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Julian de Norwich, mystique et théologie / Julian of Norwich, mysticism and theology

Billoteau, Elisabeth Emmanuelle 19 December 2014 (has links)
Quelles sont les caractéristiques d’une théologie issue de la mystique ? Telle est la question à laquelle nous tenterons de répondre à partir d’un cas particulier, celui des Showings de Julian de Norwich (XIVe-XVe s.). La version longue de cet opus nous permet d’observer un phénomène d’amplification et d’élaboration qui touche les domaines de l’anthropologie, de la christologie et de la théologie trinitaire. Puisant dans l’expérience vive, le propos théologique de Julian est traversé des affects liés à ce vécu. Julian parle de Dieu en ne cessant de parler à Dieu et en établissant avec ses « semblables dans le Christ » une communauté émotionnelle et noétique. Mais une expérience mystique ne donne pas forcément lieu à une théologie mystique au sens où l’entendent le Pseudo-Denys et Jean Gerson. C’est plutôt à une théologie prophétique et visionnaire que nous avons à faire, qui assume pleinement son caractère partiel, situé. Nous nous trouvons ici à un tournant de l’histoire de la théologie et de la spiritualité qui voit l’émergence de deux domaines séparés, celui de la théologie scolastique ou universitaire et celui de la spiritualité, là où la patristique témoignait d’une profonde unité. Les différentes méthodologies mises en œuvre dans cette recherche sont au service d’une étude qui se situe tout à la fois dans le champ de la théologie et de l’histoire de la spiritualité. / What are the main characteristics of a theology stemming from a mystic experience ? This thesis attempts to answer this question by examining an individual case, that of The Showings of Julian of Norwich (C14th- C15th). The Long Text of this opus enables us to observe a development in the fields of anthropology, Christology and Trinitarian theology. Firmly rooted in her experience of life, Julian’s theological discourse is interwoven with the emotions drawn from that experience. Julian speaks about God in speaking to God and in establishing with her « fellow Christians » an emotional and noetic community. But a mystical experience does not automatically give birth to a mystical theology as understood by Pseudo-Dionysius and Jean Gerson. We are rather in the presence of a prophetical and visionary theology that is fully conscious of its partial, limited, and contextualised nature. We find ourselves at a turning-point in the history of theology and spirituality, which sees the emergence of two separate fields that of scholastic theology and that of spirituality, where previously patristic theology bore witness to a profound unity. The different methodologies used in this research are in the service of a study within two distinct fields : those of theology and the history of spirituality.
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Nathalie Sarraute et le double : un dialogue avec Fiodor Dostoïevski

Zanoaga, Cristina 26 October 2012 (has links)
Bien que l'œuvre de Nathalie Sarraute ne traite pas directement du double en tant que motif littéraire, il n'en demeure pas moins que la poétique du double constitue la base d'une large part de ses récits et se manifeste précisément par le biais de la figure de l'équivoque, grâce à une rhétorique qui met en jeu l'inlassable dynamique entre le visible et l'invisible, le dicible et l'indicible, la surface et le contenu, le trompe l'œil et le sous-entendu. Pour révéler la vaste gamme de phénomènes qui s'intègrent à la définition du double chez Sarraute, nous allons nous inspirer, comme elle, de ses lectures de Dostoïevski, écrivain qui entame avec Le Double une métamorphose de la figure héritée de la littérature fantastique. Cette étude porte donc sur la relation qui se tisse entre les textes de Sarraute et Dostoïevski du point de vue de l'évolution de la figure du double. Par la mise en scène d'un sujet en crise qui intériorise l'altérité tout en la reniant sans relâche, Dostoïevski, plus encore que d'autres, semble avoir fourni à Nathalie Sarraute une riche matière de réflexion sur l'identité du personnage, de l'auteur et de l'œuvre littéraire en général. Dès lors que l'altérité perturbe l'unité de toute représentation, le lecteur est conduit à osciller constamment soit entre deux niveaux différents de la réalité, celui des apparences et des ressentis, soit entre les multiples interprétations de ces derniers. L'écriture des tropismes, ces mouvements intérieurs sous-jacents, apparaît de la sorte comme l'écriture de ce qui n'est pas seulement double, mais multiplication de doubles et division infinie. / Even if Nathalie Sarraute's work does not provide an explicit interpretation of the double as a literary device for articulating the experience of self-division, it is obvious that the poetics of the double is present in a wide part of her novels by the means of a rhetoric which brings into play the dynamics of the relationship between what can be visible and invisible, be said and not, the surface and the contents, the illusion and the allusion. In order to study the broad range of phenomena that can be associated to Sarraute's definition of the double, we have been inspired, as herself, by the readings of Dostoevsky, who starts, with The Double, a process of metamorphosis of doppelganger inherited from the fantastic literature. So, the main purpose of our research is to analyze the various relationships that exist between the texts of Sarraute and Dostoevsky from the point of view of the evolution of the double. By drawing a subject in crisis divided between his ambiguous necessity of interiorizing the otherness and denying it, Dostoevsky seems to lead Nathalie Sarraute to question the nature and identity of the characters, of the author and even of the literary work. Since the otherness disturbs the unity of any representation, the reader is lead to waver all the time either between the two different levels of the reality, that of the illusory appearances and that of the tropisms, or between the multiple interpretations of these last ones. Sarraute's writing becomes then writing not only of the double, but also of the multiplication of doubles and of the infinite division.
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Les recueils français de nouvelles du XVIe siècle, laboratoires des romans comiques / French tales from sixteenth century, laboratories of "romans comiques"

Boutet, Anne 04 March 2017 (has links)
Les nouvelles du XVIe siècle sont souvent lues comme de simples passe-temps, loin derrière les livres de Rabelais. Pourtant, cette littérature labile est dotée d’une « grande variété de formes narratives qui témoignent de [s]a souplesse et de [s]a plasticité […], laboratoire des expériences romanesques à venir » (D. Souiller, La nouvelle en Europe de Boccace à Sade). Il est ainsi difficile de conférer une identité générique à ces textes. En l'absence d’arts poétiques contemporains, la critique propose des définitions discutables. Trop restrictives ou partiales, elles aboutissent à un compromis : donner des caractéristiques majeures (brièveté, moralité, bon tour, bon mot, « réalisme », etc.), sans nettement distinguer le genre de formes narratives voisines (discours bigarrés, histoires tragiques). Pourtant, une autre piste est possible : adopter le point de vue des auteurs de romans comiques pour profiter d'une pratique d'écriture nourrie des conteurs de la Renaissance et d'une réception littéraire plus proche de celle des lecteurs du XVIe siècle, soit affiner les analyses modernes pour aspirer à établir la première liste de critères génériques fiables et opératoires. / Read short stories from XVIth french century, it’s like reading fancy stories or recreations, far away from Rabelais’books. However, this unsettled literature has a « grande variété de formes narratives qui témoignent de [s]a souplesse et de [s]a plasticité […], laboratoire des expériences romanesques à venir » (D. Souiller, La nouvelle en Europe de Boccace à Sade). It’s difficult, indeed, to give a set generic identity at these texts. Without contemporary arts of poetry, modern critics suggest debatable definitions. Too restrictive or partial, those definitions end up at a compromise : to give main characteristics (brevity, moral, good trick, good word, « realism », etc.) without make a clear distinction with close narrative forms (« discours bigarrés », « histoires tagiques »). Yet, there is another path : take the point of view of « romans comiques »’ authors in order to take advantage of a writing fed from Renaissance’s storytellers and of a reading closer with XVIth century’s readers, that is to say refine modern studies in order to draw up the first list of reliable and operating generic criteria.
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Le symbolisme français et la poésie péruvienne : Nicanor Della Rocca de Vergalo, Manuel González Prada et José María Eguren / El simbolismo francés y la poesia peruana / The French symbolism and the Peruvian poetry : Nicanor Della Rocca de Vergalo, Manuel González Prada and José María Eguren

Anchante Arias, Jim 27 August 2018 (has links)
A la fin du dix-neuvième siècle et au commencement du vingtième, la poésie péruvienne a eu une particulière relation avec différentes traditions littéraires, et surtout avec la poésie française. Dans la présente thèse on cherche à expliquer les liens entre le Symbolisme français et quelques poètes péruviens de cette période : Nicanor Della Rocca de Vergalo, Manuel González Prada et José María Eguren. On cherche à établir une lecture « intertextuelle » entre les textes des « Maîtres » du Symbolisme (Baudelaire, Verlaine, Rimbaud et Mallarmé) et les poètes péruviens mentionnés. En plus, cette lecture doit considérer les rapports et les différences avec des mouvements et concepts proches du Symbolisme, comme le Parnassianisme et le Décadentisme, ainsi que le Modernisme hispano-américain. Alors, cette recherche est une étude comparative entre deux traditions qui ont établi un « dialogue » particulier: Rocca de Vergalo, dont les livres ont été écrits en français, contribue au processus du vers libéré français ; González Prada a rénové la poésie péruvienne avec des formes européennes (par exemple le rondeau français) et a été aussi le diffuseur du Parnasse et du Symbolisme au Pérou ; et José María Eguren est le créateur d’un symbolisme particulier en langue espagnole. Sa poésie est un mélange de diverses traditions européennes, « acclimatées » dans son original modernisme et même postmodernisme. C’est une vision fantastique du monde à partir de sujets « obscurs » à partir de l’enfance, l’absence et la mort. / From ends of 19th century and beginnings of the XXth, the Peruvian poetry had a particular relation with different traditions, and especially with the French poetry. In the present thesis we try to explain the links between the French Symbolism and some Peruvian poets of this period: Nicanor Della Rocca de Vergalo, Manuel González Prada and Jose María Eguren. We try to establish an "intertextual" reading between the texts of "teachers" of Symbolism (Baudelaire, Verlaine, Rimbaud and Mallarmé) and the Peruvian poets. In addition, these analysis must to consider the relations and differences with movements and concepts next the Symbolism, as the Parnassianism and the Decadentism, and also with the Spanish-American Modernism. Since then, this research is a comparative study between two traditions that established an peculiar "dialog": Rocca de Vergalo, whose books have been written in French, is a part of the process of "liberated verse"; González Prada renewed the Peruvian poetry with European forms (for example the French "rondeau") and was also the diffuser of Parnassianism and Symbolism in Peru; and Jose Maria Eguren is the creator of a particular symbolism in Spanish. His poetry is a mixture of diverse traditions, "acclimated" in his original modernism and postmodernism. It is a fantastic vision of the world from "dark" topics as the infancy, the absence and the death.
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L'écriture de l'histoire dans l'oeuvre de Mark Twain : un imaginaire de la trace / Mark Twain's Historical Imagination : The Haunting Trace

Louis-Dimitrov, Delphine 16 May 2009 (has links)
Cette thèse se donne pour enjeu de redéfinir l'identité littéraire de Mark Twain dans son articulation avec l'histoire. Clef de voûte de la mythologie nationale qui donne forme à l'identité américaine, le motif de la trace devient chez Twain un principe d'écriture où s'exprime une conscience historique dissidente. La réappropriation progressive de ce paradigme subvertit les représentations collectives pour définir une compréhension singulière de l'historicité de la nation et du devenir individuel. L'opposition entre la trace mnésique, inscription de l'histoire dans la profondeur du lieu, et la trace prospective, ébauche d'un tracé nouveau, structure dès l'origine les représentations symboliques de l'Ancien et du Nouveau Continent. À ces deux modalités de l'inscription correspondent chez Twain deux formes d'historicité, la stase et le progrès, et deux régimes politiques, la monarchie et la démocratie. Or son écriture subvertit cette polarité symbolique en dénonçant la stratification de l'histoire américaine, symptôme d'une dérive monarchique due à la perte des origines fondatrices de la nation. Se définit dès lors une économie historique où la trace des origines de la nation se révèle habitée par un régime de perte qui contamine quiconque cherche à les capter, tandis que le déterminisme des origines individuelles impose l'idée d'une fermeture de l'histoire. À l'emprise mortifère de la trace, l'écriture de Twain oppose l'utopie de la non-inscription, principe d'une sortie de l'histoire et d'une coïncidence retrouvée avec l'origine. La résurgence de tensions irrésolues dans les textes tardifs convertit cependant cette utopie en mise en scène de l'abolition de l'histoire. / : This thesis aims at redefining Mark Twain's literary identity in its articulation with history. The motif of the trace, which stands at the core of the national mythology that shapes American identity, is in Twain a writing principle expressing a dissident historical consciousness. The progressive reappropriation of this paradigm subverts collective representations and defines a singular apprehension of national and individual historicity. The opposition between the mnesic trace—which inscribes history into a place—and the prospective one—the starting point of a new tracing—lies at the root of the symbolical representations of the Old and the New Continents. In Twain's writings, these two forms of inscription correspond to two opposite modes of historicity—stasis and progress—and two political regimes—monarchy and democracy. Twain nevertheless subverts this symbolical polarity by revealing the stratification of American history. He thereby hints at a drift towards monarchy that results from the loss of the nation's founding principles. His fiction thus defines a historical economy in which the traces of the nation's origins appear to be inhabited by a principle of loss that may contaminate whoever attempts to appropriate them. The determinism of individual origins meanwhile suggests the closing down of history. To the deadly hold of the trace, his writings oppose the utopia of non- inscription – the principle of an escape from history and of a renewed coincidence with the origins. Yet the resurgence of unsolved tensions in Twain's late works converts the utopia into the staging of the abolition of history.
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Agustina Bessa-Luís et l’écriture de l’Histoire / Agustina Bessa-Luís’s Historical Fiction

Lentina, Alda 03 December 2012 (has links)
Lorsqu’Agustina Bessa-Luís (1922-) réécrit l’Histoire elle est guidée par la volonté de dénoncer l’absence des femmes dans l’historiographie traditionnelle. Notre lecture envisage la réinscription des femmes dans l’Histoire portugaise, ceci à travers le prisme de la « déconstruction » de son discours. C’est à travers une remise en question de l’objectivité historique, par la subjectivité et la multiplicité des points de vue, ainsi que par un travail intertextuel sur les textes sources révélant qu’ils sont des constructions, que les romans deviennent des métafictions historiographiques postmodernes. Elles élaborent à travers la parodie et l’ambivalence une Histoire carnavalesque, dessinant une image peu commune du Portugal. Ensuite, la romancière oppose à la vision officielle, une histoire au féminin, ceci pour documenter l’expérience et l’identité des femmes dans leurs multiplicités. La question de la mémoire et des jalons inhérents à la condition des femmes révèle un processus de construction identitaire dégageant deux modes d’inscription féminins dans l’Histoire, l’un autorisé, l’autre transgressif. Puis, le principe de la domination masculine est remis en cause à travers la question de la virilité comme un impossible modèle à atteindre. Dans les romans de l’écrivaine, les hommes deviennent des figures ambigües, représentant le désordre et la ruine dans la société hégémonique. Fuyants mais réconciliés, ils reformulent la masculinité et signent la mort du patriarcat. Enfin, sont examinés les derniers fondements régissant la relation homme/femme : la question l’hétérosexualité obligatoire et celle du couple. L’auteure montre la fin de l’altérité radicale entre l’Autre et l’Un, provoquant une ressemblance entre les sexes et remettant en cause la notion même de couple. Ainsi, si elle a démontré au long de son oeuvre que l’on peut être femme et homme de diverses manières, elle soulignera aussi que dans le couple l’union est impossible. / When Agustina Bessa-Luís rewrites History she is guided by the will to show the absence of women in History. Our reading will show the reintroduction of women in Portuguese History through the “descontruction” of its discourse. It’s through questioning the historic objectivity, by the variety of points of view and by an intertextual work with written sources, which reveal that they are human constructions, that the novels become postmodern historiographics metafictions. They elaborate through parody and ambivalence en carnival History, giving a different picture of Portugal. Then the novelist contrasts the official History with a Herstory in order to document the feminine experience and identity in all their multiplicities. The question of memory and phases that are inseparable from woman conditions, reveals a process of identical construction, which gives a report of two ways of feminine inscription into History, one authorize, the other transgressive. Then the principle of masculine domination is questioned through the matter of virility as an impossible model to attain. The men become ambiguous figures, who represent the disorder and decay of society. Fleing but reconciled they reform the masculinity and sign the death of patriarchate. Finally, the last foundations that govern the relation the relation between men and women, and the question of obligatory heterosexuality and the couple, are examined. The writer shows the end of radical otherness between the Other and the One which provokes a resemblance between sexes and questions the notion of the couple. Thus, if the author has shown in her novels, that we can be a man and a woman in different ways, she also shows that in a couple the union is impossible.
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Lectures de sable. Les récits de Tahar Ben Jelloun

Gageatu-Ionicescu, Alina 04 September 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche propose une interprétation d'un corpus de 7 récits de Tahar Ben Jelloun à travers un paradigme de lecture construit à partir de la métaphore du sable et ses renvois symboliques, récurrents dans l'oeuvre benjelounienne. Il s'agit d'un travail qui opère à un double niveau, celui d'un projet ontologique des personnages en quête du sens et celui des stratégies d'écriture. La première partie de cette étude, munie méthodologiquement des travaux théoriques sur l'Imaginaire, propose une interprétation des textes tournée vers la hantise de la problématique identitaire. L'impossibilité de répondre d'une manière unitaire à la question « Qui suis-je ? » conduit à la représentation d'un monde éclaté, régi par l'angoisse existentielle et la crainte devant la fuite et l'érosion du temps. L'itinéraire envisagé rend compte de la conscience de la perte du sens, de la quête du sens dans des lieux de refuge, réels ou oniriques, pour retrouver finalement une préfiguration du sens, saisi au-delà des apparences, par le dépassement des contraires et par un renversement épiphanique des valeurs, apparenté à la recherche des mystiques soufis. La deuxième partie de cette étude analyse des procédés scripturaux spécifiques : la volonté de garder le texte en état d'inachèvement, le mouvement hésitant entre la construction et la démolition, la reprise obsessionnelle des histoires, le tout étant tendu vers une poétique du chancellement, du doute, de l'ouverture et du recommencement. Ces caractéristiques sont mises en évidence par une analyse des récits dans la lumière de l'intertexte et du palimpseste en tant que modèle herméneutique.
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The great war and post-modern memory : the first world war in contemporary british fiction (1985-2000)

Renard, Virginie 05 January 2009 (has links)
The First World War has never completely disappeared from the British collective memory since the end of the conflict, but it has especially gained in importance again in the late 1980s and 1990s, both in academia and beyond. The last two decades of the last century indeed saw an explosion in historical writing about the First World War, but also in popular representations. There now exist in Great Britain two main distinct perceptions of the First World War, and their coexistence is seen by some military and political historians in terms of a war of representations that opposes two “Western Fronts”, that of literature and popular culture against that of history. While the latter strives to discover and transmit the “truth” about the past, the former are said to perpetuate what has been called the “myth” of the Great War, understood as an emotionally driven and “false” version of the war. This doctoral dissertation examines fourteen British novels and short stories that were published during the late-twentieth-century “war books boom,” and primarily aims at examining these severe claims of “mythicality,” “ahistoricity,” and lack of creative imagination. It seeks to establish in what forms, to what purposes, and with what effects the First World War has returned in contemporary British fiction. The first part investigates the allegations laid against contemporary WWI fiction by military historians. Chapter 1 first defines the multifaceted term “myth” and looks at the special place it holds in human thought as a foundational story of origins; it also explains how the historical event of the First World War has become part of the British national mythology. Chapter 2 describes the four main elements of the mythical scenario of the Great War (viz. horror, death, futility, and incompetent generalship). It examines how they have shaped the works under scrutiny; it also shows how these writers have attempted to reach beyond the language and imagery handed down by the war poets by telling the “unspoken stories” of the war and rewriting women and the working class back into the postmodern memory of the conflict. Chapter 3 looks at the intertextual dialogue that contemporary WWI writers establish with their poetic forefathers. The second and third parts focus on the recourse to, and conceptualization of, “memory” in contemporary re-imaginings of the First World War. Part Two looks at “shell shock” as the legacy of the war: memory is usually problematized as trauma, as an overwhelming, violent event that has been found impossible to deal with and that therefore lingers, unresolved, in individual and collective memory. Chapter 4 contextualizes the rise of shell shock as a fundamental element in the myth of the war and provides a theoretical framework to the close reading of five novels (i.e. Pat Barker’s Regeneration trilogy and Another World, as well as Robert Edric’s In Desolate Heaven) that follows in Chapters 5 and 6. These two chapters show how the five selected trauma narratives engage with the contemporary fears of the revenant quality of the past and the possibility of a contagious, transgenerational transmission of trauma. They also raise questions concerning the politics of memory, the adequacy of historical narrative, and the ethics of historical representation. Part Three investigates the questions of remembrance and the duty of memory, which are problematized in all the works under scrutiny. Most contemporary WWI narratives have placed the war in the wider perspective of the century, demonstrating their awareness of their posthistorical situation. Chapter 7 examines the fear that the past is in danger and should be rescued from the work of time and history. Chapter 8 shows how this rescue of the past takes the form of a detective investigation, a metaphor of memory which brings to the fore the agency of memory as process and the inherent textuality of the past, and thus questions the possibility of ever knowing the war. Chapter 9 looks at “sites of memory,” the (textual) traces of the past that make this investigation (im)possible. / La Première guerre mondiale n’a jamais complètement disparu de la mémoire collective britannique, mais elle a à nouveau gagné en importance à la fin des années 80 et pendant les années 90, dans et au-delà du monde universitaire. Les deux dernières décennies du siècle dernier ont en effet été marquées par un foisonnement d’écrits historiques et de représentations populaires sur la Première guerre mondiale. Il existe à présent en Grande Bretagne deux visions de la guerre, et leur co-existence est perçue par certains historiens militaires et politiques en termes de guerre de représentations qui opposerait deux « Fronts de l’Ouest », à savoir le front de la littérature et de la culture populaire d’une part, et celui de l’histoire d’autre part. Alors que les partisans de l’histoire tentent de découvrir et transmettre la « vérité » sur le conflit, les autres perpétuent ce qu’on appelle le « mythe » de la Grande Guerre, c’est-à-dire une version erronée et émotive des événements. Cette dissertation doctorale examine quatorze des romans et nouvelles britanniques publiés pendant le « war books boom » de la fin du vingtième siècle et examine ces sévères reproches d’ahistoricité et manque d’imagination créative. Nous cherchons à établir sous quelles formes, dans quels buts et avec quels effets la Première guerre mondiale est revenue dans la fiction britannique contemporaine. La première partie examine les sévères critiques tenues par les historiens militaires à l’encontre de la « WWI fiction » contemporaine. Le premier chapitre définit le terme « mythe » et la place spéciale qu’il occupe dans la pensée humaine en tant qu’histoire fondatrice ; il explique également comment l’événement historique de la Première guerre mondiale est entré dans la mythologie nationale britannique. Le deuxième chapitre décrit les quatre éléments fondamentaux du scénario mythique de la Grande Guerre (c’est-à-dire l’horreur, la mort, l’absurdité, et l’incompétence des généraux). Il montre comment ces derniers ont modelé les œuvres de notre corpus et comment les auteurs contemporains ont tenté de se distancier du langage et des images transmis par les poètes des tranchées en racontant les récits de guerre restés inexprimés et réinscrivant les femmes et la classe ouvrière dans la mémoire postmoderne du conflit. Le troisième chapitre examine le dialogue intertextuel que les auteurs contemporains établissent avec les écrivains des tranchées, leurs « ancêtres poétiques ». Les deuxième et troisième parties se focalisent sur le concept de mémoire dans les réécritures contemporaines de la Première guerre mondiale. La deuxième partie examine le phénomène de « shell shock » en tant qu’héritage de guerre : la mémoire est en général problématisée comme trauma, comme un événement impossible à intégrer et qui subsiste et persiste comme un poids dans la mémoire individuelle et collective. Le quatrième chapitre explique comment le shell shock est devenu un élément central du mythe de la guerre et fournit un cadre théorique aux exercices de « close reading » qui suivent dans les chapitres cinq et six. Ces deux chapitres montrent comment cinq romans appartenant au genre de la « trauma fiction » (i.e. la trilogie Regeneration et Another World de Pat Barker, ainsi que In Desolate Heaven de Robert Edric) se confrontent à la peur contemporaine d’un possible retour du passé comme revenant et d’une transmission par contagion du trauma. Ces chapitres posent également les questions de la politique de la mémoire, de la pertinence de la narration historique, et de l’éthique de la représentation historique. La troisième partie se penche sur les notions de commémoration et devoir de mémoire, problématisées dans toutes les œuvres du corpus. La plupart des romans contemporains de la Grande Guerre replacent le conflit dans une perspective plus large, celle de tout un siècle, reconnaissant ainsi leur position posthistorique. Le septième chapitre examine la crainte d’un passé mis en danger par l’oubli, les effets du temps et le travail de l’histoire. Le huitième chapitre montre que le sauvetage du passé prend souvent la forme d’une enquête, une métaphore qui met en évidence la double nature de la mémoire comme contenu et process ainsi que la textualité du passé, et remet donc en question la possibilité même de connaître le passé. Le neuvième et dernier chapitre examine les lieux de mémoire, les traces (textuelles) du passé qui rendent cette enquête (im)possible.
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La critique littéraire d'Alfred Jarry à La Revue blanche : édition critique et commentée

Gosztola, Matthieu 12 October 2012 (has links) (PDF)
Jarry semble avoir totalement abandonné les complications stylistiques qui caractérisaient ses premiers textes lorsqu'il fait œuvre de critique littéraire à la Revue blanche. En réalité, l'auteur de Messaline continue, mais de façon extrêmement sous-jacente, à pratiquer une forme d'obscurité, elle paradoxale, dans le sens où elle est inapparente, et qui se traduit par le développement constant d'une esthétique du raccourci et par un apparent retrait de sa présence de critique jusque dans l'acte même du compte rendu, Jarry donnant toute sa place au texte commente, en taisant cette façon qu'il a, incessamment, de le citer. Ainsi, ce travail est conduit d'une part par notre souci de faire affleurer la façon dont se fait jour l'esthétique du raccourci (Jarry procède par synthèses incessantes qui, à force d'affirmation, en deviennent soit obscures soit insaisissables) au sein de ces textes apparemment alimentaires que sont les critiques littéraires de Jarry, l'auteur du Surmâle présentant de véritables concrétions de sens, en lien avec la notion d'érudition, dans des domaines extrêmement divers. D'autre part, notre travail vise à montrer comment se fait jour chez Jarry le détournement de l'usage habituel de la citation, qui porte en creux une critique corrosive du statut de critique, l'auteur de la chandelle verte devenant un critique qui ne s'exprime le plus souvent que suivant l'absence totale de propos critique - puisque lorsqu'il s'agit d'énoncer des " jugements ", c'est en fait pour continuer de tisser une filiation avec une communauté d'auteurs desquels il se sent proche et ainsi, principalement, avec le lieu du Mercure de France.
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W.G. Sebald, Die Ausgewanderten : radiographie d'une écriture de l'exil

Savaton, Christine 15 September 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse consacrée à Die Ausgewanderten de W.G. Sebald (1992) procède à une étude microscopique et détaillée de l'écriture dans sa singularité, une radiographie du texte et de sa matérialité hétérogène. L'étude montre la structure binaire sous-jacente de l'ouvrage, la complexité des stratégies stylistiques et narratives, la manière dont le signifiant se soumet à l'impératif catégorique du signifié mais aussi la prééminence de signes tangentiels et obliques ; elle s'intéresse également à la singularité de l'enchaînement des discours rapportés et met en lumière le geste mélancolique du narrateur sébaldien. Il apparaît que l'intertextualité revêt une spécificité particulière puisque la polyphonie sébaldienne est orientée différemment de celle envisagée par M. Bakhtine. La deuxième partie s'attache à étudier la critique de la civilisation (Kulturkritik) dans une œuvre fortement marquée par la constellation idéologique de l'École de Francfort et plus précisément par " La Dialectique de la Raison " de Horkheimer et d'Adorno. La prose allemande muséale de l'auteur, qui rappelle celle d'Adalbert Stifter mais aussi, par ses emboîtements narratifs, emprunte la virtuosité bernhardienne, est incrustée de " moments " de bonheur ou de beauté qui mettent en évidence et soulignent l'inouï du monde concentrationnaire. Les thématiques de l'exil et du pays natal sont au centre des intérêts de la troisième partie. L'étude s'attache à montrer que l'ouvrage réécrit en quelque sorte une littérature de l'exil que l'auteur, professeur de littérature de langue allemande, a eu l'occasion de fréquenter mais aussi d'analyser. C'est un " chœur d'exilés " qui se fait entendre dans Die Ausgewanderten et qui manifeste la tragédie de l'homme moderne.

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