• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 20
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 25
  • 12
  • 11
  • 9
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

L'espace non figuratif dans la scène théâtrale tunisienne contemporaine : approche plastique / The non-representational space in contemporary Tunisian theater scene : approach reading

Sfar, Jinène 30 March 2015 (has links)
Avec les avant-gardistes, la scène théâtrale occidentale a rompu avec l’image scénique figurative et l’illusion d’un espace présent qui représente un temps. En Tunisie, le théâtre, art implanté au début du XXe siècle (ce qui coïncide avec la naissance de l’art contemporain), a eu recours au départ à des dispositifs scéniques figuratifs imitant le quotidien tunisien. Mais dès les années soixante, le regard du metteur en scène tunisien, ayant côtoyé de près celui du plasticien, commence la recherche de sa propre voie esthétique avec l’emprunt d’un héritage oriental précolonial et plus généralement d’un ailleurs. L’image scénique abandonne la représentation figurative depuis Ben Ayed (à la fin de son parcours artistique) et devient, depuis, un lieu de recherche et d’expérimentation : d’un espace figuratif narratif vers un espace abstrait. En effet, les conditions d’échange et d’interaction entre les arts de la scène se traduisent dans l’image scénique tunisienne contemporaine et évoluent de plus en plus, aussi bien sur le fond que sur la forme.À partir d’un corpus de spectacles contemporains, allant du Théâtre National et du Théâtre de la terre, en passant par Elteatro et Familia Production, jusqu’à l’expérience du Centre National des Arts de la Marionnette et du théâtre amateur, nous examinons la présence de l’interaction entre les arts et la transcréation entre les différentes formes d’expression artistique. Des procédés technologiques, des médiums innovants, ou encore l’influence de formes théâtrales orientales, permettent aux metteurs en scène d’« ’écrire » sur scène et au public de lire et de ré-imaginer le monde avec ses visions multiples. / With avant-garde artists, the Western theatrical scene broke with figurative scenic image and the illusion of a current space that representing a certain period of time. In Tunisia, theater, an art that appeared in the early twentieth century (which coincided with the birth of contemporary art), initially resorted to figurative stage devices that represent the Tunisian daily life. But, since the sixties, the Tunisian director who had similar experience to the plastic artist, starts searching his own aesthetic way while borrowing an oriental, precolonial, and foreign heritage.The scenic images have given up its figurative representation since Ben Ayed (at the end of his artistic career) and have become a place of research and experimentation: from a narrative and figurative space to an abstract space. Indeed, the conditions of exchange and interaction between theatrical arts are reflected in contemporary Tunisian scenic image and are continuous development, in substance as well as in form.Starting from a body of contemporary performances, through the National Theatre and the Theatre of the earth, then Elteatro, and Familia Production, until the experience of the National Puppetry Arts Center and amateur theater, we can notice the presence of an interaction between the arts. We also examine a certain transcreation between the various forms of artistic expression. Another point is that Technological processes, innovative mediums, and the influence of Eastern theatrical forms, allow directors to "write" on stage and the public to read and re-imagine the world with its multiple visions
2

Présence à soi et présence scénique en danse contemporaine : expérience de quatre danseuses et onze spectateurs dans une représentation de la piece The Shallow End

Bienaise, Johanna January 2008 (has links) (PDF)
La présence scénique est un phénomène souvent cité dans la littérature spécialisée en danse mais peu explicité et généralement auréolé d'un mystère. Parallèlement, les études portant sur les interprètes en danse contemporaine parlent de plus en plus de la présence à soi par le travail de la conscience, de l'écoute perceptive et des sensations. La présente étude s'est donc attachée à mieux saisir comment la qualité de présence à soi du danseur contemporain en état de représentation pouvait participer ou non à la qualité de sa présence sur scène telle que perçue par le spectateur. Cette recherche qualitative se veut d'inspiration phénoménologique. Elle s'appuie sur le témoignage du vécu de quatre danseuses contemporaines et de onze spectateurs à l'issue d'une même représentation au printemps 2007. L'analyse des données a été, quant à elle, réalisée suivant la méthode par théorisation ancrée. Les résultats de l'étude ont permis d'observer la pluralité des modes de présences à soi vécues par les danseuses. Quatre grandes modalités de présences à soi ont ainsi pu être décrites : agissante, affective et émotionnelle, évaluative et enfin méditative et accueillante; chacune mettant en jeu des fonctions attentionnelles particulières. D'autre part, les témoignages des spectateurs ont montré une pluralité des points de vue suivant la subjectivité de chacun. Leur perception a dévoilé que la présence à soi des danseuses donnait à voir des individualités différentes, des qualités de mouvements et des énergies particulières. Cependant, la présence à soi des danseuses ne semble pas avoir influencé la perception des spectateurs quant à la présence scénique. Celle-ci est plutôt apparue lorsque la performance des danseuses faisait sens pour les spectateurs et que le phénomène de l'empathie pouvait avoir lieu. Enfin, cette étude a permis de remettre en question une définition souvent standardisée de la présence scénique, rattachée à la notion d'authenticité et de « vérité » de l'interprète. Cette recherche a montré que l'on ne pouvait réellement traiter du thème de la présence scénique sans mettre en relation le vécu des danseuses et celui des spectateurs. Nous souhaitons encourager, par ce type de recherche, davantage d'investigations qui permettront de mieux comprendre le travail complexe et extrêmement riche de l'interprète en danse contemporaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Danse contemporaine, Interprétation, Présence scénique, Présence à soi, Attention, Conscience, Sensation, Perception, Empathie.
3

La représentation rhapsodique : Lorsque la scène invente le texte : Roméo Castellucci, Pippo Delbono, Simon Mcburney, Christoph Marthaler, François Tanguy / Rhapsodic performance : When the stage invents the text : Roméo Castellucci, Pippo Delbono, Simon Mcburney, Christoph Marthaler, François Tanguy

Jolivet-Pignon, Rafaëlle 14 October 2010 (has links)
Étudiée à travers un corpus de cinq auteurs scéniques – Romeo Castellucci, Pippo Delbono,Simon McBurney, Christoph Marthaler et François Tanguy, la représentation rhapsodique met en lumière une pratique théâtrale qui consiste à construire le spectacle à partir des composants du plateau : scénographie, jeu des acteurs et textes produits par les acteurs ou apportés comme« matériaux » de jeu. Le metteur en scène, devenu « auteur scénique », compose ainsi, en étroite relation avec les présences en scène une écriture scénique à l’intérieur de laquelle le texte,reconfiguré dans la partition scénique, déstabilise les attendus dramatiques. La caractéristique de cette écriture est de tresser les différents constituants entre eux et de se développer en séquences dramatiques, par un méticuleux travail de montage.Le paysage théâtral qui se dégage de cette étude place la réception au coeur du dispositif scénique. / Through the study of five scenic authors – Romeo Castellucci, Pippo Delbono, SimonMcBurney, Christoph Marthaler and François Tanguy, rhapsodic performance highlights a theatrical practice which consists of constructing the show with the stage components : scenography, the acting, and the text produced or introduced by the actor as the acting« material ». The director, who becomes the « scenic author », thus composes, in strict relation with the stage presence a scenic account in which the text, reworked in its scenic partitions,destabilizes the dramatic expectations. The characteristic of this technique is to harmonize the different constituents amongst themselves and to unfold into dramatic sequences, through ameticulous mounting process.The theatrical landscape revealed through this study places reception in the heart of the scenic device.
4

Le dépassement de la mise en scène et la question de la théâtralité dans l'itinéraire de Klaus Michael Grüber / Beyond stage directing and the question of theatricality in Klaus Michael Grüber's works

Maidon, Gaëlle 02 July 2009 (has links)
La thèse présentée étudie et analyse le processus de mise en scène dans le travail de Klaus Michael Grüber, en démontrant que la mise en scène relève dans le cas étudié, d’une pratique artistique à part entière, singulière et innovante, et restée peu étudiée comme telle dans le domaine des arts visuels et plus généralement dans le domaine de l’art contemporain. En s’appuyant sur l’analyse des rapports entre le mouvement pictural de la Figuration narrative — dont les peintres Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati — et l’œuvre théâtrale de Klaus Michael Grüber, l’auteure montre que selon les termes de Denis Bablet, une révolution scénique s’est accomplie dans la conception même du lieu théâtral, ouvrant par delà les oppositions binaires entre texte et image, Figure et Discours, à un « théâtre du regard » (Jean Jourdheuil). Parmi les cas de figure traités, l’un d’eux a été tout particulièrement étudié et analysé : il s’agit de la mise en scène du roman d’Hölderlin (Hypérion ou l’ermite de Grèce), intitulée Winterreise in Olympiastadion, réalisée en 1977 à Berlin. La thèse se présente comme une contribution à la recherche d’une méthodologie et d’un réseau conceptuel permettant de mieux comprendre en quoi l’œuvre de mise en scène de Klaus Michael Grüber ouvre pour le théâtre à une nouvelle pensée du Visible que Merleau-Ponty, dans L’Œil et l’Esprit, appelait de ses vœux. La thèse comporte également une part critique importante de la notion de « spectacle » et insiste tout particulièrement sur la question du lieu scénique dont l’irréductibilité à toute spectacularisation est problématisée comme fondement de l’œuvre théâtrale elle-même. / This thesis studies end analyses the stage setting process in Klaus Michael Grüber’s work, demonstrating in the case studied that stage directing is a genuine artistic practice, unique and innovative, and little studied as such to this day within the field of visual arts and more generally within the field of contemporary art. Based on the analysis of the relationship betwenn the pictorial movement of Narrative Figuration and those of painters who worked with Klaus Michael Grübers — such as Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati — the autor shows that, in Denis Balet’s terms, a scenic revolution has been accomplished in the mere conception of theatrical location, wich opens beyond the binary oppositions between texte and image, Figure and Speech, onto a « theater of the eye » (Jean Jourdheuil). Among the cases studied, one has been very closely examined and analysed : it is the staging and directing of Hölderlin’s novel (Hyperion or the Greek Hermit) entitled Winterreise in Olympiastadion and performed in Berlin in 1977. This thesis is a contribution to the search for a methodology and a conceptual network enabling one to better understand how Klaus Michael Grüber’s work as a stage director opens theatre to a new way of considering the Visible, wich was what Merleau-Ponty called for in L’Œil et l’Esprit. The thesis also includes an important critical review of the notion of « show » and puts a particular emphasis on the notion of scenic location, the irreducibility to any spectacularization of wich is problematized as a basis for the theatrical work itself.
5

Le corps en formation, en jeu, en scène : un apprentissage du comportement scénique avec des élèves du secondaire

Tremblay, Lucie 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création concerne l'enseignement de l'art dramatique au secondaire. Il a pour sujet le jeu de l'acteur adolescent qui est en situation de représentation. La problématique de cette étude est en lien avec le développement de la capacité des élèves à capter l'attention des spectateurs. Le but recherché est de créer des situations d'apprentissages qui permettent aux apprentis d'acquérir des comportements scéniques qui maintiennent l'attention d'un auditoire. L'hypothèse qui y est développée est qu'un entraînement et une approche corporelle sont nécessaires au développement des états psychophysiques liés au travail théâtral. Le mémoire est composé de trois chapitres. Le premier expose des constats qui ont été observés à travers une pratique de l'enseignement de l'art dramatique. Cette situation est mise en parallèle avec les changements survenus dans la formation de l'acteur professionnel depuis le début du siècle. Le deuxième chapitre contient des réflexions théoriques sur l'apprentissage du jeu, la présence scénique, et la nécessité d'un entraînement pour acteur. Tout au long des deux premiers chapitres, on retrouve des références à des artistes pédagogues qui s'intéressent à ces questions. Enfin, le dernier chapitre comporte des comptes rendus d'expérimentations en milieu scolaire avec une trentaine d'adolescents. On y explique aussi la genèse de la création qui s'en est suivie. Ce mémoire se conçoit et se comprend donc comme un outil d'accompagnement à la création Sur les traces de l'absence, dont le document visuel est déposé au CERT, le Centre de Recherches Théâtrales de l'École supérieure de théâtre, à l'université du Québec à Montréal. Cette recherche permet de mieux cerner la notion de présence en utilisant une langue de travail accessible aux jeunes. Elle démontre qu'il est possible de créer un entraînement spécifique pour des acteurs adolescents afin de générer des comportements scéniques qui captent l'attention des spectateurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jeu, présence, entraînement, corps, enseignement de l'art dramatique, adolescent.
6

Un Spectacle dans un fauteuil. Poétiques et pratiques didascaliques d'Axël à Zucco / A Show from an Easy Chair. Practices and Poetics of stage directions from Axël to Zucco

Barut, Benoît 01 December 2014 (has links)
Parce qu’elle se donne comme un discours ancillaire chargé d’actualiser le dialogue et de construire la représentation, parce qu’elle semble empiéter sur le terrain réservé du metteur en scène mais ne peut égaler la magie du spectacle, parce qu’elle n’est ni vraiment littéraire ni réellement scénique, la didascalie est longtemps restée le parent pauvre des études théâtrales. Depuis quelques années, elle fait l’objet d’un engouement relatif. D’une part, des études linguistiques décrivent le fonctionnement standard du discours didascalique en synchronie.D’autre part, des études critiques éclairent les poétiques didascaliques d’auteurs en s’intéressant particulièrement aux infractions par rapport à une pure fonctionnalité supposée.Dans cette thèse, nous cherchons à dépasser cette approche clivée en fournissant une poétique générale de la didascalie et, afin de lui donner sens, poids et nuance, nous l’ancrons résolument dans l’histoire en nous fondant sur le théâtre du XXe siècle, de Villiers à Koltès, soit un XXe siècle élargi, solidement ancré dans le XIXe et les yeux déjà tournés vers le XXIe. C’est le moment où la didascalie se redéfinit du fait de l’avènement et de la prise de pouvoir du metteur en scène, le moment où elle sort spectaculairement de son ornière sans pour autant pouvoir ou vouloir se débarrasser totalement d’un fond utilitaire. Elle apparaît alors sans conteste comme une parole boitant "un pied dans le devoir, un pied dans le désir", une parole icarienne tendue entre des catégories théoriquement exclusives. Dans une première partie, nous posons le format du discours didascalique, son territoire,son fonctionnement énonciatif (c’est-à-dire la place exacte qu’il occupe dans la communication dramatique) et ses caractéristiques graphiques (ponctuation, typographie, mise en page). Dans une seconde partie, c’est la fabrique même de l’écriture didascalique qui est étudiée, c’est-à-dire sa tension constitutive entre le pacte qui la régit (clarté, économie) et sa fondamentale aspiration à devenir (devenir-spectacle, devenir-poème, devenir-roman…). / Because they seemingly have to make the dialog work as well as to construct theperformance, because they seem to encroach upon the director’s grounds and yet cannot level with the magic of the actual staging, because they are not a real piece of literature nor do they belong to the show, the stage directions have long been overlooked by theater studies. In the past few years, a mild interest has arisen. On the one hand, linguists describe in a synchronic fashion the generic features of this particular type of discourse. On the other hand, critics wish to seize the specificity of each author’s stage directions, with an emphasis on the breaches of their theoretical functional purity.In this thesis, we intend to go beyond this fragmented approach by offering an overall poetics of stage directions and, in order for it to carry meaning, weight and nuance, we choose to base it on history and, specifically, on XXth century theater, from Villiers to Koltès, an enlarged century, deeply rooted in the XIXth and already glancing at the XXIst. It is then that stage directions redefine themselves as a result of the advent of the director and his coming to power ;it is then that they spectacularly travel out of joint but appear, nonetheless, incapable or unwilling to get rid altogether of their fundamental usefulness. Unequivocally, they prove to be a form of speech limping “one foot in duty, on foot in desire”, an icarian discourse reconciling what is theoretically opposed.This study starts with the format of the stage directions, their territory, their enunciation (i.e. the exact role they play in the dramatic communication), their graphic characteristics (punctuation, typography, lay-out). Then, we investigate the very fabric of stage directions writing, the perpetual tension between the pact that rules them (clarity, economy) and a fundamental drive to become something else (to become stage, to become poem, to become novel…).
7

Pratique et poétique du drame : Beckett auteur-metteur en scène de son premier théâtre / Stage directing and drama writing : Samuel Beckett director of his early plays

Protin, Matthieu 12 December 2014 (has links)
En mettant en scène Warten auf Godot en 1975 au Schiller Theater, Beckett déclare : « Je ne connaissais rien au théâtre quand j’ai écrit cette pièce. » Constat précieux : l’auteur parle au passé. Entre l’écriture et la mise en scène, un savoir a été acquis. Le défaut de savoir constaté concerne la dimension pratique du théâtre. C’est le théâtre tel qu’il se fait auquel Beckett s’est peu à peu confronté, jusqu’à assumer la mise en scène de ses propres pièces. Devenu praticien, l’auteur s’empare de se première œuvres, les reprend : dans cette reprise lui apparaissent les failles et les manques initiaux. Loin de relever d’une continuité ou d’une évidence, la mise en scène par l’auteur de son premier théâtre et les réécritures auxquelles elle donne lieu offrent un aperçu sur la façon dont l’intériorisation par Beckett de deux fonctions qui ont joué un rôle fondamental dans l’histoire du théâtre au XXe siècle soumet ses pièces à une dynamique de création seconde qui fait évoluer sa poétique initiale. Beckett ne considère pas l’œuvre écrite comme une partition dont il faudrait assumer l’exécution. Au contraire, au fil de sa pratique scénique, il les dramatise et les théâtralise, témoignant de l’évolution même de sa conception du théâtre. Il passe d’un « théâtre rêvé » à un « théâtre pratiqué ». Dans ce passage se dévoilent les méandres et les détours d’une écriture dramatique façonnée initialement dans un creuset romanesque, qui va progressivement acquérir une théâtralité plus marquée. La pratique soumet alors la poétique à une dynamique de reprise et d’ajustements dévoilant en définitive un « Beckett en mouvement », qui allie pratique scénique et poétique du drame pour fonder une poétique théâtrale complexe. / While staging Warten auf Godot in 1975 at the Schiller Theater, Beckett says : « I knew nothing about theater when I wrote this. » The use of the past tense points out the fact that between the writing process and the staging process, something has been learnt. What he did ignore is theater as an artistic practice, as a performance. He will discover it progressively during the 1950’s and the 1960’s and eventually will become the director of his own plays. Our work aims at showing how this shift from desk to stage will lead him to rewrite them, carrying on the creative process directly from the theatre, and, in return, how his very conception of directing is shaped by the singularity of these plays. Far from considering stage directing as a mere execution of the stage directions, Beckett dramatizes and theatricalises his works. Thus, his very conception of theater evolves from an abstract vision, drama as it appears in a literary form, to very a practical one, transforming the very theatricality at stake in his plays. Stage directing and theatre writing are then offering a constant interface, which leads to the emergence of what may be called a theatrical creation in which practical standpoint and literary creation are linked together.
8

Le théâtre de Georges Lavaudant : les territoires de l’imaginaire / The theatre of Georges Lavaudant : imaginary worlds

Pradelle, Laure-Emmanuelle 23 October 2018 (has links)
Georges Lavaudant est un metteur en scène qui occupe une place importante dans l’histoire du théâtre français. Il a créé plus d’une centaine de spectacles pour le théâtre et l’opéra, en France et à l’étranger. Il a dirigé des théâtres, dès l’âge de 28 ans. Il est également auteur. Autodidacte, il s’est entouré d’une famille de travail – acteurs, décorateur, compositeur, chorégraphes – qui l’a accompagnée pendant quarante ans, des débuts en amateur aux scènes les plus prestigieuses. Il a mis en scène des classiques, des auteurs contemporains vivants, sa propre écriture. Son œuvre est dense et diverse. Il s’est, dès les débuts, positionné comme non-brechtien, préférant l’exploration du plateau à l’analyse dramaturgique a priori, préférant les formes non dramatiques à la fable didactique. Il considère la mise en scène comme un acte d’écriture. Lavaudant, passionné par la littérature et les écrivains, invente, avec les outils du théâtre, un imaginaire qu’il mêle à l’œuvre représentée. Cette thèse propose de découvrir le processus de création de ce metteur en scène, qui le mène à produire ce théâtre hybride avec lequel il transfigure le réel. / Georges Lavaudant is a director who occupies an important place in the history of French theater. He has created more than a hundred shows for theater and opera in France and abroad. He started directing theaters at the age of 28. He is also an author. Self-taught, he surrounded himself with a family of professionals - actors, a set designer, a composer, a choreographer - who accompanied him for forty years, from his debut as an amateur to the most prestigious stages. He has staged classic plays, living contemporary playwrights, and his own plays. His work is dense and diverse. From the beginning he was positioned as non-Brechtian, preferring the exploration of the stage to dramaturgical analysis a priori, and non-dramatic forms to the didactic fable. He considers staging as an act of writing. Lavaudant, who is passionate about literature and writers, uses the tools of the theater to invent an imaginary world that he combines with the work represented. This thesis investigates how this director’s creative process leads to this hybrid theater which transfigures reality.
9

Peut-on enseigner la présence scénique? Delphine Eliet, une pédagogue à la croisée des théories de l'art du jeu qui ont marqué le XXème siècle théâtral / Can presence on stage be taught ? Delphine Eliet, a teacher at the intersection of the acting theories that marked the 20ieth century in theater

Irubetagoyena, Keti 18 November 2013 (has links)
La présence scénique est une notion complexe du jeu de l’acteur. Pomme de discorde, elle fait s’affronter, schématiquement, les partisans du don et ceux de la technique, les défenseurs de l’énergie contre les stratèges de la réception spectatrice. Il est pourtant une évidence : il ne peut y avoir de présence scénique en soi. Constantin Stanislavski parle d’un « charme scénique » à l’origine d’un « enchantement », d’une « emprise sur l’auditoire »1 . La présence de l’acteur est décrite comme un pouvoir que ce dernier a sur les sens des spectateurs – pouvoir voilé du mystère dont les mots « charme » et « enchantement » sont empreints. L’acteur n’est présent que dans la réception qu’a le spectateur de sa performance, un truisme, certes, mais qui n’est pas sans conséquences. Sans nier l’évidence d’un don chez les acteurs que l’on dit nés, peut-on considérer la possibilité d’une présence scénique qui, en tant que coprésence, puisse faire l’objet d’une construction ? Partant de l’analyse spectatrice et pratique de la pédagogie de Delphine Eliet à l’École du Jeu, hypothèse est faite qu’une présence scénique pourrait être construite par l’acteur au moyen d’un usage conscient et maîtrisé de cet ici et maintenant qui fait du théâtre un art vivant dont il est l’agent fondamental, usage touchant tous les niveaux du jeu, du muet être-là au projet artistique le plus complet. 1-Cf. STANISLAVSKI, Constantin, La Construction du personnage, traduit de l’anglais par Charles ANTONETTI, Éditions Pygmalion – Gérard Watelet, 1988, pp. 275-176. / Presence on stage is a complex notion of the actor's performance. It confronts those in favor of the gift and those of the technique, champions of energy against strategists of the audience's reception. Yet, there is an evidence: no presence on stage can exist in itself. Constantin Stanislavski talks about a «scenic charm» from which comes an «enchanment», an «influence on the audience»1. The presence of the actor is described as a power the latter has on the senses of the spectators – power colored of the mystery contained in the words «charm» and «enchanment». The actor's presence only exists through the reception of his acting by the audience, an obvious fact, of course, but not without consequences. Without denying the gift of the so called born actors, is it possible to imagin presence on stage which, as co-presence, could be the object of a construction? Based on the analysis of Delphine Eliet's pedagogy at Ecole du Jeu, both as a spectator and a pratician, the hypothesis is made that a presence on stage could be built by the actor through a conscious and controlled use of the here and now that makes theater a living art of which he is the fundamental agent, a use affecting all the levels of acting, from the silent being-there to the most complete artistic project. 1-Cf. STANISLAVSKI, Constantin, La Construction du personnage, traduit de l’anglais par Charles ANTONETTI, Éditions Pygmalion – Gérard Watelet, 1988, pp. 275-176.
10

L'Auteur en scène. Analyse d'un geste théâtral et dramaturgie du texte né de la scène / The On-Stage Author. Analysis of a Theatre Practice and Dramaturgy of Texts Born from the Stage

Cousin, Marion 03 December 2012 (has links)
Cette thèse de doctorat en études théâtrales présente la pratique d'artistes que nous nommons auteurs en scène, et propose des outils pour l'analyse dramaturgique des textes qui naissent de celle-ci. Émergeant au tournant du XXIe siècle, et affranchis du débat sur la primauté du texte ou de la scène, les auteurs en scène réunissent les fonctions d'auteur et de metteur en scène, mais ne se contentent pas de les cumuler, il les enchevêtrent jusqu'à les rendre indissociables, jusqu'à ce qu'elles forment une seule activité. Ils conçoivent ensemble écriture textuelle et écriture scénique, mettant en cause la séparation des deux temps de la création théâtrale. Cependant, loin de nier la double existence artistique du théâtre, comme livre et comme spectacle, les auteurs en scène publient leurs pièces, leur accordant la possibilité de survivre à l'événement scénique, et permettant à d'autres artistes de s'en emparer. Identifiant l'empreinte laissée par la création originale sur ces textes, et interrogeant les conditions de leur devenir scénique, cette thèse définit le geste des auteurs en scène, et met en évidence les spécificités dramaturgiques des textes nés de leur pratique. Elle analyse comment la redéfinition de la relation entre le texte et la scène qu'ils opèrent engendre de nouvelles formes textuelles, dont les fondations dramaturgiques – l'espace, le temps, la fiction, l'énonciation et le personnage – sont entièrement structurées par la représentation. Le corpus principal de cette étude se compose d’œuvres de Rodrigo García, Jan Lauwers, Angélica Liddell, et Joël Pommerat. / This doctoral thesis in theatrical studies presents the practice of artists that we choose to call on-stage authors, and offers tools for the dramaturgical analysis of the texts it produces. Appeared at the turn of the 21st century, and freed from the debate on the primacy of text or of stage, the on-stage authors mingle the roles of author and stage director together into a single activity. They compose in a sole movement the text and the performance, thus invalidating the idea of theatre as a two-step art form. However, those artists do not deny the double artistic realization of theatre, as book or as performance. As they publish their texts, they give them the possibility to live beyond the performance and let other artists appropriate them. Revealing signs of the original creative process remaining on those texts, and questioning the conditions of their direction by others, this study defines the action of the on-stage authors, and emphasizes the dramaturgic properties of the texts produced by their practice. It reveals the way redefining the relationship between the text and the stage produces new textual forms dramaturgically based – regarding space, time, fiction, enunciation and the character – on the performance. The main corpus of this study is made of works of Rodrigo García, Jan Lauwers, Angélica Liddell, and Joël Pommerat.

Page generated in 0.0364 seconds