• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 150
  • 25
  • 17
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 231
  • 231
  • 166
  • 112
  • 111
  • 96
  • 68
  • 52
  • 45
  • 41
  • 37
  • 35
  • 34
  • 30
  • 29
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
41

Du rôle des relations publiques dans la relation entre les organisations et leurs parties prenantes dans un contexte nord-américain

Sauvé, Matthieu January 2010 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose une réflexion critique sur les présupposés et les implications d'une pratique des relations publiques fondée sur le modéle managérial et questionne le rôle des relations publiques dans la relation entre l'organisation et ses parties prenantes, dans un contexte nord-américain. Trois angles sont suggérés pour amorcer la réflexion, soit l'absence de consensus quant à la définition des relations publiques, leur conception comme fonction de gestion et la finalité de la pratique. Cinq questions sont ensuite soulevées, soit: l'imprécision des contours de la pratique, le statut des relations publiques dans les organisations, l'adhésion à la perspective managériale, les antinomies observées dans plusieurs définitions et le rôle des publics. Nous présentons ensuite une critique du rôle du modèle managérial, qui aborde les questions de l'insertion des relations publiques dans un cadre fonctionnaliste, de la représentation de la réalité dans le modèle managérial, de la finalité de la prise en considération des parties prenantes et de la capacité prétendue du modèle à prendre simultanément en considération intérêts particuliers et intérêt public. Cette critique est suivie de propositions visant à esquisser un modèle social des relations publiques, de même que les conditions d'émergence d'un tel modèle, après quoi nous proposons une autre définition des relations publiques. Pour conduire notre projet, nous avons privilégié une démarche théorique de réflexivité plutôt qu'une recherche sur le terrain, en raison de l'ouverture de cette approche pour une pensée à la fois créative et critique qui permet la mise à contribution concomitante de la théorie et de la pratique. Deux conclusions émergent de notre démarche. La première est celle de la pertinence d'une réflexion critique sur le modèle managérial des relations publiques ainsi que la nécessité de faire émerger un autre modèle de pratique. La seconde tient à ce que, au terme de notre démarche, nous croyons fermement que les praticiens des relations publiques ont un rôle à jouer qui dépasse celui de leurs seules compétences techniques, notamment en raison de la position qu'ils occupent dans la société et de leur responsabilité dans la construction des discours véhiculés dans l'espace public. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rôle des relations publiques, Critique des relations publiques, Définition des relations publiques, Modèle managérial, Parties prenantes, Fonction de gestion, Relationnistes.
42

La micro assurance outil de lutte contre la pauvreté : quelle performance sociale?

Mabopda Foka, Josiane Lise January 2010 (has links) (PDF)
L'engouement récent pour la micro assurance fait suite au succès qu'a connu ces dernières décennies la finance sociale et plus particulièrement le micro crédit. La micro assurance permet de protéger essentiellement les populations à faibles revenus, brisant ainsi le cycle infernal de retour à la pauvreté suite aux divers chocs de la vie quotidienne. Basé sur le modèle de Wood (1991), inspiré directement du modèle de Carroll (1979), le présent mémoire permet d'analyser les liens entre les organisations oeuvrant en micro assurance et la société, et ce, en termes de réduction de la pauvreté. Nous nous sommes servis du questionnaire élaboré par le Comité d'Échanges, de Réflexion et d'Information sur les systèmes d'épargne-crédit (CERISE) pour mesurer la performance sociale en micro finance, que nous avons adapté à la micro assurance. Notre instrument de mesure comportait quatre (4) dimensions, à savoir le ciblage des pauvres et des exclus, l'adaptation des services aux pauvres, l'amélioration de la situation socio économique des clients et la responsabilité sociale. Par anticipation, nous avons affirmé que la micro assurance réduisait la pauvreté à travers la performance sociale et que les modèles d'affaires ayant une performance supérieure étaient susceptibles d'atteindre les couches de populations les plus pauvres. Les résultats de notre recherche indiquent que les préoccupations des organisations dépendent fOltement des modèles d'affaires, qui par ailleurs ont chacun une définition de la pauvreté. Le modèle communautaire s'est avéré être le modèle le plus socialement performant avec la moyenne de points la plus élevée. La priorité accordée à chacune des dimensions dépend elle aussi du modèle d'affaires. Le modèle communautaire met l'accent sur le ciblage des pauvres et sur l'amélioration de la situation socioéconomique des clients, tandis que les autres modèles affichent un score élevé en responsabilité sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Micro assurance, Performance sociale, Pauvreté, Responsabilité sociale.
43

Évaluation de la performance financière des fonds mutuels américains socialement et environnementalement responsables

Marhfor, Ahmed January 2006 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche consiste à évaluer la performance financière ajustée au risque des fonds mutuels socialement et environnementalement responsables (FMSER) américains. Plusieurs études empiriques, qui traitent de cette performance, ont obtenu des résultats mitigés qui ne convergent pas. Cette divergence est, selon notre constat, attribuable à des différences méthodologiques entre ces recherches et à la présence d'un certain nombre de biais. Afin d'éviter ces sources de divergences, nous prendrons en compte, dans la présente étude, l'ensemble des bases de comparaison utilisées dans la littérature. Pour cela, d'une part, les FMSER seront « pairés », dans un premier temps, à des indices de marché généraux tels que le S&P500 ou le DSI 400; dans un deuxième temps, à des indices de marché comparables ayant la même allocation d'actifs (actions, obligations ou équilibrée); dans un troisième temps, à des fonds conventionnels comparables (FC) disponibles sur le marché ayant aussi la même allocation d'actifs et de taille similaire, et finalement à des FC offerts par la même institution. D'autre part, pour permettre de comparer nos résultats à ceux des études précédentes, nous utiliserons les trois mesures traditionnelles de performance financière (alpha de Jensen, ratio de Treynor et celui de Sharpe) en plus de la mesure proposée par Modigliani et Modigliani en 1997. Les résultats démontrent qu'il n'existe pas de différences de rendement statistiquement significatives entre les FMSER et l'indice de marché S&P500. De plus, nous obtenons le même résultat lorsque nous comparons les rendements des FMSER actions et ceux de l'Indice S&P500. Par ailleurs, notre recherche a révélé aussi que les FMSER obligataires obtiennent une différence de rendement négative significative par rapport à l'indice obligataire Lehman Brothers. D'un autre côté, si on choisit de comparer les rendements des FMSER avec ceux de leurs pairs, on note que les FMSER actions performent aussi bien que les FC actions. Cependant, aucune conclusion ne peut être émise pour les autres catégories de FMSER (obligataires et équilibrés). Finalement, lorsque l'horizon de placement est pris en compte, on peut considérer que certains FMSER actions sont influencés par la présence d'une éventuelle dette latente. À ce niveau, on a remarqué que la performance de cette catégorie de FMSER connaît une amélioration avec le temps. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Investissement socialement responsable, Fonds mutuels socialement et environnementalement responsables, Performance financière, Performance sociale, Critères de sélection, Responsabilité sociale.
44

Le principe responsabilité de Hans Jonas et la responsabilité sociale

Bérubé, Fanchon Sophie January 2007 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous chercherons à développer le concept de responsabilité sociale. Nous tenterons, par le fait même, de faire la lumière sur les raisons qui font que les citoyens des sociétés modernes ne semblent plus avoir beaucoup d'intérêt pour la responsabilité sociale. Pour développer plus facilement notre pensée, nous nous appuierons tout d'abord sur une conception précise de la responsabilité; celle de Hans Jonas. Cet auteur utilise son « principe responsabilité », en particulier pour défendre l'idée que le monde court à sa fin si nous nous obstinons à vivre sans égard pour notre environnement. Pour cette raison, il faut absolument prendre nos responsabilités et agir. Nous verrons aussi que la responsabilité chez Jonas est engendrée par un sentiment et qu'elle est donc, selon l'auteur, universelle, puisque nous pouvons tous éprouver ce sentiment de responsabilité. Nous adhérerons à sa conception de la responsabilité sur certains aspects: en premier lieu dans la mesure où cette dernière est, dira-t-il, unilatérale et non-réciproque, même si nous pouvons tous être sujet ou objet de la responsabilité; en deuxième lieu, nous conviendrons aussi que la responsabilité puisse être engendrée par un sentiment et qu'elle puisse être à la base de notre action, mais avant tout, dans la mesure où nous sommes confrontés à une situation familiale ou amicale. Mais nous rejetterons, par ailleurs, l'idée que le sentiment soit le meilleur conducteur de l'action responsable surtout au niveau social. Car en effet, la responsabilité sociale conduite par le sentiment, supposerait l'impossibilité de l'exiger par des lois, légales comme morales. Par contre, nous verrons en quoi la notion de responsabilité de Jonas nous semble fortement individuelle et peu portée, malgré son aspect universaliste, sur des déterminants sociaux ou collectifs: ce avec quoi nous sommes en désaccord. Ensuite, nous examinerons la théorie de Bruckner, selon laquelle les sociétés occidentales actuelles favorisent, par l'individualisme, une infantilisation et/ou une victimisation du citoyen, qui fait obstacle à son sens de la responsabilité sociale. Nous verrons ensuite en quoi le système de pensée de Jonas valorise ce genre de sociétés individualistes. Et nous verrons ce que propose Bruckner pour revaloriser, de nouveau, l'autonomie, l'indépendance et le dialogue politique. Et finalement, nous défendrons un système politique démocratique permettant enfin l'autonomie des citoyens: celui de John Rawls. Nous le soutiendrons dans son élaboration d'une institution permettant l'adhésion des citoyens, le plein pouvoir au peuple et d'où peut enfin émerger la responsabilité sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale, Hans Jonas, Pascal Bruckner, John Rawls, Démocratie.
45

L'analyse de la performance financière des fonds mutuels socialement et environnementalement responsables américains

Bekkali, Saad-Eddine January 2007 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche consiste à vérifier si les fonds mutuels socialement et environnementalement responsables (FMSER) offrent une performance financière supérieure, inférieure ou égale à celle des formes conventionnelles d'investissement. Nous testons quatre hypothèses relativement à la performance fmancière des FMSER tout en visant à remédier en partie aux lacunes identifiées dans la littérature, particulièrement celles qui concernent les coûts relatifs à la gestion des fonds et la qualité de gestion des institutions financières. La première hypothèse consiste à faire une comparaison entre la performance fmancière des FMSER et la performance d'un indice général comme le S&P500 ainsi qu'un indice spécialisé comme le DSI 400 qui ne comprend que des entreprises socialement responsables. La deuxième hypothèse consiste, quant à elle, à comparer la performance financière des FMSER à celle d'indices ayant la même allocation d'actifs (indices d'obligations, d'actions ou équilibrés). La troisième hypothèse vise à comparer la performance financière des FMSER à celle de fonds mutuels comparables ayant la même allocation d'actif et la même taille. Finalement, par la quatrième hypothèse, nous cherchons à comparer la performance frnancière des FMSER à celle de fonds mutuels comparables appartenant à la même institution financière et ce, afin de contrôler l'effet de la qualité de gestion. Pour tester les hypothèses, trois mesures principales de performance ont été utilisées à savoir: les ratios de Treynor et de Sharpe et l'alpha de Jensen. D'une manière générale les résultats ont montré que l'ISR aux États-Unis affiche une performance financière ajustée au risque égale à celle des investissements conventionnels.
46

Ateliers de misère et liberté d'association : étude des codes de conduite adoptés par les entreprises multinationales du vêtement

Milette, Alexis 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à pousser la réflexion sur l'impunité des entreprises multinationales en matière de droits humains, et plus spécifiquement, en matière de droit du travail. Par une revue de la littérature juridique, nous démontrons l'impunité des entreprises multinationales autant en droit national qu'en droit international. Nous posons alors un regard sur les mouvements de responsabilité sociale des entreprises, qui se veulent une réponse à l'impunité des entreprises multinationales et une alternative au modèle entrepreunarial prônant, comme seul objectif de l'entreprise, la maximisation des profits des actionnaires. La dernière vague d'initiatives de responsabilité sociale porte sur des formes d'autorégulation «sociale». Les entreprises sont amenées à réglementer elles-mêmes leur comportement en édictant des règles de conduite, unilatéralement ou en collaboration avec d'autres organismes publics ou privés. Le présent travail de recherche se veut une réflexion confrontant les récentes théories de responsabilité sociale, notamment la théorie du dialogue social et la théorie des parties prenantes, à la théorie juridique et économique classique, le libéralisme. Nous démontrons l'évolution et la transformation du débat sur la source légitime des droits humains. Alors que dans les années soixante-dix, le débat opposait les tenants de la réglementation étatique à ceux de la déréglementation, aujourd'hui, les tenants de la déréglementation étatique prônent plutôt l'autorégulation «sociale» des entreprises multinationales. Ce mémoire vise l'analyse d'une forme d'autorégulation sociale des entreprises multinationales par le biais de la comparaison de normes privées adoptées volontairement par les entreprises multinationales. Soixante et un (61) codes de conduite du secteur du textile, de l'habillement, du cuir et de la chaussure ont été retenus pour une analyse, qui porte sur les aspects de la liberté d'association. Bien qu'il semble y avoir, par rapport aux études précédentes, une reconnaissance accrue de la liberté d'association au sein des codes de conduite privés, il n'en demeure pas moins que ce droit n'est reconnu le plus souvent qu'en termes généraux -des aspects essentiels de la liberté syndicale étant absents- et ne jouit pas de mécanismes de suivi ou de sanctions -si tant est qu'il y en ait- satisfaisants. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Code de conduite, liberté syndicale, responsabilité sociale des entreprises, entreprises multinationales, travail.
47

Quelle articulation entre commerce équitable et responsabilité sociale pour une entreprise au Sud? : le cas d'une société cotonnière au Sénégal

Lafortune, Julie 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'articulation entre le commerce équitable (CÉ) et la responsabilité sociale (RSE) pour une entreprise traditionnelle au Sud. Dans le cadre de notre recherche, nous nous intéressons plus particulièrement au projet de coton équitable mené par la société cotonnière sénégalaise la SODEFITEX, en collaboration avec l'organisation de producteurs US-GPC Kédougou. Dans un premier temps, nous nous attardons au positionnement du projet de commerce équitable dans la stratégie de l'entreprise et nous voyons en quoi celui-ci constitue une initiative de RSE. Dans un deuxième temps, nous étudions les retombées et les limites de ce même projet en termes de développement durable (DD) pour les communautés impliquées. La revue de la littérature démontre une interrelation entre les concepts de commerce équitable, de responsabilité sociale et de développement durable. D'une part, le commerce équitable se revendique d'être un outil de développement durable pour les communautés du Sud. D'autre part, la RSE constitue un moyen pour les organisations de contribuer au développement durable. Par conséquent, le commerce équitable se pose comme une initiative de RSE pour les organisations et donc, un moyen pour celles-ci de participer au développement durable. Dans le cadre de notre mémoire, nous tentons de voir comment s'articulent concrètement ces trois concepts. Pour ce faire, nous procédons par l'étude d'un cas unique. Notre collecte de données repose sur l'observation participante, à travers laquelle nous avons procédé à la rédaction d'un journal ethnographique, la réalisation d'entretiens semi-dirigés, ainsi que la collecte de données documentaires. Nos résultats sont ensuite présentés d'abord sous forme de monographie, puis d'analyse des entrevues. Nos résultats démontrent que le projet de coton équitable mené par la société cotonnière en collaboration avec l'organisation de producteurs constitue une initiative de RSE au potentiel limité. D'une part, parce qu'il n'exige pas de la société qu'elle modifie ses pratiques au sein de sa propre organisation, d'autre part, parce qu'il ne l'incite pas à tenir compte des attentes des parties prenantes autres que les producteurs impliqués dans le projet de coton équitable. Toutefois, il s'avère être un moyen efficace pour l'entreprise de contribuer au développement durable des communautés impliquées. En effet, notre étude nous a permis de constater que le projet de coton équitable mené la société a engendré des améliorations significatives, tant au niveau du développement social (émancipation de la femme en milieu rural et utilisation démocratique de la prime sociale), du respect de l'environnement (amélioration de la santé et de la sécurité des travailleurs, de même que de l'éducation à l'environnement), que de la gouvernance (démocratie et transparence). Le développement économique soulève quant à lui plusieurs problématiques qui entravent l'amélioration des conditions de vie des producteurs. Nous concluons donc notre recherche en affirmant la nécessité du commerce équitable de repenser son fonctionnement, notamment en ce qui a trait à l'asymétrie des critères Nord/Sud, à l'opérationnalisation effective du principe de préfinancement, et à une meilleure répartition de la valeur ajoutée, surtout auprès des pays du Sud, s'il désire accroître son potentiel de responsabilité sociale et, conséquemment la participation des acteurs conventionnels à son projet de développement durable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : commerce équitable, responsabilité sociale des entreprises, développement durable, coton, filière cotonnière, Afrique de l'Ouest, Sénégal, Kédougou
48

Le processus de normalisation ISO 26000 : la formation d'un compromis international et multipartite sur la définition de la responsabilité sociétale

Hanquez, Marie 02 1900 (has links) (PDF)
La définition du concept de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) est contestée et en constante évolution. Sur le plan théorique, elle recouvre plusieurs dimensions de la relation entre l'entreprise et son environnement : respect des lois, éthique, contribution au développement durable, imputabilité envers les parties prenantes, réceptivité sociale, philanthropie, sollicitude ou encore participation citoyenne. Dans la pratique, les attentes en matière de RSE varient d'un pays à l'autre, selon les industries et les groupes d'intérêts. Dans le même temps, la RSE s'internationalise en raison de la mondialisation des échanges et des problématiques sociales et environnementales. Ces problématiques sont portées par des réseaux internationaux de parties prenantes qui tendent à former un nouveau contre-pouvoir à l'influence grandissante des entreprises. Cette dernière s'explique par un affaiblissement du pouvoir des États, contraints à une course vers le bas pour attirer les investissements, alors que le cadre juridique international est peu opérant. Toutefois, un cadre de régulation international hybride public-privé semble émerger, dont une des manifestations serait la prolifération depuis le début des années 80 des normes et certifications de RSE. À travers ces normes, une multitude d'acteurs (entreprises elles-mêmes, institutions de normalisations, organisations gouvernementales et intergouvernementales, ONG, mouvements syndicaux et autres groupes de pressions) tentent de définir les attributs d'un comportement corporatif responsable. Les normes visent à garantir la crédibilité des démarches de RSE des entreprises et à instaurer un climat de confiance avec leurs parties prenantes. Dans cette optique, leur efficacité dépend moins de leur contenu substantif que des mécanismes d'application et de vérification qu'elles prévoient et de leurs processus de développement. Sur ce dernier point, les processus multipartites sont de plus en plus privilégiés, à l'instar du processus d'élaboration de la norme ISO 26000 Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale mis en œuvre par l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), qui jouit d'une réputation inégalée en matière de normalisation. En élargissant son champ de compétences, jusque-là limité aux normes de produits et services et aux systèmes de management (ISO 9001 et ISO 14001), l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) souhaite développer une norme sur la responsabilité sociétale (RS) cohérente avec les conventions internationales en matière de droits humains, d'environnement et de droit du travail, complémentaire aux initiatives de RSE existantes, et établissant une terminologie commune. Dans cette optique, une des principales avancées du document est sa définition de la RS, qui représente un consensus entre près de 400 experts provenant de 80 pays, 40 organisations internationales et représentant 6 types de parties prenantes (Consommateurs, Gouvernement, Industrie, Travail, ONG et Autres). Initiée en 2005, l'élaboration de la norme aura pris 5 ans puisque sa parution est prévue en novembre 2010. La présente recherche vise à étudier le compromis que représente cette définition entre les différents intérêts des experts du processus ISO 26000. Nous mettons en œuvre une méthodologie qualitative d'analyse de contenu d'un corpus composé de 500 commentaires qui furent déposés en 2007 par ces experts sur la troisième version de la norme. Nos résultats mettent en évidence des oppositions significatives entre catégories de parties prenantes sur 6 analyses thématiques : normes internationales de comportement, comportement éthique, RS et développement durable, prise en compte des attentes des parties prenantes dans la RS, relation entre la RS et le respect des lois et mise en œuvre de la RS dans la sphère d'influence de l'entreprise. Les représentants de l'industrie semblent généralement en faveur d'une définition moins contraignante de la RS et défendent la permanence de normes et cadres juridiques nationaux. À l'inverse, différentes alliances entre les ONG, les consommateurs ou les représentants du travail défendent une vision plus contraignante de la RS et l'établissement de normes minimales de comportement universellement reconnues. Certains résultats font également apparaître des différences de point de vue entre pays du Nord et pays du Sud sur le rapport aux normes juridiques. Nous concluons en montrant la représentativité théorique du compromis que représente la définition d'ISO 26000 et en expliquant la prévalence de la perspective des parties prenantes sur la perspective internationale dans nos résultats sur les représentations de la RS. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, développement durable, parties prenantes, normes, gestion internationale, analyse de contenu
49

Quelle gouvernance pour la mise en oeuvre du développement durable? : l'expérience de l'industrie minière du Mali

Belem, Gisèle January 2009 (has links) (PDF)
L'industrie minière est depuis quelques années, la cible d'une critique soutenue dans plusieurs pays à cause de la faible amélioration des conditions économiques et sociales des pays riches en ressources minérales, mais aussi de l'ampleur des impacts environnementaux et sociaux qu'elle engendre. L'industrie, ainsi que les institutions qui la soutiennent, ont été invitées à réorienter leurs pratiques afin de mieux se conformer aux valeurs émergentes qui ont trait à la protection environnementale et à l'équité sociale. Plusieurs propositions ont été élaborées par les acteurs corporatifs et institutionnels, avec pour objectif de favoriser la transition de l'industrie minière vers un développement durable. Cependant, compte tenu des interprétations multiples dont ce concept peut faire l'objet, on voit émerger une multitude de réponses, sans avoir pour autant la garantie de s'orienter vers l'objectif désiré. Ainsi, des insatisfactions demeurent, de telle sorte que les revendications à l'endroit de l'industrie n'ont pas faibli. Sur le plan théorique, les avenues proposées jusqu'ici, (responsabilité sociale corporative et gestion transparente de la rente minière) prennent appui sur la théorie économique néoclassique dont les ajustements, dans le cadre des débats sur le développement durable, ne permettent pas de répondre aux préoccupations qui ont donné naissance au concept. Dans ces conditions, nous avons recours à des perspectives d'économie écologique, de sociologie économique et d'économie politique, afin de proposer une compréhension institutionnaliste du développement durable, susceptible d'être utilisée pour l'analyse des enjeux de l'exploitation minière. Nous proposons, à l'aide du concept redéfini de gouvernance, un renouvellement des arrangements institutionnels présidant au fonctionnement du secteur minier et une revalorisation du rôle de l'État, de manière à poursuivre des objectifs de développement durable. À partir de cette perspective, nous avons entrepris d'examiner les conditions de poursuite du développement durable basées sur l'industrie minière, en nous servant de l'exemple de deux projets miniers aurifères, Sadiola et Morila, situés au Mali. Nous avons adopté une approche de recherche empirique, l'étude de cas, que nous avons nourri à l'aide de données documentaires et d'entrevues réalisées auprès de 6 catégories d'acteurs totalisants 57 personnes. Les données de cette collecte ont fait l'objet d'une analyse qualitative (analyse documentaire et de contenu) utilisant le paradigme de la codification à l'aide du logiciel Atlas.ti. Notre analyse avait pour objectif de déterminer les modes de gouvernance favorables à un développement durable, en analysant les modalités de fonctionnement de chacun des projets miniers. Nous montrons ainsi que la poursuite du développement durable compris comme la possibilité pour les peuples de choisir leur propre modèle de développement est hors de portée pour les pays en développement riches en ressources minérales, compte tenu des modalités d'intégration de ces pays à l'économie internationale. Cependant, l'élaboration de modes de gouvernance permettant la maximisation des impacts positifs et la minimisation des impacts négatifs reste pertinente. C'est une perspective qui requière la contribution des acteurs nationaux à l'élaboration et au suivi des normes régissant le secteur minier. Pour cela, la participation des communautés reste indispensable à la définition du contenu de la responsabilité des entreprises et des modalités de prise en charge de ces responsabilités, mais le rôle de l'État reste primordial pour la fixation des objectifs de développement de l'industrie, la création d'espaces de négociation et la coordination des arrangements institutionnels issus des processus participatifs. Notre perspective de recherche souligne d'une part l'importance des rapports sociaux sur les modalités de régulation de l'industrie minière, mais remet surtout à l'ordre du jour le rôle des institutions étatiques. En dépit des limites qui restreignent pour le moment la participation des communautés et le rôle de l'État, la perspective institutionnelle et politique du changement social que nous proposons met en lumière les avenues permettant aux pays en développement riches en ressources minérales de réussir une véritable transition vers un développement durable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement durable, Responsabilité sociale des entreprises, Gouvernance, Modes de gouvernance, Industrie minière, Mali, Sadiola, Morila, Participation, Développement communautaire, Gestion environnementale, Directives de la Société financière internationale (SFI).
50

Développement d'un outil diagnostic en développement durable pour les organisations de transport en commun

Consulim, Ricardo Breda 09 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche s'articule autour du concept du développement durable (DD) et de l'appropriation de ce concept par les entreprises par le biais de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Plus particulièrement, l'étude propose le développement d'un outil diagnostic spécialement conçu pour les sociétés de transport en commun (TEC) afin de guider la démarche des entreprises voulant insérer des pratiques DD et RSE dans leurs stratégies et cultures organisationnelles. L'objectif de la recherche est de développer un outil diagnostic adapté aux enjeux du DD pour le TEC, capable d'établir un portrait de la situation actuelle des entreprises quant à leurs pratiques DD et RSE, de même que d'initier un programme d'actions pour le DD. Pour ce faire, la méthode de recherche retenue est celle de la recherche développement. L'outil développé devient le point central de ce travail, passant en revue les étapes de sa construction, de son application et de son évaluation. À la fin, l'outil diagnostic devient un outil stratégique pour les entreprises de TEC en se présentant sous format d'un questionnaire divisé en cinq domaines et 23 indicateurs qui constituent la base de l'outil. Avec une systématisation de l'analyse des données, l'outil permet une simplification facilitant la divulgation des résultats obtenus par cette démarche. En outre, cet outil suggère aux entreprises une réflexion sur ses pratiques DD tout en contribuant à une consolidation des pratiques DD au sein de la stratégie d'entreprise. Les travaux scientifiques, les guides et normes consultés pour ce travail ont permis d'élaborer un outil diagnostic de DD et RSE pour les entreprises. Un plan de recommandation est aussi offert pour la suite de l'utilisation du diagnostic et pour guider la haute direction dans ses choix stratégiques pour implanter le DD et la RSE au sein de l'entreprise. Les tests réalisés avec l'outil ont permis de le valider qualitativement. Cependant, pour des contraintes de temps, un test auprès d'un échantillon quantitatif n'a pas pu être possible. Cela ouvre une possibilité à de nouvelles recherches. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : développement durable, responsabilité sociale des entreprises, méthodologie de recherche développement, transport en commun et outil diagnostic

Page generated in 0.0768 seconds