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Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) : l'artiste et son temps

Lecosse, Cyril 25 May 2012 (has links)
Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) connaît une carrière exceptionnellement longue qui s’étend de la Révolution au Second Empire. Après avoir exposé ses premières œuvres au Salon de 1791, cet élève de Jacques-Louis David s’impose sur la scène artistique du Directoire comme le premier dessinateur et miniaturiste de son temps. En s'inscrivant dans un contexte favorable à la diffusion de portraits de moindre coût et de moindre format, sa réussite peu commune rend compte de l'évolution des critères de la reconnaissance artistique à la fin du XVIIIe. Elle témoigne également de la promotion du statut social de l'artiste autour de 1800. Lié aux proches du clan Bonaparte sous la Consulat, Isabey est un des portraitistes de la période les mieux introduits auprès des élites. Son habileté à exploiter des sujets qui répondent aux goûts de ses contemporains permets de mesurer l'importance des relations mondaines dans la naissance et la diffusion des réputations artistiques au tournant du XIXe siècle. Entre 1800 et 1805, Isabey est l'auteur de plusieurs grands dessins de propagande qui scandent les principales étapes de la consolidation du nouveau pouvoir. Familier de la noblesse impériale, l'artiste accumule honneurs et commandes officielles au lendemain du Sacre. Sa réputation est associée aux portraits miniatures de l’Empereur destinés à la caisse des présents diplomatiques et à quelques-unes des plus célèbres représentations officielles de Marie-Louise et du roi de Rome. Ses responsabilités sont extrêmement variées et sa production considérable : il est à la fois peintre des relations extérieures, dessinateur du cabinet et des cérémonies et décorateur en chef de l'Opéra. L'étude de ce parcours pluridisciplinaire offre un champ d'étude remarquable, qui nous fournit bien des clefs pour comprendre la carrière et le statut des artistes de cour sous l'Empire. Après Waterloo, Isabey est mis à l’écart du pouvoir en raison de ses engagements bonapartistes. L'artiste exécute alors plusieurs caricatures et portraits qui le montrent prompt à critiquer la monarchie restaurée. L'analyse des effets de la résistance au régime royaliste dans le monde des arts entre 1815 et 1820 aide à saisir le sens de son engagement dans l'opposition. La période qui s’ouvre au lendemain des Cent-Jours est également fondamentale pour comprendre le parcours artistique d'Isabey et pour apprécier la place que lui assignèrent ses contemporains dans l’art de la première partie du XIXe siècle. Son abondante production, qui se décline en miniatures sur vélin, dessins, lithographies, aquarelles et peintures à l’huile le montre soucieux de l'évolution du goût. Elle met aussi en lumière la difficulté qu'il éprouve à conserver sa réputation de portraitiste après 1820. Cette thèse fournit pour la première fois un catalogue de l’œuvre d'Isabey / Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) had an exceptionally long career that spanned from the French Revolution until the Second French Empire. After his early works' exhibition at the Salon of 1791, this student of Jacques-Louis David rapidly became, on the art scene of the French Directory, the finest artist and miniaturist of his time. In a context that made the dissemination of low-cost and small-sized portraits easier, his unusual success reflects the change of artistic recognition criteria in the late eighteenth century. It also reflects the improvement of the social status of artists around 1800. Linked to people that were close to Bonaparte under the French Consulate, Isabey is one of the period's best introduced portraitists. His cleverness in using themes that meet his contemporaries' tastes clearly shows how important social relationships can be in the making and spreading of artistic reputations at the turn of the nineteenth century. Between 1800 and 1805, Isabey is the author of several large propaganda drawings that punctuate the main steps of the new power's consolidation. Familiar with the imperial nobility, the artist collects honours and official commissions in the wake of the Coronation. His reputation is associated with miniature portraits of the Emperor made for the fund of diplomatic presents and with some of the most famous official representations of Marie-Louise and of the King of Rome. His responsibilities are manifold and he produces a lot: he is the official painter for external relations, designer of the Cabinet, designer of Ceremonies and chief decorator of the Opera. The study of this multidisciplinary career gives many keys to a better understanding of the career and status of court artists under the Empire. After Waterloo, Isabey is sidelined because of his bonapartist commitments. At this time the artist performs several caricatures and portraits where he clearly criticizes the freshly restored monarchy. Analysing the effects of this resistance to the royalist regime in the world of arts between 1815 and 1820 helps in understanding his commitment to the opposition. The period opening in the aftermath of the Hundred Days is also fundamental to understanding Isabey's artistic career and to appreciate the place he was assigned by his contemporaries in the art of the first part of the nineteenth century. His prolific output, which comes in miniature on vellum, drawings, lithographs, watercolours and oil paintings shows his constant concern about changing tastes. It also highlights the difficulty he has to maintain his reputation as a portraitist after 1820.This thesis provides for the first time a catalogue of Isabey's works
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Manet après Manet : 1900-1960 : le spectre du moderne / Manet after Manet : 1900-1960 : the spectrum of modernity

Léglise, Matthieu 01 December 2018 (has links)
Cette thèse se propose de décomposer le spectre des commentaires critiques, historiques ou littéraires qui se sont projetés sur l'œuvre d'Édouard Manet dans la première moitié du XXe siècle, en regard de multiples contrepoints visuels. Cet «exercice de style méthodologique total» que permet Manet, selon les mots de Pierre Bourdieu, vise à rendre compte d'une réception mythique, monumentale et pourtant méconnue, tout en procédant en permanence à l'analyse réflexive de ses propres outils d'investigation. Par le prisme de ces présences posthumes très hétérogènes, souvent d'une grande violence, le but est de retracer la généalogie du concept narratif de «modernité» qui s'est déployé à partir d'Édouard Manet, en Europe et aux États-Unis, alors que son œuvre était simultanément défigurée en incarnation du classicisme national. Plus qu'une origine, Manet peut alors se définir comme un «carrefour» : un embranchement, à la puissance spéculaire considérable, d'idéologies, d'historicités et de projections fantasmagoriques. Ces analyses ont pour objet des réseaux très denses d'attraction, de répulsion, et de contamination entre différents systèmes d' énonciation dissonants, envisagés en regard des procédés déployés par Manet lui-même, dans le mouvement d'une œuvre à la fois profondément relationnelle et d'une radicale altérité. La problématique récurrente du fractionnement - dans la multiplicité de ses enjeux et de ses déterminations schizoïdes, du dualisme au fétichisme - forme le fil directeur de cet effort d'exhumation intellectuelle : est ici retracée en détail l'impossible tentative d'en finir avec un peintre qui ne cesse d'inquiéter une modernité constituée sur son nom. / The purpose of this dissertation is to decompose the spectrum of commentary, historical and literary, along with the multiple visual counterpoints, that were generated from the work of Édouard Manet in the first half of the 20th century. Manet allows for this « total methodological exercise », in Pierre Bourdieu's words, which endeavours to reckon with a mythical, monumental, yet mostly unknown reception, while continually conducting a reflexive analysis of its own investigative tools. Through the scope of these posthumous, heterogeneous and often extremely violent occurrences, the goal is to retrace the genealogy of the narrative concept of« modernity » which was uncoiled from the figure of Édouard Manet, in Europe and the United States, during a time when his work was simultaneously being distorted as an incarnation of national classicism. More than a point of origin, Manet can be defined as a « crossroad » : a powerful specular junction of ideologies, historicities and phantasmagorical projections. The abject of these analyses is the dense network of attraction, repulsion, and contamination that has been woven between the various and discordant systems of enunciation, studied in the light of processes set up by Manet himself, through a body of work both profoundly relational, yet radically alien. The recurrent question of fractioning, in its multiple issues and schizoid determinations - from dualism to fetishism - make up the guiding principle of this effort of intellectual exhumation; here are retraced in detail the impossible attempts that were made to do away with a painter who has time and again proven to be cause for concern to an idea of modernity created under his name.
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La France face à son histoire : les artistes plasticiens et la guerre d’Algérie, de 1954 a nos jours / France face her History : visual artists and the Algerian War, since 1954 to nowadays

Goudal, Émilie 27 January 2014 (has links)
Entre 1954 et 1962, la guerre d’indépendance ou d’Algérie, selon que l’on se place du côté de la victoire ou de la défaite, marque durablement plusieurs générations d’artistes internationaux, tout en traversant et bousculant des questionnements esthétiques quant à la représentation de l’innommable. Cette thèse, qui récolte les traces de cette déchirure franco-algérienne au travers du prisme de l’art, révèle l’importance d’un sujet historique, ignoré par l’histoire de l’art, dont les répercussions sur la politique contemporaine de la France sont encore perceptibles. Terreau d’une génération d’artistes en devenir, qui confortera son engagement social et artistique dans les évènements de Mai 68, mais aussi d’artistes de l’hybridité postcoloniale, qui revendiquent une modernité non hiérarchisée et l’écriture d’une histoire du non dit, la guerre d’Algérie revêt des enjeux fondamentaux dans la construction contemporaine de la scène artistique française et algérienne. Or, alors que la prescription historique d’une cinquantaine d’années est maintenant révolue, il semble que les conflits mémoriaux inhérents à cette défaite française continuent à entraver l’écriture et l’exposition sereines d’une séquence historique, qui apparaît pourtant matricielle dans la construction de la France contemporaine. Aussi, cette étude se propose de porter un regard critique sur la place des représentations de cette « non-histoire » dans les institutions muséales françaises et tente alors de mesurer l’impact d’une histoire encore non consensuelle dans la création artistique actuelle, aujourd’hui percutée par des enjeux de mémoire et politique, et qui de fait interroge la notion même d’identité(s). / From 1954 to 1962, the Independence War or Algerian War — depending on whether the story is narrated from the perspective of the victors or the defeated — touched many generations of international artist, while also penetrating and pushing aesthetic questions about representations of the unspeakable. By tracing the scar of this break between France and Algeria through the prism of art, this thesis reveals the importance of a crucial historical moment, hitherto unexamined by art history, which continues to bear upon contemporary politics in France. Offering exploratory themes not only to a generation of budding artists who affirmed their social and artistic commitments during the events of Mai 68, but also to artists from postcolonial world who proclaimed a modernity without hierarchy and the writing of unsaid histories, the Algerian War produced some of the fundamental issues underpinning the contemporary French and Algerian art worlds. With the historic prescription of a fifty years’ deferral now being over, the conflicted memories of the French defeat continue to trouble the undisturbed writing and exhibition of this sequence of historical events, formative key to construction of contemporary France. Consequently, this study proposes a critical examination of the representation of this “non history” in the French museum. In so doing, it estimates the impact of a “non-consensual” history on contemporary artistic practice touched by issues of memory and politics, and which interrogate notions of identity(ies).
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Symbolic geography in John Ruskin's modern painters, Volumes III, IV, V

Reian, Corina 10 1900 (has links)
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Sous l'oeil des instances officielles : la coopération entre peintres français et soviétiques dans l'entre-deux-guerres / Under the watchful eye of the authorities : French and Soviet painters cooperating in the interwar period

Trankvillitskaïa, Tatiana 13 December 2014 (has links)
Cette thèse analyse les échanges artistiques entre la France et l’URSS durant l’entre-deux-guerres, leurs rouages et les avantages mutuels qu’ils présentent. Cette période connaît quatre phases successives, ce qui permet de découper la recherche en autant de parties. La première étudie la période d’avant la reconnaissance de l’URSS par la France et la mise en place des relations diplomatiques (avant 1924) ; la deuxième se penche sur les premiers liens officiels qui suivent ladite reconnaissance (1925-1928) ; la troisième s’intéresse aux années 1928-1934, période du « Grand Tournant » dans l’économie soviétique, et enfin la quatrième englobe les années qui suivent l’instauration du réalisme socialiste en 1934 et se termine avec la guerre. Notre projet tente d’évaluer la pertinence de l’approche stéréotypée portant sur le lien entre art et idéologie, de voir si la peinture soviétique, telle que présentée lors des expositions en France, était similaire à celle exposée en URSS et constituait un outil de propagande à part entière. Sous quelle forme l’art soviétique est-il présenté en France et quel est le rôle des instances dans la mise en place de ces manifestations ? Il s’agit d’étudier le rôle des acteurs de ces échanges : instances étatiques, associations, galeries, spécialistes d’art, intellectuels, collectionneurs ou enfin les artistes eux-mêmes. Nous nous intéressons également aux expositions d’artistes français et à l’organisation de leurs voyages en URSS. Ce travail montre que les maillons de la chaîne « politique-idéologie-finances » sont intimement liés entre eux et que l’argent a souvent un rôle décisif pour les instances soviétiques. / This dissertation focuses on artistic exchange between France and the USSR in the interwar period, its mechanisms and the benefits it presented. This period can be divided into four successive phases, accounting for the four parts this research falls into. The first part studies the years leading up to the recognition of the USSR by France and the setting up of diplomatic relations (prior to 1924); the second part deals with the first official links following the recognition (1925-1928); the third part focuses on the years 1928-1934, a period of economic change also known as « the Great Turn » in Soviet economy and the fourth and final part spans the years after socialist realism was established from 1934 on up to the outbreak of the war. This research questions the stereotypical approach to the link between art and ideology and asks whether Soviet painting, as shown during exhibitions in France, was similar to that shown in the USSR and whether it was, or not, a sheer tool for propaganda. Under what form was Soviet art presented in France and what role did authorities play in organizing artistic events? The role played by the actors of this exchange is studied: state authorities, associations, art galleries, art specialists, intellectuals, collectors, intellectuals, and last but not least the artists themselves. Also studied are the exhibitions of French artists and how their trips to the USSR were organized. This research shows that politics, ideology and money are tightly linked together and that money played a decisive role for Soviet authorities.
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De la Pax Romana à la Pax Senensis : Ambrogio Lorenzetti et l'Antiquité

Grenier, Denis 11 April 2018 (has links)
Les fresques dites du Bon gouvernement qui ont été peintes en 1337-1340 par Ambrogio Lorenzetti au Palais public de Sienne sont, à travers le thème de la paix, examinées sous l'angle de leur héritage antique. L'auteur a recours pour ce faire à l'Ara Pacis Augustae avec lequel il établit une comparaison. Il met aussi à contribution certaines réalisations de la peinture romaine de même que des oeuvres de la sculpture, de la glyptique et de la numismatique. Examinée en relation avec l'Antiquité, l'oeuvre étudiée révèle une hérédité à caractère général qui n'exclut pas le legs spécifique. Cet héritage antique se situe à plusieurs niveaux: celui des idées politiques qui amènent les concepteurs des programmes à avoir recours à des stratégies artistiques analogues, celui des thèmes iconographiques qui sont parfois les mêmes, souvent proches ou encore appartiennent à la même catégorie, celui enfin des formes artistiques. La Pax Senensis devient ainsi une lointaine descendante de la Pax Romana / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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L’icône royale : fabrications collectives et usages politiques de l’image religieuse du roi de France au Grand Siècle / The Royal Icon : collective Making and Political Uses of the Religious Image of the King of France in the Seventeenth Century

Lavieille, Géraldine 18 November 2016 (has links)
Les transformations qui interviennent en France à la suite des guerres de Religion modifient l’imbrication des sphères politique et religieuse. La scission entre protestants et catholiques, la triple reconstruction religieuse, nationale et étatique, les évolutions des pratiques et croyances religieuses ainsi que la nouvelle vigueur des gallicanismes induisent des mutations dans la dimension religieuse des conceptions du pouvoir royal entre le règne d’Henri IV et celui de Louis XIV, évolutions appréciables sur le plan symbolique. De 1589 à 1715, une iconographie abondante place le roi dans une situation religieuse, le met en rapport avec des personnages saints ou divins, ou souligne l’importance de son action en matière religieuse. Ces portraits du roi régnant ou de rois défunts, produits en des lieux disséminés sur le territoire métropolitain du XVIIe siècle, révèlent une autre image du pouvoir royal que l’iconographie plus amplement étudiée jusqu’ici. Elle intègre une sacralité héritée, fruit d’une longue construction médiévale dont l’importance se lit toujours au Grand Siècle, et des éléments neufs, qui passent en particulier par l’essor de cultes associant le roi et ses sujets, comme celui de saint Louis ou celui de Marie, marqué par le vœu de Louis XIII. Elle doit en outre se comprendre dans le cadre de l’évolution du droit divin, dans ses rapports avec l’autorité et le pouvoir du roi. L’image d’harmonie qui est élaborée témoigne de la place de cette iconographie dans la légitimation d’un ordre politique et social liant espace terrestre et monde céleste. La genèse de ces objets divers (peintures, sculptures, gravures, etc.), souvent éloignée de la cour, entretenant des relations parfois très ténues avec le pouvoir royal, ne peut être envisagée comme le fruit d’une propagande : elle souligne plutôt des fabrications collectives du portrait religieux du roi. Ainsi, cette thèse propose une histoire culturelle du politique, s’appuyant sur une approche iconographique intégrant les pratiques sociales et les théories politiques. / The transformations that occurred in France after the Wars of Religion altered the interweaving between the political and the religious spheres. The split between Protestants and Catholics, the rebuilding of the church, the nation and the state, the transformations of the religious beliefs and practices, and the new strength of the gallicanisms led to changes in the religious idea of the royal power between the reign of Henry IV and Louis XIV. These evolutions are assessable on a symbolic level. From 1589 to 1715, an abundant iconography places the monarch in a religious situation, puts him in touch with saints or God, or underlines the importance of his action in the religious field. These portraits of the reigning king or deceased kings, produced in dispatched places in the kingdom, reveal a different image of the royal power than the iconography that has most been studied up to now. It includes an inherited sacrality, built during the Middle Ages and still important in the 17th century, and new elements, which entail the growth of cults associating the monarch and his subjects, such as the cults of saint Louis and the Virgin Mary, marked by the vow of Louis XIII. It must furthermore be understood within the framework of the evolution of the divine right, in its links with the royal authority and power. It builds an image of harmony that shows the place of the iconography in the legitimization of a political and social order linking terrestrial and celestial spaces. The creation of these objects (paintings, sculptures, engravings, etc.), often far away from the court, often in loose relationships with the royal power, cannot be understood as propaganda: it rather emphasizes collective makings of the religious portrait of the king. Thus, this thesis offers a cultural history of the political field, leaning on an iconographic approach including social practices and political theories.
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Ache Lhamo: jeux et enjeux d'une tradition théâtrale tibétaine

Henrion-Dourcy, Isabelle 17 September 2004 (has links)
L'objet de cette thèse est une monographie du théâtre traditionnel tibétain, ou ache lhamo, souvent appelé lhamo tout court, tel qu'il était joué à l'époque pré-moderne (antérieure à 1950) et tel qu'il est encore joué actuellement en Région Autonome du Tibet (République Populaire de Chine) et dans la diaspora tibétaine établie en Inde et au Népal. Comme la plupart des théâtres d'Asie, il est un genre composite :à la fois drame à thématique religieuse (issue du bouddhisme mahāyāna), satire mimée, et farce paysanne, il comprend de la récitation sur un mode parlé, du chant, des percussions, de la danse et des bouffonneries improvisées, ainsi qu'un usage de masques et de costumes flamboyants, qui tranchent avec la sobriété absolue des décors (la scène est vide) et de la mise en scène. Bien qu’il ait été encouragé et financé par le gouvernement des Dalai Lama, de grands monastères et des familles aristocratiques, c’est un théâtre avant tout populaire, et non pas réservé à une élite lettrée. Cette étude a circonscrit à la fois le contenu, le rôle social, le langage artistique et les implications politiques du théâtre dans la civilisation tibétaine.<p><p><p>La méthodologie a été composée en combinant les apports et réflexions critiques de trois disciplines :l'ethnologie, la tibétologie et les études théâtrales. L'approche est fondamentalement ethnologique, en ce que la production des données repose sur une immersion de plus de deux ans parmi des acteurs de théâtre de la Région Autonome du Tibet (1996-1998) et de près d'un an parmi ceux de la diaspora d'Asie du Sud (1998-2000). Elle l’est aussi en ce que l’intention a été de constituer une intelligibilité englobante pour l'ache lhamo, c'est-à-dire de mettre au jour l'intrication des dimensions culturelle, sociale, politique, économique, rituelle et symbolique de la pratique théâtrale. L’une des contributions principales du travail est d’étoffer l’ethnologie régionale du Tibet central, mais ses conclusions et son esprit critique le placent également dans la liste déjà importante des travaux consacrés à l'invention des traditions. La tibétologie a fourni le cadre interprétatif fondamental des données recueillies. Une importance très grande a été accordée à l'histoire du pays ainsi qu'à la philologie et aux terminologies vernaculaires particulières au théâtre. L’étude s’inscrit dans l’un des courants novateurs de la tibétologie, privilégiant les aspects non plus religieux et politiques de cette civilisation, mais sa partie « populaire » et anthropologique, mettant au premier plan l’analyse des pratiques et non celle des doctrines. Des sources écrites (textes pré-modernes et sources secondaires de folkloristes tibétains et chinois) ont été intégrées aux observations. En ce qui concerne la troisième approche méthodologique, cette étude ne s'inscrit ni dans le courant des « performance studies » de Richard Schechner, ni dans l'anthropologie théâtrale d’Eugenio Barba, ni dans l'ethnoscénologie telle qu'elle est défendue par Jean-Marie Pradier, mais plutôt dans l'anthropologie du théâtre, au sens d'étude interprétative et multidimensionnelle, utilisant les référents établis de l'anthropologie et les savoirs indigènes pour décrire une expression culturelle déterminée et reconnue comme un genre à part entière, le théâtre.<p><p><p>Les résultats sont présentés en trois parties, qui peuvent être résumées de manière lapidaire par trois adjectifs :culturelle, sociologique, artistique. La première partie, intitulée "Le cadre culturel du lhamo avant 1959", est consacrée au contexte (historique, religieux et littéraire) dans lequel le théâtre est inscrit, ainsi qu’aux textes (leur contenu, leurs modalités de composition et de transmission) qui révèlent l'imaginaire propre du théâtre. La deuxième partie est une analyse de "L'ancrage sociologique du lhamo". Les conditions matérielles des représentations y sont examinées :les divers types de troupes, leur organisation interne, le statut social des acteurs, l'inscription de la pratique du théâtre dans le système socio-économique pré-moderne, et les rapports d'obligations tissés entre acteurs et seigneurs, ainsi qu'entre acteurs et commanditaires des représentations. La dernière partie, "Art et savoirs des acteurs", jette un éclairage sur la matière vive du lhamo. Elle rend compte des conceptions, valeurs, plaisirs et difficultés de ceux qui pratiquent cette forme d'art. Les divers registres de leur discipline sont analysés en détail :costumes, masques, gestuelle, chant, accompagnement musical (percussions) et sentiments exprimés. L'appréciation qui en est faite par le public est aussi consignée. Au cœur de cette partie se trouve une réflexion sur la nature rituelle et non rituelle du lhamo, et sur les liens éventuels de ce dernier avec d'autres activités religieuses, telles la possession. Les dernières pages de la thèse constituent un épilogue, qui fait le point sur la situation contemporaine, donc les implications politiques, du théâtre des deux côtés de l'Himalaya. <p><p><p>L'image anthropologique du lhamo qui a pu être dégagée de ces trois volets d'analyse le fait apparaître comme essentiellement ambivalent :le lhamo est un théâtre de paradoxes. À l'image de la civilisation tibétaine, il est composite et cohérent à la fois. Sa cohérence réside dans son ambivalence :il traverse et relie des aspects contrastés de la culture. Il introduit du jeu entre les polarités que Tibétains et tibétologues établissent parfois un peu trop à la hâte entre culture savante et culture populaire, écriture et oralité, éléments exogènes et apports autochtones, bouddhisme et cultes qui ont précédé son implantation, aspiration religieuse et intérêts mondains, spécialistes rituels et bénéficiaires qui les rémunèrent. Combinant fonction pédagogique et fonction rituelle, sacré compassé du texte et irrévérence grivoise des improvisations, le lhamo correspond aussi très bien à la manière dont les théâtrologues appréhendent le théâtre :comme un objet curieux, créé par les hommes et qui pourtant ne cesse de les intriguer, comme s'il était venu d'ailleurs. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le "Néo-Flamand" en France: un passé régional retrouvé et réinventé sous la Troisième République

Mihail, Benoît January 2002 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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