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Marguerite Duras : de l’écriture du drame au drame de l’écriture, vers une déconstruction du romanesque / Marguerite Duras : from writing a drama to the drama of writing, towards a deconstruction of the novel

Keyrouz, Liliane 08 February 2010 (has links)
Cette thèse a pour objet l’étude des métamorphoses de l’écriture de Marguerite Duras. Elle se fonde sur une analyse de ses romans où nous lisons d’abord une conformité aux lois du genre romanesque, puis une révolte qui se traduit par une déconstruction générique et scripturaire. Notre travail consiste en une étude des noyaux de nouveauté qui se trouvent en germes dans la période de conservatisme et leur éclosion qui innove par la suite l’écriture de l’auteur. Ces noyaux, particulièrement liés aux formes dramatiques et poétiques, seront soulignés dans leur développement et dans la façon dont ils transforment l’écriture romanesque. / This thesis investigates the metamorphoses of Marguerite Duras’ writing. It is based on an analysis of her novels where we can first read a compliance to the laws of the traditional novel, then a rebellion against any kind of generic or scriptural constraint. Our work consists in studying the germs of innovation of the conservative period and their blossoming that progressively innovates the author’s writing. We emphasize on these nuclei particularly related to dramatic and poetic forms, and on their development, as well as on the way they transform Marguerite Duras’ novel.
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« Rentrer dans le monde » : parcours d’une inquiétude chez les poètes Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars, T.S. Eliot, Federico García Lorca et Hart Crane / Poetry and Ideology : “Back to the world” with poets Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars, T.S. Eliot, Federico García Lorca and Hart Crane

Montin, Sandrine 04 December 2009 (has links)
Les poètes du début du vingtième siècle sont inquiets : hésitant entre idéalisme et matérialisme, liberté et déterminisme, création et évolution, ils errent dans une « zone » idéologique. Dans les premiers textes de Guillaume Apollinaire (1880-1918), Blaise Cendrars (1887-1961), T.S. Eliot (1888-1965), Federico García Lorca (1898-1936) et Hart Crane (1899-1932), le désarroi est permanent. Il s’incarne sous différentes formes, du dédoublement de personnalité à l’extrême lassitude, tandis que l’ombre et un vent de fin du monde envahissent les poèmes. Les positions des poètes varient entre nihilisme, incertaines tentatives de syncrétisme et ironie mordante. Pourtant, passé leur première jeunesse, ils reconnaissent que leur inquiétude n’est pas une donnée personnelle mais un fait d’époque, peut-être même le fait essentiel, sur le plan de la pensée, de l’époque dite moderne : c’est « l’âge de la comparaison », selon les mots de Nietzsche. Ils renoncent alors à exprimer la singularité d’une vision individuelle, originale, voire bizarre, pour « rentrer dans le monde ». Rompant nettement avec les objectifs littéraires du symbolisme, ils entendent désormais devenir « la conscience de l’époque », exposer les idéologies incompatibles qui s’y côtoient, faire l’inventaire de ses contrastes. Dans le premier tiers du vingtième siècle, l’inquiétude idéologique est le mobile qui engage les poètes à redéfinir leur fonction dans la cité et l’un des grands moteurs de l’innovation esthétique : cubisme, simultanéisme, dialogisme et lyrisme épique. C’est ce parcours dont nous espérons dégager la cohérence et les principales étapes. / At the beginning of the XXth century poets were unsettled : hesitating between idealism and materialism, freedom and determinism, creation and evolution, they wandered in an ideological « waste land ». In the early works of Guillaume Apollinaire (1880-1918), Blaise Cendrars (1887-1961), T.S. Eliot (1888-1965), Federico García Lorca (1898-1936) and Hart Crane (1899-1932), distress assumed different forms: from split personality to extreme weariness. The poets’ positions bounced between nihilism, half-hearted attempts at syncretism and bitter irony. As they matured, they recognized however that their restlessness was not a personal matter but a product of the times, perhaps even the main feature, on the level of thought, of the so-called modern times : “the age of comparison”, in Nietzsche’s words. They then renounced to express the singularity of an individual, original, even bizarre vision, and chose to “go back to the world”. Breaking with the literary goals of symbolism, they aimed at becoming the “conscience of the times”, at exposing their conflicting ideologies, and at listing their contrasts. In the first third of the twentieth century, this ideological restlessness pushed poets to redefine their role in the city. It was one of the most powerful forces behind aesthetic innovation: cubism, simultaneism, dialogism and epic lyricism. In this study, we will examine the coherence and main stages of this process.
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René Char : éthique et Utopie / René Char : ethics and Utopia

Morin, Eugénie 25 June 2010 (has links)
Par sa vision tragique du monde, René Char semble, à première vue, bien éloigné des penseurs utopistes, moins intéressé par les lendemains qui chantent que par les dangers imminents qui guettent l’humanité. Dans un grand nombre de ses poèmes, il s'attaque aux naïfs qui se persuadent que c'est le bien qui adviendra, valorise les pessimistes dans la mesure où « ils voient de leur vivant l'objet de leur appréhension se réaliser ». Son œuvre semble parfois rejoindre les actes d'accusation faisant de l'utopie l'antichambre du goulag et des camps, la rendant responsable de la dégénérescence des états dits socialistes en systèmes totalitaires. À plusieurs reprises, Char indique qu’entre l’ethos (qui recommande d’arrimer la poésie et la pensée au réel) et l’utopos (qui s’élabore à l’écart de la réalité du monde) il ne peut surgir qu’une incompatibilité essentielle. Mais s'en tenir là serait ignorer que tout une part de sa poésie demeure également marquée par le « principe espérance ». Si ses recueils du début des années 1930 sont traversés par le désir d’un « monde en tout renouvelé de l’attractif », certains de ses écrits plus tardifs sont également ponctués d’« images-souhaits » de la conscience désirante, d’évocations de lieux rêvés : « ville imperforée » ou « pays d’à côté », « citadelle idéale » ou « perfection à la fois territoriale et inspirée du bien commun ». Bien que Char se soit de nombreuses fois attaqué aux utopies du futur, il convient de se demander si on ne peut trouver à l'intérieur même de sa critique une invitation à penser l'utopie autrement. / By virtue of his tragic vision of the world, René Char initially appears to be far from a utopian. He is less interested in “enchanting dawns” than in the imminent dangers that await humanity. In many poems he attacks the naïve who believe that good will triumph, and values instead the pessimists “who see in their very lifetime the realization of what they most feared.” For this reason, Char has been placed alongside those who view utopia as the foyer of gulags and concentration camps, and hold utopianism responsible for the degeneration of so-called “socialist” states into totalitarian ones. Char suggests several times that between ethos (which encourages the adherence of poetry and thought to reality) and utopos (which distances us from the reality of the world) only an essential incompatibility can arise. To leave the question of utopia at this, however, is to ignore how a whole dimension of Char’s poetry is equally inspired by the “principle of hope.” His poetry from the early 1930s flows from a desire for “a world in every respect renewed by the attractive.” His later works are equally filled with “wish-images” of desiring consciousness, evocations of dreamed places – be it an “imperforate city,” a “country at the margins,” an “ideal citadel” or, indeed, “perfection, both earthly and inspired by the common good.” While Char has on several occasions taken it upon himself to attack future-oriented utopias, it is necessary to ask whether, from within this very criticism, we may find instead an invitation to think utopia otherwise
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La poésie orale peule des pêcheurs de la vallée du Fleuve Sénégal (Pékâne) : approche géopoétique / Oral poetry of the River Senegal fishermen (Pekane) : geopoetic approach

Lorin, Marie 25 September 2015 (has links)
Cette étude propose de mettre en relation une pratique poétique propre à la communauté des pêcheurs du fleuve Sénégal, le Pékâne (Pekaan en poulâr) – en particulier l’une de ses composantes la moins connue, le Diârâlé (jaaraale en poulâr)- et un paysage : la vallée du Fleuve Sénégal. Le Pékâne est une poésie orale en poulâr chantée a capella par des Soubalbés, c’est-à-dire les pêcheurs du Fleuve Sénégal. Le Diârâlé est couramment défini comme de la poésie descriptive. Il s’agit d’une poésie ancrée dans un territoire local qui retrace l’itinéraire des poètes circulant au bord du fleuve Sénégal. Cette dimension géographique fondamentale a orienté le choix d’un cadre théorique particulier, celui de la géopoétique, qui n’a pas encore été mis à l’épreuve pour étudier le Pékâne et ses différentes composantes. C’est pourquoi cette étude essaiera de montrer en quoi le Diârâlé peut être défini comme une poésie paysagère qui a su s’adapter à un contexte très mouvant. Pour ce faire, trois questions principales seront abordées. La première partie analysera comment le Diârâlé se construit sur un réseau non seulement intertextuel mais aussi social et culturel. Une seconde partie s’interrogera sur les évolutions du Diârâlé en montrant qu’il s’agit d’un genre dynamique qui a su se perpétuer au-delà de Guélâye Âli Fâl, la figure tutélaire du Pékâne contemporain sur lequel toutes les études avaient jusqu’à présent porté. Enfin, une dernière partie montrera que le Diârâlé peut être considéré comme une poésie paysagère et nomade en prise avec les bouleversements environnementaux qui frappent de plein fouet la Vallée du Fleuve Sénégal.L’analyse s’appuiera sur un corpus de six textes oraux, transcrits en poulâr et traduits en français, collectés auprès de deux chanteurs de Pékâne au Sénégal en 2011 et 2012. / This dissertation aims to link a poetry specific to River Senegal’s fishermen called Pékâne (Pekaan) - especially one of its lesser-known component called Diârâlé (Jaaraale) - and a landscape : the Valley of the River Senegal. Pékâne is a fulani oral poetry sung a capella by fishermen of the River Senegal. Diârâlé is often defined as a descriptive poetry. It is deeply rooted in a local territory and it retraces the poets’ itinerary along the bank of the River Senegal. This fundamental aspect has lead me to choose a specific theoretical framework : the geopoetic approach which has never been used before to study Pékâne and its components. This is why, this dissertation tries to show why Diârâlé can be defined as a landscaping poetry which was able to adapt itself to a highly changing environment. Three main issues are raised.The first part analyses how Diârâlé is building itself not only on an intertextual network but also on a social and cultural network. The second part examines the Diârâlé actual evolutions, showing that it is a dynamic genre which was able to continue beyond Guélâye Âli Fâl, the tutelary figure of modern Pékâne. Finally, the last part shows that Diârâlé can be considered as a landscaping and nomadic poetry linked to environmental changes that are hitting the River Senegal Valley.The analysis is based on a corpus made of six oral performances collected in 2011 and 2012 in Senegal. Texts are transcribed in Fulani and translated into French.
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La poésie orale peule des pêcheurs de la vallée du Fleuve Sénégal (Pékâne) : approche géopoétique / Oral poetry of the River Senegal fishermen (Pekane) : geopoetic approach

Lorin, Marie 25 September 2015 (has links)
Cette étude propose de mettre en relation une pratique poétique propre à la communauté des pêcheurs du fleuve Sénégal, le Pékâne (Pekaan en poulâr) – en particulier l’une de ses composantes la moins connue, le Diârâlé (jaaraale en poulâr)- et un paysage : la vallée du Fleuve Sénégal. Le Pékâne est une poésie orale en poulâr chantée a capella par des Soubalbés, c’est-à-dire les pêcheurs du Fleuve Sénégal. Le Diârâlé est couramment défini comme de la poésie descriptive. Il s’agit d’une poésie ancrée dans un territoire local qui retrace l’itinéraire des poètes circulant au bord du fleuve Sénégal. Cette dimension géographique fondamentale a orienté le choix d’un cadre théorique particulier, celui de la géopoétique, qui n’a pas encore été mis à l’épreuve pour étudier le Pékâne et ses différentes composantes. C’est pourquoi cette étude essaiera de montrer en quoi le Diârâlé peut être défini comme une poésie paysagère qui a su s’adapter à un contexte très mouvant. Pour ce faire, trois questions principales seront abordées. La première partie analysera comment le Diârâlé se construit sur un réseau non seulement intertextuel mais aussi social et culturel. Une seconde partie s’interrogera sur les évolutions du Diârâlé en montrant qu’il s’agit d’un genre dynamique qui a su se perpétuer au-delà de Guélâye Âli Fâl, la figure tutélaire du Pékâne contemporain sur lequel toutes les études avaient jusqu’à présent porté. Enfin, une dernière partie montrera que le Diârâlé peut être considéré comme une poésie paysagère et nomade en prise avec les bouleversements environnementaux qui frappent de plein fouet la Vallée du Fleuve Sénégal.L’analyse s’appuiera sur un corpus de six textes oraux, transcrits en poulâr et traduits en français, collectés auprès de deux chanteurs de Pékâne au Sénégal en 2011 et 2012. / This dissertation aims to link a poetry specific to River Senegal’s fishermen called Pékâne (Pekaan) - especially one of its lesser-known component called Diârâlé (Jaaraale) - and a landscape : the Valley of the River Senegal. Pékâne is a fulani oral poetry sung a capella by fishermen of the River Senegal. Diârâlé is often defined as a descriptive poetry. It is deeply rooted in a local territory and it retraces the poets’ itinerary along the bank of the River Senegal. This fundamental aspect has lead me to choose a specific theoretical framework : the geopoetic approach which has never been used before to study Pékâne and its components. This is why, this dissertation tries to show why Diârâlé can be defined as a landscaping poetry which was able to adapt itself to a highly changing environment. Three main issues are raised.The first part analyses how Diârâlé is building itself not only on an intertextual network but also on a social and cultural network. The second part examines the Diârâlé actual evolutions, showing that it is a dynamic genre which was able to continue beyond Guélâye Âli Fâl, the tutelary figure of modern Pékâne. Finally, the last part shows that Diârâlé can be considered as a landscaping and nomadic poetry linked to environmental changes that are hitting the River Senegal Valley.The analysis is based on a corpus made of six oral performances collected in 2011 and 2012 in Senegal. Texts are transcribed in Fulani and translated into French.
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Alexis Lefrançois : le choix de rire ou de mourir. Les procédés de distanciation dans l'écriture poétique des "petites choses"

Granboulan, Flore January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré ; suivi de Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens

Martineau, Julien 12 1900 (has links)
Composé de fragments narratifs et poétiques, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré retrace le parcours d’un jeune homme de retour dans sa ville natale, Québec. En déambulant à travers les rues, mais également à travers sa propre mémoire, le narrateur trouvera sur son chemin le point de rupture entre passé et présent. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré élabore une réflexion sur ces lieux et ces époques qui, même révolus, semblent ne jamais vouloir nous quitter, le tout dans une écriture où le silence est parfois aussi éloquent que la parole. Comme son nom l’indique, Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens est un essai traitant de la poésie comme espace d’habitation dans Sudbury de Patrice Desbiens, une œuvre mettant en scène le quotidien d’une petite ville du nord de l’Ontario. Face à ce lieu froid et désert où rien ne semble vouloir subsister, dans cette ville qu’il décrit à la fois comme factice, violente et inhabitable, Desbiens semble croire que seule l’écriture est authentique et porteuse d’une vérité. Dès lors, en signant son recueil Sudbury, le nom de cette ville qu’il habite, le poète ne se pose-t-il pas comme le véritable auteur des lieux? Ne donne-t-il pas un sens à ce qui, auparavant, en était dépourvu? N’y a-t-il pas, au final, substitution de l’espace urbain oppressant par celui, plus hospitalier, de la poésie? / Composed of narrative and poetic fragments, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré follows the journey of a young man returning to his hometown, Québec. While wandering in the streets, but also through his own memories, the narrator will find on his path the point of rupture between past and present. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré proposes a reflexion on these places and times that, even if over, seem to never abandon us, all within a style of writing where silence is sometimes as eloquent as speech. As it’s name indicates, Sudbury: l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens is an essay regarding poetry as a living space within the poem Sudbury from Patrice Desbiens, a work that stages the daily routine of a small town in northern Ontario. Confronted to a cold and deserted place where nothing seems to subsist, within this town that he depicts at the same time as artificial, violent and unlivable, Desbiens seems to believe that only writing is authentic and bearer of truth. Hence, by entitling his work Sudbury, the name of the town where he lives, does the poet not present himself as the genuine author of the place? Does he not give a meaning to something that, before, was deprived of one? Is there not, in the end, a substitution of the opressive urban space for the one, more welcoming, of poetry?
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Vers une phénoménologie de la danse : une approche merleau-pontienne

Lavoie-Marcus, Catherine 12 1900 (has links)
La présente étude vise à dégager les paramètres élémentaires d’une analyse phénoménologique de la danse. D’emblée, la pensée de Maurice Merleau-Ponty s’impose comme cadre privilégié pour révéler l’expérience vécue de cet art qui met en scène un savoir corporel complexe. À partir de sa théorie de la perception, dont découlent les phénomènes relatifs au corps moteur, à l’espace et à l’intersensorialité, notre étude aménage les contours d’une analyse existentielle du geste dansé. Ce faisant, nous nous heurtons à un constat : le phénomène de la danse se présente comme un élément perturbateur de la pensée merleau-pontienne. En effet, il incite à en questionner les aspects fondamentaux, voire à en constater certaines limites. Informée par les études de Rudolf Laban, instigateur de la « danse libre » allemande et par les celles des philosophes contemporains Maxine Sheets-Johnstone, Michel Bernard, Laurence Louppe et Renaud Barbaras, notre étude démontre en effet que la thèse merleau-pontienne de la perception empêche de cibler le travail kinesthésique du corps propre dans l’empire du « sentir » qui l’anime et de reconnaitre sa constitution profondément dynamique. Pour combler cette carence, nous invitons à une phénoménologie de la danse qui puisse embrasser sa nature poétique, la sensibilité créatrice qu’elle requiert et le travail sensible qu’elle habilite. Nous envisageons alors, avec le philosophe de la sensation Renaud Barbaras, de nous inspirer d’une heuristique aux traits vitalistes pour réhabiliter certaines notions battues en retraite par la tradition phénoménologique. En nous tournant vers les concepts de force, de désir, d’intensification, nous tentons de retrouver dans la logique de la sensation elle-même un dynamisme fondamental que l’expérience esthétique amplifie. La recherche nous montre que la danse est l’art qui, mieux que nul autre, rend compte de ce phénomène complexe. / In the present essay, we intend to establish and describe fundamental parameters apt to form the basis of a phenomenology of dance. The lived experience of this art, which flourishes via complex corporeal knowledge, can be approached through the Phenomenology of Perception of Maurice Merleau-Ponty. The latter’s phenomenology, from which derive recognizable behaviors linked to the moving body, space and intersensoriality, will guide us in outlining the existential elements of the dancing body. In pursuing our study of Merleau-Ponty, we will further show that the philosopher’s system proves incapable of sustaining the requirements intrinsic to the qualitative dimensions of dance. In fact, our study shows that Merleau-Ponty’s “body consciousness” is one that ontologically fails to reach the qualia that compose the dynamics specific to the movements of dance. Conversely, we adumbrate herein a phenomenology of dance forms that embraces its poetical nature, the creative sensibility that they require, and the sensuous “work” that they unfold.
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L'entrécriture dans l'oeuvre de Marguerite Duras : texte, théâtre, film

Beaulieu, Julie January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La porosité au monde : l'écriture de l'intime chez Louise Warren et Paul Chamberland

Dolce, Nicoletta January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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