• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 616
  • 59
  • 46
  • 39
  • 16
  • 13
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 843
  • 571
  • 226
  • 202
  • 122
  • 114
  • 97
  • 87
  • 82
  • 82
  • 75
  • 73
  • 72
  • 71
  • 64
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
151

Sur quelques inflexions élégiaques de la tragédie classique française, 1680-1704

Dion, Nicholas 12 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2005-2006 / À partir d'un ensemble de tragédies créées entre 1680 et 1704, nous abordons l'inflexion élégiaque perceptible dans la dramaturgie de la fin du XVIIe siècle. Plus particulièrement, nous analysons les rapports poétiques et dramaturgiques entre élégie et tragédie afin d'établir l'inflexion élégiaque des pièces françaises comme une des lignes directrices du renouveau de la poétique tragique, tout en y relevant certaines filiations avec les grandes œuvres de la période précédente. Dans un esprit de juste retour, les œuvres ainsi réunies permettent un éclairage nouveau sur certaines notions clés de la poétique théâtrale, telle la catharsis tragique, de même que sur le fonctionnement et l'articulation des différentes composantes de la tragédie classique, à savoir l'exposition, le nœud, la péripétie et la catastrophe.
152

D'errance et d'espace chez Marie Guyart (essai) ; : suivi de D'errance et d'espace. Accompagnement de Marie Guyart (création) et de Poésie et mystique : au coeur d'une rencontre (essai)

Jeffrey, Lucie 03 December 2019 (has links)
Cette thèse de doctorat en recherche-création se veut une rencontre avec Marie Guyart, autant dans la partie création que dans le segment recherche. La partie création de la thèse, D’errance et d’espace. Accompagnement de Marie Guyart, est constituée de textes poétiques versifiés (ayant comme thèmes l’errance et l’espace de la nature : mer – forêts – Nord – fleuve – froid – ciel – terres) accompagnés des écrits épistolaires de Marie Guyart traitant des mêmes thèmes. Cet accompagnement littéraire a comme double objectif d’employer les textes de l’Ursuline comme élément déclencheur de la création poétique, ainsi que de produire une oeuvre au caractère inédit réunissant deux femmes des XVIIe et XXIe siècles. Une oeuvre de création doctorale qui expose la mystérieuse fondation de la parole s’étant tissée au-delà du temps et de l’espace. L’essai D’errance et d’espace chez Marie Guyart a comme objectif, d’une part, de démontrer la pertinence du choix des textes de l’Ursuline au regard des thèmes abordés dans la partie création et, d’autre part, de montrer la vie de la Mère de la Nouvelle-France sous un angle neuf. La grande majorité des chercheurs reviennent souvent sur l’aspect d’une existence cloîtrée à l’intérieur de laquelle la religieuse ne recherche qu’à s’abîmer en Dieu. Si cette vision de Guyart s’avère pertinente, il m’apparaît important d’élargir celle-ci en approfondissant le lien de l’Ursuline à l’espace de la Nouvelle-France à partir principalement de ses textes épistolaires portant sur des terres lointaines. Nous découvrons alors comment la religieuse vit son désir d’errance dans sa relation singulière au territoire. Par ses mots, Marie Guyart se rend aux quatre coins de son pays d’adoption. Elle s’évade, elle parcourt, elle nourrit son besoin d’espace mystique. L’essai Poésie et mystique : au coeur d’une rencontre traite de la naissance du lien entre Guyart et la doctorante, lequel s’est poursuivi dans le segment création de la thèse. J’explique et interroge la manière dont s’est vécue cette rencontre littéraire entre une mystique écrivaine et une poète en quête d’absolu, et ouvre la discussion en abordant plus largement des questionnements sur tout acte créateur. / This research-creation doctoral thesis is a rendezvous with Marie Guyart, in both segments of its composition. The creation part, D’errance et d’espace. Accompagnement de Marie Guyart, is composed of versified poetic lyrics (with themes of wandering and nature: ocean – forest – North – river – cold – sky – land) accompanied by some of Marie Guyart’s written correspondence treating of the same themes. This literary accompaniment has the double objective of employing the Ursuline’s words as a trigger element of the poetic creation as well as producing a work of original character bringing together two women of the XVIIth et XXIst centuries. A doctoral creative work demonstrating the mysterious foundation of speech woven beyond time and space. The first research segment, D’errance et d’espace chez Marie Guyart, has as objective, on the one hand, to demonstrate the relevance of the Ursuline’s texts with regard to the themes treated in the creation part and, on the other hand, to show the life of the Mother of New France from a new angle. The vast majority of researchers often deal with the aspect of a cloistered life within which the nun seeks only to lose herself in God. Even if this vision of Guyart is relevant, I consider it important to broaden this view by looking at the connection between the Ursuline and space in New France as witnessed mainly in her letters treating of distant lands. This allows us to see how the nun lives out her desire for journeying through her unique relation to the territory. Through her words, Marie Guyart travels to the four corners of her adopted land. She breaks free, she journeys, she feeds her need for mystical space. The second research segment, Poésie et mystique : au coeur d’une rencontre, treats of the birth of a bond between Guyart and the doctoral student, which bond held fast throughout the creation segment of the thesis. I illustrate and question the manner in which this literary encounter occurred between a mystical writer and a poet in search of the absolute and thus open discussion to a broader approach to the creative act in general.
153

La "conscience diasporale" en poésie cadienne

Bergeron-Maguire, Myriam 18 April 2018 (has links)
Depuis environ la seconde moitié du XXe siècle, la littérature d’expression française en Louisiane a connu un tournant décisif. En effet, si les débuts de l’histoire littéraire francophone dans l’État américain se sont peu démarqués de la littérature française qui avait cours à la même époque, la littérature franco-louisianaise contemporaine a pour sa part fait du choix de sa langue d’écriture son trait distinctif. Les écrivains Jean Arceneaux, David Chéramie, Deborah J. Clifton, Carol J. Doucet, Richard Guidry, Kirby Jambon et Zachary Richard ont tous opté dans leurs écrits pour la variété cadienne du français, en n’excluant ni les régionalismes ni les emprunts aux groupes avec lesquels la communauté est entrée en contact à un moment ou à un autre de son histoire. Cette étude se donne pour but de mesurer l’impact à la fois sur la langue et sur la littérature de l’emploi du vernaculaire dans un discours littéraire. En poésie cadienne, le choix d’une variété de langue d’écriture et le rapport à l’espace est symptomatique d’une stratégie d’accès à l’autonomie littéraire et d’un questionnement sur son identité au sein de la francophonie.
154

Poésie et politique : l'engagement par la poésie des revues Parti pris et Fermaille

McCann, Alex 22 April 2021 (has links)
Le présent mémoire s’intéressera aux formes que prend l’engagement par la poésie au sein des revues Parti pris et Fermaille, emblématiques de la Révolution tranquille et de la grève étudiante de 2012. Ayant noté un graduel effacement de la poésie au fil de la production des deux revues qui, au départ, la présentaient comme seule solution possible, nous tenterons de déterminer les causes qui poussent, dans un premier temps, les collaborateurs à adopter la poésie puis, ensuite, à s’en détourner.
155

Couleurs, lumière et contrastes chez les lyriques grecs et les élégiaques latins

Pelletier-Michaud, Lydia 12 April 2018 (has links)
Les lyriques grecs et les élégiaques latins, poètes de la subjectivité, ont fait un usage particulièrement riche des termes de couleur pour référer à des symboles socio-culturels ainsi qu'à des concepts non chromatiques liés à l'affectivité. Ce mémoire explore, dans un premier temps, l'association de diverses couleurs avec des émotions, des valeurs et des codes sociaux. Il y est notamment question des symboles de couleur liés aux domaines de la religion et du pouvoir et de la perception de l'humain par rapport au divin. Nous y étudions également la façon dont les poètes ont employé le vocabulaire chromatique pour décrire leur environnement de façon positive ou négative. La seconde partie de ce travail porte sur le thème de l'amour et de l'intimité, domaine pour lequel les poètes lyriques et élégiaques ont eu recours aux symboles de couleur de la façon la plus originale ; l'utilisation que les poètes ont fait de la couleur pour célébrer l'amour est en effet révélateur de leur conception de la relation amoureuse.
156

Entre création et réception la poésie amérindienne publiée au Québec et ses prismes de lecture (1995-2008)

Létourneau, Jean-François January 2010 (has links)
La diffusion des oeuvres littéraires des Premières Nations publiées au Québec demeure limitée. La marginalité dans laquelle sont confinés ces écrits est exacerbée par le fait que ces derniers sont souvent perçus comme de simples témoignages culturels dépourvus de valeur esthétique. Dans ce contexte, la question de la réception critique de la littérature amérindienne se pose. En s'appuyant sur les notions propres aux théories de la réception critique et des théories postcoloniales, ce mémoire présente une analyse interne et externe de trois recueils de poésie écrits par des auteurs des Premières Nations : Eshi uapataman nukum (1995) de Rita Mestokosho, L'avenir voit rouge (2008) de Jean Sioui ainsi que Fou, floue, fléau (2008) de Mélina Vassiliou. Il vise à mettre en dialogue une lecture interne de textes poétiques d'auteurs amérindiens avec leur réception critique afin de vérifier l'adéquation entre les deux, et éventuellement, d'identifier les hiatus possibles, surtout sur le plan du traitement des stéréotypes identitaires. L'analyse révèle que les oeuvres à l'étude sont plus complexes que ce qu'une première lecture - ou une lecture trop empêtrée par plusieurs prismes - peut laisser entrevoir. En effet, la richesse des textes se dévoile aux lecteurs qui parviennent à abandonner une posture basée uniquement sur l'opposition manichéenne entre Indiens et Blancs, interprétation féconde en préjugés et stéréotypes de toutes sortes qui limitent la portée et la résonance des écrits. Certes, une telle conception binaire des relations entre autochtones et allochtones est présente dans les poèmes; elle apparaît comme une critique de l'ordre établi de la société dominante. Le lecteur ne peut donc faire totalement abstraction de cette dynamique, mais il est réducteur de ne retenir que cette seule dimension. En effet, l'intérêt des écrits de Mestokosho, de Sioui et de Vassiliou ne réside pas uniquement dans l'esprit de révolte qui y est véhiculé, trait compréhensible compte tenu de l'histoire des communautés amérindiennes; il se trouve également dans l'hybridité qui marque leur univers poétique, fondé par l'influence qu'exerce la civilisation occidentale sur leur écriture et par l'imaginaire hérité du référentiel ancestral de leur nation respective.
157

Le territoire dans les veines: Étude de la poésie amérindienne francophone (1985-2014)

Létourneau, Jean-François January 2015 (has links)
À travers le rapport au territoire qu’elles convoquent, les œuvres poétiques des Premières Nations nous invitent à repenser les fondements des sociétés américaines, québécoise dans notre cas, à partir de la perspective autochtone. En effet, la poésie amérindienne requiert une double compétence pour le lecteur québécois : d’une part, les œuvres de ce corpus lui font connaître des sensibilités qui s’enracinent dans l’histoire millénaire de l’Amérique, dont fait malheureusement partie l’expérience du colonialisme subie par les Premières Nations; d’autre part, s’accroît au fil des pages l’impression que ces textes convoquent une vision du monde, celle des premiers occupants du continent, qui renvoient aux non-dits qui grèvent sa propre culture, sa propre histoire. En s’appuyant sur le croisement entre les notions d’américanité, telle qu’entendue par René Lapierre dans son essai Écrire l’Amérique (1995), d’américité, développée par l’historien wendat Georges Sioui, et d’américanité première, selon Louis-Edmond Hamelin, cette thèse s’intéresse aux formes de territorialité que convoque le continent américain à partir d’une perspective amérindienne. Le postulat sur lequel se règle le présent travail est qu’une réflexion sur la territorialité québécoise, fondatrice de notre identité, ne peut faire l’économie de l’expérience autochtone. L’analyse du corpus poétique des Premières Nations, depuis la publication du premier recueil de poésie francophone (Andatha [1985] d’Éléonore Sioui) jusqu’aux parutions les plus récentes, révèle que les territorialités mises en forme par les poètes obligent le lecteur à revoir sa conception de l’histoire de l’Amérique en tant que « Nouveau Monde ». La richesse du patrimoine oral autochtone, très influente sur la production littéraire actuelle, montre bien le problème qui se pose lorsque l’on réduit l’Amérique à son histoire « européenne ». Pour retrouver la réalité historique et géographique que le concept de « Nouveau Monde » a pu effacer, il importe de comprendre ce qu’est le territoire et ce qu’il représente, sur le plan de la mémoire comme sur celui de l’expérience américaine contemporaine. Et c’est exactement là que se trouve toute la pertinence des œuvres des poètes amérindiens étudiées dans cette thèse. Ces derniers, en revendiquant une appartenance à une culture millénaire, révoquent d’emblée le concept de « Nouveau Monde ». Ils nous donnent à lire les traces d’une ancienne Amérique que l’on croyait disparue mais dont l’écho résonne dans les textes d’Éléonore Sioui, de Joséphine Bacon, de Rita Mestokosho, de Naomi Fontaine et de tous les autres. En ce sens, ils convoquent des formes de territorialités inspirantes, qui reconnaissent la fragilité des écosystèmes et l’importance des liens qui s’établissent entre tous les êtres vivants qui en dépendent.
158

La notion de passage dans l'oeuvre de Philippe Jaccottet

Simille, Françoise 02 December 2010 (has links) (PDF)
Des Histoires de passage : en regroupant sous ce titre des extraits de ses diverses proses, Philippe Jaccottet, poète de Suisse romande, né en 1925, souligne lui-même l'importance essentielle que revêt dans son œuvre la notion de passage. Cette recherche se propose de montrer qu'elle porte une thématique, définit une poétique, ouvre sur une ontologie. Dépassant l'opposition entre l'attrait pour les passages libres visibles dans le paysage et l'aversion face à l'obstacle - muraille de la montagne ou de la mort, notamment, qui suscite le vœu d'une magique abolition - la sensibilité de Jaccottet met en œuvre une relation complexe entre ces contraires et révèle une profonde fascination pour le point de passage en soi : le seuil. L'expérience poétique comble ces aspirations puisque qu'en certains " instants privilégiés ", elle révèle à " l'autre regard " un monde ouvert et unifié, sans barrières ni hiatus. Elle trouve son accomplissement dans un usage particulier de la métaphore, figure même du passage, qui permet entre les choses une circulation continue. Métamorphose du monde, la poésie s'avère alors liée au sacré : elle " donne sur " " autre chose ", est passage ou pressentiment d'un passage vers un au-delà dont la nature ne peut être dite ni philosophique, ni religieuse, ni même à proprement parler mystique. Entraperçu dans l'ici, il reste un inaccessible, un indicible que l'écriture désigne comme tel, ouvrant vers lui une perspective à l'infini. Le passage serait donc dans le passage même, cette ontologie induisant alors une dialectique de la limite et de l'illimité.
159

"Dans ce chant d'Arlequin, la Haute voix du coeur" : lyrisme et quête identitaire dans l'oeuvre poétique de Jean Sénac

Lafitte, Fanette 16 May 2008 (has links) (PDF)
Jean Sénac, poète algérien du XXème siècle, est avant tout connu pour son engagement en faveur de l'indépendance algérienne. Ses poèmes dénoncent l'autoritarisme colonial comme ils révèlent la violence morale et sociale qui accompagne la mise en place du nouveau régime politique de Houari Boumedienne succédant à celui, plus en adéquation avec les attentes du poète, d'Ahmed Ben Bella. Mais ce serait amputer l'oeuvre poétique sénacquienne d'une grande richesse thématique et stylistique que de la résumer à quelques uns de ses plus grands recueils " politiques ". Car, derrière la voix d'un homme engagé dans le combat sociopolitique de son pays s'entend celle d'un artiste qui s'interroge, dès ses premiers écrits, sur les fondements de son existence, sur la réalisation du sujet en tant qu'homme, mais aussi en tant que poète, et sur les possibilités ontologiques et littéraires d'y parvenir. Une parole lyrique fonde et / ou transcrit alors la quête existentielle en même temps qu'elle interroge sa légitimité et l'espace de son déploiement. La problématique de l'interdépendance entre voeu d'unité ontologique et pluralité des modalités d'énonciation permet d'appréhender le polymorphisme stylistique et thématique de cette oeuvre singulière, polymorphisme au service d'un cheminement ontologique étroitement nourri des révélations générées par l'écriture poétique. La première partie de ce travail a donc pour vocation de mettre en lumière la corrélation réciproque entre l'expérience phénoménologique et sensitive du monde menée par le poète et celle de l'écriture, corrélation sur laquelle repose la prise de conscience réfrénée puis acceptée d'une diffraction du sujet. L'écriture poétique, espace de représentation et de construction de l'ego, renseigne le sujet lyrique sur la nature de sa disparité et devient le champ d'expérimentation d'un projet de réunification du corps et de l'esprit en lieu du poème ; ce que Jean Sénac nommera le " corpoème ". La seconde partie fait état d'un degré supérieur d'interrogation existentielle et analyse l'enjeu verbal et ontologique d'une substitution du poète à Dieu. Jean Sénac éprouve le besoin de se confronter à la divinité, référentiel d'un espace absolu, afin de mesurer la nécessité et les possibilités d'une incarnation définie selon ses propres concepts. L'écriture préfigure donc un " parcours de soi " inachevable en même temps qu'elle instaure les limites d'un espace de re-présentations où le poète appréhende la fragmentation du " moi " avant d'en faire un motif de justification d'un questionnement cyclique sur les conditions de son identité. Toutes les figures du sujet lyrique convergent alors dans cet espace d'agencement que représente l'oeuvre poétique, et leur rassemblement autorise le poète à profiler la voie /voix d'une réalisation singulière
160

Elenchos et poésie : l'effet esthétique de Socrate dans le "Charmide" de Platon

Mousseau, Fanie 11 1900 (has links)
Le Charmide de Platon s’inscrit légitimement dans ce qu’il est convenu de nommer les « dialogues de jeunesse », et nous y constatons la forte présence de ce qui caractérise traditionnellement l’activité philosophique de Socrate, soit la réfutation. Cependant, tandis que les réfutations effectuées directement sur le jeune Charmide ne produisent aucun effet, celui-ci réagit fortement aux réfutations que Socrate fait subir à son tuteur Critias et auxquelles il assiste passivement. Qu’est-ce qui, dans ce qui s’apparente vraisemblablement à une réfutation indirecte, produit l’ébranlement de Charmide? Nous voulons regarder en quoi la réfutation est ici un traitement purgatif non pas par l’usage d’affirmations propositionnelles contradictoires, mais par une certaine dialectique de l’image, celles de Critias et de Socrate devant Charmide. Cette dialectique de l’image en appelant à une réflexion sur la dimension mimétique du rapport qu’entretient le jeune garçon avec ces deux hommes, nous voulons ainsi regarder en quoi la réfutation indirecte de Charmide nous dresse les contours d’une possible activité poétique de Socrate. Cette poésie résisterait à la critique que celui-ci en fait plus tard dans la République par un usage de l’image qui vise non plus à proposer des modèles fixes de la vertu, mais à montrer le mouvement de la pensée, et donc à « sensibiliser » Charmide à l’élan intellectuel qui l’habite et l’anime lui-même. Ainsi, en nous penchant sur la présence dans le Charmide de ce que nous nommons une « réfutation poétique », ce mémoire explore la possibilité de penser ensemble ce qui semble assoir l’intellectualisme socratique des premiers dialogues et la poésie qui, par son absence de visée intellectuelle, est rejetée par le Socrate de la République à moins qu’elle ne prenne la forme d’un « éloge des hommes bons ». / Plato's Charmides is part of what we refer to as the «early dialogues», and we find in these dialogues a major feature of Socrates's philosophy, mainly refutation. However, while these refutations don't have any effects on the young Charmides, he still reacts to Socrates's refutation of Critias. We wonder how this indirect refutation produces such a reaction on Charmides. We look at how refutation represents here a purgative treatment not by using contradictory propositions, but with the use of a certain dialectic of the image, the ones of Critias and Socrates facing Charmides. Examining this dialectic, which refers to the study of the mimetic dimension that the young boy maintains with the two men, we wish to reflect on how the indirect refutation of Charmides draws the outline of Socrates's possible poetical activity. This poetry resists to the critics made later in the Republic pertaining to the use of images relating to certain models of virtue, by showing the motion of thought, and hence guiding Charmides in his own intellectual motion. By reflecting on the «poetical refutation» we find in Plato's Charmides, this thesis explores the possibility of linking what seems to ground Socrates's intellectualism in the early dialogues to the poetry that is rejected par Socrates in the Republic, besides the one that pertains to the «defense of good men».

Page generated in 0.0831 seconds