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Du galop libre à la posture honorifique : fonction et représentation des équidés au Proche-Orient au 1er millénaire av. J.-C / From the free gallop to the honorific posture : function and representation of equids in the Near East in the 1st millennium B.C.

Spruyt, Margaux 02 December 2019 (has links)
Les empires néo-assyrien et perse achéménide qui ont conquis le Proche-Orient au 1er millénaire av. J.-C., ont eu un besoin constant en équidés. Ces animaux sont non seulement utilisés dans les cadres militaires et cynégétiques, mais ils apparaissent également lors des défilés. Objets de prestige et convoitise, ils représentent une part importante des tributs livrés aux rois conquérants. Victorieux, les souverains ont orné les murs de leurs palais de bas-reliefs narrant leurs hauts faits. Les équidés, tant domestiques que sauvages, y occupent une place centrale. Ce travail doctoral propose une étude iconographique centrée sur la figure de l’équidé afin de procéder à un déplacement analytique qui permet d’appréhender les images impériales sous un autre angle. Ainsi, après avoir enregistré et décrit formellement les équidés, nous avons procédé à diverses analyses précises des détails de leur figuration. Les résultats attestent notamment du caractère réaliste et naturaliste des représentations, qui permet de renforcer l’adhésion des observateurs. Ces figurations prennent part au discours politique et idéologique véhiculé par les reliefs car elles développent un langage visuel spécifique qui montre une armée disciplinée, invincible et victorieuse, à l’image du monarque qui la mène. Enfin, les équidés apparaissent dans les scènes de défilés, leur pas assuré et digne ajoute encore à la gloire de celui vers lequel ils se dirigent : le souverain. / Neo-Assyrian and Achaemenid empires that conquered the major part of the Near East in the 1st millennium B.C., had a constant need for equids. These animals are indeed not only used in military and hunting actions but they also appear during parades. Prestigious objects, they represent an important part of the tributes delivered to the conquering kings. Victorious, the rulers adorned the walls of their palaces with reliefs recounting their deeds. Equids, both domestic and wild, appear to be central in these images. This doctoral thesis proposes an iconographic study centred on the equids figure in order to carry out an analytical displacement that allows imperial images to be viewed from another angle. Therefore, after having recorded and formally described the equids, we proceeded to several precise analyses of the details of their figuration. The results attest in particular to the realistic and naturalistic aspect of their representations, which makes it possible to enhance the support of the observers. These images take part in the political and ideological discourse conveyed by the reliefs because they develop a specific visual language that shows a disciplined, invincible and victorious army, just like the monarch who leads it. Finally, the equids appear in the parades scenes, their confident and dignified steps add once more to the glory of the one they are heading for: the king himself.
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L'immortalité chez Pindare : la parole inspirée entre religion et poésie

Carrière-Bouchard, Ulysse 08 1900 (has links)
C’est par une généalogie de l’immortalité poétique en Grèce archaïque, depuis une immortalité ne concernant que le renom jusqu’à une forme de survie personnelle, que s’ouvre cette recherche. Arrivé à Pindare, une étude approfondie de sa première Néméenne, au moyen de la théorie de l’énonciation de Benveniste et de la narratologie de Genette, permet de détailler comment se construit, dans l’épinicie, un régime temporel de l’éternité, dans lequel le poète inscrit le vainqueur qu’il célèbre. Je me penche alors sur la formation, dans l’épinicie, d’un réseau de concepts dont font partie la mémoire, la vérité, la lumière et l’or, réseau servant à créer une connotation d’immortalité. Ce réseau est ensuite analysé au travers des relations sociales qui le déterminent, au moyen du matérialisme historique et de l’herméneutique négative. Il en ressort que ce réseau marque la construction d’une idéologie aristocratique, dont la structure est détaillée grâce au concept d’hégémonie de Gramsci, ce qui laisse voir que l’immortalité poétique, chez Pindare, a pour fonction de poser un ordre social comme éternel. L’immortalité religieuse de Pindare est placée dans ce contexte et interprétée comme une autorité extra-littéraire devant asseoir la forme non traditionnelle d’immortalité poétique de Pindare, recours rendu nécessaire par un ébranlement de l’autorité littéraire. Ainsi, le développement exacerbé, en Grèce archaïque, de l’immortalité poétique, est réinterprété comme le produit d’une crise généralisée de l’autorité, une lutte des classes devant mener à la défaite de l’aristocratie terrienne et à l’émergence de la polis de la Grèce classique. / This research opens with a genealogy of poetic immortality in Archaic Greece, from an immortality of renown down to a form of personal survival. A detailed study of Pindar’s first Nemean, through Benveniste’s enunciative linguistics and Genette’s narratology, shows how the epinician constructs a temporal regime of eternity, in which the poet inscribes the victor. I proceed to analyze how, through the epinician, a network of concepts comprising memory, truth, light, and gold, is used to create a connotation of immortality. The social relations that determine this network are then analyzed through historical materialism and negative hermeneutics. From there, it appears that this network shows the construction of an aristocratic ideology, whose structure is then detailed through Gramsci’s concept of hegemony. This reveals how Pindar’s poetic immortality serves to ground a social order as eternal. Pindar’s religious immortality is then cast within this context and interpreted as an appeal to an extra-literary authority whose role is to legitimize the non-traditional form of poetic immortality developed by Pindar, an appeal made necessary by an undermining of literary authority. Thus, the increasing development of poetic immortality throughout Archaic Greece is reinterpreted as the product of a general crisis of authority, of a class struggle that would lead to the defeat of the landed aristocracy and the emergence of the polis of Classical Greece.
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L'intelligence artificielle : une certaine intelligence du social

Fayon, Didier 09 1900 (has links)
Sociologie des techniques / Du point de vue d’une sociologie de la connaissance, la recherche contemporaine en intelligence artificielle tire son originalité de l’intérêt porté à la modélisation de la connaissance ordinaire, ce savoir engagé dans la vie de tous les jours (ex. aller l’épicerie, prendre son petit déjeuner). Les entreprises Facebook ou Google, le fameux GAFAM ainsi que les services de musique et de vidéos en ligne capturent et modélisent les faits et gestes du quidam afin de remettre les résultats de leurs calculs en jeu dans cette même vie courante. La recherche en IA porte également sur la mise en forme de savoirs savants et professionnels tout comme durant les années 1960 et 1970, mais cette thèse ne s’y intéressera pas. Dans le cadre d’une sociologie des sciences et des techniques, je me questionne sur ce que nous, en tant que civilisation occidentale, faisons du développement technologique, du monde que nous construisons à l’aide des diverses techniques. Ma préoccupation ne porte pas sur les choix des objets privilégiés par la recherche des laboratoires publics et privés, mais sur les usages, les débouchés selon la question très générale : en quoi telle technique modifie-t-elle ou non notre façon de vivre ? Or, cette question relève d’un exercice de prospective dans la mesure où bien souvent nous ne possédons pas assez de recul sur ces techniques. Elle demeure malgré tout une préoccupation d’arrière-plan de mes questions de recherche. En effet, ces modèles d’apprentissage machine, trouveraient-ils leur place au sein d’une civilisation qui n’accorderait pas autant d’importance à l’efficacité, à la productivité, à la rentabilité, à la science ou encore au travail ? Aussi, viennent-ils entériner l’ordre établi ou bien offrent-ils de nouvelles possibilités d’existence ? Comprendre minimalement l’artefact d’un point de vue technique et saisir du point de vue de la sociologie la façon dont les chercheurs pensent leurs objets nous éclaire sur les catégories de pensées principales qui orientent ces usages et le cas échéant sur les éventuels effets sociétaux. En l’occurrence, l’idée de modéliser de nombreuses activités de la vie quotidienne repose sur une représentation à priori de celle-ci de la part de chercheurs localisés socialement par leur profession et plus généralement leurs relations sociales diverses. Quelle est cette représentation et comment est-elle opérationnalisée dans les modèles ? Posée autrement, de quels rapports au monde témoignent ingénieurs et informaticiens par l’intermédiaire de leurs connaissances professionnelles, savantes et ordinaires ? Ainsi, dans cette thèse, mon travail se ramène à informer de la dimension sociale propre à la technique étudiée. À partir d’entretiens auprès de chercheurs en IA, la question de recherche est la suivante : quels sont les savoirs et raisonnements chez les chercheurs au fondement de l’élaboration des algorithmes relevant de l’intelligence artificielle contemporaine et qui construisent une représentation opératoire particulière de la vie sociale ? Exprimée en terme sociologique, cette question devient : en quoi les modèles d'apprentissage sont-ils un nouveau « modèle concret de connaissance » pour les usagers et informaticiens selon le concept développé par le sociologue Gilles Houles ? Les modèles dits d’apprentissage sous-tendent une conception relationnelle de la constitution de la connaissance humaine et d’un rapport à la réalité médié par l’action comme moyen d’actualisation de cette connaissance. Résumé simplement, le concept sociologique de « modèle concret de connaissance » objective les deux modalités d’existence de la vie humaine que nous retrouvons empiriquement sous deux concepts informatiques : symbolique (leur modèle mathématique) et l’action ou « l’agent informatique » ou « celui qui agit », que ce concept soit mobilisé ou non par les chercheurs. En somme, ces modèles en relation les uns avec les autres et matérialisés dans les objets dits connectés ou « smart » (ex. téléphones, électroménagers) forment un schéma opératoire organisateur de la vie sociale. Ce côté opératoire repose sur la position de « tiers médiateur » ou de « mémoire sociale technicisée » dans les relations humains-humains via machines. Je m'appuierai sur le concept de mémoire sociale et de morphologie sociale développée par le sociologue Maurice Halbwachs. Autrement dit, ce réseau d’objets connectés et d’êtres humains se ramène à l’instauration d’un cadre cognitif collectif particulier, issu des représentations sociales de groupes professionnels précis, mais mises en jeu dans la vie courante de tous, soit une institutionnalisation en cours. En effet, la diffusion et l’adoption des modèles découlent d’un processus de reconnaissance publique de savoirs sous-jacents et déjà institutionnalisés, pour l'essentiel, les mathématiques et l’ingénierie, le savoir implicite des « sciences de la gestion » et un savoir dit « scientifique » par les chercheurs. Plus précisément, le processus en cours consiste en l’institution d’êtres humains et de machines apprenantes en liens permanents via les objets connectés (« Internet of Things »). Au final, elle consiste en une mise en réseau des « régularités sociales » obtenues par classifications et régressions effectuées par les détenteurs des données. Je parlerai d'une « morphologie sociotechnique » ou d’une « configuration sociotechnique ». À la figure du robot polyvalent anthropomorphique censé condenser toute la mise en pratique du savoir sur l’IA, se substitue celle de relations sociales informatisées comme lieux du maintien des liens entre êtres humains par un concentré de savoirs et idées hétérogènes tels qu'un être humain ayant besoin d'aide ou la nécessité de la créativité par exemple. À l’usage, s’établit un type de lien social entre êtres humains via les machines pris entre la réduction propre à tout modèle de l’objet sur lequel il porte, la flexibilité qu’offre la possibilité d’ajustement (le côté « learning ») et le sens donné à l’action par l’utilisateur lambda. L’idéologie comme « mode de connaissance » du réseau sociotechnique est partie prenante de cette institutionnalisation en cours. Elle offre un cadre cognitif qui remet en cause la diversité produite par la division habituelle du travail sémantique au sein des ensembles sociaux en fournissant un modèle de légitimité, soit le discours du « partage ». L’accent mis par cette thèse sur les « sciences de la gestion » et la notion de réseau l’inscrit dans le prolongement des études des trente dernières années sur cette « société informationnelle » de Manuel Castells, une « nouvelle représentation générale des sociétés » en réseau en suivant Luc Boltanski ou encore « l’esprit gestionnaire » qui s’empara des fonctionnaires d’État selon le sociologue Albert Ogien. / From the point of view of a sociology of knowledge, contemporary research in Artificial Intelligence (AI) draws its originality by its interest in the modeling of ordinary knowledge, that knowledge engaged in everyday life. The companies Facebook or Google, the so-called GAFAM, as well as online music and video services, capture and model the facts and gestures of the average person in order to put the results of their calculations back into play in its very everyday life. The research in AI also deals with academic and professional knowledge as it did in the 1960s and 1970s, but this thesis will not focus on it. Within the framework of a sociology of science and technology, I question what We, as the Western civilization, do with technological development, about the world we build with the help of various techniques. My concern is not with the choice of research objects privileged by public and private laboratories, but with the uses, the outlets according to the very general question: In what way does such a technique modify or not our way of living? Now, this question is an exercise in foresight insofar as we often do not have enough hindsight on these techniques. Nevertheless, it remains a background concern of my research. Indeed, would these machine learning models find their place in a civilization that would not give as much importance to efficiency, productivity, profitability, science or work? Also, do they endorse the established social organization, or do they offer new possibilities of existence? Understanding the artifact minimally from a technical perspective and grasping from a sociological point of view the way in which researchers think about their objects sheds light on the main categories of thought that guide these uses and, if applicable, on the possible societal effects. In this case, the idea of modeling many activities of daily life is based on an a priori representation of it by researchers who are socially situated by their profession. What is this representation and how is it operationalized in the models? Put differently, what relationships to the world do engineers and computer scientists have through their professional, academic and ordinary knowledge? Thus, in this thesis, my work comes down to informing the social dimension specific to the studied technique. Based on interviews with AI researchers, the question is as follows: What is the knowledge and reasoning of the researchers at the core of the algorithms of contemporary artificial intelligence and which build a specific operational representation of social life? Expressed in sociological terms, this question becomes: In what way are learning models a new "concrete model of knowledge" for users et researchers according to the concept developed by the sociologist Gilles Houles? The so-called learning models underlie a relational constitution of human knowledge and of a relation to reality mediated by actions as a means of actualization of this knowledge. Summarized simply, the sociological concept of "concrete model of knowledge" objectifies the two modalities of existence of the human life that we find empirically under two computing concepts: symbolic (their mathematical model) and the “action” as "the computing agent" or "the one who acts", whether this concept is used or not by the researchers. In sum, these models in relation to each other and materialized in the notorious connected or "smart" objects (e.g. telephones, household appliances) turn social life into a sociotechnical network. Its operational side relies on the position of "third-party intermediary" or "technical social memory" in human-human relations via machines. I will draw upon the concept of "social memory" and "social morphology" developed by the sociologist Maurice Halbwachs. In other words, this network of connected objects and human beings comes down to the establishment of a particular collective cognitive framework, stemming from the social representations of specific professional groups, but put into play in the everyday life of all, that is to say an institutionalization in progress. Indeed, the diffusion and adoption of the models stem from a process of public recognition of underlying and already institutionalized knowledge, essentially mathematics and engineering, the implicit knowledge of the "management sciences" and a knowledge called "scientific" by researchers. More precisely, the process underway consists in the institution of human beings and learning machines in permanent links via connected objects ("Internet of Things"). In the end, it consists in the networking of "social regularities" obtained by classifications and regressions carried out by the data's owners. I will speak of a "sociotechnical morphology" or a "sociotechnical configuration". The figure of the anthropomorphic multipurpose robot, which is supposed to condense all the practical application of knowledge on AI, is replaced by that of computerized social relations as places where links between human beings are maintained by a concentration of heterogeneous knowledge and ideas, such as a human being in need of help or the need for creativity, for example. In use, a type of social link between human beings via the machines is established, caught between the reduction proper to any modelling of the object on which it concerns, the flexibility offered by the possibility of adjustment (the "learning" side) and the meaning given to the action by the lambda user. Ideology as a "mode of knowledge" of the socio-technical network is part of this ongoing institutionalization. It offers a cognitive framework that challenges the diversity produced by the usual division of semantic labor within social groups by providing a model of legitimacy, namely the discourse of "sharing". The emphasis placed by this thesis on the "management sciences" and the notion of network places it in the continuity of the studies of the last thirty years on this "informational society" of Manuel Castells, a "new general representation of societies" into a network according to Luc Boltanski, or the "managerial spirit" which took hold of the State civil servants according to the sociologist Albert Ogien
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La construction discursive de la justice et des injustices spatiolinguistique.s dans le capitalisme contemporain : l’exemple de l’action et de l’organisation communautaires à Verdun – Montréal

Deshayes, Thierry 12 1900 (has links)
Thèse en cotutelle (Programme de Sciences Humaines Appliquées de l'Université de Montréal et Département de Communication de l'Université Rennes 2 - France) / Cette recherche se propose de problématiser et d’interroger empiriquement la justice spatiolinguistique en sociolinguistique urbaine. Cette dernière notion, inspirée de celle de justice spatiale en géographie et en études urbaines, permet effectivement au chercheur de devoir interroger, au-delà des « inégalités », « discriminations », de l’« exploitation » ou de la « ségrégation » observées « sur le terrain », le travail de théorisation politique sous-jacent à partir duquel il les identifie comme telles. La justice spatiolinguistique constitue également une façon d’aborder la pluralité des conceptions de la justice des partenaires de la recherche autant que la façon dont s’instituent discursivement les injustices spatiolinguistiques et dont peut aussi s’instituer, par les pratiques langagières, des réalités spatiolinguistiques plus justes. Empiriquement, la justice spatiolinguistique est interrogée ici dans le contexte de l’action et de l’organisation communautaires dans l’arrondissement Verdun de Montréal au Québec. Dans une perspective à dominante marxienne, en problématisant centralement la question des institutions, des sujets et de l’idéologie, il s’agit alors d’étudier la façon dont l’espace urbain du capitalisme avancé et la gouvernementalité néolibérale contemporaine affectent le travail des acteurs de l’organisation communautaire. Dans la perspective croisée de la sociolinguistique urbaine prioritaire, de la linguistique sociale et des sociolinguistique critique et politique, ces phénomènes de justice et d’injustices spatiolinguistiques sont observées à travers l’étude des mises en mots des transformations spatiales, à travers les territorialisations sociales et sociolinguistiques des interlocuteurs de la recherche, notamment via la méthode de l’Analyse du Discours à Entrée Lexicale (ADEL) ainsi qu’à travers l’étude catégorielle de leurs « actes de discours » contre-interpellants, « scénographies », « discours rapportés » et autres pratiques langagières critiques. / This research problematizes and questions empirically the theoretical concept of spatiolinguistic justice, developed in French urban sociolinguistics. This term spatiolinguistic justice, inspired from spatial justice as used in critical geography and urban studies, requires that the researcher inquires his own political theorization behind his use of terms such as “inequality” “discrimination” “exploitation” and “segregation”, terms that are often considered as observed “realities” rather than as discursively constructed. Spatiolinguistic justice also allows the researcher to examine the diversity of approaches to justice as expressed by participants in ethnographic research, and the way justice and injustice are discursively institutionalized through language practices. In this thesis, spatiolinguistic justice is investigated through community action and organization in Verdun (a borough of Montreal) in Quebec. Adopting a (mainly) Marxian perspective to problematize institutions, ideology/ideologies and subjects, the purpose of this study is to examine the way capitalist urban space and neoliberal governmentality affect community organizing actors and their discourse. Weaving together theorization in urban sociolinguistics, social linguistics, critical sociolinguistics and political sociolinguistics, this study approaches spatiolinguistic justice and injustice through the analysis of discourse on spatial transformation and through social and sociolinguistics territorialization. This is done through a lexical entry method to discourse analysis but also through the study of the participants’ counter-interpelling “discourse acts”, “discursive scenography”, “reported speech” and other approaches to critical analysis of language practices.
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César Franck dédyndifié : transformations motiviques dans la Symphonie en ré mineur

Dubois Lafaye, Margot 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la Symphonie en ré de César Franck, une œuvre écrite entre 1887 et 1888 et créée en 1889. Plus précisément, nous nous intéressons à l’organisation du matériau unificateur de cette œuvre tout en observant les problèmes que pose l’approche cyclique développée par Vincent d’Indy. Nous faisons ainsi valoir les apports et avantages à adopter plutôt la transformation thématique, une méthodologie fortement associée à l’œuvre de Franz Liszt. Théorisée en 1909 au sein du Cours de composition musicale, la forme cyclique exerce une emprise dominante dans la littérature musicologique s’intéressant à l’analyse de l’œuvre de César Franck. Nous mettons en lumière des biais idéologiques et nationalistes du discours de Vincent d’Indy visant à promouvoir la supériorité légitime des compositeurs français sur les Allemands en développant une conception de l’excellence fondée sur des métaphores chrétiennes (la trinité, la cathédrale gothique). Cette argumentation a pour effet néfaste de gommer des données historiographiques importantes telles que les échanges culturels s’établissant de part et d’autre du Rhin ou encore les contacts significatifs qu’ont entretenus César Franck et Franz Liszt. Cette recherche permet ainsi de nuancer la théorie de d’Indy et d’enrichir la perspective analytique de la Symphonie de César Franck en la remettant dans son contexte sociohistorique. L’étude de la transformation thématique a l’avantage de prendre en compte la dimension expressive des thèmes de la Symphonie en plus de la notion d’unité inhérente à l’œuvre et aide à approfondir les affinités musicales qui rapprochent Franck et Liszt. / This thesis focuses on César Franck's Symphony in D, a work written between 1887 and 1888, and premiered in 1889. More precisely, we are interested in the organization of the unifying material of this work while observing the problems posed by the cyclical approach developed by Vincent d'Indy. We thus highlight the contributions and advantages of adopting thematic transformation instead, a methodology strongly associated with the work of Franz Liszt. Theorized in 1909 as part of the “Cours de composition musicale”, the cyclical form exerts a hegemonic hold in the musicological literature interested in the analysis of the work of César Franck. We highlight the ideological and nationalist biases of Vincent d’Indy’s speech, aimed at promoting the legitimate superiority of French composers over the Germans by developing a conception of excellence based on Christian metaphors (the Trinity, the Gothic cathedral). This argument has the detrimental effect of erasing important historiographical data such as the cultural crosscurrent taking place on both sides of the Rhine or the significant contacts that César Franck and Franz Liszt maintained. This research thus makes it possible to qualify d’Indy’s theory and enrich the analytical perspective of César Franck’s Symphony by placing it in its socio-historical contexts. The study of the thematic transformation has the advantage to consider the expressive dimension of the themes of the Symphony while focusing on the unity of the piece, and helps deepen the musical affinities that bring Franck and Liszt close together.
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Représentation de la France périphérique : photographie participative dans le bassin minier du Nord

Geib, Carla 12 1900 (has links)
Comment un photographe peut-il documenter le quotidien des habitants d’un milieu dont il ignore les codes et les habitudes ? Comment doit-il procéder afin d’échapper aux stéréotypes qui figent leur image aux yeux du monde ? Ce mémoire mène une réflexion sur les pratiques que les photographes documentaires pourraient adopter afin de s’éloigner des codes de représentation dictés par la culture dominante et ce faisant tendre vers une approche du vécu plus directe. Le cas d’étude choisi est la population du bassin minier du nord de la France, plus précisément des environs de la ville de Valenciennes. L’objectif est de mettre en avant le quotidien et les spécificités culturelles de l’une des régions caractérisés de la France périphérique. La méthodologie choisie combine deux techniques, celle du photovoice et celle de l’entretien basé sur la photo-élicitation. Les données sont collectées directement auprès des quatre participants à l’étude. Le présent document mobilise des théoriciens des études critiques afin d’aborder notamment les notions d’idéologie et de représentation. Une collecte de données au plus proche des habitants permet de mieux les connaître et d’en savoir davantage sur leur sentiment d’appartenance à leur région et à leur culture, leur rapport à l’image, aux médias et leur représentation aux yeux du monde. 
 Ce travail permet notamment de réaliser que dans le bassin minier du nord, les habitants n’ont pas comme réflexe de se mettre en avant en tant qu’individus et voient plutôt la photographie comme un moyen de mettre en avant leurs occupations du quotidien. Cette recherche permet également de faire état de l’omniprésence de stéréotypes sur la région, point particulièrement développé dans la section discussion. 
 Le recul acquis suite à ce travail sur le terrain couplé à la mobilisation de connaissances théoriques offre une réflexion proposant de nouvelles manières d’appréhender un sujet et d’utiliser le médium photographique. / How can a photographer document people’s daily life in a region with specific codes and habits ? How should he proceed if he wants to escape the stereotypes freezing their image in the eyes of society ? This thesis is focused on the practices that documentary photographers can adopt in order to distance themselves from the codes of representation imposed by the dominant culture. The case study chosen is the population of the mining towns located in north of France, more precisely those nearby of the city of Valenciennes. The purpose is to highlight the daily life and the cultural specificities of one of the characteristic regions of peripheral France. The chosen methodology combines two techniques, the photovoice and the photo-elicitation interview. The data is collected directly from the four participants in the study. This paper mobilizes critical studies theorists to address notions like ideology and representation. A data collection close to people allows us to know them better and to learn more about their sens of belonging to their region and their culture, their relationship with the image, the media and their representation in the eyes of the world. In particular, this work allows us to realize that the inhabitants of the mining towns in the north of France do not automatically put themselves forward as individuals and rather see photography as a means of highlighting their daily occupations. This research also points out the omnipresence of stereotypes about the region. This find out is particularly developed in the ‘‘discussion’’ section. 
 The hindsight enabled from this fieldwork combined with the mobilization of theoretical knowledge offers proposition of new ways to approach a subject and use the photographic medium.
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Idéologie et pandémie : étude comparative du cadrage médiatique au Canada et aux États-Unis

Ricard, Karl 08 1900 (has links)
Les médias vont contribuer à former la perception de l’individu sur les politiques adoptées par les gouvernements. Cette influence — exercée à travers le cadrage de l’information — est une suggestion implicite d’une interprétation de l’information présentée. Les discours des élites et les caractéristiques du régime médiatique vont influencer le cadrage opéré. La recherche sur l’évolution du régime médiatique canadien et son rôle dans le cadrage est limitée. Ce travail se demande si le système médiatique canadien a évolué de façon similaire à son homologue américain soit vers une croissance de la polarisation et du parallélisme politique. Nous avons procédé à l’étude des cadres mobilisés par les médias dans le traitement d’un sujet commun aux deux États — la vaccination obligatoire — tout en occupant une place différente dans le discours des élites politiques. Un échantillon tiré de quatre journaux choisis pour leur représentation des idéologies libérale et conservatrice a été recueilli dans lequel ont été identifiés les cadres mobilisés. Dans la mesure où certains cadres sont associés à une idéologie politique différente — l’économie et la légitimité aux conservateurs et la santé aux libéraux — on cherchait à comparer l’utilisation de cadres. Dans l’ensemble, on remarque un portrait très mixte dans l’utilisation de cadres typiquement associés à une idéologie ou à l’autre. Toutefois, le cadre de la légitimité fut particulièrement mobilisé chez les journaux conservateurs, tandis que les cadres de l’économie et de la santé sont davantage présents chez les journaux libéraux. Au Canada, on remarque une différence accrue dans la mobilisation des cadres et leur orientation. / Media are a key contributor to the way an individual perceives the government politics. Their capacity to frame a subject can suggest a specific way to understand the information. Things like the elite’s discourses and the characteristics of the media system of a state can also influence the media framing. Yet, research on the Canadian media system and its evolution are limited. Therefore, this thesis poses the question whether the Canadian media system has evolved the same way as its American counterpart which saw a rise in polarization and political parallelism. We proceeded to a study of the different framing devices used by the media to frame vaccination politics through four newspapers associated with the two dominant ideologies in those countries: liberalism and conservatism. Based on previous research, the economy frame and the legitimacy frame were associated to conservatism and the health frame was associated to liberalism. The comparison showed mixed results: frames were used by both newspapers in each country. However, the legitimacy frame was more frequent in the conservative newspapers and the economy and health frames were more frequent in the liberal newspapers. Also, Canadian newspapers used a greater variety of frames and in different orientations than their American counterpart, showing a greater polarization between the two of them.
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Un labo à soi : l’idéologie DIYbio de démocratie des biotechnologies et la conjonction entre facultés manuelles et autonomie

Esquivel Sada, Daphné 06 1900 (has links)
Après des décennies de luttes sociales engagées pour la démocratisation des biotechnologies, des pays des quatre coins du globe assistent à l’essor de la « Do-It-Yourself Biology » (DIYbio). Dans le prolongement des mouvements source ouverte et DIY/Maker, la DIYbio entreprend de démocratiser les biotechnologies en les livrant aux mains du public. Le principe en étant que chaque citoyen doit pouvoir s’approprier et fabriquer librement des bio-artefacts. L’objectif de la présente thèse est de comprendre ce modèle démocratique, de saisir les enjeux sociaux et culturels soulevés par l’imbrication entre autonomie individuelle et bio-innovation sur laquelle il s’appuie, ainsi que ses résonnances à l’ère néolibérale. À la croisée des études sur la science et de la théorie critique, cette étude interroge la démocratie DIYbio à partir de son idéologie, une notion entendue non pas en un sens péjoratif, mais en tant qu’une vision du monde. L’hypothèse déployée à travers les chapitres pose que la démocratie DIYbio repose sur un déplacement de l’idéal d’autonomie politique, des facultés réflexives vers les facultés manuelles de bio-expérimentation, donnant lieu à ce que je nomme, en analogie avec le concept d’espace public, le « laboratoire autonome ». L’idéologie du laboratoire autonome y est examinée en dialogue permanent avec son alter ego technoscientifique, le programme de la biologie synthétique. Cette double focale fait ressortir l’engouement commun des domaines socio-politique et scientifique, pour les facultés manuelles comme médium privilégié de leurs activités. Conceptuellement, cette thèse puise dans les assises épistémologiques de la culture hacker, alors que son corpus analytique est composé d’entretiens qualitatifs menés auprès d’acteurs du réseau DIYbio, d’observations réalisées au sein de groupes DIYbio canadiens et de données documentaires. À l’aide de l’analyse du discours, six grands piliers de la structure idéologique du laboratoire autonome y sont mis à nu: l’articulation entre les inscriptions socio-culturelles des adeptes (artistes, techies et universitaires en biotechnosciences) et leur quête d’autonomie individuelle dans le travail de laboratoire; l’idéal d’une modalité de recherche présidée par des valeurs d’auto-référentialité et d’autodétermination normative, ouvrant par là à l’instauration d’un processus de laissez-faire bio-expérimental aux dépens de médiations sociales (telles que le savoir théorique, le jugement des pairs et l’enseignement universitaire) qui assoient la pratique de la science en tant qu’entreprise collective; la capacité d’innovation comme condition à l’autonomisation bio-expérimentale; le mode d’existence technologique assigné à la matière vivante et la conception de l’éthique comme conduite individuelle responsable; la démocratisation de la propriété intellectuelle sur les entités biotiques; et enfin, une lutte socio-politique en faveur du génie génétique conjuguée à une perspective positiviste de l’opposition publique aux biotechnologies. Je suggère que les soubassements idéologiques du laboratoire autonome répondent aux impératifs d’une « démocratisation néolibérale » des biotechnologies. L’approche manuelle de la démocratie DIYbio révèle somme toute une déprise des exigences de la démocratie délibérative, dans la mesure où y est promulgué non pas l’idéal de l’éthique de la discussion, mais plutôt l’ethos hacker de la source ouverte et sa défense de la souveraineté individuelle dans l’innovation. / After decades of social struggles over the democratization of biotechnologies, societies from all corners of the globe witness the burgeoning of « Do-It-Yourself Biology » (DIYbio). In the wake of the open-source and DIY/Maker movements, DIYbio claims that every citizen should be able to freely appropriate and make bio-artefacts. Accordingly, it undertakes the democratization of biotechnologies by putting them in the hands of the public. This doctoral dissertation seeks to understand this democratic model, to grasp the social and cultural stakes of the intertwining between individual autonomy and bio-innovation on which it is grounded, as well as and its neoliberal echoes. At the crossroads between science studies and critical theory, this study delves into the DIYbio democracy through its ideological content, understood here not in a derogatory sense, but rather as a vision of the world. Each chapiter explores the hypothesis that the democratic model of DIYbio rests on a displacement of the ideal of political autonomy, its center of gravity moving from mental towards manual faculties. This gives rise to what I call the « autonomous laboratory », a notion analogous to the concept of public sphere. The ideology of the autonomous laboratory is examined in constant dialogue with its technoscientific alter ego, namely synthetic biology. This twofold perspective highlights how both the sociopolitical and the scientific domains share a common cherishing of manual faculties as the prime medium of their activities. Conceptually, this study draws on the epistemological foundations of the hacker culture. The corpus analysed consists of qualitative interviews conducted with actors of the DIYbio network, of observations within Canadian DIYbio groups, and of documentary data. Through discourse analysis, this dissertation brings to light six pillars of the ideological structure of the autonomous laboratory: the sociocultural identities of the adherents—grouped as artists, techies and biotechnoscience academics—and their quest for individual autonomy in bio-experimental work; the ideal of a research model rooted on self-referentiality and normative self-determination, which fosters a bio-experimental laissez-faire process at the expense of social mediations (such as abstract knowledge, peer judgement, academic education) that ground the practice of science as a collective activity; the reliance of bio-experimental autonomy on the innovation regime; the technological mode of existence ascribed to living entities and the view of ethics as an individual responsible act of conduct; the democratization of intellectual property over biological entities; and lastly, the combination between a sociopolitical commitment to genetic engineering and a positivist representation of the public opposition to gene technologies. I suggest that the ideological cornerstones of the autonomous laboratory meet the exigencies of a “neoliberal democratization” of biotechnologies, and that the DIYbio hands-on approach to democracy reveals, all in all, a disengagement from deliberative democracy biddings. Rather than the ideal ethics of discussion, it favors the open-source hacker ethos ingrained in the individual autonomy on innovation.
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La clé du succès : le discours publicitaire au Québec du tournant du siècle à la crise

Ouellet, Marc 11 April 2018 (has links)
L'idée de l'existence au Québec, avant les années soixante, d'une publicité de langue française présentant une spécificité par rapport au modèle nord-américain anglo-saxon va à l'encontre des idées qui ont cours dans le milieu. Tant publicitaires que sociologues affirment que la publicité québécoise est née avec la Révolution tranquille et constitue, en quelque sorte, une autre manifestation de la pris e de conscience, à cette époque, d'une identité québécoise «moderne» par divers milieux, notamment celui des affaires. L'une des raisons avancée s pour expliquer cet état de fait est l'inexistence d'une structure d'apprentissage en langue française du métier de publicitaire. Ce mémoire démontre qu'une telle structure existait bien avant la Révolution tranquille et que, pendant les années vingt, l'enseignement de la publicité au Canada français et une presse spécialisée embryonnaire intégrait les derniers développements de la recherche en ce domaine, tout en présentant une certaine originalité par rapport au modèle anglo-saxon. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Régis Debray : inconscient religieux et médiologie

Garon, Jean-François 02 March 2021 (has links)
La pensée philosophique de Régis Debray comporte principalement une anthropologie religieuse et une étude des faits de transmission (médiologie). Par l’analyse des particularités organisationnelles sapiennes, La Critique de la raison politique nous conduit à poser un immuable anthropologique : l’inconscient religieux. Issu d ’une conception matérialiste, cet invariant remet en cause sous certains aspects le concept d’idéologie hérité du marxisme (Marx et Althusser). La logique de l’exploitation devient une logique de domination. Au centre des États constitués se trouvent un médium dominant et une classe de transmetteurs (hommedium) par lesquels l’imaginaire collectif s ’est construit et par lesquels il se transforme. La médiologie nous fait découvrir la matérialité des univers mentaux, les liens unissant la croyance d’un peuple à son socle matériel. L'œuvre de Debray nous permet ainsi de saisir que les grandes mutations symboliques dépendent des transformations techniques des médiums dominants et de comprendre le phénomène paradoxal du village global qui s'ethnicise.

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