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De la généalogie à l'ontologie : l'enjeu démocratique aux carrefours de la pensée de Foucault et Castoriadis

Viens, Hervé 12 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise défend qu’il n’est pas anecdotique que la question de la démocratie soit absente de l’œuvre philosophique de Michel Foucault. Au contraire, il soutient que le cadre théorique de la gouvernementalité neutralise la normativité démocratique et a fortiori, que la critique généalogique et l’esthétique de l’existence de Foucault confinent l’action politique à la sphère de l’éthique individuelle et conduisent à une esthétisation de la politique, irréconciliable avec un idéal démocratique à prétention universelle. Il maintient que le projet d’ontologie critique de nous-mêmes repose sur un décisionnisme fondé sur une disposition éthique en faveur de l’autonomie, mais que Foucault ne peut en reconnaître la valeur sans se contredire et échoue conséquemment à en tirer des conclusions politiques normatives. Le mémoire entreprend de reconstruire avec Castoriadis une conception philosophique de l’autonomie qui redonne une consistance politique et normative à la démocratie. Pour ce faire, il mobilise sa théorie de l’institution imaginaire de la société, l’ontologie de la création qui l’étaye et la philosophie de la praxis qui l’anime. À partir de sa définition comme incarnation politique de l’interrogation philosophique, ce mémoire conclut que la démocratie est essentielle à une vision de la politique informée par la valeur de l’autonomie individuelle et collective. Il examine finalement l’expérience historique de Mai 68 et les interprétations qu’en donnent Foucault et Castoriadis afin d’illustrer les débouchés politiques concrets de leur philosophie respective. / This dissertation argues that it is not anecdotal to find democracy absent from Michel Foucault's philosophical work. On the contrary, it claims that the theoretical framework of governmentality neutralizes democratic normativity, and a fortiori, that Foucault's genealogical critique and aesthetics of existence confine political action to the sphere of individual ethics and lead to an aestheticization of politics, irreconcilable with a democratic ideal with universal claims. It contends that the project of a critical ontology of ourselves rests on a decisionism founded on an ethical disposition in favour of autonomy, but that Foucault cannot recognize its value without self-contradiction and consequently fails to draw normative political conclusions. The dissertation sets out to reconstruct with Castoriadis a philosophical conception of autonomy that gives political and normative consistency to democracy. To this end, it mobilizes his theory of the imaginary institution of society, the ontology of creation that supports it, and the philosophy of praxis that drives it. Based on its definition as the political embodiment of the philosophical inquiry, this dissertation concludes that democracy is essential to a vision of politics informed by the value of individual and collective autonomy. Finally, it examines the historical experience of May 68 and Foucault's and Castoriadis' interpretations of it in order to illustrate the concrete political outcomes of their respective philosophies.
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Homogeneity and heterogeneity of political traditions in the remaking of world order

Schiele, Alexandre 08 1900 (has links)
Deux décennies après la chute de l'URSS (1991), ce mémoire propose une réévaluation de la thèse de Francis Fukuyama sur la Fin de l'Histoire, élaborée en 1989, qui postule qu'avec la chute de l'URSS aucune idéologie ne peut rivaliser avec la démocratie libérale capitaliste; et de la thèse de Samuel P. Huntington sur le Choc des civilisations, élaborée en 1993, qui pose l'existence d'un nombre fini de civilisations homogènes et antagonistes. Pourtant, lorsque confrontées à une étude approfondie des séquences historiques, ces deux théories apparaissent pour le moins relatives. Deux questions ont été traitées: l'interaction entre Idéologie et Conditions historiques, et la thèse de l'homogénéité intracivilisationnelle et de l'hétérogénéité antagoniste intercivilisationnelle. Sans les invalider complètement, cette recherche conclut toutefois que ces deux théories doivent être nuancées; elles se situent aux deux extrémités du spectre des relations internationales. La recherche effectuée a montré que les idéologies et leur poids relatif sont tributaires d'un contexte, contrairement à Fukuyama qui les pose dans l'absolu. De plus, l'étude de la Chine maoïste et particulièrement de la pensée de Mao Zedong montre que les traditions politiques locales sont plus hétérogènes qu'il n'y paraît au premier abord, ce qui relativise la thèse de Huntington. En conclusion, les rapports entre États sont plus dynamiques que ne le laissent penser les thèses de Fukuyama et de Huntington. / The central purpose of this research is a revaluation, two decades after the 1991 demise of the USSR, of Francis Fukuyama's 1989 "End of History" theory, which postulates that with the fall of the USSR no major ideology is a challenger to the domination of liberal capitalist democracy; and of Samuel P. Huntington's 1993 "Clash of Civilizations" theory that postulates the existence of a finite number of antagonistic homogeneous civilizations. When confronted with the actual unfolding of historical events, these two absolute and uncompromising theories appear increasingly relative. Two questions were researched: the interaction between Ideology and Historical conditions in the case of Fukuyama, and that of the presupposed Intra-civilizational homogeneity and Inter-civilizational antagonistic heterogeneity. This research, not dismissing them totally, comes to the conclusion that they constitute the two opposite poles of a continuum that encompass most types of interactions between polities. First, this thesis comes to the conclusion that ideologies and their relative weight are part of a broader picture rather than absolutes in themselves, as Fukuyama argues. Furthermore, the study of Maoist China and especially of the thoughts of Mao Zedong strongly suggests the heterogeneity of political traditions locally, contrary to Huntington's thesis. In other words, interactions between polities seem more dynamic than the simplistic linear approaches of Fukuyama and Huntington.
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Les motivations des acteurs étatiques dans les interventions humanitaires : les États-Unis face aux cas du Rwanda (1994), du Kosovo (1999) et du Darfour (2003 à 2008)

Bregaj, Anjeza 05 1900 (has links)
Ce mémoire vise à comprendre les motivations des États à intervenir militairement dans un autre État pour mettre fin aux violations graves des droits de l’homme tel que le nettoyage ethnique et le génocide. Plus précisément, nous cherchons à comprendre pourquoi il y a eu une variation dans la position américaine face aux cas de génocide au Rwanda en 1994, au Kosovo en 1999 et au Darfour de 2003 à 2008. À partir d’une approche réaliste en Relations Internationales qui met l’accent sur l’intérêt national égoïste comme facteur principal explicatif du comportement des États, nous procédons à l’étude des cas de la position américaine lors de trois crises humanitaires. Plus précisément, nous cherchons à comprendre la non intervention des États-Unis lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, l’intervention américaine au Kosovo en 1999, et enfin la non intervention américaine au Darfour de 2003 à 2008. En somme, nos études de cas démontrent que c’est l’intérêt national qui motive les États d’intervenir ou de ne pas intervenir lors des cas de nettoyage ethnique ou de génocide. D’une part, lors du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, les États-Unis ne sont pas intervenus car l’intérêt national interprété comme le repli sur les affaires internes américaines ne serait pas maximisé par l’intervention militaire. Ensuite, l’intervention des États-Unis et de l’OTAN au Kosovo en 1999 est expliquée par l’intérêt national américain dans un contexte de l’après guerre froide d’approfondir son engagement sécuritaire en Europe et de préserver sa position hégémonique et son prestige sur la scène internationale, d’assurer la stabilité régionale et de préserver la crédibilité de l’OTAN. Finalement, l’intérêt national défini en termes de sécurité dans un contexte de la guerre au terrorisme explique la non intervention américaine au Darfour de 2003 à 2008. / This master’s thesis seeks to analyze what motivates a state’s military intervention in another state in order to stop mass human rights violations such as ethnic cleansing and genocide. Particularly, it tries to explain the United States inconsistent behavior towards genocide and ethnic cleansing during the Rwanda 1994, the Kosovo 1999, and the Darfur 2003 to 2008 humanitarian crisis. Using arguments of the realist approach in International Relations, whose main explanatory factor for state behavior is egoistic national self- interest, this paper examines the United States position during these three human rights crisis. Specifically, we seek to understand the United States non intervention during the Tutsi genocide in Rwanda in 1994, the United States intervention in Kosovo in 1999, and finally the United States non intervention during the mass killings in Darfur in 2003 to 2008. These case studies demonstrate that shifting definitions of the national self-interest motivate states to intervene or not intervene in ethnic cleansing and genocide crisis. First, during the 1994 Tutsi genocide in Rwanda, the United States chose to not intervene because the national interest, defined as the concentration on domestic affairs, would not be maximized by a military intervention. Secondly, the United States and NATO military intervention during the Kosovo crisis in 1999 can be explained by the pursuit of national self-interest maximization: in the post cold war context, the United States seek to strengthen their security engagements in Europe, to preserve their position and prestige in the international arena, to ensure regional stability as well as the NATO credibility. Finally, it will be argued that the national security self-interests motivated the United States non intervention in Darfur 2003 to 2008.
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Du journalisme à la politique : l'impact de la profession et de la visibilité médiatique sur la couverture journalistique

Lavenant-Langelier, Carl 12 1900 (has links)
Ce mémoire s'intéresse au phénomène du va-et-vient professionnel entre les médias et la politique et particulièrement aux anciens journalistes qui ont fait le saut en politique au Québec. On croit que ce rapprochement entre les deux professions a pour cause la médiatisation croissante de la vie politique. Pour s'adapter à ce nouveau contexte, les formations politiques ont dorénavant besoin d'acteurs politiques qui maîtrisent la logique des médias afin de contrôler le message et l'ordre du jour politique. On cherche donc à examiner, par le biais d'une analyse de contenu de 2159 articles publiés dans la presse écrite, si les anciens journalistes politiques ont été en mesure d'obtenir plus de visibilité et une couverture plus positive dans le cadre des élections provinciales de 2007, 2008, 2012 et 2014 par rapport à d'autres candidats ayant eu un cheminement professionnel différent. Au final, on a démontré que le statut d'ancien journaliste politique a procuré une couverture médiatique plus abondante, mais pas plus positive que les autres candidats. / This thesis investigates the professional relationship between media and politics in Quebec and, precisely, the case of former journalists that seek a political candidacy. We propose that the increasing mediatization of politics is the cause behind this phenomena. In this context, political parties need to recruit political actors who master the media logic, because we assume that this ability leads to a better control of both the message and agenda setting. Concretely, we investigate whether former political journalists are able to gain more visibility and a more positive media coverage in comparison to other candidates with a different professional pathway. We explore this proposal through a content analysis of 2159 newspaper articles during the Quebec provincial elections of 2007, 2008, 2012 and 2014. The results demonstrate that former political journalists are able to gain more visibility than other candidates, but not a more positive coverage.
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Le pouvoir du premier ministre dans la nomination du haut personnel de l’État au Canada : vers un processus plus transparent et moins discrétionnaire, comme en Grande-Bretagne ?

Depelteau-Paquette, Marie 12 1900 (has links)
Ce mémoire vise à évaluer les réformes consistant à encadrer le pouvoir de nomination que confère la prérogative royale au premier ministre. Notre étude s’inspire largement de l’institutionnalisme historique en science politique et des analyses en termes de « path dependency ». Selon cette approche, lorsque les décideurs amorcent une trajectoire de politique publique, leurs décisions subséquentes auront tendance à suivre la même direction. À partir des documents gouvernementaux et des transcriptions de comités parlementaires, ainsi que de l’exemple de la Grande-Bretagne, ce travail cherche à évaluer si les réformes visant à contraindre le pouvoir de nomination du premier ministre canadien ont suivi une trajectoire « path dependent ». Nos conclusions nous amènent plutôt à constater qu’en ce qui concerne les nominations, le Canada est plus monarchique que la Grande-Bretagne. Pour le Canada, l’impression générale qui se dégage à la fin de ce mémoire n’en est pas une de « path dependence » mais plutôt d’incrémentalisme disjoint. / This paper aims to assess the reforms that regulate the appointment power conferred by the Royal Prerogative to the Prime minister. Our study is largely based on historical institutionalism in political science and analysis in terms of “path dependency”. This theory argues that once policymakers begin a course of public policy, their subsequent decisions will follow the same direction. Based on governmental documents, transcripts of parliamentary committees and the example of Great Britain, this work seeks to assess whether the reforms to constrain the appointment power of the Prime Minister of Canada validates the “path dependence” approach. Our findings leads us rather to see that with regard to appointments, Canada is more monarchical than Great Britain. Our general conclusion is that the Canadian approach is not “path dependent” but can be better described as “disjointed incrementalism”.
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Alliance Politics in Hybrid Regimes : Political Stability and Instability since World War II

Gagné, Jean-François 08 1900 (has links)
Cette thèse étudie la stabilité et l’instabilité politique des régimes hybrides. Elle pose la question suivante : dans quelles conditions l’autorité des élites au pouvoir est-elle reconnue ou contestée? Notre réponse s’articule en lien avec le caractère inclusif ou exclusif de la coalition dirigeante : c’est-à-dire, l’alliance stratégique des élites dirigeantes avec les groupes sociaux dominants. L’inclusion de ces derniers favorise le consentement et la stabilité; leur exclusion entraîne l’affrontement et l’instabilité politique. Sa composition dépend (i) du degré de violence organisée extra-légale et (ii) du degré de pénétration de l’État sur le territoire et dans l’économie. La première variable permet d’identifier quel groupe social au sein de l’État (militaires) ou du régime (partis d’opposition) est dominant et influence les formes de communication politique avec les élites dirigeantes. La deuxième variable permet d’identifier quel groupe social au sein de l’État (fonctionnaires) ou de la société (chefs locaux) est dominant et oriente les rapports entre les régions et le pouvoir central. L’apport de la recherche est d’approfondir notre compréhension des institutions politiques dans les régimes hybrides en mettant l’accent sur l’identité des groupes sociaux dominants dans un contexte donné. La thèse propose un modèle simple, flexible et original permettant d’appréhender des relations causales autrement contre-intuitives. En ce sens, la stabilité politique est également possible dans un pays où l’État est faible et/ou aux prises avec des mouvements de rébellion; et l’instabilité dans un contexte inverse. Tout dépend de la composition de la coalition dirigeante. Afin d’illustrer les liens logiques formulés et d’exposer les nuances de notre théorie, nous employons une analyse historique comparative de la coalition dirigeante en Malaisie (1957-2010), en Indonésie (1945-1998), au Sénégal (1960-2010) et au Paraguay (1945-2008). La principale conclusion est que les deux variables sont incontournables. L’une sans l’autre offre nécessairement une explication incomplète des alliances politiques qui forgent les conditions de stabilité et d'instabilité dans les régimes hybrides. / The thesis studies stability and instability in hybrid regimes. The research question is: under which conditions the authority of the elites in power is recognized or contested? Our answer rests on the inclusive or exclusive dimension of the ruling coalition: that is, the strategic alliance between the ruling elites and dominant social groups. Inclusion favors consent and stability whereas exclusion favors contention and instability. The composition of the ruling coalition depends on (i) the degree of extra-legal organized violence and (ii) the degree of state penetration over the territory and in the economy. The first variable identifies which social group in the state (military officers) or in the regime (opposition parties) is dominant and influences the forms of political communication with the ruling elites. The second variable identifies which social group in the state (bureaucrats) or in society (local leaders) is dominant and shapes the relation between regions and the center. The thesis contribution is to deepen our understanding of political institutions in hybrid regimes by focusing on the identity of dominant social groups according to a given context. It offers a simple, flexible and original model that allow us to grasp causal relations that would otherwise be counter-intuitive. Hence, political stability is also possible in a country where the state is weak and/or rebellion movements exist; and instability in the opposite context. It all comes down to the composition of the ruling coalition. In order to illustrate the line of reasoning and unfold the richness of our framework, a comparative historical analysis of the ruling coalition in Malaysia (1957-2010), Indonesia (1945-1998), Senegal (1960-2010) and Paraguay (1945-2008) is used. The main conclusion is that the two variables are key. One without the other necessarily amounts to an incomplete explanation of political alliances at stake when dealing with conditions of stability and instability in hybrid regimes.
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Voices, votes and violence : essays on select dynamics of electoral authoritarian regimes

Bardall, Gabrielle Simon 10 1900 (has links)
« Voix, vote et violence : Essais sur les dynamiques des régimes autoritaires électoraux » porte sur l'expression des voix généralement exclues sous des régimes autoritaires électoraux (« AE »), depuis les défis des processus institutionnalisés (en particulier les élections et la démocratie) jusqu’aux rationalisations des comportements extra-institutionnels (notamment la violence politique). Les essais sont présentés en deux parties. Les deux essais de la partie I ont trait aux cadres analytiques d’étude des comportements des partis au pouvoir et des oppositions dans les régimes semi-autoritaires. Les trois essais de la partie II examinent un sous-domaine spécifique de ces régimes : la participation politique des femmes. Chaque chapitre propose des découvertes comme résumé ci-dessous. Le chapitre 1 explore les défis méthodologiques dans l'étude des régimes semi-autoritaires (comme AE) en analysant de manière critique un cadre d’analyse important dans le domaine. Une réplication indépendante du modèle de classification de l'autoritarisme compétitif (« AC ») de Levistky et Way (2010) révèle des anomalies de codification dans la sélection des cas qui influent sur la théorie générale des régimes AC et qui ont des implications méthodologiques pour l'étude comparative des régimes hybrides en général. Le chapitre 2 examine le comportement des partis de l'opposition sous des régimes AE. Je fais l'hypothèse que les objectifs électoraux et les objectifs de régime des oppositions dans les EA (les « jeux parallèles ») s’alignent dans des conditions où il existe une certitude relative concernant les résultats, mais divergent lorsque l’incertitude des résultats de régime ou des élections est plus importante, ce qui entraine quatre types de comportement identifiables. Je teste mes hypothèses sur 55 élections dans 29 États d'Afrique sub-saharienne et je démontre que les quatre types de comportement dépendent du degré de répression de l'État et du niveau de capacité organisationnelle des oppositions. Le chapitre 3 révèle et définit la nature sexuée de la violence électorale (une caractéristique commune des régimes AE). Une base de données originale de plus de 2 000 incidents de violence électorale dans six pays, ainsi qu’un travail de terrain dans plus de cinquante pays révèlent l'existence d'importantes distinctions dans la manifestation de la violence électorale, ainsi que la présence d'un phénomène auparavant non reconnu, la violence électorale basée sur le genre (« VEBG »). Le chapitre présente les définitions, une taxonomie et la typologie des deux formes de violence. Le chapitre 4 se penche en profondeur sur le sujet, en examinant la relation complexe entre les technologies de l'information et de la communication (TIC) et la VEBG. Les notions de la violence électorale différenciée selon le genre ainsi que la VEBG sont étendues à la violence politique en général. Je démontre que les TIC facilitent les formes sexuées de la violence politique, mais qu’elles contribuent également à résister et atténuer ces violences, grâce à certaines qualités spécifiques aux TIC. Le dernier chapitre fournit la solution à une énigme de longue date dans l'exclusion politique dans les régimes AE (et autres) en démontrant la complémentarité des formes spécifiques de mesures temporaires spéciales (MTS) dans les systèmes électoraux fondés sur des circonscriptions uninominales (CU). Le chapitre présente une classification en cinq parties des options MTS dans les CU, y compris une interprétation originale des « seuils parallèles ». L'analyse des cinq types de MTS à travers des études de cas de pays illustre que les divergences dans l'adoption de quotas entre les systèmes électoraux sont le résultat d'un manque de connaissances plutôt que des traits intrinsèques des systèmes électoraux, comme supposé précédemment. / “Voices, Votes and Violence: Essays on Select Dynamics of Electoral Authoritarian Regimes” concerns the expression of commonly excluded voices under electoral authoritarian (EA) regimes, from the challenges of institutionalized processes (specifically, elections and voting) to rationalizations for extra-institutional behaviors (notably political violence). The essays are presented in two parts. The first two essays in Part I concern frameworks for studying incumbent and opposition behaviors in semi-authoritarian states. The three essays in Part II examine a specific sub-field of EA regime dynamics: political participation of women. Each chapter provides findings as summarized below. Chapter 1 explores methodological challenges in studying semi-authoritarian regimes (such as EA) by critically engaging with a leading framework of analysis in the field. An independent replication of Levistky and Way’s 2010 classification model of competitive authoritarianism (CA) reveals coding discrepancies in the authors’ case selection which impact the broader theory of CA regimes and have methodological implications for the comparative study of hybrid regimes in general. Chapter 2 examines opposition party behavior under EA regimes. I hypothesize that EA oppositions’ electoral and regime objectives (“dual games”) align under conditions where there is relative certainty of outcomes but diverge where either regime or electoral uncertainty is greater, resulting in four identifiable behavior types. Testing the theory on 55 elections in 29 sub-Saharan African states, I demonstrate that the four behavior types are functions of the degree of state repression and the level of organizational capacity of the opposition. Chapter 3 reveals and defines the gendered nature of electoral violence (a common feature of EA regimes). An original database of over 2000 incidents of election violence in six countries as well as fieldwork from over fifty countries reveal the existence of significant gender-differentiation in the manifestation of election violence as well as the presence of a previously unrecognized phenomenon, gender-based election violence (GBEV). The chapter introduces definitions, a taxonomy and typology of both forms of violence. Chapter 4 delves deeper into the topic by examining the complex relationship between information and communication technologies and gendered election violence. The notions of gender-differentiated and gender-motivated violence are extended to political violence in this chapter. Information and communication technologies are found to both facilitate gendered forms of political violence as well as empower resistance and violence mitigation. The final chapter provides the solution to a longstanding puzzle of political exclusion in EA (and other) regimes by demonstrating the complementarity of specific forms of temporary special measures (TSMs) in electoral systems based on single-member districts (SMDs). The chapter presents a five-part classification of TSM options in SMDs, including an original interpretation of “Alternate Thresholds”. Analyzing the five TSM types through country case studies, Chapter 5 illustrated that discrepancies in the adoption of quotas between electoral systems are the result a knowledge gap rather than intrinsic traits of electoral systems, as previously assumed.
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Analyse de la couverture médiatique d'un leader émergent : le cas d'André Boisclair

Lavallée, Hugo 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le rôle que jouent les médias de masse dans la construction de la personnalité publique des nouveaux chefs de partis politiques. Lorsqu’un individu est nommé à la tête d’un parti politique, il est la plupart du temps peu connu du grand public. Or, comme une écrasante majorité de citoyens n’a jamais l’occasion d’entrer en contact directement avec les hommes et les femmes politiques, c’est exclusivement par le biais des médias que la plupart des gens apprennent à connaître leurs représentants politiques – ou ceux qui aspirent à jouer ce rôle. Or les médias ne se contentent pas de répéter ce que les politiciens disent. Les informations qu’ils décident d’inclure dans leurs reportages, les mots qu’ils utilisent et les cadrages qu’ils retiennent contribuent à définir la personnalité des leaders émergents dont ils parlent. Les médias choisissent aussi de mettre l’accent sur certains traits de personnalité et décident d’en ignorer d’autres. Afin de mieux comprendre ce phénomène, nous avons étudié le cas de l’ex-chef du Parti québécois, André Boisclair. Nous avons cherché à savoir si la couverture dont ce dernier a fait l’objet a été stable ou si elle a suivi certains cycles, et nous nous sommes intéressés aux critères retenus par les médias pour évaluer sa personnalité. Pour ce faire, nous avons étudié le volume, le format, le ton, les objets et les cadrages qui caractérisent la couverture dont a été l’objet André Boisclair à l’antenne de la Société Radio-Canada et du Réseau TVA entre le 4 juin 2005 et le 21 février 2007. Nos conclusions sont à l’effet que la couverture a bel et bien suivi un cycle, et que les critères retenus par les médias sont très similaires à ceux qui sont réputés être importants pour la population dans le choix d’un leader politique. / This thesis focuses on the role played by mass media in the construction of the public personality of emerging leaders. When a political party chooses a new leader, this leader is often known by very few people. Since a majority of citizens rarely has the occasion to interact directly with political figures, it is exclusively through the media that most people are able to get acquainted with those who represent them – and with those who aspire to play that role. But the media do not only repeat what politicians say. The pieces of information they decide to include in their stories, the words they use, and the frames they select contribute to the definition of the public personality of the leaders they talk about. News media also choose to put the emphasis on particular personality traits, and to ignore others. In order to have a better understanding of this phenomenon, we have studied the case of former Parti québécois leader, André Boisclair. We have tried to determine if the coverage he was object of has been stable over time, or if it has followed cycles, and we have studied the criteria used by the media to assess his personality. To achieve these ends, we have studied the volume, the format, the tone, the objects and the frames, which have characterized the coverage broadcasted on the Canadian Broadcasting Corporation and the TVA Network between June 4, 2005 and February 21, 2007 about André Boisclair. Our conclusions show that the coverage indeed follows cycles, and that the criteria used by the news media are very similar to those which have already been identified as important to the public in the selection of a political leader.
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Innover en politique : les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en stratégies de développement économique en Afrique

Signe Gnechie, Landry Bertino 12 1900 (has links)
Pourquoi, comment et quand y a-t-il changement institutionnel et politique en Afrique ? En examinant les stratégies de développement économique de l’Afrique postcoloniale et en s’intéressant à l’évolution du rôle de l’État – État comme acteur central du développement, tentative du retrait de l’État, interventionnisme limité au social, retour de l’État dans la sphère économique –, la présente thèse se propose d’expliquer le changement sous l’angle original des innovations politiques et institutionnelles. En effet, derrière l’apparente continuité que la plupart des auteurs tant analytiques que normatifs fustigent, il se produit des innovations dont nous proposons de rendre compte par le biais des variables idéationnelles, stratégiques, temporelles et institutionnelles. Cette thèse propose ainsi une analyse comparative inédite du rôle des acteurs nationaux (élites, États, administrations publiques du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo), des institutions internationales (FMI, Banque mondiale, ONU) et des organisations d’intégration régionale (Union africaine, NEPAD) dans l’émergence et les trajectoires des stratégies de développement en Afrique. Les contextes temporels favorables, les crises des modèles précédents, les configurations et héritages institutionnels structurants, les stratégies instrumentales des acteurs intéressés, l’apprentissage politique, les dimensions cognitives et normatives des idées permettent d’expliquer la diffusion, la sédimentation et la conversion institutionnelles comme processus privilégiés d’innovation en Afrique. La critique de ces concepts permet de développer des outils mieux adaptés pour expliquer certaines innovations, soit l’inclusion et l’intrusion institutionnelles. L’inclusion institutionnelle est un processus mi-stratégique et mi-idéationnel à travers lequel les acteurs nationaux ou régionaux incluent intentionnellement des stratégies (ou solutions) internationales déjà existantes dans une nouvelle institution ou politique dans le but d’accroître la probabilité d’acceptation (reconnaissance, convenance sociale, partage réel ou supposé des mêmes valeurs) ou de succès (pour faire valoir les intérêts) de cette dernière dans un environnement politique structuré. Les idées sont constitutives des intérêts dans ce processus. L’intrusion institutionnelle renvoie à un processus mi-stratégique et mi-structurel par lequel les acteurs nationaux se font relativement imposer de nouvelles institutions ou politiques qu’ils n’acceptent qu’en raison de l’asymétrie de pouvoir, de la contrainte structurelle (structure), ou des gains escomptés (stratégies) des acteurs internationaux, alors que des solutions de rechange pertinentes et non contraignantes sont quasi inexistantes. Ceci n’exclut pas l’existence d’une marge de manœuvre des acteurs nationaux. Inspirés de spécialistes comme Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol et Paul Pierson, ces concepts d’intrusion et d’inclusion institutionnelles que nous proposons réconcilient des approches parfois jugées contradictoires en intégrant les dimensions stratégiques, institutionnelles, historiques et idéationnelles à l’analyse d’un même objet scientifique. Au niveau empirique, la présente thèse permet d’avoir une meilleure compréhension des processus d’émergence des stratégies de développement économique en Afrique, ainsi qu’une meilleure connaissance des relations entre les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en ce qui concerne l’émergence et le développement des institutions et des politiques publiques relatives au développement. Une attention particulière est accordée à la dynamique entre différents acteurs et variables (idées, intérêts, institution, temps) pour expliquer les principales stratégies des trois dernières décennies : les stratégies nationales de développement du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo, le Plan d’action de Lagos, les programmes d’ajustement structurel, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique, les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté et certaines interventions du Fonds monétaire international, de Banque mondiale et de l’ONU. En s’intéressant à la question de l’innovation délaissée à tort par la plupart des analyses sérieuses, la présente thèse renouvelle la discussion sur le changement et l’innovation politiques et institutionnels en Afrique et en science politique. / Why, how and when does institutional or political change occur in Africa? By examining the postcolonial African strategies for economic development, and focusing on the evolution of the role of the State—the State as the central actor for development, the attempt to retrench the State, limited interventionism, the return of the State to the economic arena—the present thesis proposes an explanation of institutional change with a special focus on political and institutional innovations. In fact, behind the apparent continuity that most analytical and normative authors critique, there are innovations that the ideational, strategic, temporal and institutional variables allow us to demonstrate in a heuristic manner. This thesis thus proposes a new comparative analysis of the role of African public institutions (elites, States, public administration: Cameroon, Ivory Coast, Benin, Congo, Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Senegal), international institutions (the IMF, the World Bank, the UNO) and regional organizations (the African Union, the NEPAD) in the emergence and the trajectories of development strategies in Africa. The favorable temporal contexts, the crises of the preceding models, the structuring configurations and institutional heritage, the instrumental strategies of the interested actors, the political learning, the cognitive and normative dimensions of the ideas contribute to explaining the diffusion and institutional sedimentation and conversion as privileged processes of innovation in Africa. The critique of these concepts makes it possible to develop tools better adapted to explain institutional inclusion and intrusion. Institutional inclusion is a semi-strategic and semi-ideational process through which national or regional actors intentionally include (international) strategies (or solutions) that already exist in a new institution or policy with the aim of increasing the probability of acceptance (recognition, social suitability, real or perceived common values) or success (to ensure their interests) of their strategy within a structured political environment. The ideas are constitutive of the interests in this process. The institutional intrusion is a semi-strategic and semi-structural process by which national actors are partly forced to adopt new institutions or policies, and agree to do so only because of the asymmetry in power, the structural constraints (structure), or the potential benefits (strategies) of the international actors. In this context, relevant and non-constraining alternatives are quasi inexistent, but national actors still have (limited) room for negotiations. Inspired by specialist like Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol, and Paul Pierson, the concepts of institutional intrusion and inclusion that we propose reconcile many approaches that many scholars considered contradictory. They successfully integrate strategic, structural, temporal and ideational variables to analyze the same scientific object. Empirically speaking, the present thesis explains the emergence of development strategies in Africa, as well as provides a better knowledge of the relationship between the international, regional and national actors in the process of emergence and development of institutions and public policies. A special attention is given to dynamics between numerous actors and variables (ideas, interests, institution, time) to explain the main strategies of the last three decades: national development strategies of Benin, Burkina Faso, Cameroun, Ivory Coast, Congo, Senegal, Mali, Niger, Togo, the Lagos Plan of Action, the structural adjustment program, the Poverty Reduction Strategy Paper, the New Partnership for Africa Development and some interventions of the International Monetary Fund, the World Bank and the United Nations. While being interested in the question of the international, regional and national innovations wrongly forsaken by most of the serious analyses, this dissertation renews the discussion on change, especially political and institutional innovation in Africa, within the international organizations (the IMF, the World Bank, and the United Nations) and in Political Science.
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Three essays on metamorphoses of social capital and associational culture in Eastern Europe

Valkov, Nikolay 08 1900 (has links)
Ce triptyque d’essais présente le caractère versatile et évasif du concept moderne de capital social à plusieurs niveaux – global, national et régional, ainsi que dans le présent et dans le passé. Le premier article conteste l’hypothèse prédominante selon laquelle il y a une cohabitation entre l’engagement civique et la démocratie. Malgré sa validité au niveau général, la relation n’est pas confirmée si les catégories hétérogènes sont désagrégées. Pour les pays post-communistes de l'Europe, la relation entre le type de régime et la tendance de s'associer ressemble à celle des démocraties latines consolidées si la participation dans les associations volontaires est choisie comme mesure de la vitalité du capital social. Par conséquent, la vie civique moins intense ne prédit pas de difficultés pour la démocratie. Le deuxième article est une compilation originale de plus de 100 organisations classifiées selon les standards contemporains et une collection de présentations d'une douzaine d'organisations bulgares, les plus populaires depuis le XIXème siècle. Cette contribution importante à l’historiographie de la vie associative bulgare jusqu’à 1944 est le résultat d'un travail qui combine des entrevues avec des historiens et une recherche dans les archives. Le panoptique organisationnel sert de réfutation empirique de l’hypothèse qui attribue la faiblesse organisationnelle présente du poste-communisme à la pénurie de vie organisationnelle développée par le passé. ii Les mérites du troisième article sont doubles. Au niveau empirique on démontre que l’organisation culturelle la plus importante en Bulgarie a apparu comme une institution nationaliste imitant les organisations similaires des autres pays Européens. Elle s’est développée graduellement par une adaptation des expériences étrangères aux conditions locales. La collection des références bulgares est unique et représente le produit d’un travail méticuleux sur les documents et les entrevues. Au niveau abstrait, on confirme l’applicabilité de la théorie du transfert de la politique publique à un cas historique existant avant la théorie elle-même. Finalement, l’analyse détaillée des précurseurs du cabinet de lecture bulgare représente une contribution à la sociologie politique de l’histoire de la lecture. Mots clés: Europe de l’Est, poste-communisme, démocratie, société civile, engagement civique, organisations volontaires, troisième secteur, affiliation, transfert d'idées, apprentissage organisationnel. / A triptych of essays presents the versatility and the evasiveness of the trendy concept of social capital on several planes – global, national, and regional, as well as in the present and in the past. The first article challenges the influential hypothesis that there is cohabitation between civic engagement and democracy. While valid at a general level, the relationship is not confirmed once heterogeneous categories are disaggregated. For the European post-Communist countries, the pattern of the relationship between the regime type and the propensity to associate closely resembles the one in Latin mature democracies, provided that membership in voluntary associations is chosen as a measurement of social capital. Less intensive civic life does not bode for predicaments in democracy. The second article is an original compilation of more than 100 organizations classified according to contemporary standards and a collection of narratives about a dozen of the most popular organizations in Bulgaria since the 19th century. This invaluable contribution to the historiography of Bulgarian associational life until 1944 is the result of field work which combined personal interviews with historians of the organizations and archival research of original documents. The organizational panopticon serves as an empirical refutation of the hypothesis inferring that present organizational weakness of post- Communism is due to the lack of developed organizational life in the past. The merits of the third article are twofold. On empirical level it is demonstrated that the most important cultural organization in Bulgaria emerged iv as a nation-building institution modeled initially by imitating similar ones in other European countries and later by adapting foreign experiences to the local specific conditions. The collection of original Bulgarian references is unique and it is again a product of meticulous work with documents and personal interviews. On a more abstract level it confirms the applicability of the voluminous and unstructured theory on policy transfer to a historical case existing before the appearance of the theory itself. Last, but not least, the overview of the major European precursors of the Bulgarian reading club represents a modest tribute to the less known field of political sociology of history of reading. Keywords: Eastern Europe, post-Communism, democracy, civil society, civic engagement, voluntary organizations, Third sector, membership, transfer of ideas, lesson-drawing.

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