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Influence de la famille d’origine sur les préférences des femmes en termes de fécondité à Madagascar en 2008-2009

Rakotovao, Stéphanie 04 1900 (has links)
L'Afrique subsaharienne est actuellement un point focal dans les études démographiques, principalement en raison de ses dynamiques uniques lors de la transition démographique. Au cœur de cette attention, les intentions de fécondité jouent un rôle crucial, justifiant la sélection de cette étude visant à approfondir la compréhension de l'influence de la famille d'origine sur les préférences en matière de fécondité chez les femmes à Madagascar. Cette analyse se concentre sur deux variables dépendantes, à savoir le désir d'enfant et le nombre idéal d'enfants, ainsi que deux variables indépendantes clés, à savoir l'ordre de naissance et la taille de la fratrie. Bien qu'explorée de manière exhaustive dans les pays développés disposant de données complètes accessibles, cette étude apporte une contribution significative à la compréhension de cette relation dans le contexte de la région subsaharienne. En s'appuyant sur les données de l'Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2008-2009, cette étude se base sur un échantillon analytique de femmes en âge de procréer, spécifiquement entre 15 et 49 ans. Des analyses descriptives et des régressions ont été appliquées, et les résultats révèlent un impact négligeable de l'ordre de naissance sur les préférences en matière de fécondité, tandis qu'un effet positif et statistiquement significatif de la taille de la fratrie sur ces préférences est mis en évidence. Cette étude enrichit notre compréhension des déterminants de la fécondité à Madagascar en mettant en lumière le rôle significatif de la famille d'origine, en particulier la taille du groupe de frères et sœurs, dans les préférences en matière de fécondité. / Sub-Saharan Africa is currently a focal point in demographic studies, primarily due to its unique dynamics during the demographic transition. Central to this focus, fertility intentions play a crucial role, justifying the selection of this study aimed at deepening the understanding of the influence of the family of origin on fertility preferences among women in Madagascar. This analysis focuses on two dependent variables, namely the desire for children and the ideal number of children, as well as two key independent variables, namely birth order and sibling size. While extensively explored in developed countries with accessible comprehensive data, this study makes a significant contribution to understanding this relationship in the context of the sub-Saharan region. Leveraging data from the 2008-2009 Demographic and Health Survey (DHS), this study draws on an analytical sample of women of reproductive age, specifically between 15 and 49 years. Descriptive analyses and regressions were applied, and the results reveal a negligible impact of birth order on fertility preferences, while a positive and statistically significant effect of sibling size on these preferences is revealed. This study enhances our understanding of fertility determinants in Madagascar by highlighting the significant role of the family of origin, particularly the size of the sibling group, in fertility preferences.
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Politiques familiales et natalité au Québec : limites et opportunités de l'intervention publique

Fortin, Julie 17 April 2018 (has links)
L'ensemble des nations industrialisées a connu une chute importante de leur natalité durant le dernier millénaire. Quelques explications ont été mises de l'avant par les chercheurs : le recul de l'âge de la mère au premier enfant, les changements des rôles sociaux, l'efficacité de la contraception, la participation accrue des femmes sur le marché du travail, etc. Ce dernier facteur semble particulièrement influer sur les naissances, puisque la difficulté à concilier travail et famille peut entraver le choix d'avoir un ou des enfants. Les exigences du travail contemporain accentuent la pression sur le travailleur de sorte à rendre difficilement réalisable le projet d'enfant au sein des couples. Au Québec, avec l'instauration en 2006 d'un congé paternel et d'un congé parental partageable, les dirigeants politiques tentent d'ajuster les pressions de l'articulation travail-famille sur le couple et non plus uniquement sur les femmes. C'est ce qui nous a amener à nous questionner sur la place occupent les politiques familiales récemment mises en place par les gouvernements provincial et fédéral dans le récit et les représentations des femmes de 25 à 40 ans relativement à leur décision d'avoir ou non un ou des enfants.
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Parcours de vie et entrée en vie adulte : une analyse générationnelle dans la ville de Cotonou au Bénin

Alladatin, Judicaël 20 April 2018 (has links)
La présente thèse vise à comparer les parcours d’entrée en vie adulte des individus issus de deux générations de Cotonois, marquées par des contextes socio-économiques forts différents : les aînés (50-67 ans, nés entre 1945 et 1960, inscrits dans le contexte du paternalisme étatique pourvoyeur d’emploi) et les jeunes (22-37 ans, nés entre 1975 et 1990, inscrits dans le contexte de la crise économique et du renouveau démocratique). Cette comparaison s’effectue à partir de quatre trajectoires et autant de transitions, examinées selon un modèle à trois dimensions. Les données utilisées proviennent de vingt entretiens de pré-enquête et de cinquante-cinq entretiens semi-dirigés à forte teneur biographique. L’échantillonnage des cinquante-cinq répondants est effectué à partir des données d’une enquête quantitative menée dans la ville de Cotonou et ceci afin de minimiser les inconvénients liés à un corpus d’informateurs biaisé. Nos résultats révèlent l’existence au sein de chaque cohorte d’une diversité de parcours d'entrée en vie adulte. En comparaison avec les individus nés entre 1945 et 1960, on constate que chez les individus nés entre 1975 et 1990, les premières transitions résidentielles et d’insertions professionnelles sont relativement précoces, alors que les premières transitions de vie féconde et de vie de couple sont relativement tardives. On assiste donc à une tendance vers l’allongement des parcours d’entrée en vie adulte. On note aussi qu'une relative majorité d'individus de la cohorte des aînés sont passés par une série de phases familiales, résidentielles et professionnelles ordonnées quasiment de la même manière. Cette tendance à la ritualisation s’atténue au niveau des individus de la cohorte des jeunes en laissant place à une pluralisation relative des parcours d'entrée en vie adulte. Les parcours d’entrée en vie adulte acquièrent de nouvelles caractéristiques, ils sont de plus en plus complexes, parfois même en marge des normes et valeurs sociales prépondérantes. Cependant, ces transformations ne revêtent pas un caractère de sinistrose sociale généralisée. Il semble plutôt que les modalités de régulation sociale se transforment et permettent l'émergence d'un individu entre ritualisation et pluralisation de parcours, entre nouvelles contraintes et affirmation de soi, entre responsabilisation et indépendance. Loin d'annoncer le début du règne de parcours individualisés et personnalisés, la pluralisation des parcours d'entrée en vie adulte au sein de la cohorte récente montre l'émergence de transformations et d’adaptations des logiques sociales au contexte contemporain marqués notamment par une crise économique persistante. Ces transformations et adaptations s'inscrivent dans le courant de l’autonomisation, de la démocratisation communautaire et de l’individualisation communautaire. / This thesis aims to compare transitions to adulthood of individuals from two generations of Cotonois marked by very different socio-economic contexts: seniors (50-67 years, born between 1945 and 1960, registered in the context of state paternalism provider of employment) and youth (22-37 years, born between 1975 and 1990, registered in the context of economic crisis and Democratic Renewal). This comparison is performed based on four trajectories and many transitions, considered in a three-dimensional model. The data used come from twenty interviews in preliminary survey and fifty-five detailed interviews. Our results reveal within each cohort the existence of a variety of transition to adulthood model. Compared with individuals born between 1945 and 1960, the first residential transitions and professional insertions are relatively early for young people born between 1975 and 1990, while the first reproductive and married life transitions are relatively late. Thus, there is a tendency towards the lengthening of the transition to adulthood. We also note that a majority of individuals in the senior’s cohort have gone through a series of a family, residential and occupational transitions ordered almost the same way. This ritual trend fades at young people level, leaving a relative pluralization of transitions to adulthood. Transitions to adulthood acquire new characteristics; they are becoming more complex, sometimes even overriding margin standards and social values. However, these transformations have not a widespread social pessimism character. It seems rather that the terms of social regulation are transformed and allow the emergence of an individual between ritualization and pluralization of course, between new pressures and assertiveness, between responsibility and independence. Far from announcing the beginning of the reign of individualized and personalized courses, the pluralization of transitions to adulthood in the young cohort shows the emergence of transformations and adaptations of social logics to contemporary context marked notably by a persistent economic crisis. These transformations and adaptations fit into the current empowerment of community democratization and community individualization.
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Limiter les naissances : entre le modèle véhiculé par l'École sociale populaire et la réalité des couples québécois (1920-1940)

Rodrigue, Isabelle 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire a pour but de cerner les perceptions et les réactions de l'École sociale populaire face à la baisse de la natalité au Québec pendant l’entre-deux-guerres, et ce à partir de l'analyse de son discours. Alors que la province subit une première baisse significative de la natalité, différentes causes et conséquences néfastes sont identifiées. Elles se situent autant dans le courant nationaliste (menace pour la race canadienne-française) que dans une optique cléricale (importance de la famille, dénonciation de modes de vie individualistes). Malgré certains éléments traditionnels, caractéristiques de ses allégeances, l'École sociale populaire se distingue du reste des élites clérico-nationalises par sa sensibilité aux difficultés que doivent affronter les familles. En ce sens, les diverses solutions proposées, telles les allocations familiales, plus qu'un simple incitatif à la natalité, auront pour effet d'améliorer le bien-être des familles. Par ces propositions, l'École sociale populaire se situe à l'avant-garde des politiques sociales gouvernementales en la matière. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Emploi et préférences de fécondité en zones urbaines en Afrique subsaharienne

Zinvi, Degnon Dossou Firmin 12 1900 (has links)
La transition de la fécondité en Afrique subsaharienne a débuté tardivement et ses caractéristiques diffèrent des autres régions du monde à l’instar de l’Asie et de l’Amérique Latine, d’où le qualificatif de « African exceptionalism » qui a été avancé par Caldwell et collègues et bien d’autres auteurs. Selon les estimations des Nations Unies, l’indice synthétique de fécondité en Afrique subsaharienne est passé de 6,3 en 1990 à 4,6 enfants par femme en 2021. Sa population est estimée à 1,15 milliard en 2022, passera à 2,09 milliards en 2050 puis à 3,44 milliards en 2100. L’Afrique subsaharienne serait considérée comme la locomotive de la croissance démographique mondiale selon les projections de population des Nations Unies. Beaucoup d’études s’accordent à dire que cette forte fécondité est motivée en grande partie par une forte préférence pour les familles nombreuses. Comprendre les facteurs qui influencent les préférences de fécondité est d’une importance capitale pour anticiper la demande potentielle en matière de planification familiale, évaluer les disparités de fécondité entre les pays et les régions, et anticiper les tendances futures en matière de fécondité. Dans le même temps, une large proportion de femmes en Afrique subsaharienne participe activement au marché du travail, soit 62,2 % contre 47,4 % au niveau mondial et variant de 18,2 % au Djibouti à 83,7 % à Madagascar en 2022. L’emploi est au cœur des politiques de développement et est considéré comme un catalyseur des changements de comportements en matière de reproduction. Cette thèse examine la nature des liens entre l’emploi et la fécondité, spécifiquement le désir d’enfant additionnel, afin de mieux comprendre la dynamique de la transition de la fécondité en milieu urbain. Trois articles sont élaborés en vue d’apporter des éclaircissements sur des aspects moins étudiés de cette thématique en Afrique subsaharienne. Le premier article examine comment la relation entre l'emploi des femmes et leur désir de fécondité évolue dans le temps. L’article utilise 30 enquêtes démographiques et de santé issues du milieu urbain de 15 pays qui ont au moins deux enquêtes dont la première se situe autour de l’année 1990 et la seconde après 2010. Les résultats descriptifs suggèrent qu’une baisse du désir d’enfant additionnel est observée dans neuf pays sur 15 parmi les femmes en union allant de 0,05 % au Ghana à 0,53 % en Zambie en moyenne annuelle alors que sur la même période, le taux d’emploi des femmes a augmenté dans 12 pays sur 15, variant de 0,8 % en Tanzanie à 9,8 % au Malawi. Globalement, cette étude ne trouve pas de preuve convaincante de l’effet de l’emploi des femmes sur le désir d’enfant additionnel d’enfants en milieu urbain africain, avec peu de résultats significatifs, malgré des raisons assez fortes de s'attendre à des relations claires. Le deuxième article évalue dans quelle mesure l’effet de l’emploi de la femme sur le désir d’enfant additionnel varie selon le type d’emploi du conjoint. Le type d’emploi du conjoint, souvent non pris en compte dans les études, est susceptible de modifier la relation entre l’emploi de la femme et son désir de fécondité. Pour ce faire, nous mobilisons les récentes données des enquêtes démographiques et de santé du milieu urbain de 33 pays d’Afrique subsaharienne. Les résultats des analyses multivariées de cette étude soulignent qu’il n’existe pas un effet clair et généralisé de l’emploi des femmes sur le désir d’enfant additionnel. Cependant, certaines particularités se dégagent. Dans un premier temps, l’emploi rémunéré de la femme en dehors de l’agriculture est, d’une part, négativement associé au désir d’enfant additionnel au Burundi, en Tanzanie, au Zimbabwe, et au Tchad, et d’autre part, positivement associé au désir d’enfant additionnel en Côte d’Ivoire, au Nigéria et en Sierra Léone. Dans un second temps, un effet systématique de l’emploi salarié des femmes sur le désir additionnel d’enfant n’émerge pas pour chaque type d’emploi du partenaire. Cela suppose qu’il n’existerait pas d’effet d’interaction entre l’emploi de la femme et l’emploi de l’homme. Par ailleurs, l’effet de l’emploi de la femme sur le désir d’enfant additionnel serait plus élevé que celui de l’emploi de l’homme. Le troisième article examine quant à lui le lien entre la perception des mauvaises conditions économiques dans le contexte de résidence et le désir d’enfant additionnel dans le contexte urbain du Bénin. Nous testons l’hypothèse qu’une perception négative va avoir un effet négatif sur le désir d’enfant additionnel. Pour ce faire, nous combinons, à partir des informations géospatiales détaillées des ménages (coordonnées géographiques), les données de l’enquête démographique et de santé 2017-18 du Bénin et les données Afrobaromètre de 2016 sur les enquêtes d’opinion. Les données de l’Afrobaromètre permettent de mesurer la perception des conditions économiques. Nous limitons une fois encore les analyses au milieu urbain du Bénin. Les résultats des analyses suggèrent que les femmes qui résident dans des contextes dans lesquels les perceptions des conditions économiques sont fortement négatives sont plus susceptibles de désirer un enfant additionnel. Par contre, cette association est modérée par le niveau d’éducation des femmes. Les femmes qui ont un niveau d’éducation secondaire et plus sont susceptibles de moins désirer une prochaine naissance que leurs homologues qui n'ont pas atteint le niveau d’éducation secondaire lorsqu’elles résident dans des contextes dans lesquels l’incertitude économique est élevée. La tendance s’inverse lorsque l’incertitude économique est basse. Cette thèse s’intéresse à la dichotomie entre l’emploi des femmes et leur désir d’enfant additionnel en milieu urbain africain. Elle suscite deux questionnements que nous n’avons pas pu totalement discerner et qui pourront faire l’objet de futurs travaux. En premier lieu, la faible relation ou l’inexistence de relation entre l’emploi des femmes et le désir d’enfant additionnel exprime une réalité sociologique et économique. D’un côté, l’emploi dans ces milieux n’est pas transformateur de genre pour permettre aux femmes de décider librement, de l’autre, l’emploi demeure dans le secteur informel qui permet de le concilier plus facilement avec la fécondité. En second lieu, il se peut que les données EDS ne permettent pas de mieux cerner les nuances dans la mesure de l’emploi des femmes et des hommes. Il y manque par exemple, le nombre d’heures travaillé pour mesurer l’intensité du travail, la formalisation (contrat de travail, registre comptable, bulletin de paie) pour identifier efficacement les emplois formels et informels, le revenu de l’emploi, le lieu de travail, le travail domestique et de soins ou la pluriactivité. Nous espérons néanmoins que les résultats de cette thèse vont servir à susciter le débat sur l’emploi des femmes en Afrique. / The fertility transition in sub-Saharan Africa began later and has different characteristics compared to countries in other regions, such as Asia and Latin America. This has led to the term 'African exceptionalism' as proposed by Caldwell and colleagues and other authors. According to United Nations estimates, the total fertility rate in sub-Saharan Africa decreased from 6.3 in 1990 to 4.6 children per woman in 2021. The population of the region is projected to reach 1.15 billion in 2022, 2.09 billion in 2050, and 3.44 billion in 2100. Sub-Saharan Africa is the driving force of global population growth. Many studies agree that this high fertility rate is primarily motivated by a strong preference for large families. Understanding the factors influencing fertility preferences is important for anticipating potential demand for family planning, understanding fertility gaps between countries and regions, and anticipating future fertility trends. At the same time, a large proportion of women in sub-Saharan Africa actively participate in the labor market, with 62.2% compared to the global average of 47.4%, ranging from 18.2% in Djibouti to 83.7% in Madagascar in 2022. Employment is central to development policies and a catalyst for changes in reproductive behavior. This thesis examines the nature of the links between employment and fertility, specifically the desire for additional children, to better understand the dynamics of the fertility transition in urban areas. Three articles are developed to shed light on less studied aspects of this topic in sub-Saharan Africa. The first article examines how the relationship between women's employment and their fertility desire changes over time. It uses 30 demographic and health surveys from urban areas in 15 countries, with the first survey around 1990 and the second after 2010. Descriptive results suggest a decline in the desire for additional children among married women in nine out of 15 countries, ranging from 0.05% per year in Ghana to 0.53% in Zambia. In comparison, the employment rate for women increased in 12 out of 15 countries, varying from 0.8% in Tanzania to 9.8% in Malawi. Overall, the study finds no convincing evidence of a changing effect of women's employment on the desire for additional children in urban Africa, with few significant results despite solid reasons to expect clear relationships. The second article assesses how the effect of women's employment on the desire for additional children varies depending on the husband's type of employment. The type of employment of the husband, often overlooked in studies, can influence the relationship between women's employment and their fertility desire. For this purpose, we use recent data from demographic and health surveys from urban areas in 33 sub-Saharan African countries. The results of the multivariate analyses in this study emphasize that there is no apparent and generalized effect of women's employment on the desire for additional children. However, some specific patterns emerge. Firstly, women's paid employment outside of agriculture is negatively associated with the desire for additional children in Burundi, Tanzania, Zimbabwe, and Chad but positively associated in Côte d'Ivoire, Nigeria, and Sierra Leone. Secondly, there is no systematic effect of women's salaried employment on the desire for additional children for each type of partner's employment. This result suggests that there is no interaction effect between women's and men's employment. Moreover, the impact of women's employment on the desire for additional children is higher than that of men's employment. The third article explores the relationship between perceived poor economic conditions and the desire for more children in urban Benin in western sub-Saharan Africa. We test the hypothesis that a negative perception will negatively affect the desire for additional children. To do this, we combine detailed household geospatial information (geographic coordinates) from the 2016 Afrobarometer opinion survey data with the 2017-18 Benin Demographic and Health Survey data. The results suggest that women who live in contexts where perceptions of economic conditions are strongly negative are likely to desire a child. This association is, moreover, moderated by women's level of education. Women with secondary education or higher are less likely to desire their next pregnancy compared to those who have not completed secondary education when residing in contexts with high economic uncertainty. However, this tendency is reversed when economic uncertainty is low. This thesis highlights the dichotomy between women's employment and their desire for additional children in African urban settings. It raises two questions that we have not fully answered and which may be the subject of future research. Firstly, the weak or non-existent relationship between women's employment and the desire for additional children reflects a sociological and economic reality. On the one hand, employment in these settings is not gender-transformative enough to allow women to make decisions freely; on the other hand, employment remains mainly in the informal sector, which makes it easier to reconcile with fertility. Secondly, it is possible that DHS data do not allow for a better understanding of nuances in measuring women's and men's employment. For example, it lacks the hours worked to measure work intensity and formalization (employment contract, accounting records, payslip) to effectively identify formal and informal jobs, employment income, work location, domestic and care work, or multiple job holding. Nevertheless, we hope this thesis's results will contribute to stimulating debate on women's employment in Africa.
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La fécondité des Indiennes inscrites en fonction du traité historique d’affiliation

Landry, Maude 03 1900 (has links)
L’objectif de la présente étude est de documenter la fécondité des Indiennes inscrites au Canada en fonction du traité historique d’affiliation. Les traités historiques sont des ententes légales qui lient le gouvernement du Canada et certains membres des Premières Nations et qui décrivent, notamment, les dispositions prévues à leur égard pour compenser la cession de leurs terres. Mêmes si les traités ont principalement une fonction légale, ils regroupent aussi des individus qui partagent des caractéristiques communes sur le plan culturel, linguistique, socioéconomique, territorial et historique. À partir de données extraites du Registre des Indiens, nous avons produit l’indice synthétique de fécondité (ISF) pour chacune des populations affiliées aux traités historiques pour les périodes 1994-1998, 1999-2003 et 2004-2008. Nous voulions savoir si la fécondité des Indiennes inscrites différait en fonction du traité d’affiliation, si on observait des changements dans le temps et si de grandes tendances pouvaient être identifiées selon les régions couvertes par les traités. Des différences importantes sont relevées, particulièrement entre les traités numérotés qui couvrent les Prairies et les traités de l’est du pays. Étant donné l’absence dans le Registre des Indiens, d’informations sur les caractéristiques sociales, culturelles et économiques des populations affiliées aux différents traités, il n’est pas possible d’avancer des explications précises concernant ces écarts. Toutefois, il est possible de proposer une association entre la fécondité du moment et certaines caractéristiques des populations affiliées aux traités historiques et les dimensions géographique et historique des traités. / This research aims to document the fertility of registered Indians in Canada in relation to their affiliation with historic treaties. The historic treaties are legal agreements, between the government of Canada and certain members of the First Nations, which describe lands surrendered and related compensation. Although the treaties have mainly a legal role, they apply to Indigenous peoples sharing similar characteristics along cultural, linguistic, socioeconomic, territorial and historical lines. We used anonymized data extracted from the Indian Register to produce the total fertility rate (TFR) for the population concerned by each historic treaty for the periods 1994-1998, 1999-2003 and 2004-2008. We wanted to know if the fertility of registered Indians differed by treaty memberships, if we observed changes over time and if notable trends could be identified depending on the regions covered by the treaties. Our analyses show that important differences exist, particularly between the numbered treaties, which cover the Prairies provinces, and the treaties populations of Eastern Canada. Since the data collected by the Indian Register do not contain information on social, cultural and economic characteristics of Indigenous peoples that could explain these differences, it is not possible to develop precise explanations of these variations. However, it is possible to propose an association between the fertility rate and the geographical and historic aspects of the treaties populations.
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Essays on Development Economics / Essais sur l'Économie du Développement

Trako, Iva 17 May 2018 (has links)
Le chapitre 1 évalue l'impact d'une politique publique au Pérou visant à améliorer l'accès à la justice et à réduire la violence contre les femmes. Ce chapitre utilise des données sur les centres de justice pour femmes (CJF) au Pérou, des institutions spécialisées qui emploient principalement des femmes et fournissent des services de police et des services juridiques pour réduire la violence fondée sur le genre. En examinant le déploiement progressif des CJF dans les districts, nous constatons que l'ouverture d'un centre augmente de 40 % le nombre de signalements de crimes spécifiques au genre et réduit d'environ 10 % l'incidence de la violence fondée sur le genre, mesurée par la violence domestique, les féminicides et les hospitalisations pour cause de santé mentale. Nous constatons en outre qu'une diminution de l'exposition des femmes à la violence domestique a des effets intergénérationnels : les CJF augmentent considérablement les investissements en capital humain pour les enfants, ce qui augmente la scolarisation, la présence scolaire et les résultats aux examens. Le chapitre 2 examine l'effet de la fécondité sur les décisions des parents albanais en matière d'offre de travail. Afin d'aborder la question de l'endogénéité potentielle de la décision de fécondité, j'exploite la préférence des parents albanais pour avoir des garçons combinés avec l'instrument de composition du genre des frères et sœurs comme source exogène de variation. En utilisant un échantillon représentatif de parents ayant au moins deux enfants, je constate un effet positif et significatif de la fécondité sur l'offre de travail pour les parents plus jeunes, moins scolarisés ou vivant dans une famille élargie. Les estimations pour les mères montrent qu'elles augmentent l'offre de travail en termes d'heures travaillées et de probabilité de travailler hors secteur rural. De même, la probabilité pour le père de travailler hors secteur rural et d'avoir un deuxième emploi augmente à la suite d'autres naissances. L'analyse de l'hétérogénéité suggère deux mécanismes plausibles : les services de garde offerts par des adultes non-parentaux (grands-parents) dans les familles élargies et les coûts financiers plus élevés liés au maintien d'un plus grand nombre d'enfants. Le chapitre 3 analyse l'effet du déplacement forcé de populations sur l'offre de travail des adultes et la scolarisation des enfants dans le contexte de l'après-guerre au Kosovo. Ce chapitre utilise la guerre du Kosovo de 1998-1999 et les déplacements massifs de population comme une expérimentation naturelle afin d'estimer l'impact du déplacement forcé dû au conflit sur les Kosovars qui sont partis et qui ont décidé de revenir par rapport à ceux qui sont restés pendant la guerre. J'exploite l'intéraction de la variation spatiale de l'intensité du conflit - mesurée par le nombre de victimes et de bombardements - et de la distance à la frontière albanaise comme source de variation exogène dans le statut de déplacement. Les résultats indiquent que les hommes kosovars déplacés sont moins susceptibles d'être employés dans le secteur agricole et de travailler pour leur propre compte, tandis que les femmes kosovares déplacées sont plus susceptibles d'être inactives. La perte d'actifs (terres, bétail, etc.) dans une économie agraire fondée sur les compétences et la perte de réseaux sociaux dans un marché du travail informel pourraient avoir réduit davantage la probabilité de trouver un emploi par rapport aux personnes qui sont restées. Toutefois, peu après le retour au pays, les résultats indiquent également que les hommes et les femmes kosovars déplacés sont plus susceptibles de travailler hors secteur rural, en particulier dans les secteurs de la construction et de l'administration publique, ce qui indique une reprise relativement rapide. En outre, les filles kosovares déplacées sont plus susceptibles d'être inscrites à l'école primaire, mais je ne constate aucun effet sur la scolarisation des garçons. / Chapter 1 evaluates the impact of a policy intervention in Peru aimed at improving access to justice and reducing violence against women. In many developing countries, access to justice remains unequal, especially for women. What are the implications of this inequality for gender-based violence, intra-household bargaining, and investment in children? This paper provides evidence from Peru on all-women's justice centers (WJCs), specialized institutions that mostly employ female officers and provide police and legal services to reduce gender-based violence. Examining the gradual rollout of WJCs across districts/ villages, we find that the opening of a center increases reporting of gender-specific crimes by 40% and reduces the incidence of gender-based violence measured by domestic violence, femicides and hospitalizations due to mental health by about 10%. We find, moreover, that a decrease in the exposure of women to violence has intergenerational effects: WJCs substantially increase human capital investments in children, raising enrollment, attendance, and test scores. These results are consistent with a bargaining model in which women's access to justice determines the threat point. Chapter 2 examines the effect of fertility on labor supply decisions of Albanian parents, with particular attention to the intervening role of childcare provided by grandparents in extended families. In order to address the potential endogeneity in the fertility decision, I exploit Albanian parental preference for having sons combined with the sibling’s sex-composition instrument as an exogenous source of variation. Using a repeated cross-section of parents with at least two children, I find a positive and statistically significant effect of fertility on parental labor supply for those parents who are more likely to be younger, less educated or live in extended families. In particular, IV estimates for mothers show that they increase labor supply, especially in terms of hours worked per week and the likelihood of working off-farm. Similarly, father’s likelihood of working off-farm and having a second occupation increase as a consequence of further childbearing. The heterogeneity analysis suggests that this positive effect might be the result of two plausible mechanisms: childcare provided by non-parental adults in extended families and greater financial costs of maintaining more children. Chapter 3 analyzes the effect of forced displacement on adult’s labor market outcomes and children’s schooling in the context of the post-war Kosovo. This chapter uses the 1998-1999 Kosovo war and the following massive displacement of people as a natural experiment in order to estimate the impact of conflict displacement on Kosovars that left and decided to come back relative to those who stayed in the province. I exploit the interaction of the spatial variation in conflict intensity -as measured by casualties and bombings- and distance to the Albanian border as a source of exogenous variation in the displacement status. Results indicate that displaced Kosovar men are less likely to be employed in the agricultural sector and to work on their own account, while displaced Kosovar women are more likely to be inactive. Loss of assets (e.g. land, livestock) in an agrarian skill-based economy and also loss of social networks in an informal labor market might have further decreased the probability to find employment relative to stayers. However, shortly after the return home, the results also indicate that displaced Kosovar men and women are more likely to be working off-farm, especially in the construction and public administration sectors, which indicates a relatively quick recovery. In addition, displaced Kosovar girls are more likely to be enrolled in primary school, but I find no effect on education for boys. The refugee camp experience might have provided better conditions to young Kosovar girls compared to the precarious pre-war “parallel" education system.
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Démographie et conflit : une analyse de la fécondité en Israël et en Palestine

Simard-Gendron, Anaïs 03 1900 (has links)
La question démographique, occupant une place centrale au coeur du conflit qui sévit en Israël et en Palestine, a fait couler beaucoup d’encre. De nombreux chercheurs issus de disciplines telles que la sociologie, la science politique ou même la philosophie ont contribué à la compréhension des origines de ce conflit et de ses conséquences sur les populations humaines. Il va sans dire que les enjeux qui y sont associés sont nombreux et que, pour les comprendre de manière exhaustive, l’interaction de nombreuses disciplines est requise. Puisqu’il s’agit ici d’une thèse en démographie, nous nous limitons aux aspects démographiques du conflit israélo-palestinien. De nombreux ouvrages rigoureux dans d’autres disciplines sont disponibles pour une approche plus holistique. La fécondité exceptionnelle observée dans la région est souvent associée à une “guerre des berceaux” visant ultimement à obtenir la majorité sur le territoire. Plusieurs théories visant à lier fécondité et contexte politique ont émergé dans la littérature démographique mais aucune d’entre elles n’a été vérifiée empiriquement à la fois auprès des populations palestiniennes et juives (en Israël et dans les territoires palestiniens de la Cisjordanie et Gaza). Ainsi, dans la poursuite de cette thèse, nous souhaitons explorer des avenues qui nous permettraient d’enrichir la connaissance des dynamiques de fécondité dans la région et contribuer à l’effort collectif visant à mieux évaluer les conséquences d’un conflit endémique sur les comportements reproductifs. Le premier objectif de cette thèse par articles consiste à dresser un bilan de l’état de la fécondité chez les Juives et les Palestiniennes demeurant en Israël et dans les territoires palestiniens en accordant un intérêt particulier à certains déterminants de la fécondité tels que : la contraception, l’âge au mariage, l’origine ethnique et la religiosité. Tout en prenant en considération l’importante hétérogénéité des groupes d’intérêt, nous cherchons à établir certaines similitudes entre Palestiniennes et Juives d’Israël et des territoires palestiniens, qui sont exposées, à des niveaux variables, aux conséquences du conflit. Il s’agit d’une première tentative afin de regrouper ces individus dans une même étude à l’aide de données d’enquêtes. En second lieu, nous visons à faire la lumière sur les différents comportements de fécondité des Juives en Israël et dans les colonies des territoires palestiniens afin de départager les effets des principaux déterminants de la fécondité israélienne (nationalisme, religiosité et statut socioéconomique) dans les deux régions et leurs évolutions temporelles grâce à des données de recensement. Bien que de nombreuses études se soient penchées sur la fécondité israélienne au niveau national, peu se sont attardées à étudier la sous-population constituée par les colons juifs qui demeure, par conséquent, largement méconnue. Finalement, nous nous intéressons à l’influence exercée par des facteurs individuels et contextuels sur la fécondité des Palestiniennes en Cisjordanie et à Gaza. Nous tentons de quantifier les effets du contexte et du nationalisme sur la fécondité. L’objectif consiste principalement à analyser les facteurs liés à la fécondité palestinienne en mettant l’accent sur le rôle des variables contextuelles tout en prenant en compte les divers facteurs socioéconomiques et démographiques. Bien que le conflit soit régulièrement invoqué dans l’explication de la fécondité palestinienne, aucune étude n’a encore démontré empiriquement son rôle. Les conclusions de cette thèse apportent un éclairage important à la recherche sur la fécondité dans cette région. En effet, il en ressort que les déterminants habituels de la fécondité ne semblent pas avoir un impact majeur sur la fécondité. Cette relative inefficacité des déterminants “classiques” de la fécondité s’expliquerait en partie par des conséquences du conflit. Il en découle une religiosité accrue dans de nombreuses tranches de la population, un fort sentiment nationaliste et des institutions qui veillent à éliminer les obstacles à la fécondité grâce à de nombreux incitatifs fiscaux. Dans un climat social et politique incertain, les valeurs traditionnelles familiales procurent une certaine stabilité. / Demography is central to the Israeli-Palestinian conflict and the consequences of high Palestinian and Israeli fertility have interested many scientists, as population balance is a key determinant in a potential peace settlement. Many researchers from various disciplines such as sociology, political science, or even philosophy contributed to the general understanding of the origins of the conflict and of its consequences on human populations. It goes without saying that to fully understand the issues and consequences of the conflict, a multidisciplinary approach is required. However, because this is a thesis in demography, we limit ourselves to the demographic aspects of the Israeli-Palestinian conflict. For a more holistic approach, many important works are available. The exceptionally high fertility in the region is often described as a “war of the cradles” ultimately aimed at gaining majority over the land. Such theories implying a political fertility have never been tested empirically simultaneously on both Palestinian Arabs and Jews (in Israel and the settlements in the Palestinian territories). The objective of this thesis is thus to explore different avenues allowing to expand knowledge on fertility dynamics in the region and to contribute to the existing literature on the demography of conflict and more precisely, on the consequences of an endemic conflict on fertility behaviour. In the first of three articles, we are producing a descriptive portrait of fertility among Israelis and Palestinians living in Israel and the Palestinian territories of the West Bank and Gaza Strip with a particular interest for a number of fertility determinants such as contraception, age at marriage, immigration, and religiosity among others. Despite a clear heterogeneity between the subgroups, we aim at finding some resemblances among them, all exposed at different intensities to the consequences of the Israeli-Palestinian conflict. This represents the first attempt to analyze all groups in the same project using survey data. The aim of the second article is to highlight the differences in fertility behaviour of the Jewish population living in Israel and to that of the Jewish population living in the settlements of the West Bank and Gaza Strip and to distinguish the effects of various determinants of Israeli fertility (nationalism, religiosity, and socioeconomic status) in both regions and over time using data from the 1995 and 2008 censuses. Even though many articles have studied the impact of such determinants of fertility in Israel, none yet has put the emphasis on the largely unknown settler population that has a significantly higher fertility than their counterparts in Israel. In the last article, we are interested in quantifying the impact of individual and contextual factors on Palestinian fertility in the West Bank and Gaza Strip. We thus specifically evaluate the impact of contextual variables (number of checkpoints and year of violent uprising) and nationalism (proportion of Jewish settlers living in the same district) associated with the conflict while controlling for various socioeconomic and demographic variables often used in fertility studies. Even though the consequences of the conflict are often brought up as an explanation for the high Palestinian fertility, no research has tried to empirically test the validity of such hypotheses using survey data. This thesis brings important contributions to the literature on fertility in this region. Indeed, it appears a though the usual determinants of fertility change do not seem to have an important effect on these populations. The inefficiency of such determinants can be partly explained by the consequences of the conflict. They led to an increased religiosity among many population groups, to a strong nationalist sentiment, and to institutions trying to alleviate most of the obstacles to fertility by generous fiscal incentives. In an uncertain social and political climate, traditional values such as family provide stability.
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Le sujet à l’épreuve de la guérison, une intégrité affective au fondement de notre consistance / The subject facing with the ordeal of healing, an affective integrity as our consistency foundation

Julien, Valérie 22 January 2016 (has links)
La maladie soit un mal dont il faille guérir, c’est ce que déjà l’instinct nous dicte, mais il s’agit de savoir si l’instinct suffit à rendre raison de l’évidence, autrement dit si la raison peut même rendre raison de ce qui résiste à son emprise de rationalité. En bref s’il est possible de tenir un discours “raisonnable” sur une question qui d’emblée met en jeu le sujet.Ce travail s’inscrit dans une perspective de phénoménologie herméneutique. Il questionne cette occurrence critique du vivre qui est la confrontation à la “grande maladie”, c’est-à-dire celle que la “nature” ne suffit pas à guérir, et recherche ce que l’effort fait pour entreprendre de guérir nous apprend sur notre humanité. A distance d’une perspective qui voudrait saisir “l’essence de la guérison,” mon propos est d’interpréter ce qui se joue dans la dynamique du sujet qui entreprend de guérir autrement dit de garder le sens de l’engagement, indépendamment des conditions objectives de sa guérison. Car la prise en compte de l’exigence individuelle et collective de santé pourrait occulter la part subjective du rapport à la santé dans la part croissante accordée à la conception du soin et du bon soin. Avec les meilleures intentions du monde la recherche de la santé pourrait faire l’économie de la question de la participation du sujet au projet de bien vivre et se traduire par une nouvelle entreprise de normalisation de l’humanité. Je choisis d’examiner les conditions de possibilité et de maintien de notre résistance en tant que sujet car la confrontation à la maladie nous dessaisit de notre pouvoir et nous assigne à prendre position pour la vie, pour un sens de la vie, malgré l’exposition à la mort. Moment de vérité – et en ce sens événement - où l’être du sujet, est mis en jeu. Ainsi, à contre-courant de l’évidence qui est que la maladie est l’épreuve, nous explorerons l’hypothèse d’une épreuve de la guérison même. Je tente alors d’éclairer de biais à quel sujet s’adresse la pratique médicale pour susciter un questionnement et si possible ouvrir un champ de ressources pour les personnes en charge de guérison. Un champ de ressources qui invite à réinvestir autrement notre rapport au sensible et à l’illusion de sa maîtrise compassionnelle. Un champ de ressources qui tisse et retisse le lien à la vie, dont la première épreuve pour nous est toujours “affective,” convaincue que si seul le sujet décide de sa guérison, nul ne peut guérir seul.Le déploiement de mon argumentation explore l’enracinement ou non du sujet dans l’affectivité du vivre, réinterroge le lien contingent ou nécessaire de l’affectivité et de la liberté ainsi que le rapport du même et de l’autre dans la responsabilité.Je voudrais montrer que le phénomène de la résilience ne permet pas de fonder l’hypothèse d’une possibilité d’intégrité du sujet. J’émets l’hypothèse sans doute épineuse que la culpabilité chemine en complice du mal physique et moral et altère ainsi la possibilité d’engagement d’un sujet résistant. Qu’une intégrité affective, au cœur du sujet a toujours précédé le mal et affirme avant toute destructivité et tout négativité une générosité de soi.Je m’engage enfin à explorer la faculté d’aimer comme une réalité de premier ordre pour penser l’intégrité d’un sujet, animé de joie de vivre qui entreprend de porter le bien. De ce dont procède cette générosité, c’est ce que nous appelons dans le cadre de notre recherche guérison. / Instinct tells us that sickness is an ill from which we must recover, but we must know if instinct is enough to explain what is evident, in other words, if reason can even account for what resists its hold on rationality. In short, if it's possible to argue "with reason" on a question which, from the outset, involves the subject. This work falls within the scope of hermeneutic phenomenology. It questions the critical life experience of confronting "serious illness", meaning an illness that "nature" cannot cure, and looks at what the effort required to recover teaches us about our humanity. Separate from the perspective which seeks to identify “the essence of the cure,” my aim is to interpret what is at play in the subject's personality, who undertakes to recover, in other words maintains their commitment, independently of the objective conditions for recovery. As taking into consideration both individual and collective health requirements could mask the subjective element of the relationship to health in the growing importance accorded to the concept of care and ‘’good’’ care. With the best intentions in the world health research could avoid the question of the subject's participation in defining "living well" and transform itself into a new attempt to normalize humanity. I have chosen to examine the conditions for the possibility of and upholding of our resistance as a subject for the confrontation with illness strips us of our power and obliges us to make a stand for life, for a meaning to life, despite being exposed to death. The moment of truth – and in this sense an event – where the self of the subject, is at stake. Faced with illness, the subject experiences an ordeal which is intimately bound to their attitude to life, which itself is no longer evident. I try to throw some light on which subject medical practice addresses to elicit interrogation and if possible to open a new area of resources for people responsible for healing. Resources which lead to a rethinking of our relationship to sensitive subjects and the illusion of one’s compassionate control. Resources which reconsider the subject’s capacity to resist “the way things are”. Resources which make and remake the vital link to life, of which the primary test for us is always “emotional,” convinced that if the subject alone decides their recovery, none can heal alone.My reasoning will explore the entrenchment, or not, of the subject in the affectivity of life, look again at the potential or necessary link between affectivity and liberty as well as the connection between the one and the other to responsibility.This will lead us to question the paradigm of resilience to consider the subject's capacity for integration, to question guilt as the norm which regulates the moral conscience and disaffection with love in order to remain master of one's self.I want to show that the phenomenon of resilience does not permit the hypothesis of a possible integrity of the subject; resilience can also be considered as an artifact produced by an individual who assembles an attitude to the disaster residing in them and destroying them bit by bit.I put forward the, without doubt thorny, hypothesis, that guilt is an accomplice of the physical and moral ill and thereby alters a resistant subject's ability to confront the situation. That emotional integrity, “at the heart of the subject” has always preceded the ill and affirms before any destructiveness and negativity a “generosity of self.”Lastly, I will explore the ability to love as a reality of the highest importance to consider the integrity of a subject, filled with the love of life who undertakes to spread "good". From this, comes this generosity, this is what, in the framework of our research, we call “healing.”

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