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L'etranger dans quelques romans égyptiens / The stranger in some Egyptians novelsDghim, Chiheb 16 January 2013 (has links)
L’étude de l’espace et des personnages dans quelques romans égyptiens met en évidence toute l’importance et la complexité que revêt le rapport à l’étranger et la manière dont personnages et spatialité s’imbriquent pour donner sens aux diverses représentations que le personnage arabe se fait de sa société et de l’Autre. Le personnage oriental - auteur, personnage-narrateur ou personnage fictif - est au coeur de ce conflit : il est face à l’Autre et à lui-même, face à deux types de femmes, l’une occidentale et l’autre orientale, face à deux sociétés, l’une archaïque et l’autre moderne, et face à deux espaces, l’un étrange et l’autre familier. / The study of the space and the characters in some Egyptians novels highlight all the importance and complexity of the report to the other and how characters and spatiality fit to give meaning to the various representations that the Arab character made of the Occident. The oriental character - author, Narrator character or fictional character - is at the heart of this conflict: facing to himself and to the stranger, facing two types of women, one western and other oriental, facing two societies, one archaic and the other modern and, in the end facing with two spaces, one stranger and the other familiar.
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Le personnage apocryphe dans l'oeuvre de Max Aub / The apocryphal character in Max Aub's workFintzel, Julie 20 November 2015 (has links)
Notre travail s'inscrit dans une perspective d'histoire de la littérature et cherche à conduire une réflexion globale sur la nature, la signification et la portée de l’utilisation de l’apocryphe chez l'écrivain espagnol Max Aub (Paris, 1903, Mexico, 1972). Le procédé sous-tend l'ambitieux projet de "El Laberinto Mágico" _Le Labyrinthe Magique ̶, qui regroupe les œuvres consacrées à la guerre civile espagnole. Max Aub rompt avec une première pratique expérimentale de la littérature pour se focaliser désormais sur le jeu d’un personnage résolument plongé dans l’Histoire, et la création du personnage apocryphe prend chez l'auteur une valeur de témoignage existentiel, qui dépasse la dimension ludique du mélange entre fiction et réalité. Dans un siècle caractérisé par les guerres et la violence, chez un auteur profondément marqué par la guerre civile espagnole et la douloureuse expérience du déracinement, le personnage apocryphe renvoie aussi à la question identitaire, autant qu’à l’expérience de l’altérité et à l’exploration d’autres possibles itinéraires existentiels. Cette exploration des limites du genre narratif contribue à la résolution de la « crise du roman » des années vingt, s'inscrit dans une double perspective européenne et nationale, et s'ancre dans l'Histoire au point de donner de celle-ci une vision nouvelle. / This doctoral thesis has benn aproached in a perspective of history of literature, and aims to consider a global thought about the nature, the meaning and the impact of the use of the apocryphal for the Spanish writer Max Aub (Paris, 1903, Mexico City, 1972). The process underpins the ambitious project of "El Laberinto Mágico" ̶The Magic Labyrinth ̶, which groups together the works dedicated to the Spanish Civil War. Max Aub breaks with a first experimental practice of literature to focus from this point onward on the game of a character firmly immersed in History. The creation of the apocryphal character takes for the author a value of existential testimony, which goes beyond the playful dimension of the fiction and reality mix. In a century characterized by wars and violence, in an author deeply marked by the Spanish Civil War and the painful uprooting experience, the apocryphal character also goes back to the question of identity, as well as the otherness experience , and the exploration of the other possible existential paths. This exploration of the limits of the narrative genre contributes to the resolution of the "crisis of the novel" in the twenties, it is also part of a double perspective, national and European, and is anchored in History, to the point where it gives of it a new vision.
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Du bon usage du bovarysme dans la classe de français : développer l'empathie fictionnelle des élèves pour les aider à lire les récits littéraires : l'exemple du journal de personnage / About appropriate use of bovarysm in French classes : developing the students’ fictional empathy to help them read literary stories : the example of the character’s diary.Larrivé, Véronique 12 September 2014 (has links)
Avec les neurones miroirs et les théories de la simulation, les découvertes récentes des neurosciences sur les relations intersubjectives offrent à la théorie littéraire de nouvelles données pour approcher le récit fictionnel. Elles permettent de réhabiliter le bovarysme littéraire dont la version cognitiviste, l’empathie fictionnelle, est l’objet de cette thèse. Il apparaît que dans le monde créé par la fiction, c’est l’empathie fictionnelle qu’il éprouve pour les personnages qui permet au lecteur de comprendre leurs états mentaux et d’anticiper leur comportement. Ainsi, les émotions fictionnelles, véritable catalyseur du processus de simulation qui permet au lecteur d’éprouver corporellement le point de vue du personnage, participent-elles pleinement au processus de compréhension et d’interprétation de l’histoire. L’objectif est donc de repenser l’activité du lecteur de fiction en axant la réflexion sur la manière dont le lecteur appréhende le monde fictionnel et s’y investit émotionnellement. L’aptitude à l’empathie fictionnelle devient alors une compétence de lecteur, indispensable pour qu’il puisse s’immerger dans l’univers fictionnel. Ce point de vue soulève une question concernant la didactique de la lecture littéraire. Lors de la lecture d’œuvres de fiction, en quoi et comment est-il souhaitable de solliciter l’empathie fictionnelle des élèves pour les personnages ? Cette thèse répondra à cette question en proposant un dispositif d’accompagnement de la lecture par l’écriture : le « journal de personnage ». L’expérimentation présentée, menée en classe de CM2 et de 6e, concerne le journal de Gilgamesh, héros mythologique dont le récit des aventures appartient à nos textes fondateurs. À travers l’observation de productions écrites d’élèves et l’analyse d’entretiens et de questionnaires individuels, il apparaîtra que les écritures fictionnelles en première personne demandées aux élèves sont un moyen d’exercer leur aptitude à l’empathie fictionnelle et par voie de conséquence de développer leurs compétences en matière de lecture littéraire. / With mirror neurons and simulation theories, recent findings in neuroscience on inter-subjective relations offer new data to literary theory about fictional narrative. They help restore literary bovarysm of which cognitive version, the fictional empathy, is the subject of this thesis. It appears that, in a world created by fiction, the fictional empathy that the reader feels for characters allows him to understand their mental states and anticipate their behavior. Thus, the fictional emotions, real catalyst of the simulation process that allows the reader to physically experience the perspective of the character, fully participate in the process of understanding and interpreting the story. The objective is therefore to rethink the mental activity of the reader of fiction, with a focus on how the reader grasps the fictional world and gets involved emotionally. The capacity for fictional empathy then becomes a reader’s skill, essential to immerse himself in the fictional universe. This approach raises a question about the teaching of literary reading. When reading fiction, in which way and how is it advisable to seek the students’ fictional empathy for the characters? To address this issue, this thesis proposes that a reading-cum-writing support mechanism be envisaged: the "character’s diary". The experiment conducted in CM2 and 6th grade classes, relates to the diary of Gilgamesh, mythological hero whose adventure stories belong to our founding texts. Through the observation of students' written along with the analysis of interviews and individual questionnaires, it would appear that fictional writing requested from students in the first person are a means to exercise their capacity for fictional empathy and as a corollary develop their skills in literary reading.
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La « jeune fille » et sa représentation dans le roman catholique en France (1880-1914)Plet, Charles 12 1900 (has links)
Cotutelle de thèse entre l'Université de Montréal et l'Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle / Parallèlement à la construction progressive du concept d’« adolescence » par certaines disciplines telles la sociologie et la psychologie, la catégorie de la jeune fille prend une importance de plus en plus marquée dans la réalité sociale et la littérature française des années 1880-1914. Et pourtant : malgré son importance tant quantitative que « qualitative » dans le roman tournant-de-siècle, force est de constater que le personnage-personne de la jeune fille n’a reçu que très peu d’attention critique au cours des dernières décennies. C’est encore plus vrai du personnage de la jeune personne tel qu’il est représenté dans le « roman catholique » des années 1880-1914, cette étiquette de même que l’immense espace d’hétérogénéité générique constitutive qu’il représente ayant somme toute fait l’objet de peu de travaux. L’objectif de cette thèse consiste donc à préciser les caractéristiques que revêt la jeune fille de papier en régime catholique d’écriture ainsi que l’utilisation à des fins politiques, socioéducatives et idéologiques qui est faite d’elle par les romanciers catholiques de l’ère 1900 – autrement dit par les différents pôles d’un sous-champ littéraire catholique en construction et en mouvement. Pour ce faire, et au croisement de l’histoire littéraire, de l’histoire culturelle et de la sociologie de la littérature, il convient d’abord de définir les exigences, normes et valeurs diffusées au sein du sous-champ, toutes liées à la jeune fille historique et sociale et qui conditionnent les postures et les pratiques d’écriture de l’ensemble des agents. Seulement après analyserons-nous les représentations de la « jeune fille » inscrites dans les principaux sous-genres investis par les romanciers catholiques du temps – le roman d’amour, le roman traditionaliste et le roman de vocation spirituelle. On verra alors qu’en plus de rendre visible un conflit de représentations fictionnelles qui réfracte les débats sociaux entre laïcs-républicains et catholiques, les personnages de jeunes filles mis en récit par le roman catholique révèlent les conflits qui opposent différents acteurs à l’intérieur même du sous-champ et, plus largement, du monde catholique de la période 1880-1914. C’est poser que la « jeune fille » est à la fois l’un des enjeux et l’un des instruments fondamentaux du sous-champ des romanciers catholiques tournant-de-siècle : sa représentation littéraire permet en effet aux écrivains catholiques d’alors, en fonction de leur position (dominante-orthodoxe ou dominée-hérétique) dans le sous-champ et des intérêts qui y sont associés, de prendre position dans le sous-champ littéraire catholique, autrement dit de conserver telle quelle ou de subvertir profondément la structure du sous-champ, et donc par extension la structure du champ des formes et des contenus romanesques. / The girl is more important than ever in Fin-de-Siècle France : the rising conflict between the Third Republic and the Church puts the spotlight on this now unavoidable fictional character. And yet, very few studies have focused on her. The same could be said of the Catholic Novel, which has not received much critical attention over the last decades. This study thus aims at describing the features of the girl in French turn-of-the-century Catholic literature, and the ways she is used by Catholic writers to undermine the basis of the new (anticlerical) Republic. But Catholic writers are far from agreeing on the ways the girl should be depicted : some believe that her fictional representation should have moral and ideological effects on the readers (romance and traditionalist writers such as M. Maryan, Henry Bordeaux, René Bazin and Paul Bourget), while others think it should inspire in them the love of the Passion of Jesus (spiritual writers like Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy and Émile Baumann). In short, this study shows how, in Fin-de-Siècle French literature, the girl becomes one of the major instruments of the conflicts between Catholics and Republicans, but also between Catholics.
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La représentation de la violence faite aux femmes dans 'Un dimanche à la piscine à Kigali' de Gil Courtemanche et 'Je m’appelle Bosnia' de Madeleine GagnonThach, Thida January 2014 (has links)
La violence faite aux femmes est une réalité encore très présente, surtout dans les sociétés patriarcales, même après des décennies de lutte féministe. C’est aussi un thème privilégié en littérature. La présente thèse propose justement une analyse de ce thème à travers deux romans assez récents qui mettent tous deux de l’avant des aspects particuliers de la question : Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche et Je m’appelle Bosnia de Madeleine Gagnon. Nous tenterons de cerner les différentes formes de violences à l’œuvre dans les deux narrations : la violence faite aux filles, celle faite aux femmes, et enfin la violence spécifique qu’engendrent les conflits armés avec le viol comme arme de guerre. Nous proposerons une analyse intersectionnelle de ces formes de violences afin de mesurer les représentations et les répercussions des notions de classe et de race eu égard aux toiles de fond différentes des deux romans : le génocide chez Courtemanche, le nettoyage ethnique chez Gagnon. Nous aborderons aussi les narrations sous l’angle de l’agentivité. Dans des sociétés fondamentalement patriarcales, quel pouvoir peuvent espérer avoir les personnages féminins sur leur destin personnel et collectif? Y a-t-il pour ces femmes fictives des stratégies possibles pour atteindre une liberté d’action, si mince soit-elle?
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