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La féminisation du SIDA en Afrique subsaharienne : les politiques de lutte contre le SIDA et leur prise en compte du genre

Kimmel, Elisabeth 03 1900 (has links) (PDF)
Le sida est une des plus graves crises à laquelle l'humanité a jamais dû faire face. Il ne s'agit pas seulement d'un problème d'urgence, mais en même temps d'un problème de développement à long terme. Les femmes africaines sont les plus exposées au risque d'infection. Pour changer cette tendance à la féminisation de la maladie, il est nécessaire de s'attaquer au facteur principal qui contribue à la vulnérabilité des femmes - les inégalités entre les sexes. L'intégration du concept genre dans les politiques de lutte contre le VIH/sida, afin de changer les rapports sociaux inégaux entre les hommes et les femmes dans de nombreuses sociétés, est d'une importance primordiale pour arrêter la propagation rapide de l'infection du VIH. L'engagement politique des institutions internationales et des pays touchés s'est de plus en plus accru. Mais, l'existence de politiques ne se traduit pas nécessairement en une action efficace. L'intégration du genre dans les réponses nationales et internationales au sida s'avère difficile. Bien que les discours politiques des institutions internationales et des gouvernements prennent en compte le problème de la féminisation du sida, l'intégration du genre ne dépasse que très rarement le stade du discours. Pour des raisons d'exclusion économique, sociale et culturelle, les stratégies actuelles de prévention du VIH ne sont pas réalistes pour un grand nombre de femmes puisqu'elles ne sont souvent pas en mesure de négocier avec leur partenaire des relations sexuelles sans risque. L'analyse des ripostes internationales et nationales nous montre que souvent, les approches utilisées reproduisent la construction sociale des inégalités de rapports entre hommes et femmes, ce qui rend les femmes encore plus vulnérables au VIH/Sida. Pour être efficace, une politique de lutte contre le sida doit être basée sur une approche à plusieurs facettes, qui est adaptée au genre, qui crée des relations plus égales entre les hommes et les femmes et qui vise l'empowerment des femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sida, Intégration du genre, Afrique subsaharienne, Institutions internationales
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L'orientation des étudiantes vers des filières scientifiques non-traditionnelles : des projets en évolution

Szczepanik, Geneviève 03 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte où peu de femmes se dirigent vers des domaines non-traditionnellement féminins en sciences et en technologies (ST), nous cherchons à comprendre la situation de celles qui projettent de s'y orienter et le rôle de l'expérience scolaire sur la continuité (ou non) de leurs projets. Nous appuyons notre analyse sur des entretiens réalisés auprès d'étudiantes inscrites au programme préuniversitaire de sciences de la nature dans le cadre d'une enquête qualitative et longitudinale. Nous avons identifié 17 étudiantes ayant considéré une orientation vers des domaines ST non-traditionnels. Deux groupes d'étudiantes sont distingués : celles qui débutent leurs études collégiales avec des projets scolaires et professionnels définis et celles qui sont encore incertaines de leurs projets à ce moment. Nous décrivons successivement le mode de choix du programme de sciences de la nature, l'état des projets scolaires, professionnels et personnels à l'entrée au collégial, les expériences scolaires et extrascolaires vécues pendant le collégial, ainsi que l'impact de ces expériences sur les projets initiaux. Les diverses formes d'expériences passées ou présentes sont au cœur de l'élaboration, voire de la renégociation des projets. Inspirés par la typologie des expériences de routine de Hodkinson et Sparkes (1997), nous avons dégagé trois types d'expériences ayant un impact sur les projets initiaux des étudiantes : les expériences 1) confirmatoires; 2) contradictoires ou « désillusionnantes » et 3) socialisantes ou « éclairantes ». Les parcours scolaires menant vers des domaines ST non-traditionnels sont donc multiples. Les expériences de certaines étudiantes peuvent confirmer leurs projets ST non-traditionnels d'origine (premier type). Le fait d'avoir de tels projets ne garantit toutefois pas leur réalisation. Nombre d'étudiantes en viennent ainsi à reconstruire leurs projets vers des domaines plus traditionnels (deuxième type), ayant vécu des expériences contradictoires et désillusionnantes au cours des études collégiales, principalement dans certains cours (physique, mathématiques, programmation informatique, etc.). Les étudiantes avec des projets ST non-traditionnels précoces ne forment par ailleurs qu'une partie de celles qui se dirigeront éventuellement vers ces domaines. En effet, plusieurs étudiantes construisent des projets ST non-traditionnels plus tardivement, à la suite d'expériences scolaires et extrascolaires leur faisant découvrir un intérêt pour ces domaines (troisième type). Les expériences socialisantes ne sont cependant pas toujours suffisantes pour mener à la construction de projets ST non-traditionnels. Pour certaines étudiantes, les projets traditionnels initiaux sont trop forts pour envisager un projet alternatif malgré la découverte d'un intérêt pour un domaine ST non-traditionnel. Plusieurs défis attendent les étudiantes se dirigeant vers des domaines ST non-traditionnels à l'université et sur le marché du travail : elles devront notamment évoluer dans un milieu plus traditionnellement masculin. Leurs expériences pourront à nouveau moduler la forme de leurs projets. S'il importe d'améliorer la situation des femmes dans ces domaines, il est aussi nécessaire de reconnaître la valeur des études et des occupations plus traditionnellement féminines afin d'arriver à une véritable égalité des sexes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Persévérance scolaire, parcours étudiant, projets scientifiques non-traditionnels, cégep, femmes, analyse féministe.
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L'engagement des femmes en politique au Québec : histoire de la Fédération des femmes du Québec de 1966 à nos jours

Trudel, Flavie January 2009 (has links) (PDF)
La Fédération des femmes du Québec, fondée en 1966, regroupe à ce jour cent cinquante associations et près de mille membres individuelles. Elle est reconnue comme leader du mouvement des femmes par son implication politique et ses actions féministes d'envergure telles que la marche Du pain et des roses en 1995 et la Marche mondiale des femmes en 2000. La FFQ est un groupe de pression qui intervient au niveau politique pour défendre les droits des femmes, pour revendiquer l'égalité entre les sexes et promouvoir la mise en place des réformes nécessaires. Dans cette thèse, nous présentons un récit événementiel des quarante-deux premières années de la Fédération des femmes du Québec afin de mieux connaître cette organisation et contribuer ainsi à éclairer l'histoire du mouvement des femmes au Québec. Plus spécifiquement, nous étudions l'évolution de l'identité de cette Fédération. Deux facettes de son identité sont analysées dans cette thèse, il s'agit de son identité féministe et son identité nationaliste et des rapports qui s'articulent entre les deux. Cette thèse étudie de quelle manière les féministes au Québec se sont impliquées dans les débats politiques qui touchent la question nationale afin de démontrer que la FFQ y a joué un rôle politique, notamment par le biais des alliances partisanes de ses présidentes qui ont influencé les positions de la Fédération concernant cette question. En effet, en étudiant plus spécifiquement le parcours de chacune des présidentes, nous avons mis au jour tout un volet caché du mouvement des femmes, soit son alliance tangible avec les partis politiques. L'analyse des orientations politiques de la Fédération des femmes du Québec nous a permis de faire ressortir comment, tout au long de son histoire, cette fédération a pris part au débat sur l'avenir constitutionnel du Québec, ce qu'aucune étude sur le mouvement féministe québécois n'avait approfondi. Nous illustrons aussi comment des leaders de la FFQ, notamment Françoise David, Vivian Barbot, Yvette Boucher-Rousseau, Monique Jérôme-Forget, Sheila Finestone, Monique Bégin, Céline Signori, Constance Middleton-Hope et plusieurs autres, qui agissaient sur le politique par le recours au lobbying pour promouvoir les intérêts de leur groupe, ont utilisé la Fédération comme tremplin vers des postes politiques en vue, comment ces femmes influentes ont ainsi transité du contrepouvoir au pouvoir. La Fédération des femmes du Québec est née au début de ce que l'on nomme la deuxième vague du féminisme: la première vague faisant référence à la lutte pour l'obtention du droit de vote des femmes, on associe le féminisme de la deuxième vague à la résurgence du féminisme au début des années 1960. Cette période, importante non seulement pour l'essor que le féminisme y a connu mais aussi au regard du développement de l'idéologie nationaliste québécoise, nous a permis d'observer et d'interpréter les mutations idéologiques de la FFQ. Par exemple, alors qu'au début elle est nationaliste canadienne, nous montrons comment elle devient à la fin des années 1980, nationaliste québécoise, évoluant ainsi dans un contexte caractéristique du Québec: la présence de deux nationalismes qui s'affrontent et se côtoient. Les principaux événements que nous avons retenus sont le centenaire de la Confédération canadienne, la crise d'Octobre 1970, les référendums sur la souveraineté du Québec de 1980 et de 1995, le mouvement des Yvettes, les Accords du Lac Meech, l'Entente de Charlottetown et quelques élections au Québec et au Canada. Les sources premières sont le fondement de notre recherche. Ces sources, sont constituées de procès-verbaux de réunions des différentes instances, de rapports annuels, de bilans des présidentes, de quelques mémoires soumis aux autorités municipales, provinciales et fédérales, de quelques numéros d'une publication régulière de la Fédération, les statuts et règlements, ainsi que de photos, de cassettes audio et vidéo, d'outils de promotion et de correspondance. Nous avons consulté les archives de la FFQ mais également les archives personnelles d'Yvette Boucher-Rousseau et d'Huguette Lapointe-Roy, que ces anciennes présidentes, aujourd'hui décédées, ont léguées à l'UQÀM ainsi qu'aux Archives nationales du Québec. D'autres présidentes, notamment Réjane Laberge-Colas, Ghislaine Patry-Buisson et Françoise David, nous ont permis de consulter leurs archives personnelles. Cependant, nous avons voulu accorder à l'histoire orale une place importante dans notre démarche. Ainsi, nous avons réalisé des entrevues approfondies avec les anciennes présidentes toujours vivantes, dont deux fondatrices de la FFQ. Ces entrevues auprès de celles qui ont fait et qui font l'histoire de cette Fédération contribuent selon nous à prèserver la mémoire de cette époque, ce que nous pensons être un apport original. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, Histoire, Nationalisme, Politique, Québec, Canada.
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La participation des femmes à la vie politique au Burkina (1957-2009)

Rouamba, Palingwindé Inès Lydia 06 1900 (has links) (PDF)
La citoyenneté politique a été concédée aux femmes burkinabé dès 1956 avec l'adoption de la loi-cadre qui instaurait le suffrage universel dans les colonies françaises. Dans les faits, le Burkina Faso accueillera sa première femme nommée ministre en 1958. Ensuite, ce n'est qu'en 1976, seize ans après l'indépendance de 1960 et au lendemain de l'Année internationale de la femme, qu'une femme sera à nouveau membre de l'équipe gouvernementale du pays, à titre de secrétaire d'État aux affaires sociales. Aujourd'hui encore, les femmes sont peu représentées dans les différentes branches du pouvoir (exécutive, législative, municipale) ainsi que dans les hauts postes de l'administration publique. L'ordre politique s'inscrit dans l'ordre social où malgré leur importance numérique (plus de 52 % de la population) et leur contribution au développement du pays, elles sont peu présentes dans les sphères décisionnelles. Plusieurs facteurs liés à l'environnement social, culturel, économique et politique expliquent cet état de fait. Cette recherche examine comment la division sociale des sexes et son corollaire, la division sexuelle du travail opèrent dans l'univers politique du Burkina (articulation ordre social et ordre politique). Nous posons comme hypothèses d'une part, qu'il y a un lien explicatif entre les rôles dévolus aux femmes par la société au Burkina et le fait qu'elles sont très peu représentées dans le champ politique, et d'autre part, nous envisageons que plus les femmes peuvent compter sur le soutien de leur époux, plus leur longévité et leur visibilité politiques seront grandes et inversement. Concrètement, notre recherche dégage d'abord, à partir des itinéraires de 45 femmes politiques, les facteurs catalyseurs et les contraintes qui encadrent la participation politique des femmes, puis nous nous penchons sur le rapport qu'elles entretiennent avec le pouvoir et le féminisme. Il ressort que la Révolution a été l'évènement le plus déterminant, en imposant la présence de femmes dans des postes et des milieux traditionnellement masculins, et par voie de conséquence, en créant de nouvelles représentations des femmes dans la société. D'un point de vue individuel, si la compétence technique est un atout essentiel pour accéder aux plus hautes fonctions de l'État burkinabé, cette compétence doit, toutefois, être soutenue par les autres éléments que sont, notamment, les liens familiaux ou personnels avec les caciques du pouvoir. Les femmes burkinabé prennent en effet progressivement leur place sur l'échiquier politique burkinabé, mais cela davantage au gré des places que les hommes veulent bien leur laisser, soit pour rompre avec des pratiques traditionnelles machistes ou pour s'inscrire dans un courant mondial d'émancipation démocratique, que par le fait d'un contrepouvoir féminin qui serait en train de s'implanter. Les normes machistes restent, en effet, fortes, et leurs effets se conjuguent avec un niveau d'alphabétisation et d'instruction des femmes plus bas que celui des hommes ainsi qu'une une situation économique qui leur est défavorable. Recherchant un équilibre entre hommes et femmes, les femmes politiques burkinabé insistent sur la complémentarité des sexes et recherchent une « égalité dans la différence ». Cette posture les amène à prendre leurs distances par rapport au féminisme à l'occidental assimilé par certaines à une guerre des sexes. Selon elles, l'approche genre qui n'est pas centrée uniquement sur les femmes, mais prend en considération la construction sociale des rapports de sexes, donc également les hommes, apparaît participer à une culture de dialogue entre les sexes. Cette approche suscite l'adhésion de différents acteurs, incluant les responsables politiques, des organisations de la société civile et les bailleurs de fonds. Plusieurs actions susceptibles de générer une meilleure représentation et participation des femmes en politique ont été proposées, parmi lesquelles, la création d'un fonds pour le financement de leurs activités politiques, l'élargissement de la politique de quotas aux fonctions nominatives ainsi que l'introduction du thème des relations équitables et égalitaires entre conjoints dans le cursus scolaire des collèges et des lycées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Burkina Faso, femmes politiques, pouvoir politique, participation politique.
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L'impact du programme de yoga Bali sur la condition psychologique et la qualité de vie des femmes recevant une chimiothérapie pour le cancer du sein

Lanctôt, Dominique 07 1900 (has links) (PDF)
Le yoga est de plus en plus utilisé en psycho-oncologie pour améliorer la condition psychologique et la qualité de vie (QV) des femmes atteintes d'un cancer du sein (CS). L'objectif de cette thèse est d'évaluer la faisabilité et l'efficacité d'un nouveau programme de yoga (PYB-CS), basé sur la méthode de yoga du docteur Madan Bali, sur les symptômes dépressifs, l'anxiété et la détresse psychologique ainsi que sur la qualité de vie des femmes atteintes d'un CS. Cent une femmes recevant une chimiothérapie pour le cancer du sein, (stades 1 à 3) sont aléatoirement réparties dans le groupe expérimental (PYB-CS, n = 58) ou dans le groupe contrôle (liste d'attente : n = 43). Le programme de yoga dure huit semaines à raison d'une heure et demie par semaine. Un DVD est fourni pour la pratique à la maison. Le groupe contrôle reçoit les soins usuels. Les instruments de mesure utilisés ont des propriétés psychométriques reconnues. Au nombre des variables mesurées, on retrouve les symptômes dépressifs, l'anxiété, la détresse psychologique, les événements stressants, le soutien social, la qualité de vie reliée à la santé (QVRS) et la qualité de vie basée sur les objectifs de vie (QVBO). Des variables d'ordre démographique et médical (dont le nombre de traitements en chimiothérapie, le type de chimiothérapie, le stade de cancer sont aussi mesurées. Des ANCOVAS à mesures répétées comparent les deux groupes et lorsque l'interaction groupe par temps est significative, des ANCOVAS sont effectuées au post-test. Les résultats démontrent que les symptômes dépressifs diminuent dans le groupe PYB-CS par rapport au groupe contrôle chez qui, durant la période d'attente, les symptômes dépressifs augmentent. Par ailleurs, le groupe contrôle voit l'intensité des symptômes dépressifs diminuer après l'attente, lorsqu'il a suivi le PYB-CS. Enfin, les participantes du groupe PYB-CS, qui ont continué de pratiquer le yoga après les huit semaines du PYB-CS, et ce jusqu'au suivi de trois mois, affichent une intensité moindre de symptômes dépressifs que les participantes qui ont cessé de pratiquer le yoga durant la même période. La QVBO globale, affective et cognitive s'améliorent après le PYB-CS comparativement au groupe contrôle après l'attente. Par ailleurs, les participantes du groupe contrôle voient leur QVBO globale s'améliorer suite au PYB-CS qui leur a été offert après l'attente. Conclusion : le PYB-CS semble prévenir l'augmentation des symptômes de dépression durant la phase de traitement de chimiothérapie pour le cancer du sein ainsi qu'améliorer la QVBO. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cancer du sein, oncologie, chimiothérapie, yoga, dépression, anxiété et détresse psychologique, qualité de vie.
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Transmission mère-enfant du virus de l'immunodéficience humaine de type 1 Rôle des anticorps neutralisants et caractéristiques moléculaires des variants transmis. /

Samleerat, Tanawan Barin, Francis. Leechanachai, Pranee January 2008 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Sciences de la vie et de la santé : Tours : 2008. Thèse de doctorat : Sciences de la vie et de la santé : CHIANG MAI UNIVERSITY : 2008. / Thèse soutenue en co-tutelle. Titre provenant de l'écran-titre.
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La perversion féminine : la femme existe?

Derouiche, Kaouther 25 November 2013 (has links) (PDF)
Ce travail porte sur d'une part l'interrogation sur l'existence de la perversion féminine, rarissime voire inexistante d'après les écrits fondamentaux de la psychanalyse, et de l'autre part sur l'exploration de la dynamique propre au montage pervers au féminin. Si la femme qui se situe du côté de l'amour a amené Lacan a énoncé la maxime célèbre, celle de la femme n'existe pas, puisqu'elle n'est " pas toute " et que la femme ne s'écrit que barrée, la femme perverse se révèlera être l'envers de la femme. De ce fait, la femme perverse prône l'existence de la femme et sa possible écriture. Le montage pervers de la femme perverse bafoue la loi de la différence des sexes en aboutissant à une falsification outrancière des formules de la sexuation. Ainsi, il s'agit d'une perversion féminine comme imposture. En effet, l'imposture perverse de la femme perverse se déploie à travers l'identité factice que la femme perverse se fabrique afin de contrer l'autre femme, celle qui n'existe pas. D'emblée, la prévalence imaginaire chez la femme perverse est le mécanisme qui permet à la perverse d'avoir la foi dans la possession d'un phallus, d'une part largement supérieur à celui de l'homme, puisqu'il n'est pas borné par la détumescence et d'autre part, la relevant au rang de l'exception, puisqu'elle est la seule femme à le détenir. La mise en scène perverse, dont l'ancrage est imaginaire, opère dans les filets signifiant du symbolique. En effet, le symbolique, scène de la loi de la différence des sexes, se trouve bafoué et souillé. Ainsi, c'est ce savoir autre, sorte de " sur-savoir ", prôné par la femme perverse qui divise l'autre, -témoin sidéré-, et perdure son illusion, sa foi, dans l'avoir du phallus. Toutefois, derrière cette armure d'invincible se révèle une angoisse à la teinte mélancolique, connectée à l'insignifiance du sexe féminin. Ainsi, c'est ce non-lieu de la femme auquel la femme perverse par imposture et simulacre s'invente un lieu, qui constitue l'angoisse de laquelle la femme perverse se prémunit.
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L'abandon du traitement antirétroviral chez des femmes vivant avec le VIH/sida en Guinée

Baldé, Fatoumata Lamarana 01 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, le VIH/sida est reconnu comme une pandémie mondiale. Elle touche, on le sait, particulièrement l'Afrique et la Guinée, terrain de cette étude. Le traitement le plus efficace, du point de vue médical, est le traitement antirétroviral (ARV). Ces traitements sont de plus en plus disponibles en Guinée et ils sont gratuits depuis novembre 2007. La prise en charge globale et adéquate des personnes vivant avec le VIH est l'un des objectifs principaux du Cadre stratégique national de lutte contre le sida. L'accès aux soins et, principalement, aux antirétroviraux constituent l'un des dispositifs essentiels de cette prise en charge en Guinée. Néanmoins, en 2008 un phénomène de plus en plus important est observé : l'abandon du traitement antirétroviral pendant des durées variables, de quelques mois à plusieurs. Selon certaines données recueillies, ce phénomène atteindrait des taux approchant les 87 % dans une des villes guinéennes. Qu'est ce qui mène des personnes vivant avec le VIH/sida, auxquelles on a prescrit un traitement antirétroviral, à abandonner le traitement largement connu comme étant le plus efficace? C'est la préoccupation qui est au fondement de notre travail de recherche. Elle vise à comprendre les motifs de cet abandon et à analyser les justifications données. À partir d'entretiens semi-directifs réalisés auprès de femmes guinéennes vivant avec le VIH, en situation d'abandon du traitement des ARV, habitant la ville de Conakry et la préfecture de Kissidougou en Guinée, nous avons interrogé ces pratiques comme formes d'agir reposant sur différentes logiques et non comme simple acte passif. L'approche adoptée dans cette recherche permet d'aller au-delà de la seule question de non-respect de prescriptions ou de recommandations médicales, pour prendre en compte la manière dont est effectué le suivi médical, ainsi que la conciliation entre les contraintes du traitement et les contextes particuliers de vie des personnes vivant avec le VIH. Le traitement antirétroviral nécessite une réflexion à partir des personnes elles-mêmes et sur les conditions objectives de leurs actions ainsi que celles liées au système de santé et autres acteurs impliqués dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH/sida, PVVIH, ARV (antirétroviraux), abandon, stigmatisation, discrimination, prise en charge, statut sérologique, agir, vulnérabilisation, Guinée
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La modulation des scénarios sexuels chez les utilisatrices de drogues récréatives

Lavoie, Shany 03 1900 (has links) (PDF)
Introduction : Selon diverses enquêtes, il y aurait une recrudescence de la consommation de drogues depuis la dernière décennie. De plus, il y a une augmentation considérable de la consommation de plusieurs drogues récréatives telles que l'ecstasy, le speed (Adlaf et al., 2005; Otis et al., 2006) et le GHB (Otis et al., 2006). Les femmes seraient plus affectées physiquement et psychologiquement par la consommation de drogues récréatives que les hommes (Liechti, Gamma et Vollenweider (2001); Verheyden et al. (2002)). La consommation de drogues récréatives a des effets sur les inhibitions, la sensualité, le désir sexuel, la libido, la fonction sexuelle (Garceau-Brodeur, 2006; Peterson, 1996; Centre québécois de lutte aux dépendances. 2006; Degenhardt et Topp, 2003; Schilder et al. 2005; Colfax et al. 2005; Peugh et Belenko, 2001; Lévy et Garnier, 2006). Objectifs : Cette recherche qualitative veut comprendre et décrire le portrait de consommation des participantes, décrire les motivations qui amènent les participantes à consommer des drogues récréatives et situer celles d'ordre sexuel et examiner la modulation des scénarios sexuels selon le portrait de consommation chez les utilisatrices de drogues récréatives. Méthodologie : Dans le cadre de cette recherche, 12 femmes francophones âgées de plus de 18 ans, ayant eu des relations sexuelles sous influence d'au moins une drogue récréative, ont été recrutées par la méthode boule de neige. Elles ont participé à une entrevue semi-dirigée individuelle. Le matériel recueilli a été analysé selon la théorisation ancrée. Résultat : La polyconsommation et le co-usage sont des phénomènes beaucoup plus répandus que le mono-usage chez les consommatrices de drogues récréatives de cette étude. Les cocktails sont choisis en fonction des préférences personnelles, des effets secondaires à éviter, de la disponibilité de la drogue, des contextes et des motivations. Les motivations évoquées par les participantes sont : la recherche de sensations, la modulation du niveau d'énergie et la fluidité sociale. Les motivations sexuelles sont fréquemment invoquées, à divers degrés et de façon transversale à travers tous les types de motivations. Les effets expérimentés au moment de la consommation sont majoritairement positifs. La diminution des inhibitions, les nouvelles sensations apportées par les DR, la plus grande facilité à se rapprocher de l'autre et à explorer sexuellement sont des éléments particulièrement appréciés par les participantes. Par contre, il y a tout de même des aspects négatifs nommés par les femmes interrogées : ils sont principalement liés au lendemain de la consommation comme l'anxiété, les sentiments dépressifs, le manque de sommeil, etc. Les relations sexuelles non protégées et la consommation à l'intérieur du couple ont aussi été identifiées comme pouvant être des aspects négatifs. La chorégraphie des scénarios sexuels est plus courte et/ou plus génitale chez les consommatrices de cocaïne, tandis que les consommatrices d'ecstasy expérimentent davantage sur des scénarios plus longs, plus élaborés ainsi que plus sensuels. En général, la consommation de drogues récréatives favorise un sentiment d'épanouissement sexuel surtout s'il y a atteinte des objectifs fixés par la consommatrice. Conclusion : Les motivations sexuelles à consommer des drogues récréatives sont toujours présentes chez les utilisatrices, mais celles-ci n'influencent pas directement les scénarios sexuels. C'est plutôt le choix des drogues consommées qui module la chorégraphie sexuelle. Chez les consommatrices de drogues récréatives rencontrées, l'épanouissement sexuel semble plutôt être la règle que l'exception. Pourrait-on parler de santé sexuelle? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Drogues récréatives, Sexualité, Motivations, Scénarios sexuels
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Le sens donné par des femmes vivant une situation d'itinérance à leurs expériences d'espaces significatifs pour elles

Cambrini, Édith 04 1900 (has links) (PDF)
Cette étude exploratoire porte sur le sens que des femmes vivant une situation d'itinérance à Montréal donnent à leurs expériences spatiales. Bien qu'elles soient de plus en plus nombreuses à vivre cette situation, leur expérience demeure peu connue et est rarement appréhendée sous l'angle des espaces, entre autres, publics. Pourtant, l'itinérance est associée à la fréquentation de lieux divers. Dans le cadre de cette recherche, nous avons voulu comprendre l'expérience de femmes vivant une situation d'itinérance et ce, en nous attardant aux espaces significatifs pour elles et au sens qu'elles y donnent. Pour ce faire, une perspective phénoménologique a été privilégiée où les concepts d'espace et d'expérience de l'espace sont centraux. En utilisant la méthodologie de la photovoice, sept femmes vivant une situation d'itinérance ont photographié des espaces significatifs pour elles. Elles ont ensuite fait part, en entretien individuel et non dirigé, de leurs expériences de ces derniers. Les principales expériences spatiales ayant émergé sont celles relatives aux besoins élémentaires, aux relations avec les autres et à un « havre de paix ». L'analyse des expériences spatiales laisse entrevoir que l'apparence des femmes et/ou l'usage qu'elles font des espaces peut avoir une incidence sur leur possibilité d'y accéder, d'y être et de les utiliser. Malgré ces possibles difficultés, les femmes ne sont pas dépourvues de liens sociaux. En effet, les expériences spatiales mettent en lumière les relations que les participantes ont, à savoir qu'elles sont ou se sentent en contact direct ou indirect avec d'autres. De plus, ce qui se présente comme un « havre de paix » pour les femmes montre qu'ils sont sources de relation avec elle-même. Des expériences spatiales révèlent également des continuités dans leurs trajectoires de vie, notamment en regard de leurs intérêts, lesquels renvoient parfois à des projets qu'elles entretiennent pour l'avenir. Enfin, les expériences spatiales suggèrent que l'itinérance représente, pour les femmes en ayant fait l'expérience, le fait de « dormir à la dure », ce qui amène des réflexions quant aux façons de définir l'itinérance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, itinérance, phénoménologie, expérience spatiale, espace, photovoice

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