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Jouer avec le feu : Stratégies catégorielles pour faire face à la désapprobation publique. Le cas de l'industrie des armes dans le monde (1996-2007)

Vergne, Jean-Philippe 16 December 2010 (has links) (PDF)
A partir de données qualitatives et quantitatives, cette thèse examine les stratégies d'anticipation et de réaction que les firmes peuvent mettre en place pour faire face à la désapprobation publique et à la stigmatisation. Les audiences externes se reposent sur des catégories organisationnelles pour se repérer dans une industrie. Ces catégories sont des combinaisons d'éléments linguistiques, symboliques et substantiels qui façonnent la manière avec laquelle les évaluations sociales - positives et négatives - sont relayées par les audiences. Ainsi, le fait d'être associé à certaines catégories peut accroître ou décroître le niveau de désapprobation, et il en va de même pour les associations hybrides. Pour décroître leur niveau futur de désapprobation, les entreprises peuvent manipuler stratégiquement les associations catégorielles utilisées par les audiences. Spécifiquement, dans l'industrie des armes, les catégories qui comptent se situent au niveau des Etats d'origine des firmes, de leur portefeuille client et de leur production industrielle. Parfois, les stratégies d'anticipation ne suffisent pas, notamment lorsque la firme est touchée par un scandale - une forme particulièrement stigmatisante de désapprobation. Cette thèse démontre qu'en cas de scandale, les firmes utilisent également des stratégies de réaction qui modifient aussi leurs associations catégorielles au niveau de l'industrie, avec l'objectif de desserrer les liens qui les associent au scandale, et qui associent le scandale à leurs partenaires au sein de l'industrie
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Recherche indicative en regard de l'évaluation de la vidéo du programme "Porter secours"

Ponton, Lucie January 2009 (has links) (PDF)
Selon l'Organisation mondiale de la santé une personne sur cent est atteinte de schizophrénie et les premiers symptômes se manifestent généralement à l'adolescence ou au début de l'âge adulte et bouleversent complètement l'existence de cette personne et de ses proches. En plus de faire face à des modifications profondes et majeures en regard de sa personnalité et de sa façon d'être, la personne touchée par la schizophrénie doit affronter les mythes et les préjugés généralement véhiculés dans la société qui entraînent son discrédit et son exclusion. Elle porte alors le sceau de la stigmatisation. Depuis quelques années une croisade est engagée pour combattre ce fléau. L'auteure du mémoire s'inscrit dans ce mouvement, et la recherche actuelle a pour but d'apporter un regard évaluatif sur la vidéo d'un programme d'information visant à combattre la stigmatisation entourant la schizophrénie. Ce programme créé par la Société de schizophrénie de Colombie Britannique a été approuvé par Santé Canada pour une diffusion à travers le pays, d'un océan à l'autre. Il a fait l'objet d'une évaluation dans certaines provinces anglophones, mais aucune appréciation n'a été produite pour la version francophone intitulée: 'Porter secours'. Avec une méthodologie mixte et une analyse transversale des résultats, la chercheure du présent travail, a interviewé cent onze personnes de la région de Montréal et des Basses Laurentides au moyen d'un questionnaire structuré et de discussions semi structurées sur les thèmes abordés. Nous distinguons deux groupes de répondants soit des personnes avec un diagnostic psychiatrique et un autre groupe d'individus sans un tel diagnostic. Nous nous questionnons à savoir: « En quoi la vidéo du programme d'éducation populaire 'Porter secours' permet-elle de combattre la stigmatisation envers les personnes atteintes de schizophrénie? » Notre analyse s'opère dans un cadre théorique d'interactionnisme symbolique. Les conclusions de cette recherche nous permettent de penser qu'une spécificité existe quant aux représentations sociales et aux besoins d'informations en regard de la problématique de la schizophrénie chez nos répondants en comparaison avec les résultats de l'évaluation produite dans les provinces anglophones. Nous présentons ces résultats en parallèle aux nôtres. Aussi, terminons-nous ce travail par des recommandations issues des données de cette recherche afin, éventuellement de créer un outil de sensibilisation qui comblerait ces attentes et ferait avancer la lutte contre la stigmatisation entourant la schizophrénie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Psychiatrie, Maladie mentale, Schizophrénie, Stigmatisation, Intégration sociale.
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Des représentations sociales du VIH/sida à la construction d'une identité séropositive : analyse de discours en pays Moba (Nord-Togo) / From social representations of HIV/aids in Moba's area to the seropositive identity building : the speech analysis in North-Togo

Kanati, Lardja 16 December 2011 (has links)
La recherche concerne les représentations sociales du VIH/sida, en pays Moba (Nord Togo) telles qu’elles sont socialement et culturellement perçues, tant par les personnes vivant au quotidien avec le VIH/sida que par celles qui ne sont pas atteintes. Une revue de la littérature a mis en évidence l’évolution des connaissances, croyances, attitudes, inquiétudes et défenses au regard de l’évolution du VIH/sida à travers le monde. Elle a permis d’identifier les éléments constitutifs des représentations sociales du VIH/sida en les abordant à travers le prisme du modèle contagionniste, des théories profanes, de l’action raisonnée et du comportement planifié. On a exploré aussi les théories explicatives (du stigmate, des préjugés et des discriminations) et celles dites des «peurs liminales». Des travaux empiriques ont été menés en pays Moba, au Nord-Togo. Les objectifs ont été d’analyser les composantes des discours populaires/profanes des personnes non infectées et des personnes infectées afin de mettre en évidence les phénomènes cognitifs induits par les représentations sociales de la maladie qui contribuent à la construction d'une identité séropositive. Méthode 410 personnes, âgées de 18 à 56 ans, ont été interrogées : 376 personnes non infectées (dont 269 prises de manière aléatoire), 7 agents de l’Association Vivre dans l’Espérance prenant en charge des personnes vivant avec le VIH, 34 personnes infectées par le VIH/sida. Une analyse quantitative des données a été menée à l'aide du logiciel SPSS (Statistical Social Sciences Package); traitement des tests de khi-deux de Pearson. Une analyse de contenu sociolinguistique s’est appliquée aux différents discours produits. Elle s'est faite en identifiant des catégories clés. Pour effectuer une procédure de contrôle, nous avons eu recours à la méthode des jurés qui nous a permis de valider les catégories identifiées par deux enseignants de l'Université de Kara originaires du pays Moba comme nous.Résultats, discussion et conclusion Les représentations sociales du VIH/sida en pays Moba s’élaborent et se structurent sous l’influence de processus socioculturels qui demeurent préjudiciables pour les personnes atteintes du VIH. Si les personnes non infectées continuent de considérer le sida comme une maladie grave, mortelle ou encore comme une maladie «honteuse» parce qu’elle est liée au sexe, les personnes infectées ne semblent pas s’auto-stigmatiser comme des «personnes dangereuses» et se décrivent plutôt comme des patients atteints d’une maladie chronique, au même titre que ceux qui sont victimes du paludisme. Elles précisent que la prise en charge médicale et psycho-sociale a produit un changement (décrit comme «positif») dans la perception de la maladie et de celui qui en est porteur. Les attitudes à leur endroit seraient et resteraient malgré tout «hostiles». Ce facteur serait à l’origine de «souffrances» de ces personnes et de la mise en œuvre au quotidien de stratégies permettant de faire face à leur mal. Une véritable identité séropositive semble se construire autour des déterminants comportementaux qui portent sur la prévention d’une éventuelle double infection, le mariage entre séropositifs, le maintien de l'exercice d'un métier, le renoncement aux activités sexuelles, la participation à des rituels spécifiques de deuil, les témoignages à visage découvert, le maintien du non-dit et la politique du secret quant à leur séropositivité. / The social representations of HIV/AIDS such as they are socially and culturally perceived and the strategies updated in the speech of the people living at the daily with HIV/AIDS in Moba's area were explored. A significant review of the literature tried to highlight the evolution of knowledge, beliefs, attitudes, concerns and defenses in comparison with the international social events and to identify the components of the social representations of HIV/AIDS by approaching them through the prism of the model contagionnist, the profane theories, the reasoned action and the planned behavior, as well as the explanatory theories (of the mark, the prejudices and discrimination) and those of the liminal fears. Empric work was undertaken in Moba’s area, in North-Togo. The objectives were to analyze the components of the common/profanes speeches of uninfected and infected people in order to highlight the cognitive phenomena induced by the social representations of the disease which contribute to the construction of an identity of HIV-positive individual. In all, 410 old people of 18 with more than 56 years including/understanding: 376 uninfected people including 269 catches in a random way and 7 agents of Association Food in the Hope dealing with people living with the HIV and 34 people infected by HIV/AIDS. A sociolinguistic analysis of contents applied to the various produced speeches. It was done by identifying key categories as well as verbatim while measuring their importance. The use of SPSS software (Statistical Social Package for the Sciences) allowed to classify the speeches in order to emphasize recurring. To carry out a check procedure, we had recourseto the method of sworn which enabled us to validate the dcatégories identified by two teachers of the University of Kara originating in the Moba’s area like us. The social representations of HIV/AIDS in Moba’s area are worked out and structured under the influence of processes socioculturels which remain prejudicial for the people reached of the HIV. If the not infected people continue to regard the AIDS as a serious illness, mortal or a venereal disease because it is related to the sex, the infected people do not seem car-to stigmatize themselves like “dangerous people” and describe themselves rather like patients reached of a chronic disease, as well as those which are victims of malaria. They recognize that the medical and psychosocial assumption of responsibility produced a change (positive) in the perception of the disease and that which of it is carrying. The attitudes at their place would be and remain in spite of very hostile. This factor would be at the origin of the sufferings of these people and the implementation to the daily living strategies to face their evil. A true seropositive identity seems to be built around the behavioral determinants which relate to the prevention of the double infection, the marriage between hiv-positive individuals, the maintenance of the exercise of a trade, the renouncement of the sexual activities, the ritual specific ones of mourning, testimonys with discovered face, the maintenance of the unvoiced comment and the policy of the secrecy as for their seropositivity.
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La violence institutionnelle comme mode d’ajustement de filière : ethnographie et lecture goffmanienne d’une institution médico-sociale / Institutional violence as a method for creating a self-perpetuating pattern : study and interpretation of a medico-social institution based on the social theories of Goffman

Dargère, Christophe 18 February 2011 (has links)
Notre société possède une vaste coulisse contenant nombre d’individus considérés comme improductifs, déviants, inadaptés. Un partie de cette coulisse a pour fonction de contenir ces individus, et de les maintenir, parfois une vie durant, à la périphérie de notre évolution sociétale, dans des espaces n’ayant qu’une porosité réduite voir nulle avec la matrice sociale de référence. Ce processus de maintien repose sur la logique de filière : institution pour enfants, puis pour adolescents, puis pour adultes travailleurs, puis maison de retraite adaptée. La stabilisation de cette population dans ces cantonnements se fabrique avec les effets pervers du fonctionnement institutionnel, et notamment avec la violence institutionnelle qui régule ce fonctionnement. Pour illustrer cette idée, et tenter de décortiquer cette violence (issue d’une commande utopique, d’une mission originellement impossible à mettre en place) qui entrave les rouages de tout établissement « spécialisé », notre travail de recherche propose de mettre en perspective cette violence institutionnelle, inhérente au fonctionnement d’un institut-médico-professionnel recevant des adolescents placés et orientés par les instances officielles pour « déficience intellectuelle légère ». Cette étude est une ethnographie de terrain, puisque la méthode de travail repose exclusivement sur une observation participante. L’auteur, endossant la mission d’instituteur spécialisé, a passé six ans dans la structure avec ce statut, avant de l’observer pendant deux autres années, consignant sur un carnet de bord des scènes de vie quotidienne se déroulant dans l’institution (salle de classe, couloirs, salle du personnel, salle de réunion, réfectoire, …), mais aussi à l’extérieur de l’institution (rue, espaces divers, …). Inspiré par la sociologie d’Erving Goffman, cette analyse institutionnelle qualifie la structure selon des concepts goffmaniens (institution totale, institution totalitaire), des concepts de l’école de Chicago réajustés (institution bâtarde), voire des concepts élaborés (institution stigmate). Nous proposons de démontrer comment la promiscuité entre les usagers, l’hétérogénéité de la population, la complexité de la mission confiée à l’institution, la sanction du placement institutionnel, et la condition du personnel fabriquent un ensemble complexe, inextricable, pathogène, bridant l’évolution du pensionnaire de l’institution médico-sociale, « l’ajustant » à la filière suivante, et le maintenant dans une coulisse sociale ne lui offrant pas de perspective échappatoire, ni de retour vers « la société mère ». / In our society there is a vast wing containing a number of individuals who are considered unproductive, abnormal or maladjusted. Part of its function is to contain and maintain these individuals, sometimes for an entire lifetime, on the edges of our society's evolution, in spaces, which have only limited or no contact with mainstream society. This process of maintenance follows a chain of logic: an institution for children, likewise for teenagers, then for working adults, then an adapted nursing home. The stabilisation of this population within this system, perversely, is facilitated by function of the institution, and in particular by the culture of institutional violence through which it is regulated. To illustrate this, and to try to analyse this form of violence, which derives from a utopian order, from a mission which is fundamentally impossible to implement, and which hinders the wheels of every 'specialised' establishment: the present research puts into perspective the institutional violence, inherent, as it is, in the operation of an institut-medico-professional (a state special needs training facility) which receives teenagers who have been placed there by officials for 'slight mental retardation'. This research is an insider-study, as the method of research derives exclusively from participatory-observation. The author spent six years working as a Special Needs Teacher inside the establishment studied; then, for a further two years, systematically recorded into his logbook scenes of daily life, which took place within this institution (e.g. in classrooms, corridors, the staff room, meeting rooms, the cafeteria). Inspired by the social theories of Erving Goffman, this institutional analysis describes the target in terms of Goffman's concepts of “Total Institutions”, adjusted concepts from the Chicago School (“Bastard Institutions”), and elaborated concepts of “Stigma Institution”. This research proposes to demonstrate how the proximity and heterogeneity of the inmates, the complexity of the mission entrusted to the institution, the sanction of institutionalising a child, and the working conditions of the staff, all have resulted in a combination which is complex, pathogenic and intractable. Thus it restrains the evolution of the inmates of the institut-medico-professional, it “adjusts” them to follow along within the system, and places them within a social wing, which offers them neither any perspective on how to escape, nor any path to return to the “mainstream society”.
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Les traversées de la Honte : des douleurs du cancer à la douleur d'exister : Tentative d'élaboration psychanalytique du concept de déportation psychique

Mariotti, Carole 28 November 2011 (has links)
Est-il possible de détruire un homme ? Est-il possible pour un homme de se sentir inhumain au point de se négativer lui-même quand ce sentiment lui devient insupportable ? Il existe des situations extrêmes, des épreuves de vie insoutenables et des expériences honteuses qui remettent en question ce sentiment d’appartenance à l’humanité. Jean, Margaret et Abel questionnent leur place dans la relation à l’autre et au monde face à une maladie qui perturbe leur existence et les confronte à de nombreuses pertes : Perdre sa dignité, perdre un enfant, perdre sa mère et perdre, pour certains, l’ignorance d’un savoir sur sa propre mort. Le cancer, lorsqu’il est mis en place de l’Autre, fonctionne parfois comme une sentence de mort, comme un point de certitude, comme une lettre mortuaire qui se chronicise dans la pensée et qui réorganise la place du sujet dans son rapport à l’Autre et à l’objet. La clinique nous montre ici à quel point le signifiant « cancer » confronte certains patients à une épreuve de réel insoutenable qui se présente dans l’imaginaire, soit sous la forme d’un précipice, d’un vide dans lequel ils peuvent tomber, soit dans le tic-tac d’une bombe à retardement susceptible d’exploser à tout moment. La clinique nous montre aussi qu’il existe des métaphores difficiles à entendre mais qui ne peuvent demeurer dans les limbes de la pensée. Au-delà de la métaphore du cancer comme système concentrationnaire, notre travail consiste à dégager un mode de fonctionnement logique et un positionnement subjectif particuliers.À partir des traversées de la honte, des expériences douloureuses et de cette profonde douleur d’exister que la maladie cancéreuse peut réactiver, nous verrons qu’une trajectoire de vie peut s’inverser. Le concept de « déportation psychique » concerne, selon nous, une inversion temporelle et une réorganisation subjective qui fera dire à celui qui l’éprouve : « Si ce n’est pas aujourd’hui, c’est que je vais mourir demain ». La mort plantée ainsi dans l’horizon d’un regard obscurcit l’histoire de vie du sujet dans une sorte de mélancolisation de son existence et dans la présentification de son « être pour la mort ».Est-il possible de détruire un homme ? « Si c’est un homme » écrit Primo Levi en posant, selon nous, la question ontologique suivante : « Que suis-je donc pour avoir vécu tout cela ? Pour l’autre, pour moi ? Suis-je un sujet ou un objet ? » Il interrogerait ainsi la qualité et la valeur d’un homme lorsqu’il est traversé par la figure du muselmann. À cette question, Pierre Fédida y répond par la nécessité de la ressemblance, Jacques Lacan par la nécessité de la langue. Primo Levi nous le montre dans sa rencontre avec Hurbinek : Pour être un homme, il faut être pris dans la langue ; il est nécessaire soit de parler, soit d’être parlé. Pour le détruire, il faut l’en extraire et faire en sorte qu’il croie qu’il n’est rien que ça, un simple déchet qui fait « tache dans le tableau » de l’humanité. / Is it possible to wreck a human being? Is it possible for a man to feel inhuman enough as to annihilate himself when this feeling overwhelms him? There are situations, extreme ones, unbearable and shameful life experiences that can put someone in doubt of his affiliation to humanity.Jean, Margaret and Abel are questioning their position in their relations to the others and the world when confronted to a disease disrupting their existence and to the losses it involves: lose their dignity, lose a child, lose their mother and, for some of them, lose the ignorance of the knowledge of their own death. When cancer is implemented by the Other, it can operate as a death sentence, as a certitude, as a funeral letter lingering on one’s thought up to the point to reorganize the place of the subject in his relations to the Other and the object. Clinical experience thereby demonstrates how the signifier “cancer” may drive a subject to the unbearable encounter of the Real, represented in the Imaginary in the form of a chasm, an empty space one risks to fall in, or the ticking of a bomb about to explode from minute to minute. Clinical experience also demonstrates that some metaphors are hard to admit but they should not remain in the deep limbs of thought. Beyond the cancer metaphor of a concentration camp, our work consists in bringing out a personal logical way of functioning and a subjective positioning.Through the alleys of shame, painful experiences and pain of living - which cancer disease often reactivates- we see that the path of life can be inverted. For all we are concerned, the concept of “psychical deportation” is about time inversion and a subjective reorganization which makes the suffering person say: “If I don’t die today, it will be for tomorrow”. Death is this way implemented in a subject’s field of view on his life story, darkening it in a sort of melancholisation of his existence and the presentification of his “being-toward-death”.Is it possible to wreck a man? “If this is a man”, we can imagine Primo Levi write as to ask the following hontological question: “Then what am I after enduring all that? What am I for the others as for myself? Am I a subject or an object?” He could have questioned this way the quality and the value of the human being when seeing himself in the muselmann figure. To answer to this hypothetical question, Pierre Fédida would have used the necessity of resemblance while Jacques Lacan the necessity of the language. Primo Levi could have confirmed the above positionings when meeting with Hurbinek : To be a human being, you need to be in the language; it’s necessary whether to speak or to be spoken. To devastate him, you need to extract him from the language and make him believe that he’s only that: a pariah, a piece of trash that “spoils the image ” of humanity.
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Banking on illegitimacy : Logics, disapprobation and inter-organizational relationships in the post-crisis finance industry (2007-2011) / "Banquer" sur l'illégitimité : Logiques, désapprobation, et relations inter-organisationnelles dans l'industrie de la finance en période d'après crise (2007-2011)

Roulet, Thomas 19 June 2013 (has links)
Cette thèse explore les antécédents et conséquences de l'illégitimité organisationnelle. Comment l'illégitimité organisationnelle émerge-t-elle? Pourquoi persiste-t-elle? En utilisant une approche fondée sur les logiques institutionnelles, j'étudie la matérialisation d'une catégorie stigmatisée, et comment la variance en termes de désapprobation au sein de cette catégorie peut signaler une certaine proximité vis-à-vis d'une logique de champ, et se révéler bénéfique.Les enjeux que représentent les transferts et manipulations de l'illégitimité favorisent l'apparition d'échanges sociaux dans lesquels les acteurs se rejettent la faute.Ces questions sont étudiées empiriquement dans le contexte de l'industrie de la banque d'investissement aux Etats-Unis dans la période d'après crise, à partir de 2007. Plus particulièrement, j'observe la perception de cette industrie dans la presse écrite. Ce travail de recherche révèle la nature stratégique des évaluations sociales négatives et délivre des enseignements pour la gestion de l'image de l'entreprise et les politiques publiques / This dissertation explores the antecedents and outcomes of organizational illegitimacy. How do organizational illegitimacy emerge? Why does it persist? Using an institutional logis perspective, I investigate the materialization of a stigmatized category, and how variance in disapproval within this category can signal proximity to a field-level logic and yield beneficial outcomes.The stakes of transferring and manipulating illegitimacy set the stage for blame games at the field of organizational level. These questions are examined in the empirical context of the US investment banking industry in the aftermath of the 2007 crisis. I focus in particular on its perception in print media. This work sheds light on the strategic nature of negative social evaluations, and provides implications for corporate image management and policy practice
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La maternité hors mariage au Japon - La modernité, la famille et l'individu - / Unmarried Motherhood in Japan - Modernity, family and individual -

Sarugasawa, Kanae 26 June 2018 (has links)
Au Japon, si les rapports sexuels avant le mariage sont largement acceptés par la société, la part des enfants nés hors mariage reste très faible (2,3 % en 2016). Ceci reflète la prégnance de la norme sociale qui veut que l’enfant naisse au sein d’un couple officiellement marié. Il existe pourtant des femmes qui outrepassent cette norme. Ce travail de doctorat vise, d’une part, à dévoiler qui sont ces femmes qui s’engagent dans la maternité hors mariage dans une société où ce choix est difficilement accepté et, d’autre part, à éclairer des questions autour de la modernité, de la famille et de l’individu au travers de l’analyse de ce phénomène. Dans ce but, nous mettrons d’abord en évidence le processus historique par lequel le mariage devient la norme absolue pour fonder une famille. Nous analyserons ensuite de quelles manières la maternité hors mariage devient un stigmate, en étudiant les politiques publiques, ainsi que les réactions dans l’entourage familial, à l’école et dans le lieu de travail. Enfin, à partir d’une série d’entretiens menés en 2012 et 2013, nous mettrons en lumière les logiques sous-jacentes ayant présidé à la démarche de ces mères japonaises non mariées. Au contraire de certaines recherches qui voient dans cette population une catégorie homogène, c’est avant tout sa pluralité qui ressorte de la présente thèse. Enfin, cette thèse démontre qu’il existe bel et bien des « individus » au Japon, comme le montrent les parcours variés de ces mères qui ont outrepassé la norme familiale dominante en adoptant des stratégies différentes. / In Japan, although pre-marital sex is widely accepted by society, birth out of marriage remains very low (2.3% of all birth in 2016), which marks a strong social norm: children must be born from an officially married couple. Some limited scholarship on this topic only points out this social pressure or the economic and legal disadvantages which Japanese women face once they become unmarried mothers, in order to highlight the rarity of the phenomenon. My research, on the other hand, aims to discover who these women are who engage in extramarital motherhood in a society where this choice is rarely accepted. First of all, it exposes the historical processes of how marriage becomes the absolute norm for starting a family. Secondly, by investigating the public policy as well as the reaction in family, school and work place against extramarital motherhood, it examines how unwedded motherhood becomes a stigma. An analysis of interviews with Japanese unmarried mothers conducted in 2012 and 2013 finally reveals not only their various profiles but also their different approaches and strategies to challenge this social norm. Through a study of marginal people, this research examines the relationship between modernity, families and the individual in Japanese society. Contrary to some scholarship which considers Japanese unmarried mothers as a homogeneous category, what emerges from my study is its plurality. This research demonstrates that there are indeed individuals in Japan and some of them are women who chose to become mothers without being married.
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Les difficultés d'intégration sociale des personnes atteintes d'un trouble de santé mentale sur le plan de l'habitat : le point de vue des personnes atteintes d'un trouble de santé mentale et des travailleurs sociaux dans la région de Lanaudière Sud

St-Hilaire, Isabelle 02 1900 (has links) (PDF)
L'objectif principal de cette recherche qualitative a été de recueillir les perceptions des personnes atteintes d'un trouble de santé mentale grave et des travailleurs sociaux sur les difficultés d'intégration sociale des personnes ayant des troubles mentaux, sur le plan de l'habitat dans la région de Lanaudière Sud. Nous avons choisi d'explorer la question de l'intégration sociale, car nous constatons que nous assistons à une montée du sentiment d'exclusion chez cette population sur le plan de l'habitat. De plus, cette préoccupation à l'égard de cette problématique est au cœur de plusieurs politiques sociales dans le secteur de la santé et des services sociaux et promue par la Société d'Habitation du Québec. Par ailleurs, nous retrouvions ces mêmes préoccupations chez plusieurs auteurs, ce qui nous a permis de construire notre cadre conceptuel qui est basé sur une perspective interactionniste symbolique, lequel définit les difficultés d'intégration sociale des personnes ayant un trouble de santé mentale comme étant un résultat d'interactions entre la personne et son environnement. Associé à cet élément central, nous avons tenu compte, pour l'élaboration de notre cadre conceptuel, des concepts de vulnérabilité, de stigmatisation et d'identité pour réfléchir sur les expériences résidentielles vécues par cette population. Nous avons donc réalisé, pour les fins de cette recherche, dix entrevues semi-dirigées, dont six auprès de personnes atteintes d'un trouble de santé mentale grave et quatre auprès de travailleurs sociaux exerçant en santé mentale dans la région de Lanaudière Sud. Les résultats obtenus font ressortir les perceptions de ces deux sous-groupes, en lien avec l'identification des facteurs de vulnérabilité chez les personnes atteintes d'un trouble de santé mentale sur le plan de l'habitat et sur les stratégies mises en œuvre par cette population pour surmonter les obstacles vécues à ce niveau. De plus, les résultats de cette recherche vont dans le sens de la littérature qui mentionne que, malgré l'évolution des mentalités, les préjugés associés au trouble de santé mentale persistent et handicapent l'insertion sociale des personnes qui en souffrent, notamment lorsqu'il s'agit de l'habitat. Par conséquent, la vulnérabilité et la stigmatisation des personnes atteintes d'un trouble de santé mentale grave ont des répercussions importantes sur leur développement identitaire. En terminant, soulevons que les résultats de cette recherche démontrent que la capacité intégrative de la société à propos des problématiques liées à l'habitation chez cette population, demeure un problème d'actualité et occasionne des obstacles supplémentaires que celle-ci doit surmonter dans son processus d'insertion sociale. Il est donc essentiel d'accompagner les personnes atteintes d'un trouble de santé mentale grave dans leur processus d'insertion sociale sur le plan de l'habitat afin d'éviter qu'elles se retrouvent confrontées à l'extrême pauvreté et à l'itinérance. En ce sens, cette recherche espère apporter une contribution à une réflexion visant l'enrichissement des pratiques d'intervention dans ce champ d'activité du travail social. ______________________________________________________________________________
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Pour une compréhension du processus de révélation institutionnelle du handicap : de l'enseignement supérieur à l'intégration du monde professionnel / Toward an understanding of institutional disability disclosure process : from university to workplace integration

Richard, Sarah 10 June 2016 (has links)
A la suite des deux Guerres Mondiales, la considération sociétale du handicap a évoluée. Les Etats ont peu à peu promulgué des lois antidiscriminatoires et mis en place un ensemble de politiques publiques en sa faveur. Pour profiter des politiques publiques établies, il est néanmoins nécessaire que le handicap soit déclaré institutionnellement. Néanmoins, ce processus n’est pas systématique, le handicap étant souvent dissimulé, et ce, dès le cursus d’étude. Dans cette optique, et en nous appuyant sur les théories de la décision, l’objectif de la thèse est de comprendre le fonctionnement de la révélation institutionnelle du handicap des étudiants. Nous avons conduit une étude qualitative, basée sur la conduite d’entretiens semi-directifs, de récits de vie, d’observations participantes et d’analyses de données secondaires. Nos résultats montrent que différentes raisons individuelles et environnementales influent sur la propension à la révélation. Les conséquences de la décision s’analysent en termes de confirmation et de disconfirmation des attentes initiales. La décision se matérialise également par l’adoption de quatre stratégies de révélation. / Following two World Wars, the societal consideration of disability has considerably evolved. Most of countries have implemented national disability policies in order to improve disabled people professional integration. Nevertheless, in order to be part of such policies, disability first needs to be institutionally disclosed. Institutional disclosure is far from being automatic as disability is frequently concealed since university. In this perspective, based on the decision making theories this thesis aims at understanding the institutional disclosure process. We focus on the specific case of students with disabilities. A qualitative study based on semi structured interviews, life story interviews, participant observations and secondary data analysis has been conducted. Our results show that several individual and environmental reasons affect disclosure motivations. The consequences of disclosure can be analyzed in terms of expectancies confirmation and disconfirmation. Finally disclosure follows four distinctive strategies.
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L'impossible convivialité communautaire? : étude du vécu des dispositifs de loisirs associatifs liés au VIH dans une région française / The impossible communautarian conviviality ? : study on experience of leisure's apparatus of HIV associations in a French region

Duval, Estelle 14 December 2016 (has links)
Avec l’arrivée d’un traitement efficace, faisant basculer l’infection au VIH dans la catégorie des « maladies chroniques », les associations VIH ont développé des dispositifs d’amélioration de la « qualité de vie ». Ces dispositifs de santé publique se fondent, entre autres, sur des activités de « loisirs » jugées bénéfiques pour la santé des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Parallèlement, la sociologie du VIH nous montre à quel point le vécu de cette infection est hanté par la crainte de la stigmatisation, qui engendre une gestion souvent lourde de la visibilité d’un trait discréditable (Goffman, 1963). Pourtant, la question de la gestion du stigmate n’apparait pas dans la conception des activités associatives. Comment s’articulent la logique sanitaire de ces dispositifs et l’expérience de ces personnes confrontées à cette lourde gestion du stigmate ? Qu’apportent ces dispositifs associatifs aux PVVIH ? Cette thèse porte sur l’expérience que les PVVIH font des dispositifs associatifs d’amélioration de la qualité de vie. Pour saisir cette expérience, une enquête ethnographique par observation participante a été menée durant 9 mois au sein des activités de « loisir » de quatre associations, dans deux départements d’une région française. Les données recueillies ont été complétées par vingt-deux entretiens avec des PVVIH, ayant recours ou non à ces dispositifs, et par la réalisation de trois entretiens avec les fondateurs de ces dispositifs permettant de saisir le contexte socio-historique de leur développement. En tant que dispositif de santé publique, les activités associatives sont conçues comme des espaces de socialisation au rôle de « bon malade » chronique. L’amélioration de la qualité de vie passe alors par la normalisation des pratiques des PVVIH dans une perspective de soin de soi et de prévention. Les dispositifs de santé publique mis en œuvre à cette fin sont toutefois plus ou moins instrumentalisés (Lascoumes et Le Galès, 2004) par les acteurs en fonction de leur expérience et de leurs dispositions. Les trajectoires des responsables associatifs et les modalités de gestion de ces associations (dirigées par des PVVIH ou par des professionnels médicosociaux) les conduisent à construire des marges de liberté propres face à la logique sanitaire proposée par leur environnement institutionnel, qui donnent des colorations particulières à la notion de qualité de vie. Les problématiques liées à la gestion du stigmate et la recherche de liens communautaires demeurent dans tous les cas occultés par l’importance accordée à la qualité de vie. Dans ce cadre, les trajectoires de vie et les dispositions des PVVIH (liées à leur situation professionnelle, à leur situation sanitaire, à leur trajectoire de prise en charge médicale) les conduisent soit à éviter les associations pour préserver l’invisibilité d’un trait discréditable, soit à recourir à ces associations pour, par-delà les dispositifs de prise en charge proposés, nouer des liens communautaires préservés du risque de stigmatisation. L’accès à ce type de liens ne peut toutefois être réalisé qu’à la condition d’une apparente adhésion aux normes véhiculées par des dispositifs associatifs finalement peu sensibles à leur désir de convivialité communautaire. / With the advent of effective treatment against HIV, turning HIV infection a "chronic disease", HIV associations have developed apparatus to improve the "quality of life". Those apparatus are based, for instance, on leisure activities, and are considered beneficial for the health of “persons living with HIV” (PLHIV). In the meantime, HIV sociology shows us that patients are haunted by the fear of stigmatisation, which often causes difficulties in managing this « discreditable attribute » visibility (Goffman, 1963). However, the stigma management question does not appear in those associative activities. How are articulated the health logic in those apparatus and the experience of those people facing this heavy management of stigma ? What are these associative apparatus providing to PLHIV ? This thesis focuses on the experience that PLVIH have with associative apparatus conceived to improve the quality of life. To understand this experience, an ethnographic survey based on a participant observation was conducted during 9 months, inside such activities of four associations located in two departments of a French region. In addition to the collected data came twenty-two interviews with PLHIV, using or not these associative apparatus, and three interviews with founders of some of those associations in order to explore the socio-historical context of their development. As public health apparatus, the associative activities are conceived as spaces of socialisation to the role of "good chronic patient". The improvement of the quality of life then goes through the normalization of the PLHIV’s habits self-caring and prevention perspectives. Public health apparatus implemented to this end are, however, more or less instrumentalized by the actors (Lascoumes et Le Galès, 2004) regarding their own experience and dispositions. The trajectories of associations's leaders and the mode of organization of those associations, led by PLHIV (self-organized) or by medicosocial professionals (organization for others) lead them to build their own freedom margins. Facing the health logic proposed by their institutional environment,those freedom margins give specificities to the concept of « quality of life ». In any case, issues related to stigma management and the search of community links remain overshadowed by the emphasis on the quality of life. In this context, the life trajectories and the dispositions of those PLHIV (related to their employment status, health situation, health care trajectory) lead them either to avoid the associations to hide their discriminatory traits, or to use them in order to forge some community links free of any stigmatisation. However, the gaining those links can only be achieved if they agree to the norms promoted by the associations apparatus which are, ultimately, not very interested in their desires for community links.

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