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La possibilité du choc : invention littéraire et résistance politique dans les oeuvres d'Olivier Cadiot et de Nathalie Quintane

Farah, Alain January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat pose les linéaments d'une histoire de la littérature française contemporaine. Prenant pour objet d'étude une sphère très précise du champ poétique en étudiant les oeuvres d'Olivier Cadiot et de Nathalie Quintane, cette réflexion a pour point de départ le constat de la fin de la domination du modèle avant-gardiste dans le champ culturel à la charnière des années 1970 et 1980. Il s'agit de questionner la possibilité puis les modalités d'un renouvellement des formes après l'avant-garde. Cette problématique s'accompagne de deux autres interrogations sur la résistance au pouvoir et la traduction de l'expérience. S'articule ainsi une réflexion sur le devenir du travail de l'écrivain dans un contexte où les forces d'ordonnancement des corps, de la mémoire et du langage imposent des consensus qui réduisent la probabilité d'un surgissement de nouveauté, entendue ici comme puissance subversive capable de malmener nos représentations du monde. Cette réflexion débute en revisitant, dans une première partie intitulée « Des positions fugitives », plusieurs notions théoriques avec pour objectif avoué de voir en quoi elles peuvent être opératoires dans le contexte contemporain. En analysant les acceptions d'avant-garde (Poggioli, Bürger), de poésie (Gleize, Pinson), de champ (Bourdieu, Lahire) et de politique (Rancière), il s'agit de constituer le cadre intellectuel duquel émerge le corpus étudié. Cette première partie ne fait pas que l'état de la question critique et théorique, elle propose aussi l'étude de quelques textes d'Olivier Cadiot, de Nathalie Quintane et de Christophe Tarkos pour appuyer les démonstrations. « Jouer Gambit », deuxième partie, se consacre exclusivement à l'oeuvre d'Olivier Cadiot. Structurées autour de trois thématiques (la poésie, le pouvoir et la gravité), ces analyses montrent la complexité du travail de l'écrivain, notamment en expliquant, dans « Romaniser la poésie », que la migration que Cadiot opère vers le roman, loin d'être un acte de « haine de la poésie », est une manière pour lui de lui donner une nouvelle intensité. La mise en contexte de la création de L'art poétic' est suivie d'une présentation de la Revue de littérature générale. L'examen des « mises en abyme » de la poésie dans les romans de Cadiot dans Futur, ancien, fugitif; Retour définitif et durable de l'être aimé et Fairy queen explique les tenants et les aboutissants de ce déplacement générique. Dans « Singer le pouvoir », ce sont les nombreuses figures de la domination qui font l'objet d'un développement. L'usage de la métaphore militaire est aussi étudié, Cadiot parvenant par ce biais à déployer la question du politique en littérature. « L'archipel du goujat » se penche sur la question de l'expérience de la gravité, et explique que les différents Robinson de Cadiot opposent deux régimes d'atteinte: l'idiotie et la folie, deux rapports à la désorganisation qui sont aussi deux rapports aux formes et, plus largement, au politique. La deuxième partie se clôt sur une analyse de l'entreprise intertextuelle de Cadiot, qui compare son Robinson à ceux de Daniel Defoe et de Michel Tournier. La troisième partie, « Damer le pion », se consacre à l'oeuvre de Nathalie Quintane. Deux thématiques structurent nos analyses: le rapport à la poésie et le rapport à l'histoire. Le huitième chapitre, « Le mauvais genre », s'attaque à la question générique. Dans l'analyse de Remarques et de Chaussure, l'imperceptibilité de l'oeuvre, identifiée aussi bien, à ses débuts, à la sacralité du quotidien qu'à la littéralité, est mise de l'avant. La posture de l'écrivaine au sujet de la poésie est explicitée: elle résiste à l'idée de la densité comme étalon de valeur de la poéticité en lui opposant la surface, perçue notamment dans la distanciation des remarques qui mettent tout de même de l'avant un « je » qui expérimente avec le corps et la pensée, dans le but avoué d'en finir avec la grandiloquence. Quintane témoigne d'un nouveau parti pris des choses qui confirme l'énorme distance qui la sépare de toutes les pratiques « du soi » tout comme des lieux communs entourant la littérature de « femmes ». La posture faussement ingénue de Quintane se loge dans une pensée esthétique concernée par un travail sur le douteux, l'évènementiel, la surprise. Travaillant avec ce qui importune, ce qui est incongru, l'écrivaine réfléchit aux questions du sérieux, de l'idiotie, de l'absurde, de la fantaisie. « Repasser l'Histoire », neuvième chapitre, montre comment Quintane déplace la matière historique, la repasse, c'est-à-dire opère une mise à plat tout en la revisitant pour la faire voir autrement. L'écrivaine rencontre d'abord Jeanne d'Arc puis la station balnéaire de Saint-Tropez. Dans Cavale et Grand ensemble, elle affronte des sujets délicats -la Commune, la collaboration ou la guerre d'Algérie -à travers la reconstitution de « souvenirs live » qui érige un travail de rétrospection qui engage Quintane du côté de la confusion, perçue comme le moindre mal d'une époque où l'ordre déforme la mémoire. L'écrivaine invite à damer le pion des discours de légitimation tout en dressant une continuité entre un passé douteux et un présent qui de jour en jour nous prouve l'être tout autant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Avant-Garde, Littérature contemporaine, Expérimentation, Poésie, Société, Politique, Sociocritique, Olivier Cadiot, Nathalie Quintane.
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Négativité et dynamique du sujet lyrique dans la poésie de Jacques Brault, de Michel Beaulieu et d'Hélène Dorion

Gagnon, Evelyne 10 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la négativité dynamique du sujet lyrique dans la poésie de Jacques Brault, de Michel Beaulieu et d'Hélène Dorion. Les travaux récents sur le sujet lyrique, l'énonciation poétique et le lyrisme contemporain constituent la pierre d'assise de cette étude. Le sujet lyrique, depuis la modernité européenne, se donne à lire à travers divers glissements pronominaux et postures énonciatives mouvantes. Les théories de la poétique des œuvres comme forme-sens et du rythme (Henri Meschonnic) complètent la conception du sujet d'énonciation poétique qui sera ici utilisée. Or, Jean-Michel Maulpoix a montré comment le lyrisme contemporain se fonde sur un rapport à une transcendance perdue, dépassant les anciennes considérations formelles qui alliaient systématiquement la lyre au chant emphatique et à la musicalité. Cette défaite (ou cette inquiétude) favorise de nouvelles formes d'énonciation aux registres discordants, qui n'excluent pas - bien qu'on refuse désormais de déifier la poésie - une nostalgie du Chant et de l'élévation. Car le lyrisme critique européen s'élabore à partir d'une forte tradition, une riche histoire des formes lyriques. Nous croyons que cela se présente différemment chez les auteurs québécois qui tirent de leur tradition défaillante une inventivité certaine, sous-tendue par ailleurs par un discours critique sur la pauvreté essentielle. Si Saint-Denys Garneau découvre l'écriture, dans les années 1930, à l'ombre d'une tradition poétique quasi désertique, Jacques Brault, Michel Beaulieu et Hélène Dorion écrivent, pour leur part, à la suite de Garneau ou de Miron - et devant une tradition, certes - mais en ayant pour horizon cette valorisation de la pauvreté. Pauvreté du sujet, de sa langue, qui sont donnés d'emblée comme manquants ou manqués, déterminés par une négativité fondamentale. C'est pourquoi on s'attachera ici à définir le concept de négativité dynamique qui, sur le plan littéraire, devient une véritable force structurante et un facteur de relance de l'entreprise poétique. La négativité relève de cette propension à définir le sujet et le monde sur le mode du manque, de la souffrance, de la perte. Dépassant les considérations strictement thématiques, ces œuvres poétiques explorent la pauvreté, les failles, la difficulté, le dénuement, pour y trouver cependant leur inventivité, leur élan, leur espace de jeu. Cela détermine la construction des représentations, le choix des motifs et figures, le travail de la forme ainsi que l'organisation de l'énonciation. On s'intéressera de fait au lieu d'énonciation ainsi qu'à l'énonciation des lieux qui architecturent ces poétiques. Dans la poésie de Jacques Brault, une subjectivité clocharde se met en jeu au sein d'une poétique de la pauvreté volontaire. Cette poétique s'accorde à une motion incessante : avancer en pauvreté. Du côté de Michel Beaulieu, on retrouve une subjectivité-kaléidoscope qui perpétue, à même son souffle haletant, une poétique de la déchéance tranquille, alors que son mouvement dynamique consiste à tresser dans l'ouverture. Chez Hélène Dorion, on observe une subjectivité-toile. Tributaire d'une discordance fertile, cette écriture construit une poétique de la faille et du lien, traçant les intervalles entre les choses et les êtres, cherchant ce qui permettra de sillonner la spirale qui se déploie graduellement dans l'Univers. Ces trois œuvres accompagnent l'évolution de la poésie québécoise de la poésie du pays, aux avant-gardes des années 1970 jusqu'à l'intimisme des années 1980 à aujourd'hui. Leur relecture permettra de mieux comprendre les fondements du lyrisme, au Québec, un lyrisme critique, mais aux tonalités familières, axé sur la sobriété. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jacques Brault, Michel Beaulieu, Hélène Dorion, Poésie québécoise, Sujet lyrjque, Négativité, Lyrisme contemporain.
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Le creuset de l'alchimiste : la poésie des femmes des décennies 1910, 1920 et 1930 au Québec

Otis, André 01 1900 (has links) (PDF)
Quel est le rôle et la place de la poésie des femmes des décennies 1910, 1920 et 1930 dans le processus d'évolution de la poésie québécoise? C'est à cette question fondamentale, à laquelle la critique de toutes les époques semble incapable de fournir de réponse satisfaisante, que tente de répondre cette thèse. La notion de modernité, qui, au fil du temps, est de plus en plus présente dans les articles critiques, donne toutefois un indice intéressant. Il semble, en effet, que cette poésie doive non seulement être située dans le cadre du mouvement moderne au Québec, mais qu'elle soit aussi à l'origine d'une tradition moderne qui s'épanouira au cours de la décennie suivante dans les œuvres des premiers poètes modernes québécois tels Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois, notamment. C'est à partir de cette hypothèse que s'organise toute la recherche qui explore deux aspects importants du phénomène de la poésie des femmes des décennies 1910, 1920 et 1930. Dans un premier temps, il s'agira d'établir ce que Pierre Bourdieu appelle « le champ littéraire » dans lequel sont nées les œuvres qui ont été produites par ces poétesses. Cette partie explore, du plus général au plus particulier, tous les éléments qui ont contribué à la naissance et au développement du discours féminin dans la poésie de cette époque ainsi que tous ceux qui structurent le champ littéraire. Dans un second temps, il s'agira de proposer une relecture de cette poésie à partir de l'analyse de quelques poèmes de quatre poétesses qui marquent les grandes étapes de la formation de ce discours : Léonise Valois, Blanche Lamontagne-Beauregard, Eva Sénécal et Medjé Vézina. L'analyse de chacun de ces deux axes contribue à cerner d'un peu plus près les véritables enjeux de cette poésie de même qu'elle permet de découvrir son rôle et sa place dans le développement de la poésie québécoise. Ainsi, l'établissement du champ littéraire permet de voir comment cette poésie à influé sur l'évolution de ce denier vers l'autonomie et l'analyse des divers éléments qui ont présidé à l'émergence et au développement de cette poésie permet d'en faire ressortir les deux grandes caractéristiques : la modernité et le féminin. De son côté, l'analyse des poèmes révèle les éléments qui illustrent ces grandes caractéristiques, tels la naissance et le développement du sujet lyrique moderne, la création d'un espace littéraire particulier, la déconstruction et la reconstruction de la divinité qui règne sur la poésie afin de répondre aux besoins du féminin et l'entrée en scène du corps dans la poésie. Ces deux grandes parties permettent, en effet, de vérifier l'hypothèse de départ selon laquelle la poésie des femmes des décennies 1910, 1920 et 1930 doit non seulement être située dans le cadre du mouvement moderne au Québec, mais qu'elle a amené également la poésie québécoise au seuil de la modernité, étant à l'origine d'une tradition qui s'épanouira au cours de la décennie suivante dans les œuvres des premiers poètes modernes québécois. Elles permettent de vérifier l'hypothèse de départ, mais aussi de la dépasser, puisque cette poésie est également le creuset de ce qui plus tard s'appellera l'écriture au féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : modernité, poésie, femmes, Québec.
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La Voix dans l’œuvre d’André du Bouchet / The Voice in the works of André du Bouchet

Collet, Amélie 09 December 2013 (has links)
Fondatrice et résultante du corps textuel, origine et horizon du poème, la Voix, dans l’œuvre d’André du Bouchet, dépend de cet espace exigu qui se situe simultanément en dehors du sens et du non-sens. Dépassant la dichotomie écriture/oralité propre à la métaphysique traditionnelle occidentale, le poète l’apparente à une sorte de balancement entre l'exprimé et l'imprimé, entre un « vouloir-dire » et un « faire-silence ». La Voix est ce « signe » du bruit ou du mutisme, clair de toute signification préétablie et irréductible, dans le temps où il est perçu à l’ordre de la langue, qu’il habite cependant. Le sens des mots ne se constitue que dans la disposition élocutoire qui les porte à la parole et qui englobe l’ensemble de la corporéité et de la spatialité. Retentissante dans un espace qui est ouvert sur le dehors, la Voix est la manifestation d’un « espace-temps-lieu-monde » singulier par l'écoute qui, seule, peut entendre dans les mots l'émergence d'un existant. Véritable ouverture potentielle et permissive à un toujours vouloir-dire, la Voix perd son statut d’épiphénomène (simple expression sonore d’une pensée primitive) pour acquérir celui d’événement. Elle est cette parole pour ne rien dire, dont force est de prendre acte sans conclure. / The Voice in the works of André du Bouchet, is at the foundation and the result of the text corpus, the origin and horizon of the poem. It is dependent on the exiguous space lying simultaneously beyond meaning and lack of meaning. Transcending the writing/oral expression dichotomy characterizing Western traditional metaphysics, the poet identifies it as swaying somehow from the expressed to the imprinted, from a “meaning to say” to a “keeping under silence”. The Voice is the “sign” of noise or silence. It is void of all pre-established and irreducible meaning at the very moment it comes to be perceived in the language order, yet it inhabits it. The meaning of words only constitutes itself in the delivery phase that brings them into speech and encompasses physicality and spatiality as a whole. Resounding in a space looking outward, the Voice is the expression of a peculiar “space-time-place-world” when it is listened to. It is only this listening that makes it possible to hear the emergence of existing elements in words. As a true potential and permissive opening to a permanent “meaning to say”, the Voice loses its status of epiphenomenon (a simple sound expression of primitive thought) to gain that of event. It is this speech that says nothing that we are forced to acknowledge without reaching a conclusion.
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La place du spectateur dans l'esthétique de l'abbé Du Bos /

Webster, Maureen. January 1983 (has links)
No description available.
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Elenchos et poésie : l'effet esthétique de Socrate dans le "Charmide" de Platon

Mousseau, Fanie 11 1900 (has links)
Le Charmide de Platon s’inscrit légitimement dans ce qu’il est convenu de nommer les « dialogues de jeunesse », et nous y constatons la forte présence de ce qui caractérise traditionnellement l’activité philosophique de Socrate, soit la réfutation. Cependant, tandis que les réfutations effectuées directement sur le jeune Charmide ne produisent aucun effet, celui-ci réagit fortement aux réfutations que Socrate fait subir à son tuteur Critias et auxquelles il assiste passivement. Qu’est-ce qui, dans ce qui s’apparente vraisemblablement à une réfutation indirecte, produit l’ébranlement de Charmide? Nous voulons regarder en quoi la réfutation est ici un traitement purgatif non pas par l’usage d’affirmations propositionnelles contradictoires, mais par une certaine dialectique de l’image, celles de Critias et de Socrate devant Charmide. Cette dialectique de l’image en appelant à une réflexion sur la dimension mimétique du rapport qu’entretient le jeune garçon avec ces deux hommes, nous voulons ainsi regarder en quoi la réfutation indirecte de Charmide nous dresse les contours d’une possible activité poétique de Socrate. Cette poésie résisterait à la critique que celui-ci en fait plus tard dans la République par un usage de l’image qui vise non plus à proposer des modèles fixes de la vertu, mais à montrer le mouvement de la pensée, et donc à « sensibiliser » Charmide à l’élan intellectuel qui l’habite et l’anime lui-même. Ainsi, en nous penchant sur la présence dans le Charmide de ce que nous nommons une « réfutation poétique », ce mémoire explore la possibilité de penser ensemble ce qui semble assoir l’intellectualisme socratique des premiers dialogues et la poésie qui, par son absence de visée intellectuelle, est rejetée par le Socrate de la République à moins qu’elle ne prenne la forme d’un « éloge des hommes bons ». / Plato's Charmides is part of what we refer to as the «early dialogues», and we find in these dialogues a major feature of Socrates's philosophy, mainly refutation. However, while these refutations don't have any effects on the young Charmides, he still reacts to Socrates's refutation of Critias. We wonder how this indirect refutation produces such a reaction on Charmides. We look at how refutation represents here a purgative treatment not by using contradictory propositions, but with the use of a certain dialectic of the image, the ones of Critias and Socrates facing Charmides. Examining this dialectic, which refers to the study of the mimetic dimension that the young boy maintains with the two men, we wish to reflect on how the indirect refutation of Charmides draws the outline of Socrates's possible poetical activity. This poetry resists to the critics made later in the Republic pertaining to the use of images relating to certain models of virtue, by showing the motion of thought, and hence guiding Charmides in his own intellectual motion. By reflecting on the «poetical refutation» we find in Plato's Charmides, this thesis explores the possibility of linking what seems to ground Socrates's intellectualism in the early dialogues to the poetry that is rejected par Socrates in the Republic, besides the one that pertains to the «defense of good men».
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Alexis Lefrançois : le choix de rire ou de mourir. Les procédés de distanciation dans l'écriture poétique des "petites choses"

Granboulan, Flore January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré ; suivi de Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens

Martineau, Julien 12 1900 (has links)
Composé de fragments narratifs et poétiques, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré retrace le parcours d’un jeune homme de retour dans sa ville natale, Québec. En déambulant à travers les rues, mais également à travers sa propre mémoire, le narrateur trouvera sur son chemin le point de rupture entre passé et présent. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré élabore une réflexion sur ces lieux et ces époques qui, même révolus, semblent ne jamais vouloir nous quitter, le tout dans une écriture où le silence est parfois aussi éloquent que la parole. Comme son nom l’indique, Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens est un essai traitant de la poésie comme espace d’habitation dans Sudbury de Patrice Desbiens, une œuvre mettant en scène le quotidien d’une petite ville du nord de l’Ontario. Face à ce lieu froid et désert où rien ne semble vouloir subsister, dans cette ville qu’il décrit à la fois comme factice, violente et inhabitable, Desbiens semble croire que seule l’écriture est authentique et porteuse d’une vérité. Dès lors, en signant son recueil Sudbury, le nom de cette ville qu’il habite, le poète ne se pose-t-il pas comme le véritable auteur des lieux? Ne donne-t-il pas un sens à ce qui, auparavant, en était dépourvu? N’y a-t-il pas, au final, substitution de l’espace urbain oppressant par celui, plus hospitalier, de la poésie? / Composed of narrative and poetic fragments, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré follows the journey of a young man returning to his hometown, Québec. While wandering in the streets, but also through his own memories, the narrator will find on his path the point of rupture between past and present. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré proposes a reflexion on these places and times that, even if over, seem to never abandon us, all within a style of writing where silence is sometimes as eloquent as speech. As it’s name indicates, Sudbury: l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens is an essay regarding poetry as a living space within the poem Sudbury from Patrice Desbiens, a work that stages the daily routine of a small town in northern Ontario. Confronted to a cold and deserted place where nothing seems to subsist, within this town that he depicts at the same time as artificial, violent and unlivable, Desbiens seems to believe that only writing is authentic and bearer of truth. Hence, by entitling his work Sudbury, the name of the town where he lives, does the poet not present himself as the genuine author of the place? Does he not give a meaning to something that, before, was deprived of one? Is there not, in the end, a substitution of the opressive urban space for the one, more welcoming, of poetry?
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Vers une phénoménologie de la danse : une approche merleau-pontienne

Lavoie-Marcus, Catherine 12 1900 (has links)
La présente étude vise à dégager les paramètres élémentaires d’une analyse phénoménologique de la danse. D’emblée, la pensée de Maurice Merleau-Ponty s’impose comme cadre privilégié pour révéler l’expérience vécue de cet art qui met en scène un savoir corporel complexe. À partir de sa théorie de la perception, dont découlent les phénomènes relatifs au corps moteur, à l’espace et à l’intersensorialité, notre étude aménage les contours d’une analyse existentielle du geste dansé. Ce faisant, nous nous heurtons à un constat : le phénomène de la danse se présente comme un élément perturbateur de la pensée merleau-pontienne. En effet, il incite à en questionner les aspects fondamentaux, voire à en constater certaines limites. Informée par les études de Rudolf Laban, instigateur de la « danse libre » allemande et par les celles des philosophes contemporains Maxine Sheets-Johnstone, Michel Bernard, Laurence Louppe et Renaud Barbaras, notre étude démontre en effet que la thèse merleau-pontienne de la perception empêche de cibler le travail kinesthésique du corps propre dans l’empire du « sentir » qui l’anime et de reconnaitre sa constitution profondément dynamique. Pour combler cette carence, nous invitons à une phénoménologie de la danse qui puisse embrasser sa nature poétique, la sensibilité créatrice qu’elle requiert et le travail sensible qu’elle habilite. Nous envisageons alors, avec le philosophe de la sensation Renaud Barbaras, de nous inspirer d’une heuristique aux traits vitalistes pour réhabiliter certaines notions battues en retraite par la tradition phénoménologique. En nous tournant vers les concepts de force, de désir, d’intensification, nous tentons de retrouver dans la logique de la sensation elle-même un dynamisme fondamental que l’expérience esthétique amplifie. La recherche nous montre que la danse est l’art qui, mieux que nul autre, rend compte de ce phénomène complexe. / In the present essay, we intend to establish and describe fundamental parameters apt to form the basis of a phenomenology of dance. The lived experience of this art, which flourishes via complex corporeal knowledge, can be approached through the Phenomenology of Perception of Maurice Merleau-Ponty. The latter’s phenomenology, from which derive recognizable behaviors linked to the moving body, space and intersensoriality, will guide us in outlining the existential elements of the dancing body. In pursuing our study of Merleau-Ponty, we will further show that the philosopher’s system proves incapable of sustaining the requirements intrinsic to the qualitative dimensions of dance. In fact, our study shows that Merleau-Ponty’s “body consciousness” is one that ontologically fails to reach the qualia that compose the dynamics specific to the movements of dance. Conversely, we adumbrate herein a phenomenology of dance forms that embraces its poetical nature, the creative sensibility that they require, and the sensuous “work” that they unfold.
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Figurations monstrueuses dans trois oeuvres de Josée Yvon : étude précédée du recueil Désirs fous

Aubé Lanctôt, Amélie January 2012 (has links)
Ce mémoire a pour objectif l'exploration en deux temps (volets créatif et réflexif) d'une écriture au féminin qui cherche à composer avec une identité trouble. La première partie, qui est la partie créative du mémoire, présente un sujet lyrique féminin aux prises avec des désirs particuliers et qui est en quête d'un ailleurs. Sur un ton alternant entre l'ironie et la mélancolie, le recueil se présente sous forme de fragments poétiques et de poèmes en vers. La partie réflexive s'attache également à mieux comprendre un sujet qui compose avec une identité instable, voire marginale, à travers l'étude de figurations monstrueuses au féminin dans trois oeuvres de Josée Yvon : La chienne de l'hôtel Tropicana, publié en 1977 aux Herbes rouges, Les laides otages, en 1990, et La cobaye, en 1993, tous deux chez VLB éditeur. Cette partie du mémoire se divise en deux chapitres : "Les personnages" et "Lieux sordides et formes éclatées", qui abordent le monstrueux à partir de l'étude des corps, des caractères et des comportements, des lieux et de la forme des récits et poèmes.

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