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Dire(s) d'urgence. La psychiatrie d'urgence comme structure de médiation. Statut de la parole et de la communication à l'hôpital.Thomas, Jérôme 06 December 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à montrer que la psychiatrie d'urgence, intervenant dans le cadre de l'hôpital général, constitue une structure de médiation. Bien que les services d'urgence soient le lieu d'expression de la crise et de la catastrophe, ils mettent en œuvre des processus symboliques et imaginaires qui visent à redonner du sens à l'irreprésentable. A partir d'une enquête ethnographique par observations participantes, la thèse analyse les différents aspects de la communication mise en œuvre lors de l'accueil des patients. En s'inspirant de la psychanalyse et de l'anthropologie, cette recherche aboutit à une sémiotique de l'urgence psychiatrique qui articule les dimensions réelle, imaginaire et symbolique du phénomène à partir de la notion de flottance de l'urgence, que nous forgeons en partie. Cette approche interdisciplinaire, ancrée dans le champ des sciences de l'information et de la communication, permet de comprendre combien les services d'urgence psychiatrique constituent des espaces de renouage du contrat social. Cette thèse décrit et analyse les conditions de l'articulation de la clinique au politique, du singulier au collectif. A ce titre, ces services constituent des lieux d'interrogation et d'invention du politique dans la mesure où chaque sujet qui y a recours vient problématiser de façon singulière, inédite et imprévisible, l'articulation du désir et de la norme en exigeant, de la part de l'institution, qu'elle énonce de nouvelles formules de ce nouage. Sur le plan épistémologique, cette recherche est une invitation faite aux études portant sur la communication d'inclure dans leurs réflexions la catégorie du réel qui désigne la limite du symbolique et du représentable. Cette thèse montre qu'il est fructueux de penser les faits de communication à partir de l'impossible à communiquer, de penser la médiation à partir, précisément, des ruptures de la médiation et, finalement, de penser le contrat social à partir de ses limites, de ce qu'il est contraint de refouler pour se maintenir.
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Promotion des dispositifs multimédias au Burkina Faso : pratiques, discours et stratégies d'acteursDakoure, Evariste 08 March 2011 (has links) (PDF)
Au Burkina Faso la promotion des TIC donne lieu à une production de discours d'accompagnement de la part de divers acteurs issus d'associations, de structures étatiques, du secteur privé et d'institutions de coopération internationale. Ces discours sont à caractère promotionnel, normatif, prescriptif. Ces discours sont motivés par des enjeux, parfois divergents, qui conduisent à la mise en place de stratégies d'acteurs pour tirer le meilleur profit de cette promotion. Les discours promotionnels des TIC au Burkina soutiennent l'idée selon laquelle ces dispositifs contribueraient à l'amélioration des conditions de vie des Burkinabé. Ce travail confronte d'une part les discours notamment ceux de nature prescriptive et les actions menées par les promoteurs et d'autre part les usages réels des Burkinabé. Il est question ici de faire ressortir les écarts entre usages promus et usages réels ; pour montrer que ce qui détermine les " usages TIC " des Burkinabé, qu'il s'agisse d'usages allant dans le sens de l'amélioration de leurs conditions de vie ou non, relève plus de l'appréhension du potentiel apport de ces dispositifs pour leurs activités (privées ou professionnelles) que des discours d'accompagnement. Les différents promoteurs des TIC au Burkina en sont aussi utilisateurs. Ce travail analyse les usages de certains promoteurs et ceux de populations rencontrées. Les incidences socioculturelles des pratiques TIC des Burkinabé sont aussi analysées ici.
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L’implication des enfants en médiation familiale : le point de vue et l’expérience des parents dans un contexte de partage des responsabilités parentalesRichard, Vanessa 01 1900 (has links)
Cette recherche, de type exploratoire et descriptif, s’intéresse à l’expérience et au point de vue des parents à l’égard de l’implication directe de leurs enfants en médiation familiale. La méthodologie privilégiée pour réaliser cette étude est qualitative, et la perspective théorique utilisée est la phénoménologie. L’échantillon est constitué de huit parents, tous ayant participé à une entrevue semi-dirigée au sujet de l’implication de leurs enfants dans le processus de médiation familiale. Les données ont été recueillies entre le mois de mai et octobre 2013, et ont été analysées en s’appuyant sur la méthode d’analyse de contenu telle que proposée par L’Écuyer (1990) ainsi que Mayer et Deslauriers (2000). Il ressort de cette recherche que l’implication directe des enfants en médiation familiale a une influence considérable sur le processus. En effet, la majorité des participants de la présente étude ont rapporté que l’implication de leurs enfants a été déterminante afin de conclure une entente au sujet du partage des responsabilités parentales. Aussi, les résultats suggèrent que la majorité des participants ont vécu de manière positive la participation de leurs enfants et sont satisfaits des retombées de l’implication. Par contre, quelques parents ont vécu de manière négative cette expérience. De tels résultats mettent en lumière les limites et risques liés à l’implication directe des enfants en médiation familiale. De plus, les modalités d’implication choisies par les médiateurs familiaux semblent avoir influencé le vécu des parents et de leurs enfants dans le processus. Les résultats donnent également accès à la perception des parents au sujet du vécu de leurs enfants avant, pendant et après le processus d’implication. Une suggestion qui émane de cette recherche est que l’enfant, bien qu’amené à prendre parole dans la médiation familiale, ne doit pas être tenu responsable d’une décision liée au partage des responsabilités parentales. Les conclusions de ce mémoire alimentent une stratégie en médiation familiale qui est peu documentée à partir de l’expérience et du point de vue des parents. / This exploratory and descriptive research focuses on the experience and perspective of parents with regard to the direct participation of children in family mediation. To carry out this study, a qualitative research method was used and the phenomenology theoretical perspective was chosen. The sample consists of eight parents, all who participated in a semi-structured interview on the involvement of their children in family mediation. Data was collected between May and October 2013, and was analyzed based on the content analysis method as proposed by L'Ecuyer (1990) and Mayer and Deslauriers (2000). It is clear from this research that the direct involvement of children in family mediation has
considerable influence on the process. Indeed, the majority of participants in this study
reported that their children’s involvement was crucial to reach an agreement about shared
parenting. Also, the results suggest that the majority of participants had positively experience the participation of their children and were satisfied with the benefits of the involvement. However, some parents lived this experience in a negative way. Those results highlighted the limitations and hazards associated with the direct involvement of children in family mediation. The terms of involvement chosen by family mediators also appeared to have influenced the experiences of parents and their children in the process. The results of this research provide access to the perception of parents about their children’s experiences before, during and after the process. A suggestion that comes from this study is that the child, although brought to give an opinion in family mediation, should not be held responsible for any decision related to shared parenting, for example the choice of care arrangements. The conclusions of this paper feed a family mediation strategy that is poorly documented from the point of view and experience of parents.
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La construction de la fiction dans l'écriture de textes narratifs à visée littéraire à l'entrée au collège : quand le dialogue pédagogique interfère avec le dialogue intérieur chez les jeunes scripteursFradet, Marie-Françoise 26 September 2009 (has links) (PDF)
La présente recherche s'inscrit dans le contexte de l'enseignement-apprentissage de l'écriture à l'entrée au collège. Il s'agit d'observer comment se construit la fiction dans des textes narratifs à visée littéraire quand le tout nouveau collégien est d'abord seul face à la commande d'écriture et au texte qui s'élabore, puis accompagné de l'enseignant qui engage un dialogue avec lui à la lecture du texte produit. L'analyse conjugue trois perspectives : celle de la didactique, en interrogeant le concept de médiation (médiation discursive et médiation pédagogique) et celui de dialogisme, en référence aux travaux de L.-S. Vygotski et de M. Bakhtine ; celle de l'étude littéraire, en liant la fiction à l'interprétation, selon la théorie esthétique d'U. Eco ; et enfin, celle de la linguistique, en empruntant à la génétique textuelle ses méthodes pour lire les productions des collégiens comme des textes d'écrivains. Les investigations menées permettent de porter un regard nouveau sur ce qui constitue la fiction dans les écrits des jeunes scripteurs (un imaginaire médiatisé, mêlé à une subjectivité d'auteur, qui traduit l'expression de soi) et d'enrichir la réflexion sur le rôle joué par le professeur, auteur de consigne et accompagnateur, dans la maîtrise progressive des procédés d'écriture par les élèves
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La problématique de l'Etat de droit en Afrique de l'ouest : analyse comparée de la situation de la Côte d'Ivoire, de la Mauritanie, du Libéria et de la Sierra LéoneCisse, Losseni 28 May 2009 (has links) (PDF)
La question de l'Etat de droit se pose de plus en plus avec beaucoup d'acuité en Afrique en général et en Afrique de l'ouest en particulier. Le déficit observable d'Etat de droit dans certains pays de cette sous région, est une des causes fondamentales de situations de belligérance et de crise avec leurs conséquences dramatiques : violation des droits de l'homme, désinstitutionnalisation, refus d'alternance démocratique, impunité, pauvreté, insécurité etc.La Côte d'Ivoire, la Mauritanie, le Liberia et la Sierra Léone n'échappent pas à ce constat. Ces pays se caractérisent par des situations particulières au regard des crises qu'ils connaissent et ont connu, ainsi que par des enjeux communs dans la longue et difficile quête de l'établissement de l'Etat de droit.Ce processus, émaillé d'obstacles majeurs, donne naissance à une production normative réelle avec les interventions combinées des communautés sous régionales, panafricaine et internationale. Et pour autant, des " conflits de normativité " ne sont pas à exclure. D'où la nécessité d'envisager des perspectives d'harmonisation normative dans les dynamiques de gestion et de règlement des crises, en vue d'établir l'Etat de droit en Afrique de l'ouest.
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L'art public : les nouveaux modes d'expression artistique et le processus d'intégration en milieu urbainRicard, Marjolaine 04 1900 (has links)
L’art public se présente sous divers modes d’expression artistique dans l’espace public. Qu’il soit permanent, temporaire ou éphémère, qu’il soit singulier, interactif ou participatif, qu’il soit traditionnel ou numérique, l’œuvre intégrée ou insérée dans ce contexte tente d’interpeller le public.
Cette recherche examine l’évolution des modes d’expression artistique dans l’espace public, dans l’espoir de trouver une définition de l’art public. L’étude de cas de la Ville de Montréal est la base de cette recherche pour examiner les nombreuses manifestations de l’art dans l’espace public et ses périmètres. Dans une perspective conceptuelle et transdisciplinaire, sous lesquels nous considérons les approches artistiques, paysagères et politiques dans l’analyse du sujet, nous nous intéressons aux frontières des modes d’expression artistique et les moyens de les représenter. En somme, nous souhaitons saisir ce que l’on considère comme l’art public dans l’aménagement urbain montréalais et générer des connaissances plus générales. Notre revue de littérature et les observations faites sur le terrain révèlent de nouveaux enjeux qui influencent les pratiques artistiques et la perception que peut susciter une œuvre d’art public aujourd’hui. Nous examinons les facteurs qui les influencent à ce jour.
En étudiant la question, nous constatons que la tâche de définir ce qui constitue l'art public est difficile, d'autant plus que les pratiques évoluent constamment. Souvent définie comme une fonction plus cosmétique qu’artistique et dans une logique d'équipement, l'art dans l'espace public joue un rôle passif et fait l'objet de débats et de critiques. Pour le public, l'art public est difficile à discerner bien que sa présence semble être appréciée.
Nos résultats mettent en lumière la complexité des processus politiques, les attentes spécifiques, les règles et modalités oppressantes pour l'artiste, la difficulté à saisir les œuvres d'art et le manque de médiatisation pour sensibiliser le public. Avec la politique d'intégration, l’art dans les espaces publics résulte souvent d'une médiation conflictuelle dans un rapport de compromis et d’attentes contrastées afin que soit réalisée une œuvre. Les résultats permettent de penser que les processus de sélection sont souvent pervers et fermés aux initiatives artistiques. En outre, il serait nécessaire dans ce contexte que les artistes définissent mieux leur statut professionnel et leur pratique.
Malgré des efforts du Bureau d'art public de Montréal, l'art public semble peu perçu sur son territoire. Par ailleurs, les nombreuses discussions avec le grand public portent à l'attention l'absence de médiatisation pour les arts publics sur le territoire de Montréal. / Public art comes in various modes of artistic expression in the public space. In this context, whether it is permanent, temporary or ephemeral, if it is singular, interactive or participatory, whether traditional or digital, the integrated or inserted artwork attempts to engage the public.
This research examines the evolution of artistic expression modes in the public space, hoping to find a definition of public art. The case study of Montreal City sits at the base of this study to examine the various manifestations of art in the public space and its perimeter. In a conceptual and transdisciplinary approach under which we consider the artistic, political and the landscape boundaries of artistic expression modes and the means to represent them, in order to understand the significance of public art. In short, we wish to seize what is considered public art in the Montreal urban development and generate a more global knowledge.
In studying the issue, we find that the task of defining what constitutes public art is difficult, especially since practices are constantly evolving. Often defined to a function more cosmetic than artistic and in a logic of equipment, art in public space plays a passive role and is the subject of debates and criticism. As for the public, public art is hard to discern although its presence seems to be appreciated.
Our results highlight the complex political processes, specific expectations, rules, and oppressive methods for the artist, the difficulty in understanding the works of art and the lack of effort to touch the public. With the politics of integration, art in public spaces often result from a mediation conflict in a relation of compromise and contrasted expectations for a piece of art to be achieved. The results allow to think that the selection processes are often perverse and often closed to artistic initiatives. In addition, it is necessary in this context that artists define their professional status and practice.
Despite the efforts of the Bureau d’Art Public de Montréal, public art seems to be little perceived on its territory. Incidentally, many discussions with the general public brought to the attention the absence of mediatisation for the public arts on Montreal’s territory.
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L’écrit comme présence? Cinq photos à te montrer (récits poétiques), suivi de Qui est là? La présence chez Sophie Calle (essai)Dumas-Côté, Clémence January 2017 (has links)
Ce mémoire se décline en trois parties. La première en est une de création où se succèdent cinq nouvelles mettant en scène des personnages en quête de leur propre présence. Dans chacune des courtes histoires présentées, la photographie prend une place centrale quant à l’incarnation de cette recherche. Suit une partie théorique portant sur la présence dans trois œuvres photo-textuelles de Sophie Calle. À leur lecture, une impression de présence émane. De quoi s’agit-il, exactement? Comment cela fonctionne-t-il? Et à quel point cette matière est-elle malléable? Cette analyse tente de répondre à ces questions en s’intéressant aux rapports entre texte et photographie dans À suivre, Gotham Handbook et Des histoires vraies, et ce, à la lumière des écrits de Roland Barthes, de Georges Didi-Huberman et de Johnnie Gratton. Puis, une réflexion sur l’écriture s’ouvre sur l’idée de l’expérience comme manière d’embrasser la présence. Je propose une poétique du corps de l’écrivain qui cherche des états de présence au monde en fréquentant des magasins de vêtements de seconde main. J’ouvre ainsi mon atelier en présentant un micro-cycle de création comportant des procédés d’épuisement des sens et menant ultimement à une expression de la sensibilité à l’expérience, si cruciale dans mon processus personnel.
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Atelier culturel et hôpital psychiatrique : enjeux et retombées d’un dispositif de médiation culturelle au sein du programme « Culture à l’hôpital » / Cultural workshops and the psychiatric hospital : stakes and effects of this device of cultural mediation within the framework of the programme « Culture in Hospital »Costes, Mylène 06 December 2010 (has links)
Notre travail interroge les relations entre l’action culturelle et l’hôpital psychiatrique au sein du programme « Culture à l’hôpital ». Ce dernier s’inscrit dans la politique culturelle menée en direction des « publics empêchés ». Porteur d’enjeux multiples, tant du côté des ministères, des directions hospitalières, du personnel que des artistes, ce programme interroge, bouscule l’institution hospitalière et peut parfois être source de conflits. Son étude permet de mettre en évidence l’originalité d’un dispositif particulier : l’atelier culturel. Prenant en compte la logique de projet dans laquelle l’atelier s’intègre, nous interrogeons les effets que ce dispositif peut avoir sur l’institution hospitalière et ses acteurs.Notre étude s’est déroulée sur trois terrains (hôpital du Vinatier, Fondation Bon Sauveur d’Alby et hôpital de Montfavet). Nous avons mobilisé différents corpus : des entretiens, des conventions ainsi que des documents internes aux établissements hospitaliers (projets d’établissement, projets de service, documents de travail d’artistes).Les principaux résultats de la recherche concernent deux axes, l’un relatif au champ hospitalier, l’autre à celui de la médiation culturelle. L’atelier culturel est un nouveau dispositif communicationnel au sein de l’hôpital, il est l’élément tiers dans l’acte de médiation. L’objet artistique y est moins finalité que support de la relation dans la triade patients-soignants-artistes. Le sens donné à l’intervention artistique est redéfinit, le partage d’une expérience esthétique importe plus que la réalisation de l’oeuvre.Pour les personnes hospitalisées, l’atelier culturel représente un en-dehors dans le temps d’hospitalisation, un nouvel espace d’expression bénéfique tant sur le plan social qu’identitaire. L’atelier culturel permet de contrebalancer la rigidité du cadre institutionnel. Les rapports entre participants (patients, soignants) se voient « redistribués » le temps de l’atelier. Une fois ce dernier terminé, les retombées de ce dispositif perdurent au travers d’une modification des représentations sociales sur la maladie mentale, l’institution psychiatrique et ses acteurs. On assiste également à une réappropriation de l’expérience vécue par le personnel. Pour ces professionnels du soin, ce qui s’est déroulé en atelier peut être repris au sein des services, dans la perspective d’améliorer la prise en charge globale des patients. Par la même, il s’agit d’une quête de légitimité tant sur le plan identitaire que professionnel / Our work questions the relationship between cultural action and the psychiatric hospital within the programme “Culture in Hospital”. This programme is part of the cultural policy aimed at the “prevented public”. It carries multiple challenges for the relevant ministries, the hospital administrators, the staff and the visiting artists. It questions, examines and perhaps disturbs the institution, sometimes even becoming a source of tension. This study has highlighted the originality of the specific and recurring device used : cultural workshops. Taking into account the logic of the project behind the workshops, we examine the effects that this device can have on the medical institution and its various actors.To answer these questions, our study took place in three different locations (The Vinatier Hospital, the Bon Sauveur Foundation of Alby and the Montfavet Hospital). We used different corpus : interviews, collective agreements as well as in-house documents related to medical establishments (institution projects, ward projects, work documents for the visiting artists).The main results concerned two separate axes: the one related to the medical field, the other to cultural mediation. The cultural workshop is a new device within the hospital world, it is the “third element” within the act of mediation. The artistic object is less a finality than a means to relate within the triangle of “patient-medical carer-artist”. The meaning given to the artistic action is redefined, the sharing of an aesthetic experience is more important than the finished work. For the patients, the cultural workshop represents “time-out” during their stay in hospital, a new space of expression that is beneficial on both a social level and a self-identity level. The cultural workshop allows a counterbalance to the strictness of the institutional framework. The relationships between the participants (patients and carers) changes during the time of the workshops. Once the workshop is over, the effects of this device continue through a modification in social representations of mental illness, the psychiatric hospital and its actors. We also see a re-appropriation of the experience by the staff who participated. For these professional health-carers, what took place in the workshops could perhaps be repeated within the wards so as to improve the overall care of the patients. Equally, it is a search for legitimacy on both an identity and professional level
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L'engagement organisationnel des cadres en contexte de rationalisation d'effectifsTrudel, Jean M. January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Contribution de l'intimité à l'effet du soutien social dans la relation entre l'alexithymie et la dépressionMayer-Renaud, Julie January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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