit, hebben de auteurs vormen van “exterioriteit” bedacht die deze verschillen vormgeven en zelfs benadrukken ; ze hebben ensceneringen uitgedacht die haaks staan op de gebeurtenissen van de oorlog of genocide waarnaar ze verwijzen. In Robert Mitchum ne revient pas, bijvoorbeeld, verplaatst Hatzfeld de inzet van een sportieve competitie naar het hart van het beleg van Sarajevo. Door middel van het olympisch paradigma tekent zich een supranationale ruimte die in conflict treedt met de nationale logica van de oorlog in Bosnië. De oorlog krijgt zo een nieuwe dimensie. Met behulp van de instrumenten die de retoriek toepast op het fictieve verhaal, wil dit onderzoek de implicaties van deze narratieve verschuivingen tegenover de conflicten in vraag stellen, zowel wat betreft hun politieke, culturele en zelfs economische (in casu bij Ugrešić) relevantie. We stellen vast dat schrijvers zich vaak proberen te verzetten tegen dat wat de gewelddadige realiteit op het spel zet. De antwoorden die ze aandragen zijn soms tegenstrijdig. Zo gebeurt het dat ze dezelfde logica voortzetten als diegene die ze aan de kaak stellen. Desalniettemin, laten deze teksten toe om, tussen utopie en demystificatie, de plaats van fictie in onze huidige samenleving beter te begrijpen. In feite gaat het er altijd om bepaalde aspecten van een werkelijkheid – die overigens in essentie fictief is – te veranderen, om zo misschien te voorkomen dat gelijkaardige gebeurtenissen zich opnieuw voordoen, iets waar we vandaag allen getuigen van zijn.
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Les représentations de la transmission intergénérationnelle chez les parents ayant vécu le génocide au Rwanda

Ošlejšková, Eva 13 December 2024 (has links)
L'histoire récente de l'humanité est marquée par des violences organisées sur le territoire du Rwanda, allant jusqu'au génocide en 1994, qui ont laissé des inscriptions profondes dans les trajectoires individuelles, familiales et sociales. Afin de rendre compte de l'expérience de violence et de ses conséquences, la psychologie clinique a souvent recours au concept de traumatisme. De nombreuses recherches abordent sa transmission et ses effets chez les descendants. Cette étude qualitative a pour objectif d'explorer la perspective des parents. Menée auprès de participants d'origine rwandaise habitant la région de Québec, nous explorons leur représentation de leur vécu du génocide et de la transmission intergénérationnelle de celui-ci. Nous avons réalisé 15 entretiens semidirectifs et des analyses thématiques des verbatims. L'articulation entre histoire individuelle et histoire collective apparaît comme centrale dans l'expression du vécu affectif et relationnel. Les événements du génocide sont associés à une souffrance, mais aussi à une source de savoir. Les participants évoquent un changement de la représentation de « l'autre », comme une figure désormais capable de violence extrême et d'indifférence. Associés à un sentiment d'étrangeté, le génocide et ses effets sont et relèvent de l'indicible. Pour tenter de les nommer, les participants se tournent vers la langue du kinyarwanda. L'acte de transmission, et de la « non-transmission », détiennent une importance particulière pour les « parents-rescapés », liée à la nécessité de retisser trois types de continuités (narcissique, de filiation et d'affiliation) menacées par le génocide. Les mécanismes de transmission intergénérationnelle respectent les règles culturelles et sont guidés par la position du parenttémoin et sa capacité de mentalisation. Le silence contribue à la reconstruction et à la transmission des codes de conduite et des interdits. Les objets de la transmission se réfèrent à l'imaginaire culturel, notamment à la place de l'ancêtre, aux rituels de mort et au code de vengeance et d'honneur. / The recent history of humanity is marked by organized violence in the territory of Rwanda which has reached the extent of genocide in 1994. These events have left deep impacts in the trajectories of individuals, families and society as a whole. In order to approach the experience of violence and its consequences, the concept of trauma is often used in clinical psychology. Several research studies show its intergenerational effects and transmission based on data collected from offspring’s perspective. This qualitative study aims to explore the parental perspective. We explore the representation of genocide experiences and intergenerational transmission in Rwandan parents living in the region of Quebec. Semi-structured interviews were conducted with 15 parents and the verbatim reports were analyzed. The link between individual history and collective history is central to the expression of emotional and relational experiences. The events of the genocide are represented as a source of suffering but also as a source of knowledge. There is a major change in the representation of the "other" that has become a figure capable of extreme violence and indifference. The genocide and its effects are referred to as unspeakable and associated with a feeling of strangeness. Kinyarwanda language is used by the participants in an attempt to name the genocide and its effects. The act of transmission, as well as the act of "non-transmission", are particularly important for "parents-survivors" who search to maintain continuity on three levels (narcissistic, filiation and affiliation) that have been threatened by the genocide. Intergenerational transmission mechanisms are guided by cultural rules, the parent-witness' position and their capacity of mentalization. Silence helps to restore and transmit codes of conduct and prohibition. The objects of transmission are linked to the cultural imaginary, especially through the position of the ancestor, rituals of death and the code of revenge and honor.
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Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda comme source d'histoire? / International Criminal Tribunal for Rwanda as a source of history?

Rovetta, Ornella 17 December 2013 (has links)
Ce travail est consacré au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), une juridiction ad hoc créée par le Conseil de sécurité de l’ONU le 8 novembre 1994. <p>Le fil conducteur de la thèse interroge la manière dont le Tribunal produit des archives. Comment une institution en devenir, produit-elle ses sources ?Cette interrogation entraîne deux questionnements :D’une part, comment analyser le devenir ou la constitution d’un Tribunal ?D’autre part, quelles sont, précisément, ces sources ?<p>Ces deux axes correspondent à la structuration de ce travail. <p><p>Dans la première partie, nous avons voulu mettre en exergue les débats et acteurs qui ont accompagné la création du Tribunal. En croisant les sources issues des archives des procès, des États, des organisations internationales ou des ONG, ainsi que par des entretiens, elle propose une entrée en matière concrète de l’histoire du Tribunal. Pourquoi crée-t-on ce Tribunal ?Quels sont les débats qui l’accompagnent ?Quels en sont les acteurs ?Ce retour sur les débats qui ont modelé le TPIR a permis de mettre en lumière un balisage du terrain judiciaire impliquant une grande diversité d’acteurs et de facteurs. <p><p>La deuxième partie, « Le procès Akayesu », propose une étude micro-historique du premier procès, débuté en janvier 1997 et clôturé en septembre 1998. Comment le procès a-t-il fonctionné au jour-le-jour ?Qui en sont les acteurs ?Comment s’est opérée la lecture judiciaire des faits qui se sont déroulés dans la commune de Taba, dont le bourgmestre, Jean-Paul Akayesu, était jugé ?Nous proposons dans cette deuxième partie un travail de contextualisation des sources issues du procès en interrogeant le dispositif et le formatage judiciaires qui sont à l’œuvre à tous les stades de la procédure. Par une approche fondée sur les archives judiciaires du procès, l’objectif est de mettre en lumière les différentes narrations et les dynamiques du procès. Si notre démarche a pris comme point focal ce premier procès, nous tentons constamment de le replacer dans un contexte élargi. Ce travail a voulu amorcer une ouverture vers l’étude d’autres procès, en mettant en exergue les ramifications de ce procès avec d’autres affaires. À travers cette contextualisation, nous avons également souhaité interroger, en historienne, la manière dont on peut se servir de ces sources. Nous avons en effet voulu aller au-delà de la critique des sources, afin de mettre en œuvre un essai d’histoire au plus près du terrain et portant sur la commune et la région concernées dans le procès. <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La prévention du génocide: un défi possible à relever

Iyakaremye, Jean-Bosco January 2016 (has links)
Le génocide constitue incontestablement le crime le plus monstrueux, du fait que ses victimes sont un groupe de personnes innocentes et inoffensives, visées, non pas à cause de leurs actes ou du risque qu’elles représentent au regard de la sécurité de l’État criminel, mais uniquement pour ce qu’elles sont, comme telles. La Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide, mise en place en réaction contre l’Holocauste en tant qu’instrument juridique à même de permettre au "plus jamais ça" de devenir une réalité, n’a pas contribué à la prévention de ce crime, dans la mesure où le génocide des Tutsis est venu rappeler que les plus belles promesses restent vaines, lorsque les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux de protection des droits humains ne sont pas solides, et surtout lorsque ceux-ci ne sont pas "arrimés" à des outils structurels et opérationnels cohérents en mesure de faciliter la prise de décision rapide et efficace des plus importants décideurs politiques au sein de la "société internationale", en vue de la prévention du génocide et d’autres crimes de masse. La question à laquelle tente, dès lors, de répondre cette étude est celle de trouver les voies et moyens à utiliser pour permettre à la "société internationale" de prévenir le génocide et les autres crimes de masse. Cette étude suggère, entre autres, aux Nations Unies, aux organisations régionales, aux États ainsi qu’aux citoyens, des moyens susceptibles de relever ce défi. Figurent notamment parmi ces moyens, le renforcement des normes et institutions de protection des droits humains tant à l’échelle universelle que sur les plans régionaux. Elle propose également les moyens structurels et opérationnels utilisables dans la même perspective
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Les effets juridiques des massacres commis contre les Armeniens en 1915 et leurs modes de resolutions judiciaires et extrajudiciaires possibles / The legal effects of the massacre committed against the armenians in 1915 and its possible judicial and extra-judicial resolution modes.

Dakessian, Rodney 14 December 2012 (has links)
Ma thèse vise en premier ressort à étudier toutes les questions juridiques concernant la ‘question arménienne’.D’abord, le sujet de l’existence des éléments du crime de génocide en 1915 au niveau du droit international conventionnel a été notre première question à étudier. Ensuite, il était indispensable d’étudier la nature du crime commis envers les Arméniens ottomans en 1915.En plus, est-ce que l’Etat Turc actuel peut-il être responsable d’un crime commis par l’Empire ottoman, selon le principe de la succession d’Etats en droit international, surtout que l’Etat Turc n’était créé qu’en 1923 ? Et en cas de l’existence de cette responsabilité, est-ce que l’Arménie a droit à l’action en responsabilité, surtout qu’au moment de la perpétration du crime, il n’y avait pas un Etat Arménien ? Les victimes étaient des ressortissants de l’Empire ottoman mais d’origine arménienne. Donc il faudra étudier la qualité de l’Arménie pour agir en justice, par des moyens judiciaires ou extrajudiciaires, vis-à-vis surtout du principe de la non-rétroactivité des traités, surtout que dans notre cas, le crime a été perpétré en 1915, alors que la Convention sur le génocide n’a été promulguée qu’en 1948.En fait, notre thèse vise en dernier ressort à rapprocher les deux pays et mettre fin réellement au conflit entre eux, à percevoir ce qui les rassemblent et non ce qui les divisent, et trouver une solution équitable et objective pour les deux pays afin de contribuer à mettre fin à leur litige historique, et cela à travers une étude réaliste, impartiale et basée sur la logique et la nature des choses et des circonstances du fait existantes. / The main purpose of my thesis is to study all the legal issues concerning the 'Armenian question'.First, the existence of the elements of the crime of genocide in 1915 at the conventional international law, made our first question to consider. Then, it was necessary to study the nature of the crime committed against the Ottoman Armenians in 1915.In addition, can Turkey be responsible for a crime committed by the Ottoman Empire, according to the principle of succession of States in international law, especially that the Turkish state was created in 1923?And in case of such responsibility, has Armenia the right to maintain a lawsuit against Turkey, especially at the time of the crime, there was no Armenian state?The victims were citizens of the Ottoman Empire but of Armenian descent.Also, the quality of Armenia to take legal action, by judicial or extrajudicial processes, must be studied, regarding especially to the principle of non-retroactivity of treaties, especially that in our case, the crime was committed in 1915, while the Genocide Convention was enacted in 1948.In fact, our thesis aims ultimately to bring the two countries closer and actually try to help reach the end of the conflict between them, perceive what gather them and not what divides them, and find a fair and objective solution for both countries, in order to help put an end to their historic dispute, and that through a realistic and impartial study, based on logic and the nature of things and the circumstances of the existing.
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Globalization and slow violence : slow genocide at the periphery in Jeannette Armstrong’s Whispering in shadows and Kaine Agary’s Yellow-Yellow

Awele, Emmanuel Chukwudi January 2015 (has links)
Abstract : The work that follows analyses the environmental, cultural, economic and rhetorical methods of conceptualizing violence affecting traditional Niger-Deltan and pan-Indigenous peoples. Whispering in Shadows by Jeanette Armstrong and Yellow-Yellow by Kaine Agary represent how Okanagan and other pan-Indigenous peoples of the Americas and Niger Deltans experience contemporary forms of slow genocide as a result of environmental pollution and various forms of displacement from ancestral spaces. This analysis of both texts brings to the fore the Indigenous sense of life, well-being, and progress that is grounded in a holistic view of communal life on traditional lands, and places it in contrast with the non-traditional use of traditional lands, as well as the exploitation of Okanagan and Nigerian Indigenous peoples produced by the dominant socio-economic realities controlled by the forces of globalization. Indigenous environmentalism reflected by Armstrong’s and Agary’s novels views human relationships with the land in terms of an interconnected familial dependence, and not within extreme notions of romanticized abstinence from dependence on land or of capitalist exploitative use of land. In the light of the environmental criticism of Yellow-Yellow and Whispering in Shadows, I propose that both texts may be read as eco-literature. However the ecocritical work of both novels is based, not on Western-identified notions of ecocriticism that often prioritize the non-human through what Graham Huggan and Helen Tiffin describe as “anti-human” environmentalism. Rather, the novels adopt an Indigenous view of humans and non-humans not as competing subjects, but as interdependent and interrelated parts of one entity: the land. Agary’s and Armstrong’s renderings of displacement disrupt dominant utilitarian perceptions of the land by showing that it carries meaning and identity that encompasses culture, social, personal and communal existence. I suggest that a reaffirmation of culturally-grounded relations with the land, a reconnection to land and rebuilding of localized networks between Individuals in eco-devastated communities and between such communities in a form of globalization-from-below provides a strong base for healing, for cultural preservation, and for creative collaborative responses and solutions to globalization. Global minority collaboration and cultural affirmation ultimately has potentials of destabilizing and resisting globalization in sustainable ways. They insulate communities from the hegemony of the dominant Western socio-cultural models. The close familial ties between Indigenous peoples and the land, coupled with historic, cultural and economic meaning of land to such communities suggest that the loss of traditional land under systems of globalization is a traumatizing and devastating experience for traditional peoples. I argue that such cultural and physical dislocation normalizes a trend of infighting and social instability, which becomes a self-reproducing violence that exacerbates the process of slow genocide: “the emotional and physical harm done to survivors of violence over time that leads to extreme hardship and premature death for many” (Cottam, Huseby, and Lutze 2). At the heart of Armstrong’s and Agary’s texts are critiques of both environmental and social injustices that emanate from industrial activities on Indigenous traditional lands. The environmental representations of Armstrong and Agary portray Indigenous perspectives that link environmentalism to the cultural, economic and social facets of sustainability. The pan-Indigenous and African environmentalisms represented in Whispering in Shadows and in Yellow-Yellow respectively do not define “environmental concerns” and issues of justice in terms of separate issues that need linking. Rather, they represent the issues of equity, justice, and environmental, spiritual and cultural stability as a one and the same interrelated issue of sustainability. / Résumé : Ce qui suit analyse des dispositifs environnementaux, culturels, économiques et rhétoriques qui engendrent le déplacement chez les peuples traditionnels autochtones et du Delta de Niger. Whispering in Shadows de Jeannette Armstrong et Yellow-Yellow de Kaine Agary représentent, de manière similaire, la façon dont les peuples traditionnels autochtones et ceux du Delta de Niger expérimentent les formes contemporaines du génocide lent sous forme de pollution environnementale, ainsi que des déplacements spatiaux. Cette analyse porte un regard particulier sur le sens de la vie, du bien-être et du progrès selon les cultures traditionnelles autochtones qui se basent sur une vision globale de la vie commune sur la Terre ancestrale. Cette cosmologie est mise en contraste avec la culture mondialisée qui encourage notamment l’utilisation non-traditionnelle des terrains et l'exploitation des peuples traditionnels autochtones. L'environnementalisme autochtone reflété dans les romans d'Armstrong et d’Agary considère les relations des humains avec la Terre comme étant une dépendance familiale interconnectée. Cette relation ne se définit pas sur base des notions extrêmes d'abstinence romancée ou de non-dépendance sur la Terre. Elle n’est pas définie non plus par des notions de l'exploitation écocidaire capitaliste de la Terre. À la lumière de la critique environnementale de Whispering in Shadows et de Yellow-Yellow, je propose que les deux textes soient lus comme des éco-littératures. Cependant, le travail des deux romans écocritiques est fondé non sur les notions occidentales de l’écocritique qui privilégient souvent les non-humains dans un environnementalisme que Graham Huggan et Helen Tiffin (2010) décrivent comme étant « antihumain », mais plutôt sur celles qui considèrent les humains et les non-humains non pas comme des sujets en concurrence, mais comme les parties interdépendantes et intimement liées au sein d’une seule entité: la Terre. La conception de la question du déplacement selon Agary et Armstrong déstabilise la perception dominante matérialiste de la Terre en montrant que la Terre est porteuse d’un sens et d'une identité qui peuvent sembler arbitraires, mais qui englobent au fait la culture, la vie sociale, personnelle et communautaire. Je propose qu’une base solide pour gagner la guérison spirituelle, la préservation des cultures marginalisées et la lutte contre la mondialisation se trouve dans la réaffirmation des relations culturellement fondées avec la terre, la reconnexion à la terre et la construction de réseaux localisées entre les individus dans les communautés éco-dévasté, ainsi qu’entre ces communautés, dans une forme de « mondialisation d’en bas. » La collaboration entre les minorités et l'affirmation culturelle ont de la potentielle à déstabiliser et résister la mondialisation de manière durable. Cette globalisation d’en bas isole aussi les communautés de l'hégémonie des modèles socio-culturels dominants venant souvent de l’occident. Les liens familiaux étroits que partagent les peuples autochtones et leur Terre, ainsi que les significations historiques, culturels et économiques de la Terre pour ces communautés autochtones, suggèrent que la perte des espaces terrestres traditionnelles sous les systèmes de la mondialisation est vécue comme une véritable expérience traumatisante et dévastatrice. Cette injustice normalise par la suite une tendance de la violence latérale et de l'instabilité sociale qui devient une violence autoreproductrice et qui maintient le processus historique du génocide lent: «le préjudice émotionnel et physique subi par les victimes de la violence au fil du temps qui mène à la pauvreté extrême et à la mort prématurée pour beaucoup» (ma traduction : Cottam, Huseby, et Lutze 2). Au cœur des textes d'Armstrong et d’Agary se trouvent des critiques contre les injustices sociales et environnementales émanant des activités industrielles dans les espaces traditionnelles autochtones. L’environnementalisme d'Armstrong et d’Agary décrit des cosmologies autochtones qui interagissent entre l'écologie et les aspects culturelles, économiques et sociaux du développement durable. L’environnementalisme autochtone d’Armstrong et l’environnementalisme africain d’Agary, en fonction de leurs cosmologies traditionnelles respectives, ne conceptualisent pas des «préoccupations environnementales» et les questions de justice dans le contexte des questions distinctes qui devraient être liées comme la culture dominante occidentale les conçoivent. Pour eux, les questions de l'équité, de la justice, de la stabilité environnementale, spirituelle et culturelle ne sont qu’une et la même question du développement durable.
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The Cut by Fatih Akin : a Western?

Bélisle-Ostiguy, Michelle 05 1900 (has links)
C’est après deux opus sur l’immigration turque en Allemagne que le réalisateur turc-allemand Fatih Akin décide d’explorer la période la plus sombre de son pays d’origine. Avec le film The Cut (2014), il clôt la trilogie Liebe, Tod und Teufel. Ce mémoire réfléchit sur l’utilisation du genre Western dans la représentation du génocide arménien. Nous ferons tout d’abord un court historique du genre Western et de la représentation génocidaire au cinéma, pour ensuite analyser le film d’après la notion de genre et voir dans quelle mesure l’utilisation d’un genre connu universellement permet à Fatih Akin de ne pas justifier ses choix esthétiques. Au cours de cette analyse, nous nous baserons sur quatre éléments clés afin d’établir un lien avec le genre Western: la figure du héros, les paysages, le mythe de la frontière ainsi que le titre du film lui-même. Le but de ce travail ne sera pas d’être comparatif, mais bien de déterminer dans quelle mesure le film s’inscrit dans le mouvement Postwestern. Enfin, la notion d’identité nous permettra de comprendre de quelle manière le film The Cut s’insère au sein de la trilogie d’Akin. / It is after his second opus on Turkish immigration in Germany that Turkish-German director Fatih Akin decided to explore the darkest period of his country of origin. With the film The Cut, he ends the trilogy Liebe, Tod und Teufel. This master’s thesis reflects on the use of the Western genre in the representation of the Armenian Genocide. We will start with a short history of the Western genre and the representation of genocide in cinema. Then we will analyse the film as per the notion of genre and see under which measure the use of a universally known genre enables Fatih Akin to justify his aesthetic choices. During this analysis, we will use four key elements as the groundwork to establish a link with the Western genre. They are the figure of the hero, the landscapes, the myth of the frontier and the title of the film itself. The intention of this research is not to be comparative, but to situate the film within the movement that is the Post-western. Finally, the notion of identity will allow us to understand how the film The Cut exists within Akin’s trilogy. / Nach seinem zweiten Opus zur türkischen Immigration entschied sich der türkisch-deutsche Regisseur Fatih Akin, die dunkelste Periode seines Heimatlandes zu verfilmen. Mit dem Film The Cut beendet er seine Trilogie Liebe, Tod und Teufel. Diese Magisterarbeit analysiert die Verwendung des Westerngenres in der Darstellung des armenischen Völkermordes in The Cut. Begonnen wird mit einem kurzen Überblick über die Geschichte des Westerngenres, bevor auf die Darstellung des Völkermords im Film eingegangen wird. Im Anschluss wird untersucht, inwiefern die Verwendung des Genres Western Fatih Akin seine filmästhetischen Entscheidungen ermöglicht. Diese Untersuchung basiert auf der Grundlage von vier Schlüsselmotiven: der Heldenfigur, der Landschaft, des Mythos des Grenzlandes sowie des Filmtitels selbst. Die Intention dieser Analyse ist jedoch nicht vergleichender Natur. Es wird vielmehr versucht, den Film in seine Einzelteile zu zerlegen, um ihn in die Post-Western-Bewegung einbetten zu können, ohne dabei das Identitätsstreben der ersten beiden Filme der Trilogie außer Acht zu lassen. In diesem Kontext lässt sich eine Verbindung mit dem Heimatfilm herstellen und es wird ein besseres Verständnis für die Rolle von The Cut innerhalb der Trilogie ermöglicht.

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