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Henry Corot (1864-1941) et ses correspondants, les acteurs de l'archéologie préhistorique sous la IIIe République / Henry Corot (1864-1941) and his correspondents, the players of the protohistoric archaeology in the Third Republic

Joly, Rachel 27 September 2014 (has links)
En introduction générale, est dressé un état de la Recherche sur trois thématiques : l’histoire et l’épistémologie de l’archéologie, le genre biographique, les archives et les correspondances scientifiques. Il est suivi d’une présentation du sujet de thèse et de ses problématiques. La première partie est une biographie consacrée à Henry Corot (1864-1941), figure emblématique de l’archéologie pré- et protohistorique en région Bourgogne. Sa vie et son œuvre sont appréhendées, principalement, au travers l’exploitation de son fonds d’archives – lequel comprend des centaines de dossiers de travail et une correspondance de 2500 lettres -. La deuxième partie est consacrée aux correspondants de H. Corot. Un répertoire biographique, comptant 490 entrées, rassemble les notices biographiques et les publications de ces archéologues. Suivent : le recrutement géographique et le recrutement sociologique de ces savants, le thème de la sociabilité à l’époque de H. Corot à travers l’analyse de sa correspondance, enfin, l’analyse des publications de ces archéologues, soit un corpus de 1300 références. Cette thèse permet à travers la biographie singulière de H. Corot d’envisager une perspective plus large, celle de biographies collectives, qui à leur tour rendent possible l’élargissement du propos à l’histoire et à l’épistémologie de la recherche protohistorique sous la Troisième République venant ainsi combler une importante lacune dans la production universitaire intéressant l’histoire de l’archéologie. / The general introduction sets up a state of research on three themes : history and epistemology of archaeology, biographical genre, archives and scientists correspondences. Next, there is a presentation of thesis subject and its problematic. The first part is about Henry Corot’s biography (1864-1941). He was an emblematic figure in prehistoric and protohistoric archeology in Bourgogne area. His life and his work are apprehended thanks to the study of his archives containing hundreds of working folders and a correspondence of 2500 letters. The second part focus on H. Corot’s correspondents. A biographic directory includes biographical information and all publications of 490 French and foreign archaeologists. To follow, this thesis centers on: the geographical and sociological recruitment of these archaeologists, the topic of sociability at the time of H. Corot through the analysis of his correspondence, and the examination of the publications of these archaeologists (corpus of 1300 references). To conclude, this thesis allows, through the H. Corot’s singular biography, to consider a broader view, the collective biographies, which in turn make it possible the enlargement at history and epistemology of research in prehistory from the Third Republic and fill an important gap in the academic production about archaeology history.
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Un théâtre de l'altérité : l'actualité politique de Jean Giraudoux, son interprétation scénique et sa réception critique sous la IIIème République / A theatre of alterity : the political actuality of Jean Giraudoux, stage interpretation and critical reception under the French Third Republic

Tanokuchi, Seigo 27 March 2019 (has links)
La thèse met en relief la dimension cosmopolite des œuvres dramatiques de Jean Giraudoux, en tenant compte de leurs mises en scène, de l’accueil que leur a réservé la critique et du contexte théâtral de l’époque, la IIIe République durant l’entre-deux-guerres. Responsable de la promotion des échanges culturels au ministère des Affaires étrangères, germaniste et amateur averti de littérature étrangère, Giraudoux considère le théâtre comme un lieu privilégié où différentes « voix » de l’humanité peuvent se faire entendre et composer un chant universel. Cette conception ouverte de l’altérité ne l’empêchera pas de se faire le défenseur des intérêts nationaux à la tête d’un Commissariat général à l'information en 1939-1940, mais aussi de faire écho à des préjugés encore tenaces dans son milieu intellectuel, comme le révèle la lecture de ses écrits politiques. Pour la concrétiser, il se consacrera à la rénovation du langage dramatique en étroite association avec Louis Jouvet à L’Athénée. L’analyse de ses personnages et des thèmes d’actualité sociale que reflètent ses pièces montre que le dramaturge a constamment esquissé des figures de l’Autre et fait référence à des cultures étrangères, au service de sa philosophie du cosmopolitisme. L’exploitation des fonds d’archives concernant les mises en scène produites par Louis Jouvet amène ensuite à penser que le monde dramatique de Giraudoux revêt une apparence à la fois exotique et hétéroclite qui a pu troubler le public parisien. Exporté hors de France lors des tournées de la troupe de Jouvet et adapté dans des langues étrangères par ses amis lettrés, le théâtre de Giraudoux sera néanmoins apprécié et reconnu par divers publics internationaux comme une tentative bien française de représenter la diversité du monde. / The thesis highlights the cosmopolitan dimension of Jean Giraudoux’s dramatic works, taking into account their staging, critical reception and the theatrical context of the Third Republic during the interwar period. Being responsible for promoting cultural exchanges at the Ministry of Foreign Affairs, Giraudoux, who was Germanist and an enthusiast of foreign literature, considers the theatre as a privileged means to show the different ‘voices’ of humanity and compose a universal song. Certainly, as the reading of his political writings reveals, Giraudoux defended national interests as the head of General Information Commission in 1939-1940, and echoed stubborn prejudices in his intellectual milieu. But at the same time, to concretize the conception of the theatre of alterity, he devoted himself to the renovation of the dramatic language in close association with Louis Jouvet at L’Athénée. The analysis of his characters and themes shows that Giraudoux has constantly sketched figures of the Other and referred to foreign cultures to demonstrate his philosophy of cosmopolitanism. Exploiting of Louis Jouvet’s archives in the National Library of France, concerning the stages produced by Jouvet, the thesis will think that Giraudoux’s dramatic world takes on an appearance both exotic and heteroclite that could disturb the Parisian public. While, exported outside of France during the tours of Jouvet’s troupe and adapted in foreign languages by his literary friends, Giraudoux’s theatre would be appreciated and recognized by various international audiences as a French attempt to represent the diversity of the world.
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Entre sentiment et raison : l'éducation morale et civique à l'école laïque dans la République en France (1870-1914) / Between feeling and reason : the moral and civic education in secular schools in the Republic in France (1870-1914)

Meng, Yali 17 December 2016 (has links)
La République française est, dès sa naissance, étroitement liée au principe de la démocratie : la Première République a réalisé la souveraineté nationale ; la Deuxième République a institué le suffrage universel masculin, accordant le droit de vote aux citoyens, riches ou pauvres, et leur permettant de participer à titre égal aux affaires politiques. La spécificité de la Troisième République réside dans le fait qu’elle s’enracine dans les mœurs et conserve donc les acquis légués par ses prédécesseurs, en recourant à l’éducation nationale, ou autrement dit, à l’instruction gratuite et obligatoire, et à l’école laïque instituée par les « lois Ferry ». L’« instruction morale et civique », qui remplace l’ « instruction morale et religieuse », constitue une mesure cruciale, afin de former les enfants du milieu défavorisé à la démocratie républicaine. La religion devient ainsi une affaire privée et familiale. Les parents ont le droit d’initier leurs enfants à croire ou à ne pas croire, et de les envoyer pratiquer quelle religion que ce soit, en suivant leurs propres vœux. L’école publique, qui devient donc indépendante de l’Église, s’occupe des connaissances scientifiques qui sont indispensables à chacun des enfants à l’âge scolaire. Les instituteurs sont libérés de l’enseignement religieux, dorénavant confié aux ministres du culte, ce qui constitue toute la révolution pour Jules Ferry. L’école laïque n’est pourtant pas déchargée de l’éducation morale. De ce fait, pour que les enfants rattachés aux différentes confessions religieuses puissent recevoir à titre égal l’éducation sur le même banc, quelle morale sera enseignée à l’école laïque ? Quel rôle les instituteurs joueront-ils dans la formation des citoyens à la démocratie républicaine ? À quels procédés d’enseignement recourront-ils ? Nous utiliserons principalement trois catégories de sources pour répondre à ces questions : les discours de Jules Ferry en 1881-1882 relatifs à l’enseignement primaire gratuit, obligatoire et laïque, les grandes revues consacrées à l’éducation entre 1870 et 1914, ainsi que les manuels en usage dans l’école laïque. / The French Republic is closely linked to the principle of democracy : the First Republic has achieved national sovereignty; the Second Republic has introduced universal male suffrage, granting the right to vote to citizens, rich or poor, and allowing them to participate as equals in political affairs. The specificity of the Third Republic consists in that it is to be rooted in the mores and thus preserves the achievements bequeathed by its predecessors, using national education, in other words, the free and compulsory education and secular school instituted by the "Ferry laws". The "moral and civic education", which replaces the "moral and religious education", is a crucial measure to train children from disadvantaged backgrounds to republican democracy. Religion becomes a private and family matter. Parents have the right to introduce their children to believe or not to believe, and send them to practice any religion, following their own desires. The public school, independent of the Church, deals with scientific knowledge that is essential to each child at school age. Teachers are freed from religious education, now entrusted to the Ministers of Religion, which is the whole revolution for Jules Ferry. However, secular school is not relieved of moral education. Since children attached to various religious denominations may receive equal education, what morality will be taught in public school? What role will play the teachers in the training of citizens for republican democracy? Which teaching methods will be suggested? We use mainly three categories of sources to answer these questions: Jules Ferry’s speech in 1881-1882 relating to free, compulsory and secular primary education, major journals on education between 1870 and 1914, and the textbooks used in secular schools.
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Alexandre Ribot et la République modérée : formation et ascension d'un homme politique libéral (1858-1895) / Alexandre Ribot and the moderate Republic : the development and ascent of a liberal politician (1858-1895)

Badier, Walter 12 December 2015 (has links)
En dépit d’un très impressionnant curriculum vitae (parlementaire pendant plus de quarante-quatre ans, onze fois ministre et cinq fois président du Conseil), force est de reconnaître qu’Alexandre Ribot (1842-1923) a peu retenu l’attention des historiens et quasiment disparu de la mémoire collective. Ce constat interroge d’autant plus que les sources le concernant sont particulièrement abondantes, avec notamment un très riche ensemble d’archives privées. Si notre investigation n’embrasse qu’une tranche de la longue carrière d’Alexandre Ribot (1858-1895), elle ambitionne en revanche de dépasser le strict cadre biographique pour aborder les structures politiques des débuts de la Troisième République et d’en dégager les dynamiques, inscrites dans différentes temporalités.En se structurant autour de la formation et de l’ascension politique d’Alexandre Ribot, notre recherche vise à analyser sa trajectoire en l’inscrivant dans le contexte de l’ancrage du modèle républicain français, apportant ainsi une contribution à différents chantiers historiographiques en cours concernant le « monde de la Troisième République » (G. et S. Berstein) tels que le fonctionnement du « parlementarisme absolu » (Carré de Malberg), la professionnalisation du personnel politique, ou encore l’influence du libéralisme et des libéraux dans l’installation du régime. / Despite a very impressive curriculum vitae (a parliamentarian for more than forty-four years, eleven times a minister and five times the president of the Council), one cannot but recognize that Alexandre Ribot (1842-1923) has received little attention from historians and has almost disappeared from collective memory. This raises questions, especially given the fact that the sources related to him, including a very rich set of private records, are quite abundant. Though our inquiry only covers a certain phase of Alexandre Ribot’s long career (1858-1895), it however aims at going beyond the strict biographical framework to tackle the political structures of the early Third Republic so as to identify their dynamics, embedded within different timeframes.By focusing on Alexandre Ribot’s building up as a politician and on his rise to power, this research aims at analysing his career-path while integrating it within the context of the establishment of the French Republican model. It thus makes a contribution to different ongoing historiographical initiatives regarding the “world of the Third Republic” (G. and S. Berstein), such as the working of “absolute parliamentarianism” (Carré de Malberg), the professionalization of political staff or the influence of liberalism and of the Liberals in the setting up of the regime.
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Penser et représenter la nature à l'école primaire française entre 1870 et le début des années vingt / Thinking and representing nature in primary school between 1870 and the 1920s

Dasi, Pierre 11 December 2018 (has links)
Penser, représenter et étudier la nature a constitué un axe majeur du projet éducatif de l’école de la Troisième République. Pour comprendre les enjeux autour des façons de penser et d’éduquer à la nature, il est nécessaire de garder à l’esprit que la géographie, les sciences, l’histoire, l’agronomie et la littérature ont déversé une foule de savoirs et soulevé autant de questions, aux réponses parfois indisciplinées. L’essentiel pourtant n’est pas dans la recherche des contradictions que le discours a immanquablement générées. Non, il est à trouver dans le cap que les fondateurs ont tracé : éduquer et instruire. A notre sens, l’un des leviers pour atteindre ce double objectif a consisté à rendre l’enseignement le plus attractif possible. On s’en doute, les pédagogues n’ont pas été à court d’idées mais l’étude de la nature a plus que d’autres, servi à enchanter l’école républicaine. Pas toujours, pas partout évidemment : le succès et l’essor de l’Education nouvelle ne peuvent se comprendre si l’on oublie que beaucoup d’écoles dirigées par des maîtres consciencieux rechignèrent à rompre avec les méthodes et les contenus pédagogiques classiques. Cet arrachement à la tradition, l’Education nouvelle l’incarne parfaitement. Porté par le souffle de la rénovation pédagogique, ce mouvement progressiste a emboîté le pas des réformateurs de l’école traditionnelle pour faire de la nature le pivot de son enseignement… Au milieu des finalités de l’éducation à la nature à l’école, la dimension enchanteresse de la nature fut absolument centrale. Toute la littérature scolaire a participé à cette entreprise de fabrication d’une nature capable de dire la grandeur de la nation, apte à concurrencer les interprétations théologiques du monde et susceptible de faire oublier les malheurs du temps. Acharnée à former des petits républicains volontaires, l’école a également promu, avec la nature, des méthodes actives. Jardins, promenades, voyages, leçons sur le vif, géographie de terrain dessinent une école moderne, davantage en phase avec les besoins des enfants. C’est autour de ce double mouvement de construction de représentations : l’enchantement de l’école d’un côté, et une nature enchantée de l’autre, que nous avons articulé l’essentiel de notre réflexion. En gardant à l’esprit qu’il y a eu là un processus de fabrique d’une nature dont l’image – et non sa matérialité - se reflète encore dans la mémoire collective. / Thinking, representing and studying nature has been a major component of the educational project of Third Republic Schools. To understand the issues surrounding ways of thinking and educating people about nature, it is necessary to keep in mind that geography, science, history, agronomy and literature have brought out a wealth of knowledge and raised as many questions, sometimes with unruly answers. However, the essential thing is not in the search for the contradictions that the discourse has inevitably generated. No, it is to be found in the course that the founders have set: to educate and instruct. In our opinion, one of the levers to achieve this dual objective has been to make education as attractive as possible. As we can imagine, pedagogues were not short of ideas, but the study of nature has more than others served to enchant the republican school. Not always, not everywhere, of course: the success and development of new education cannot be understood if we forget that many schools run by conscientious teachers were reluctant to break with traditional teaching methods and content. This tearing away from tradition is perfectly embodied in the new Education. Carried by the wind of pedagogical renovation, this progressive movement followed in the footsteps of the reformers of the traditional school to make nature the pivot of its teaching... In the midst of the aims of nature education at school, the enchanting dimension of nature was absolutely central. All school literature has participated in this process of manufacturing a nature capable of expressing the greatness of the nation, capable of competing with the theological interpretations of the world and capable of making people forget the misfortunes of time. Hard at work training young volunteer Republicans, the school has also promoted, with nature, active methods. Gardens, walks, trips, lessons, geography of the field draw a modern school, more in tune with the needs of children. It is around this double movement of building representations: the enchantment of the school on the one hand, and an enchanted nature on the other, that we have organized the essential of our reflection. Bearing in mind that there has been a manufacturing process of a nature whose image - and not its materiality - is still reflected in the collective memory.
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Langue et discours dans la littérature régionaliste au début du XXe siècle au Pays de Caux: les Terreux de Gaston Demongé

Lefrançois, Hélène 23 January 2013 (has links)
En France, le XIXe siècle est témoin d’un renouveau de la littérature orale. Alors que les dialectologues accomplissent un important travail de documentation et de préservation des sources orales au XIXe siècle, les littéraires mettent en scène les patois. Les contes populaires de Gaston Demongé, auteur normand (Aux gars de Normandie, 1917 ; Les Terreux, 1925 et 1955) ont marqué l’imaginaire de son époque. Auteur engagé dans le débat sociopolitique sous la Troisième République, Gaston Demongé opte par son choix de retranscription du patois de rester fidèle à ses convictions profondément régionalistes. L’œuvre de l’auteur normand offre une disparité dans sa façon d’aborder le patois cauchois et le discours social qu’il transmet sur le paysan entre le début du XXe siècle et la période de l’après guerre. De fait, il manifeste dans son écriture, dès 1925, son désaccord avec le discours imposé sur le paysan et son langage.
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Enseigner le droit public à Paris sous la Troisième République

Richard, Guillaume 03 December 2013 (has links)
Le droit public est un élément structurant l’organisation des facultés de droit depuis la fin du XIXe siècle en France. Pourtant, la notion reste bien souvent problématique : l’objet de cette étude est d’en préciser la portée dans l’enseignement, à partir de l’exemple de la Faculté de droit de Paris. Celle-ci, par ses effectifs, sa proximité avec les institutions politiques et la concurrence directe d’autres établissements d’enseignement supérieur joue un rôle de premier plan dans l’élaboration et la mise en œuvre des réformes qui conduisent sous la IIIe République à la généralisation du droit public dans les facultés de droit. Elle permet ainsi de comprendre le processus de spécialisation des professeurs de droit, marqué notamment par le sectionnement de l’agrégation en 1896. Loin de produire des résultats simples, ces évolutions créent une série d’équilibres instables et de tensions. La volonté des publicistes de former un groupe distinct de celui des privatistes se heurte au souhait largement répandu de maintenir l’unité de la science juridique. Le droit public lui-même n’est pas homogène. Ensemble de matières (droit administratif, droit international public, droit constitutionnel, législation financière) plus que savoir cohérent, il est traversé par deux tendances : l’une en fait un savoir formalisé et autonome, capable d’imposer sa logique propre à l’écume des faits, l’autre à l’inverse le rattache aux sciences politiques et économiques. Le succès tardif de la première tendance ne doit pas dissimuler la volonté, dans la première moitié du XXe siècle, de faire du droit public un savoir lié à l’actualité et explicatif du social. / Public law has been instrumental in organizing Law Schools in France since the late 19th century. However, the notion remains problematic: based on the example of the Law School of Paris, the purpose of this study is thus to examine its specific impact on legal teaching. The Parisian School of Law, by far the biggest and closest to political institutions, played a leading role in the reforms which led to a generalization of public law in Law Schools during the Third Republic. Its framework provides a good example of how legal scholars have specialized after the separation, in 1896, of the agrégation recruitment competition into different sections, one of them being for public law and one for private law. Far from being simple, these evolutions remain unstable. Public law scholars both wish to distinguish themselves from the dominating civilists, and to maintain the unity of legal science. Public law itself is not a homogeneous field of knowledge. A collection of disciplines (administrative law, international public law, constitutional law, financial legislation) rather than a coherent science, it is characterized by two trends: the first sees public law as a formalized and autonomous body of knowledge, able to comprehend facts through its distinctive logic; on the contrary, the second trend sees it simply as a part of political and economic sciences. Before the supremacy of the first trend imposed itself – rather late – in the first half of the 20th century, public law was considered a social knowledge, used to explain contemporary political events.
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La réception de l’avant-garde artistique dans la presse politique en France, de l’impressionnisme au fauvisme (1874-1905) / The Reception of the avant-garde in the Political Press in France, from Impressionism to Fauvism (1874-1905)

Marre, Oriane 27 June 2016 (has links)
Cette thèse a pour objet la réception de l’avant-garde artistique dans la presse politique pendant les trente premières années de la Troisième République en France. Dans la perspective d’analyser la politisation non de la scène artistique mais de sa perception, nous nous proposons d’étudier la notion d’avant-garde artistique à travers le prisme du politique, de rechercher ce que les contemporains politisés des artistes considèrent comme un art à l’avant-garde. Nous nous sommes intéressés à la période longue, de 1874 à 1905, de l’impressionnisme au fauvisme. La première exposition du groupe impressionniste intervient sur la scène parisienne après la proclamation de la Troisième République le 4 septembre 1870, l’échec de la tentative de restauration monarchique de l’automne 1873 mais avant le vote de l’amendement Wallon le 30 janvier 1875 qui officialise la République. Sa réception s’inscrit dans le contexte de l’instauration puis de l’enracinement de la République en France, du passage des républicains de l’opposition au gouvernement. L’analyse de la réception des mouvements artistiques qui se développent à la fin des années 1880 permet quant à elle d’appréhender la perception du paysage artistique par le monde politique, de la gestion de l’État par les républicains modérés à l’accession au gouvernement des radicaux, intransigeants des années 1870. La presse politique, qui n’a pas vocation à discourir sur l’art mais constitue un miroir quotidien présentant une hiérarchie des événements dont elle garde la trace, nous est apparue un médium très pertinent afin de mettre à jour les réactions des spectateurs politisés dont les articles contiennent en filigrane les empreintes. / In this thesis we study how the artistic avant-garde was perceived by the political press in France during the first thirty years of the Third Republic. We propose to question the notion of avant-garde by studying it through the political prism, trying to ascertain what the artists’ politically aware contemporaries used to consider avant-garde art. We do not focus on the political commitments of the artists, but on the way their art was perceived. We chose to consider a rather long period of time, ranging from 1874 to 1905, from Impressionism to Post-impressionism. The first exhibition of the impressionist group took place just after the Third Republic was proclaimed, on the 4th of September 1870, and the unsuccessful attempt to restore the Monarchy in 1873, but before the Wallon amendment voted in 1875, which formalized the establishment of the Republic. We study its reception both in the wake of the establishment of the Republic and as this political regime settles in France, when the Republicans cease to be part of the opposition and start leading the country. Analysing the reception of the art movements emerging in the late 1880’s allows us to grasp how the political audience reacted to the artistic production from the Moderate Republican government to the Radicals’ – formerly called intransigeants in the late 1870’s. Although the purpose of the political press was not to discuss art per se, it still reported artistic and political events, hierarchically presenting them on a daily basis. Acting as a powerful tool to explore the expectations and reactions of its intended politically aware readers, the political press remains a very relevant source for art historians.
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Langue et discours dans la littérature régionaliste au début du XXe siècle au Pays de Caux: les Terreux de Gaston Demongé

Lefrançois, Hélène January 2013 (has links)
En France, le XIXe siècle est témoin d’un renouveau de la littérature orale. Alors que les dialectologues accomplissent un important travail de documentation et de préservation des sources orales au XIXe siècle, les littéraires mettent en scène les patois. Les contes populaires de Gaston Demongé, auteur normand (Aux gars de Normandie, 1917 ; Les Terreux, 1925 et 1955) ont marqué l’imaginaire de son époque. Auteur engagé dans le débat sociopolitique sous la Troisième République, Gaston Demongé opte par son choix de retranscription du patois de rester fidèle à ses convictions profondément régionalistes. L’œuvre de l’auteur normand offre une disparité dans sa façon d’aborder le patois cauchois et le discours social qu’il transmet sur le paysan entre le début du XXe siècle et la période de l’après guerre. De fait, il manifeste dans son écriture, dès 1925, son désaccord avec le discours imposé sur le paysan et son langage.
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L'inspection du Midi de Jules Ferry à Jean Zay : études sur les inspecteurs d'académiques de l'Aveyron, de l'Aude, du Gard, de l'Hérault, de la Lozère, des Pyrénées-Orientales et du Tarn de 1879 à 1939 / The inspection of primary education in the south of France from Jules Ferry to Jean Zay : studies on chief inspectors of school in seven departments

Dubus, Emmanuel 10 September 2011 (has links)
Sous la Troisième République, les inspecteurs d’académie ont été chargés de faire appliquer les différentes politiques gouvernementales en matière d’enseignement primaire. Leur rôle, mal connu, ne se résuma pas seulement à exécuter des instructions ministérielles. Ils ont investi leur mission en s’adaptant aux territoires dans lesquels ils exerçaient, des territoires où ils devaient composer avec des pressions contradictoires. Le Midi, où de fortes disparités culturelles, politiques, religieuses et économiques existaient, permit ainsi à ces hommes d’épouser l’idéal républicain, en soutenant, en menant le camp laïque, en s’opposant parfois violemment avec les adversaires conservateurs. Après la Grande Guerre cependant, leur influence s’amoindrit, contestée qu’ils furent par l’émergence du Syndicat National et de ses relais départementaux. Ainsi, de Jules Ferry à Jean Zay, les inspecteurs d’académie, alors que s’effaçait lentement la tutelle du préfet et des hommes politiques, durent composer avec cette force nouvelle en tenant désormais grand compte de ses revendications. / Under the Third Republic in France, chief inspectors of schools were in charge of making apply the various governmental policies in primary education. Their role, badly known, amounted not only to execute ministerial instructions. They invested their mission by adapting itself to the territories in which they practiced, territories where they had to compose with contradictory pressures. In the south of France, when strong cultural, political, religious and economic disparities existed, so allowed these men to marry the ideal republican, by supporting, by leading the laic camp, by opposing sometimes violently with the conservative opponents. After the Great War however, their influence decreases, disputed that they were by the emergence of the “Syndicat National des Instituteurs” and its departmental relays. So, from Jules Ferry to Jean Zay, chief inspectors of schools, while faded slowly the guardianship of the prefect and the politicians, had to compose with this new strength by holding henceforth major account of its demands.

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