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Du Moi au Dessin : l'expression plastique de la folie / From the Ego to Drawing : plastic expression of madness

Zahedi, Haleh 28 September 2018 (has links)
La création artistique est souvent associée injustement à la folie, à ce trou noir où la souffrance règne. Ce travail de recherche se construit à partir de l’expression « la folie, l’absence d’œuvre » de Michel Foucault et se penche sur la notion de folie en tant qu’entrave à la création. Loin de tout éloge immérité qu’on a attribué à cette notion vaste et équivoque tout au long de l’histoire, d’Erasme au surréalisme, cette thèse entreprend de réfléchir sur la fonctionnalité du travail créatif en cas de démence. Un regard historique sur la représentation de la folie dans l’art occidental éclaircira la prise de position de l’artiste à l’égard de l’aliénation mentale ou collective. Ainsi, à travers une étude approfondie de différents parcours artistiques ébranlés par des troubles mentaux, cette thèse s’engage à esquisser le trajet de l’artiste depuis le trouble psychotique jusqu’à sa tentative de guérison par la création. Considérant des liens entre l’état psychique et le dessin au sein de mon propre travail plastique, je m’interroge également sur la responsabilité sociale d’une œuvre troublante dans le monde contemporain. / Artistic creation is often associated unjustly with madness, this black whole where suffering reigns. This research is based on the expression of “The madness, the absence of artwork" by Michel Foucault and studies the notion of madness as an obstacle to creation. Far from any undeserved compliments which have been attributed to this vastand equivocal notion throughout the history, from Erasmus to Surrealism, this thesis is undertaken to reflect on the features and functions of creative artwork in case of insanity. A historical look at the representation of madness in Western art will shed light on the artist's position regarding his mental or collective alienation. Thus, through an in-depth study of different artistic paths influenced by mental disorders, this thesis sketches the artist’s path from the psychotic disorder to his attempt at recovery through creation. Considering the links between psychic state and drawing in my own artwork, I raise question of the social responsibility of a troubling work in the contemporary world.
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Foules et coercition : flux, ordres et dynamique du chaos / Coercion and crowds : global stream, order and dynamic of chaos

Sacks, Kim 29 September 2017 (has links)
Par l'analyse des pratiques de l'image, artistiques et médiatiques, le texte entend mettre au jour les mécaniques de la société du spectacle, altérées par les révolutions de la technologie de l'information et de la communication. Dans les espaces virtuels, la médiatisation émerge comme la modalité principale de toute forme d'interaction dématérialisée. L'image exerce sa puissance et conditionne les comportements. Pourtant, l'image peut s'opposer au flux dominant du spectacle et offrir un espace d'expression à contre-flux, contestataire et radical. Ce texte examine la consommation des représentations dans cette société du spectacle où la coercition anime la psychologie des foules - nuages fluides de particules individuelles séparées dont les mouvements chaotiques semblent imprévisibles. Cette recherche élabore une typologie des foules repensée au travers de la coercition des images, des médias et du pouvoir de la technologie sur le libre arbitre individuel. En s'appuyant sur des représentations iconiques de la violence et de la mort dans les événements visuels globaux - à l'instar de la photographie sidérante « The Falling Man » - ce texte aborde les tensions entre dispositifs, information et foules en dressant le portrait de l'Homme hypermoderne face aux foules virtuelles. Soumis au flux d'images constant, il semble en quête permanente d'une liberté insaisissable, fruit d'une identité qui peu à peu se dissipe au sein d'une société à la dérive incitant à ne vivre que par l'externalisation dans les technologies : utopie d'un Homme transparent, dépourvu d'intériorité, vivant dans l'espoir d'outrepasser la mort par la projection de soi dans le flux d'information. / Through the analysis of artistic and media-generated imagery, this text seeks to shed light on the mechanisms of the society of the spectacle, altered by the revolutions of information and communication technology. In virtual spaces, mediatization has emerged as the main modality of every dematerialized interaction. Image exercises power and conditions behaviors, but may also act counter to the dominant stream of spectacle thus opening a space for a counter-current both controversial and radical. This text examines how image is consumed in this society of the spectacle, in which coercion drives crowd psychology - fluid clouds of unique separated particles whose chaotic movements appear unpredictable. This research establishes a typology of crowds revised through the coercion of images, media, and the power of technology over individual freewill. By studying iconic images of violence and death in global visual events - as exemplified in The Falling Man, a photograph that stuns the viewer - the text raises issues concerning the seeming tensions between devices, information and crowds, while displaying the portrait of hypermodern Man in his relationship toward virtual crowds. Man, subjected to incessant streams of images, seems to be on a permanent quest for a freedom which eludes him, a consequence of an identity slowly dissipating into the mainstream. This text proposes an analysis of a society running adrift, a society offering nothing but a life of self­disembodiment into technological devices : utopia of a new transparent Man, deprived of self, living only in the hope of achieving immortality by projecting the self into the information stream.
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Le corps féminin et la tyrannie de la beauté dans Truismes de Marie Darrieussecq et Clara et la pénombre de José Carlos Somoza

Séguin, Marie-Hélène 02 1900 (has links) (PDF)
Notre mémoire porte sur la représentation du corps féminin dans deux œuvres littéraires : Truismes de Marie Darrieussecq (1996) et Clara et la pénombre de José Carlos Somoza (2003). À l'aide des théories féministes, nous tentons d'analyser ce que la beauté représente comme tyrannie pour les personnages féminins, qui doivent se plier aux standards esthétiques irréalistes imposés par la société dans laquelle ils évoluent. Ces normes correspondent à celles de la culture occidentale patriarcale actuelle, c'est-à-dire au corps construit, proche de l'objet artificiel. Dans cette optique, l'aspect naturel du corps est évacué; ce qui rappelle l'animalité est considéré comme laid. Le but de notre mémoire est de faire ressortir les similitudes et les différences entre les deux romans, qui proposent chacun une forme de matérialité différente : le corps animal et le corps-objet. Les études féministes ont montré que la femme a été reléguée à la matérialité en vertu de la dichotomie corps/esprit dans les conceptions judéo-chrétiennes. Dès lors, l'esthétique du corps est devenue pour elle un gage de valeur sociale. Fortement encouragée par la société à se plier aux critères de beauté, la femme doit livrer un combat perpétuel contre elle-même, physiquement et mentalement, afin d'y correspondre. Autrement; elle risque le rejet, le mépris et les mauvais traitements. Nous analysons donc le travail que les protagonistes font pour se conformer aux standards esthétiques et comment cette obligation d'être belle est aliénante pour elles. Nous constatons également qu'elles demeurent toutes deux marchandises, avec le manque de droits, de libertés et d'identité que cet état implique. Toutefois, elles résistent finalement à leur condition esthétique aliénante, en commençant par le refus de n'être que matérialité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Corps, Femme, Beauté, Aliénation, Animal, Objet, Résistance, Truismes, Marie Darrieussecq, Clara et la pénombre, José Carlos Somoza
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Discours sociaux et aliénation dans deux romans de Gary Victor

Lambert, Marie-Andrée 05 1900 (has links)
L’aliénation est une problématique clé de la littérature haïtienne. Ce thème, abordé à de nombreuses reprises, est renouvelé dans les œuvres de l’écrivain Gary Victor, plus particulièrement dans les romans À l’angle des rues parallèles et Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin. Ce mémoire a pour but d’étudier l’aliénation due à l’assimilation des différents discours qui circulent dans la société. Victor ne fait pas que montrer l’aliénation collective et individuelle ainsi que les différents mécanismes qui provoquent cette «folie». Il campe ses récits dans un univers chaotique où les modalités interdiscursives de la représentation des lieux et des milieux viennent renforcer cette impression d’aliénation quasi généralisée, et les personnages les plus fous apparaissent finalement comme étant les plus lucides. Des notions empruntées à la sociocritique nous ont servi de cadre théorique pour cette recherche. Le mémoire est composé de cinq chapitres. Les quatre premiers procèdent à l’analyse des discours qui sont présentés comme les sources de l’aliénation des personnages. Le chapitre un est consacré aux discours qui découlent de la société de consommation, qui ne s’appliquent plus uniquement aux objets, mais bien à la gestion des relations interpersonnelles. Le second chapitre se penche sur la question des croyances religieuses, que ce soient les croyances traditionnelles indigènes ou la religion catholique, et montre comment elles peuvent être potentiellement dangereuses pour ceux et celles qui sont trop crédules et comment elles peuvent devenir une arme pour les personnes malintentionnées. Le troisième chapitre étudie la façon dont les discours politiques et historiques sont devenus des lieux de référence pernicieux pour la société haïtienne et la manière dont les personnes au pouvoir les utilisent afin de manipuler le peuple. Le quatrième chapitre aborde les effets pervers des différents discours des savoirs en sciences humaines, plus particulièrement ceux de la philosophie et de la psychanalyse. Il montre les conséquences désastreuses qu’ils peuvent entraîner lorsqu’ils sont transformés en principes immuables. Le dernier chapitre analyse quelques modalités de cette représentation inédite de l’aliénation. Des lieux hostiles, des personnages violents ainsi que l’utilisation de références littéraires et cinématographiques marquant l’imaginaire social font partie des techniques employées par Victor. Ce chapitre fait ressortir également les différentes figures qui traduisent la résistance à cet univers démentiel. Notre lecture des romans de Victor conduit à une réflexion sur la définition du roman populaire, en lien avec la modernité telle que définie par Alexis Nouss. D’après ce qui se dégage de l’œuvre de Gary Victor, ce genre, objet de nombreuses critiques et défini comme servant uniquement au simple divertissement des lecteurs, peut aussi aider à prévenir les dérives des sociétés en perte de repères. / Alienation, a major problem in Haitian literature, has been widely addressed by writers and scholars alike. Examples of this can be found and have been renewed in Haitian writer Gary Victor’s works, À l’angle des rues parallèles and Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin. The aim of this research is to look at alienation brought on by the assimilation of discourses circulating within society. Victor’s works not only exhibit both collective and individual alienation and reveal the various mechanisms that provoke this « mania». He sets his narratives in a chaotic universe where the interdiscursive modalites of representation − namely of places and environments − come to reinforce the somewhat generalized impression of alienation. Consequently, it is the most deranged of Victor’s characters that are seemingly the most lucid. Borrowed notions of sociocriticism have aided in the development of the theoretical framework of this research. This work is divided into five chapters. The first four chapters analyze the discourses presented as the character’s source of alienation. Chapter one focuses on the impact of these discourses with regard to the consumer society which no longer solely consists of the production, distribution and consumption of goods, but also management and interpersonal relations. Chapter two looks at religious beliefs including traditional indigenous beliefs and Catholicism. This chapter illustrates how such religious beliefs can be a potential danger-namely for the more credulous of people-and explains how they can even become a weapon for those with ill-intentions. Chapter three explores the political and historical discourses within Haitian society. It looks at how such discourses have become pernicious references to the Haitian society and how they are used by politicians to manipulate their own people. Chapter four focuses on the perverse effects of the different discourses in social sciences, mainly philosophy and psychoanalysis, and shows the disastrous consequences that these discourses can bring when they are transformed into immovable principles. The last chapter analyzes some of the modalities of this unique representation of alienation. Hostile settings, violent characters as well as the use of literary and cinematographic references which mark the social imaginary are some of the techniques utilized by Victor. This chapter highlights different characters, each of whom reveal a resistance to this demonic universe. Studying the works of Victor gives way to reflection and encourages us to ponder the meaning of popular novel linked with modernity as defined by Alexis Nouss. Through Victor’s work, one can begin to appreciate that this genre though frequently perceived as mere entertainment, can lend hand in the remedying of a society that is losing it’s bearings.
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Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri

Mulla, Ahmed 04 February 2012 (has links) (PDF)
S'inspirant de l'expérience récente de la migration indienne aux Etats-Unis, la fiction de Jhumpa Lahiri se demande si tant la nation que l'individu sont en mesure de revoir les termes mêmes de leur identité. Jhumpa Lahiri met l'accent sur l'adaptation à l'étranger en tant que processus de longue haleine. Car le changement ne prend pas, dans ce contexte, l'aspect d'une transformation subite ; il s'agit davantage d'une lente négociation entre une tradition surdéterminante et un futur sous-défini. Le meilleur éclairage que l'on puisse apporter à cette littérature de la diaspora, qui gagne en consistance et en légitimité avec l'avènement de la mondialisation, est offert par les outils de la critique postcoloniale. Bien qu'elle soit issue d'un contexte politique, cette école de pensée trouve sa pertinence dans la façon qu'elle a de poser les problèmes afférant à la possibilité de surmonter un passé conflictuel. Comment accepter l'étranger en soi ? Que faire de cette culture qui n'offre pas d'autre choix que celui de la capitulation ? Dans quelle mesure peut-on imaginer une identité où les conflits nés de valeurs contradictoires seraient ramenés à leur plus simple expression ? Notre essai consiste à découvrir de quelle manière le déplacement dû à l'exil induit une série de stratégies de préservation et de transformations identitaires. En dernier ressort, nous nous interrogerons sur les retombées de la conception lahirienne de l'identité, puisque cette romancière semble considérer que les racines et les traditions ne sont que d'une toute relative utilité lorsque l'on se trouve en terre étrangère.
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Anéantir l’Autre monstrueux : entreprise narrative et corporelle de disparition dans Moi, l’interdite d’Ananda Devi

Raparison Randrianambahy, Irène 08 1900 (has links)
Le récit Moi, l’interdite, se présente comme une exception parmi les œuvres d’Ananda Devi en ce qu’il n’aborde pas de front ni implicitement le thème de la dissidence féminine, comme nous pouvons l’observer dans la plus grande majorité des œuvres de l’auteure mauricienne. Au contraire, le récit s’évertue à mettre en place un processus singulier : celui d’une disparition, perpétré contre la narratrice et protagoniste principale, condamnée à être l’éternel Autre à cause de son physique monstrueux. La présente étude se donne pour objectif d’exposer les rouages à la fois narratifs, thématiques, corporels et relationnels de cet anéantissement de l’Autre à travers une approche essentiellement narratologique. Dans un premier temps, l’entreprise de disparition est observée à travers plusieurs procédés narratifs : complexité chronologique, enchâssement de plusieurs niveaux de récit, abondance de narrataires. Dans un second temps, le thème de la disparition est questionné dans les relations aliénantes nouées par la narratrice, dont le corps difforme est le principal enjeu. De cette volonté de destruction (re)nait et (re)meurt une narratrice, malade de folie, dont les séquelles incurables l’empêcheront de réaliser son désir d’appartenance à un Même fantasmé. / The novel Moi, l’interdite, stands as an exception in Ananda Devi’s works due to the fact that it does not, directly or inherently, address the topic of feminine dissidence usually displayed in the majority of the works from the Mauritian author. The story, on the contrary, tries to set up a singular process: a disappearance affecting the narrator and main protagonist, forever condemned to be the Other because of her monstrous physical appearance. This study aims at exposing the inner machinery of the narrative, thematic, corporal and relational aspects of the destruction of this Other mainly through a narratological approach. Firstly the initiative of the disappearance can be observed through several narrative methods: chronological complexity, interlocking of several levels of discourses, abundance of narratees. Secondly the theme of disappearance is questioned in the alienating relationships developed by the main narrator, for whom her deformed body is mainly what is at stake. This will of destruction leads to the crazily sick narrator’s (re)birth and death, as the incurable after-effects will prevent her from fulfilling her dream to belong to a fantasised Same.
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L'histoire de la folie criminelle au Québec de 1840 à 1945

Grenier, Guy January 1998 (has links) (PDF)
No description available.
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Le concept d’aliénation de Rousseau à Marx : continuités et transformations / The concept of alienation from Rousseau to Marx : continuities and transformations

Foufas, Nikolaos 12 October 2015 (has links)
La présente étude s’interroge sur le concept d’aliénation, et plus spécifiquement sur sa genèse, son déploiement, son histoire particulière, ses configurations complexes, ses multiples transformations. Trois auteurs sont privilégiés : Rousseau, Hegel, Marx. La tentative d’examiner la notion d’aliénation dans sa forme rousseauiste, hégélienne et jeune-marxienne, a comme point de départ la critique d’Althusser selon laquelle ce concept relèverait d’une vision abstraite, métaphysique, de l’histoire et de l’activité des agents humains. D’après Althusser, l’aliénation est en effet l’expression humaniste d’une philosophie du retour aux origines et de la réunion avec une essence humaine qui se serait perdue. La philosophie de l'aliénation contractuelle (comme fondement de l’institution d’une communauté politique chez Rousseau), la mise en question de la positivité historique dans les écrits du jeune Hegel, et finalement la critique du travail aliéné forgée par le jeune Marx dans ses Manuscrits de 1844, ne seraient-elles toutes au fond que des variations autour d’une même conception essentialiste de l’histoire humaine ? S'écartant d'une telle disqualification indifférenciée, la thèse se propose de mettre en valeur la réflexion originale et singulière que chacun de ces trois auteurs élabore au sujet de l’aliénation, tout en essayant de mettre en lumière ce qu’ils partagent, malgré leurs différences. Car en parlant d'aliénation, il s'agit toujours d'interroger la perte mutilante d’un rapport à soi, à autrui et au monde socialement induite. Et il s'agit toujours aussi de concevoir des conditions historiques jugées dégradantes que l'on doit pouvoir dépasser. En d’autres termes, ce travail se propose de montrer non seulement que l’aliénation ne se réduit pas à une notion abstraite et naïvement humaniste, mais qu’elle forme également un repère incontournable, dès lors qu’elle prend au sérieux la tâche de penser l’impossibilité, pour certains groupes ou certaines classes sociales, de se réaliser et de s'épanouir, sur fond d'une privation durable de ce que peuvent apporter des rapports à soi, aux autres et au monde suffisamment riches et variés. / This study examines the concept of alienation, and focuses more specifically on its genesis, its deployment, its particular history, its complex configurations, its multiple transformations. Three authors are highlighted: Rousseau, Hegel, Marx. The attempt to examine the concept of alienation in the forms that Rousseau, Hegel and the young Marx give it, has as its starting point the criticism of Althusser according to whom this concept rises from an abstract, metaphysical vision of history and from the activity of human agents. According to Althusser, alienation is indeed the humanistic expression of a philosophy of the return to the origins and of a reunion with a human essence that might have been lost. The philosophy of contractual alienation (as the basis for the institution of a political community in Rousseau), the questioning of the historical positivity in the writings of the young Hegel, and finally the critique of alienated labor forged by the young Marx in his Manuscripts of 1844, would they basically all be variations around the same essentialist conception of human history? Diverging from such an undifferentiated disqualification, the thesis proposes to develop the original and singular reflection that each one of these three authors is developing on the subject of alienation, while trying to highlight what they share, despite their differences. Because, speaking of alienation, is always here to question the socially induced mutilating loss of a relation to oneself, to others and to the world. And it is also always a subject to conceive historical conditions considered degrading that must be overcome. In other words, this study intends to not only show that alienation cannot be reduced to an abstract and naively humanist concept, but that it also forms a key benchmark, since it takes seriously the task of thinking of the impossibility for certain groups or certain social classes to achieve self-realization and thrive, amid a sustained deprivation of what can be provided by sufficiently rich and varied relations to oneself, to others and to the world.
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L'aliénation ou l'intelligence de l'autre : l'appauvrissement de l'expérience chez Walter Benjamin / Alienation or in understanding with the other : the impoverishment of experience in Walter Benjamin

Bessat, Caroline 10 December 2013 (has links)
Aux lendemains de la Première Guerre, le bouleversement est social, politique et culturel. Cela se traduit, chez Walter Benjamin, par une pensée de l'appauvrissement de l’expérience. La pensée rationnelle, elle-même, est dans l'impasse. Au regard de la situation, comment dire un monde qui disparaît et celui qui reste ? Nous sommes, avec Benjamin, en présence d'une radicalité qui ne cède rien à la désespérance. Le messianisme est rejoué, à contre-courant du capitalisme et du fascisme qui édictent un sens de l'avenir. C'est une réflexion au gué du temps, qui se tient entre le temps venu d'un changement nécessaire, politique et intellectuel, et le temps où l'on peut dire qu'un changement a eu lieu. Ainsi, à partir de l'appauvrissement de l’expérience, c'est la question des rapports entre théorie et pratique qui est reposée. Il s'agit de penser, et de penser le politique autrement, en faisant intervenir le théologique. Or, le sauvetage de l’expérience demande de retrouver l'étincelle toujours recommencée de la transmission, que nous proposons de dire : être dans l'intelligence de l'autre. / Just after the First World War, political, social and cultural disruptions are in the forefront. In this situation, Walter Benjamin is led to a reflection on the impoverishment of experience. Even rationality has reached deadlock. How to seize by words the world that has disappeared and the one that remains ? With Benjamin, one is confronted with a radicality which concedes nothing to despair. Messianism is reenacted against capitalism and fascism, which both firmly set the direction of the future. One is faced with a‛time-fording’ thought, halfway between the time of an upcoming – both political and intellectual – necessary change, and the time of a new regime of thought. Thus, from the impoverishment of experience arises anew the question of theory and practice. The stake is to think, to think politics in another way, which involves theology. The salvation of experience, nevertheless, demands to revive the ever-rekindling spark of transmission, that is : being in understanding with the other.
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Les structures de la déception : récits de migration et expériences colonisées dans la littérature africaine d'expression française (1953-1961)

Treiber, Nicolas 31 March 2017 (has links)
Le voyage des étudiants africains en situation coloniale constitue le sujet d’une mise en scène récurrente dans la littérature africaine d’expression française des années cinquante. À l’époque des combats décoloniaux, politiques et idéologiques, certains écrivains comme Cheikh Hamidou Kane, Camara Laye ou Aké Loba font de l’expérience de la colonisation culturelle le cœur de leurs œuvres littéraires. Leurs textes portant sur le voyage pour études des héros vers la France s’articulent autour d’une isotopie narrative, spatiale et existentielle : une migration en forme d’impasse, reposant sur quantité de promesses trahies, de rêves aux perspectives brisées, d’expériences de déréliction mortifère. L’étude du fonctionnement littéraire de la déception progressive des personnages d’élèves africains colonisés permet de mettre au jour le processus de subjectivation qui détermine leur horizon bouché. Car les trompe-l’œil idéologiques de l’entreprise coloniale dissimulent un mouvement de capture existentielle qui arraisonne les personnages et les transforme en sujet de domination. Depuis le tournant des indépendances politiques, le traitement littéraire de ces aventures échouées continue d’interroger le temps présent. Ces êtres tendus entre des espaces et des univers de valeurs antagoniques questionnent la négociation des identités postcoloniales. Comme si, en entrant dans la fabrique du personnage colonisé, partant à la rencontre de ses mécanismes et de ses modèles, nous avions rendez-vous avec les formes contemporaines de leur développement mondialisé. / The travels of African students in a colonial situation are a recurring subject in Frenchspeaking African literature of the 1950s. At the time of de-colonial, political and ideological struggles, some writers such as Cheikh Hamidou Kane, Camara Laye or Aké Loba have put the experience of cultural colonization at the heart of their literary work. Their writings, aboutthe study trips of the main characters to France, are based on a spatial and existential isotopy: a dead-end migration, based on many betrayed promises, dreams with broken perspectives, experiences of deathly dereliction. The study of the literary device of the progressive disenchantment of these characters – African, colonized students – allows to shed light on thesubjectivation process that shapes their barred horizons. Indeed, the ideological deceit of the colonial endeavor hides a movement of existential capture that grabs the character and makes them subjects of domination. Since the turning point of political independencies, the literary outlook on those failed adventures keeps interrogating our present times. These beings, stretched between spaces and universes of opposed values, question the negotiation of postcolonial identities. As if, by entering the mold of the colonized character, by going to meet its mechanisms and models, we had an appointment with the modern-day shapes of their globalized development.

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