• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 11
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 16
  • 16
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Les personnages féminins chez Tite-Live : idéologie et art de la mise en scène / The female characters in Livy's Ab Urbe condita : ideology and art of display

Haouachi, Dhekra 30 June 2016 (has links)
On s’accorde à dire à propos de l’Ab Vrbe condita qu’on n’a conservé, même partiellement, aucune autre fresque aussi ample et aussi puissante de l’histoire de Rome depuis la fondation de l’Vrbs jusqu’à l’époque contemporaine de Tite-Live, mort en 17 ou 19 ap. J.-C. ; il se peut même qu’une semblable fresque n’a jamais existé. Cette œuvre monumentale comporte un nombre considérable de personnages. Peindre les grands hommes était une nécessité du genre historique. « Tite-Live lui-même était trop conscient du rôle joué par eux pour les laisser dans l’ombre » . Les Modernes ne s’y sont pas trompés en étudiant l’art du portrait chez Tite-Live, l’ouvrage fondamental en ce domaine étant sans aucun doute celui de J.-E. Bernard, qui a pour titre Le Portrait chez Tite-Live. Essai sur une écriture de l’histoire romaine, paru à Bruxelles en 2000. Seuls 2% de ces personnages sont des figures féminines, qui jusque-là, en dehors d’un certain nombre d’articles ponctuels, n’ont guère fait l’objet de travaux de synthèse. Je n’ai recensé pour ma part que deux ouvrages qui leur ont été spécifiquement consacrés ; l’un, dû à T.D. McClain, s’inscrit dans la tradition des études anglo-saxonnes des « Women’s studies » et de « Gender » et obéit donc avant tout à une approche sociologique, l’autre, qui est l’œuvre de B. Kowaleski, a pour sujet la fonction des figures féminines dans l’œuvre livienne .[...] Le travail auquel je me suis livrée repose sur une lecture et une analyse systématiques du texte livien mais fait appel à d’autres méthodes : lecture comparative (comparaison avec les textes correspondants d’autres historiens), étude sémantique (exemple : les rapports de pudicitia et pudor), étude stylistique... [...] / It is agreed to say that no other fresco as big and powerful as the Ab Vrbe condita has been conserved, even partially, in Roman history since the creation of the Ab Vrbe condita itself until the modern era of Livy dead in the 17th or the 19th century A.D. It might even be that such a fresco ; at least of the value of a Latin historian, has never existed. This monumental work of 142 books which only the preface and 35 books are known to have survived, contains an uncommon number of characters among which only two percent are female. These latters have never been subject of work of synthesis, apart from a certain number of brief articles. Only two overall works were dedicated to them ; one of T.D. Clain is part of the tradition of Anglo- saxon of gender studies. It first adopts therefore a sociological approach ; the other, B. Kowaleski’s work, is on the function of the female figures in Livy’s work . My work rests on a systematic reading and analysis of Livy’s text, however it uses other methods : comparative reading (comparison with corresponding texts of other historians ), semantic study (example : relations between pudicitia and pudor), stylistic study...
12

Universo femenino y mal en la narrativa de Espido Freire / Univers féminin et mal dans l'œuvre d'Espido Freire / Feminine universe and evil in Espido Freire's work

Rodríguez, Samuel 07 October 2016 (has links)
Espido Freire nous plonge dans un univers littéraire catalyseur du mal considéré comme une substance universelle possédant sa propre entité, construit à travers l'altérité et la violence symbolique qui peut conduire à la rébellion des personnages féminins –les éternels protagonistes de son œuvre–, participant eux aussi au mal, parfois au-delà du symbolique. Mais le mal est un concept profondément vaste et polysémique chez un sujet marquée par l'angoisse, la “maladie mortelle” kierkegaardienne. La violence peut être l'une de ses conséquences immédiates. Pourtant, souvent nous considérons aussi bien le mal que la violence d'après leur apparence externe et d'après l'altérité. Le mal c’est les autres, la violence est ostensible. Par contre, l'œuvre d'Espido Freire renvoie au mal caché chez tous et toutes, où habite une violence subtile exercée fréquemment à travers des voix symboliques, invisibles pour les personnages, notamment les féminins.La violence (symbolique ou non) chez Espido Freire se construit à travers la suggestion du mal et l'universelle “intention” (Gesinnung) kantienne du sujet angoissé de faire le mal. Il faut donc déployer les concepts de mal, d'angoisse, de mort –liée au principe de contingence angoissante– et de violence par rapport au réseau complexe des personnages féminins –oppresseurs et opprimés– qui font partie de l'œuvre d'Espido Freire, notamment dans les sept romans que nous analysons ainsi que dans ses contes. Au-delà du profond débat philosophique autour de cette éternelle (non) substance représentée par le mal, nous avons recours à des outils psychiatriques, psychanalytiques, sociologiques, narratologiques et picturaux permettant d'élucider le phénomène de la projection du mal et de la violence ainsi que la musique, qui participe au dialogue interdiscursif avec le texte littéraire à l'aide des formes, des leitmotive et des textures qui offrent un dialogisme bakhtinien de “polyphonie textuelle”. / Espido Freire offers us a literary universe which is a catalyst of the evil understood as a universal substance with proper entity, and which is built through alterity and symbolic violence what can lead to the rebellion of the female characters who are also part of evil – on occasions more than symbolically. However, the evil is a deeply wide and polysemous concept in a subject marked by anguish, the Kierkegaardian “sickness unto death”. Violence can be one of its immediate consequences. However, we often consider evil as much as the violence from their external appearance and from the alterity. The evil are the others, the violence is ostensible. On the other hand, the work of Espido Freire refers to the hidden evil in everyone where a subtle violence lies often exercised through oppressive, symbolic ways which are invisible even for the own –especially feminine– characters.The (symbolic or not symbolic) violence by Espido Freire is established through the suggestion of evil and the Kantian universal “intention” (Gesinnung) of the subject distressed because of doing wrong. It is thus necessary to develop the concepts of evil, anguish, death –linked to the principle of anguishing contingency– and violence in the complex network of –oppressive and oppressed– female characters that the narrative of Espido Freire consists of, especially in the seven novels analyzed by us, as well her tales. In addition to the extensive debate in philosophy about this eternal (no) substance that represents evil, we use psychiatric, psychoanalytic, sociological, narratological and pictorial tools that illuminate the phenomenon of projecting evil and violence as well as music that participates in the interdiscursive dialogue with the literary text through the forms, leitmotivs and textures that offer a Bakhtinian dialogism of “textual polyphony”. / Espido Freire (Bilbao, 1974) nos sumerge en un universo literario catalizador del mal entendido como una substancia universal con entidad propia, construido a través de la alteridad y la violencia simbólica que puede conducir a la rebelión de los personajes femeninos –eternos protagonistas de su obra–, participando también ellos del mal, en ocasiones más allá de lo simbólico. Pero el mal es un concepto profundamente amplio y polisémico dentro de un sujeto marcado por la angustia, la “enfermedad mortal” kierkegaardiana. La violencia puede ser una de sus consecuencias inmediatas. Sin embargo, solemos valorar a menudo tanto el mal como la violencia desde su apariencia externa y desde la alteridad. El mal son los otros, la violencia es ostensible. Por el contrario, la obra de Espido Freire remite al mal oculto en todos y todas, donde subyace sutilmente una violencia ejercida a menudo mediante vías opresivas simbólicas, invisibles incluso para los propios personajes, especialmente los femeninos.La violencia (simbólica o no) en Espido Freire se establece a través de la sugerencia del mal y la universal “intención” (Gesinnung) kantiana del sujeto angustiado de obrar mal. Es necesario desarrollar por tanto los conceptos de mal, angustia, muerte –vinculada al principio de contingencia angustiosa– y violencia en la compleja red de personajes femeninos –opresores y oprimidos– que componen la obra de Espido Freire, especialmente en las siete novelas que analizamos así como en sus cuentos. Además del profundo debate filosófico en torno a esta eterna (no) substancia que representa el mal, hacemos uso de herramientas psiquiátricas, psicoanalíticas, sociológicas, narratológicas, pictóricas y estudios de género que arrojen luz sobre el fenómeno de la proyección del mal y la violencia así como la música, que participa en el diálogo interdiscursivo con el texto literario a través de formas, leitmotive y texturas que ofrecen un dialogismo bakhtiano de “polifonía textual”.
13

Du féminin dans L'avalée des avalés, L'hiver de force et Va savoir de Réjean Ducharme

Robert, Julie January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
14

Les personnages féminins dans "À la recherche du temps perdu" de Marcel Proust : Étude menée à partir de René Girard et de Marcel Mauss / The female characters in "In Search of Lost Time" of Marcel Proust : A study inspired by René Girard and Marcel Mauss

Chou, Shin-Yi 21 November 2014 (has links)
Notre étude porte sur les personnages féminins de Marcel Proust à l'aide du « désir » de René Girard, du « don » de Marcel Mauss et des « focalisations » de Gérard Genette. La focalisation variable dans le récit facilite la compréhension de toutes les relations et en particulier des sentiments amoureux du héros pour les femmes. Il croit pouvoir réaliser ses rêves à travers ces femmes et se réjouit à l'idée de posséder les clés qui lui permettent d'entrer dans le monde qu'il recherche. Ce sera le narrateur vieillissant qui démystifiera ce sentiment. En réalité, sa satisfaction ne provient pas des femmes en elles-mêmes, mais de leurs qualités périphériques qu'il peut retrouver chez elles. Girard défend le désir des mauvais procédés, il parle également du mimétisme, de la rivalité et de la violence dans le désir qui relève de l'imagination. Le « désir girardien » définit correctement le désir maladif du jeune héros envers les femmes. Quant à Mauss, il défend une réciprocité de la reconnaissance comme « trois obligations » afin de pouvoir constituer une bonne relation sociale. Il dévoile principalement les bons procédés tels l'amitié, l'amour et l'échange de cadeaux, mais il traite aussi du sujet de la rivalité. Ces deux théories semblent contradictoires, cependant le désir et le don coexistent dans la Recherche, on les retrouve tous deux au fur et à mesure de notre relecture. La poursuite de l'amitié et de la gloire sociale du héros est défaite, pourtant toutes les pages sur l'art nous montrent la philosophie de Proust, ce qui n'est pas possible par l'amour est possible grâce à la littérature. La Recherche parle de la compréhension de la vie ce qui est un don du romancier. / My research focuses on the female characters in In Search of Lost Time by Marcel Proust from the perspective of the "desire" of René Girard, the "gift" of Marcel Mauss and the "focus" of Gérard Genette. The variable focus in the narrative facilitates the comprehension of all relationships, connections and in particular the passion and the varied emotional projections of the hero for these women. He believes that his dreams will come true through these women. It will be the narrator, another "me" of the hero, who will demystify this feeling. In fact, his satisfaction is not in regard to the women themselves, but to the peripheral qualities that he can find from these women. Girard defends the desire of bad processes, he talks about the mimicry, rivalry and violence in desire which is also from the imagination. Girard's theory of mimetic desire composed of envy, jealousy and helpless hatred corresponds exactly to the unhealthy desire of the young hero for these women. The theory of Mauss regarding mutual recognition as being composed of "three obligations" which constitute a good social relationship. He defends not only the good processes like friendship, love and gift exchange, but also the topic of rivalry. It might seem that these two theories are contradictory, but Desire and the Gift coexist in fact in this novel, we can find them in our new interpretation. The hero's pursuit of friendship and social glory is defeated, however all pages on art shows us the philosophy of Proust, which is not possible by love is possible through literature. In Search of Lost Time is a gift of the author, it's a comprehension all about life.
15

Évolution du personnage féminin chez quelques écrivaines des Caraïbes francophones

Dorcé, Mylène Florence 10 1900 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution du personnage féminin, des points de vue physique, psychologique et social, dans vingt-deux romans publiés entre 1924 et 2012, par dix-neuf écrivaines issues des Caraïbes francophones, soit, de la Guadeloupe, d’Haïti et de la Martinique. Le corpus est divisé en trois tranches chronologiques, à savoir, les romans qui ont été publiés entre 1924 et 1959 (c’est-à-dire, la période qui correspond plus ou moins aux mouvements littéraires de l’Indigénisme et de la Négritude), puis les romans publiés entre 1960 et 1989 (ou la période qui coïncide avec la littérature de la dictature, la littérature de l’exil, et l’Antillanité) et, en dernier lieu, les romans qui ont été publiés entre 1990 et 2012 (durant la période qui équivaut à la littérature post-dictature, à la littérature migrante, et à la Créolité). Après avoir situé les œuvres de notre corpus dans leur contexte historique, nous avons analysé celles qui tombent dans la catégorie des récits de soi, puisque plus du tiers des textes à l’étude, neuf sur vingt-deux, ont recours à cette stratégie narrative. En nous appuyant sur les théories de l’autobiographie et de l’autofiction, nous constatons qu’à travers les récits et le « je » subjectif des protagonistes, les écrivaines réécrivent en quelque sorte l’histoire d’un point de vue endogène. Les récits se transforment en terreaux fertiles qui donnent aux écrivaines l’occasion de contourner à loisir les règles du pacte autobiographique et de franchir allègrement la frontière entre le fictif et le réel, en utilisant diverses ruses auctoriales par l’entremise desquelles elles représentent la femme noire, dans une perspective qui se veut valorisante, tout en lui redonnant, de manière symbolique, la voix qui lui a été usurpée pendant la période esclavagiste. L’analyse du personnage féminin démontre que la composante raciale demeure un facteur incontournable dans l’univers romanesque féminin des Caraïbes francophones. À l’appui des théories du personnage et d’études qui portent sur l’écriture des femmes, nous remarquons que, sur le plan physique, les écrivaines de la première génération ont surtout créé des héroïnes à la carnation pale, alors que les personnages féminins noirs sont secondaires, du point de vue actantiel. Cette tendance change progressivement dans les romans des écrivaines de la seconde génération qui incluent de plus en plus de protagonistes noires ou à la peau foncée qui sont au cœur de l’action. Au fil des ans, les écrivaines mettent davantage en scène des protagonistes qui illustrent avec acuité l’aspect multiethnique et multiracial des îles. Nous avons procédé à l’analyse psychologique du personnage féminin en nous basant sur les théories féministes. Si les héroïnes romanesques de la première génération d’écrivaines ont tendance à accepter leur sort avec résignation, celles de la seconde génération se battent avec acharnement pour s’émanciper des influences néfastes qui minent leur existence. Les héroïnes des romans contemporains vont encore plus loin dans leur lutte pour faire valoir leurs droits, en commettant souvent des actes qui sont jugés contraires à la norme. Sur le plan social, force est de constater que la race et la situation familiale des protagonistes durant leur enfance déterminent en grande partie la place qu’elles occuperont plus tard dans l’échelle sociale. Les éléments racial, physique, psychologique et social influent l’un sur l’autre et ont un grand impact sur l’issue de l’intrigue. Notre étude porte également sur la nature des rapports du personnage féminin avec les personnages masculins. Une fois de plus, à l’appui d’éléments se rapportant, entre autres, à la théorie du personnage et aux théories féministes, nous avons classé les personnages masculins selon les catégories : du bon, de la brute, de l’infâme et du criminel, en fonction de leurs interactions avec les héroïnes romanesques. Au facteur racial, s’ajoute le lieu de l’intrigue comme déterminant de l’issue de l’histoire. Pour ce qui est des relations entre les personnages féminins, nous constatons qu’au cours des cent dernières années, ces relations évoluent d’une dynamique individuelle (alors que les héroïnes romanesques comptent exclusivement sur la loyauté de leur confidente), à une dynamique collective, alors que l’on constate de plus en plus l’emploi du topos de l’espace clos comme stratégie pour assurer, a priori, la protection (physique, psychologique, sociale) des personnages féminins en question. Notre analyse des substituts maternels démontre, entre autres, l’évolution de la figure grand-maternelle qui passe progressivement du statut d’aïeule mythique à celui d’éducatrice subversive, et à celui de protagoniste qui occupe une place prépondérante dans l’intrigue et au sein de son entourage. / This thesis focuses on the physical, psychological and social evolution of female characters, in twenty-two novels that were published between 1924 and 2012, by nineteen women writers from the French Caribbean, namely from Guadeloupe, Haiti and Martinique. The corpus is divided into three chronological brackets. The first chronological bracket consists of the novels that were published between 1924 and 1959 (or the period that more or less corresponds to the Indigenism and Négritude literary movements). The second chronological bracket consists of novels that were published between 1960 and 1989 (that is, the period corresponding to Dictatorship Literature, Exile Literature and Antillanité). The third and last chronological bracket comprises novels that were published between 1990 and 2012 (namely, during the period that corresponds to Post-Dictatorship Literature, Migrant Literature and Créolité). After situating the novels in their historical context, we analyzed those that fall in the first-person narrative category, since over a third of the novels we are studying (nine out of twenty-two) use this narrative strategy. Drawing on autobiographical and autofiction theories, we find that through the subjective “I” of the protagonists’ stories, the women writers somehow rewrite history from an endogenous perspective. The narratives then become fertile grounds that allow the writers to subvert the rules of the autobiographical pact at their will, while merrily crossing the boundaries between truth and fiction. The women writers use various auctorial ruses through which they aim to represent the Black woman in a positive manner and symbolically give her back her voice, which was silenced during slavery. Analyzing female characters demonstrates that race remains an inescapable factor in the French Caribbean fiction world. Using theories pertaining to fiction characters and women’s writing, we notice that from a physical standpoint, the women writers from the first generation mainly created fair-skinned heroines, while Black female characters were mostly represented as secondary personages. This practice progressively changed as women writers from the second generation created more dark-skinned and Black female characters that are front and center in the plots. Throughout the years, women writers showcase more and more protagonists which keenly illustrate the multiethnic and multicultural aspects of the islands. We proceeded with the psychological analysis of female characters, by using feminist theories. If the heroines created by the first generation of women writers tend to accept their fate with resignation, those created by the second generation of women writers relentlessly fight to free themselves from the negative influences that undermine their lives. The protagonists of contemporary novels go even further when they fight for their rights, and often act in ways that are considered to be against the norm. On the social front, the race and the family situation of the protagonists during their childhood will play a great part in the position they will hold in the socioeconomic ladder, later on. The racial, physical, psychological and social components intersect and have a certain influence over one another, as they also play a significant role in the ending of the story. Our study also focuses on the nature of the interactions of female characters with male characters. Once again, using elements pertaining to the theories of fiction characters, we ranked the male characters in the following four categories: the good male characters, the bullies, the wicked and the criminals, with respect to the types of relations they sustain with the heroines. Along with the race factor, the location of the plot also has an impact on the ending of the story. When focusing on the types of relations that occur strictly among female characters, we note that these relations have evolved from an individual standpoint in the early-years novels (while the heroines exclusively relied on the loyalty of their confident), to a collective one, as women writers increasingly rely on the use of the topos of the closed space, as a strategy that a priori ensures the (physical, psychological, social) safety of female characters. Among other things, our analysis of mother substitutes shows the evolution of the grand-mother figure, which progressively transitions from mythical ancestor to subversive educator, then to a leading character who takes centre stage in the plot, and has a good standing among the members of her entourage
16

La représentation de la violence faite aux femmes dans 'Un dimanche à la piscine à Kigali' de Gil Courtemanche et 'Je m’appelle Bosnia' de Madeleine Gagnon

Thach, Thida January 2014 (has links)
La violence faite aux femmes est une réalité encore très présente, surtout dans les sociétés patriarcales, même après des décennies de lutte féministe. C’est aussi un thème privilégié en littérature. La présente thèse propose justement une analyse de ce thème à travers deux romans assez récents qui mettent tous deux de l’avant des aspects particuliers de la question : Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche et Je m’appelle Bosnia de Madeleine Gagnon. Nous tenterons de cerner les différentes formes de violences à l’œuvre dans les deux narrations : la violence faite aux filles, celle faite aux femmes, et enfin la violence spécifique qu’engendrent les conflits armés avec le viol comme arme de guerre. Nous proposerons une analyse intersectionnelle de ces formes de violences afin de mesurer les représentations et les répercussions des notions de classe et de race eu égard aux toiles de fond différentes des deux romans : le génocide chez Courtemanche, le nettoyage ethnique chez Gagnon. Nous aborderons aussi les narrations sous l’angle de l’agentivité. Dans des sociétés fondamentalement patriarcales, quel pouvoir peuvent espérer avoir les personnages féminins sur leur destin personnel et collectif? Y a-t-il pour ces femmes fictives des stratégies possibles pour atteindre une liberté d’action, si mince soit-elle?

Page generated in 0.2484 seconds