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Institutionnalisation d’un rôle politique au sein de la diplomatie internationale. L’ascension du Haut représentant de l’UE dans le dossier nucléaire iranien (2003-2015)

Waizer, Stefan 10 December 2018 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse l’institutionnalisation du Haut représentant de l’UE dans les négociations sur le programme nucléaire iranien entre 2003 et 2015. Si au départ le rôle qu’occupe le Haut représentant dans le dossier iranien est codifié dans les traités européens, à partir de 2006, ce sont notamment les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui le définissent. Ainsi mandaté par deux groupes d’acteurs distincts – les acteurs institutionnels de l’UE et les six puissances impliquées dans les négociations avec l’Iran – le diplomate en chef de l’UE est amené à endosser deux rôles contradictoires, celui du Haut représentant de l’UE et celui du Haut représentant des E3+3.En combinant la sociologie de l’UE avec la sociologie des RI, cette thèse interroge les dynamiques qui ont amené le Haut représentant à être reconnu comme légitime par l’ensemble des acteurs de la configuration du dossier nucléaire iranien. À partir de ce questionnement, ce travail propose un cadre d’analyse pour étudier l’institutionnalisation de l’Europe de la politique étrangère.La littérature sur l’institutionnalisation de l’action extérieure commune est divisée entre des travaux qui s’intéressent aux interactions entre des acteurs européens, d’un côté, et des travaux qui étudient l’institutionnalisation de l’UE sur la scène internationale, de l’autre. Ainsi, ils omettent que la construction de l’action extérieure commune est le produit de l’enchevêtrement des dynamiques globales et européennes. Cette thèse surmonte ce clivage en ce qu’elle met l’enjeu des dimensions interne et externe de l’institutionnalisation de l’UE au cœur de l’analyse. En m’appuyant sur l’hypothèse de la différenciation des espaces sociaux, je prendrai en compte les logiques distinctes structurant l’arène globale de la négociation nucléaire et l’arène de la PESC, tout en les appréhendant comme des arènes enchevêtrées. L’enquête empirique qui s’appuie sur des entretiens et des archives, met en exergue que le Haut représentant s’autonomise davantage de ses obligations du Haut représentant de l’UE pour endosser exclusivement le rôle de Haut représentant des E3+3. En outre, l’institutionnalisation de ces rôles est le produit d’une multitude d’interactions individuelles au sein et à l’intersection des espaces sociaux européens et globaux.À partir de l’analyse de l’institutionnalisation du rôle du Haut représentant dans le dossier nucléaire et en s’inspirant de la sociologie de Michel Dobry, ce travail permet de concevoir la variation de l’emprise des différents espaces sociaux sur l’institutionnalisation de l’action extérieure commune. Plutôt que de privilégier l’analyse d’une dimension sur l’autre, il est nécessaire de saisir la trajectoire de leur rapport afin d’appréhender le caractère aléatoire de la construction de l’Europe de la politique étrangère dans toute sa complexité. Au-delà de cela, l’étude de cas questionne l’idée de l’institutionnalisation de l’UE en tant que processus d’intégration. En effet, l’inscription de l’UE dans l’espace global de la diplomatie internationale nous permet de voir qu’il s’agit aussi bien d’une dynamique d’autonomisation, de différenciation et d’exclusion. / This thesis analyses the institutionalisation of the EU High Representative in the negotiations on Iran's nuclear programme between 2003 and 2015. Although initially the role of the High Representative in the Iranian dossier was codified in the European treaties, from 2006 onwards, it was notably the UN Security Council resolutions that defined it. Thus mandated by two distinct groups of actors - the EU's institutional actors and the six powers involved in the negotiations with Iran - the EU's chief diplomat is led to assume two contradictory roles, that of the EU High Representative and that of the E3+3 High Representative.By combining sociology of the EU with sociology of IR, this thesis examines the dynamics that led the High Representative to be recognised as legitimate by all those involved in the configuration of the Iranian nuclear dossier. Based on this guiding question, this work proposes an analytical framework for studying the institutionalisation of Europe's foreign policy.The literature on the institutionalisation of common external action is divided between work that looks at the interactions between European actors, on the one hand, and work that studies the institutionalisation of the EU on the international scene, on the other. Thus this bifurcation in the scholarly literature precludes a vision of European integration as the product of the tangle of global and European dynamics. This thesis overcomes this divide in that it puts the internal and external dimensions of the institutionalisation of the EU at the heart of the analysis. Based on the hypothesis of the differentiation of social spaces, I will take into account the distinct logics structuring the global arena of nuclear negotiation and the arena of the CFSP, while apprehending them as entangled arenas. The empirical survey, which is based on interviews and archives, highlights that the High Representative is becoming more autonomous from his obligations as EU High Representative to assume the role of High Representative of the E3+3. Moreover, the institutionalisation of these roles is the product of a multitude of individual interactions within and at the intersection of European and global social spaces.Based on an analysis of the construction of the role of the High Representative in the nuclear dossier and drawing inspiration from the sociology of Michel Dobry, this work makes it possible to conceive the variation of the influence of various social spaces on the institutionalisation of common external action. Rather than focusing on the analysis of one dimension over the other, it is necessary to grasp the trajectory of their relationship in order to grasp the random nature of the construction of Europe's foreign policy in all its complexity. Beyond this, the case study questions the idea of the institutionalisation of the EU as an integration process. Indeed, the EU's inclusion in the global space of international diplomacy allows us to see that it is also a dynamic of empowerment, differentiation and exclusion. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Comment devient-on militant en Roumanie postcommuniste? Les métamorphoses du militantisme et trajectoires des acteurs: le cas de l'altermondialisme et de la gauche contestataire

Abaseaca, Raluca 25 November 2016 (has links)
Analyser les processus par lesquels les militants roumains s’engagent dans des luttes pour la justice sociale et économique à la lumière des facteurs individuels, internationaux et contextuels a été l’objectif central de notre recherche. Notre travail part d’un triple postulat théorique. D’une part, par l’étude de cas des trajectoires des militants altermondialistes et de gauche de la Roumanie postcommuniste, la présente thèse visera à offrir une analyse approfondie de la politisation des militants de l’Europe centrale et orientale, tout en se proposant de dépasser les postulats sur l’absence/la faiblesse des mouvements sociaux en Europe centrale et orientale, longuement présentés dans la littérature. Par l’approche généalogique et par le cadre théorique pluraliste choisi, qui combine le néo-institutionnalisme historique, la sociologie de l’engagement et la sociologie des mouvements sociaux, l’objectif est de changer l’accent d’une perspective déterministe sur la mobilisation des acteurs avec l’une processuelle. Deuxièmement, si les transformations postcommunistes ont été prioritairement présentées du point de vue des élites politiques, notre recherche se centre sur des acteurs qui sont en marge de la politique roumaine et sur des engagements « à gauche » dans un contexte qui n’est pas favorable à ces « challengers ». Enfin, la thèse aborde l’impact de la crise économique de 2008 sur la mobilisation politique des acteurs en Roumanie et les opportunités ouvertes par la crise pour l’émergence d’une critique des effets sociaux de la transition et du néolibéralisme. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Scream for Life : usages politiques de la culture en Chine : échanges et résistance au sein de communautés alternatives : le cas des punks et des cinéastes indépendants / Scream for Life : political uses of culture in China : exchanges and resistance in alternative communities : the example of punks and independent filmmakers

Amar, Nathanel 08 December 2015 (has links)
Cette thèse propose d’analyser l’émergence de la contre-culture en République Populaire de Chine à travers le prisme de la contestation politique, à partir des productions culturelles et d’enquêtes menées dans plusieurs villes chinoises de 2012 à 2015. Deux communautés contre-culturelles ont été étudiées durant la thèse, celles des punks et des cinéastes indépendants. Ce choix permet de révéler des logiques similaires au sein de ces deux communautés concernant leur rapport au politique et aux espaces qu’ils ont créés, dans un État qui contrôle encore fermement l’expression culturelle. La contre-culture chinoise doit être tout d’abord replacée dans le contexte de la gestion, par le Parti communiste, de toute forme d’expression culturelle, et ce depuis les thèses de Qu Qiubai et du Discours sur la littérature et l’art de Mao Zedong. Punks et cinéastes indépendants se placent ainsi dans l’histoire de la résistance des artistes et des intellectuels à la mainmise des autorités chinoises sur le domaine culturel, et trouvent de nouveaux moyens d’exprimer leurs désaccords à travers l’appropriation mineure de techniques qui sont à leur disposition. La thèse propose ainsi d’étudier ces deux formes de contre-culture à travers les effets qu’elles produisent sur les acteurs eux-mêmes, mais également dans la recherche d’espaces autonomes, qui symbolisent la lutte contre la monopolisation de l’espace public par le Parti communiste chinois. L’analyse abordera également l’expression contre-culturelle comme une forme du discours de vérité (parrêsia), dans une société où, selon Liu Xiaobo, « refuser le mensonge constitue précisément la force la plus efficace pour saper la tyrannie ». / His thesis offers a study of the emergence of counter-culture in the People’s Republic of China through the lens of political contestation, with the help of cultural productions and a fieldwork carried on in several Chinese cities from 2012 to 2015. Two counter-cultural communities have been studied in this thesis, the punks and the independent filmmakers. This choice allows us to reveal similar logics within these two communities about their relationship to politics and to the spaces they have been able to create in order to produce and release their works, in a State which still tightly controls cultural expression. Chinese counter-culture must first be put back into the context of the management, by the Communist Party, of all forms of cultural expression, from Qu Qiubai’s theories to Mao Zedong’s Talks about literature and art. Punks and independent filmmakers thus place themselves into the history of artists and intellectuals’ resistance against the control by Chinese authorities of the cultural field. They find new tools in order to express their disagreements, through the minor appropriation of available techniques. The thesis proposes to study this two forms of counter-culture through the effects they produce on the actors themselves, through the new forms of subjectivity they create, but also through the search of autonomous spaces, which embodies the struggle against the Chinese Communist Party’s monopoly of public space. The analysis will also address the counter-cultural expression as a kind of speech of truth (parrhesia), in a society where, according to Liu Xiaobo, “to refuse lies is precisely the most effective way to undermine tyranny”.
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L’organisation des circuits courts par les intermédiaires : la construction sociale de la proximité dans les marchés agroalimentaires / The organisation of short supply chain by intermediaries : the social construction of proximity in agri-food markets

Paranthoën, Jean Baptiste 21 November 2016 (has links)
La thèse porte sur l’institutionnalisation de la proximité dans les marchés agroalimentaires et la place qu’occupent un certain nombre d’intermédiaires non économiques (salariés d’association, chercheurs, membres du ministère de l’Agriculture, conseillers des chambres d’agriculture) dans ce processus. En variant les échelles d’enquête, du national au départemental, et en articulant les méthodes qualitatives et quantitatives, ce travail pointe le paradoxe que constitue le développement de ces agents à mesure que la proximité est définie et objectivée comme caractéristique vertueuse de la relation marchande. A partir d’une sociologie des institutions marchandes attentive à l’étude concomitante des conditions historiques et sociales de la construction des marchés et de leurs logiques concrètes de fonctionnement, il s’agit de restituer les luttes pour le monopole de la définition légitime des « circuits courts » entendus comme catégorie d’organisation marchande. Dans un contexte de reconfiguration des alliances qui encadraient et hiérarchisaient jusqu’alors les marchés agroalimentaires, l’analyse montre que le rapprochement des agriculteurs et des consommateurs dans les échanges marchands repose sur la réduction de leur distance sociale et politique. Mais la structuration des « circuits courts » n’est finalement permise qu’au prix de l’autonomisation d’agents d’intermédiations qui contribuent à les légitimer et à les définir, dans le même temps qu’ils tendent à rendre invisible leurs propres pratiques. En accédant à une position réticulaire sur ces marchés, ces intermédiaires participent ainsi à redéfinir les frontières de l’espace des producteurs. / The dissertation deals with the institutionalisation of proximity in agri-food markets and the place occupied in this process by non-economic intermediaries (employees of associations, researchers, members of staff from the ministry of Agriculture, advisers of the chambers of agriculture). By varying the scales of investigation, from the national to the departmental level, and by articulating qualitative and quantitative methods, this work points out the paradox that constitute the development of those intermediary agents, as proximity is progressively defined and objectified as a virtuous component of the merchant relationship. On the basis of a sociology of merchant institutions attentive to study concurrently historical and social conditions of market constructions and their specific operating logics, we aim to restore the struggles for the monopoly of the legitimate definition of “short supply chain”, understood as a category of merchant organization. In the context of reconfiguration of alliances which previously framed and ranked agri-food markets, the analysis shows that the linking of farmers and consumers in market exchange rests on the reduction of their social and political distance. But finally, the structuration of “short supply chain” is only allowed because of the self-empowerment of intermediary agents contributing to legitimize and define them, as in the same time they make invisible their own practices. Therefore, by gaining a reticular position on those markets, the intermediaries contribute to redefine the frontiers of the producers’ space.
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La politique forestière en mutation : une sociologie politique du rapport secteur-territoire

Sergent, Arnaud 21 February 2013 (has links) (PDF)
La thèse a pour objectif de contribuer à l'étude des changements de la politique forestière française depuis le début des années 1990 à travers l'analyse des changements d'échelle de l'action publique. Elle s'appuie dans ce but sur un cadre théorique et analytique inspiré des travaux en sociologie politique et en institutionnalisme historique. La mise en problématique du rapport secteur - territoire conduit d'une part à s'interroger sur la reconfiguration du modèle de l'Etat forestier centré sur l'échelle nationale et d'autre part à émettre l'hypothèse de l'institutionnalisation de l'échelle infranationale. Le travail d'enquête qui a été réalisé, sur la base notamment d'une série d'entretiens menés en Aquitaine, permet d'aboutir à deux résultats principaux et à une conclusion générale. Tout d'abord, on peut faire le constat que le secteur forestier connaît actuellement une phase de mutation importante. Il est engagé dans un double processus d'écologisation qui se traduit par un renforcement de la tension entre logique de production de bois et logique de conservation de la ressource forestière et par une remise en question de l'efficacité des politiques du passé. Ensuite, et en dépit de la décentralisation, il apparaît que cette mutation s'accompagne d'un renforcement de la légitimité de l'échelle nationale de gouvernement au détriment de l'échelle infranationale. Dans ce contexte, le rôle des acteurs publics est ambigu. L'Etat alterne entre volontarisme politique et désengagement opérationnel alors que les conseils régionaux s'impliquent de plus en plus dans la mise en oeuvre des politiques publiques forestières. Pour finir, nous considérons que cette situation ne correspond pas à une désectorisation de la forêt mais plutôt à une mise sous tension de la dimension territoriale de la politique sectorielle forestière. Une étude comparable sur la nature du gouvernement européen de la forêt permettrait ainsi d'approfondir l'analyse.
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La politique forestière en mutation : une sociologie politique du rapport secteur - territoire / Shift in forest policy : a political sociology of the ‘sector – territory’ relationship

Sergent, Arnaud 21 February 2013 (has links)
La thèse a pour objectif de contribuer à l’étude des changements de la politique forestière française depuis le début des années 1990 à travers l’analyse des changements d’échelle de l’action publique. Elle s’appuie dans ce but sur un cadre théorique et analytique inspiré des travaux en sociologie politique et en institutionnalisme historique. La mise en problématique du rapport secteur – territoire conduit d’une part à s’interroger sur la reconfiguration du modèle de l’Etat forestier centré sur l’échelle nationale et d’autre part à émettre l’hypothèse de l’institutionnalisation de l’échelle infranationale. Le travail d’enquête qui a été réalisé, sur la base notamment d’une série d’entretiens menés en Aquitaine, permet d’aboutir à deux résultats principaux et à une conclusion générale. Tout d’abord, on peut faire le constat que le secteur forestier connaît actuellement une phase de mutation importante. Il est engagé dans un double processus d’écologisation qui se traduit par un renforcement de la tension entre logique de production de bois et logique de conservation de la ressource forestière et par une remise en question de l’efficacité des politiques du passé. Ensuite, et en dépit de la décentralisation, il apparaît que cette mutation s’accompagne d’un renforcement de la légitimité de l’échelle nationale de gouvernement au détriment de l’échelle infranationale. Dans ce contexte, le rôle des acteurs publics est ambigu. L’Etat alterne entre volontarisme politique et désengagement opérationnel alors que les conseils régionaux s’impliquent de plus en plus dans la mise en œuvre des politiques publiques forestières. Pour finir, nous considérons que cette situation ne correspond pas à une désectorisation de la forêt mais plutôt à une mise sous tension de la dimension territoriale de la politique sectorielle forestière. Une étude comparable sur la nature du gouvernement européen de la forêt permettrait ainsi d’approfondir l’analyse. / This thesis contributes to the study of change in French forest policy since the early 1990s through presenting a multi-scalar analysis of policy choices. This was carried out through the application of a theoretical and analytical framework drawn from political sociology and historical institutionalism. Re-Problematizing the ‘sector – territory’ relationship led me first to question the reconfiguration of the state forest model centered on the national scale and second to hypothesize the institutionalization of the sub-national scale. The empirical research that I conducted – particularly on the basis of a series of semi-structured interviews with key actors in Aquitaine – generated two sets of findings and one general conclusion. First, I found that the forestry sector is currently undergoing significant change. Actors are engaged in a greening process which has resulted in an increase in tensions between timber production and conservation of forest resources issues and a questioning of the effectiveness of past policies. Second, this shift in forest policy is associated with a strengthening of the legitimacy of the national scale of government at the expense of the sub national one. In this context, the role of public actors is ambiguous. State representatives alternate between advancing proactive discourses and operational disengagement, while regional councils get more involved in the implementation of forest policies. By way of conclusion, I argue that this situation do not correspond to a desectorization of forest policy. Rather, it should be analyzed as a crisis of the territorial dimension of the forestry sector government which could be further grasped through a similar study of the European government of forest related issues.
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Le gouvernement international des frontières d’Asie centrale / The international government of Central Asian borders

Martin-Mazé, Médéric 11 December 2013 (has links)
Le gouvernement international des frontières d’Asie centrale (Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Turkménistan) comprend les projets de gestion des frontières conduits par l’OSCE, la Commission européenne, l’ONUDC et l’OIM entre 1992 et 2012. Ils organisent l’import/export d’une expertise alignant les limites étatiques dans cette région sur un double impératif de mobilité et de sécurité. Comment ces savoirs sur la frontière circulent-ils à travers ces dernières ? Les projets passent par trois univers distincts. Ils prennent attache sur les sociétés centrasiatiques aux intersections entre flux et contrôle. Les équipements qu’ils fournissent n’encadrent toutefois les pratiques de vérification que dans une mesure très variable. Ces investissements sont décidés dans des comités de pilotage situés dans un microcosme qu’on appelle le champ d’opérations. Cet espace se configure selon un capital dont le volume décrit l’autonomie des opérateurs, et dont la structure signale leur niveau de spécialisation dans les mondes du développement et de la sécurité. Sa structure sanctionne positivement les acteurs qui accumulent la plus grande quantité de capital social. Les enceintes d’autorisation sont quant à elles encastrées dans un espace transnational gravitant autour de Bruxelles et de Vienne. Tandis que l’Asie centrale est construite comme un enjeu d’intérêt secondaire au sein du champ de l’Eurocratie, les acteurs de la place viennoise lui accordent une importance plus grande. Les élites transnationales les plus subalternes sont incitées à s’établir dans cette zone de relégation, car elles peuvent plus facilement y rétablir leurs positions respectives. / The international government of Central Asian Borders (Kyrgyzstan, Tajikistan, Uzbekistan, Kazakhstan, Turkmenistan) refers to projects in the field of border management that have been implemented by the OSCE, the European Commission, the UNODC and IOM between 1992 and 2012. These activities import and export a type of expertise aimed at bringing state boundaries in line with an imperative of mobility and security. But how does this border knowledge circulate across borders in the first place? During their life cycle, projects go through three different social universes. Firstly, they connect with Central Asian societies where control and flows intersect. They provide some equipment which only frames checks and controls to some extent. The steering committees deciding over these investments are embedded in a particular social universe that we call the field of operation. This second space is configured according to a capital whose volume corresponds to the level of autonomy that each implementing agency holds, and whose structure refers to their specialization in development and/or security. The practical logic of this field positively sanctions the accumulation of social capital by individual brokers. The authorization-giving arenas, finally, are situated in a transnational space polarized around Brussels and Vienna. Whilst Central Asia is constructed as a place of secondary interest within the field of Eurocracy, actors working from Vienna perceive this region as a more important issue. Subaltern transnational elites tend establish themselves in such unattractive areas because they gain leeway where they can re-establish themselves as important players from there.
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À la recherche de l'hégémonie : la fabrique très politique des politiques publiques foncières en Ouganda sous le National Resistance Movement (NRM) : Entre changement et inertie / Seeking hegemony : the very political construction of public policy concerning land in Uganda under the National Resistance Movement : Oscillating between change and inertia

Gay, Lauriane 09 December 2016 (has links)
Le foncier, entendu comme des relations entre les humains à propos de la terre, est au cœur de la répartition des pouvoirs, particulièrement dans les sociétés à dominantes agraires. Encadrer sa gestion à travers la formulation d'une politique publique signifie altérer les rapports entre l'État et les pouvoirs locaux, et la manière dont l’État entend construire un pouvoir de contrôle sur les hommes et le territoire. À travers l'exemple de l'Ouganda sous le régime du National Resistance Movement (NRM), cette thèse en science politique analyse la manière dont une politique publique foncière se fabrique en interaction avec les structures de pouvoir. Nous touchons ici aux rapports entre polity, politics et policy. Appréhendée comme une activité politique, la fabrication d’une politique publique foncière en contextes africains n’est pas qu’une affaire d’État. Elle est une source de légitimité politique pour les acteurs intégrés au processus. Son instrumentalisation peut profiter à un changement de rapports de force. Ce processus commence à partir de la fabrication des énoncés de problème et aboutit à la négociation d'une solution. Cette recherche inductive se fonde sur des méthodes de recherche qualitative : observations participantes, entretiens semi-structurés, recours à la littérature grise et aux archives. Elle est le fruit d'un travail de terrain de quatre ans en Ouganda. Cette thèse innove d'un point de vue théorique en intégrant l'approche discursive et pragmatique de l'action publique à l'approche structurationniste. Elle lie cette approche à la notion « d'historicité de l’État importé ». Ce cadre théorique permet d'étudier les mouvements d'ordre et de désordre de la société qu'engendre la formulation des énoncés de problème et de solution. Elle fournit aussi un apport empirique détaillé à l'étude de la politique foncière en Ouganda. Cette thèse contribue ainsi à l'étude de la démocratisation en Afrique, de celle du foncier en Afrique, et de celle des politiques publiques en contextes africains. / Land tenure, defined as the set of relations among humans that determine their interaction with land, lies at the heart of power struggles, especially in agrarian societies. Governing land management through public policy means changing power relations between the state and the local institutions that exercise social control. Using Uganda under the regime of the National Resistance Movement (NRM) as its case study, this thesis in political science explores the manner a public policy concerning land is constructed through the interactions among various power structures. We are dealing here with the interactions among polity, politics and policy. Examined as a political activity, the construction of a public policy concerning land in African contexts goes beyond a matter of concern for the state alone. This activity is a source of political legitimacy for those actors participating in the process. Its instrumentalisation can lead to changes in power relations. This process starts with the construction of the problem and ends with the negotiation of a solution. This inductive research is based on qualitative research methods : participant observation, semi-structured interviews, analysis of grey literature and of archives. It is based on four years of field work in Uganda. This thesis innovates theoretically as it integrates the discursive and pragmatic approach of public policy to structuration theory. It ties this approach to the notion of « historicity of the imported state ». This theoretical framework allows us to study the ordering and disordering of society that are triggered by the formulation of problems and solutions. It provides a detailed empirical study of public policy concerning land in Uganda. This thesis contributes, more generally, to the study of democratisation in Africa, land tenure in Africa and public policy in African contexts.
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Maintenir la paix, mais laquelle ? : Interdépendances, zones d’action et conjoncture de maintien de la paix dans le secteur de la sécurité collective / Keep the peace, but which peace ? : Interdependance, areas of action and conjuncture of peacekeeping in the collective security sector

Godefroy, Maxime 05 April 2016 (has links)
A travers l’exemple des opérations de maintien de la paix (OMP) conjointes entre les Nations Unies et l’Union européenne au Tchad et en République centrafricaine (Eufor Tchad-RCA et Minurcat) entre 2008 et 2010, cette thèse questionne les mécanismes qui mènent au déclenchement d’une opération de sécurité collective dite de maintien de la paix ainsi que son déroulement. Alors que les analyses anglo-saxonnes du maintien de la paix dans le champ des Relations internationales questionnent peu le processus qui mène à leur déploiement, faisant de celui-ci une réponse quasi rationnelle à l’émergence ou la reprise d’une « crise », cette thèse analyse finement le processus non linéaire qui mène au déploiement des opérations Eufor Tchad-RCA et Minurcat. Cela permet d’interroger de manière originale les disfonctionnements du maintien de la paix en ne s’intéressant pas uniquement à l’appropriation locale d’une OMP comme dans la littérature sur la paix libérale mais en analysant les continuités entre les phases dites de décision et celles de mise en oeuvre. La thèse défendue ici est que le déclenchement d’une OMP se comprend comme le produit de l’activité sociale ayant lieu autour d’un enjeu sécuritaire qui mène à la structuration d’une zone d’action conjoncturelle dans le secteur de la sécurité collective. On parle de conjoncture de maintien de la paix. Le déroulement de l’OMP s’analyse alors comme la poursuite de l’activité au sein de cette zone d’action qui intègre de nouveaux acteurs durant la phase de conduite des opérations. La reconfiguration de la zone d’action peut mener à la poursuite de l’OMP ou à sa fin suivant la dynamique sociale qui se met en place. / Through the example of joint peackeeping operations (PKO) between the United Nations and the European union in Chad and Central african Republic (known by their French acronyms as Eufor Tchad-RCA and Minurcat) between 2008 and 2010, the purpose of this research is to question the social process that lead to the launching and the implementation of a collective security operation knwon as a peacekeeping operation.Though the Anglo-Saxon analyses of peacekeeping inspired by the International Relations theory not often question the decisionnal process, considering the deployment as a rational mean to treat a crisis, this thesis is an analysis of the non-linear social process that led to the deployment of Eufor Tchad-RCA and Minurcat. This analysis allows us to question in an orignal way the dysfunction of peacekeeping by shifting the focus from the local appropriation of the PKO as suggested by the Libera Peace approach to the continuity between decisionnal stages and implementation stages of the PKO. The thesis proposed here is that the launching of a PKO must be understood as the output of the social activity that takes place around a security issue that lead to the structuration of an area of action in the collective security sector. We named that periode a conjuncture of peacekeeping. The conduct of the operation is then analysed as the continuity of the activity in this area of action which includes new actors during its implementation stage. The re setup of the area of action can lead to the pursuit of the PKO or to its end, regarding the social dynamic that is set up.
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Science et politique des "soft skills" de l'éducation à l'emploi : sociologie d'un nouveau motif cognitif international / Soft skills’ science and policy, from education to the workplace : sociology of a new international cognitive motive

Maire, Sarah 16 November 2018 (has links)
La thèse étudie les relations entre science et politique à travers l’émergence d’un nouveau concept, celui de « soft skills ». Examinant comment ce motif cognitif se construit et se diffuse à l’échelle internationale en l’espace d’une décennie, elle met en évidence le rôle essentiel d’experts et d’organisations internationales, mais aussi d’entrepreneurs et de réseaux privés. Ces circulations mènent à la convergence progressive des acteurs sociaux autour d’un même raisonnement qui se décline au sein du monde de l’éducation et du monde de l’emploi. Menée en France, la seconde partie de la recherche replace ces évolutions dans une dynamique de recomposition de l’action publique et d’émergence de nouveaux cadres, intimement liés à l’implication croissante de nouveaux acteurs issus de la philanthropie et de l’entrepreneuriat social. Articulée à la promotion du capital humain et de l’économie de la connaissance, justifiée par la stratégie européenne d’éducation tout au long de la vie et d’investissement social, soutenue par la responsabilité sociale revendiquée par certaines entreprises, la valorisation des compétences sociales mène à l’hybridation progressive des politiques et de leurs acteurs. Ces arrangements sont étudiés dans la troisième partie de la thèse, consacrée à l’étude de plusieurs dispositifs éducatifs. / This doctoral thesis studies the relationships between science and policy through the emergence of the new concept of “soft skills”. Examining how this cognitive motive is built and disseminated at a global level over the last decade, this research shows the essential roles played by experts and international organizations, as well as by entrepreneurs and private networks. These circulations lead to a gradual convergence of actors upon a shared reasoning in the field of education and employment policies. Conducted in France, the second part of the research shows how these dynamics fit in the context of public policies’ reconfigurations. New frames emerge, tightly linked to the growing influence of new actors coming from the fields of philanthropy and social entrepreneurship. Nested in the promotion of human capital and the knowledge economy, justified by the European strategy of lifelong learning and social investment, and by corporate social responsibility claimed by companies, soft skills are growingly promoted. This leads to a gradual hybridization of policies and their actors, studied in the last part of the research which based upon study cases of educational programs.

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