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Médium et appareil dans la création photographique / Medium and apparatus in photographic creationGondouin, Tiphaine 26 October 2012 (has links)
Lorsque la création d'une image se fait grâce à l'utilisation, la manipulation d'un appareil, il arrive un moment où celui-ci devient central et le sujet de tous les questionnements. La pratique de la photographie m'a amenée à ce type d'interrogation. Comment photographier devient soudain une question aussi récurrente qu'essentielle. Une réflexion critique sur ce que l’on croit être une simple technique et que l'on emploie pour faire une image photographique, libérée alors de toutes fascinations, devient possible. Mais comment procéder à l'analyse de l'appareillage photographique? C'est en considérant l'appareil comme un ensemble global, un paradigme, participant pleinement à la création et la conditionnant en même temps, qu’il paraît possible de mener une réflexion sur cette place particulière qu'occupe l'appareillage photographique dans la réalisation d'image ou (/ et) d'installation de celle-ci. Cette interrogation peut dès lors être étudiée à travers une mise à plat de l'appareil photographique dans une définition plus élargie de ce dernier que la simple considération de l’appareil de prise de vue afin de savoir ce qu’il est par nature mais aussi dans ses usages, et alors de découvrir sa poïétique propre ainsi qu’un rapport singulier au réel. Cette méthodologie s'apparente à une déconstruction, puis une monstration, voire une mise en excès pour eux-mêmes des éléments premiers et fondamentaux de l'appareil producteur d'image photographique (grain, brûlure, planéité, obscurité...) ; ce qui le constitue et en fait sa particularité. D'une autre manière, le conditionnement qu'opère l'appareillage photographique dans la réalisation d'images peut se penser par une mise en évidence du procès : une mise en valeur, une exhibition du processus du faire, de la démarche, de la méthode qui permet à l'image d'être. Cette démarche et cette recherche recontextualisent le faire, l'expérimentation, la poïétique à l'oeuvre dans chaque réalisation plastique d'image photographique. / When creating a picture is done by using and operating a camera there comes a time when this device becomes essential and a subject for all kinds of questioning. Photography brings this type of questioning to my mind. How to take a picture all of a sudden happens to be an essential as well as recurring question. Then a critical appreciation free from fascination may be undertaken on what we consider as a mere technique that is used to take a picture. But how to proceed to the analysis of the photographic medium ? Considering the medium as a global set a paradigm taking full part in the creation and conditioning it at the same time allows the carrying out of an appreciation on this particular part taken by the photographic medium in the realization (or installation) of a picture. From that moment this appreciation can be studied by examining all the elements of the camera in a wider definition of the latter than a mere consideration of the camera itself in order to know not only what it is but also how to use it and thus to find out its own “poïétique” as well as its unique connection to reality. This method relates to a deconstruction then a bringing forward of the primary and fundamental elements of a photographic medium (grain, burn, flatness, darkness…) ; what it is made of and makes it unique . In a different way, the conditioning that the photographic equipment operates in the realization of pictures can be considered as a disclosure of the process : an emphasis on the process, the approach, the method that allows the picture. This approach and this research make it possible to recontextualize the process the « poïétique » at work in each artistic creation of photographic pictures.
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Naissance de l’industrie photographique. Les Neurdein, éditeurs d’imaginaires (1863-1918) / Birth of the photographic industry. The Neurdein, editors of imaginary (1863-1918)Bouillon, Marie-Ève 04 October 2017 (has links)
Cette recherche traite de l'influence d'une entreprise photographique sur la représentation de sites en France dans le contexte touristique et plus généralement sur le marché de l'illustration au tournant du XXe siècle. De simples studios de photographies au Second Empire deviennent de véritables maisons d'édition de l'image ou proto-agences de photographies, qui produisent et diffusent leurs images dans de multiples contextes et sur des supports les plus divers. La photographie est ainsi conçue comme un produit, dans l'idée d'une rentabilité, et intègre une collection dont la gestion montre une actualisation permanente, en lien avec les activités changeantes de l'entreprise, en fonction des marchés. Le cas de l'entreprise Neurdein frères (1863-1917) et l'étude de son organisation, son fonctionnement et son évolution, donne la mesure d'une construction élaborée de ses "vues de France". Du travail de ses opérateurs à celui de ses représentants de commerce, l'entreprise façonne et sélectionne ses photographies et par là même conçoit une véritable politique en matière d'images à succès. Le phénomène est renforcé par la production de ces nouveaux formats illustrés que sont les cartes postales, dont le succès se fait sentir en France dans les années 1890. Menée sous l'angle d'une histoire culturelle et économique de la photographie, cette thèse adopte une triple approche : celle de l'entreprise, celle de l'objet carte postale et celle du marché de l'illustration. Les corpus, en particulier centrés sur le Mont Saint-Michel et sur la tour Eiffel, pour laquelle Neurdein frères était en charge de la concession des objets souvenirs entre 1889 et 1917, sont mis en lien et interrogés pour rendre compte de mécanismes culturels puissants. Créées pour circuler sur toutes sortes d'objets éditoriaux, du fascicule à l'assiette, de la carte postale au journal, les images commercialisées par l'entreprise Neurdein frères obéissent à certains critères de représentation et deviennent presque des normes : omniprésentes et standardisées, elles participent à la formation d'une identité touristique ou stéréotypée des sites. / This research deals with the influence of a photographic company on the representation of sites in France in the context of tourism and, more generally, on the image market at the turn of the 20th century. Simple photographic studios during the Second Empire became true publishing houses or photographic proto-agencies, which produced and distributed their images in a variety of contexts and media. Photography is thus conceived as a product, with profitability in mind, and integrates a collection which is constantly updated, in connection with the changing activities of the company according to the markets. The case of the company Neurdein frères (1863–1917) and the study of its organization, its functioning, and its evolution, conveys the elaborate construction of its "views of France". From the work of its operators to that of its sales representatives, the company shapes and selects its photographs and hence conceives a true policy regarding the success of their images. The phenomenon is reinforced by the production of new illustrated formats, notably postcards, the success of which is setting in in France in the 1890s. This thesis, based on a cultural and economic history of photography, adopts a threefold approach: that of the company, that of the postcard as an object and that of the image market. The corpora, centered in particular on the Mont Saint-Michel and the Eiffel Tower, for which Neurdein were in charge of the concession of souvenir objects between 1889 and 1917, are put into relation and questioned in order to account for powerful cultural mechanisms. Created to circulate on all kinds of editorial objects, from fascicle to plate, from postcard to newspaper, the images marketed by the company Neurdein frères obey certain criteria of representation and almost become a norm: ubiquitous and standardized, they participate in the formation of a touristic or stereotypical identity of the sites.
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Detecteurs d'images x grand champ : applications a la microscopie x de contact et a la microanalyse d'absorption avec le rayonnement synchrotron.Bigler, Emmanuel 10 June 1986 (has links) (PDF)
Detection d'images x a l'aide de plaques photographiques haute resolution. Detecteur d'images x par scintillation guidee destine a remplacer la detection photographique en vue de l'imagerie x quantitative a haut flux au dela de 5 kev. Il s'agit d'une matrice de fibres optiques conductrices d'images dont les coeurs sont remplaces par un liquide scintillateur.
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Astrométrie des satellites naturels : analyse d'observations anciennes pour l'amélioration des paramètres dynamiques des systèmes planétairesRobert-Pélissier, Vincent 07 December 2011 (has links) (PDF)
L'étude présentée dans cette thèse concerne principalement la réduction astrométrique de plaques photographiques anciennes : nous observons dans le passé. L'objectif étant de montrer qu'il est désormais possible d'obtenir des observations astrométriques de grande précision pour des périodes anciennes, en effectuant une nouvelle réduction d'observations photographiques. Nous avons utilisé à cet effet des plaques photographiques des satellites galiléens réalisées au McCormick Observatory et à l'U.S. Naval Observatory entre 1967 et 1998 (2650 observations). Il nous aura été indispensable de reprendre complètement l'analyse de ces plaques. Nous avons numérisé l'ensemble des données analogiques en prenant soin de bien comprendre le mécanisme de digitalisation pour ne pas perdre de précision durant le traitement. Nous avons ensuite établi une procédure de détermination de positions astrométriques. Plusieurs programmes ont été développés pour identifier les objets, extraire les positions et les corriger, depuis les images numérisées. Une méthode de réduction astrométrique par rattachement aux étoiles du champ, adaptée aux plaques photographiques, a aussi été produite pour pouvoir calculer très précisément les positions astrométriques équatoriales (RA, Dec) et intersatellites des satellites galiléens, tout en corrigeant nécessairement de nombreux effets instrumentaux et physiques tels la coma-magnitude ou encore la réfraction atmosphérique totale. L'ensemble de cette procédure a été optimisé pour que le faible nombre de références stellaires dont nous disposons suffise à la précision recherchée. Pour la première fois depuis ces plaques, nous avons déterminé des positions équatoriales (RA, Dec) dans le système de référence ICRS, là où les positions n'étaient que relatives entre satellites. Aussi et pour le système jovien, nous avons obtenu des données d'une précision de 75 mas en (RA, Dec) et 36 mas en intersatellite, alors que la précision n'était que de 90 mas à l'époque et en intersatellite seulement. De plus, les observations obtenues fournissent non seulement des positions des satellites galiléens, mais aussi des positions de la planète Jupiter. Les résultats produits nous ont ainsi permis de comparer différents catalogues d'étoiles et différentes éphémérides satellitaires et planétaires. Ils ont aussi été utilisés pour ajuster aux observations la dernière théorie dynamique des satellites produite par l'IMCCE.
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Rua Alagoinhas 33, Rio Vermelho : a casa de Jorge Amado : mediação fotográfica revela o lugar da intimidadeSá, Alzira Queiróz Gondim Tude de 05 December 2016 (has links)
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ALZIRA QUEIROZ GONDIM TUDE DE SA - Tese.pdf: 36218644 bytes, checksum: a368be1e855cfb76f714273728f30220 (MD5) / Este estudo se propõe a demonstrar, através da análise e leitura dos registros fotográficos de objetos que compõem uma casa, que os mesmos podem se constituir numa fonte mediadora de informação sobre o capital social e cultural de um sujeito ressaltando, nesse processo, o olhar do fotógrafo como mediador. Compõe um quadro teórico conceitual que estuda o fenômeno fotográfico em sua historicidade e complexidade epistemológica, enquanto
documento, representação e fonte de memória. Investiga sobre a ascensão da fotografia como documento social, como um instrumento da pesquisa cientifica, sobre a sua apropriação e uso pelas ciências sociais e em especial pela Ciência da Informação. Desvela sua potencialidade como mediadora cultural, através do estudo e análise dos registros fotográficos dos objetos da casa do escritor Jorge Amado, contidos no livro Rua Alagoinhas 33, Rio Vermelho, eleito como universo da pesquisa. Como recorte, foi designado a sala de visitas e os registros
fotográficos dos objetos cujas autorias foram identificadas, perfazendo um total de 32 (trinta e dois) registros. A pesquisa enquadra-se na tipologia dos estudos exploratórios e descritivos cuja técnica adotada foi a da pesquisa bibliográfica e documental e como instrumento de coleta de dados aplica uma entrevista com o fotografo, a qual se juntou a observação direta.
Apropria-se do método heurístico, caracterizado como intuitivo e experimental e através do processo de desmontagem e remontagem, implica identificação, numeração e resumo
temático de cada figura/objeto, no detalhamento e descrição, foram criados oito grupos temáticos. A análise e releitura dessas figuras/objetos agrupados por semelhanças,identidades, incidências autorais, no processo de remontagem, favoreceram que à constituição
da rede sociocultural tecida pelo escritor Jorge Amado, fosse dada a visibilidade pretendida.
Como resultado o estudo demonstra que o processo de entrelaçamento entre documento,imagem, memória, informação e cultura aponta para a potencialidade da fotografia como mediadora cultural, abrindo assim novas possibilidades de estudo no campo da Ciência da Informação. / ABSTRACT
This study demands to demonstrate, through the analysis and reading of photographic records of objects that compose a house, they may constitute a mediating source of information on the social and cultural capital of a person. Also, it is emphasized in the process, the photographer´s eye as a mediator. It forms a conceptual theoretical framework to study the photographic phenomenon in its historicity and epistemological complexity as a document, representation and as well memory source. It inquires the rise of photography as a social document, as an agent of scientific research on its approach and use by social sciences and, in particular, by the Information Science. It unveils its potential as a cultural mediator, through the study and analysis of photographic records of objects of the writer Jorge Amado's house, in the book named Rua Alagoinhas 33, Rio Vermelho, which was elected as the research
universe. As the bottleneck of the research, it has been chosen the living room and photographic records of objects whose authorship were identified, totalizing 32 records. The research is classified as an exploratory and descriptive type and the procedure used was the bibliographical and documentary research. As to data collection tool, it was applied an interview with the photographer, which was added by direct observation technique. It appropriates the heuristic method, characterized as intuitive and experimental one, and through the disassembly and reassembly process, which implies identification, numbering and thematic summary of each figure/object and detail and description, it resulted in the creation of eight thematic groups. The analysis and reinterpretation of these figures/objects grouped by similarities, identities, copyright incidences, the reassembly process, which favored the establishment of the socio-cultural network woven by the writer Jorge Amado, was given the desired visibility. As a result, the study demonstrates that the intertwining process of
document, image, memory, information and culture points to the photographic capability as been a cultural mediator, thereby opening up new possibilities of study in the field of Information Science.
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Paparazzi à l’écran : Présence et disparition d’un personnage photographe dans la fiction cinématographique et télévisée occidentale (1940 – 2008). / Paparazzi on screen : Presence and disappearance of a photographer character in western fiction films and TV series (1940 – 2008).Fossard, Aurore 10 June 2013 (has links)
Si le paparazzi est le parent pauvre de l’histoire de la photographie, il est une source précieuse d’inspiration pour la fiction cinématographique et télévisuelle. Personnage avant même d’apparaître à l’écran, le paparazzi instaure une tension à la fois narrative et visuelle qui autorise un questionnement sur ses modalités de représentations. À l’aide d’un corpus defilms et de séries télévisées occidental allant de 1940 à 2008, notre étude entend repérer et analyser les récurrences des représentations du paparazzi dans une approche socio-historique et culturelle. Séducteur, sauveur... chasseur, voleur ? Revenir sur l’imaginaire de l’appareil photographique et sur le caractère hybride de sa pratique permet de comprendre comment se construit l’image d’un « mauvais » photographe. Masse impersonnelle ou personnage principal du récit, mi-animal, mi-machine, les différentes formes que prend le paparazzi à l’écran révèlent et menacent l’humanité de la star. À l’heure où les chances d’accéder au statut de célébrité sont aussi fortes que les probabilités de « faire le paparazzi », la fiction révèle une lutte à mort dans laquelle chaque partie se bat pour une valeur devenue absolue : la visibilité. / Although the paparazzi is the poor relation in the history of photography, it is a precious source of inspiration for cinematographic and televisual fictions. Already a character before appearing on screen, the paparazzi establishes a tension, both narrative and visual, that encourages an exploration of its forms of representation. Supported by a collection of films and western television series, from 1940 to 2008, this work will identify and analyze the reoccuring ways in which the paparazzi is represented, from a socio-historical and cultural perspective. Seducer, savior… hunter, thief ? Returning to the imaginary world which surrounds the camera and the hybrid quality of its use allows one to understand how theimage of a « bad » photographer is built. Anonymous croud or main character in the story, half-animal, half-machine, the different faces of the paparazzi on screen both enlighten and threaten the star’s humanity. At a time when the chance of reaching celebrity status are as high as the odds of « acting like a paparazzi », works of fiction reveal a struggle to the deathin which each party fights for a new absolute value : visibility.
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Le masque social ou la representation de la bourgeoisie mexicaine dans le portait photographique (1854-2008) / The social mask or the representation of the Mexican bourgeoisie in the photographic portrait (1854-2008)Herrerias Cuevas, Vesta Mónica 09 June 2009 (has links)
Loin de la dénonciation sociale ou d’un exercice strictement historique, le présent travail cherche à comprendre comment se construit l’image du personnage bourgeois à travers l’étude de portraits de la bourgeoisie mexicaine entre 1854 et 2008. Le concept de masque permet de rendre compte du portrait en tant que construction d’un modèle de représentation sociale. La première partie propose un aperçu général des origines et de l’évolution du portrait pictural, de son influence sur le portrait photographique, des conséquences des idées humanistes sur l’art, enfin de l’histoire de la bourgeoisie mexicaine et du portrait photographique bourgeois au Mexique. La deuxième partie s’intéresse au phénomène de la carte-de-visite en tant que source et modèle du portrait photographique de la bourgeoisie mexicaine, avant d’examiner la question de la figure : l’interprétation de la pose et du visage en tant qu’éléments constitutifs de la construction d’une identité sociale. La troisième partie étudie le fond, c'est-à-dire les différents espaces dans lesquels le personnage bourgeois se fait photographier, les objets qui l’entourent et son rapport à eux. Cette recherche s’appuie sur les contributions théoriques de philosophes, d’écrivains, d’historiens et de photographes tels qu’André Adolphe Eugène Disdéri, Joan Foncuberta, Geoffrey Batchen, Octavio Paz, Carlos Monsiváis, Celso Sánchez Capdequí, Pierre Francastel, Christian Phéline, E. H. Gombrich, Gilles Lipovetsky, Gillo Dorfles, Graham Clarke, Jacques Aumont, Jean Sagne, Jean-Luc Nancy, Michel Frizot, Philippe Dubois, John Berger, Hermann Broch, Umberto Eco, Roland Barthes, Tzvetan Todorov, Michel Foucault, Susan Sontag, Walter Benjamin. Parmi les photographes mexicains abordés dans cette étude, l’on citera les frères Valleto, Cruces et Campa, les Archives Casasola, Nacho López, Héctor García, Pedro Meyer, Daniela Rossell et Ivonne Venegas. / Far from social condemnation or a strictly historic review, this work seeks to understand the construction of the bourgeois personage through the study of Mexican bourgeoisie portraits between 1854 and 2008. The “mask” concept allows us to explain the portrait as the construction of a model of social representation. Part I offers an overview of the origin and evolution of the pictorial portrait and its influence on the photographic portrait, as well as the consequences of humanist ideas on art, the history of Mexican bourgeoisie and the bourgeois photographic portrait in Mexico. Part II analyses the carte-de-visite phenomenon as origin and model for the photographic portrait of the Mexican bourgeoisie, to later study the figure, the interpretation of posture, stance and facial expression as components of the construction of social identity. Part III studies depth: different spaces where the bourgeois character is photographed, the objects around him and his relation to them. Taken into account are the theoretical contributions of philosophers, writers, historians, and photographers, like André Adolphe Eugène Disdéri, Joan Foncuberta, Geoffrey Batchen, Octavio Paz, Carlos Monsiváis, Celso Sánchez Capdequí, Pierre Francastel, Christian Phéline, E. H. Gombrich, Gilles Lipovetsky, Gillo Dorfles, Graham Clarke, Jacques Aumont, Jean Sagne, Jean-Luc Nancy, Michel Frizot, Philippe Dubois, John Berger, Hermann Broch, Umberto Eco, Roland Barthes, Tzvetan Todorov, Michel Foucault, Susan Sontag, Walter Benjamin. Among the Mexican photographers studied are the Valleto brothers, Cruces y Campa, the Casasola Archive, Nacho López, Héctor García, Pedro Meyer, Daniela Rossell and Ivonne Venegas.
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Représenter la mort : le remploi d'images photographiques post mortem en art contemporain / Representing death : the post mortem photographic re-employment in contemporary artDe Siqueira, Daniella Géo 10 January 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l’examen du mode d’opération du remploi photographique en art contemporain, et en spécial celui d’images photographiques post mortem. Avec l’appui de différentes théories qui portent sur la photographie et l’observation de plusieurs oeuvres de remploi photographique, ce travail étudie,d’une part, les problématiques d’ordre génétique et théorique spécifiques à cette pratique contemporaine. De l’autre, ce travail traverse des perspectives historiques et aussi anthropologiques à propos de l’homme face au corps mort pour, en tenant en compte des différents aspects des transformations du rapport de la société occidentale à la mort, observer les effets sur la production de la photographie contemporaine. Dans ce contexte, l’étude identifie les deux types majeurs d’images photographiques post mortem remployées – les deux associé à la violence – et analyse, en suite, les nouveaux rapports symboliques proposés par un nombre d’oeuvres. Cet étude cherche à observer à quoi répond ces oeuvres de remploi d’images photographique post mortem et, en même temps, à observer que l’oeuvre de remploi photographique, en tant que pratique artistique qui vise la révision et la critique des représentations, contribue néanmoins pour la construction d’une représentation de la mort selon les perspectives contemporaines auxquelles elles répondent. / This thesis focuses on the examination of the operation mode of the photographic re-employment incontemporary art, and in special of post mortem photographic images. With the support of various theories that focus on photography and the observation of several photographic re-employment artworks, this study examines, on the one hand, genetic and theoretical problematic that are specific to this contemporary practice. On the other, this work crosses historical and also anthropological perspectives on humans facing the dead body, taking into account different aspects of the transformations in Western society’s relationship to death, in order to observe the effects on contemporary photography production. In this context, this study identifies two major types of postmortem photographic images re-employed – both associated with violence –, and then analyses the newsymbolic relations proposed by a number of artworks. This study seeks to observe to what these artworks that re-employ post mortem photographic images respond to, and at the same time, seeks toobserve that the photographic re-employment, as an artistic practice that aims to review and criticize representations, contributes however, for the construction of a representation of death within the very contemporary perspectives, which they respond to.
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Quel est l’apport d’un observatoire photographique pour la protection et la mise en valeur des paysages : le cas des lanières agricoles de la MRC de MemphrémagogGauthier, Karl 03 1900 (has links)
En 1986, la MRC de Memphrémagog avait mandaté la firme SOTAR pour procéder à une première
caractérisation des paysages d’intérêt (SOTAR, 1986) soit, au sens de la Loi sur l’aménagement et
l’urbanisme, les territoires d’intérêt patrimonial, esthétique et culturel. Le mandat avait entre autres
conduit à une documentation photographique de ces paysages. Ainsi, quelque 600 diapositives révélant
les éléments constitutifs des paysages qui participaient à son caractère distinctif sont issues de cette
étude.
Informée de l’existence de ce fonds, la MRC, en partenariat avec l’Université de Montréal, s’est dite
intéressée à mettre en place un observatoire photographique des paysages afin de définir l’apport de cet
outil pour comprendre et de documenter l’évolution de ses paysages d’intérêt. Suivant la méthode
générale des observatoires photographiques des paysages (Guittet, 2016), un retour sur près de 60 sites
a été effectué et près de 48 rencontres ont été menées auprès d’acteurs du territoire en ayant pour
objectif de comprendre les dynamiques sous-jacentes aux transformations observées. Le présent mémoire
s’arrime à cette initiative en s’intéressant aux sites contenus à l’intérieur des lanières agricoles identifiées
par l’étude de la SOTAR en 1986.
À travers l’analyse de 16 sites et la rencontre de 20 participants, l’étude témoigne de l’effacement
progressif des paysages des lanières. Le retrait de l’agriculture sur certaines portions du territoire aura
contribué à la disparition de granges, à la fermeture de champs visuels et à l’arrivée d’une nouvelle
population constituée de non-agriculteurs. Cette étude aura également permis de mieux définir
l’importance de la compréhension du contexte social dans la transformation des paysages. / In 1986, Memphrémagog Regional County Municipality (MRCM) mandated SOTAR, an urban planning firm,
to characterize landscapes of special interests (SOTAR, 1986) as defined in Quebec Act respecting land use
planning and development. An extensive photographic library was collected during the 1986 mandate. This
exceptional database of 600 slides allows a description of the landscape elements contributing to the
distinctive character of the MRCM.
Informed about the potential benefits of the photographic database, MRCM instituted, in partnership with
the University of Montreal, a landscape photographic observatory to define how the observatory can be
use to understand and document the evolution of landscapes of interest.
The present master’s thesis analyses the evolution of the sites contained in the agricultural strips identified
in the 1986 SOTAR study. The analysis was conducted using the general method for photographic
observatories (Guittet 2016). Data for the analysis was obtained from 16 sites and interviews with 20 rural
stakeholders.
The analysis documents the progressive disappearance of agricultural strips. The decrease in farming
activities in portions of the territory led to the disappearance of barns, a restriction in visual perspective
and the arrival of non-farming population. The study highlights the importance of understanding the social
context in the transformation of rural landscapes.
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Le portrait du défunt dans les cimetières lorrains de 1804 à nos jours / The portrait of the deceased in the Lorraine cemeteries from 1804 to the present dayBolle-Anotta, Françoise 06 November 2017 (has links)
Dès la loi impériale du 23 Prairial an XII (12 juin1804) qui impose l’obligation d’inhumation pour tous au cimetière, la sculpture se met au service du portrait du défunt, dans cet espace si particulier qui tient à la fois du cadre privé et du cadre public. Héritier d’une tradition jusqu’alors réservée aux nobles et au roi, le portrait funéraire s’affiche dans une iconographie qui oscille entre symbolique et réalisme des traits physiques; le militaire est honoré comme héros tandis que le curé est vénéré par les paroissiens. S’inscrivant dans la mode de la statuomanie galopante des années 1880, les cimetières lorrains rejoignent la volonté publique d’honorer ses Grands Hommes, à une époque où la « Petite Patrie », la Lorraine, rencontre la « Grande Patrie », la France, où des artistes connus et parfois moins connus mettent leur savoir-faire et leur notoriété au service de portraits de notables. Le portrait funéraire connaît alors son âge d’or. Alors que le cimetière moderne se construit peu à peu grâce à son organisation parcellaire, les familles éprouvent très rapidement le besoin impérieux de matérialiser, sur ces concessions familiales, le souvenir des traits de leur défunt et le portrait sculpté leur en offre la possibilité et le voilà qui quitte l’intimité des salons pour être installé soit sur la stèle de la tombe familiale. C’est ainsi que l’époux éploré se souvient du visage de sa chère épouse, que des parents effondrés peuvent se consoler d’avoir perdu un petit ange en lui substituant un autre visage, plutôt idéalisé, ou mieux la figure d’un autre ange, plus solide car en marbre et plus protecteur. Peu à peu, le cimetière se pare d’un peuple de statues que viennent compléter quelques motifs professionnels, rares toutefois. La personnalisation de la tombe reste toutefois très discrète, la douleur contenue. La sculpture funéraire, et le portrait en particulier, se mettent au service de l’expression de sentiments filiaux ou conjugaux, réservés jusqu’alors à l’intimité, mais traduisent un élitisme que la législation du 23 prairial an XII ne souhaitait pas. Pendant la période 1880-1930, les commanditaires des portraits funéraires bénéficient d’une offre élargie de produits notamment grâce à l’essor de la photographie et au procédé de vitrification. Sans concurrencer le portrait sculpté porté principalement par le médaillon de bronze et la ronde-bosse, le vitrail photographique permet de promouvoir le souvenir du défunt dans un écrin luxueux, où, pour la première fois, la présence de la couleur fait animer ces visages et les rend presque vivants. Mais, c’est un luxe que peu de familles peuvent s’offrir. Alors, le médaillon photographique sur plaque émaillée, plus modeste, permet à une clientèle moins fortunée d’accéder au portrait funéraire au cimetière. Après 1930, alors que chapelle et vitrail disparaissent des allées du cimetière, le médaillon peut définitivement prendre place sur les sépultures. Très vite, c’est un succès assuré qui ne se dément pas, aujourd’hui encore. La période de 1940 à nos jours est de loin la plus riche en portraits funéraires et ce grâce à des techniques bien maîtrisées, celle de la photographie sur médaillon de porcelaine et celle de la gravure mécanique ou artistique, grâce également à de nouveaux supports que sont les plaques funéraires, les urnes, les vases. Et il n’est pas rare qu’une famille ait recours à des techniques différentes pour chacun de ses défunts. La façon de présenter le défunt a également évolué ; le modèle de studio photographique cède la place à un modèle présenté « au naturel », c’est-à-dire issu de l’album photographique familial et de nouveaux symboles montrent le défunt sous des aspects plus personnels. Désormais, le portrait funéraire du défunt au cimetière n’est plus seulement un visage mais c’est aussi un sportif, un chasseur, un motard, un professionnel, un amoureux des bêtes, un amateur de pétanque / From the imperial law of 23 Prairial year XII (June 12, 1804) which imposes the burial obligation for all in the cemetery, the sculpture puts itself at the service of the portrait of the deceased, in this very special space which is at the same time of the private frame and the public setting. Heir to a tradition hitherto booked with noble and to the king, the funerary portrait is displayed in an iconography which oscillates between symbolic system and realism of the physical features; the soldier is honored as hero while the priest is venerated by the parishioners. Falling under the fashion of the “statuomanie galopante” years 1880, the Lorraine cemeteries join the public will to honour its Great men, at one time when the “Small Fatherland”, Lorraine, meets the “Great Fatherland”, France, where known artists and sometimes less known put their know-how and their notoriety at the service of portraits the notable ones. The funerary portrait knows its golden age then. Whereas the modern cemetery is built little by little thanks to its compartmental organization, the families test the imperative need very quickly to materialize, on these family concessions, the memory of the features of their late and the carved portrait give of it them the opportunity and here it is which leaves the intimacy of the living rooms to be installed either on the family stele of the tomb. Thus the tearful husband remembers the face his dear wife, that ploughed up parents can comfort themselves to have lost a little angel in him substituent another face, rather idealized, or best the figure of another angel, more solid because out of marble and more protective. Little by little, the cemetery is avoided of people of statues which some professional reasons come to supplement, rare however. The personalization of the tomb remains however very discrete, the pain contained. The funerary sculpture, and the portrait in particular, are put at the service of the expression of subsidiary or marital feelings, hitherto booked with the intimacy, but translate an elitism which the legislation 23 Prairial An XII did not wish. For the period 1880-1930, the silent partners of the funerary portraits profit from a widened offer of products in particular thanks to rise of the photography and with the process of vitrification. Without competing with the carved portrait carried mainly by the bronze medallion and the sculpture in the round, the photographic stained glass makes it possible to promote the memory of late in a luxurious house, where, for the first time, the presence of the color makes animate these faces and makes them almost alive. But, it is a luxury which few families can offer. Then, the photographic medallion on enamelled plate, more modest, makes it possible to less fortunate customers to reach the funerary portrait with the cemetery. After 1930, whereas vault and stained glass disappear from the alleys of the cemetery, the medallion can definitively take seat on the burials. Very quickly, these is a assured success which is not contradicted, still today. The period of 1940 to our days is by far richest in funerary portraits and this thanks to techniques controlled well, that of photography on porcelain medallion and that of mechanical or artistic engraving, grace also to new supports which are the funerary plates, the ballot boxes, vases. And it is not rare that a family resorts to different techniques for each one of her late. The way of presenting the late one also evolved; the photographic model of studio gives way to a model presented “to the naturalness”, i.e. resulting from the family photographic album and new symbols show the late one under more personal aspects. From now on, the funerary portrait of late with the cemetery is not only any more one face but it is also a sportsman, a hunter, a motorcyclist, a professional, in love with the animals, an amateur of game of bowls.
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