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SUR L'ESPACE-TEMPS DIDACTIQUE ETUDES DU DIDACTIQUE, EN SCIENCES DE L'EDUCATION

Mercier, Alain 07 January 1999 (has links) (PDF)
Le texte est organisé en deux parties : Parcours personnel dans un champ de questions, et Synthèse des problèmes d'un domaine de recherches. La première partie présente mon parcours biographique en didactique des mathématiques, depuis l'entrée dans la problématique : Didactique d'un corps de savoirs, puis l'identification des dimensions principales du didactique : L'espace-temps didactique scolaire, et la recherche de leurs déterminations institutionnelles : La relation didactique et l'institution scolaire. L'exposé permet une première acculturation avec les systèmes conceptuels les plus lar-gement utilisés et débattus en didactique des mathématiques francophone, la théorie des situations didactiques, TSD, et l'approche anthropologique du di-dactique, TAD. On montre le développement de l'approche biographique, une méthode de recherche originale qui permet l'intervention pour l'observation et appartient donc aux méthodes cliniques. Cette méthode produit des questions relatives au savoir dans les institutions, et des questions relatives aux sujets dans les insti-tutions. La question de la mémoire collective est la clé du lien entre ces deux dimensions. La deuxième partie interroge la consistance des questions produites et des résultats obtenus. Pour travailler cette question on reprend les notions centra-les de " situation " et de " adidacticité ". Deux grands types de questions sont alors étudiés : l'étude et son organisation, le savoir comme mémoire collecti-ve. La méthode clinique comme évolution de l'approche biographique est alors mise en place comme l'outil central des études à venir.
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Les engagements politiques de la presse des expulsés de Silésie : l'exemple du Grafschafter Bote

Picard, Lionel 07 December 2012 (has links) (PDF)
Les millions d'Allemands expulsés des territoires de l'est à la fin de la Seconde Guerre mondiale ne se sont pas intégrés rapidement dans leur nouvel environnement. Les nombreux journaux qu'ils ont publiés en RFA témoignent de leur identité particulière. Ce secteur de la presse constitue un miroir d'un important groupe social. On y trouve à la fois les difficultés liées à l'intégration, mais aussi les revendications politiques des expulsés. Le Grafschafter Bote est un journal qui s'adresse aux Allemands expulsés du Comté de Glatz (pol. Ziemia Kłodzka) en Silésie. Journal indépendant des grandes associations (Landsmannschaften), il paraît chaque mois sans interruption depuis 1950. L'étude de son contenu permet de mieux comprendre l'interprétation de l'histoire et les aspirations politiques des expulsés. Elle éclaire d'un jour nouveau les orientations politiques d'un groupe que l'on a souvent considéré comme extrémiste ou passéiste.
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L'appropriation de la mémoire collective dans deux romans des Amériques : Le premier jardin, d'Anne Hébert et Los Niños se despiden, de Pablo Armando Fernández

Archambault, Héloïse January 2009 (has links) (PDF)
Ce travail consiste en une étude comparative de deux romans des Amériques, Le premier jardin, d'Anne Hébert, et Los niños se despiden, de Pablo Armando Fernández, sur la problématique de l'appropriation de la mémoire collective chez les protagonistes. L'objectif du travail est d'analyser les différentes stratégies narratives employées par les auteurs pour mettre en scène l'imaginaire collectif et sa fonction dans l'oeuvre québécoise et dans l'oeuvre cubaine. Le premier chapitre aborde la mémoire sous les angles historique, sociologique, et littéraire. D'une part, l'étude porte sur les formes générales, d'appropriation de la mémoire collective chez les nations québécoise et cubaine, ce qui constitue la mémoire d'un peuple. D'autre part, le travail porte sur l'intertextualité et son traitement, ce qui relève de la mémoire du texte. Ces deux formes de mémoire mettent en lumière l'importance du temps-zéro chez Fernández et de l'inscription dans la tradition européenne chez Hébert. Comme la mémoire collective s'articule selon des composantes spatiales et temporelles, le deuxième chapitre est entièrement consacré à l'étude de ces paramètres. Le recours à la notion de chronotope sert à établir les liens pertinents entre temps et espace, entre mémoire personnelle et mémoire collective. Les systèmes chronotopiques diffèrent pour chaque oeuvre, mais indiquent chaque fois une dynamique particulière des forces mnémoniques en présence et contribuent à dégager les manifestations et les fonctions particulières de la mémoire. L'étude de l'ailleurs au troisième chapitre complète le travail amorcé sur les relations entre spatialité et temporalité. L'exil hébertien et l'utopie fernandienne constituent deux modalités de l'ailleurs. Bien que ces hors-temps et hors-lieux se déploient différemment dans les deux romans, ils témoignent chaque fois de l'importance que les protagonistes accordent à la mémoire de leur collectivité. L'étude de l'intertextualité, des formes d'appropriation de l'imaginaire collectif, de la spatio-temporalité et de l'ailleurs confirment une constante qui se dégage de l'étude de ce corpus multiculturel : un même désir des protagonistes de s'approprier l'imaginaire de leur collectivité, mais dans un dessein différent. Chez Hébert, le désir d'inscription dans une longue généalogie justifie le recours à une histoire peuplée de femmes glorieuses; chez Fernández, construire des assises solides à une nouvelle société plus équitable nécessite une appropriation massive d'éléments constitutifs d'une mémoire collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Américanité, Anne Hébert, Chronotope, Cuba, Exil, Intertextualité, Mémoire, Mémoire collective, Pablo Armando Fernandez, Québec, Utopie.
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Le rapport à l'histoire des franco-québécois de souche canadienne-française : reconnaître la communauté d'histoire dans la société de droit : analyse de contenu de mémoires déposés auprès de la Commission Bouchard-Taylor

Lemire-Lafontaine, Emilie January 2010 (has links) (PDF)
Les défis qu'entraîne la reconnaissance du pluralisme dans les sociétés modernes avancées sont nombreux: cohabiter dans un pluralisme culturel et religieux, reconstruire les identités collectives, faire face à une tendance à la judiciarisation du politique, ... Dans les sociétés de droit minoritaires, ces défis se présentent de manière différente. L'articulation entre communauté d'histoire et communauté de droit, dans l'aménagement d'une culture publique commune ne se fait pas sans difficulté. Le récent débat québécois quant aux pratiques d'accommodements culturels, souvent pour des motifs ethno-religieux en est un exemple. En effet, lors d'une vaste commission de consultation publique sur les pratiques d'accommodement liées aux différences culturelles qui s'est tenue entre les mois de septembre 2007 et avril 2008, les Québécois ont pu se prononcer sur ces pratiques d'accommodement. Ils ont également tenté de définir les fondements de l'identité québécoise. Plusieurs des mémoires, rédigés par des membres de la majorité franco-québécoise de souche canadienne-française, qui ont été déposés devant les commissaires Gérard Bouchard et Charles Taylor faisaient mention de l'histoire du Québec. Mais quel est le rapport particulier qu'entretiennent les Franco-québécois de souche canadienne-française avec leur propre histoire lorsque vient le temps de circonscrire l'identité québécoise? C'est à travers vingt-sept mémoires de divers groupes, associations et partis politiques déposés à la commission que nous avons sélectionnés que le discours des Franco-québécois de souche canadienne-française sur l'histoire a été étudié. Nous avons tenté de saisir la tendance qui traverse le rapport à l'histoire chez la majorité francophone. Il s'agit d'un rapport à l'histoire qui se présente sous la forme d'un argument d'autorité et de légitimité culturelle, tout particulièrement lorsque le « destin canadien-français » a été remis en cause. Les références au patrimoine religieux servent à la fois à ancrer le parcours singulier de la majorité dans l'histoire, mais aussi à refuser toute forme de fanatisme religieux. Le Droit est présenté comme vecteur de la transformation sociale au Québec, mais ce dernier ne doit pas prendre le pas sur des décisions qui doivent être débattues publiquement. Le thème du respect de la communauté d'histoire du Québec traverse également l'ensemble des mémoires. En somme, les membres de la majorité rappellent, autant à leurs dirigeants qu'aux nouveaux arrivants, que l'aventure franco-québécoise est un « train en marche ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pluralisme, Québec, Société minoritaire, Histoire, Accommodements culturels.
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Mémoire et performance : analyse de la commémoration de la Révolution kuna à Uggubseni, Panama

Alarie-Labrèche, Maude 04 1900 (has links)
En 1925, les Kunas (Gunas), autochtones du nord-est du Panama, se soulevèrent en armes afin de contrer les politiques assimilationnistes du gouvernement national. Première étape dans un long processus d’affirmation identitaire et de revendications territoriales, ce soulèvement est aujourd’hui connu sous le nom de Révolution kuna (Revolución Dule). Considéré de nos jours comme un symbole des luttes autochtones pour l’autodétermination et l’autonomie politique, cet épisode historique est grandement célébré dans le territoire de Kuna Yala (Gunayala). À Uggubseni, scène principale du soulèvement de 1925, la commémoration prend la forme d’une reconstitution historique où, pendant plus d’une semaine, les villageois reconstruisent le scénario révolutionnaire. Cette commémoration particulière est l’objet du présent travail de recherche, par lequel nous tentons d’analyser comment est remémorée et interprétée aujourd’hui la Révolution kuna. Pour ce faire, nous nous sommes d'abord penchés sur l’événement même de la commémoration. Une analyse de sa forme nous amena à considérer l’ensemble commémoratif comme un nouveau rite au sein de la ritualité kuna. Nous argumentons que par sa forme carnavalesque, la commémoration permet aux villageois de repenser la relation dialectique entre l’État panaméen et l’autonomie kuna, de même qu’elle sert d’exutoire aux tensions internes. Ensuite, nous nous sommes intéressés aux diverses interprétations de cette étape de l’histoire kuna et panaméenne afin de cerner les différents intérêts impliqués dans la commémoration du soulèvement kuna. Enfin, le cœur de ce travail porte sur le rôle de la mémoire collective dans la construction et la réitération d'un discours identitaire, et ce, en analysant comment la mémoire de la révolution est transmise, reçue, interprétée et utilisée aujourd'hui. / In 1925, the Kunas (Gunas), an aboriginal group in northeastern Panama, rose up in arms to fight the assimilationist policies of the national government. First step in a long process of identity recognition and land claims, this uprising is now known as the Kuna Revolution (Revolución Dule). Considered today as a symbol of the indigenous struggles for self- determination and political autonomy, this historic episode is the centre of important festivities in the territory of Kuna Yala (Gunayala). In Uggubseni, where the uprising of 1925 mainly took place, the commemoration takes the form of an historical reconstruction where, for nearly a week, the villagers re-enact the revolutionary scenario. This commemoration is the subject of my research, where I examine how the Kuna Revolution is remembered and interpreted in Uggubseni today. The first question addressed in this thesis concerns how the revolution is commemorated. An analysis of its form leads us to look at the commemoration as a new Kuna ritual. I argue that, by taking a carnival form, the commemoration allows villagers to rethink the dialectical relationship between the Panamanian state and Kuna autonomy, and at the same time serves as an outlet for internal tensions in the community. I then raise the question of to what exactly is being commemorated in this ritual. In doing so, I analyse the different interpretations of this episode in Kuna and Panamanian history and identify the various interests involved in the commemoration of the Kuna uprising. Finally, I examine the role of collective memory in the construction and reiteration of a discourse of ethnicity, analyzing how the memory of the revolution is transmitted, received, interpreted and used today. / En 1925, los Kunas (Gunas), indígenas del noreste de Panamá, se levantaron en armas en contra de las políticas asimilativas del gobierno nacional. Primera etapa de un largo proceso de afirmación identitaria y de reivindicaciones territoriales, ese levantamiento se conoce hoy en día como la Revolución Kuna (o Dule). Partiendo de considerar ese evento como símbolo de las luchas indígenas para el reconocimiento, la autodeterminación y la autonomía política, en este proyecto de investigación se propone estudiar cómo se celebra, se recuerda y se interpreta hoy en día tal etapa histórica. Concretamente, enfocamos nuestro estudio en la comunidad de Uggubseni, que fue la escena principal de la insurrección de 1925 y donde cada año los comuneros representan su historia, celebrando el aniversario de la Revolución Kuna en forma de una reconstitución histórica. Proponemos acercarnos primero al evento mismo de conmemoración. A través del análisis de la forma hemos llegado a considerarlo como un nuevo rito dentro de la ritualidad kuna. Sostenemos que por su forma carnavalesca, la conmemoración permite a los comuneros repensar la relación dialéctica entre la autonomía kuna y el estado panameño y a la vez resolver tensiones internas en la comunidad. Nos hemos interesado luego por las diversas interpretaciones de la Revolución Kuna, etapa importante de la historia kuna y panameña, para entender los distintos intereses implicados en los eventos conmemorativos. En fin, la preocupación principal de este trabajo se centra en el papel de la memoria colectiva en la construcción y reiteración de un discurso identitario, analizando cómo el recuerdo de la Revolución Kuna se transmite, recibe, interpreta y utiliza hoy en día.
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Raconter à la radio : la narration radiophonique chez Walter Benjamin

Boucher-Paré, Léandre 08 1900 (has links)
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Construction difficile d’une mémoire commune de la RDA dans l’Allemagne unifiée (1990-2006) : traitement public du passé à l’occasion de commémorations / The problematic construction of a common memory of the GDR in United Germany (1990-2006) : coming to terms with East Germany’s past on the occasion of commemorations

Renaudot, Myriam 07 December 2010 (has links)
Le présent travail a pour objet le traitement du passé de la RDA dans l’espace public à l’occasion des commémorations du 17 juin 1953, du 9 novembre 1989 et du 3 octobre 1990, dans les discours officiels et dans la presse. Son objectif est d’étudier le processus de construction d’une mémoire commune de ce passé, mémoire qui participe à l’élaboration d’une identité allemande commune. L’analyse porte d’une part sur les commémorations en tant qu’initiatives politiques de traitement du passé dans l’espace public. Elle met en évidence le traitement « anhistorique » du passé de la RDA dans les discours officiels prononcés lors de ces commémorations. L’étude de leur couverture par la presse montre le rôle de ce média dans le traitement du passé de la RDA.Les commémorations correspondent d’autre part à une focalisation de l’espace public sur le passé de la RDA. L’étude du traitement du passé par la presse à ces occasions met en évidence les réactions de citoyens de l’ancienne RDA à la mémoire « officielle ». Elle révèle la pluralité des mémoires de la RDA telles qu’elles s’expriment dans la presse. Le caractère particulier de la presse régionale est-allemande dans ce traitement du passé est également analysé, à travers l’exemple de la Sächsische Zeitung. Il se dégage de la confrontation et interprétation des sources une nette fragmentation de la mémoire de la RDA en Allemagne, qui s’articule en particulier autour d’une opposition entre mémoire « d’en haut » et mémoire « d’en bas ». Cette opposition souligne la nécessité de négociations entre responsables politiques et citoyens pour passer d’une mémoire événementielle à une mémoire culturelle de la RDA. / The present study explores how the GDR’s past is remembered on the occasion of the commemorations of 17th June 1953, 9th November 1989 and 3rd October 1990, in official speeches and in the press. Its purpose is to investigate the construction of a common memory of this past, which participates in the elaboration of a common German identity.First, it analyses commemorations as a voluntary act of the political management of memory in the public space. It points out how “ahistorical” the official memory of the GDR expressed in official commemoration speeches is. The way the press covers these speeches indicates the role of this media in dealing with the GDR’s past.But commemorations are also an opportunity for discussing and debating about the past in the public space. Citizens of the former GDR react against the “official” memory imposed by politicians through commemorations, which explains why commemorations reveal other types of memories. The thesis examines different aspects of collective memory expressed in the press. Specificities of the East German local press (especially the Sächsische Zeitung) in these processes are also analysed.The confrontation and the interpretation of different sources highlight the fragmentation of GDR memory in Germany, especially the opposition between a memory coming “from the top” (politicians) and a memory coming “from the bottom” (citizens). This opposition underlines the necessity for negotiations in order to operate a transition from an event-oriented memory of the GDR to a cultural one.
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De monde carcéral à espace culturel : mémoire collective, patrimonialisation et réappropriations. Le cas de la transformation de l'Ex-cárcel de Valparaiso (Chili) / From prison world to cultural space : collective memory, patrimonialization and reappropriations. The case of the transformation of Valparaiso’s former prison (Chile)

Van Diest Honorato, Camila 16 December 2016 (has links)
Cette thèse étudie la transformation de l’ancienne prison publique de Valparaiso, au Chili, en un espace culturel à partir de sa désaffectation en 1999. S’appuyant sur une enquête de terrain intégrant des entretiens approfondis, des documents de presse écrite et d’autres sources secondaires, elle interroge les configurations singulières qui contribuent à la réhabilitation de ce lieu portant le stigmate de ses fonctions précédentes. Les enchevêtrements entre le monde carcéral et les mondes de l’art et de la culture ainsi que les formes d’administration à mi-chemin entre l’institutionnel et le citoyen sont analysés. La thèse soutient que les infrastructures désaffectées ne sont pas neutres : ancrées dans l’espace urbain, elles constituent le cadre de mémoires collectives et de significations qui dépassent leurs caractéristiques fonctionnelles. Le travail explore les effets de l’ancienne prison sur le capital symbolique et le travail des artistes locaux, dans un cadre de précarité matérielle. Réciproquement, il examine les réappropriations dont le site est l’objet et comment ils tendent à légitimer l’ancienne prison elle-même. Dans le contexte du classement de Valparaiso au patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, en 2003, et plus largement du système économique néolibéral chilien, l’ancien pénitencier apparaît comme une plateforme pour des mégaprojets infrastructurels, en vue de la relance de la ville par le biais de stratégies fondées sur la patrimonialisation, le tourisme et les services. En ce sens, la thèse se penche sur la dimension conflictuelle du lieu, tout en analysant les discours officiels de promotion de ces mégaprojets, les contestations qu’ils rencontrent, ainsi que les difficultés éprouvées par les occupants pour s’organiser et parvenir à consolider un projet commun. / This thesis studies the transformation of Valparaiso’s former prison into a cultural space, from the moment of its clearance in 1999. Starting from a fieldwork based on in-depth interviews, written press material and other secondary sources, the investigation examines the singular configurations which contributes to the recovery of this space stigmatized because of its former functions. In this regard, the relations between the prison world and the art and culture world as well as the administration modes half way between the institutional and the civic, are analyzed. This thesis argues that the uninhabited infrastructures are not “neutral”, but are rooted into the urban space, forming the framework of collective memories and are of significations which go beyond merely functional characteristics. In this way this investigation explores the effects of the former prison on the symbolic capital and the work of local artists, framed in a situation of material precariousness. Reciprocally, this research analyses the re-appropriations of the space and to what extent they tend to legitimise the former prison itself. In the context of the designation of Valparaíso as world heritage by the Unesco in 2003, and more broadly of the neoliberal economic Chilean system, the former prison appears as a platform for diverse mega infrastructure projects, with the aim of boosting the city through strategies based on patrimonialization, tourism and services. In this regard, the thesis explores the conflict dimension of the location, by taking into account the official promotion speeches of these megaprojects, the forms of resistance they are confronted to, and the challenges experienced by the occupants themselves to organise and consolidate a common project.
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Le culte de María Lionza au Venezuela contemporain : mémoire collective et politique / The cult of María Lionza in contemporary Venezuela : collective memory and politics

Fernandez Quintana, Anabel 15 March 2018 (has links)
Le culte de possession autour de María Lionza connaît une importante phase d’expansion au début du XXème siècle, lorsque des flux migratoires intenses se dirigent non seulement vers les champs d’exploitation pétrolière mais aussi vers les espaces urbains qui, en étant les principaux bénéficiaires du miracle économique entraîné par la découverte de l’ « or noir », s’engagent dans un processus vertigineux de modernisation. Originaire du Centre-Nord du Venezuela, cette dévotion s’est donc consolidée parallèlement à l’essor du modèle économique rentier et de l’édification d’un État centralisé bien décidé à mettre en ouevre un ambitieux programme d’unification nationale dont l’historiographie patriotique, alors largement promue par les pouvoirs publics, était le fil conducteur. Curieusement, les grands symboles de cette cosmogonie républicaine se retrouveront progressivement dans les centres « spirites » marialionceros qui prolifèrent surtout en ville : ainsi, vers la fin des années 1950, de nombreuses figures historiques (comme le cacique Guaicaipuro ou le Libertador Simón Bolívar) s’intègrent peu à peu aux autels de culte, toujours prêts à accueillir de nouvelles entités. Ces personnages, désormais considérés comme des divinités, communiquent directement avec les adeptes par le biais de médiums lors du rituel sacré de la transe. Cette thèse s’interroge sur la nature et le sens des interférences et des possibles chevauchements entre les représentations du passé véhiculées par l’État-nation vénézuélien, et celles mises en avant dans le culte de María Lionza. En explorant les métamorphoses subies par la dévotion depuis le XXème siècle, nous examinerons l’extraordinaire capacité de ce phénomène religieux à récupérer des épisodes précis du passé, depuis la Conquête et les guerres d’indépendance jusqu’à la modernité pétrolière non exempte de contradictions. Dans cette démarche, la notion de « mémoire collective » joue un rôle central, puisque cette réappropriation suppose avant tout la réélaboration, au gré des crises politiques et économiques qui ont secoué le pays, de l’Histoire telle qu’elle se présente dans le discours officiel. À partir d’une enquête de terrain menée dans le lieu de pèlerinage le plus important du culte de María Lionza, la montagne de Sorte (État de Yaracuy, Venezuela), nous décrypterons les trames mémorielles qui s’imbriquent et s’enchevêtrent dans ce culte tout au long des deux derniers siècles tout en réfléchissant sur les nouvelles lectures, parfois tout à fait inattendues, qu’elles offrent du passé commun. À cet effet, nous proposerons d’abord une analyse détaillée de la géographie sacrée de Quibayo (montagne de Sorte), pour montrer comment les représentations d’autres époques qui s’y sédimentent vont de pair avec des périodes de crispation sociale dont les coups et les contrecoups ont marqué différentes générations d’adeptes. Ensuite, nous nous intéresserons à la dimension performative de la mémoire collective, en jetant un regard sur l’une des lignées d’esprit les plus populaires, les Indiens, et sa mise en scène dans le principal rituel de possession collectif, « la danse sur le feu ». Enfin, nous retracerons l’évolution récente du culte dans cette période d’enthousiasme révolutionnaire, et nous mesurerons l’impact du retour en force de l’idéologie nationaliste sur la dévotion. / The cult of possession around María Lionza experienced a period of growth at the beginning of the twentieth century, when the heavy flow of migrants supplied not only the operation of the oilfields but also the urban spaces which, as the principal beneficiaries of the economic miracle created by the discovery of the “black gold”, underwent a dizzying process of modernization. This devotion to María Lionza, which originated in the north central region of Venezuela, was therefore strengthened in parallel with the rise of the rentier economic model and the erection of a centralised State determined to implement an ambitious programme of national unification in which the patriotic historiography, then broadly promoted by the authorities, was the driving force. Curiously, the great symbols of this republican cosmogony would gradually come to be found in the “spirit” centres (marialionceros) which flourished, especially in cities: thus, in the late 1950s, several historic figures (such as the Chief Guaicaipuro and the Liberator Simón Bolívar) were gradually integrated into the devotional altars, which were always ready to accept new entities. These characters, who came to be seen as divinities, communicate directly with the followers of the cult through mediums during the sacred trance ritual. This thesis examines the nature and sense of the interferences and possible overlaps between the representations of the past transmitted by the Venezuelan nation-state, and those promoted by the cult of María Lionza. Through an exploration of the mutations undergone by this religious devotion in the twentieth century, we examine the extraordinary capacity of this religious phenomenon to retrieve certain episodes of the past, from the Spanish Conquest and the Wars of Independence to the contradictory oil-based modernity. Within this approach, the notion of “collective memory” plays a central role, because this re-appropriation essentially presupposes the re-elaboration, in accordance with the political and economic crises which have shaken the country, of Venezuela’s history as seen in scholarly discourse. Starting with a field survey carried out at the most important pilgrimage site of the cult of María Lionza, the Sorte Mountain (Yaracuy state), we explain the threads of memory which have become intertwined and entangled in the cult over the course of the last two centuries, while offering a consideration of the new, sometimes completely unsuspected readings which they offer of the shared past. For this purpose, we offer firstly a detailed analysis of the sacred geography of Quibayo (Sorte Mountain) to demonstrate how the collected representations of previous times work in tandem with the historical periods of social tension whose coups and countercoups marked different generations of devotees. We then turn to the performative dimension of collective memory, by focusing on one of the most popular spiritual approaches, that of the Indians, and their staging of the principal ritual of collective possession, the “dance over coals”. Finally, we trace the recent development of the cult in this period of revolutionary fervour, and measure the impact of the powerful return of a nationalist ideology on this religious devotion.
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La question de l'identité dans le cinéma Tunisien : représentations et enjeux / Identity in Tunisian cinema : illustrations and challenges

Jaziri, Sana 12 July 2018 (has links)
Au cœur des préoccupations contemporaines dans les sociétés occidentales et orientales, la question identitaire est l'axe général qui nous a permis d'interroger le cinéma tunisien et autour duquel nous avons entrepris nos différentes analyses. En quoi la question d'identité est-elle le fil conducteur et le point commun dans la plupart des films tunisiens ? Comment peut-on penser la question identitaire dans un cinéma national ? Quel est le rapport entre cinéma, mémoire et Histoire ? Comment l'identité est-elle représentée dans un rapport à l'altérité ? Et quelle place a l'identité personnelle au sein d'une société collective ? Pour répondre à toutes ces questions et étudier les films du corpus en rapport avec ce thème, nous avons distingué trois grands axes distincts qui nous semblent essentiels et corrélés. Le premier axe est la collectivité, car un cinéma national interroge la mémoire et les rapports à l'identité culturelle et les mythes. L'axe de l'altérité s'impose dans la deuxième partie de par son rapport dialectique à l'identité. L'une ne peut exister sans l'autre et l'identité ne peut être pensée sans référence à l'altérité. Enfin et en dernière partie de cette recherche, c'est l'identité personnelle qui sera le thème général car dans la Tunisie moderne, le « moi-je » est en perpétuelle recherche d'une libération du poids de la communauté qui jouit encore d'un pouvoir pesant sur l'individu. À travers un corpus filmique diversifié, nous avons essayé de détisser les liens entre les films et une culture nationale afin d'en dégager une constante qui expliquerait une nation et ses films. Une dimension cachée, celle de l'identité. / At the heart of contemporary concerns in Western and Eastern societies, the question of identity is the general axis that allowed us to question Tunisian cinema and around which we undertook the various analyzes. Why is the question of identity the common thread in most Tunisian films? How can we think about identity in a national cinema? What is the relationship between cinema, memory and history? How is identity represented in a relationship to otherness? And what place has self-identity within a collective society? To answer all these questions and to study the various retained films, three main distinct axes have been highlighted which seem to us crucial and correlated. The first axis is the community, because a national cinema questions the memory and the attitudes to cultural identity and myths. The second axis is otherness because of the dialectic of identity and otherness. One can neither exist nor be thought without the other. Finally, the last axis is the personal identity as in modem Tunisia. the "l" is in constant search of a deliverance from the community power. Through various films, we tried to unravel the links between films and a national culture to highlight a constant that would explain the nation and its films. A hidden dimension, that of identity.

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