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Acteurs et dynamiques d’action publique autour de la lutte contre les maladies chroniques dans un pays sous régime d’aide: Le cas de la lutte contre le diabète au Mali

Martini, Jessica 23 June 2020 (has links) (PDF)
Introduction. La présente thèse explore les processus de construction de l’action publique et la manière dont ils influencent la participation des associations de patients, à partir du cas d’une maladie chronique, le diabète, et dans le contexte d’un pays à faible revenu, le Mali. Si la question de la participation a été étudiée de longue date dans la littérature, en revanche elle a été peu étudiée en lien avec le diabète et en contexte africain en particulier. Cadre théorique. Une approche interdisciplinaire originale a fondé ce travail, intégrant des réflexions et cadres théoriques issus de la santé publique, des sciences politiques et de la sociologie. Dans une perspective d’action publique, l’accent a été mis sur les acteurs et leurs interactions, en prenant en compte différentes échelles d’action (locale, nationale et internationale). Méthodes. Les données ont été récoltées à Bamako sur une période longue, de 2008 à 2014, et à partir de plusieurs projets. La triangulation des sources (autorités nationales, partenaires internationaux, associations) et des techniques qualitatives d’enquête (entretiens, observations, revue documentaires) a été privilégiée.Résultats. La gouvernance du secteur de la santé et les dynamiques de la société civile malienne montrent l’engagement des autorités nationales et des partenaires internationaux en faveur de la participation de la société civile. Or, l’histoire de la lutte contre le diabète revèle les angles morts des stratégies et mécanismes promus en faveur de cette participation. La mise à l’agenda tardive du diabète par les autorités maliennes, au début des années 2000, suit la tendance internationale autour des maladies non transmissibles, mais elle contraste avec la mobilisation précoce des patients et des professionnels de santé engagés autour du diabète dès 1991. Différents facteurs peuvent expliquer cette dissonance entre stratégies nationales et internationales d’une part, et engagements locaux d’autre part. Les processus de mise à l’agenda, ainsi que la capacité des associations de patients à s’imposer sur la scène publique et politique, sont influencés par les représentations, les ressources, et les formes d’engagement des acteurs engagés aux différentes échelles et périodes.Discussion. Ce travail montre comment la mise à l’agenda d’une maladie et la place accordée aux patients dans l’action publique dépendent d’une co-responsabilité des multiples acteurs engagés. Il met également en évidence le caractère intermittent du partenariat entre associations de patients diabétiques et décideurs politiques, révélant ainsi le cloisonnement et la fragilité des acquis obtenus dans le cadre d’autres maladies, telles que notamment le VIH/sida.Conclusion. Ce travail invite à continuer l’analyse des politiques de santé dans une perspective d’action publique, en contexte africains mais également dans une perspective comparative avec les contextes des pays du Nord. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La philanthropie d'investissement au cœur de la gouvernance du social : une comparaison Québec/New York

Fortin, Maxim. 02 October 2019 (has links)
La montée en puissance d’une philanthropie élitaire privée est l’un des principaux faits saillants des deux dernières décennies. Évoluant de plus en plus dans une logique de partenariat avec les États et les groupes communautaires, cette philanthropie, dont le principal avatar est la « philanthropie d’investissement », est un acteur majeur dans l’émergence de la « gouvernance du social ». À partir du cas de l’organisme communautaire Harlem Children’s Zone à New York et de la Fondation Lucie et André Chagnon au Québec, cette étude comparative analyse comment la philanthropie d’investissement reproduit à l’intérieur de la gouvernance du social l’ascendance du donateur, comment les groupes financés parviennent à faire preuve d’une capacité d’action leur permettant de dialoguer et de négocier avec les bailleurs de fonds, et comment les relations triangulaires entre les acteurs philanthropiques, communautaires et publics affectent le développement des politiques sociales. Mots-clés : Philanthropie élitaire - Philanthropie d’investissement – gouvernance du social – politiques sociales. / The rise of an elite private philanthropy is one of the main highlights of the past two decades. Evolving more and more in a partnership logic with governments and community groups, philanthropy, and most specifically "investment philanthropy", is a major player in the emergence of "social governance". From the cases of the Harlem Children's Zone, a non-profit organization in New York and the Fondation Lucie et André Chagnon in Quebec, this comparative study analyzes how investment philanthropy replicates the donor’s influence within social governance, how funded groups manage to demonstrate some forms of agency allowing them to discuss and negotiate with the donors, and how the triangular relationship between philanthropic, community and public actors affects the development of social policies. Keywords: elite philanthropy; investment philanthropy; social governance; social policies.
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European civil actors for Palestinian rights and a Palestinian globalized movement: How norms and pathways have developed

Sadeldeen, Amro 19 April 2016 (has links)
The thesis is related to transnational social movements’ production of knowledge. Particularly, the research investigates the developed norms and pathways of a Palestinian-transnational movement (the Boycott, Divestment and Sanctions movement- The BDS movement) during its formation period. The thesis reviews major social movement theories (i.e. Sidney Tarrow and Margeret Sikkink). While benefiting from major aspects of these theories, the thesis discovers that the researched movement suggests major deviations from these theories. Hence, the thesis mobilizes other literature, particularly of Pierre Bourdieu, to better account for cultural and social dimensions. This choice is enforced by the presence of academics that form a pillar in the movement. Yet, the thesis mobilizes together diverse dimensions from social movement literature, sociology and history (i.e. the historical trajectory of individual and collective actors), and with a constant check with the case itself. The methodological choice of the research goes back and forth between theories and the case (abductive methodology). Two chapters of the thesis are dedicated to the agency of the Palestinian actors in addition to interactions inside the field of power in Palestine. Another two chapters discuss transnational relations with a focus on European actors. Specific cases are chosen from interactions with Belgian and British actors. Moreover, interactions in three transnational fora are discussed.The research concludes that this transnational movement infuses diverse norms from different experiences and regions while adhering to universal norms such as comprehensive human rights. Moreover, the movement follows diverse pathways that include a Palestinian emergence, a Global Southern path and through the North. And these pathways enforce the adherence of the movement to specific norms. Such findings diverge from “Euro-centric” approaches in discussed social movements’ literature in the thesis. The research finally discusses other literature more relevant to the case (i.e. by Amitav Acharya), which argues that local actors try to protect their norms from abuse by central forces, and they do not only import norms but also diffuse new norms. The thesis ends up with questions for further research on the patterns of norms diffusion. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Migrants de saison : les camps de travailleurs agricoles étrangers comme problème public : le cas de Saluzzo (Italie) / Season of migrants : agricultural workers' camps as a public problem : the case of Saluzzo (Italy)

Brovia, Cristina 28 May 2018 (has links)
Ce travail de recherche s’intéresse aux processus de construction d’un problème public à une échelle locale, en partant des différentes questions nées autour de campements de travailleurs saisonniers migrants dans des régions d’agriculture intensive en Italie. Il est principalement basé sur une recherche empirique menée entre 2013 et 2017 dans la zone rurale de Saluzzo (Piémont) avec une méthodologie qualitative croisant entretiens sociologiques, observation participante au sein de collectifs militants et à l’intérieur des campements de migrants et analyse d’articles de presse locale. L’objectif principal était celui d’étudier la façon dont la présence de migrants dans ce contexte spécifique est perçue comme un problème public, de quelle manière ce dernier est défini et construit dans un jeu de mobilisations et contremobilisations par une multitude d’acteurs aux intérêts divergents, puis d’analyser les conséquences de ces dynamiques sur les actions mises en places pour tenter de le résoudre. La thèse démontre en particulier comment la construction du problème se focalise progressivement sur le caractère temporaire de la présence des migrants, au détriment d’autres possibles cadrages, en justifiant la mise en place de dispositifs d’accueil provisoires et précaires, conduisant au confinement spatial et temporel des migrants. On verra également comme la création de camps de plus en plus institutionnalisés et contrôlés, gérés par une association humanitaire bénéficiant d’un large consensus, a favorisé un apaisement des conflits autour de cette question et un éloignement du problème au sein du débat politique public. D’une façon plus générale, ce travail, en analysant une question inhérente aux faits migratoires par le prisme de la sociologie politique, invite à une réflexion plus ample sur le traitement politique des migrants et sur la construction collective de la place qu’ils occupent aujourd’hui au sein de la société italienne. / This thesis examines how the presence of seasonal migrant workers’ camps in intensive agricultural areas in Northern Italy is framed and addressed as a public problem. It draws on fieldwork carried out between 2013 and 2017 in the rural area of Saluzzo (Piedmont). The qualitative methodology includes sociological interviews, participant observation with organizations and in migrants’ camps, and the analysis of the local press. The thesis aims to understand how the presence of seasonal migrants is defined and constructed by a range of actors with divergent interests. In particular, it examines a set of public mobilisations and counter-mobilisations, analysing how they have influenced the actions undertaken to solve “the problem” of migrants’ camps in the Saluzzo area. The main argument is that the problem has been progressively constructed around the temporariness of migrants’ presence in the area. This has justified the setting up of temporary and precarious reception systems, leading to the spatial and temporal confinement of the migrants. In particular, the thesis shows how the organisation of institutionalised and controlled camps, managed by a major humanitarian organization and benefiting from wide public consensus, resulted in a decrease of conflict around seasonal labour migration, and to the sidelining of the issue in the political debate. Contributing to literature on migration in the field of political sociology, the monograph represents a timely intervention in highly topical debates on the politics of migrants’ presence in the Italian society. / Questa ricerca riguarda i processi di costruzione di un problema pubblico ad un livello locale, partendo da diverse problematiche scaturite intorno ad accampamenti di lavoratori migranti stagionali in alcune zone di agricoltura intensiva in Italia. Lo studio è principalmente basato su una ricerca empirica svolta tra il 2013 e il 2017 nell’area rurale di Saluzzo (Piemonte) utilizzando una metodologia qualitativa che comprende interviste sociologiche, osservazione partecipante con associazioni militanti e all’interno degli accampamenti di migranti e l’analisi di articoli della stampa locale. L’obiettivo principale era quello di studiare il modo in cui la presenza di lavoratori migranti, in questo contesto specifico, è percepita come un problema pubblico, in che modo quest’ultimo è definito e costruito da una serie di attori animati da interessi contrastanti in un gioco di mobilitazioni e contro-mobilitazioni, poi di analizzare le conseguenze di tali dinamiche sulle azioni messe in atto per la risoluzione del problema. La tesi dimostra in particolare che la costruzione del problema si è progressivamente focalizzata sul carattere temporaneo della presenza dei migranti, a scapito di altri possibili frame, andando a giustificare la messa in atto di dispositivi di accoglienza precari e provvisori, finalizzati al confinamento spaziale e temporale dei migranti. Inoltre, l’instaurazione di campi sempre più istituzionalizzati e controllati, gestiti da un’organizzazione umanitaria riconosciuta, ha favorito la riduzione dei conflitti intorno alla questione e un accantonamento del problema sul piano del dibattito politico pubblico. Più in generale, questo lavoro, analizzando una questione inerente a dinamiche migratorie attraverso il prisma della sociologia politica, invita ad una più ampia riflessione sul trattamento politico dei migranti e sulla costruzione collettiva della posizione che essi occupano all’interno della società italiana di oggi.
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Quelle sécurité pour les « petits Etats-Princes » du Golfe ? Politiques de défense et stratégies d’acquisitions militaires du Qatar et des Emirats arabes unis / What security for the “Small Princes-States” of the Gulf ? Defence policies and procurement strategies of Qatar and the United Arab Emirates (UAE)

Soubrier, Emma 15 December 2017 (has links)
Ce travail étudie l’évolution des politiques de défense et des acquisitions militaires du Qatar et des Emirats arabes unis (EAU) depuis les années 1990. Il cherche à évaluer la prégnance du rôle des déterminants extérieurs et intérieurs dans l’élaboration des stratégies de ces deux petits Etats du Golfe et s’interroge sur la raison pour laquelle, confrontés à des défis en apparence assez similaires, ils ont adopté des stratégies différentes. Tandis que le Qatar a privilégié son rayonnement diplomatique et peu ou prou délégué sa sécurité à ses partenaires extérieurs, les EAU ont quant à eux organisé leur doctrine militaire autour de la consolidation de leurs outils de sécurité et de défense intérieurs tout en veillant à rayonner sur la scène régionale et internationale par divers canaux souvent identiques à ceux choisis par leurs voisins qataris. La thèse montre que les mutations du contexte régional doivent être articulées avec celles du contexte international pour comprendre les dynamiques communes aux politiques de défense et aux acquisitions militaires du Qatar et des EAU. Puis, elle montre que ces déterminants structurels doivent être articulés avec des variables intervenant au niveau national (territoire, démographie) et infranational (perception et réseaux du Prince) pour comprendre les contrastes entre leurs politiques. Pour finir, la thèse interroge la pérennité de l’économie et de la sociologie politique de ces « petits Etats-Princes » en les confrontant à des reconfigurations endogènes et exogènes susceptibles de les faire évoluer. / This thesis studies the evolving defence policies and military acquisitions of Qatar and the United Arab Emirates (UAE) from the 1990s onwards. It seeks to assess the role of external and domestic incentives in shaping the survival strategies of these two small Gulf states and to understand why, while they were confronted with apparently similar challenges, they adopted different strategies. While Qatar has favoured its diplomatic influence and essentially guaranteed its security through its partnerships with external powers, the UAE have consolidated their internal security and defence tools while gaining regional and international influence through various channels which often were the same as those chosen by Qatari leaders. The thesis shows that the mutations of the regional context must be articulated with those of the international context to understand the common dynamics in Qatar’s and the UAE’s defence policies and military acquisitions. It then shows that these structural determinants must be articulated with variables at national (territory, demography) and subnational (the Prince’s perception and networks) levels to understand the contrasts between their policies. Finally, the thesis questions the sustainability of the political economy and political sociology of these “small Princes-states” by confronting them to endogenous and exogenous developments which are likely to make them evolve.
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Bureaucratisation néolibérale dans le développement : la gouvernance des partenariats public-privé Euro-Méditerranéens pour les énergies renouvelables au Maroc / Neoliberal Bureaucratisation in Development : The Governance of Euro-Mediterranean Public-Private Partnerships for Renewable Energy in Morocco

Gerin-Jean, Marie 21 September 2018 (has links)
Cette thèse propose une étude de la transformation de l’État et de l’exercice du pouvoir à partir de l’observation des instruments politiques utilisés pour construire les grandes centrales solaires marocaines. Ce travail s’appuie sur deux longues observations participantes, consistant en une double ethnographie du développement dans l’institution publique bénéficiaire de l’aide ainsi que dans les institutions qui contrôlent cette aide. Je mobilise simultanément la sociologie de l’action publique et les études en sciences de gestion et en sociologie économique sur la finance et les Partenariats Public-Privé. La contractualisation des Partenariats Public-Privé semble devenir un nouveau mode d’action publique pour l’aide au développement. Or, le choix d’un type de contrat, d’un type de mode de financement, sont également des choix politiques. Les politiques euro-méditerranéennes pour les énergies renouvelables étudiées dans cette thèse illustrent un glissement des politiques publiques stato-centrées vers une action publique multiacteurs. L’analyse de la fabrication des outils et instruments du Plan Solaire Méditerranéen met en lumière un mode de gouvernance basé sur le consensus et sur l’expertification. La charpente de l’action publique pour les énergies renouvelables au Maroc est édifiée autant par les acteurs privés que publics et entraîne la diffusion des formalités issues des grandes entreprises et du marché financier. Sous l’impulsion de ces acteurs, le secteur de l’énergie solaire du Maroc s’institutionnalise à partir des années 2009 en s’inscrivant dans un processus de bureaucratisation néolibérale. Lors de cette institutionnalisation, les bailleurs de fonds et les consortiums privés véhiculent, à travers leurs expertises et leur participation à l’action publique, plusieurs instruments politiques. Cette instrumentation passe par les appels d’offres concurrentiels et internationaux, les prêts d’aide au développement économique ou issus des fonds de lutte contre le changement climatique, et enfin les solutions contractuelles comme le Partenariat Public-Privé. La synergie entre les instruments de l’aide au développement et les politiques pour les énergies renouvelables entraîne une transformation des modes de gouvernement et du rôle de l’État. L’utilisation de ces instruments de l’aide au développement et de l’expertise privée permet la régulation et le contrôle bureaucratique, au sens wébérien, du marché de l’énergie solaire. La politique de transition énergétique marocaine participe au renforcement des monopoles dans le secteur de l’énergie marocain et à sa centralisation. / This thesis proposes a study of State transformation and of the exercise of power from the observation of political instruments used to develop the big Moroccan solar power plants. This work is based on two long participative observations, which consist of a double ethnography of development in the public institution beneficiary of the aid as well as in the institutions that control this aid. I summon up both public policy sociology and studies in management and in economic sociology on finance and Public - Private Partnerships. The Public – Private Partnership contractualisation seems to become a new mode of public policy in favour of aid to development. Besides, the choice of a type of contract, of a type of mode of financing, are political choices as well. Euro-Mediterranean policies for the renewable energy studied in this thesis illustrate a shift of state-centered public policies towards a multilevel public policy. The analysis of the making of tools and instruments of the Mediterranean Solar Plan highlights a mode of governance based on consensus and expertification. The framing of the public policy for renewable energy in Morocco is erected by private and public actors and leads to the diffusion of the formalities coming from big companies and from the financial market.Compelled by these actors, the Moroccan solar energy market has been institutionalized since 2009, in keeping with a process of neoliberal bureaucratization. In this institutionnalisation, international financial institutions and private consortiums convey, through their expertise and their participation to public policy, many political instruments. This instrumentalization goes through competitive and international calls for tender, loans for economic development aids, or climate change funds, and at last contractual solutions such as Public-Private Partnership. The synergy between aid to development instruments and the policies in favour of renewable energylead to a transformation of the modes of government and of the role of State. The use of these aids to development and private expertise instruments allows bureaucratic regulation and control, as Weber says, of the solar energy market. The Moroccan energetic transition policy takes part to the strengthening of monopolies in Moroccan energy and to its centralization.
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De l'infrapolitique à la révolution démocratique : ethnographie culturelle du mouvement ATD Quart Monde / From infrapolitics to democratic revolution : cultural ethnography of the ATD Forth World movement

Roy, Alex 28 May 2019 (has links)
Cette thèse de sociologie est une monographie du mouvement ATD Quart Monde. Fondée en 1958 par le prêtre Joseph Wresinski dans un camp de sans-logis, cette association porte la voix politique des « personnes en situation d’extrême pauvreté » en France et dans le monde. C’est à partir d’un travail de mobilisation sur le long terme et d’une stratégied’émancipation que cette voix émerge au sein de groupes de réflexion. Il s’agit de rendre audible et d’organiser par l’action collective ce que le politiste James Scott appelle le domaine infrapolitique, c'est-à-dire les formes de résistances quotidiennes à la domination qui s’exercent « sous les radars » de la sphère publique. À travers l’ethnographie culturelle de quelques expérimentations démocratiques, ce travail de recherche analyse le processus d’empowerment par lequel des acteurs affaiblis socialement se renforcent collectivement par la construction d’un engagement militant. Ces personnes incarnent la possibilité de l’inclusion politique des catégories de population marginalisées. Avec différents mouvements sociaux, ATD Quart Monde façonne ainsi une révolution démocratique et culturelle. Pour ce faire, la méthode participative de l’association consiste à construire des revendications et des alliances par la confrontation du savoir expérientiel des plus pauvres avec d’autres formes de savoirs. Ceci vient approfondir les connaissances du mouvement qui a recours au registre de l’expertise dans son mode d’action. Avec quelques points de comparaison, l’exemple d’ATD Quart Monde permet finalement d’explorer trois dimensions de l’action collective : réflexive, culturelle et délibérative. / This doctoral dissertation in sociology is a monograph of ATD Forth World: an « extreme poor people »’s advocacy worldwide organization founded in a French homeless camp in 1958 by the priest Joseph Wresinski. The voice of the poorest is emerging in thinking groups after a long work of mobilization and emancipation process. The shapes of daily resistance against domination existing « under the radar » of the public sphere, which is called infrapolitics, is becoming visible and collectively organised. This research is a cultural ethnography of several democratic experimentations, which analyses the empowermentprocess of socially weakened actors. Poor people are becoming activists and are embodying the possibility of the inclusion of marginalized groups. By this way, ATD Forth World is progressively shaping a cultural and democratic revolution with other social movements. The participative methodology of the organization consists of building demands and alliances from the confrontation between poor people’s knowledge and other forms of knowledge. This work is helping to build an expertise for the organization. With the example of ATD Forth World and several points of comparison, this doctoral dissertation ultimately explores three different dimensions of collective action: cognitive, cultural and deliberative.
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Construction de l'Etat et Politiques de l'Enseignement au Congo-Brazzaville, de 1911 à 1997. Une contribution à l'analyse de l'Action publique en Afrique noire

Kiamba, Claude-Ernest 15 June 2007 (has links) (PDF)
La science politique a longtemps été consacrée à l'étude des régimes, des élites politiques, des institutions ou du pouvoir au détriment de l'analyse du fonctionnement de l'Etat au « quotidien » c'est-à-dire de ce que l'Etat fait ou ne fait pas. Or, bon nombre de chercheurs estiment, aujourd'hui, qu'il faut réinsérer l'analyse politique dans une conception plus dynamique des rapports Etat - société de façon à ce que l'étude de l'Etat s'enrichisse de nouvelles problématiques. Cette thèse tente, de ce fait, de comprendre la construction de l'Etat au Congo, non plus à travers cette démarche orthodoxe, mais à partir d'une analyse objective des logiques et des stratégies déployées par les acteurs politiques dans le but de mettre en œuvre des programmes de gouvernement dans le domaine de l'enseignement. Autrement dit, elle cherche à démontrer quelles étaient les capacités de ces acteurs à créer des dispositifs légalo-rationnels autour des politiques réalistes en vue de la modernisation de l'Etat, comment s'opéraient les choix de ces politiques, quels étaient les alternatives, les débats et les moyens pour les appliquer ; enfin, l'impact de ces politiques sur la construction de l'Etat? Les approches hiérarchique et stratifiée et interactionniste de la réalité sociale permettent de comprendre les programmes réalisés de 1911 (date de l'institution officielle de l'enseignement) à 1997 (moment du déclenchement de la deuxième guerre civile du Congo) pour construire l'Etat. Le recours à la sociologie historique permet aussi d'avoir un regard d'ensemble sur la constitution du champ politique congolais.
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Stratégie(s) d'acteur(s) et construction des cadres normatifs internationaux : de l'exception culturelle à la diversité culturelle

Vlassis, Antonios 20 October 2010 (has links) (PDF)
Depuis une vingtaine d'années, l'exception culturelle et la diversité culturelle se situent au cœur d'un débat de plus en plus mondialisé sur le rapport entre le commerce et la culture. En 1993, lors des négociations internationales du GATT, l'exception culturelle est vue comme un terme approprié pour certains acteurs dans leur but de préserver la légitimité de l'intervention publique en matière de culture et de soustraire les biens et services culturels de l'agenda de l'accord. Au bout de douze ans, le 20 octobre 2005, les États membres de l'UNESCO adoptent la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, censée être un mécanisme de régulation internationale de l'interface « commerce-culture ». Depuis vingt ans, les interrogations sur les normes internationales suscitent de nombreux débats au sein de la discipline des Relations Internationales. La question majeure de cette thèse traite le processus de l'émergence des cadres normatifs internationaux et les dynamiques de leur construction, en contribuant à la recherche des facteurs de l'énonciation des normes internationales. Pour cela, nous cherchons à prendre en compte les séquences de la construction du cadre normatif relatif à l'interface « commerce-culture » et à s'engager dans une lecture temporelle en vue de saisir les mécanismes de sa fabrication et la complexité de son élaboration. Nous prétendons ouvrir la boîte noire du processus et opter pour une analyse favorisant une sociologie politique de la scène internationale en vue d'observer de plus près les acteurs, leurs stratégies, leurs interactions, ainsi que leurs contraintes tout au long du processus de l'émergence et de la construction du cadre normatif.
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Les déclarations gouvernementales en Belgique (1944-1992). Étude de lexicométrie politique

Deroubaix, Jean-Claude 11 September 1997 (has links) (PDF)
Résumé Saisir la politique à travers son discours, mesurer en quelque sorte le discours politique des uns et des autres pour mieux les comparer et mettre en évidence en quoi, au-delà de la lecture immédiate et quotidiennement politique, ces discours nous renseignent sur le fonctionnement de la société, voilà les objectifs que nous nous sommes assignés tout au long de cette recherche. Le plan de l'exposé s'ajuste étroitement à la stratégie de recherche qui vise à mener de front sans jamais les confondre une réflexion sur l'objet (le vocabulaire du discours politique gouvernemental belge tel qu'il s'exprime entre 1944 et 1992 dans la déclaration liminaire à la prise de fonction d'un nouveau cabinet ministériel), sur la méthode (le choix, la critique et éventuellement la construction de méthodes qui sans être nécessairement nouvelles dans leur principe le sont dans leur mise en œuvre) et sur l'interprétation (en distinguant bien les deux sens du mot selon qu'il s'agisse de l'interprétation linguistico-socio-politique ou de l'interprétation statistique). L'application des méthodes statistiques de la lexicométrie à un corpus de textes politiques n'est pas une simple opération mécanique. En effet comme pour toute application statistique dans quelque discipline que ce soit, le fait de soumettre des “ données ” formellement bien conditionnées à une procédure ou à un ensemble de procédures statistiques, par la grâce à l'informatique, suffit à la production de résultats. On peut imaginer qu'à ce stade commence le travail du chercheur et celui du lexicologue politique en l'occurrence. Nous savons que ce patron est évidemment irréaliste, qu'une recherche se construit et que, d'une certaine façon, elle demeure indissociable d'une réflexion sur les méthodes et sur l'interprétation. Dans cette recherche-ci en particulier, la découverte de la dominance d'un facteur temporel dans la structuration du vocabulaire politique gouvernemental nous a mené à définir une méthode spécifique pour mettre en évidence ce facteur, pour essayer de l'analyser et de comprendre le processus d'évolution du langage politique qui lui est sous-jacent. Ainsi, la production de ce résultat de lexicologie politique a-t-il été indissociable d'une réflexion sur les problèmes de méthodes d'analyse du vocabulaire. La recherche de la structure du vocabulaire des coalitions gouvernementales s'est faite en construisant, pas à pas, une méthode. Le choix des méthodes est intrinsèquement lié au projet de recherche. Nous avons tenu à expliciter à chaque fois pourquoi nous utilisions une méthode et en quoi celle-ci permettait d'atteindre nos objectifs de manière efficace. Nous étions parti de l'hypothèse que le champ lexical des discours gouvernementaux était essentiellement parcouru par les lignes de force principales du domaine politique en régime de démocratie représentative de masse, c'est-à-dire les lignes de force qu'engendre la polarisation entre la gauche et la droite politique, ou celles que définissent en Belgique les polarisations communautaires (entre Flamands et francophones) et philosophiques (entre catholiques et laïques), nous avons cependant conclu à la continuité gouvernementale comme ligne principale de structuration du vocabulaire. Les textes des déclarations des gouvernements belges écrits et prononcés pour obtenir la confiance des Chambres législatives au moment de l'entrée en fonction d'un nouveau cabinet entre 1944 et 1992 forment une série chronologique textuelle lorsqu'ils sont étudiés du point de vue de la distribution du vocabulaire. Les gouvernants puisent dans plusieurs stocks lexicaux pour faire leur déclaration : Un stock est commun à toutes les déclarations et caractérise la déclaration gouvernementale comme genre de littérature politique, stock dont on peut penser que le segment “ le gouvernement qui se présente devant vous ” et la forme “ confiance ” sont de bons représentants ; à coté de ce stock lexical commun subsistent plusieurs autres stocks qui fournissent durant des périodes déterminées leur lot de vocabulaire. C'est la mise en évidence de ces vocabulaires plus fréquemment employés durant une période déterminée qui nous conduisit à qualifier ce corpus de “ chronique textuelle ”. Le cheminement de la recherche nous a tout d'abord conduit à mettre en œuvre l'analyse factorielle des correspondances et des méthodes de classification automatique. L'abandon de notre hypothèse d'un champ lexical principalement polarisé entre la gauche et la droite au profit d'une hypothèse de structuration temporelle du corpus découle de l'AFC du tableau lexical (tronqué en ne retenant que les formes de fréquence supérieure ou égale à 10) qui révèle un effet “ Gutmann ” sensible sur le plan des axes 1 et 2 (forme en S des projections des points-déclarations). Cet aspect de chronique textuelle est confirmé par la comparaison entre l'ordre naturel de rédaction des déclarations et celui de leur représentation sur le premier axe. Une première définition du contenu lexical de la structure temporelle est proposée grâce à l'étude de la répartition des formes. L'hypothèse d'un effet temporel dévoilé par l'analyse factorielle est mis en évidence aussi à travers les méthodes de classification. Ces méthodes ont permis d'affiner la caractérisation des lignes de forces dégagées par l'analyse factorielle en fournissant des typologies de vocabulaire, en répartissant en classes disjointes les différentes sortes de vocabulaire selon leur fréquence d'usage par les gouvernements successifs. Certaines de ces classes de vocabulaire peuvent être envisagées comme des pots communs, des urnes spécialisées ou générales dans lesquelles ont puisé les gouvernements pour bâtir leur discours. Pour détecter les classes de vocabulaire responsables de l'aspect chronologique, nous avons construit une méthode de classification qui tient compte de la connexité deux à deux des déclarations. Ce qui a permis de distinguer les classes de vocabulaire dont l'usage a varié dans le temps, des classes de vocabulaires d'usage stable ou d'usage accidentel. Nous avons dès lors pu proposer un mode de fonctionnement du renouvellement du vocabulaire des discours gouvernementaux qui puisse rendre compte de la chronologicité de l'ensemble. L'intérêt des méthodes utilisées pour aboutir à ce diagnostic et à cette hypothèse de fonctionnement est d'utiliser peu d'hypothèses a priori tant du point de vue statistique (car les méthodes utilisées appartiennent essentiellement au domaine de la statistique descriptive) que du point de vue de la production sociolinguistique (ou politico-linguistique). Guidée par les données lexicales du corpus, notre démarche n'exclut cependant pas une volonté de définir des méthodes applicables à d'autres corpus. La démarche nous semble exportable : choisir (ou construire) la méthode qui permettra de mettre en évidence plus clairement, plus précisément les phénomènes étonnants déjà découverts, et cela au fur et à mesure du dévoilement des structures, des avancées partielles dans la compréhension. Dans la pratique, cette démarche n'a rien de linéaire. D'autres voies ont été envisagées ; nous avons tenu, dans un chapitre consacré aux expériences, à rendre compte d'au moins l'une d'entre elles : l'usage des distances de Levenshtein pour mesurer la “ dissemblance ” entre textes de déclarations en fonction de la manière dont les formes sont agencées dans le discours. Il nous semble qu'au prix de modifications dans l'application, il émerge peut-être un point de vue statistique intéressant sur le vocabulaire et sa mise en œuvre attestée dans un corpus. Enfin, un dernier apport consiste dans ce qui pourrait paraître, assez secondaire : la mise au point d'une méthode standardisée de choix des exemples qui satisfasse à des critères statistiques (les exemples doivent contenir beaucoup de formes appartenant à la liste à illustrer) et contribue à l'interprétation (en mettant en évidence, les formes d'intérêt dans le segment exemplaire). L'outil de recherche d'un exemple proposé doit être considéré comme une généralisation des concordanciers et autres outils de mise en évidence de contextes car il s'agit d'une méthode de visualisation de contextes communs à plusieurs formes lexicales. Le diagnostic de “ chronologicité ” est déduit d'un travail statistique d'analyse du vocabulaire; nous en proposons aussi une interprétation. Plusieurs facteurs concourent à “ fabriquer ” le caractère chronologique du corpus : le rituel de l'énonciation, la mission dévolue au gouvernement et le mode de composition du gouvernement, chacun de ces facteurs n'étant pas indépendant des autres. Le rituel de l'énonciation est un facteur de détermination de la déclaration gouvernementale comme style de discours politique ; il contribue au moins partiellement à la constitution du stock lexical commun. À ce titre, son action devrait être neutre du point de vue de la chronologicité. Toutefois, le rituel de la présentation officielle du gouvernement devant les chambres (qui représentent la nation) implique que le discours soit un discours rassembleur qui s'adresse à la totalité des électeurs et pas seulement à ceux qui ont voté pour la majorité. Ce discours, par définition, se doit de gommer les éléments partisans qui sont présents dans les discours électoraux. De ce fait, ce discours va puiser une partie de ses thèmes dans l'actualité politique, dans les problèmes politiques du moment, mais en mobilisant le vocabulaire commun en usage dans l'ensemble du monde politique pendant la période qui a précédé sa demande de confiance et non un vocabulaire partisan. Les problèmes liés à la guerre, à la mise en place de la Sécurité sociale, à la “ crise ” énergétique, à la transformation institutionnelle n'ont jamais été résolus le temps d'un seul gouvernement. On conçoit donc qu'ils induisent des effets de périodisation dans le vocabulaire du corpus : plusieurs gouvernements successifs vont s'y référer jusqu'à ce qu'ils disparaissent provisoirement ou définitivement de la liste des problèmes de l'heure. Le rituel conduit à diminuer l'impact du lexique partisan dans le discours de présentation, mais il favorise l'émergence d'un vocabulaire caractéristique de la période politique. Sans l'imposer, le rituel implique donc une mise en retrait des aspects partisans du programme politique. Le rôle dévolu au gouvernement comme représentant de l'État renforce cette pression sur l'effacement, dans le discours inaugural, de l'idéologie partisane. Au nom de la continuité de l'État, il conduit à utiliser le vocabulaire des gouvernements précédents pour marquer cette volonté de permanence dans la gestion des problèmes du moment. La contrainte de gestion “ raisonnable ” des affaires d'État, que s'imposent les gouvernements, aligne le discours sur l'actualité politique plutôt que sur la mise en œuvre d'un bouleversement idéologique. Enfin, les cabinets qui ont été investis de l'autorité exécutive durant la période 1944-1992 ont été essentiellement des cabinets de coalition. L'atténuation des programmes est le propre de la discussion autour de la formation d'un gouvernement, la recherche du compromis l'impose. Sans oublier qu'il n'est pas inutile de laisser du flou dans le programme de gouvernement, de recourir donc plus à l'énoncé des problèmes à prendre en considération qu'à la proposition de solutions concrètes. Ceci favorise encore la reprise des thèmes d'actualité et leur vocabulaire plus que la mobilisation d'un vocabulaire partisan. La périodisation du corpus répond donc à une périodisation de la vie politique belge autour de thèmes imposés par la situation sociale, économique, communautaire ainsi que par la situation internationale. La politique partisane est peu présente dans le discours gouvernemental car elle s'exprime dans le discours des partis et dans celui des parlementaires. Le gouvernement unifie le discours partisan dominant. La présence quasi constante dans l'exécutif d'une famille politique (les partis catholiques) inhibe les ruptures ; cette famille se succède à elle-même, ne se désavoue pas et fait du discours gouvernemental un discours “ neutralisé ”. Ceci ne signifie nullement que l'action du gouvernement soit neutre. L'idéologie bien entretenue d'un discours gouvernemental empreint de raison, responsable et qui place l'intérêt de l'État et de la Nation au-dessus des querelles de partis est éminemment favorable aux partis qui se réclament du centre (comme les partis sociaux-chrétiens) au détriment de leurs partenaires plus marqués dans le champ politique traditionnel (libéraux et socialistes) ou communautaire (Volksunie, FDF, Rassemblement wallon). L'exposé de programme gouvernemental se distingue du discours partisan en ce qu'il prétend réunir la totalité de la nation dans un projet commun, laissant au discours partisan le rôle de réunir les électeurs du parti autour d'un programme d'éventuel “ projet commun ”. Les vocabulaires utilisés portent la marque de cette division politique des tâches. En somme, transparaissent dans le discours gouvernemental les éléments, les mots, d'une “ culture ” politique commune aux milieux dirigeants. Cette “ culture ” qui transcende les différences entre partis évolue surtout sous la poussée de la transformation de la société et en fonction des mutations politiques extérieures surtout en Belgique, petit pays soumis aux influences de nations plus puissantes.

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