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Le jeu littéraire : appropriation et transformation discursive et textuelle dans Certainement Pas de Chloé Delaume ; suivi de Jouer le jeYounsi, Dalia 04 1900 (has links)
Dans Certainement Pas, je m’intéresserai à la problématique du jeu littéraire dans son rapport à la contrainte. Comment Chloé Delaume réussit-elle dans un premier temps à s’approprier un certain nombre de discours culturels et de formes a priori extralittéraires pour ensuite les transformer? Dans un second temps, comment s’y prend-elle pour « phagocyter » dans son écriture une pléthore de références littéraires? Conséquemment, quelle conception de la littérature livre-t-elle? Veut-elle, par l’aspect ludique de son roman, rendre un hommage filial aux auteurs d’hier et ainsi adopter une position empreinte de dévotion? Essaye-t-elle, au contraire, de « déchiqueter-dégurgiter » ces textes paternels et agir en iconoclaste? En procédant de cette façon, détruit-elle ou non le mythe de l’originalité en littérature? Finalement, comment s’effectue la réception de son texte ?
Jouer le je est un projet d’écriture prolongeant les réflexions sur la place du jeu et de la contrainte dans la littérature. Prenant la forme d’une pièce de théâtre, il cherche à travailler la problématique de l’automatisme langagier actuel et devient une tentative de destruction de celui-ci. Ce texte met en scène deux personnages. La protagoniste principale, une jeune femme de vingt-cinq ans nommée Plume Liddell, étudiante en immunologie souffrant de dyslexie linguistique, participera à six séances de psychothérapie au cours desquelles elle parlera d’elle-même. L’autre personnage: la psychologue, restera muette ou presque tout au long des séances. / In Certainement Pas, I will be focusing on the problematic of the literary game and its relation to the constraint. First, how does Chloé Delaume manage to appropriate multiple extra-literary cultural discourses and forms a priori, in order to then transform them? Second, how is she able, within her style of writing, to "phagocyte" a vast quantity of literary references? Consequently, what concept of literature does she provide the reader? Does she aspire, by modeling her novel on a game, to filially acknowledge past authors, thus adopting a devoted position? Or, does she conversely attempt to "dissect/ regurgitate" these paternal texts in order to act iconoclastically? In this manner, does she succeed in destroying the myth of originality in literature? Last but not least, how is her text interpreted and received by the reader?
Jouer le je is a literary project which broadens and pushes the boundaries of reflections on the role that the game and the constraint play in literature. Written as a play, the text seeks to hone the problematic of linguistic automatism, thus becoming a tool of the latter's destruction. The text features two characters. The principal protagonist, a young twenty-five year old woman named Plume Liddell studying immunology and suffering of linguistic dyslexia, shall participate in six psychotherapy sessions during which she will describe herself. The second character, the psychologist, will not speak for the greater part of the sessions.
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Écrire la théorie littéraire : l'œuvre littéraire de John Cage et la révision du commentaire critiqueSimard, Charles Robert 06 1900 (has links)
Toutes les illustrations qui ponctuent cette thèse ont été réalisées par Chantal Poirier.
Elles ont été insérées dans le texte selon un ordre méticuleusement aléatoire. / Le texte qui suit, malgré son libellé onomastique (le nom « John Cage »), son orientation disciplinaire (la « théorie littéraire ») et sa visée thématique (« la révision du commentaire critique »), se place d’emblée dans une posture d’écriture et de création. Il consiste à proposer comme point de départ l’identité de la forme textuelle et de sa dérivation métatextuelle, en d’autres mots : de la voix citée et analysée avec l’autre voix citante et analysante. Cette prémisse dérive elle-même d’une confrontation locale : les spécificités et les idiosyncrasies de la textualité mise en place par John Cage à partir des années quarante (partitions littéraires des recueils Silence et A Year from Monday, mésostiches de M et X, réécritures et « writing through » d’Empty Words…). En effet, l’examen par la théorie littéraire d’un corpus aussi disséminé et « néologique » que l’est celui de John Cage pousse son rédacteur à poser la question de sa propre écriture (« autoréflexivité ») et à rendre possible une réalisation artistique personnelle (« performativité »). C’est donc à travers la contingence d’une langue et d’une subjectivité au travail que la théorisation (textuelle) du texte cherche ici à s’élucider et à s’écrire.
Le travail commence par installer les modalités à la fois circulaires et circulatoires de la théorie littéraire, une tension rhétorique et épistémologique qu’il identifie sous le nom d’« aporie autoréflexive » (le texte théorique est concerné par la question de lui-même). Il s’efforce ensuite d’analyser la nouveauté de l’œuvre littéraire cagienne, en empruntant un schéma dialectique et antagoniste : d’un côté, une « textualité-objet », originale et orthographique, de l’autre, une « textualité-sujet », disséminante et intertextuelle, anarchique et jubilatoire. Enfin, le texte propose la révision, la recomposition, la « réécriture » du commentaire critique sur les bases nouvelles d’une textologie autoréflexive et performative — une indiscipline d’écriture qui utilise sciemment les coordonnées linguistiques de son élocution (néologie, typographisme, procédés citationnels…) et qui fait place sans camouflage ou refoulement à la personnalité intertextuelle, contextuelle, métissée du rédacteur. Par l’entremise d’une sorte d’« exemplarité textuelle » (Cage), ce travail insiste pour une synthèse à la fois productive et expressive des voix analysées et analysantes dans les études littéraires. On verra que, par moments, cette proposition implique que le texte se marginalise. / The following text, despite its onomastic labelling (the name “John Cage”), its disciplinary orientation (“literary theory”), and its thematic aim (“the revision of the literary commentary”), positions itself as a writing and creative venture. It starts by stating the strict identity of texts and metatexts, in other words, of the quoted, analyzed voice, with the quoting, analyzing other voice. This premise derives from a specific confrontation: the specificities and idiosyncrasies of John Cage’s literary production since the late 1940s (the literary scores from the anthologies Silence and A Year from Monday, the mesostics from M and X, the rewritings and “Writing through’s” from Empty Words…). Indeed, the examination by literary theory of a body of work as disseminated and “neological” as John Cage’s encourages the literary critic or theoretician to ask the question of his own writing (“self-reflexivity”) and also to make possible an original artistic realization (“performativity”). It is therefore through the possibilities of a language and of a subjectivity at work that the (textual) theorization of texts tries herein to elucidate and to write itself.
This work starts by setting up the modalities both circular and circulatory of literary theory—a rhetorical and epistemological tension that will be identified as the “self-reflexive aporia” (the theoretical text is primarily concerned by the question of itself). It then tries to analyze the novelty of Cage’s literary work, using a dialectical and antagonistic configuration: on one hand, an “objective textuality”, original and orthographical; on the other hand, a “subjective textuality”, disseminating and intertextual, anarchic and unrestrained. Finally, this text proposes the revision, recomposition and “rewriting” of the critical commentary on the basis of a new self-reflexive and performative textology. That is: a sort of undiscipline in writing that knowingly manoeuvres the linguistic coordinates of its elocution (neology, typographism, quotation processes…) and that does not try to conceal or repress the intertextual, contextual, heterogenous and disparate personality of its author. Through a sort of “textual exemplarity” (Cage), this work insists on a synthesis both productive and expressive between the voices analyzing and the voices being analyzed. We will see accordingly that this proposition implies, from time to time, that the text be marginalized.
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A barca de Gleyre: estilo e criação literária nas cartas de Lobato a RangelKrauss, Liliane 18 October 2007 (has links)
Made available in DSpace on 2016-04-28T19:59:05Z (GMT). No. of bitstreams: 1
Liliane Krauss.pdf: 405148 bytes, checksum: 85642a15b8bb7aa8d4b9709af1b9ee8e (MD5)
Previous issue date: 2007-10-18 / The object of this dissertation is to study the work A Barca de Gleyre, by
Monteiro Lobato. It seeks to learn, in the correspondence of Monteiro Lobato to
Godofredo Rangel, reunited in this work, the concept of style, and of literary creation,
as well as biographems of Lobato. In this epistolary discussion, of active
correspondence, the letters evidence Lobato s intellectual journey. This has led to an
examination of the discourse established in these letters and to understand them as
fundamental to the author´s thinking. In other words, we intend to learn how the
letters, while gender, receive a literary treatment in regard to style. Beginning with the
problem and the objective proposed, two hypotheses guide this survey: the
corespondence of Lobat and Rangel is an exercise to criticise the literary creation
and to modify its own conception of style; Lobato s correspondence with Rangel,
according to literary biographem of Lobato. The fundamental theory that orients this
work rests primordially on the studies of Bakhtin, in relation to the discourse, once
that it is focused on the problem of literary creation in its esthetic and formal scope;
on those of José Lemos Monteiro, concerning to notion of stylistic detours and virtues
of style; on those of Elaine Caramella, as they refer to notions of biographem. This
work is divided into three chapters. The first gives a brief introdution of epistles and
analizes the structure of the work A Barca de Gleyre. The second deals with the
significant style of Lobato and his literary creation. The third chapter gleans, from the
letters, biographematic characteristics of the author. Among other conclusions, it
examines the process of Lobato s stylistic faceting, the difficulty of establishing
boundaries between the real and the fictitious, and the evidences, as marks left by
the author, in the construction of his literary life / A presente dissertação tem como objetivo estudar a obra A Barca de Gleyre,
de Monteiro Lobato. Busca apreender, nas cartas de Monteiro Lobato a Godofredo
Rangel, reunidas nessa obra, o conceito de estilo, de criação literária, além de
biografemas lobatianos. Nesse discurso epistolar, de correspondência ativa, as
cartas evidenciam a trajetória intelectual de Lobato, o que nos levou a um
levantamento dos discursos estabelecidos nas cartas, compreendendo-os como
formadores do pensamento do autor. Em outras palavras, pretendemos apreender
como as cartas, enquanto gênero, recebem um tratamento literário no trato
estilístico. A partir dessa problemática e do objetivo proposto, duas hipóteses
norteiam esta pesquisa: a correspondência de Lobato a Rangel é um exercício para
criticar a criação literária e modificar sua própria concepção de estilo; a
correspondência de Lobato com Rangel, enquanto biografema literário lobatiano. A
fundamentação teórica que orienta este trabalho apóia-se, primordialmente, nos
estudos de Bakhtin, em relação ao discurso, uma vez que enfoca a problemática da
criação literária no seu âmbito estético e formal; nos de José Lemos Monteiro, no
que diz respeito às noções de desvio estilístico e virtudes do estilo; nos de Elaine
Caramella, no que se refere às noções de biografema. O trabalho divide-se em três
capítulos. O primeiro faz uma breve introdução sobre epistolas e analisa a estrutura
da obra A Barca de Gleyre. O segundo trata do que significa estilo para Lobato e sua
criação literária. O terceiro capítulo recolhe, das cartas, traços biografemáticos do
autor. Entre outras conclusões, apreende-se o processo de lapidação estilística de
Lobato, a dificuldade do estabelecimento de fronteiras entre o real e o fictício, os
rastros, as marcas deixadas pelo autor, na construção de sua vida literária
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Le jeu littéraire : appropriation et transformation discursive et textuelle dans Certainement Pas de Chloé Delaume ; suivi de Jouer le jeYounsi, Dalia 04 1900 (has links)
Dans Certainement Pas, je m’intéresserai à la problématique du jeu littéraire dans son rapport à la contrainte. Comment Chloé Delaume réussit-elle dans un premier temps à s’approprier un certain nombre de discours culturels et de formes a priori extralittéraires pour ensuite les transformer? Dans un second temps, comment s’y prend-elle pour « phagocyter » dans son écriture une pléthore de références littéraires? Conséquemment, quelle conception de la littérature livre-t-elle? Veut-elle, par l’aspect ludique de son roman, rendre un hommage filial aux auteurs d’hier et ainsi adopter une position empreinte de dévotion? Essaye-t-elle, au contraire, de « déchiqueter-dégurgiter » ces textes paternels et agir en iconoclaste? En procédant de cette façon, détruit-elle ou non le mythe de l’originalité en littérature? Finalement, comment s’effectue la réception de son texte ?
Jouer le je est un projet d’écriture prolongeant les réflexions sur la place du jeu et de la contrainte dans la littérature. Prenant la forme d’une pièce de théâtre, il cherche à travailler la problématique de l’automatisme langagier actuel et devient une tentative de destruction de celui-ci. Ce texte met en scène deux personnages. La protagoniste principale, une jeune femme de vingt-cinq ans nommée Plume Liddell, étudiante en immunologie souffrant de dyslexie linguistique, participera à six séances de psychothérapie au cours desquelles elle parlera d’elle-même. L’autre personnage: la psychologue, restera muette ou presque tout au long des séances. / In Certainement Pas, I will be focusing on the problematic of the literary game and its relation to the constraint. First, how does Chloé Delaume manage to appropriate multiple extra-literary cultural discourses and forms a priori, in order to then transform them? Second, how is she able, within her style of writing, to "phagocyte" a vast quantity of literary references? Consequently, what concept of literature does she provide the reader? Does she aspire, by modeling her novel on a game, to filially acknowledge past authors, thus adopting a devoted position? Or, does she conversely attempt to "dissect/ regurgitate" these paternal texts in order to act iconoclastically? In this manner, does she succeed in destroying the myth of originality in literature? Last but not least, how is her text interpreted and received by the reader?
Jouer le je is a literary project which broadens and pushes the boundaries of reflections on the role that the game and the constraint play in literature. Written as a play, the text seeks to hone the problematic of linguistic automatism, thus becoming a tool of the latter's destruction. The text features two characters. The principal protagonist, a young twenty-five year old woman named Plume Liddell studying immunology and suffering of linguistic dyslexia, shall participate in six psychotherapy sessions during which she will describe herself. The second character, the psychologist, will not speak for the greater part of the sessions.
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Écrire la théorie littéraire : l'œuvre littéraire de John Cage et la révision du commentaire critiqueSimard, Charles Robert 06 1900 (has links)
Le texte qui suit, malgré son libellé onomastique (le nom « John Cage »), son orientation disciplinaire (la « théorie littéraire ») et sa visée thématique (« la révision du commentaire critique »), se place d’emblée dans une posture d’écriture et de création. Il consiste à proposer comme point de départ l’identité de la forme textuelle et de sa dérivation métatextuelle, en d’autres mots : de la voix citée et analysée avec l’autre voix citante et analysante. Cette prémisse dérive elle-même d’une confrontation locale : les spécificités et les idiosyncrasies de la textualité mise en place par John Cage à partir des années quarante (partitions littéraires des recueils Silence et A Year from Monday, mésostiches de M et X, réécritures et « writing through » d’Empty Words…). En effet, l’examen par la théorie littéraire d’un corpus aussi disséminé et « néologique » que l’est celui de John Cage pousse son rédacteur à poser la question de sa propre écriture (« autoréflexivité ») et à rendre possible une réalisation artistique personnelle (« performativité »). C’est donc à travers la contingence d’une langue et d’une subjectivité au travail que la théorisation (textuelle) du texte cherche ici à s’élucider et à s’écrire.
Le travail commence par installer les modalités à la fois circulaires et circulatoires de la théorie littéraire, une tension rhétorique et épistémologique qu’il identifie sous le nom d’« aporie autoréflexive » (le texte théorique est concerné par la question de lui-même). Il s’efforce ensuite d’analyser la nouveauté de l’œuvre littéraire cagienne, en empruntant un schéma dialectique et antagoniste : d’un côté, une « textualité-objet », originale et orthographique, de l’autre, une « textualité-sujet », disséminante et intertextuelle, anarchique et jubilatoire. Enfin, le texte propose la révision, la recomposition, la « réécriture » du commentaire critique sur les bases nouvelles d’une textologie autoréflexive et performative — une indiscipline d’écriture qui utilise sciemment les coordonnées linguistiques de son élocution (néologie, typographisme, procédés citationnels…) et qui fait place sans camouflage ou refoulement à la personnalité intertextuelle, contextuelle, métissée du rédacteur. Par l’entremise d’une sorte d’« exemplarité textuelle » (Cage), ce travail insiste pour une synthèse à la fois productive et expressive des voix analysées et analysantes dans les études littéraires. On verra que, par moments, cette proposition implique que le texte se marginalise. / The following text, despite its onomastic labelling (the name “John Cage”), its disciplinary orientation (“literary theory”), and its thematic aim (“the revision of the literary commentary”), positions itself as a writing and creative venture. It starts by stating the strict identity of texts and metatexts, in other words, of the quoted, analyzed voice, with the quoting, analyzing other voice. This premise derives from a specific confrontation: the specificities and idiosyncrasies of John Cage’s literary production since the late 1940s (the literary scores from the anthologies Silence and A Year from Monday, the mesostics from M and X, the rewritings and “Writing through’s” from Empty Words…). Indeed, the examination by literary theory of a body of work as disseminated and “neological” as John Cage’s encourages the literary critic or theoretician to ask the question of his own writing (“self-reflexivity”) and also to make possible an original artistic realization (“performativity”). It is therefore through the possibilities of a language and of a subjectivity at work that the (textual) theorization of texts tries herein to elucidate and to write itself.
This work starts by setting up the modalities both circular and circulatory of literary theory—a rhetorical and epistemological tension that will be identified as the “self-reflexive aporia” (the theoretical text is primarily concerned by the question of itself). It then tries to analyze the novelty of Cage’s literary work, using a dialectical and antagonistic configuration: on one hand, an “objective textuality”, original and orthographical; on the other hand, a “subjective textuality”, disseminating and intertextual, anarchic and unrestrained. Finally, this text proposes the revision, recomposition and “rewriting” of the critical commentary on the basis of a new self-reflexive and performative textology. That is: a sort of undiscipline in writing that knowingly manoeuvres the linguistic coordinates of its elocution (neology, typographism, quotation processes…) and that does not try to conceal or repress the intertextual, contextual, heterogenous and disparate personality of its author. Through a sort of “textual exemplarity” (Cage), this work insists on a synthesis both productive and expressive between the voices analyzing and the voices being analyzed. We will see accordingly that this proposition implies, from time to time, that the text be marginalized. / Toutes les illustrations qui ponctuent cette thèse ont été réalisées par Chantal Poirier.
Elles ont été insérées dans le texte selon un ordre méticuleusement aléatoire.
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[en] MATCHES POETICS: CULTURAL LIFE AND POETIC CREATION IN THE LETTERS OF MARIO DE ANDRADE, MANUEL BANDEIRA AND CARLOS DRUMMOND DE ANDRADE / [pt] CORRESPONDÊNCIAS POÉTICAS: VIDA CULTURAL E CRIAÇÃO POÉTICA NAS CARTAS DE MÁRIO DE ANDRADE, MANUEL BANDEIRA E CARLOS DRUMMOND DE ANDRADESIMONE GARRIDO ESTEVES CABRAL 20 September 2010 (has links)
[pt] Esta pesquisa tem como objetivo abordar questões relativas à construção
poética, à função da poesia, ao papel do poeta e à vida cultural expressas nas
correspondências pessoais de autores cujas obras e vida refletem uma busca
estética e são representativas do modernismo brasileiro. Pretende-se, portanto,
abordar questionamentos do próprio poeta em relação à criação literária, ao seu
projeto poético e de seu interlocutor, por meio das correspondências. Os atores
principais dessa pesquisa são os poetas Mário de Andrade, Manuel Bandeira,
Carlos Drummond de Andrade que, em suas correspondências e em suas obras,
demonstraram perseguir um projeto estético e estarem dispostos a discutir suas
trajetórias poéticas e culturais, impondo às correspondências, por muitas vezes,
uma dimensão crítica e auto-reflexiva, mas, também, revelando fatos da vida
cultural brasileira e seus personagens. Ou seja, propomos olhar um conjunto
epistolar como possível revelador de acontecimentos, experiências históricas e,
com certeza, individuais, entendendo que as cartas deixam, ainda, entrever
sentimentos, reações e complexidades do ser que, somados às obras literárias,
deverão permitir contrapontos, interações, permanências e ratificações da própria
obra artística. / [en] This research aims to address issues of poetic construction, the function of
poetry, the role of poet and cultural life expressed in the personal letters of writers
which work and life reflect na aesthetic search. They represent the Brazilian
modernism and discussions that interfere and cause collisions in this cultural and
aesthetic time. This dissertation addresses questions of some poets by themselves
in relation to their creative writing through their personal letters. The main actors
of this research are the poets Mário de Andrade, Manuel Bandeira, Carlos
Drummond de Andrade who in their letters and works demonstrated pursue an
aesthetic design and are willing to discuss their careers and cultural poetics by
requiring matches for many times, a critical and self-reflexive view, but also
revealing facts of Brazilian cultural life and its characters. The present research
examines the whole letter-writing as possible telling events, historical and
individual experiences, understanding that letters make, and perceive feelings,
reactions and complexities of being that, together with literary works, should
make counterpoints, interactions, continuity and ratifications of their artistic work.
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La liste de mes jointures ; suivi de Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette GaulinMénard, Évelyne 09 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / la liste de mes jointures récupère certaines paroles reçues, bruits parasitaires qui restent comme les acouphènes. Ils se déclenchent parfois à la suite d’un stress : les sifflements de la narratrice empirent au secondaire. Le trouble alimentaire aussi. Poésie du déséquilibre, la liste de mes jointures recense les chutes, les absences, les jugements, la jumelle qui nous échappe. Chaque section du recueil relie une partie du corps à une pièce de la maison. Et la peur de mourir à celle de vivre. Le regard des autres et de soi-même sont des miroirs impossibles à décrocher. L’alliance entre le corps et la maison se rencontre aussi dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin. Difficile à cerner, le quotidien apparaît aussi fragmenté que le sujet poétique : la maison est le lieu où tous deux se reconstruisent. Avec Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin, on a accès au dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, au dédoublement du manque et à une maternité sans fin. / the list of my knuckles retrieves some words heard, paratic noises who stay like tinnitus. These are often triggered by anxiety : the narrator’s ringing gets worse in high school. The eating disorder too. Poetry of imbalance, the list of my knuckles inventories falls, absences, judgments, the twin sister who gets away from us. Each section of the book connects a part of the body to a room in the house. And a fear of dying to a fear of living. The gaze of others and of oneself are mirrors impossible to take down. Lecture en vélocipède of Huguette Gaulin also joins the body to the house. Everyday life is hard to define and appears as divided as the poetic subject : they both rebuild themselves in the house. Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin gives us access to the dialogue between the inside and the outside, the duplication of a lack and to an endless motherhood.
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Language Politics of the Mexican State regarding native languages and the funding of literary productionPaprckova, Lucia January 2022 (has links)
This thesis strives to understand the underlying narrative behind the current distribution of the public funding between the writers of the Spanish language and writers of native languages in Mexico, as well as contextualise the policies of the Mexican State that often materialise colonial dynamics. The situation of native women writers is emphasised as they are forced to tackle multiple disadvantages based on unjust social structures. At the same time, the concept of national and world literary canon plays an exclusionary role when it comes to inclusion of diverse literary oeuvres that represent different versions of the world as the one traditionally carried by European languages and their literary works.
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Jours de colère ; suivi de Dans les forêts de Sibérie : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain TessonBost, Maxime 04 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Jours de colère explore le recours aux forêts à travers deux voix narratives dont les récits se font écho durant plusieurs années. Soumises à diverses formes d’oppression, iels trouvent refuge tour à tour dans les mondes virtuels, les lieux abandonnés, les drogues, la fuite géographique, la promesse de la vengeance ou celle du suicide. Iels confient au papier leurs expériences les plus intimes, et dévoilent comme stratégie de rébellion la reconstitution permanente de leur identité. En cheminant avec les images inspirées par leur culture musicale, littéraire, cinématographique, les personnages configurent une citadelle dans laquelle nul ne peut les atteindre : iels regardent, depuis ses tours, la société dont iels souhaitent s’exclure. Entre ellipse, hors champs, et tendance à l’épuisement, leurs prises de parole témoignent d’un questionnement profond, tiraillé entre l’impossibilité de rompre avec les origines et le refus de l’héritage.
« Dans les forêts de Sibérie » : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson interroge la figure de l’ermite mise en récit par Sylvain Tesson dans son roman Dans les forêts de Sibérie. En dialoguant avec les figures d’insurrection théorisée par Ernst Jünger dans Le Traité du Rebelle ou le recours aux forêts et Eumeswil, cet essai souligne les liens qui les unissent à l’ermite de Tesson – et ce qui les en détache. Il émerge de cette analyse un narrateur bien singulier : isolé du monde des humains et sa finitude, l’ermite tessonien s’inscrit dans le rythme des saisons, à travers sa prise de notes quotidiennes dans le carnet qui donne vie au roman. Sa pensée et ses gestes se modèlent sur le lieu qu’il observe avec attention, et habite en conscience d’être un invité. Grâce à sa manière de superposer une forêt imaginaire à la forêt de Sibérie, le récit de Tesson se réapproprie le champ d’action du Rebelle jüngerien, qui entre alors en résonance avec un espace géopoétique. / Jours de colère explores the Rebel figure through two narrative voices whose stories echo over several years. Subjected to various forms of oppression, both find refuge in virtual worlds, abandoned places, drugs, escape, promise of revenge or suicide. They entrust their most intimate experiences to their diaries, revealing the permanent reconstitution of their identity as an act of rebellion. Exchanging with and through the images drawn from their cultural background, music, books, films, the characters erect a citadel in which no one can reach them: from its towers, they look down upon the society from which they banished themselves. Between ellipsis and attempt to exhaust every bit of language, their words attest a deep questioning, torn between the impossibility of breaking with the origins and the refusal of heritage.
« Dans les forêts de Sibérie » : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson examines the figure of the hermit as depicted by Sylvain Tesson in his novel Dans les forêts de Sibérie. In open dialogue with insurgency as theorized by Ernst Jünger in Le Traité du Rebelle ou le recours aux forêts and Eumeswil, this essay underlines the links that unite his thoughts to Tesson's hermit - and what detaches them from it. From this analysis emerges a very singular narrator: isolated from the human world and its finitude, the Tessonian hermit melts himself into the rhythm of seasons, through his daily observations in the notebook that gives life to the novel. His thoughts and gestures mimic the place he observes with attention, and in which he lives with the awareness of being nothing but a guest. Through the superposition of an imaginary forest on the forest of Siberia, Tesson's narrative reappropriates the field of action of the Jüngerian Rebel, thus reverberating a geopoetic space.
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