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Le combat contre le trafic des migrants au Canada : contrôle migratoire d'abord, lutte au crime organisé ensuite

Jimenez Calvo, Estibaliz January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les paradoxes de la lutte contre la corruption en Afrique : cas du Bénin et du Rwanda

Bodjrenou, Laurence Harmonie Sèna 08 1900 (has links)
Le régime politique démocratique est souvent plébiscité dans le discours général reproduit par les institutions internationales et assumé par les principaux acteurs politiques dans le monde, comme étant l’arme par excellence pour l’éradication de la corruption et une bonne gouvernance. L’analyse de deux pays africains le Bénin et le Rwanda, semble toutefois indiquer que c’est le pays avec le système le moins démocratique, à savoir le Rwanda qui réussit le mieux le pari de la lutte contre la corruption. Contre toute attente en effet, le Rwanda malgré l’autoritarisme souvent décrié de son gouvernement surclasse le Bénin, souvent applaudi pour la réussite de sa transition démocratique, en matière de lutte contre la corruption. Cette tendance est confirmée par la plupart des indicateurs de la corruption. Ce constat vient remettre en question les postulats de départ, et nous oblige alors à nous interroger sur les sources de la performance du Rwanda. Le présent mémoire vient justement démontrer que la relation entre la nature du régime politique et l’efficacité de la lutte contre la corruption est loin d’être automatique. Les règles du jeu politique à l’intérieur du régime ainsi que la qualité des institutions de lutte contre la corruption mises en place peuvent avoir une influence majeure sur le succès ou l’échec des mesures de lutte contre la corruption. / Democratic regimes are often praised in the general discourse reproduced by international institutions and assumed by the main political actors in the world as a great weapon for the fight against corruption and good governance. However, the analysis of two african countries, Benin and Rwanda, seems to indicate that it is the country with the least democratic system that succeed the best in the fight against corruption. Against all expectations, in fact, Rwanda despite the often decried authoritarianism of his government, outperforms Benin, often applauded for its successful democratic transition. This trend is confirmed by most indicators of corruption. This finding, challenges the starting assumptions, and then forces us to wonder about the source of the performance of Rwanda. This memory precisely demonstrates that the relationship between the nature of the political regime and the effectiveness of the fight against corruption is far from automatic. The rules of the political game within the regime and the quality of anti-corruption institutions implemented can have a major influence on the success or failure of measures against corruption.
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Rôle de Ctenocephalides felis (bouché, 1835) [Siphonaptera Pulicidae] dans la transmission de Bartonella spp. [Rhizobiales Bartonellaceae] et moyens de contrôle / Role of Ctenocephalides felis (Bouché, 1835) [Siphonaptera Pulicidae] in the transmission of Bartonella spp. and control

Bouhsira, Emilie 25 April 2014 (has links)
Ctenocephalides felis est une espèce de puce cosmopolite parasitant majoritairement les carnivores domestiques. Elle est vectrice de nombreux agents pathogènes zoonotiques dont les bactéries du genre Bartonella, bactéries intracellulaires facultatives. La compétence vectorielle de cette puce a été investiguée pour B. henselae, B. quintana, B. clarridgeiae, B. tribocorum et B. birtlesii. Dans ces conditions expérimentales, utilisant un système de gorgement sur membrane, ces espèces ont persisté pendant les trois jours d'une première étude, et pour B. henselae durant les 13 jours de survie des puces, dans une seconde étude. Les cinq espèces de bartonelles ont été retouvées dans les fèces. Pour ces cinq espèces, nos résultats montrent une absence de transmission verticale transovarienne chez la puce et suggèrent une possibilité de contamination horizontale. Nous proposons enfin un protocole original d'évaluation de l'efficacité d'un traitement antiparasitaire chez le chat, pour prévenir sa contamination par Bartonella spp. / Ctenocephalides felis is a cosmopolitan flea species mainly parasitizing pets, transmitting several pathogens of veterinary and zoonotic importance including the facultative intracellular bacteria of the genus Bartonella. The vector competence of this flea was investigated for B. henselae, B. quintana, B. clarridgeiae, B. tribocorum and B. birtlesii, using an artificial feeding system. In these experimental conditions, these bartonellae proved to persist for three days, in a first study, while B. henselae persisted for the 13 days of its life span, in a second study. All five bartonellae were excreted in the flea's faeces. On the whole, these five species were not transmitted transovarially in the fleas, though horizontal transmission was suggested. Furthermore, we propose an original protocol allowing the evaluation of the efficacy of ectoparasiticidal products against Bartonella spp. infection in cats.
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Évaluation d'une politique publique sectorielle de lutte contre les exclusions : le cas de la classe de troisième d'insertion

Cambon, Sandrine 21 November 2005 (has links) (PDF)
Depuis 1975, l'expression de "collège unique" est régulièrement évoquée pour décrire le premier cycle de notre enseignement secondaire. Fonctionnent pourtant, depuis 1992 et pour les élèves en difficulté, des classes nommées troisième d'insertion, ni vouées à l'enseignement général, ni assimilables à celles de l'enseignement adapté. A la croisée de problématiques politiques, historiques, économiques et sociales, cette étude tente d'articuler chacun de ces domaines, le public concerné par le dispositif de troisième d'insertion, placé au centre de ces questions, étant à la fois issu d'un milieu défavorisé et en échec scolaire. La réflexion qui s'ensuit demande simultanément une recherche portant sur le concept d'insertion, du nom de la classe étudiée, ainsi qu'une autre portant sur l'analyse des politiques publiques dans un contexte de décentralisation faisant des établissements scolaires des unités pertinentes de diagnostic et de remédiation.
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Politiques agricoles de la Banque mondiale et modernisation des systèmes paysans d'Afrique sub-saharienne

Leroux, Xavier January 2007 (has links) (PDF)
Le présent mémoire tente de porter un nouveau regard sur les politiques agricoles de la Banque mondiale et de leurs effets sur la modernisation des systèmes paysans en Afrique sub-saharierme. Grâce à une analyse documentaire des politiques de la Banque mondiale, décrites dans différentes publications et rapports annuels, et de la mise à jour des conclusions les plus pertinentes de nombreuses études critiques, notre recherche propose une vision alternative du développement agricole. Nous traitons de la question de l'incorporation des nouvelles biotechnologies agricoles en Afrique sub-saharienne, de leurs effets sur la sécurité alimentaire et sur la redistribution sociale des bénéfices de la croissance économique suscitée par la croissance des rendements agricoles. Nous cherchons à montrer que les politiques agricoles de la Banque mondiale, forgées sur le désir d'une réduction de la pauvreté et d'une plus grande égalité sociale, ne poursuivent pas leurs buts premiers. Nous soutenons, au contraire, que les politiques de la Banque mondiale, et son support au modèle agricole à fort rendement, concourent davantage à accentuer la dépendance technologique et alimentaire des pays sub-sahariens, et contribuent à accroître le caractère endémique de la pauvreté rurale et le problème de l'accès des pauvres à leurs capacités de se nourrir. Nous soutenons que les projets de la Banque, justifiés par un combat contre la pauvreté et la faim, soutiennent davantage le développement des firmes multinationales des pays développés, oeuvrant dans les domaines des biotechnologies et des intrants agricoles. Ces projets soutiennent l'expansion de l'économie mondiale vers de nouveaux marchés, grâce à l'incorporation du mode de production capitaliste contenu au sein du modèle agricole à fort rendement, et menacent la survie des petites exploitations agricoles et des cultures vivrières de subsistance, garantes jusqu'à ce jour de la sécurité alimentaire du continent africain. Nous soutenons que ces politiques contribueront également à accentuer des problèmes environnementaux et sociaux auxquels elles s'adressent pourtant, malgré la présence de modèles de développement alternatifs différents, ainsi qu'à l'existence de méthodes de culture et d'innovations agricoles reconnues. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Banque mondiale, Développement agricole et rural, Biotechnologies, Sécurité alimentaire, Croissance économique, Équité.
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La prise en charge des orphelins et des enfants vulnérables par les grand-mères au Burkina Faso : vers une piste d'intervention féministe face à l'épidémie du VIH/sida

Giroux, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
On dénombre au Burkina Faso environ 2,1 millions d'OEV dû à l'épidémie du sida (PNUD et al., 2003). Dans plus de 62% des cas, ils seront pris en charge par leurs grand-mères (ONUSIDA, 2004), considérées comme les mieux placées pour prendre soin de ces enfants. Elles vivent de grandes difficultés économiques, psychologiques et physiques (OMS, 2002). Peu d'information existe concernant ces femmes burkinabè et les interventions dans le domaine des OEV sont centrées sur les enfants et non sur les femmes qui les prennent en charge. À partir d'un cadre théorique féministe radical matérialiste (Guillaumin, 1978 ; Delphy, 2001), l'étude vise à comprendre la place et l'expérience des grands-mères qui prennent en charge des OEV dans un contexte de rapports de pouvoir multiples: entre les hommes et les femmes (sexe/genre), selon le niveau socioéconomique (classe sociale) et l'appartenance ethnique ou culturelle (ethnicité, colonialisme) pour voir les possibilités d'orienter les pratiques d'intervention pour les appuyer. Les concepts d'intersectionalité des systèmes d'oppression (Crenshaw, 1991) et de sollicitude (Gubennan, 1993; Graham, 1991) ajoutent à l'analyse des conditions matérielles étudiées. Une méthodologie qualitative et féministe a été utilisée afin de cerner la place et l'expérience des grand-mères. Des observations ont été faites dans des familles burkinabè (n=3) avec l'aide d'interprète et les organismes (n=12) de lutte au VIH/sida. Huit entrevues semi-directives ont été réalisées auprès d'individus travaillant avec les OEV au Burkina Faso pour connaître leur point de vue. A partir des données, nous observons que les grand-mères vivent de multiples difficultés. Les associations ne tiennent pas compte d'elles dans leurs interventions. Les intervenants qualifient l'identité des grand-mères en termes essentialistes de la «nature de la femme» basé sur l'amour inconditionnel, les soins et la survie des petits-enfants, tous des éléments rattachés à la sollicitude. Nous notons que le concept de sollicitude est un outil d'exploitation de la classe des femmes par la classe des hommes. Cet outil passe au travers les catégories identitaires conjuguées au service de plusieurs systèmes d'oppression que sont: le patriarcat, le capitaliste et les systèmes ethniques basés sur la tradition. En conclusion, les grand-mères sont des actrices importantes à prendre en compte dans la lutte au VIH/sida et nous devons intégrer une analyse féministe dans l'intervention. La sollicitude intégrée à l'identité rend le travail des grand-mères invisibles parce que trop naturel. Les organismes d'appui aux OEV, devraient axer des interventions vers elles en reconnaissant leur existence et leur travail pour ensuite leur offrir des soutiens à la prise en charge des OEV. Il faudrait favoriser la mise en place de groupes par et pour les grand-mères afin de briser leur isolement et créer des projets qui collera à leur vécu spécifique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grand-mère, OEV, Sollicitude, VIH/sida, Féminisme, Burkina Faso.
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Du Tribunal pénal international pour le Rwanda à la Cour pénale internationale : les limites de l'application du droit pénal international dans la région des Grands Lacs africains

Mpaka, Manzi-Serge 03 1900 (has links) (PDF)
Les années 90 ont été marquées par une explosion de violence dans plusieurs États africains et tout particulièrement dans la région des Grands Lacs. Le génocide rwandais de 1994 a permis une prise de conscience (tardive diront certains) par la communauté internationale de l'extrême gravité et de l'ampleur des crimes internationaux commis dans cette région. Cette prise de conscience servira d'élément déclencheur pour la mise en place et l'institutionnalisation de la justice pénale internationale chargée de lutter contre l'impunité des crimes les plus graves. Pour comprendre les objectifs ambitieux assignés à justice pénale internationale (mettre un terme à l'impunité des crimes les plus graves pour la CPI et juger les personnes responsables d'actes de génocide et autres violations du droit international humanitaire et réconcilier le peuple Rwandais après le génocide de 1994 pour le TPIR), il faut s'intéresser au contexte politique international de son institutionnalisation et aux intérêts des acteurs politiques tant au niveau international que national à recourir au droit pénal international. Face aux contraintes juridico-administratives, à l'incapacité de ces juridictions pénales internationales à s'affranchir des pressions politiques tant internationales que nationales et face à un conflit aux contours et implications diverses; le rôle de la justice pénale internationale doit être révisé au regard de ses objectifs et modalités d'intervention. Le travail que nous présentons a pour ambition de souligner les limites de l'application du droit pénal international dans la région des Grands Lacs tout en questionnant le rôle de la justice pénale internationale dans la recherche d'une solution appropriée et durable face à la problématique de la violence récurrente et endémique que connaissent les États de la région. Au-delà des particularités propres à chaque conflit et à chaque État, l'intérêt du travail réside dans son ambition de dégager des "modèles" d'intervention de la justice pénale internationale dans une situation post-conflictuelle caractérisée par une violence de masse. Nous présenterons trois "modèles" (cas de figure), le premier dit de "collaboration", le second dit de "recours à la justice pénale internationale" et le dernier dit de "nationalisation du droit pénal international". ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Justice pénale internationale, Cour pénale internationale, Tribunal pénal international pour le Rwanda, crimes internationaux, Grands Lacs africains.
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Exploitation et abus sexuels par du personnel du maintien de la paix : quand les Nations Unies faillissent à la tâche

Le Courtois, Sandra 09 1900 (has links) (PDF)
Au début de l'année 2004, la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) fut le théâtre d'une série de scandales liée à des cas d'exploitation et d'abus sexuels par du personnel des opérations de maintien de la paix Nations Unies (EAS). Les cas d'exploitation et d'abus sexuels se traduisent généralement par l'échange de faveurs sexuelles contre de l'argent (entre un et trois dollars par relation), de la nourriture (consommée immédiatement ou conservée afin d'être troquée par la suite), un emploi (en général des emplois journaliers), une protection, etc. Ce type d'échanges est qualifié par plusieurs auteurs de relations sexuelles de survie. Ainsi, les données fournies par le Secrétaire général dans son rapport annuel sur les EAS (2006 et 2007), données qui sont ventilées selon la nature des allégations, confirment que plus de 90% des EAS, se révèlent être des relations sexuelles de survie et des relations de prostitution. Il s'agit assurément du paradoxe ultime que des femmes et des filles soient exploitées par ceux même venus les protéger. La présence (et la persistance) des EAS résulte de l'interaction de deux facteurs, l'un d'ordre contextuel et l'autre d'ordre institutionnel. En premier lieu, certains éléments spécifiques au contexte du maintien de la paix permettent d'expliquer la présence de EAS. Plus précisément, ces éléments explicatifs sont de trois ordres : le contexte spécifique d'une mission de paix, les protections et immunités du personnel des Nations Unies (NU) et les relations de pouvoir asymétriques entre les hommes et les femmes dans le pays hôte d'une mission de paix. En second lieu, la persistance des EAS s'explique par une stratégie globale des NU inadaptée puisqu'elle ne s'attaque pas aux causes profondes de la violence sexospécifique vécue par les femmes locales. Alors qu'une stratégie globale fut mise en place au sein du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP), l'ensemble de ces mesures a été inefficace à enrayer l'exploitation et l'abus sexuel dans le contexte des Opérations de maintien de la paix des NU. Mais plus important encore, les EAS se révèlent de précieux indicateurs de la présence de lacunes plus profondes et des limites rencontrées par l'institution onusienne à réellement intégrer une perspective de genre à l'ensemble de ses interventions, tel que la Résolution 1325 le préconise. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : opérations de maintien de la paix, Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo, théorie féministe, genre, prostitution, Organisation des Nations Unies, femme, féminisme.
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À propos des femmes et du VIH/sida au Sénégal : un nouveau regard, une analyse femme/genre et développement = rethinking women and HIV/AIDS in Senegal : a woman/gender and development analysis

Ship, Susan Judith January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse explore la féminisation du VIH/sida au Sénégal et l'approche sénégalaise étatiste de lutte contre le sida. Elle remet en question l'idée reçue voulant que ce soit un modèle en matière de prévention du VIH, en matière de soins des personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) et en tant que cadre institutionnel. En concevant 'les femmes et le VIH/sida' à partir d'une perspective féministe, elle présente une approche Femme/genre et développement qui pose les femmes et les relations de genre au centre d'une analyse de genre du contexte politique, économique, social et culturel qui sous-tend l'épidémie du VIH/sida au Sénégal et les politiques d'État en matière de VIH/sida. L'examen porte sur les multiples dimensions du phénomène de la féminisation du sida; la vulnérabilité sociale des femmes, le statut social et économique des femmes séropositives et leur accès aux soins et à du soutien et le rôle des femmes en tant que prestataires des soins aux PVVIH. Ceci est relié à une analyse des politiques étatiques et du rôle des groupements de femmes dans l'empowerment et à leur plaidoyer en faveur des femmes dans le contexte du VIH/sida. Il s'agit d'une recherche empirique avec un objectif pratique. Cette étude de cas se base principalement sur la recherche qualitative et une approche plurivariée qui comprend l'observation, la recherche d'archives, l'analyse des politiques et des entrevues semi-structurées avec des représentant-e-s de divers groupes d'acteurs sociaux pertinents dans le domaine du VIH/sida. Sont mises en rapport l'analyse féministe sociologique basée sur l'intersectionalité des oppressions du genre, et de la classe sociale et des relations nord-sud en ce qui a trait au VIH/sida et l'analyse politique féministe de l'État comme «hiérarchie genré» afin de révéler son rôle contradictoire dans la reproduction des inégalités de genre (hommes-femmes). L'analyse dégage le contexte des politiques étatiques sénégalaises en matière de VIH/sida et le cadre institutionnel d'élaboration de politiques qui limite son efficacité dans la lutte contre la féminisation du sida. La thèse démontre comment les rapports inégaux de genre dans la sphère privée, touchant la sexualité, le mariage et la famille expliquent en partie le risque élevé des femmes face au VIH, en soulignant que la classe sociale, le statut matrimonial et l'âge dans un contexte d'inégalités nord-sud différencient en termes de vulnérabilité sociale les diverses catégories de femmes. Cette recherche révèle les insuffisances de l'approche genre en matière de prévention du VIH qui résident dans l'accès inégal des femmes à l'éducation, aux techniques de dépistage du VIH et au condom féminin, conséquence des rapports inégaux de genre dans leur interaction avec d'autres inégalités sociales ainsi que du peu de programmes axés sur le renforcement de la capacité des femmes de négocier des rapports sexuels sécuritaires et l'utilisation du condom. La 'protection de la femme' plutôt que 'l'empowerment des femmes' est la conséquence de modèle de prévention 'ABC.' Il est démontré également comment les inégalités de genre se reproduisent dans les situations économiques et sociales dans lesquelles les femmes séropositives vivent. Elles se retrouvent davantage en dessous du seuil de la pauvreté et elles sont responsables du bien-être et du soutien économique de leurs enfants. Elles font face à une double discrimination en tant que femmes et séropositives. Des inégalités de genre, de classe sociale et de provenance (selon la région et selon la division nord-sud) façonnent leur accès aux soins médicaux et au soutien psychosocial. Les femmes portent le fardeau de la maladie en tant que prestataires de soins non-rémunérés aux personnes et familles atteintes et affectées par la maladie et elles subventionnent les insuffisances dans les services communautaires et étatiques. Ceci démontre comment les rapports inégaux de genre sont reproduits dans le modèle sénégalais de soins et soutien qui est basé sur une conception neutre selon le genre (gender-neutral) des PVVIH. L'État sénégalais n'as pas de politique efficace en matière de genre et de VIH/sida car des relations de genre inégales et une culture politique de la domination masculine se reproduisent à l'intérieur du programme national de lutte contre le sida et des structures d'élaboration de politiques qui marginalisent les questions de genre et limitent la capacité des groupements de femmes de plaider en faveur des femmes. L'absence d'engagement face à une perspective de genre se manifeste dans la sous-représentation des femmes et experts de genre dans les structures et processus d'élaboration de politiques, dans la marginalisation des questions femmes et de genre dans les discours de politique en matière de VIH/sida, dans l'intégration inégale (mainstreaming) du genre dans les orientations stratégiques, priorités politiques et les cibles en ce qui concerne la prévention, les soins et le soutien des PVVIH, la recherche, les questions d'éthique et de droits humains, la surveillance et évaluation des mesures appliquées. Cette étude de cas démontre les insuffisances du modèle sénégalais et souligne la nécessité de mettre les questions de genre de l'avant dans les politiques, la recherche et les programmes en matière de VIH/sida. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, VIH/sida, Genre et développement, Sénégal, État et politiques
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Cours de justice criminelle et classes ouvrières au tournant du XXe siècle à Montréal (1891-1921)

Aranguiz, Marcela January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à comprendre la place qu'occupent les cours criminelles de niveau inférieur dans la vie des membres des classes populaires montréalaises au tournant du XXe siècle, les diverses raisons qui font en sorte que ces derniers se retrouvent devant ces instances comme accusés ou comme plaignants et la façon dont ils sont traités par ces tribunaux. Afin de mener notre analyse, nous avons choisi d'examiner principalement les activités de la Cour de police et de la Cour du Recorder de Montréal durant la période située entre 1891 et 1921. Le choix de ces institutions se justifie par le fait que ce sont à travers elles que transitent la très grande majorité des individus accusés devant la justice criminelle ou qui y déposent des plaintes. Aussi, notre intérêt tant pour le rôle répressif des cours que pour leur utilisation populaire nous a amené à privilégier deux angles d'approche, soit d'une part la répression entreprise à l'initiative des autorités et, d'autre part, les procédures initiées par les particuliers. C'est dans la vague de réformes qui marquent le passage de l'Ancien régime à la société libérale que sont mis en place les deux tribunaux inférieurs qui sont au centre de notre étude, soit la Cour de police et la Cour du Recorder de Montréal. Tout au long du XIXe et au début du XXe siècles, le rôle de ces tribunaux est de voir à la répression de la petite criminalité urbaine. En même temps, bien qu'une fraction de l'historiographie ait avancé qu'à la fin du XIXe siècle, les membres des classes populaires ont disparu en tant que plaignants devant les cours criminelles inférieures, notre analyse des documents nous permet d'affirmer qu'au contraire ceux-ci sont toujours nombreux à se servir de ces institutions. Le caractère plutôt informel, voir même désordonné, de ces tribunaux compte sûrement parmi les facteurs qui concourent en ce sens. Ainsi, ces cours constituent non seulement un instrument de répression pour l'État, mais également un endroit où les individus se présentent afin de régler diverses situations problématiques. Plusieurs indices tendent toutefois à indiquer que la relation entre les classes populaires et les cours se transforme à la fin de la période étudiée ici. Bien que les causes de ce phénomène restent encore grandement inconnues, il est fort probable que ceci s'explique, entre autres, par le fait que les forces policières ont progressivement pris en charge certaines fonctions anciennement assurées par les tribunaux, notamment en ce qui concerne la médiation et la résolution de conflits. Dans le second chapitre de la thèse, nous nous sommes penchée sur la répression par les cours des vagabonds, des ivrognes et des prostituées. À la fin du XIXe siècle, malgré ce qui semble constituer une importante baisse de la criminalité, s'élève un véritable vent de panique chez certains membres de la bourgeoisie à l'égard d'une fraction de la classe ouvrière qui apparaît comme un réel danger à l'ordre social et moral de la ville. Dans la mesure où ces trois types de criminels constituent d'importants symboles pour le mouvement de réforme morale, celui-ci met en branle une véritable campagne contre ces populations. À cet effet, deux stratégies seront déployées: d'une part, l'instauration de diverses lois censées faciliter et accentuer la répression sur ces individus; d'autre part, l'exercice de pressions de plus en plus insistantes sur les autorités afin qu'elles voient à l'application de ces mesures. Les groupes de réforme morale réussiront à provoquer la tenue de trois enquêtes sur le travail des policiers durant les premières décennies du XXe siècle. Aussi, ils arriveront à convaincre la législature de modifier le Code criminel et ainsi mettre sur pied un véritable arsenal légal visant ces populations. Ils parviendront même à infiltrer la Cour du Recorder de Montréal en plaçant un de leurs membres comme procureur. Cependant, la lutte qu'ils mèneront contre le vagabondage, l'ivresse et la prostitution se révélera un échec retentissant. Ainsi, les policiers ne répondront que par une répression ponctuelle aux demandes formulées. Mais, la véritable entrave à l'application de ces mesures se trouvait à la Cour du Recorder. En effet, bien que la loi ait permis aux magistrats d'appliquer des peines d'emprisonnement, ces derniers continueront à octroyer des amendes qui, bien souvent, seront acquittées par les prévenus. Aussi, les prérogatives accordées aux juges par la loi feront en sorte que ceux-ci resteront de glace devant les attaques formulées contre eux. En même temps, au delà de ce constat, ce qui constitue sans doute la principale cause de l'échec de cette campagne sera l'incapacité des groupes de réforme morale de transcender leurs propres préjugés de classe, de genre et d'ethnicité et de comprendre la réalité des franges les plus fragiles de la société. Dans le troisième chapitre, nous avons porté notre attention sur la place qu'occupent les femmes comme plaignantes devant les cours. L'analyse des dossiers montre que parmi les particuliers, les femmes étaient nombreuses, voire souvent majoritaires à déposer des plaintes devant les tribunaux criminels inférieurs. Ces procédures concernaient plusieurs types de situations. On remarque toutefois que ce sont avant tout les individus qui habitent à proximité ou bien dans la même demeure que les plaignantes qui sont visés par les plaintes; voisins, enfants et tout particulièrement les maris de ces dernières. À cet effet, parmi l'ensemble des requêtes amenées par les femmes devant les tribunaux, la grande majorité constituent des plaintes pour violence conjugale ou pour refus de pourvoir à la famille. Le fait que ces femmes aient osé faire appel aux tribunaux montre bien leur capacité de pénétrer dans la sphère publique afin de dénoncer les abus dont elles sont les victimes. En agissant ainsi, elles prenaient effectivement le risque que leurs maris soient condamnés et que leur survie économique et celle de leurs enfants se trouvent fragilisées davantage. Bien que les juges n'aient pas hésité à condamner publiquement les problèmes de la violence conjugale et du refus de pourvoir, le peu de sévérité qu'ils témoigneront dans les procès montre que pour ces derniers la sauvegarde de l'unité familiale constituait une priorité, passant bien avant le respect de l'intégrité et de la sécurité des plaignantes et de leurs enfants. Ainsi, en échange de l'intervention des tribunaux, ces femmes se voyaient souvent obligées de demeurer dans des relations abusives, malgré le fait qu'elles aient pu être battues, négligées ou encore humiliées par leurs maris. De plus, la légitimité même des procédures entamées par les femmes était sans cesse contestée. Leur consommation d'alcool, leur passé sexuel et leurs manques en tant que mères constituaient tous des éléments qui pouvaient entacher leur réputation et, par le fait même, invalider leur témoignage. Au bout du compte, il est peu probable que ces femmes aient pu améliorer leur sort grâce à l'intervention des cours. Dans le quatrième chapitre, nous nous sommes attardée aux diverses plaintes initiées par les plaignants masculins devant les cours. La grande majorité des procédures initiées par ces derniers constituaient des plaintes pour vol et à un moindre niveau des cas de violence physique. Bien que les journaux d'époque aient fait état des nombreux vols impliquant de la violence et commis par des étrangers sur des passants, cette perception de la presse avait peu à voir avec la réalité. Ainsi, la grande majorité des cas de vol impliquent la subtilisation de biens de peu de valeur et sans recours à aucune forme de violence. Aussi, une importante fraction des plaintes pour vol initiées devant les cours visaient des individus qui étaient déjà connus par le requérant. Plusieurs de ces causes étaient par ailleurs des procédures entamées par des patrons contre leurs employés. Bien souvent, ces actes consistaient en de petits larcins perpétrés par de jeunes hommes travaillant comme commis dans des épiceries et, à un moindre degré, par des femmes à l'emploi comme servantes. Bien que ces causes aient affiché un haut taux de condamnation, très souvent ces dernières résultaient en des mesures peu sévères ou des sentences suspendues. À cet égard, les patrons semblent avoir eu une influence décisive dans le résultat des procès. Ils pouvaient requérir soit la clémence des juges, soit une condamnation lorsqu'ils jugeaient cela opportun. Les archives judiciaires montrent, à cet égard, l'important rôle joué par les plaintes pour vol dans le maintien du rapport de domination qui caractérise la relation entre les patrons et les individus qui sont à leur emploi. En ce qui concerne les nombreuses plaintes pour assaut entendues devant les cours, celles-ci impliquent parfois des parties qui se connaissaient au préalable, même si cela semble être bien moins fréquemment le cas que dans le cas des plaintes pour agression physique déposées par les femmes. On soulignera également l'importante présence des membres de certaines communautés ethniques dans ces procès, notamment les Italiens. Bien qu'il soit possible que ces nombreuses altercations dans lesquelles étaient impliqués ces jeunes hommes issus de l'immigration aient été le résultat de leur adhésion à une culture masculine qui favorisait l'expression de la violence, il est tout aussi probable que ces derniers aient été particulièrement ciblés par les policiers et qu'ils se soient, par conséquent, retrouvés fréquemment devant les cours. Toutefois, rien ne semble indiquer qu'ils aient été soumis à un traitement plus sévère devant les cours, en comparaison avec les prévenus d'autres origines. En ce qui concerne les nombreuses plaintes pour assaut entendues devant les cours, celles-ci impliquent parfois des parties qui se connaissaient au préalable, même si cela semble être bien moins fréquemment le cas que dans le cas des plaintes pour agression physique déposées par les femmes. On soulignera également l'importante présence des membres de certaines communautés ethniques dans ces procès, notamment les Italiens. Bien qu'il soit possible que ces nombreuses altercations dans lesquelles étaient impliqués ces jeunes hommes issus de l'immigration aient été le résultat de leur adhésion à une culture masculine qui favorisait l'expression de la violence, il est tout aussi probable que ces derniers aient été particulièrement ciblés par les policiers et qu'ils se soient, par conséquent, retrouvés fréquemment devant les cours. Toutefois, rien ne semble indiquer qu'ils aient été soumis à un traitement plus sévère devant les cours, en comparaison avec les prévenus d'autres origines. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cours, Justice criminelle, Crime, Classes ouvrières, Femmes, Montréal.

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