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Les principes fondateurs de l'ordre constitutionnel turc : la laïcité et le nationalisme de la fin de l'Empire ottoman à nos jours / The founding principles of the Turkish constitutional order : secularism and nationalism fron the end of the Ottoman Empire to nowadays

Durgun, Aysel 07 March 2015 (has links)
La laïcité et le nationalisme, en tant que principes fondateurs de la République de Turquie, forment son noyau identitaire qui donne à l’ordre constitutionnel sa spécificité. La laïcité, qui a réalisé le principe de séparation de l’État et de la religion, a maintenu la religion sous son contrôle. Le nationalisme construit en réaction au démembrement de l’Empire ottoman a affirmé l’indivisibilité de l’État du point de vue de son territoire et de sa nation. Cette dernière est comprise comme essentiellement turque et musulmane. Les notions de laïcité et de nationalisme, compte tenu de la place et de la valeur qui leur sont reconnues dans l’ordre constitutionnel, irriguent l’ensemble de l’ordre constitutionnel et constituent un étalon de référence. En ce sens, elles sont des principes « structurants » de l’ordre constitutionnel qui entretiennent des rapports ambigus et contradictoires aussi bien avec la religion qu’avec la démocratie. / Nationalism and secularism are the core principles that create the constitutional order forming the Republic of Turkey. Secularism achieves the separation of State and Church, but also establishes the control over religion. Nationalism permitted to preserve the State against the threat of being shattered at the fall of the Ottoman Empire. Since then, it expresses the indivisibility of the State with its territory and nation. At the same time, it maintains religion as part of the national identity, which is also defined as Turkish. Both notions lead to ambiguity and paradoxes which are revealed by democracy. Considering their place and value in the constitutional order, nationalism and secularism can be regarded as structuring principles (“principes structurants”) which give the constitutional order of the Republic of Turkey its particularities.
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La vie politique à l’île Maurice : 1968-2014 / The Political System of Mauritius : 1968-2014

Akung, Manorama 08 October 2018 (has links)
La République de Maurice, un demi siècle après son Indépendance est souvent citée comme le modèle par excellence d’un État multiethnique démocratique, stable et ayant réussi économiquement le passage d’une économie coloniale de plantation axée sur la monoculture de la canne à sucre vers une société nouvellement industrialisée dépendant sur la zone franche industrielle, le tourisme et les services. Paradoxalement, plusieurs observateurs font un constat accablant des dysfonctionnements institutionnels indiqués par exemple lors des crises politiques récurrentes, les affaires politico-financières, le fait écrasant de l’ethnicité... La question principale au cœur de notre problématique interroge la construction de cette situation paradoxale d’une démocratie dite exemplaire d’un côté et des dysfonctionnements institutionnels et la désaffection d’une partie de l’électorat. Quelles en sont les causes et explications ? Cette thèse tient à faire ressortir les spécificités de la vie politique de Maurice afin de comprendre et d’examiner les causes de cette condition paradoxale à travers une approche néo-institutionnelle. / Half a century after its Independence, the Republic of Mauritius is often cited as the model par excellence of a multi-ethnic, stable and democratic state which has economically succeeded the passage from a colonial plantation economy based on the monoculture of sugar cane to a newly industrialized society dependent on the industrial free zone, tourism and services. Paradoxically, several observers make an overwhelming observation of institutional dysfunctions for example, recurrent political crises, politico-financial scandals, the strong perception of communalism, ... The main focus of this study is to analyse the causes of this paradoxical situation of a so-called exemplary democracy on one hand and institutional dysfunctions and the disaffection of part of the electorate. This thesis aims at examining the specificities of the political life of Mauritius in order to understand and elucidate the causes of this paradoxical condition through a neo-institutional approach.
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La citoyenneté des non-citoyens. La mobilisation des personnes en situation d'exclusion : l'expérience du groupe Pé no Chao, à Recife au Brésil. / The citizenship of non-citizens : the motivating forces of marginalized people based on the experience of the Pé no Chão Group, in Recife, Brazil

Delolm de Lalaubie, Ludovic 26 January 2011 (has links)
Cette thèse porte sur la façon dont la mobilisation des personnes en situation d'exclusion peut contribuer à la fabrication des politiques publiques. L'observation empirique prend appui sur une ONG brésilienne, travaillant avec des enfants et adolescents de deux favelas de Recife et qui utilise la notion de citoyenneté comme axe central de son projet politico-pédagogique. Nous faisons l'hypothèse que la notion recouvre un ensemble d'attentes espérées par le Brésil dans sa phase de redémocratisation et mises en échec par les politiques néolibérales. Après une première partie s'intéressant à la difficile mise en place des politiques publiques au Brésil et une deuxième qui tente une reconstruction de la notion de citoyenneté, la troisième partie s'intéresse au cadre de sa mise en œuvre. Associée à la démocratie, la citoyenneté devient un « art du vivre ensemble » supposant la reconnaissance d'une communauté politique qui ouvre à l'expérience du « participable » et du « partageable ». L'espace public est dès lors l'élément central de cette mise en scène autorisant l'existence de communautés particulières et permettant de répondre à la fois aux besoins d'assignation des individus et de diversité culturelle. Les notions d'égalité et de liberté complètent les notions qui précèdent en élargissant le champ de compréhension de la façon dont la citoyenneté peut devenir effective. La conclusion pointe la nécessaire formation du « sujet-citoyen » que le Groupe Pé no Chão nous a permis de concevoir et place la construction des identités individuelles et collectives comme élément de transformation sociale. / This thesis discusses the ways in which the motivating forces of marginalized people may contribute towards the development of public policy. The empirical observation uses a Brazilian NGO developing “Social Education in the Street”, which works with children and teenagers in two favelas in Recife. It uses the notion of citizenship as the central core of its politico-educational project. Observation demonstrates that this NGO is not the only one in Brazil to use the term of citizenship. The term is used by numerous players in civil and political society, and is almost excessively used. We hypothesise that the term covers a whole range of Brazil's expectations in its phase of re-democratisation, which are frustrated by neo-liberal policies. The first part of the research investigates the difficulties of implementing public policies on Brazil. The second part, a reconstruction of the notion of citizenship. Using this interpretation of citizenship, the third part investigates its implementation. Associated to democracy, citizenship becomes “the art of living together”, presupposing the recognition of a political community which allows the experience of taking part and sharing. Henceforth public space is the central element of this scenario, authorising the existence of individual communities and enabling the fulfilment of needs both of belonging and of cultural diversity. These notions are complemented by those of equality and liberty, widening understanding of the ways in which the citizen may become effective. The conclusion highlights the training necessary for the “subject-citizen” that the Pé no Chão Group enabled us to develop and positions the construction of individual and collective identities as an element of social transformation.
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L’avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antique / The Future of Democracy : perspectives on the Limits of Ancient Democracy

Savard, Dave 12 April 2013 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d’une génération à l’autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C’est la raison pour laquelle le fait de s’intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu’est la démocratie aujourd’hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu’est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s’agit plus d’une démocratie, mais d’une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s’il n’y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d’un lieu commun à tous, c’est-à-dire d’un endroit où l’on se sent chez soi, comme si l’on ne faisait qu’un avec la culture intellectuelle dans l’espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l’idéal de vie que l’on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d’où l’on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l’espace civique qui existe et qui doit continuer d’être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s’agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu’à l’avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l’on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d’être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l’on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l’homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l’est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d’une génération à l’autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s’interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l’usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu’il cherchera à réintroduire cette idée à l’aide de l’étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d’Aristote et des sophistes. L’objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s’interroger sur la nôtre, car elles sont à l’origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l’étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l’histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d’abord comprendre d’où l’on vient si l’on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun / Democracy is tied to time in a peculiar way because since it evolves from one generation to the next, it must necessarily be constantly defined and redefined. Because democracy is, so to say, negated and recreated anew, we must concern ourselves with what it will become as a way of understanding what it really is. However, we must search particularly to understand the true meaning of democracy; the ideal that defines it. Take for example the idea of freedom. Democracy must bring freedom to a given community; if it does not, it would not be a democracy. However, this freedom-fostering democracy cannot be absolute because it is constantly confronted with human limitations. Nowadays, democracy seems to be losing its true sense, or to be non-existent even. It seems as if there is no longer a common place where all could discuss the ideal that democracy embodies; in other words, as if there is no longer a common area where all could feel at home in both the cultural and affective parts of our common existence. How can we find the time for this, and how can we again revive this ideal of discussion that gives a higher sense of existence to our present societies? Is democracy the answer to our intellectual and moral needs? Should we be looking at something other than democracy for answers to our present needs? These are some of the major questions that gave rise to this thesis and to which I attempt to find answers.
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Potere, democrazia e liberalismo nel pensiero di Bertrand de Jouvenel / Pouvoir, démocratie et libéralisme chez Bertrand de Jouvenel / Power, democracy and liberalism in Bertrand de Jouvenel

Ciampini, Gabriele 09 January 2017 (has links)
Ma recherche vise à développer une interprétation originale de la pensée de Bertrand de Jouvenel, un des penseurs libéraux les plus importants du siècle passé. Je veux démontrer que Jouvenel ne doit pas être seulement considéré comme un philosophe. L’interprétation purement philosophique de sa pensée est due à la popularisation de ses deux œuvres, Du Pouvoir (1945) et De la Souveraineté (1955). Il est connu par avoir développé une vision historique et philosophique du pouvoir à partir de la théorie politique d’Alexis de Tocqueville. L’essentiel de la littérature critique sur cet auteur se concentre sur cette conception. Ma thèse se propose d’illustrer une vision plus complète de la pensée de Jouvenel. Je veux analyser ses écrits méconnus, comme The Pure Theory of Politics (1963). Jouvenel fut longtemps considéré comme un philosophe libéral. Cette vision, certes correcte, est pourtant incomplète: Jouvenel était un ami et collaborateur de Friedrich von Hayek, l’auteur libéral le plus important du XXème siècle. Toutefois, le Jouvenel des années 1940 et 1950, ne peut être considéré comme un libérale à part entière, car contrairement à Hayek, il n’était pas membre de l’École Autrichienne d’Économie. Jouvenel a élaboré un antiétatisme communautaire, très proche de la doctrine sociale de l’Église catholique. L’individualisme n’est pas la solution contre le pouvoir de l’État. Pour éviter que L’État acquière trop de pouvoir, il faut valoriser les corps intermédiaires de la société civile, comme la famille, les associations, etc. / My research aims to develop an original interpretation of the thought of Bertrand de Jouvenel, one of the most important liberal thinkers of the previous century. I intend to prove that Jouvenel has not only got to be considered a philosopher. The purely philosophical interpretation of his thought is due to the popularization of his two works, Du Pouvoir (1945) and De la Souveraineté (1955). He is known for having developed a historical and philosophical vision of power influenced by the political theory of Alexis de Tocqueville. Most of the critical literature on this author focuses on this conception.My dissertation aims to illustrate a more complete view of Jouvenel's thought. I want to analyse his misconceived works, such as The Pure Theory of Politics (1963).Jouvenel was long regarded as a liberal philosopher. This vision, however correct, is incomplete: Jouvenel was a friend and collaborator of Friedrich von Hayek, the most important liberal author of the 20th century. However, the Jouvenel of the 1940s and 1950s cannot be considered a liberal in its own right, because unlike Hayek, he was not a member of the Austrian School of Economics. Jouvenel developed a communitarian anti-statism, very close to the social doctrine of the Catholic Church. Individualism is not the solution against the power of the state. In order to prevent the State from gaining too much power, it is necessary to enhance the intermediary bodies of civil society, such as the family, associations, etc..
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Identidade e reconhecimento em Charles Taylor: a questão Multicultural na sociedade liberal-democrática

Corrêa, Fernanda Müller 30 March 2017 (has links)
Submitted by JOSIANE SANTOS DE OLIVEIRA (josianeso) on 2017-06-28T13:36:04Z No. of bitstreams: 1 Fernanda Müller Corrêa_.pdf: 755508 bytes, checksum: eda0d5e301a9f6a075d97d926878471e (MD5) / Made available in DSpace on 2017-06-28T13:36:04Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Fernanda Müller Corrêa_.pdf: 755508 bytes, checksum: eda0d5e301a9f6a075d97d926878471e (MD5) Previous issue date: 2017-03-30 / UNISINOS - Universidade do Vale do Rio dos Sinos / Dans les sociétés démocratiques libérales de l'Occident, caractérisé par le multiculturalisme et le fait du pluralisme moral, étant donné le flux migratoire intense et la montée des mouvements sociaux, surgissent des demandes de reconnaissance des identités. Donc, un défi se pose pour l'Etat libéral fondé par la notion de neutralité et d'universalité des droits individuels. Ainsi, dans cette thèse on vise à analyser la politique de la reconnaissance du philosophe canadien Charles Taylor et leurs implications sur le contexte multiculturel des sociétés démocratiques libérales, dans le sens de trancher le problème de savoir si le libéralisme serait capable de résoudre les enjeux des demandes de reconnaissance, en fournissant un modèle démocratie viable. Le travail a été élaboré à partir de l'étude du texte «La politique de reconnaissance», publiée par Taylor en 1992, des textes antérieurs dans lesquels Taylor aborde la question de l'identité, et les textes plus tard sur le multiculturalisme, la démocratie et la sécularisation. Ainsi, dans la première partie, considérant le lien entre identité et reconnaissance dans la philosophie de Taylor, on étudie sa conception sur la construction de l'identité moderne, de son approche théorique, mettant l'accent sur le concept de «évaluation forte» et le concept de l'homme comme animal auto-interprétatif et la perte de sens dans la modernité. Dans la deuxième partie on analyse les défis du multiculturalisme dans les sociétés libérales, avec la problématisation du besoin de la reconnaissance comme la réalisation de soi, la question de la neutralité de l'Etat et, enfin, le dilemme démocratique de l'exclusion et l'importance de redéfinition de l'identité politique. Il en résulte donc que le libéralisme qui favorise la neutralité de l'État est le meilleur modèle politique, car il permet l'inclusion des différences à la fois qu'il préserve les valeurs constitutives des sociétés démocratiques pluralistes. / Nas sociedades liberal-democráticas do Ocidente, caracterizadas pelo multiculturalismo e pelo fato do pluralismo moral, haja vista o intenso fluxo migratório e a ascensão dos movimentos sociais, surgem demandas por reconhecimento de identidades. Dessa forma, um grande desafio surge para o Estado Liberal fundado pela noção de neutralidade e universalidade dos direitos individuais. Assim, nesta dissertação pretende-se analisar a política do reconhecimento do filósofo canadense Charles Taylor e suas implicações diante do contexto multicultural das sociedades liberal-democráticas, enfrentando o problema de se o liberalismo seria capaz de lidar com as demandas por reconhecimento, promovendo um modelo viável de democracia. O trabalho foi desenvolvido a partir do estudo do texto “A política do reconhecimento”, publicado por Taylor em 1992, de textos anteriores em que Taylor aborda a questão sobre a identidade, e de textos posteriores sobre multiculturalismo, democracia e secularização. Portanto, na primeira parte, haja vista o vínculo entre identidade e reconhecimento na filosofia de Taylor, estuda-se a sua concepção sobre a construção da identidade moderna, a partir de sua abordagem teorética, destacando-se o conceito de “avaliação forte”, bem como a noção do ser humano como animal autointerpretativo e a perda de significado na modernidade. Já na segunda parte analisa-se os desafios do multiculturalismo nas sociedades liberais, com a problematização da necessidade de reconhecimento como autorrealização, a questão sobre a neutralidade do Estado e, por fim, o dilema democrático da exclusão e a importância da redefinição da identidade política. Conclui-se, então, que o liberalismo que promove a neutralidade do Estado é o melhor modelo político, pois permite a inclusão das diferenças ao mesmo tempo em que preserva os valores constitutivos das sociedades democráticas plurais.
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Le jugement comme faculté politique chez Hannah Arendt / Judgment as a political faculty in Hannah Arendt’s work

Buntzly, Marie-Véronique 28 November 2015 (has links)
Le troisième tome de La vie de l’esprit, ultime œuvre de Hannah Arendt, aurait dû être consacré à la faculté de juger. Notre recherche débute par la reconstitution partielle de cette théorie du jugement non écrite, mais dont on trouve des traces dans l’ensemble du corpus arendtien. En nous appuyant principalement sur les conférences données par Arendt sur la troisième Critique de Kant et sur les écrits non destinés à la publication comme le Journal de Pensée, notre travail soutient la thèse d’une unité profonde entre toutes les positions d’Arendt sur le jugement : faculté mentale et politique, fondement de la conscience morale. La prise en compte d’une multiplicité de perspectives, grâce au processus de la « mentalité élargie » exposé par Kant, confère au jugement une dimension de pluralité qui en fait le trait d’union entre pensée et action. Le désintéressement du sujet, rendu possible par l’imagination, fonde cette capacité. Nous discutons alors cette dernière affirmation, en confrontant la théorie arendtienne à la perspective pragmatiste incarnée par John Dewey. Par son analyse de la pensée comme enquête (inquiry), et de la valuation, Dewey met en lumière la dimension expérimentale présente dans la formation de nos jugements, sans pour autant les réduire à des décisions instrumentales. L’interaction individu/environnement efface ainsi la frontière artificielle qui subsiste chez Arendt entre intériorité du soi et extériorité des apparences. Nous pouvons alors mettre en évidence l’usage possible de la théorie arendtienne dans l’analyse des problèmes politiques contemporains : le rôle du jugement dans l’espace public démocratique, et les conditions de son éducation. / The third volume of The Life of the Mind, Hannah Arendt’s final work, was to be dedicated to the faculty of judging. Our research begins by partially reconstructing this unformulated theory of judgment, fragments of which can be traced back throughout Arendt’s works. Taking as our principal basis the lectures Arendt gave on Kant's third Critique, as well as her writings not destined for publication, such as the Thinking Diary (Denktagebuch), our thesis supports the existence of a profound unity of all of Arendt’s affirmations on judgment: a mental and political faculty, which at the same time forms the moral conscience. The awareness of a diversity of perspectives, thanks to the process of the “enlarged mentality” displayed by Kant, confers to judgment a dimension of pluralism, rendering it a link between thought and action; and the subject’s disinterestedness, made possible by imagination, sets the foundation for this ability. We then deliberate this last affirmation juxtaposing Arendt’s theory with the pragmatist perspective embodied in John Dewey. Through his analysis of thought as inquiry, and of valuation, Dewey brings to light the experimental dimension present in the formation of our judgments without, nevertheless, reducing them to instrumental decisions. Thus, the individual/environment interaction erases Arendt’s enduring artificial boundaries between the inwardness of the self and the outwardness of appearances. This way we can exhibit the possible uses of Arendt’s theory in the analysis of contemporary political issues: the role of judgment within the democratic public sphere and the conditions of its education.
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The military mystique : democracies and the war on crime in Brazil and Mexico / La mystique militaire : les démocraties et la guerre contre le crime au Brésil et au Mexique

Passos, Anaís Medeiros 19 October 2018 (has links)
Cette thèse étudie pourquoi et comment les forces armées déploient des activités anticriminelles, et évalue l'impact de ces interventions sur les régimes démocratiques. À partir de l’institutionnalisme historique et de la théorie du choix rationnel, la thèse porte sur deux villes, Rio de Janeiro (Brésil) et Tijuana (Mexique), où les gouverneurs de l'Etat ont demandé aux militaires d’assister dans les tâches de sécurité publique entre 2007 et 2014. À partir de l'analyse des 100 entretiens semi-structurés, des archives historiques et des informations obtenues grâce à des lois sur la liberté d'information, la recherche suit les différentes phases des opérations militaires en matière de sécurité, de la prise de décision à la mise en œuvre de ces politiques. L'analyse systématique des statistiques criminels avant et après les opérations montre que ces actions ont un effet très limité sur la réduction permanente de la violence criminelle. En autre, les interventions militaires sont généralement suivies d'une série d'actions sociales susceptibles d'améliorer la réputation des forces armées au détriment de l'image des agences civiles. Finalement, la recherche montre que ces interventions militaires transforment la législation, la juridiction, la doctrine militaire et l’éducation, et entraînent des changements permanents dans la portée des activités militaires et des actions policières. En raison de ces modifications institutionnelles, les politiciens de façon générale et les gouverneurs des États en particulier sont plus que jamais tentés d’utiliser les forces armées pour obtenir des gains politiques à court terme, même au détriment de la dimension libérale de la démocratie. / This thesis investigates why and how Armed Forces deploy anti-crime activities, and it assesses the impact such interventions entail for democracies. Combining historical institutionalist and rational choice approaches, the thesis focuses on two cities, namely, Rio de Janeiro (Brazil) and Tijuana (Mexico), where the state governors requested the military to assist public security efforts from 2007 to 2014. Relying on analysis of 100 semi-structured interviews, archival sources and information obtained through freedom of information acts, this research tracks the different phases of military operations in security, from decision-making to policy implementation. The systematic analysis of criminal statistics before and after operations indicate that such actions have a limited effect on permanently reducing lethal violence. Moreover, military interventions are usually followed by a set of social actions that will potentially improve the reputation of the Armed Forces to the detriment of the image of civilian agencies. Finally, and contrary to conventional wisdom that military urban patrols are merely temporary events, the research in this thesis demonstrates that military interventions in anti-crime activities transform legislation, jurisdiction, military doctrine and education, and that they bring long-lasting changes in the scope of military and police actions. Due to institutional modifications, politicians in general, and state governors in particular, are more tempted than ever to rely on Armed Forces for short-term political gains, even at the expense of the liberal dimension of democracy.
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Les philosophies de Protagoras et d'Antiphon : l'actualité politique d'un héritage manqué. / The philosophies of Protagoras and Antiphon : the political actuality of a missed legacy

Moscarelli, Laura 07 July 2017 (has links)
Dans notre travail de recherche nous voulons, d’un côté, valoriser l’actualité éthique et politique de la pensée sophistique et, de l’autre, réhabiliter la pensée de Protagoras et d’Antiphon sur un plan purement philosophique. Nous considérons les sophistes, en général, et Protagoras et Antiphon, en particulier, comme étant les « ancêtres » de l’antidogmatique et du relativisme dans le domaine de la philosophie, de l’anthropologie ou encore dans le domaine historico-politique. Par conséquent, ils étaient aussi les ancêtres du courant laïc, critique et démocratique de la pensée occidentale qui, malgré avoir toujours été « minoritaire », représente l’un des fondements de l’identité culturelle européenne. Cette dernière a une grande « dette » envers eux, desquels elle a repris et réutilisé de nombreux concepts et de multiples inventions philosophiques sans presque jamais leur en attribuer le mérite.Pour reconstruir les philosophies des deux sophistes, nous avons démarré notre recherche par une traduction et une étude des sources à notre disposition, ainsi que par une analyse approfondie des contextes historiques, sociaux, économique, politiques et culturels.Nous avons présenté les discours des deux philosophes comme une sorte d’antilogie : nous apprendons de PRO-tagoras qu’il est possible de créer une société qui correspond à nos valeurs ; et d’ANTI-phon que le sens critique, la remise en question et la lutte politique sont nécessaires afin que le nomos soit toujours respectueux de l’évolution et des changements de notre société. Nous avons enfin opéré une confrontation critique entre les deux philosophies afin d’en ressortir trois perspectives utiles pour notre présent et notre futur : l’antidogmatisme, le relativisme constructiviste et le minoritarisme. / In our research work we want, on the one hand, to enhance the ethical and political relevance of sophistic taught and, on the other, to rehabilitate the thinking of Protagoras and Antiphon on a purely philosophical level.In general, we consider the sophists, and particularly Protagoras and Anthiphon, as the “ancestors” of the antidogmatic and relativism in the philosophic, anthropologic or historical-political fields. Consequently, they were also the ancestors of the secular, critical and democratic current of Western thought which, despite having always been a "minority", is one of the foundations of European cultural identity.The latter has a great "debt" towards them, from which it has taken and reused many concepts and numerous philosophical inventions without almost ever granting them the merit.To reconstruct the philosophies of the two sophists, we began our research with a translation and a study of the sources available to us, as well as an in-depth analysis of the historical, social, economic, political and cultural contexts.We have presented the speeches of the two philosophers as a kind of antilogy: we learn from PRO-tagoras that it is possible to create a society that corresponds to our values; and from ANTI-phon that the critical sense, the questioning and the political struggle are necessary so that the nomos is always respectful of the evolution and the changes of our society.We have finally made a critical confrontation between the two philosophies in order to reveal three useful perspectives for our present and our future: antidogmatism, constructivist relativism and minoritarism.
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Avant et après la révolution en Tunisie de janvier 2011 : rôle des associations féminines / Before and after the revolution in Tunisia in january 2011 : role of the feminist associations

Romagnoli, Michela 15 December 2018 (has links)
Le projet de recherche s'est concentré sur les rôles des associations féminines en Tunisie depuis l’indépendance du pays au lendemain de la révolution de janvier 2011. Sur le plan conceptuel, je reprends la notion de « agency » en tant que cadre d’analyse pour étudier l’engagement et les moyens de mobilisation des individus qui militent dans les associations féminines. Dans la mesure où ce concept de « agency » indique un engagement dans la société, cette notion se prête parfaitement aux démarches épistémologiques dans mes enquêtes auprès des personnalités des associations féminines. Cette notion de « agency » me donne un cadre pour penser à la fois les actions des femmes et des hommes qui agissent au sein des associations étudiées mais aussi au niveau de l’influence qu’elles/ils laissent dans la société de par leurs actions. J’ai cherché à comprendre si l’agency, en tant que capacité individuelle de s’imposer dans des domaines de la vie sociale, politique ou économique pour apporter des innovations et modifications, pourrait s’appliquer à un groupe et donc pourrait être utile pour comprendre un pouvoir collectif. En analysant les entretiens que j’ai conduits avec les membres des associations féminines, j'ai cherché à suivre l’histoire de ces organisations et leur impact dans la société tunisienne durant le dernier demi-siècle depuis l’indépendance de la Tunisie à nos jours, et cela dans les domaines économique, social, politique et légal afin de répondre à ma question principale : quel est le rôle des associations féminines en Tunisie postcoloniale, notamment avant et après la révolution de 2011, surtout à l’égard du processus de la démocratisation dans le pays ? / The research project focused on the rôle of the feminist associations since the indipendence of Tunisia until the revolution of 2011, analyzing the context of the creation and the process, putting the accent on different women's associations which engaged themselves in order to ensure that the gained women's rights are respected and diffused in all country with the intention to improve women to became « fully citizens ».Every time I went to Tunisia, I had some interviews with the members of the organisations during the years before and after the revolution, in order to observe the evolution of their involvement in the association and in the society.The objective of this thesis is to contextualize the socio-political rôle occupied from the four associations in the history of the country, since their creation until the present day.On the conceptual plan, I included the « agency » notion, in order to analyse the involvement and the ressources of mobilisation of the people who participate in the work of the feminist associations.I tried to understand if « agency », as individual ability to impose on the domaines of the social, political and economic life to change something, it could be a collective ability, then a collective power. Analyzing the interviews with members of the associations, I attempted to track the history of the feminist tunisian organisations and their impact on the social life of the country, to answer to a final question : which is the rôle of the feminist associations in the postcolonial Tunisia, especially before an dafter the revolution of january 2011, mainly in relation to the democratic process of the country ?

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