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A la recherche d'une identité sociale post-apartheid : l'Afrique du Sud du milieu, espace social stratégique de la Transformation / Looking for a post-apartheid social identity : the “middle” South Africa as a strategic social space of Transformation.Escusa, Elodie 04 September 2015 (has links)
Le contexte social et politique post-apartheid est marqué par la reconfiguration des inégalités selon des lignes plus sociales que raciales, et non par leur réduction. En conséquence, l’écart entre les ambitions et les réalisations du projet de Transformation est le cadre actuel d’énonciation de discours publics sur la « Black Middle Class », vue comme un symbole de la métamorphose attendue et promise par l’ANC depuis le début des années 1990. La thèse met en perspective ces discours pour aborder la question suivante : Quels sont les ressorts et enjeux des identifications au « milieu » de l’espace social dans le contexte de la Transformation post-apartheid ? L’objet d’étude est construit théoriquement comme un « milieu réel » (différent de la « middle class »), et empiriquement, autour de « ceux du milieu » (« amaphakathi » en isizulu) dans l’entité géographique et sociale du « Black Johannesburg ». L’analyse est conduite à partir de données primaires (entretiens et séjours longs en observation participante) et secondaires récoltées entre octobre 2010 et octobre 2014. La 1ère partie explore les identifications exogènes (conditions économiques et politiques, catégorisations raciales et sociales passées et contemporaines), puis, la 2ème partie analyse les expressions du positionnement social subjectif de « ceux du milieu » et leurs « mises en pratiques ». Ces pratiques sociales se trouvent « consacrées » – tout en consacrant le « milieu » comme groupe social – par des politiques publiques (comme celle du « gap housing ») qui ciblent une catégorie du « milieu ». / The post-apartheid social and political context is marked by a reconfiguration of inequalities according to social rather than racial lines, and not by their decline. Consequently, the gap between the ambitions and the achievements of the Transformation project is the current frame of enunciation of public discourses on the “Black Middle Class”, seen as a symbol of the long-awaited metamorphosis that was promised by the ANC in the beginning of the 1990’s. The thesis puts these discourses into perspective to tackle the following broader question: What are the components and stakes of identifications in the “middle” of the social space in the context of post-apartheid Transformation? The object of study is theoretically constructed as an “actual middle” (distinct from the “middle class”) and empirically crafted as “those in the middle” (“amaphakathi” in isizulu) in “Black Johannesburg”. The analysis is based on secondary and primary sources (interviews and long-stay observations) gathered between October 2010 and October 2014. The first part explores the exogenous identifications (economic and political conditions, racial and social categorisations past and contemporary). The second part look at the ways “the ones in the middle” position themselves and puts their identity “in practices”. These social practices happen to be “consecrated” – whilst consecrating the “middle” as a social group – by public policies (such as “gap housing”) which target a “middle” category.
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Pour une sociologie de la "maison durable" : entre production d'une offre techno-centrée et vécu des habitants : projets et acteurs dans les espaces périurbains en Alsace / Towards a sociology of the "sustainable house" : between technocentric production and residents’ experiences : projects and actors in peri-urban areas of AlsaceMangold, Marie 03 December 2018 (has links)
En plein essor depuis quelques années, les références au « logement durable » et la constitution d’une offre s’inscrivant dans ses objectifs, invitent à analyser les interactions entre le domaine du logement et celui de l’environnement, dans leurs rapports au phénomène urbain et ses évolutions. Cette thèse de sociologie, ouverte à la pluridisciplinarité en sciences sociales (urbanisme et aménagement, ethnologie), retient empiriquement comme cas d’étude la construction de maisons individuelles dans le Grand Est, en Alsace, qui intègrent une réflexion sur la performance énergétique et l’usage de matériaux dits écologiques, en se centrant en particulier sur les espaces périurbains. L’ambition conjointe de cette recherche est double. D’une part, on se propose d’analyser les modalités de production d’une offre de « maison durable » techno-centrée et adaptée à la focale énergétique des politiques environnementales, à partir d’une enquête auprès de maîtres d’œuvre et constructeurs régionaux, en regard des évolutions des cadres juridiques et des marchés immobiliers nationaux. D’autre part, il s’agit de mettre en lumière, par une ethnographie de terrain et la caractérisation des trajectoires des ménages étudiés, le vécu des habitants, leurs appropriations de la « maison durable » et leurs modes de vie. De façon transversale, la thèse nourrit ainsi une réflexion sur l’injonction à la sobriété énergétique et à la responsabilisation individuelle en questionnant le modèle de « maison durable » et ses effets sur les inégalités socio-spatiales / In the early twenty-first century, “sustainable housing” has become a popular catchword, and its goals are increasingly being embraced in the housing sector. This new context calls for analysing the interactions between housing and environment, especially insofar as they relate to the urban phenomenon and its evolutions. This PhD in sociology adopts an interdisciplinary social science perspective (branching out into urbanism, planning and ethnology) in its empirical examination of the construction of individual houses in the Alsace region of France, that take into consideration energy performance and the use so-called “ecological” materials, especially in peri-urban areas.The PhD pursued two main goals. First, based on a study of regional architects and builders, and in light of the evolution of legal frameworks and national real estate markets, it analyses the modalities of production of techno-centric “sustainable houses” that reflect the demands of environmental policies in terms of energy efficiency. Second, based on ethnographical approach and on the characterization of the trajectories of households, it looks into the experiences of residents, their appropriation of the “sustainable houses” and lifestyles. The PhD ultimately offers crosscutting insights into the impact of calls for energy sobriety and individual responsibility by reconsidering the “sustainable house” model and its effects on social and spatial inequalities.
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La gentrification à Paris intra-muros :<br />dynamiques spatiales, rapports sociaux et politiques publiquesClerval, Anne 04 December 2008 (has links) (PDF)
La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la transformation du bâti. Cette notion anglo-saxonne, longtemps ignorée par la recherche urbaine en France, s'avère féconde pour analyser une partie importante des transformations urbaines et sociales de l'espace parisien depuis plusieurs décennies. Pour cerner l'ampleur de la gentrification à Paris intra-muros, cette thèse s'appuie à la fois sur un riche corpus de données statistiques concernant les ménages et les logements depuis 1982 et sur des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers populaires. Elle montre, dans un premier temps, que les quartiers populaires parisiens sont profondément transformés par la gentrification depuis les années 1980, tout en mettant en évidence à la fois les principaux facteurs, les rythmes et les dynamiques spatiales de ce processus. Elle en présente également les différents acteurs - des ménages des classes moyennes et supérieures aux pouvoirs publics en passant par les promoteurs et les commerçants - et explore en particulier la position sociale, le mode de vie et les discours des gentrifieurs. L'approche multiscalaire permet d'articuler une appréhension globale de la gentrification à Paris avec une analyse fine de ses modalités au niveau local. Dans un second temps, elle s'intéresse à la cohabitation des différents groupes sociaux au sein des quartiers populaires en voie de gentrification. La prise en compte du point de vue des différents acteurs en jeu - et notamment celui des ménages populaires - permet de mieux comprendre les effets de la gentrification sur les classes populaires et le rôle des politiques publiques dans ce processus de reconquête sociale. Cela conduit à une analyse critique de la mixité sociale apparente qu'il induit dans les quartiers populaires.
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Cambios socio-espaciales en el centro de Santiago de Chile: Formas de anclarse y prácticas urbanas de los nuevos habitantesContreras, Yasna 19 March 2012 (has links) (PDF)
La thèse a comme objet géographique la commune de Santiago, située dans la partie centrale de la ville de Santiago, spécifiquement quatre zones caractérisées par une profonde transformation sociale, urbaine et territoriale, que ce soit en raison de l'arrivée de nouveaux habitants, de la construction de nouveaux édifices, des travaux urbains et de l'amélioration des infrastructures routières, et également de l'apparition de nouvelles offres commerciales et culturelles, autant d'indices de processus de changements socio-urbains. La thèse aborde donc les choix et ancrages résidentiels des habitants disposant de revenus moyens ou moyens supérieurs qui arrivent dans des logements nouveaux et recyclés dans quatre zones de transformation de la commune de Santiago depuis le début des années 90. Il ne faut pas perdre de vue que dans le centre de Santiago arrivent également des habitants disposant de revenus inférieurs, en particulier de jeunes pauvres urbains représentés par des immigrants internes et latino-américains pour qui le centre de Santiago est devenu un espace significatif dans les dix dernières années. Dans ces quatre zones se conjuguent un nombre significatif de mutations socio-urbaines qui révèlent l'arrivée d'habitants disposant de revenus plus élevés ou de revenus similaires à ceux des résidents pré-existants : verticalisation à travers la construction d'édifices en hauteur, recyclage et réhabilitation d'anciennes constructions et récupération d'espaces publics. A cela s'ajoutent la rénovation et la création d'offres commerciales comme les cafés, galeries d'art, restaurants, salons de thé, entre autres modalités de consommation de plus en plus sophistiquées qui seraient le signe d'un processus de gentrification résidentiel, culturel et de changement socio-spatial. La gentrification abordée par la thèse se réfère à un processus de changement socio-spatial, commercial et culturel des quartiers centraux. Toutefois, dans le cas de Santiago, la gentrification est différente : elle ne suppose pas une expulsion des habitants disposant de plus faibles ressources, sinon plutôt l'invasion, la succession ou le remplacement d'habitants disposant de revenus similaires ou supérieurs à ceux des habitants pré-existants, mais avec une plus forte demande en termes de biens et services de consommation culturelle et commerciale.
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Politique du logement social et construction des frontières ethniques. Une comparaison franco-britanniqueSala Pala, Valérie 04 November 2005 (has links) (PDF)
Cette recherche analyse la façon dont la politique du logement social contribue à la construction des frontières ethniques en Grande-Bretagne et en France à partir d'études de cas menées à Birmingham et à Marseille. La thèse défendue est celle selon laquelle la politique du logement social participe de façon décisive à la production des frontières ethniques dans les deux pays et que l'on ne peut, en conséquence, opposer un modèle français universaliste, qui serait aveugle à l'ethnicité, à un modèle britannique multiculturaliste, qui reconnaîtrait les différences ethniques et mobiliserait des catégories ethniques. Des deux côtés de la Manche, un racisme institutionnel peut être mis en évidence dans la gestion locale du logement social et notamment des attributions de logements sociaux. Les institutions de la politique du logement social construisent et mobilisent de façon routinière des principes de classification ethniques et développent des logiques d'ethnicisation et d'exclusion (ou de ségrégation) de certains groupes. Le racisme ne se réduit ni à une idéologie, ni à des actes individuels et intentionnels ; l'ethnicisation et l'exclusion de certains groupes du logement social (ou de certains logements sociaux) relèvent du fonctionnement banal, routinier, des institutions. La comparaison franco-britannique conduit à mettre à jour des conditions structurelles et culturelles de production des frontières ethniques. Elle éclaire aussi les apories des politiques locales antiracistes. En Grande-Bretagne, l'antiracisme multiculturaliste, fondé sur la reconnaissance de la « différence culturelle » et des communautés ethniques, favorise l'euphémisation des discriminations ethniques en simples « différences culturelles ». En France, l'antiracisme universaliste, sous-tendu par le mythe républicain de l'indifférenciation ethnique, favorise le déni des discriminations ethniques, euphémisées en inégalités socio-économiques ou attribuées à l'« inadaptation » de certains groupes.
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De la création française au développement égyptien. Transformations architecturales et sociales dans une ville du Monde musulman. Le cas d'Ismaïlia, Egypte (1862-1993)Khudori, Darwis 16 January 1999 (has links) (PDF)
Cette étude pose, comme problématique, la modernisation qui, à travers ses aspects les plus superficiels (la technologie et le libéralisme), secoue le Monde musulman, notamment depuis les trois dernières décennies. Toutes les sociétés musulmanes, du Maroc à l'Indonésie, sont confrontées au problème de la conciliation entre la "permanence" enseignée par l'islam et les "changements" imposés par la modernisation, ce qui suscite des conflits, au nom de l'islam, entre les différentes factions de la société musulmane. Sans intervenir dans ces conflits, mais pouvant probablement contribuer à une meilleure compréhension du problème, ce travail se propose d'étudier le phénomène (de modernisation du Monde musulman) dans un domaine qui échappe jusqu'ici à la conscience de la société musulmane : l'habitat (au sens large, englobant toutes les créations de l'homme, qui partent de son besoin fondamental, l'habiter, et qui se manifestent à plusieurs échelles, de la maison à la ville). Le cas étudié est la ville d'Ismaïlia, fondée en 1862 et gérée par la Compagnie du Canal de Suez jusqu'à la nationalisation de celle-ci en 1956, appropriée et gérée par la suite par le Gouvernement égyptien jusqu'à nos jours. Comment les Egyptiens (sous-entendu : orientaux, arabes, musulmans, traditionnels / médiévaux) s'approprient et développent l'habitat conçu et formé par les Français (sous-entendu : occidentaux, européens, chrétiens, modernes), voilà la question.
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Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni ‘50/Périphéries et mondes ouvriers: immigration, espaces sociaux et milieux culturels dans les années 1950/Peripheries and worker’s worlds : immigration, social spaces and cultural milieus in the 1950sCumoli, Flavia 02 April 2009 (has links)
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale.
La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques.
Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.
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Les sources d'incohérences des initiatives de financement du logement social au NicaraguaGruet, Emilien 01 1900 (has links)
Le Nicaragua connaît un déficit en logement très préoccupant. Celui-ci est du en grande partie à l’incapacité du secteur financier à satisfaire la demande des familles à faible revenu. De nombreuses initiatives ont été mises en place par des organismes provenant des trois sphères sociétales pour pallier ce problème. Certains l’ont fait avec succès d’autres sans. Aujourd’hui bien que ces initiatives aient comme objectif de répondre au problème existant, le déficit continu de se creuser.
Ce mémoire propose une analyse des causes du problème afin de comprendre pourquoi les initiatives mises en place ne fonctionnent pas comme elles le devraient. Il met en avant le manque de coordination qui existe enter les acteurs et démontre que l’ensemble du secteur fonctionne selon une organisation « en silo » révélatrice d’un manque de cohérence des politiques de financement du logement. Enfin il analyse les origines possibles d’une telle organisation et des incohérences politiques qui l’ont amenée. Par cette analyse, il tente de déterminer la part de responsabilité relative imputable à l’État nicaraguayen et à l’Aide Publique au Développement qui est la principale source de fonds de tous ces programmes. / Nicaragua suffers of a very important housing deficit. The bulk of it is due to the inability of the finance sector to attend low income families. Numerous initiatives were implemented by organization from the three societal sectors to alleviate this problem. Some were successful, others were not. Today, although the objectives set by these initiatives seems to respond the existing problem, the deficit keeps on deepening.
This thesis offers to analyse the causes of the problem and to understand why the implemented initiatives are not functioning as they should. It emphasizes the lack of coordination existing and demonstrates that the whole sector functions in accordance with a silo approach which is itself indicative of a lack of housing finance policy coherence. Finally, it analyses the possible origin of such an organization and of the policy incoherence that brought it. Through this analysis it attempts to clarify the respective accountability of the Nicaraguan State and the ODA which is the main financing source of these programs.
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Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing powerParise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
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Générations de classes moyennes et travail de gentrification. Changement social et changement urbain dans le Bas Montreuil et à la Croix-Rousse, 1975-2005Collet, Anaïs 10 December 2010 (has links) (PDF)
À l'articulation entre sociologie urbaine et sociologie des groupes sociaux, la thèse est consacrée aux phénomènes de gentrification qui touchent les anciens quartiers populaires de centre-ville depuis plus de trente ans et à leurs acteurs habitants, les " gentrifieurs ". Caractéristiques de l'émergence des " nouvelles classes moyennes " à la fin des années 1970, désignés au début des années 2000 par la catégorie médiatique de " bobos ", ceux-ci contribuent au changement urbain par leurs choix et leurs investissements multidimensionnels dans l'espace résidentiel. La première partie de la thèse est consacrée à l'étude des générations de " gentrifieurs " des Pentes de la Croix-Rousse à Lyon et du Bas Montreuil en région parisienne, de leurs profils sociologiques et des ressorts de leur choix résidentiel des années 1970 aux années 2000. La deuxième partie est dédiée à l'analyse localisée du " travail de gentrification " mené par les nouveaux résidents du Bas Montreuil et à l'articulation de ce travail à leurs trajectoires sociales, professionnelles, militantes et familiales. Fondée sur des entretiens approfondis avec des " gentrifieurs " de diverses époques, étayée par l'analyse de statistiques localisées sur la longue durée, systématiquement replacée dans les contextes globaux et locaux, l'enquête permet d'éclairer les ressorts sociaux des mutations des quartiers anciens de centre-ville et de proche banlieue en même temps que les recompositions des fractions supérieures des classes moyennes.
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