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Merlin, rémanences contemporaines d’un personnage littéraire médiéval dans la production culturelle francophone (fin 20e siècle et début 21e siècle) : origines et pouvoirs / Merlin, contemporary persistence of a literary medieval figure in the francophone cultural production (late twentieth century and early twenty-first century) : origins and powers

Zussa, Gaëlle 14 June 2008 (has links)
Le personnage de Merlin est né il y a fort longtemps à partir de chroniques galloises. Ses origines littéraires remontent à des textes du 12e siècle, d’abord en latin, puis en français, dans lesquels il devient le célèbre conseiller d’Arthur et acquiert une notoriété considérable auprès des lecteurs. Aujourd’hui, neuf siècles plus tard, le Merlin traditionnel est en pleine renaissance, alors que le Romantisme avait laissé paraître l’avoir oublié pour toujours. Le héros fait toujours rêver et devient le personnage principal de nombre d’oeuvres de la production culturelle francophone actuelle. Ce travail se propose d’analyser les rémanences contemporaines du personnage littéraire médiéval de Merlin autour de deux axes principaux : les origines et les pouvoirs. Dans un premier temps, un tableau représentant le portrait médiéval du héros est constitué d’après l’étude d’un corpus d’oeuvres faisant apparaître Merlin au Moyen Âge. Puis, sur la base de ce tableau dont la structure compose le plan de l’étude, les rémanences contemporaines du héros sont analysées de manière détaillée à l’intérieur d’un corpus d’éléments à la fois littéraires, cinématographiques, théâtraux, appartenant à l’univers de la bande dessinée ou à celui d’Internet. L’étude des origines (qui regroupe les thèmes de la conception et de la tradition sylvestre) révèle principalement un changement de statut du concepteur médiéval de Merlin, le diable, qui se trouve rationalisé, paganisé ou même supprimé. Cette modification se fait au profit d’une véritable mise en lumière de la tradition sylvestre et du motif de l’homme sauvage, qui apparaissaient déjà au Moyen Âge mais deviennent primordiaux dans le corpus contemporain. Une analyse détaillée de la dévalorisation du christianisme permet de mieux comprendre ces bouleversements narratologiques qui touchent également le thème des pouvoirs (regroupant la clairvoyance, l’emprise sur le temps et l’emprise sur l’espace). En plus d’être déchristianisés, ils se modernisent considérablement grâce aux techniques proposées par les différents médias et sont ainsi démystifiés, ce qui permet une identification efficace avec le lecteur-spectateur. Ainsi, Merlin devient accessible, il n’effraye plus comme au Moyen Âge où son origine diabolique en faisait un personnage douteux. Il se présente comme le porte-parole d’un retour à la nature, comme il l’avait déjà été dans les premiers textes médiévaux avant que son message ne se perde sous le poids de la domination chrétienne. Or, aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin d’exemples, de modèles en ce qui concerne le respect et l’amour de la nature dont l’avenir semble menacé. Merlin constitue donc le messager idéal d’une conception « naturiste » de la vie et du monde, ce que les auteurs contemporains ont bien compris. Par son appartenance au monde médiéval et son portrait, revisité par la production culturelle contemporaine, il nous attire, nous fait rêver, tout en nous rappelant notre propre être dans un rapport d’identification à lui-même / The character Merlin, was born a long time ago from Welsh chronicles. Its literary origins go back to texts from the 12th century, first in Latin, then in French, in which he becomes Arthur’s famous adviser and acquires a great reputation among readers. Today, nine centuries later, the traditional Merlin is reborn, after Romanticism has forgotten him. The hero is still making us dream. He has become the main character of many works of the current francophone cultural production. This work analyses the contemporary persistence of the literary figure of medieval Merlin through two main themes: the origins and the powers. As a first step, a table of the medieval hero’s portrait is made according to the study of a novel’s corpus showing Merlin in the Middle Ages. Then, based on this table, whose structure builds the study plan, the hero’s contemporary persistence is analysed in detail through a corpus composed of elements from literature, cinema, theatre, comic books and Internet. The study of the origins (which includes the themes of the conception and the Woodwose or wildman’s tradition) shows mostly a modification of Merlin’s creator status, the devil, which is rationalized, paganised or deleted. This change is made to give importance to the Woodwose’s tradition, which already existed in the Middle Ages, but has become dominant in contemporary corpus. A detailed analysis of the Christian depreciation explains these narratological changes, which also affects the theme of powers (which includes the vision, the control over time and the control over space). In addition to their de-Christianization, the powers are considerably modernized thanks to the techniques of the various media. Consequently, they are demystified, which allows a finer identification with the reader-viewer. Thus, Merlin has become reachable, he does not scare any more like in the Middle Ages where his diabolical origin made him doubtful. He appears as a spokesman of a return to nature, as he had already been in the early medieval texts before his message was lost under the weight of the Christian domination. But today more than ever, the world needs examples, models to respect and love nature, whose future seems threatened. Merlin is the ideal messenger of a " naturist " conception of life and world. The contemporary writers understand this. Through his connection to the medieval world and his revisited portrait by the contemporary cultural production, Merlin attracts us, he makes us dream while reminding us of our own being through identification with this extraordinary character / Die Figur Merlin wurde vor langer Zeit aus walisischen Chroniken geboren. Seine literarischen Ursprünge stammen aus Texten des 12. Jahrhunderts die zuerst auf Lateinisch und danach auf Französisch waren. In diesen Texten ist der grossartige Berater von Arthur und erreicht dadurch Berühmtheit unter den Lesern. Neun Jahrhunderte später ist der traditionelle Merlin Wiedergeboren, nachdem er in der Romantik in Vergessenheit geriet. Der Held macht immer noch träumen und ist die Hauptfigur in etlichen Werken der zeitgenossischen frankophonen kulturellen Produktion. Diese Arbeit analysiert die zeitgenössischen Überbleibsel der mittelalterlichen Figur Merlin aus zwei Gesichtspunkten: der Herkunft und der Zauberkraft. Als erstes wurde eine Tabelle erstellt in der das Porträt des mittelalterlichen Helden, aufgrund von verschiedenen Werken, wo die mittelalterliche Figur Merlin erscheint, gezeigt wird. Diese Tabelle und seine Struktur sind die Grundlage unsere Studie. Die zeitgenössischen Remanenzen der literarischen mittelalterlichen Charakteristiken des Helden sind danach in der frankophonen kulturellen Produktion (Literatur, Film, Theater, Comics oder Internet) analysiert. Die Studie der Ursprünge (welche die Themen der Konzeption und der Tradition des wilden Mannes umfasst) zeigt hauptsächlich eine Änderung des Status des mittelalterlichen Vaters von Merlin (der Teufel), welcher rationalisiert, paganisiert und teilweise sogar gestrichen wird. Diese Änderung erfolgt zugunsten einer hervorgehobenen Darstellung der Tradition des wilden Mannes. Diese Tradition, die während des Mittelalters bereits erschien, steht im Vordergrund der zeitgenössischen Korpus. Eine detaillierte Analyse der Abwertung des Christentums erklärt die narratologischen Umbrüche, die auch den Bereich der Zauberkräfte betreffen (umfasst die Klarsicht, die Kontrolle über Zeit und Raum). Ausserdem wurden die Zauberkräfte dank den neuen Medien beträchtlich modernisiert und demystifiziert, was eine effiziente Identifizierung mit dem Leser-Zuschauer erlaubt Durch diese Entwicklung wird Merlin erreichbarer, macht keine Angst mehr im Gegensatz zum Mittelalter, wo ihn seine teuflischen Züge zweifelhaft machten. Er erscheint als Sprecher für eine Rückkehr zur Natur, wie das bereits in den ersten mittelalterlichen Texten der Fall war, bevor seine Botschaft unter der christlichen Herrschaft verloren ging. Heute, mehr denn je, braucht die Welt Beispiele, Modelle hinsichtlich Respekt und Liebe zur Natur deren Zukunft bedroht zu sein scheint. Merlin ist daher der ideale Kurier einer "naturistischen" Konzeption des Lebens und der Welt, was die zeitgenössischen Autoren deutlich verstanden haben. Durch seine Verbindung zur mittelalterlichen Welt sowie seiner Wiederauferstehung durch die zeitgenössischen kulturellen Produktionen, zieht er uns an und lässt uns träumen indem er uns an uns selber erinnert durch die Identifizierung mit dieser aussergewöhnlichen Persönlichkeit
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De la guivre au crapaud : l'analyse du motif merveilleux du baiser désenchanteur à la bête, dans le roman médiéval et dans le conte

Laporte, Jacinthe January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Représentations et exercice du pouvoir : les fables du "Calila et Dimna" castillan du XIIIe siècle, un miroir animalier du monde de cour / Representations and exercise of power : The fables of the 13th century Castilian version of "Calila et Dimna", an animal mirror of the courtiers world

Dalbion, Mathilde 02 December 2016 (has links)
Dans un certain nombre d’œuvres didactiques et sapientiales du Moyen Âge, l’animal est utilisé comme représentation du prince et de son entourage. L’animal est tantôt filtre, tantôt masque, un regard porté sur les cours princières par des auteurs plus ou moins impliqués dans celles-ci, et qui trouvent en l’animal l’outil le plus expressif pour exposer certaines valeurs ou dénoncer certains comportements. Notre étude se fonde sur un ensemble de sources, essentiellement le Calila et Dimna composé en Castille au milieu du XIIIe siècle pour l’infant Alphonse (futur Alphonse X) ; l’analyse inclut une étude de l’itinéraire textuel du Calila et Dimna : quelles différences présentent les versions indienne (Panchatantra), persane, arabe (Kalila wa Dimna), hébraïque, castillane, et les versions latines (Jean de Capoue et Raymond de Béziers). L’étude est étayée par une comparaison avec des textes indiens, persans et arabes qui offrent un rapport thématique avec ce traité dans la représentation du monde animalier. Textes latins et français (Roman de Renart, Roman de Fauvel accessoirement) complètent le corpus. Nous nous interrogeons aussi sur l’influence de la fable antique gréco-latine sur le traité (Ésope, Avianus), dans le choix des animaux et de leurs caractéristiques, notamment ; et sur les modalités de la transmission à l’Occident d’autres textes ayant suivi des itinéraires parallèles (Sendebar, Secret des Secrets, Roman des Sept sages de Rome). Nous nous demanderons si le Calila et Dimna n’était pas – comme le Renart ou le Fauvel – la caricature d’un certain milieu curial que les lecteurs contemporains n’avaient aucun mal à reconnaître ; et ce qu’il s’agisse de la version arabe ou de la version castillane du traité, étant entendu que chaque traducteur successif a contextualisé cette vision de la cour. Nous chercherons à comprendre la fonction et les mécanismes de ces masques animaliers : au-delà d’un bestiaire complexe, que nous nous attacherons à analyser de façon détaillée, en quoi et comment l’animal sert-il de filtre aux critiques politiques, comment constitue-t-il le miroir d’une vie de cour, et quelles images nous renvoie-t-il des courtisans ? Quels animaux sont-ils choisis (selon les versions) pour incarner tel ou tel homme de cour ? Quels préceptes moraux, traits de caractères, ou valences symboliques chaque animal « humanisé » véhicule-t-il ? Pourquoi utiliser des animaux ? Sont-ils là pour distraire les princes ou permettent-ils aux auteurs d’en dire plus qu’ils ne pourraient se l’autoriser, avec des héros humains ? L’animal est-il donc masque ou miroir ? / In a number of didactic and sapiential works of the Middle Ages, the animal is used as a representation of the prince and his entourage. The animal is sometimes a filter, sometimes a mask, looking at the princely courts by more or less involved authors. They find in the animal the most expressive tool to expose some values or to denounce some behaviours. Our study is based on a variety of sources, mainly the Calila et Dimna composed in Castile in the middle of the 13th century for the Infante Alfonso (future Alfonso X); the analysis includes a study of the Calila et Dimna textual path: what are the differences between Indian (Panchatantra), Persian, Arabic (Kalila wa Dimna), Hebrew, Castilian and Latin (Jean de Capoue and Raymond de Béziers) versions ? The study is supported by a comparison between some Indian, Persian and Arabic texts offering a thematic relevance in the animal world with this treatise. Latin and French (Roman de Renart, Roman de Fauvel secondarily) texts complete the corpus. We are also wondering about the Greco-Latin antique fable influence on the treatise (Esope, Avianus), concerning the choice of the animals and their characteristics. The modes of transmission to the Occident of other texts that followed parallel ways (Sandbar, Secret des Secrets, Roman des Sept Sages de Rome) are reviewed. We will be wondering whether the Calila et Dimna was not, as le Roman de Renart or le Roman de Fauvel, the caricature of a certain curial milieu that contemporary readers had no difficulty to recognise; Both the Arabic and the Castilian version of the treatise are concerned, on the understanding that each successive translator contextualised this vision of court. We will seek to understand the function and the mechanisms of these animal masks: beyond the complex bestiary, which will be thoroughly analysed, how and to what extent the animal is used as a filter for political criticism, how it constitutes the mirror of a court life, and what are the reflected images of the courtiers ? What animals are chosen (depending on the version) to embody one courtier or another ? Which moral precepts, character traits or symbolic values, each « humanised » animal is transmitting ? Why use animals ? Are they there to amuse princes or to allow the authors to tell more than they could with human heroes ? Is the animal a mask or a mirror ?
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Extraire la littérature médiévale : du fonds de l’Arsenal à la Bibliothèque universelle des romans / Extracting Medieval Literature : from the Arsenal’s Collection to the Bibliothèque universelle des romans

Maillet, Fanny 16 June 2016 (has links)
La Bibliothèque universelle des romans (1775-1789, 224 vol.) est une collection littéraire périodique à vocation vulgarisatrice, apparue sous l’initiative du marquis de Paulmy dont la bibliothèque personnelle (actuelle Arsenal) fournit le matériau de départ, et que celui-ci dirigea des commencements à l’année 1779. L’étude du traitement réservé à la littérature médiévale dans cette importante collection soulève plus généralement la question de sa réception à la fin du XVIIIe siècle et de la place qu’occupent la BUR et ses rédacteurs dans l’histoire des études littéraires. Notre travail a consisté d’abord à identifier les collaborateurs du périodique, leur rôle respectif et leurs sources. Le passage d’un réservoir précis de textes à une bibliothèque romanesque imprimée passe dans la BUR par la pratique de l’extrait, technique dont nous nous sommes attachés à montrer qu’elle aboutissait, de recherches en essais, à la formation d’un véritable genre critique. De ce corpus d’extraits émerge en effet, sous la plume des rédacteurs de la BUR, l’élaboration d’une histoire littéraire dont il s’agit de présenter ici les résultats. / The Bibliothèque universelle des romans (1775-1789, 224 vol.) is a literary periodical collection with a non-scientific claim, initiated by the marquis de Paulmy whose personal library (now the Arsenal Library) provided the first material. Paulmy managed it from the beginning until 1779. The way this important collection deals with medieval literature raises the general question of its reception at the end of the 18th century, and the role occupied by the BUR and its authors in the history of literary studies. Our work primarily consists in identifying the contributors, their relative part in the laboratory of the Arsenal, and their source materials. The transition from a specific corpus of texts to a printed library of novels requires, in the BUR, the practice of extracting, an approach, as we try to show, that results –from research to testing– in the creation of a real critical genre. From this corpus of extracts emerges indeed, under the pen of the BUR’s authors, the formulation of a literary history that we intend to present in this work.
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Étude d'un lapidaire alphabétique du XVe siècle en prose, d'après le manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, fonds français, 2007.

Jolin, Audray 04 1900 (has links)
En raison de l’hétérogénéité et de l’extravagance de leur contenu, les lapidaires ont souvent été délaissés et restent, encore à ce jour, très peu considérés dans les études sur la littérature médiévale. Le nombre important de manuscrits répertoriés attestent pourtant de leur grande popularité et de la place qu’occupaient les pierres précieuses dans la société et la littérature médiévales. Le lapidaire anonyme tanscrit par le manuscrit Paris, BnF, fonds français, 2007, un lapidaire en prose daté du XVe siècle, n’est à ce jour abordé que dans une seule étude, celle de Barbara Geromel, qui s’est intéressée surtout à un autre témoin (le Turin, Biblioteca Reale, Varia 110) dont le contenu – même s’il est incomplet – correspond en tout point à celui du manuscrit de Paris. Ce lapidaire en prose s’inscrit dans une histoire longue et riche, celle des pierres précieuses depuis l’Antiquité, mais s’en démarque également par son organisation complexe de la matière, puisqu’il adopte de manière partielle et imparfaite le paradigme alphabétique, jusqu’alors très peu employé dans les encyclopédies dû aux tensions qu’il incarnait vis-à-vis l’ordre théologique. Témoin matériel d’une sphère plus considérable encore – celle de l’encyclopédisme médiéval –, ce lapidaire participe à la compilation du savoir de jadis et invite à une étude plus approfondie, à la fois de la matière qu’il recèle, de ses sources, issues d’une quantité importante de traditions manuscrites, et de son classement alphabétique. / Regarding the heterogeneity and extravagant nature of their content, the lapidaries have too often been put aside from studies concerning medieval literature, and, still to this day, only a few of them have been studied by scholars. However, the very high number of known manuscripts of such texts does tell us a lot about the popularity and the role played by precious gems within medieval society and litterature. The prose lapidary copied in ms Paris, BnF, fonds français, 2007, a prosaic lapidary dated from the XVth century, has yet only been mentioned once, in a study by Barbara Geromel, who was mostly interested by another manuscript – albeit incomplete – of the same text : ms Turin, Biblioteca Reale, Varia 110. The content remaining in this manuscript corresponds precisely to the one found within the Paris manuscript. This manuscript written in prose represents one single step in a long and rich history (the tradition of describing precious stones dating back to the Antiquity). Nervertheless, it also differs from this tradition by its complex inner organisation of the subject, since it puts to use to this effect an imperfect and incomplete alphabetical paradigm as a mean of classification, an unpopular paradigm at the time, as it embodied elements difficult to correlate with the theological order. This lapidary, a material witness of an even larger intelectual context – the world of mediaeval encyclopedism –, participates to the compilation of knowledge from older times, and calls for deeper studies of its general content, sources (themselves coming from varied manuscript traditions) and usage of an alphabetical classification.
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La transformation poétique de Judith dans le poème en vieil-anglais "Judith" : de veuve pieuse juive à vierge héroïque anglo-saxonne

Lauzon, Nicolas 08 1900 (has links)
Entre la deuxième moitié du Xe siècle et le début du XIe siècle, le poème en vieil-anglais Judith est rédigée dans un des grands centres monastiques du monde anglo-saxon. Ce poème, basé sur le texte biblique du Livre de Judith, est le résultat de la rencontre du matériel biblique traditionnel et de la tradition poétique héroïque anglo-saxonne. De cette rencontre, surgit une œuvre célébrant l’histoire biblique et les enseignements moraux qu’elle porte, ainsi que les valeurs de la culture aristocratique anglo-saxonne et de l’héroïsme. Le poème Judith est donc un exemple fort d’adaptation culturelle du matériel biblique. Ce mémoire s’intéresse à cette question d’adaptation culturelle, mais plus encore celle de la coexistence de différentes traditions et références culturelles au sein du Judith. À travers ce mémoire, il sera question de déterminer la nature de cette coexistence, à savoir comment celle-ci s’articule-t-elle ? Est-ce que le poème présente un cas de hiérarchisation entre ces différentes références culturelles ? Ou bien serait-il plus juste de parler de pluralisme et de parallélisme culturels ? Finalement, qu’elle est l’importance du contexte historique du Xe et XIe siècle dans l’élaboration du Judith ? À la suite de notre analyse du poème et du contexte historique nous démontrerons que le Judith est une œuvre de parallélisme culturel où chaque référence culturelle est présentée sans besoin de hiérarchie. De plus, nous démontrerons que le Judith est le résultat des mutations de la société anglo-saxonne entre le IXe et le XIe siècle et de l’instabilité politique et militaire causée par les conflits entre Anglo-Saxons et Scandinaves. / Between the second half of the10th century and the beginning of the 11th century, the Old English poem Judith was written in one of the great monastic centers of the Anglo-Saxon world. This poem, based on the biblical text of the Book of Judith, is the result of the meeting of traditional biblical material and the heroic Anglo-Saxon poetic tradition. From this encounter emerges a work celebrating biblical history and the moral teachings it carries, as well as the values of Anglo-Saxon aristocratic culture and heroism. The poem Judith is therefore a strong example of cultural adaptation of biblical material. This thesis is concerned with this question of cultural adaptation, but even more with that of the coexistence of different traditions and cultural references within the Old English poem Judith. Throughout this thesis, it will be a question of determining the nature of this coexistence, namely how is it articulated? Does the poem present a case of hierarchization between these different cultural references? Or would it be fairer to speak of cultural pluralism and parallelism? Finally, how important is the historical context of the 10th and 11th centuries in the development of this poem? Following our analysis of the poem and its historical context we will demonstrate that Judith is a work of cultural parallelism where each cultural reference is presented without the need for hierarchy. In addition, we will demonstrate that the Judith is the result of changes in Anglo-Saxon society between the 9th and 11th centuries and the political and military instability caused by conflicts between Anglo-Saxons and Scandinavians.
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Le parfait exemple du Reclus de Molliens : poétique de la réception du texte édifiant en strophe d’Hélinand (XIIIe-XVe siècles)

Bottex-Ferragne, Ariane 08 1900 (has links)
Poète picard du début du XIIIe siècle, le Reclus de Molliens est l’auteur à de deux textes à teneur morale, religieuse et savante, qui circulent sous les titres de Miserere et Carité. Même si ces deux textes édifiants connaissent une diffusion considérable au Moyen Âge et qu’ils rencontrent une réception plus que favorable auprès de plusieurs générations de lecteurs et d’auteurs anciens, ils ont largement été délaissés, voire négligés par la critique moderne, qui ne leur a accordé aucune monographie depuis la fin du XIXe siècle (Van Hamel, 1885). Si la présente thèse vise en partie à combler cette lacune par le moyen d’une mise à jour des données de base quant à la diffusion et au legs littéraire du Reclus de Molliens, elle propose avant tout une réflexion d’ordre poétique, qui engage de façon active le statut de canon littéraire de l’œuvre. À titre de textes à succès – qui font acte de modèle et d’étalon poétique aux yeux d’un vaste public –, Miserere et Carité paraissent tout désignés pour servir de guide et de point de repère poétique permettant de repenser la vitalité et les codes de la poésie édifiante, à l’aune des critères de jugement et des pratiques de lecture concrètes du public médiéval. La documentation historique liée au Reclus de Molliens révèle que le système de versification adopté dans Miserere et Carité, soit la strophe d’Hélinand (8aabaabbbabba), joue un rôle primordial dans la réception de l’œuvre. Comme il faudra le montrer, les textes en strophe d’Hélinand répondent à une série de règles cohérentes, spécifiques et différenciées (partie I), si bien qu’ils s’apparentent à un système poétique à part entière, doté de son propre « horizon d’attente » et de ses propres conventions de lecture (partie II). Ces règles non écrites, qui semblent directement infléchir la réception de Miserere et Carité, participent également du procès du sens en ajoutant un impact dramatique au propos édifiant (partie III). Dès lors que l’analyse de Miserere et Carité sera ainsi imbriquée à celle de ce corpus formel, il deviendra possible de dégager une poétique du texte édifiant en strophe d’Hélinand, qui sera guidée et balisée par le parfait exemple d’un poète à succès. / The Reclus de Molliens, an early 13th century French poet, is the author of two moralizing, religious and didactic texts known as Miserere and Carité. Despite its wide circulation, as well as its significant influence over subsequent generations of authors and readers, this work has been largely neglected by modern critics: the most recent monograph on Miserere and Carité was indeed published over one hundred thirty years ago (Van Hamel, 1885). The following dissertation aims at filling this gap in research by updating the basic data regarding the circulation and literary legacy of this medieval best-seller. Moreover, it provides a reflection surrounding the poetics of this work, which draws on its status as a part of a forgotten literary canon. The fact that Miserere and Carité were so widely read, and therefore constituted models and poetic benchmarks for a wide audience, makes them ideal case studies to rethink the vitality and the codes of moralizing poetry, based on the actual criteria and reading practices of the medieval audience. The historical documentation pertaining to the Reclus de Molliens reveals that the versification system adopted in Miserere and Carité, known as the Helinandian stanza (8aabaabbbabba), plays a vital role in the reception of his works. As will be demonstrated, works that are composed using this type of verse follow a consistent set of poetic rules (part 1). This means that they constitute a legitimate poetic system, with its own “horizon of expectations” and reading conventions (part 2). These implicit rules, which seem to have impacted the reception of Miserere and Carité, also contribute to the construction of meaning by adding a dramatic impact to their moralizing content (part 3). Once the analysis of Miserere and Carité is thus imbricated in the analysis its “formal family”, it will then be possible to define a poetics of the moralizing text written in Helinandian stanza, guided and framed by this successful poet.
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Le corps et l'âme au cœur des rencontres avec le diable dans les exempla (XIIe-XIVe siècle)

Fournier, Katherine 16 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 12 février 2024) / Le corps est un thème fondamental de l'anthropologie médiévale et occupe une place privilégiée dans les réflexions théologiques du Moyen Âge. Le corps est mis sous la loupe, scruté dans ses formes, ses expressions et ses gestes. L'objectif de cette recherche est d'analyser les mises en scène du corps dans les *exempla* médiévaux, autant en ce qui concerne le corps humain que le corps diabolique, ainsi que leurs interactions. Ainsi, l'analyse sérielle d'un corpus de 134 *exempla* provenant de trois recueils d'auteurs différents (Pierre le Vénérable, Étienne de Bourbon, *Ci nous dit*), combinée à l'approche anthropologique du sujet, permet de mettre en lumière la place centrale du corps dans les récits exemplaires entre le XIIe et XIVe siècle.
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L’auteur au temps du recueil : repenser l’autorité et la singularité poétiques dans les premiers manuscrits à collections auctoriales de langue d’oïl (1100-1340).

Stout, Julien 04 1900 (has links)
Cette thèse entend proposer une analyse originale du phénomène connu mais polémique que constitue l’introduction de la notion d’auteur dans la littérature de langue française au Moyen Âge. Il s’agira d’essayer de contribuer à repenser la signification poétique, culturelle et historique de ce moment particulier où l’auteur – c’est-à-dire l’attribution d’un texte ou d’une série de textes à un nom propre donné – s’est imposé pour la première fois comme un critère structurant et primordial dans la production et surtout la transmission des textes de langue française dans les manuscrits médiévaux. Usant du concept foucaldien de fonction-auteur, des théories de la réception et du paratexte, ainsi que de la « Nouvelle Codicologie », l’approche déployée ici aborde l’auteur en tant que construction textuelle et éditoriale signifiante au sein d’un corpus de recueils littéraires de langue d’oïl où la volonté de construire des figures d’auteurs par les éditeurs de ces ouvrages est à la fois claire et indiscutable. Partie à l’origine d’un examen systématique de la tradition manuscrite d’environ 320 noms de poètes de langue d’oïl actifs entre 1100 et 1340, l’analyse se concentre principalement sur 25 manuscrits contenant des collections auctoriales dédiées à 17 poètes, dont le nom est associé avec insistance à une série de textes copiés les uns à la suite des autres. Parmi ces auteurs, on trouve les célèbres Chrétien de Troyes, Rutebeuf et Adam de la Halle, mais aussi Philippe de Thaon, frère Angier, Guillaume le clerc de Normandie, Pierre de Beauvais, Philippe de Remi, Gautier le Leu, Jacques de Baisieux, Geoffroi de Paris, Jean de l’Escurel, Baudouin de Condé, Jean de Condé, Watriquet de Couvin et Nicole Bozon. La présente analyse tente de nuancer et de dépasser la lecture répandue selon laquelle ces manuscrits à collections auctoriales individuelles constitueraient, de concert avec les fameuses biographies de troubadours et les chansonniers de trouvères, souvent présentés comme leurs « ancêtres », les débuts balbutiants d’une vaste épopée de l’avènement de l’« auteur moderne », annonciateur tout à la fois d’une « subjectivité littéraire », d’une « esthétique autobiographique » et d’un contrôle accru des auteurs historiques, réels, sur la transmission manuscrite de leurs propres œuvres. Tout en offrant une mise à jour contextuelle et matérielle – données originales à l’appui – concernant la dimension collaborative de la genèse de ces recueils et le caractère modulaire de leur transmission, on montrera qu’ils sont le fruit d’un dialogue nourri avec le modèle livresque latin et pluriséculaire de l’auctor – qui est à la fois un auteur, un garant de la vérité (auctoritas) et un ambassadeur prestigieux de la grammaire –, ainsi qu’avec l’antique exemple d’œuvres dites « biobibliographiques », qui décrivent la vie et l’œuvre d’auteurs illustres et exemplaires, comme le fait le De viris illustribus de saint Jérôme. Les manuscrits étudiés usent à répétition de ce modèle ancestral de la biobibliographie (« la vie et l’œuvre ») pour mettre en scène un face-à-face entre auteurs de langue d’oïl et auctores. Or cette mise en regard s’avère d’autant plus intéressante que, contrairement à ce qu’on observe pour les troubadours, considérés très tôt comme de nouveaux auctores illustres en langue vulgaire, dignes de cautionner l’excellence de la poésie et de la grammaire d’oc, elle ne prend pas uniquement, en français, la forme d’une imitation ou d’une adaptation de modèles anciens. En fait, l’analogie avec les auctores donne lieu à des exercices savants, autoréflexifs et parfois ironiques sur la fabrique éditoriale, poétique et épistémologique du type d’auteur et d’auctoritas qui peuvent (ou non) être bâtis dans des recueils en langue d’oïl, idiome qui était encore dépourvu à l’époque (1100-1340) de véritable grammaire, et où fleurissaient en revanche les genres littéraires de divertissement comme le roman, où l’on explorait la porosité des frontières entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal. Plus qu’un pas pris dans la direction d’un sacre inéluctable, l’« invention de l’auteur français » à laquelle procèdent les recueils étudiés est un geste pétri des incertitudes et des interrogations de ceux qui le posaient, et qui en mesuraient la profonde vanité au regard de Dieu et de la mort. / This thesis aims to provide an original analysis on an often studied yet controversial issue: the introduction of the notion of authorship in French language medieval literature. The objective here is to reconsider the poetic, cultural, and historical signification of the particular moment when the author – understood here as the attribution of a text or of a series of texts to a proper noun – first became an essential structuring criteria in the production, and more importantly, in the transmission of French-language texts through medieval manuscripts. Using Michel Foucault’s concept of fonction-auteur, theories of reception and of the paratext, as well as New Codicology, this thesis will consider the author as a signifying textual and editorial construction within several literary collections written in langue d’oïl, in which the editors clearly and undeniably sought to construct figures of the author. Based on the systematic examination of the manuscript tradition of approximately 320 names of langue d’oïl poets, who were active between 1100 and 1340, this analysis will focus primarily on 25 manuscripts containing authorial collections dedicated to 17 poets, whose names are strongly associated with a series of texts that are copied one after the other. Among these authors are the famous Chrétien de Troyes, Rutebeuf and Adam de la Halle, as well as Philippe de Thaon, frère Angier, Guillaume le clerc de Normandie, Pierre de Beauvais, Philippe de Remi, Gautier le Leu, Jacques de Baisieux, Geoffroi de Paris, Jean de l’Escurel, Baudouin de Condé, Jean de Condé, Watriquet de Couvin and Nicole Bozon. This thesis attempts to question and ultimately discard the common conception according to which the manuscripts containing individual authorial collections constituted – along with the famous biographies of the troubadours and the chansonniers of the trouvères, often considered as their « ancestors » – the timid beginnings of the rise of the « modern author », himself a prequel to « literary subjectivity », « autobiographical aesthetics » and an ever stronger control exerted by actual empirical authors over the manuscript transmission of their own works. While offering contextual and material updates – supported by original data – regarding the collaborative process that went into the creation of these collections, as well as the modular aspect of their reception, this thesis will show that these collections were formed through a rich dialogue with the centuries-old latin model of the auctor – who is at once an author, a guardian of truth (auctoritas) and a prestigious ambassador of grammar –, as well as with the antique tradition of « biobibliographical » texts, dealing with the life and works of famous and exemplary authors, such as De viris illustribus, by saint Jerome. The manuscripts studied here repeatedly used this ancient model of biobibliography (« the life and works ») in order to stage a competition between authors writing in langue d’oïl and auctores. This confrontation is particularly interesting when one considers that – contrary to what may be observed in the case of the troubadours, who were quickly seen as the new illustrious vernacular auctores, worthy of vouching for the excellency of langue d’oc poetry and grammar – , we are not simply dealing here with a form of imitation or adaptation in French of ancient models. In fact, the analogy with auctores allows for autoreflexive and sometimes ironic learned exercises, dealing with the editorial, poetic and epistemological creation of the type of author and auctoritas in manuscript collections in langue d’oïl, an idiom which at the time (1100-1340) lacked a true grammar, yet was used in various literary genres meant for entertainment, such as romance, which explored the evanescent barriers between truth and lies, good and evil. Rather than a small step in the long path towards an inevitable coronation, the « invention of the French author » undertaken by these collections constitutes an action that reflects all the uncertainty and interrogations of those who undertook it, while being fully convinced of its utter vanity in the eyes of God and death.

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