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401

Le rapport au savoir des femmes vieillissantes dans la société québécoise contemporaine : « j'apprends, donc je suis »

Chaput, Eliane January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le rapport au savoir des femmes vieillissantes (65 ans et +) dans la société québécoise contemporaine. Le but poursuivi était d'explorer le phénomène de la diplômation des femmes vieillissantes inscrite à l'Institut Universitaire du Troisième Âge de Montréal. Il s'agissait de questionner les différents sens, formes et pratiques des étudiantes de l'IUTAM et de dégager les variables intervenant dans la construction de leur rapport au savoir. Un double constat orientait principalement notre questionnement de départ: le savoir est de plus en plus valorisé dans la société contemporaine et une grande majorité des étudiants et étudiantes de l'IUTAM sont des femmes. À la lumière de ces constats et par l'entremise de la perspective théorique de l'interactionnisme et du constructivisme du rapport au savoir, nous avons identifié trois variables particulièrement influentes auxquelles nous avons porté une plus grande attention: la variable socio-économique, la variable genre et la variable vieillissement. Cinq entrevues qualitatives semi-dirigées ont été réalisées auprès des étudiantes de l'IUTAM, constituant ainsi la population totale des étudiantes étant inscrites à l'automne 2006 moins une. En nous basant sur la théorisation ancrée, nous avons analysé différentes dimensions du rapport au savoir des répondantes. Nous avons démontré que le rapport au savoir des répondantes est un concept multidimensionnel s'ancrant dans un milieu socioéconomique qui participe à construire un habitus de classe influençant les perceptions et désirs des répondantes par rapport au savoir. Il prend également place dans une construction genrée, les répondantes ayant intériorisés les rôles sociaux traditionnels des femmes tout en expérimentant une modernisation des rôles sociaux. De plus, leur rapport au savoir est influencé par leur condition de femmes vieillissantes. Pour ces femmes, cela signifie une exacerbation des tensions déjà présentes dans la société moderne et elles doivent créer des «amortisseurs sociaux» (Caradec) pour conserver un espace de familiarité avec le monde. Comme cette multidimensionnalité du rapport au savoir s'inscrit dans un récit autobiographique hétérogène chez nos répondantes, nous avons tenté de créer une typologie de leur rapport au savoir en s'intéressant à leur récit de soi, c'est-à-dire à leur façon de créer une cohérence entre leur récit biographique et leur désir d'obtenir un BAC. Nous avons finalement compris que le rapport au savoir des femmes vieillissantes de notre étude ne s'inscrit pas dans un désir d'émancipation, ni dans des revendications féministes. Il souligne la prépondérance de l'expert dans le quotidien de la «modernisation réflexive» et l'importance de se questionner sur la façon dont est produit le savoir et surtout, par qui. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rapport au savoir, Femme, Vieillissement, Institut Universitaire du Troisième Âge, Amortisseurs sociaux, Projet de soi.
402

Les bénéfices issus du travail en économie sociale : le point de vue des femmes, cheffes de famille monoparentale, qui sont en emploi au sein d'entreprises d'économie sociale en aide domestique (EÉSAD) de la Gaspésie

Hudon, Marie-Claude January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire recueille le point de vue de dix (10) femmes, chefs de famille monoparentale, sur les bénéfices qu'elles retirent de leur emploi dans trois (3) entreprises d'économie sociale en aide domestique (EÉSAD) de la Gaspésie. Avec le témoignage de ces mères seules, nous voulons poursuivre la réflexion sur le potentiel du travail d'économie sociale à combattre la pauvreté des femmes. Compte tenu des nombreux obstacles à leur intégration socioprofessionnelle et des contraintes particulières à la région, nous avons cherché à connaître par le biais d'entretiens semi-dirigés quelle était la perception de travailleuses gaspésiennes à l'égard de leur situation en emploi et de leurs conditions de vie. Aussi, depuis la Marche du Pain et des Roses, intervenant(e)s et chercheur(e)s s'interrogent sur la capacité de l'économie sociale à réduire la misère au sein de la population féminine. En ce sens, notre recherche contribue à accroître la compréhension des pratiques et des effets du travail en économie sociale. Avec les informations recueillies auprès de notre groupe de répondantes, nous constatons que les conditions de vie de la majorité d'entre elles se sont améliorées depuis leur embauche dans une EÉSAD. Cependant, les bénéfices de l'emploi se révèlent trop souvent insuffisants. Ainsi, en dépit des gains réalisés, divers facteurs responsables de la pauvreté subsistent, occasionnant des difficultés pour ces femmes. La faiblesse des salaires est un exemple. À travers l'expérience de nos répondantes, nous comprenons que l'économie sociale ne peut à elle seule mettre un frein à l'appauvrissement des femmes. Sur ce plan, les résultats de notre recherche rejoignent les résultats de nombreux autres travaux réalisés sur la question. Ils éclairent aussi le sens et la portée des revendications des groupes de femmes concernant leur conception de l'économie sociale. Soulignons, entre autres, que la situation de nos répondantes confirme que la participation de l'État et de l'entreprise privée s'avère indispensable dans la lutte contre la pauvreté. Enfin, le témoignage de nos répondantes permet d'identifier des lacunes au niveau des pratiques concrètes en économie sociale qui ont déjà fait l'objet de critiques par des chercheur(e)s. À cet égard, le point de vue des femmes, chefs de famille monoparentale, révèle des pistes de solution concernant l'intégration et le maintien en emploi des mères seules. Notons par exemple la flexibilité des horaires qui satisfait aux attentes en matière de conciliation travail-famille. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Monoparentalité, Économie sociale, Bénéfices, Région, Gaspésie, Entreprise d'économie sociale en aide domestique.
403

Les inscriptions vestimentaires comme support identitaire dans le travail de Jana Sterbak et de Vanessa Beecroft

Lafrenière, Julie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'usage du vêtement comme outil de médiation du corps féminin dans le travail de Jana Sterbak et de Vanessa Beecroft. Plus spécifiquement, nous souhaitons observer de quelle façon, à l'intérieur des représentations, le vêtement participe à (dé)construire l'identité du sujet. En abordant la représentation de la femme par l'analyse de ses inscriptions vestimentaires, nous cherchons également dans les oeuvres l'affirmation d'une subjectivité indissociable du corps. Dans un premier temps, nous procédons à une mise en contexte historique et théorique afin de démontrer le rapport d'interdépendance entre le corps féminin et son revêtement dans l'image et soulignons le rôle primordial de l'habillement dans la construction de la subjectivité. Nous exposons par ailleurs les divers enjeux soulevés par la représentation de la femme et observons des stratégies de résistance à la représentation objectivante du corps féminin. En second lieu, suivant les travaux de théoriciennes féministes, nous examinons notamment le concept d'image du corps ainsi que les modèles foucaldiens d'inscription corporelle et de pouvoir disciplinaire. De même, nous nous intéressons au rôle de l'habillement et des pratiques de la beauté dans la discipline du corps féminin afin de démontrer non seulement leur pouvoir normalisant et leur participation au maintien des identités monolithiques, mais aussi de considérer leur potentiel subversif. Enfin, la notion performative de l'identité de genre nous porte à croire que, dans les pratiques artistiques contemporaines, la mascarade féminine et la répétition ironique pourraient permettre d'explorer à la fois la construction des identités et la déconstruction critique. Nous analysons finalement les inscriptions vestimentaires dans les oeuvres de Sterbak et de Beecroft. Par leur utilisation du vêtement comme forme, matériau ou costume, les artistes suggèrent des images du corps transgressives qui viennent questionner les modèles culturels de la féminité en pointant leur contexte naturalisant. Malgré la singularité de leur démarche respective, les deux artistes donnent à voir des images du corps où les processus de construction identitaire ou d'élaboration d'une position de sujet s'avèrent sans cesse confrontés à des formes de pouvoir: les conventions de l'art, le regard de l'Autre, la maîtrise du corps, les diktats de la mode. Au terme de notre étude, les différentes stratégies parodiques observées nous apparaissent comme autant de négociations permettant de résoudre ponctuellement des problèmes liés à la représentation et à la définition du féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Jana Sterbak, Vanessa Beecroft, Corps, Féminisme, Genre, Identité, Représentation, Vêtement.
404

Les enjeux de la suppression hormonale des menstruations : une analyse des discours de professionnels de la santé

Nader, Mélissa January 2007 (has links) (PDF)
Le débat sur la suppression des menstruations, présent dans les années 50, reprend aujourd'hui de la vigueur vue la mise en marché de contraceptifs visant l'espacement ou l'interruption des règles. Cette recherche poursuit trois objectifs: dresser le portrait des positions adoptées par les professionnels de la santé au Québec à l'égard de la suppression des menstruations, analyser les discours sur cette pratique à l'aide des perspectives féministes radicale, individualiste et essentialiste, et évaluer dans quelle mesure cette pratique s'inscrit dans le concept de médicalisation du corps des femmes. Pour y parvenir, nous avons interviewé 13 médecins, représentants des médecines alternatives et représentantes d'organisations pour la santé des femmes. L'analyse des discours de ces professionnels de la santé démontre l'existence bien réelle d'un débat sur la suppression des menstruations, certains étant farouchement opposés à cette pratique, alors que d'autres en ont une vision positive ou mitigée. Certains médecins jugent que la prise continue d'un contraceptif hormonal ne devrait pas occasionner de conséquences négatives pour la santé des femmes, mais surtout qu'elle permet leur libéralisation d'une réalité archaïque non-nécessaire. De plus, cette pratique ne témoigne pas selon eux de la médicalisation du corps des femmes puisque de toute façon, ces dernières utilisent déjà un contraceptif hormonal. Il n'en tient donc qu'aux femmes de décider si elles souhaitent être menstruées et à quelle fréquence. Ce discours est surtout associé au féminisme individualiste prétendant à l'entière liberté de la femme quant au contrôle de son système reproducteur et donc de son cycle menstruel. À l'opposé, d'autres répondants considèrent que la suppression des menstruations est une pratique risquée compte tenu du peu d'information dont nous disposons, en plus de dénoncer le contrôle et la standardisation exercés sur le corps des femmes. Ces répondants refusent de sacrifier la spécificité des femmes au nom de leur plus grande performance sociale et critiquent la médicalisation à laquelle font face les femmes. Ces discours sont davantage axés sur le courant féministe radical, qui y voit une oppression patriarcale et capitaliste, et le courant essentialiste qui considère les menstruations comme un lieu de pouvoir pour les femmes et une expérience spécifique contribuant à la formation de l'identité féminine. Les résultats de cette analyse serviront certainement à alimenter un débat encore peu analysé en sciences sociales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Santé des femmes, Suppression des menstruations, Féminisme, Médicalisation, Analyse de discours.
405

La pratique internationale du travail social en contexte de projet de développement international

Jolette, Dominique 02 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche se penche sur la pratique internationale du travail social, particulièrement les différents discours qui la composent, passant des théories de la modernisation aux critiques des rapports impérialistes entre le Nord et le Sud. L'objectif principal de cette étude est de contribuer à décrire les pratiques discursives et les savoirs présents dans la pratique internationale du travail social en contexte de développement international ayant un volet femmes. Cette recherche de type qualitatif est basée sur six entrevues semi-dirigées, réalisées auprès de personnes coopérantes, formées en travail social au Québec. Toutes les répondantes et les répondants ont une expérience d'au-delà d'un an dans un projet de développement international ayant un volet femmes. Un corpus littéraire sur la base formelle du travail social et le contexte des projets complètent la collecte de données. Dans une perspective poststructuraliste, le cadre d'analyse s'appuie principalement sur les concepts de savoirs, de discours et de pratique en travail social. Deux modèles théoriques, soit celui d'une pratique dynamique de travail social développé par Karen Healy (2005) et celui des figures idéologiques de l'intervention sociale de Karsz (2004), sont proposés afin d'analyser la pratique des personnes interrogées. D'une part, le premier modèle, par une analyse de discours, permet de mettre en lumière la performance des discours de l'organisation communautaire en travail social et ceux des approches de développement international dans les propos des répondantes et des répondants. D'autre part, le second modèle retrace les rapports de pouvoir existant entre les personnes coopérantes, les personnes participant au projet et les institutions. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : pratique internationale, travail social international, développement international, discours, modernité.
406

Corps de femmes et contes de fées : une étude de "La femme de l'Ogre" de Pierrette Fleutiaux, et Peau d'âne de Christine Angot

Dulong, Mélanie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conte de fées naît à une époque où l'idéal de l'homme civilisé gagne en popularité. Certains auteurs, issus pour la plupart de la société de cour, puisent des contes dans la tradition orale et en font des adaptations littéraires. Avec son inscription littéraire, le conte merveilleux devient un outil pédagogique. Son contenu est donc adapté de manière à en faire un vecteur du modèle de civilité : il faut apprendre aux enfants à se comporter conformément à cet idéal. Ceci est bon pour les deux sexes. Cependant, l'idéal de la femme civilisée est beaucoup plus prescriptif et restrictif que celui de l'homme civilisé : si l'on peut pardonner à ce dernier, ou même valoriser, son tempérament sanguin, les pulsions féminines sont tout simplement inacceptables. On s'attend de la femme qu'elle soit toujours irréprochable, autant sur le plan de son apparence que de son comportement. L'idéologie patriarcale qui va de pair avec celle de la civilité reproche à la femme toute marque d'initiative ou d'individualité. On veut qu'elle soit passive, soumise, vertueuse et prude. Ainsi, beaucoup de contes de fées s'adressent aux petites filles et leur enseignent les bons et les mauvais comportements. L'idéologie patriarcale véhiculée par le conte de fées a fait l'objet de critiques féministes, particulièrement dans les années 1970. On a reproché au conte de fées d'encourager la passivité féminine à travers une représentation stéréotypée des rôles sexuels. On a aussi condamné la représentation de la femme-objet : l'apparence physique de la femme est centrale dans le conte de fées. Si les héros connaissent le succès grâce à leurs actions, les héroïnes doivent tout à leur beauté. Ces diverses critiques ont ouvert la voie à plusieurs réécritures féministes du conte de fées. Certains écrivains et écrivaines ont créé de nouvelles histoires en empruntant la structure traditionnelle du conte de fées, d'autres ont plutôt choisi de transformer des contes déjà connus. Dans ce mémoire, nous proposons, pour commencer, un survol de l'évolution du conte de fées, de son origine orale à ses subversions littéraires contemporaines, en lien avec certaines transformations sociales. Nous étudierons, par la suite, deux réécritures de contes de fées qui, à notre avis, possèdent un caractère féministe. Il s'agit de « La femme de l'Ogre » de Pierrette Fleutiaux (1984) et de Peau d'âne de Christine Angot (2003). Ces deux récits qui vont à l'encontre du discours patriarcal propre aux contes de fées traditionnels évoquent des idéologies féministes opposées. Plusieurs éléments du texte de Fleutiaux correspondent à l'idéologie du féminisme de la femelléité tandis que le récit d'Angot évoque l'idéologie du courant féministe matérialiste. Nous verrons de quelle manière elles parviennent toutes deux, à travers des écritures du corps qui diffèrent grandement l'une de l'autre, à contrecarrer la représentation du corps féminin objet, perçu selon le regard masculin, qui est caractéristique du conte de fées traditionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte de fée, patriarcat, féminisme, subversion, réécriture.
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Quitter un ancrage en eaux troubles : l'éducation somatique et le rapport au corps de la femme incestuée (une autoethnographie)

Beaudry, Lucie 10 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, j'examine quels ont été les impacts de l'éducation somatique sur mon rapport au corps incestué et mon mal-être. Je partage en quoi mes apprentissages somatiques ont contribué à une meilleure compréhension de la relation entretenue avec moi-même ainsi qu'à l'assainissement d'habitudes visant à engourdir et abstraire le corps. La littérature qui porte sur les conséquences de l'inceste et de l'agression sexuelle aborde généralement le corps d'un œil externe; peu de travaux scientifiques se fondent sur l'expérience de la personne agressée pour étudier la relation au corps. S'il est question des problèmes psychologiques ainsi que des conduites addictives et destructrices observées chez les victimes, rares sont les écrits où la personne est abordée d'un point de vue somatique. Il apparaît pourtant pertinent de considérer cet angle, l'agression sexuelle étant à la base une transgression corporelle intime. La méthodologie autoethnographique s'inscrit dans le paradigme postpositiviste. Elle accepte favorablement la subjectivité du chercheur en reconnaissant que la neutralité est impossible et qu'il existe une pluralité de points de vue. En se basant sur l'expérience du chercheur, l'autoethnographie propose une compréhension par l'interprétation personnelle d'un phénomène et vise ainsi à produire autrement des savoirs lorsque comparée à une perspective objectiviste. Elle puise sa force dans un vécu exposé et s'avère ainsi susceptible de toucher plusieurs personnes. Mon étude autoethnographique est constituée de diverses expériences somatiques et se fonde sur des données recueillies selon trois phases distinctes, soit des données qualifiées de « conscientes » et « hyper conscientes » colligées depuis mon entrée au programme en éducation somatique à l'hiver 2008, ainsi que des données « pré-éducation somatique », soit antérieures à mes études supérieures. Ce processus m'a d'abord permis d'apprendre à sentir mon corps pour ensuite rendre possible l'identification d'habitudes et comportements problématiques qui nourrissaient inconsciemment une fuite et un contrôle du corps. Prendre conscience de moi par l'expérience du mouvement a favorisé une ré-harmonisation de ma personne et un plus grand pouvoir d'action sur moi (empowerment). Mes différents apprentissages somatiques ont rendu possibles des changements profonds dans ma façon de vivre le corps en plus de favoriser un mieux-être au quotidien. À la lumière de mon expérience, le développement d'une conscience somatique est un sujet d'investigation qui mérite d'être approfondi chez les victimes d'agression sexuelle. Si la méthode Feldenkrais est l'approche d'éducation somatique utilisée dans ce mémoire, d'autres approches pourraient être pertinentes pour ce genre d'étude. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : autoethnographie, inceste, éducation somatique, rapport au corps, méthode Feldenkrais, conscience de soi.
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Les travailleuses syndiquées d'une université francophone au Nouveau-Brunswick et leurs perceptions de l'iniquité salariale

Leblanc, Janelle 03 1900 (has links) (PDF)
Par cette présente étude, nous cherchons à recueillir les perceptions de l'iniquité salariale des travailleuses qui occupent un emploi typiquement féminin syndiqué au sein d'une université acadienne et francophone au Nouveau-Brunswick, de leurs conditions de travail, de la nature de leur emploi ainsi que des solutions proposées par les acteurs concernés par l'iniquité salariale. De plus, nous documentons leurs perceptions vis-à-vis les mouvements sociaux. En raison de l'absence de littérature et de définitions de l'iniquité salariale, nous présentons le concept d'équité salariale pour développer celui de l'iniquité salariale. De surcroit, la théorie de l'intersectionnalité est présentée pour expliquer les axes de subordination qui s'entrecroisent et qui produisent des oppressions envers les travailleuses, soit le genre et la classe sociale. Nous avons interrogé six travailleuses qui occupent un emploi typiquement féminin syndiqué dans une université francophone située dans une province atlantique. Ces entrevues individuelles semi-dirigées nous ont permis de dessiner un portrait des caractéristiques des emplois occupés, des perceptions de l'iniquité salariale, du rôle de la femme dans le milieu de travail universitaire en plus des stratégies proposées par les acteurs dans ce dossier. D'autre part, notre discussion s'attarde sur l'adaptation aux conditions de travail, la polyvalence des tâches, les relations interpersonnelles et les conséquences de ces conditions. Les participantes nous décrivent l'iniquité salariale au sein du milieu de travail universitaire, ses méthodes de rémunération et sa vision de la femme en emploi. Enfin, nous discutons du point de vue des travailleuses par rapport à l'iniquité salariale et la participation aux actions à ce sujet. Par ailleurs, nous analysons les divergences et les convergences de ce que partagent les femmes et ce qui se retrouve dans les écrits. Pour conclure, nous portons un regard sur les principaux résultats et ce qu'ils signifient pour le travail social et les études féministes, le renouvèlement et l'enrichissement des pratiques sociales de la première discipline. L'intérêt du travail social aux recherches sur les femmes en emploi, les femmes acadiennes et la théorie de l'intersectionnalité demeurent importants afin de saisir les différents axes de subordination qui contribuent aux inégalités et aux oppressions des femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Iniquité salariale, perceptions, conditions de travail, intersectionnalité, féminisme, syndicats.
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La féminisation du SIDA en Afrique subsaharienne : les politiques de lutte contre le SIDA et leur prise en compte du genre

Kimmel, Elisabeth 03 1900 (has links) (PDF)
Le sida est une des plus graves crises à laquelle l'humanité a jamais dû faire face. Il ne s'agit pas seulement d'un problème d'urgence, mais en même temps d'un problème de développement à long terme. Les femmes africaines sont les plus exposées au risque d'infection. Pour changer cette tendance à la féminisation de la maladie, il est nécessaire de s'attaquer au facteur principal qui contribue à la vulnérabilité des femmes - les inégalités entre les sexes. L'intégration du concept genre dans les politiques de lutte contre le VIH/sida, afin de changer les rapports sociaux inégaux entre les hommes et les femmes dans de nombreuses sociétés, est d'une importance primordiale pour arrêter la propagation rapide de l'infection du VIH. L'engagement politique des institutions internationales et des pays touchés s'est de plus en plus accru. Mais, l'existence de politiques ne se traduit pas nécessairement en une action efficace. L'intégration du genre dans les réponses nationales et internationales au sida s'avère difficile. Bien que les discours politiques des institutions internationales et des gouvernements prennent en compte le problème de la féminisation du sida, l'intégration du genre ne dépasse que très rarement le stade du discours. Pour des raisons d'exclusion économique, sociale et culturelle, les stratégies actuelles de prévention du VIH ne sont pas réalistes pour un grand nombre de femmes puisqu'elles ne sont souvent pas en mesure de négocier avec leur partenaire des relations sexuelles sans risque. L'analyse des ripostes internationales et nationales nous montre que souvent, les approches utilisées reproduisent la construction sociale des inégalités de rapports entre hommes et femmes, ce qui rend les femmes encore plus vulnérables au VIH/Sida. Pour être efficace, une politique de lutte contre le sida doit être basée sur une approche à plusieurs facettes, qui est adaptée au genre, qui crée des relations plus égales entre les hommes et les femmes et qui vise l'empowerment des femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sida, Intégration du genre, Afrique subsaharienne, Institutions internationales
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L'orientation des étudiantes vers des filières scientifiques non-traditionnelles : des projets en évolution

Szczepanik, Geneviève 03 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte où peu de femmes se dirigent vers des domaines non-traditionnellement féminins en sciences et en technologies (ST), nous cherchons à comprendre la situation de celles qui projettent de s'y orienter et le rôle de l'expérience scolaire sur la continuité (ou non) de leurs projets. Nous appuyons notre analyse sur des entretiens réalisés auprès d'étudiantes inscrites au programme préuniversitaire de sciences de la nature dans le cadre d'une enquête qualitative et longitudinale. Nous avons identifié 17 étudiantes ayant considéré une orientation vers des domaines ST non-traditionnels. Deux groupes d'étudiantes sont distingués : celles qui débutent leurs études collégiales avec des projets scolaires et professionnels définis et celles qui sont encore incertaines de leurs projets à ce moment. Nous décrivons successivement le mode de choix du programme de sciences de la nature, l'état des projets scolaires, professionnels et personnels à l'entrée au collégial, les expériences scolaires et extrascolaires vécues pendant le collégial, ainsi que l'impact de ces expériences sur les projets initiaux. Les diverses formes d'expériences passées ou présentes sont au cœur de l'élaboration, voire de la renégociation des projets. Inspirés par la typologie des expériences de routine de Hodkinson et Sparkes (1997), nous avons dégagé trois types d'expériences ayant un impact sur les projets initiaux des étudiantes : les expériences 1) confirmatoires; 2) contradictoires ou « désillusionnantes » et 3) socialisantes ou « éclairantes ». Les parcours scolaires menant vers des domaines ST non-traditionnels sont donc multiples. Les expériences de certaines étudiantes peuvent confirmer leurs projets ST non-traditionnels d'origine (premier type). Le fait d'avoir de tels projets ne garantit toutefois pas leur réalisation. Nombre d'étudiantes en viennent ainsi à reconstruire leurs projets vers des domaines plus traditionnels (deuxième type), ayant vécu des expériences contradictoires et désillusionnantes au cours des études collégiales, principalement dans certains cours (physique, mathématiques, programmation informatique, etc.). Les étudiantes avec des projets ST non-traditionnels précoces ne forment par ailleurs qu'une partie de celles qui se dirigeront éventuellement vers ces domaines. En effet, plusieurs étudiantes construisent des projets ST non-traditionnels plus tardivement, à la suite d'expériences scolaires et extrascolaires leur faisant découvrir un intérêt pour ces domaines (troisième type). Les expériences socialisantes ne sont cependant pas toujours suffisantes pour mener à la construction de projets ST non-traditionnels. Pour certaines étudiantes, les projets traditionnels initiaux sont trop forts pour envisager un projet alternatif malgré la découverte d'un intérêt pour un domaine ST non-traditionnel. Plusieurs défis attendent les étudiantes se dirigeant vers des domaines ST non-traditionnels à l'université et sur le marché du travail : elles devront notamment évoluer dans un milieu plus traditionnellement masculin. Leurs expériences pourront à nouveau moduler la forme de leurs projets. S'il importe d'améliorer la situation des femmes dans ces domaines, il est aussi nécessaire de reconnaître la valeur des études et des occupations plus traditionnellement féminines afin d'arriver à une véritable égalité des sexes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Persévérance scolaire, parcours étudiant, projets scientifiques non-traditionnels, cégep, femmes, analyse féministe.

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