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La caractérisation multiple en français: description, comparaison avec d'autres langues et formalisation XML

Merten, Pascaline 26 September 2005 (has links)
Selon la théorie du syntagme nominal développée par Wilmet (2003), la notion de caractérisant est une notion fonctionnelle qui désigne tous les « accompagnateurs » du nom (ou déterminants) qui modifient l’extension du nom. Cette notion est indépendante des catégories morpho-syntaxique puisqu’on trouve parmi les caractérisants des adjectifs, des syntagmes prépositionnels, des noms, des adverbes, des propositions relatives voire des phrases entières.<p>Les linguistes du français se sont surtout intéressés à la position absolue de l’adjectif (antéposition ou postposition au nom), mais peu à leur ordre relatif. Il était intéressant d’étendre le point de vue à tous les caractérisants parce que le mélange de caractérisants de différentes natures, en particulier la séquence relative de l’adjectif et du complément du nom, pose d’intéressantes questions linguistiques. La notion fonctionnelle montre également sa valeur dans un cadre comparatiste, car différentes langues ne rendent pas le même concept avec la même catégorie morpho-syntaxique.<p>Notre théorie est que la séquence des caractérisants, tant en antéposition qu’en postposition, est régie par une hiérarchie de critères morpho-syntaxiques et sémantiques, en particulier par leur valeur classificatrice, descriptive ou spécificatrice. On a souvent classé les adjectifs en fonction de leur appartenance à une classe sémantique ontologique (couleur, forme, matière…). En réalité, de très nombreux adjectifs et caractérisants n’entrent pas dans ces catégories et ce type de classification n’est pas le premier critère à l’œuvre dans l’ordre des mots. <p>Le syntagme nominal apparaît dès lors comme structuré en différentes couches concentriques autour du nom ;il est délimité en antéposition par les quantifiants et en postposition par les caractérisants spécificateurs qui lui font en quelque sorte pendant. On observera dès lors d’intéressants phénomènes de sens et d’acceptabilité grammaticale dans le jeu des quantifiants et des caractérisants. Inversement, la position relative d’un caractérisant influe sur sa valeur. On pourrait résumer ces effets de sens par la formule :on dit d’abord ce que c’est, ensuite comment c’est, et enfin lequel c’est. De manière très générale donc, on observe que l’orientation des déterminants se fait selon un axe intrinsèque-extrinsèque ou objectif-subjectif.<p>L’étude d’expressions dans d’autres langues et dans des domaines spécialisés (cuisine, appellations officielles incluant des adjectifs géographiques, localisation de logiciels et chimie organique) permet de valider cette hypothèse tout en montrant que l’ordre des mots est un phénomène de génération, propre à chaque langue car la traduction modifie la nature morpho-syntaxique et peut modifier la valeur des caractérisants. <p>La partie technique de la thèse a exploité des techniques de traduction assistée par ordinateur, de traduction automatique et de traitement du langage, elle a fait appel aux langages de balisage standards de la famille XML pour la représentation des corpus et des règles ainsi que pour la réalisation des procédures. Les corpus spécialisés ont été constitués par alignement de corpus monolingues ou par traduction. Ils ont tous été mis au format XML ;les règles de traduction ont été formalisées dans le même format et elles ont été implémentées en XSLT. La formalisation des corpus en assure la portabilité et facilite les recherches de structures grammaticales sur un corpus catégorisé. Les corpus parallèles sont en outre d’une grande aide pour les traducteurs. Enfin, l’automatisation permet de valider les règles linguistiques proposées. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à l'étude de la terminologie grammaticale: la nomenclature des formes verbales

Bena, Jonas Makamina 19 December 2003 (has links)
Le 18 février 1949, Gustave Guillaume (1973 :107-108) brossait, dans sa leçon à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, un tableau peu flatteur de la terminologie grammaticale :<p>La terminologie grammaticale – fixée par un long usage, par la tradition – est peu satisfaisante. Elle correspond à des vues qui sont pour une grande part étrangères au véritable mécanisme de la langue, ignoré de ceux qui ont établi cette terminologie, devenue celle de l’enseignement. A quoi il faut ajouter que la terminologie traditionnelle, de caractère philosophique, toute pénétrée de logique formelle, a eu cette infortune d’être retouchée inconsidérément par des esprits moins pénétrants que ceux qui l’avaient conçue. <p>Ce point de vue est, aujourd’hui comme hier, partagé par la plupart des grammairiens lato sensu. Le verdict des uns et des autres est à la fois sévère et amer :la terminologie grammaticale est incertaine, incohérente, inexacte, incomplète, contraire à la vérité, trompeuse, confuse, désordonnée, défectueuse, voire désastreuse (Nicolas Beauzée, 1767 :500-501 ;Antoine Meillet, 1936 :31 ;Holger Sten, 1952 :9) ;Robert-Léon Wagner, 1947 :59 ;Gustave Guillaume, 1973 [leçon du 18 fév. 1949] :108 ;Gérard Moignet, 1981 :163 ;Louis Holtz, 1981 :11). L’on ne pouvait faire meilleur état des lieux !<p>Ce travail s’est efforcé de répondre aux trois questions suivantes :1° une terminologie « parlante » est-elle possible et nécessaire en grammaire ?2° quelle(s) piste(s) les linguistes devraient-ils explorer pour rationaliser la nomenclature et la description des formes verbales ?3° comment les grammairiens ont-ils forgé, au fil des siècles, la nomenclature des formes verbales ?<p>Que conclure ?<p>Nous voudrions d’abord noter que la question terminologique constitue un casse-tête consécutif, pour une grande part, à la forte pression de la tradition sur les pratiques grammaticales. <p>Les concessions faites à l’usage sont telles que toute tentative d’innovation est suspecte .Les exemples sont légion :Girard, Lévizac, Sicard, Domergue, Butet ,etc. subirent tous, à tort ou à raison, les feux nourris de la critique à cause de leur engagement terminologique. Les détracteurs avaient pour noms :Voltaire, Du Marsais, Condillac, Roederer et Brunot.<p>Voltaire (cité par Brunot, 1905-1953, tome VI, 1e fascicule, p. 902) recommanda même le boycott de la nouvelle grammaire de Girard :<p>Je recommande, écrivit-il, sur-tout aux jeunes de ne pas lire la nouvelle grammaire de sieur abbé Girard ;elle ne feroit qu’embarrasser l’esprit, par les nouveautez difficiles dont elle est remplie ;et sur-tout elle serviroit à corrompre le stile.<p>Roederer ne fut pas plus tendre à l’endroit de Domergue. En somme, les attaques à l’endroit des « néologismes grammaticaux » constituent, dans l’histoire de la grammaire, une réalité permanente. <p>A la fin des années 60 et au début des années 70, Georges Galichet tournait en dérision la terminologie en usage en grammaire générative et transformationnelle, tandis que, plus près de nous, Marc Wilmet (1992) s’insurgeait contre ceux qui accusent les linguistes de « jargonner ».<p>En ce qui nous concerne, nous avons estimé dans cette thèse que la création terminologique est à la fois nécessaire et possible. Elle devrait conduire, comme nous l’avons postulé au § 3.2.2.1, à l’émergence d’une nomenclature explicative. D’ailleurs, des modèles de terminologie « parlante » existent :nous avons cité les travaux de Guillaume, Damourette et Pichon, Yvon, Wilmet. <p>Un métalangage grammatical explicatif devrait même, à notre avis, s’imposer et se généraliser pour les trois raisons suivantes :1° la terminologie joue le rôle « d’avant-science »; 2° contrairement aux autres sciences dont le vocabulaire technique renvoie à des objets, en grammaire, derrière les “mots” se profilent non pas des objets, mais des idées et d’autres “mots” dont l’ensemble constitue la science grammaticale. Autrement dit, le triptyque « terme (mot) –> concept –> référent » pourrait être réduit à une reformulation simplifiée où le concept se confondrait avec le référent; 3° contrairement à l’arbitraire consacré du signe linguistique, la création des expressions métalinguistiques est en général utilitaire et plus ou moins individuelle. <p>A la lumière de ce qui précède, toute nouvelle création d’expression métalinguistique devrait satisfaire à une condition :l’adéquation, même partielle, de la nouvelle dénomination avec le contenu morpho-sémantique qu’elle désigne. En effet, chaque terme en linguistique contiendrait de manière condensée tout un programme sémantique. Mais, le terme ainsi crée devrait aussi répondre à un besoin réel. <p>Par ailleurs, la principale piste à explorer dans l’entreprise de la rationalisation et de l’harmonisation de la terminologie grammaticale consisterait à homogénéiser les critères définitoires des classes grammaticales. Pour les modes verbaux, nous avons proposé d’associer judicieusement les critères sémantiques et morphologique. Le premier concerne l’actualité, le second la personne grammaticale. <p>Ces deux paramètres interviennent, d’après Moignet (1981 :57) et nous l’avons suivi dans son raisonnement, à part égale dans la faculté qu’a toute forme verbale de “signifier le “temps” en plus de sa signification propre”. <p>Grâce à l’exploitation de ces deux variables, nous avons, en nous inspirant largement de Gustave Guillaume et de Marc Wilmet, proposé à titre de simple hypothèse de travail, que les trois « chronothèses guillaumiennes » représentent effectivement, au niveau du discours grammatical, les trois modes verbaux auxquels elles correspondent: 1° le mode nominal (ou quasi nominal) = infinif + participe => mode virtualisatif impersonnel; 2° l’in fieri = subjonctif => mode virtualisatif personnel ;3° l’in esse = indicatif => mode actualisatif personnel. <p>La principale objection à cette proposition serait d’opposer au double principe de « virtualisation » et d’« actualisation », sur lequel repose notre argumentation, des emplois contraires à cette tripartition modale. Ne nous leurrons pas, c’est une difficulté réelle. La parade nous est fournie, fort heureusement, par Gérard Moignet (1959b :94-95) qui renvoie à l’enseignement de Gustave Guillaume: <p>Il [Guillaume] insiste dans son enseignement sur la prudence qui s’impose en linguistique de la parole :on y est toujours exposé à rencontrer un sens d’emploi de mot qui soit en contradiction avec la vue fondamentale que le mot apporte de lui-même.<p>Pour finir, nous avons suffisamment montré tout au long de notre dissertation que la nomenclature des formes verbales, comme d’ailleurs le reste de la grammaire, est dans ses grandes lignes constituée de l’héritage gréco-latin. A certaines époques, comme au XVIIe siècle, cet héritage est malheureusement « corrompu » :par ex. la suppression de toute trace référant à l’époque dans certaines étiquettes. C’est, malheureusement, encore le cas, aujourd’hui, dans la plupart des grammaires scolaires et dans les productions scientifiques des linguistes.<p>Il faudrait aussi mentionner, au passif des grammairiens du XVIIe siècle et certains de leurs successeurs du début du XVIIIe siècle, l’ignorance des formes verbales surcomposées, pourtant attestées au XVIe siècle.<p>Comme nous l’avons dit, la terminologie grammaticale est défaillante depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à ce jour. Elle s’est formée, à travers les siècles, au gré des fantaisies personnelles greffées sur l’essentiel du génie grec et latin. A part quelques rares exceptions, les apports des grammairiens français n’ont amélioré ni les critères de description du verbe, ni la nomenclature des formes verbales.<p>Nous avons dans le corps de ce texte signalé les acquis de chaque époque retenue dans cette étude. Il serait donc superflu d’y revenir dans le détail. Nous allons cependant rappelé, au risque d’en faire une antienne, les quelques progrès réalisés dans l’étude du verbe entre le XVIIe siècle et le début du XXe siècle :<p>1° la distinction des temps simples et des temps composés selon la forme chez D’Aisy (1674, 1685), Régnier-Desmarais (1706), Buffier (1709), etc. <p>2° l’exclusion, déjà au XVIIIe siècle, de l’impératif de la liste des modes verbaux ;3° l’intégration, depuis ce même siècle, des formes en –rais dans le mode indicatif (p. ex. chez Buffier, 1709 ;Restaut, 1730 et Ayer, 1853) avant que le XIXe siècle ne revienne en force au mode conditionnel; <p>4° l’institution par Nicolas Beauzée (1767) du principe des « ordres relationnels » (époque de comparaison, terme de comparaison, repère, rapport d’existence, etc.) dans la description des temps du verbe ;5° l’exploitation de la série complète des formes simples vs formes composées (Buffier, 1709) ;<p>6° la tripartition des tiroirs en formes simples / composées / surcomposées chez Dangeau (cf. supra, § 6.3.1.2) :p. ex. prétérit simple je chante /prétérit composé j’ai chanté /prétérit surcomposé j’ai eu chanté, etc. <p>7° l’usage par Dangeau (1754), à la suite de Girard (1747), des quantifiants et caractérisants numéraux comme discriminants des formes verbales :p. ex. premier temps surcomposé que j’aie eu marché /second temps surcomposé que j’eusse eu marché / troisième temps surcomposé jaurois eu marché) ;<p>8° la mise sur pied des néologismes très producteurs :futur passé (Restaut, 1730 ;Lhomond, 1780 ;Girault-Duvivier, 1811), futur antérieur (De Wailly, 1754 ;Sicard, 1799 ;Noël et Chapsal, l823 ;Brachet et Dusouchet, 1888, 1889), futur du passé (Maquet et al. 1921), futur antérieur du passé (Clédat, 1896 ;Maquet et al. 1921).<p>De toutes ces innovations, la théorie des «ordres relationnels » est celle qui a eu le plus d’impact sur les linguistes du XXe siècle. Comme nous l’avons vu, Guillaume et Wilmet, pour ne prendre que ces deux exemples, s’en sont inspirés dans la mise sur pied de leurs théories respectives :celle de la « chronogénèse » et celle du « repère ».<p>Ces deux approches du système verbal ont conduit à une description intéressante des modes, des aspects et des tiroirs. C’est une véritable révolution. Un seul regret :la méfiance injustifiée des auteurs de manuels et livres de grammaire à l’égard de cet important renouveau terminologique. <p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'articulation des technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement (TICE) avec l'apprentissage des langues étrangères : l'enseignement de la grammaire aux apprenants arabophones / Information and Communication Technology (ICT) in learning foreign languages : grammar teaching to the Arabic-speaking learners

Al Sabri, Moujahed 07 May 2010 (has links)
Les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) modifient l’approche de l’apprentissage des langues étrangères. Les activités pédagogiques nécessitent donc l’articulation adaptée de la gestion des contenus avec les potentialités technologiques. Cette recherche doctorale s’intéresse à l’enseignement/apprentissage de la grammaire française, technologisé et directement accessible en ligne par Internet, à destination des apprenants étrangers, et plus particulièrement arabophones. S’inscrivant dans une perspective actionnelle, l’analyse prend appui sur les méthodes de l’ethnographie de la communication et vise à observer un corpus de sites de grammaire accessibles sur Internet. Partant, l’objectif de notre thèse est pluriel. Il s’agit d’abord d’étudier les erreurs d’interférence grammaticale chez des apprenants arabophones yéménites, d’une part, et les sites d’apprentissage de la grammaire, d’autre part, eu égard à leur qualité ergonomique et leur mode d’appropriation par les apprenants. L’ethnographie des pratiques d’apprentissage en ligne permet, dans un second temps, de comparer les usages attendus par les concepteurs des TICE avec les usages réels. Nous ambitionnons enfin, par cette recherche, de contribuer à une meilleure évaluation de la réalité actuelle de cet enseignement/apprentissage technologisé et de participer à l’évolution technopédagogique qu’il induit pour les acteurs de la didactique, enseignants et apprenants. / Information and Communication Technologies (ICT) in education modify the approach of learning foreign languages. Multiple intelligence as ICT require adapted jonction of the management of the educational contents with the technological potentialities. This study is interested in teaching and training French grammar, with proper technology, directly accessible on line by Internet, bound for foreign students, most specifically Arabic-speaking learners. Falling under an active prospect, the research takes support on the methods of communication ethnography and aims at observing a corpus of accessible grammar sites on Internet. Therefore, the objective of our thesis is plural. On the one hand, it is initially a question of studying the interference errors in grammar at Yemeni Arabic-speaking people, and, on the other hand, analysing web sites dedicated to grammar teaching, in view of their ergonomical qualities and their mode of appropriation by the foreign students. The ethnography of practices on line allows, in a second time, to compare the uses awaited by the originators of the ICT’s with the real outcome. Finally we seek, by this study, to contribute to a better evaluation of the current reality of this technologized teaching/ training and to take part in the evolution of educational technologies which would benefit for both teachers and students.
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Entre soufisme et savoir islamique : l'oeuvre de ῾Abd al-Karīm al-Qushayrī (376-465 / 986-1072) / Between Islamic Knowledge and Sufisme : The Work of ῾Abd al-Karīm al-Qushayrī (376-465/ 986-1072)

Chiabotti, Francesco 12 December 2014 (has links)
La présente étude veut représenter un essai de synthèse des aspects les plus remarquables de la production littéraire et du rôle dans l'histoire du soufisme du maître soufi et théologien khorassanien Abū l-Qāsim ῾Abd al-Karīm b. Hawāzin al-Qushayrī (376-465/ 986-1072). Trois axes principaux sont développés : la vie de Qushayrī et la dynamique de diffusion de son oeuvre, l'analyse du corpus qushayrien (étude des manuscrits et état de l'édition), les aspects les plus remarquables de sa doctrine. L'idée principale qui guide ce travail est la saisie de la relation qu'on aperçoit, dans l'oeuvre de Qushayrī, entre le soufisme et les différents savoirs islamiques. Quelle est la véritable nature de cet « effet miroir » que Qushayrī opère entre le savoir exotérique et la connaissance ésotérique propre au soufisme ? Dans quelle mesure Qushayrī innove et dans quelle mesure peut-on le considérer comme un « transmetteur fidèle » d'un patrimoine à la fois spirituel et savant dont il se veut l'héritier ? Après la redéfinition de la relation soufisme-savoir, notre deuxième objectif est de jeter une nouvelle lumière sur «Qushayrī le maître», un maître que les sources plus anciennes appellent ustādh imām, savant et religieux à la fois. Par delà le souci normatif qui traverse l'oeuvre qushayrienne, n'en demeure pas moins un appel au voyage et au dépassement vers la connaissance de Dieu. Comme le dit le maître soufi Dhū l-Nūn l'Egyptien d'après la Risāla de Qushayrī, « tout ce que tu peux concevoir dans ton imagination, Dieu est différent de cela ». / This dissertation is the first monograph on the life and work of the immensely influential Nishapuri Sufi and theologian ʿAbd al-Karīm b. Hawāzim al-Qushayrī (376-465/986-1072). On the basis of unpublished manuscripts and textual marginalia (isnāds, ijāzas and colophons) as well as recently published critical editions, the present study has three primary research nodes: 1) Qushayrī's formation as a thinker and the dynamics that made for the successful diffusion of his work; 2) the Qushayrian corpus (a survey of extant manuscripts, editions and secondary scholarship); and 3) the most important aspects of Qushayrī's project. A number of important questions will be pursued, including: How should we understand the interplay between exoteric and esoteric knowledge that pervades Qushayrī's writings? To what extent does Qushayrī redefine the spiritual and scholarly traditions he inherited, and how does he conceive of his role as transmitter? Finally, this study addresses the role of Qushayrī as a spiritual master. Questioning previous assumptions as to the ways in which Qushayrī's spiritual influence was propagated, I demonstrate that Qushayrī emerged as a charismatic spiritual master in his own lifetime, directly establishing a Sufi-scholarly tradition that our sources term Qushayriyya.
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El lenguaje de los jóvenes hispanos de la ciudad de Montreal

Pérez Arreaza, Laura 05 1900 (has links)
No description available.
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El complemento de régimen verbal : construcción y distribución en español actual

Casanova Romero, Vanessa 06 1900 (has links)
Cette étude porte sur le complément de régime (CR) des verbes espagnols, du point de vue de la variation grammaticale. Les descriptions actuelles caractérisent le CR comme une fonction syntaxique argumentative, mais aucun critère formel définitif ne permet son identification systématique. Ce complément est défini comme un groupe prépositionnel sélectionné par le prédicat. Cette définition tient compte à la fois des propriétés lexicales (la rection prépositionnelle) et syntaxiques (la forme « préposition + terme ») du CR. La similitude fonctionnelle et formelle entre le CR et d’autres fonctions syntaxiques, telles que le complément direct du verbe (CD) et le complément circonstanciel (CC), ainsi que les alternances syntaxiques et prépositionnelles impliquant le CR, reflètent la complexité de notre objet d’étude. Pour déterminer le statut grammatical et la variation (alternances prépositionnelles et de construction) du CR, nous avons conçu notre recherche à partir des données dialectales de l’espagnol contemporain. Le point de départ du projet a été la confection d’une liste de verbes prépositionnels, de laquelle nous avons tiré une sélection de huit prédicats verbaux représentatifs des différents types de verbes qui exigent un CR : confiar (‘avoir confiance en’), admirar(se) (‘admirer’), corresponder(se) (‘correspondre à’), asomar(se) (‘regarder par’), atar (‘nouer’), tachar (‘accuser de’), insistir (‘insister sur’) et consistir (‘consister à’). Avec les données obtenues nous avons aussi testé les critères syntaxiques et sémantiques d’identification du CR. Les résultats nous permettent de confirmer, d’une part, les alternances syntaxiques et prépositionnelles déjà connues, mais aussi d’autres tendances caractéristiques de l’espagnol dialectal. Nos résultats suggèrent une variation morphosyntaxique beaucoup plus complexe que celle qui avait été signalée par le passé. En général, les données montrent que le CR prend part à différents processus grammaticaux : la transitivisation (insistir en algo > insistir Ø algo ‘insister sur quelque chose > insister Ø quelque chose’), intransitivisation (admirar a alguien > admirarse de alguien ‘admirer quelqu’un > s’admirer [de] quelqu’un’) et adverbialisation (atar algo al árbol > atarlo allí ‘nouer quelque chose à l’arbre > l’y nouer’). Certains de ces processus comprennent aussi des innovations grammaticales. Bien que ces innovations semblent se limiter à certaines variétés vernaculaires (confiar en mí ~ confiar mío ‘avoir confiance en moi ~ *avoir confiance mien’, consistir {en ~ de ~ Ø} + que ‘consister {à ~ *de ~ *Ø} quelque chose’), elles reflètent quand même les possibilités du système linguistique. D’autre part, le comportement de la préposition montre des tendances liées non seulement à la variation, à la fixation ou à la désémantisation, mais aussi à la disparition en tant qu’indice fonctionnel. Immergé dans les processus de grammaticalisation susmentionnés, le CR se trouve présentement dans un statut fonctionnel « liminal », semblable non seulement à celui du CD et du CC, mais également à celui du complément indirect du verbe (confiar algo a alguien ~ confiar algo en alguien ‘confier quelque chose à quelqu’un ~ confier quelque chose en quelqu’un’) et du complément prédicatif (tacharlo de ingenuo ~ tacharlo ingenuo ‘le traiter d’idiot ~ le traiter idiot’). Nous concluons que la description actuelle du CR devrait prendre en compte les processus grammaticaux qui permettent d’expliquer la variation morphosyntaxique de cette fonction syntaxique ainsi que sa proximité fonctionnelle aux autres compléments du prédicat verbal. / This study focuses on the governed prepositional object, known in Spanish as ‘complemento de régimen verbal’ (CR), from the perspective of grammar variation. Previous descriptions have shown that, despite it being recognized as a verbal complement, no syntactic criteria have proved useful for the CR’s identification yet. When defined as a ‘prepositional phrase selected by the predicate’, the CR implies both lexical (government) and syntactic (the schema ‘preposition + phrase’) properties. Its functional and formal similarities with other complements, such as the direct object (CD) and circumstantial object (CC), as well as the syntactic alternations in which it is involved, reflect the complexity behind this phenomenon. To determine the grammatical status of this complement, as well as its variation (syntactic and prepositional alternations), I designed a corpora-based study with contemporary Spanish examples. The first step was to build a list of prepositional verbs, from which I obtained a selection of eight verbal predicates representing various types of verbs that require a CR: confiar (‘to trust’), admirar(se) (‘to admire’), corresponder(se) (‘to correspond with’), asomar(se) (‘to peek in’), atar (‘to tie’), tachar (‘to label’), insistir (‘to insist’) y consistir (‘to consist of’). The sample retrieved from the databases allowed to test the syntactic and semantic criteria used for identifying the CR. Not only do the results confirm the syntactic and prepositional alternations that were already well-known, but they also reveal some uses, in dialectal Spanish, that point to a more complex variation. In general, the data shows that the CR takes part in various grammatical processes: transitivization (insistir en algo > insistir Ø algo ‘to insist on something > to insist Ø something’), intransitivization (admirar a alguien > admirarse de alguien ‘to admire someone > to admire [oneself] of someone’), and adverbialization (atar algo al árbol > atarlo allí ‘to tie something to the tree > to tie it there’). Some of these processes are linked to grammatical innovations that, in spite of being restricted to some vernacular varieties (confiar en mí ~ confiar mío ‘to trust me ~ to trust mine’; consistir {en ~ de ~ Ø} + que ‘consist {of ~ on ~ Ø} + that’), also reflect the possibilities of the language system. Moreover, the preposition that introduces the CR is prone not only to variation, fixation, and (semantical) bleaching, but even to erasing. In these processes, the CR exhibits a ‘liminal’ functional status, similar to the CD and the CC, and sometimes even closer to the indirect object (confiar algo a alguien ~ confiar algo en alguien ‘to trust something to somebody ~ to trust something on somebody’) and the predicative complement (tacharlo de tonto ~ tacharlo tonto ‘label him as silly ~ label him silly’). In conclusion, the current grammatical accounts should consider the grammaticalization processes involving the CR that allow for an explanation of its morphosyntactic variation and functional closeness to other verbal complements. / En este trabajo se estudia el complemento de régimen verbal (CR) desde la perspectiva de la variación gramatical. Las descripciones previas han mostrado cómo, a pesar de que el CR es reconocido como una función sintáctica de naturaleza argumental, no existen criterios formales definitivos para su identificación. Su definición gramatical como grupo preposicional seleccionado por el predicado presupone la consideración de sus propiedades léxicas (la rección preposicional) a la par de sus propiedades sintácticas (la forma ‘preposición + término’). Su similitud funcional y formal con otras funciones sintácticas, como el complemento directo (CD) o el circunstancial (CC), así como las distintas alternancias en las que participa, reflejan la complejidad que hay detrás de este fenómeno. Para determinar el estatuto gramatical de este complemento y la variación que presenta (alternancias de construcción y alternancias preposicionales), se diseñó un estudio basado en datos del español actual. Se parte, para ello, de la confección de una lista de verbos preposicionales, de la cual se obtiene una selección de ocho predicados verbales representativos de los distintos tipos de verbos que requieren semánticamente un CR: confiar, admirar(se), corresponder(se), asomar(se), atar, tachar, insistir y consistir. Con la muestra obtenida, se someten a prueba, asimismo, los criterios sintáctico-semánticos de reconocimiento del CR. Los resultados del estudio permiten confirmar, por un lado, las alternancias construccionales y preposicionales ya conocidas, pero también otras tendencias propias del español dialectal que apuntan a una variación mucho más compleja. En general, los datos demuestran que el CR participa en distintos procesos gramaticales: transitivización (insistir en algo > insistir Ø algo), intransitivización (admirar a alguien > admirarse de alguien) y adverbialización (atar algo al árbol > atarlo allí). Algunos de estos procesos incluyen innovaciones gramaticales que, si bien parecen restringidas a algunas variedades vernáculas (confiar en mí ~ confiar mío; consistir {en ~ de ~ Ø} + que), reflejan las posibilidades del sistema de la lengua. Por otro lado, la preposición introductora muestra tendencias no solo a la variación, fijación y desemantización, sino incluso a la desaparición. En estos procesos de gramaticalización, el CR muestra un estatuto funcional ‘liminal’, cercano al CD y al CC, pasando por el complemento indirecto (confiar algo a alguien ~ confiar algo en alguien) y el complemento predicativo (tacharlo de ingenuo ~ tacharlo ingenuo). En síntesis, la descripción actual del CR debe tomar en cuenta los procesos gramaticales que permiten explicar su variación morfosintáctica y su cercanía funcional con otros complementos del predicado verbal.
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Developmental language disorder and universal grammar

Beritognolo, Gustavo 12 1900 (has links)
L'étude de la Faculté des langues (FL), telle que définie par la grammaire générative, a été principalement entreprise à travers l'examen des langues adultes, l'acquisition de la langue première, l'acquisition des langues secondes et l'acquisition bilingue. Peu de travaux ont abordé la FL à partir d'une situation d'acquisition atypique, communément appelée Trouble développemental du langage (TDL). Cette thèse est consacrée à l'étude de la façon dont FL est affectée par cette condition malheureuse. Le TDL est manifesté par certains jeunes enfants et adultes et peut être la cause de limitations importantes dans le développement du langage. La production et la compréhension langagières de ce groupe d'enfants sont atypiques par rapport au comportement linguistique d'autres enfants du même âge. Leur atypicité consiste en une grammaire non-cible en ce qui concerne ce qui est autorisé et ce qui est interdit dans la/les langue(s) à laquelle/auxquelles ils sont exposés. Les symptômes les plus communs, d'un point de vue morpho-syntaxique, sont (a) l'omission de morphèmes et de mots, (b) les commissions, c'est-à-dire la présence inadéquate de certains mots ou le remplacement inapproprié de morphèmes et (c) les redoublements, c'est-à-dire, l'apparition de mots ou de morphèmes dans plus de positions que celles autorisées dans la langue cible. Ces symptômes ont été pris comme l’indication que la FL est déficiente. Le résultat de cette défaillance est une grammaire développée par les enfants ayant le TDL qui est qualitativement différente de celle développée par leurs pairs typiques. Cette thèse examinera si la compétence linguistique sous-jacente des enfants DLD est déterminée par les mêmes traits, opérations et principes qui régissent le langage naturel en général. Extraites de la littérature expérimentale sur le TDL, les données pour l’analyse incluent la compréhension et la production par les enfants du TDL et concernent les domaines nominal, temporel/verbal et propositionnel. Les propositionsiii avancées pour rendre compte de ce disorder seront évaluées. Toutes proposent explicitement ou implicitement que la grammaire universelle (GU), c'est-à-dire l'ensemble des traits et opérations phonologiques, sémantiques et syntaxiques qui sous-tendent FL, est défectueuse: certains traits peuvent être absents, ou des opérations peuvent être inactives ou fonctionner par intermittence. Contrairement à ces propositions, l'hypothèse défendue ici est que la GU n'est pas affectée chez les enfants TDL. C'est-à-dire que malgré les nombreuses différences entre le TDL et l'acquisition typique du langage, la GU se révèle être similaire à un certain niveau dans les deux situations d'acquisition. Si la GU était altérée chez les enfants TDL, on s'attendrait à ce que les enfants affectés par cette condition produisent des phrases remarquablement différentes de celles produites par des enfants typiques. Plusieurs études ont révélé que les enfants DLD et leurs pairs typiques peuvent montrer des performances linguistiques similaires en termes de quantité et de type d'erreurs. De plus, les données révèlent que les énoncés TDL ne sont pas toujours erronés; lorsque tous les éléments et les mécanismes linguistiques sont présents, ils sont correctement utilisés. Ceci est considéré comme un signe que les traits syntaxiques, bien qu'ils ne soient pas toujours réalisés morpho-phonologiquement, sont présents dans les dérivations syntaxiques des enfants TDL, et que les opérations syntaxiques Fusion et Accord sont actives, tout comme dans les grammaires typiques. Enfin, l'analyse des énoncés non-cibles par les enfants TDL met en évidence une grammaire syntaxiquement normale et même une ressemblance avec des langues auxquelles ces enfants n'ont pas été exposés. La conclusion est que, malgré la non-convergence entre le TDL et la langue cible, la GU dans cette situation d'acquisition est intacte. / The study of the Faculty of Language (FL), as defined by generative grammar, has been mainly undertaken through the examination of adult language, first language acquisition, second language acquisition and bilingual acquisition. Few works have approached the FL from an atypical acquisitional situation, standardly called Developmental Language Disorder (DLD). This dissertation is devoted to the study of how FL is affected by this unfortunate condition. DLD is displayed by some young children and adults and can be the cause of significant limitations in language development. The linguistic production and comprehension by this group of children is atypical compared to the linguistic behaviour of other children of the same age. Their atypicality consists in a non-target-like grammar with regard to both what is allowed and what is disallowed in the language(s) to which they are exposed. The most common symptoms, from a morpho-syntactic point of view, are (a) omission of morphemes and words, (b) commissions, i.e., the inadequate presence of certain words or the inappropriate replacement of morphemes and (c) doublings, i.e., the appearance of words or morphemes in more positions than are allowed in the target language. These symptoms have been taken to indicate that the FL is deficient. The result of this deficiency is a grammar developed by children with DLD that is qualitatively different from that developed by their typical peers. This dissertation will consider whether or not the underlying linguistic competence of children with DLD is determined by the same features, operations and principles that regulate natural language in general. Drawn from the experimental literature on DLD, the data for analysis include comprehension and production by children with DLD and concern the nominal, the temporal/verbal and the propositional domains. The proposals that have been put forth to account for this impairment will be evaluated. All of them explicitly or implicitly propose that Universal Grammar (UG), i.e., the set of phonological, semantic and syntactic features and operations that underlie FL, is faulty: Some features can be absent, or operations can be inactive or function intermittently. Contrary to these proposals, the hypothesis defended here is that UG is not affected in DLD children. That is to say, despite the many differences between DLD and typical language acquisition, UG is revealed to be similar at a certain level in both acquisitional situations. If UG were impaired in DLD, children affected by this condition would be expected to produce sentences remarkably different from those produced by typical children. Several studies have shown that children with DLD and their typical peers can display similar linguistic performance in terms of both quantity and type of errors. Moreover, the data reveal that DLD utterances are not always erroneous; when all linguistic elements and mechanisms are present, they are correctly used. This is taken as a sign that syntactic features, while not always realized morpho-phonologically, are present in DLD syntactic derivations, and that the syntactic operations Merge and Agree are active, just as in typical grammars. Finally, the analysis of non-target utterances by children with DLD evinces a syntactically normal grammar and even a resemblance with languages to which these children have not been exposed. The conclusion is that, despite the non-convergence of DLD and the target language, UG in this acquisitional situation is intact.
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L'enseignement grammatical au secondaire québécois : pratiques et représentations d'enseignants de français

Lord, Marie-Andrée 18 April 2018 (has links)
Cette thèse, qui s'intitule L 'enseignement grammatical au secondaire québécois : pratiques et représentations d'enseignants de français, s'inscrit dans une recherche plus vaste Etat des lieux de l'enseignement du français au secondaire. Elle est issue du désir d'éclairer un problème récurrent attesté depuis des décennies : les mauvaises performances orthographiques et syntaxiques en français écrit des élèves québécois à la fin de la scolarité secondaire, ces derniers ne réussissent pas à obtenir la note de passage à l'examen certificatif de fin d'études. Une étude descriptive approfondie de l'enseignement grammatical est apparue essentielle pour combler le manque de données à ce propos : comment les enseignants de français du secondaire québécois enseignent-ils la grammaire, que font-ils lorsqu'ils enseignent la grammaire et pourquoi le font-ils ainsi? Pour répondre à ces questions, nous avons emprunté des méthodes à la fois quantitatives et qualitatives : nous avons fait une analyse statistique des réponses à un questionnaire administré à un échantillon représentatif des enseignants de français du secondaire et examiné sous plusieurs angles des séquences de cours filmées dans quatre classes. Les résultats montrent que l'enseignement offert emprunte surtout des démarches d'exposition et d'exercisation qui ne visent pas d'abord la compréhension du système de la langue par les élèves, qu'il ne s'inscrit pas dans une progression qui favoriserait l'appropriation graduelle des contenus par les élèves, qu'il ne fait pas suffisamment appel à leur engagement cognitif et que les objets grammaticaux y sont traités de façon superficielle et rapide, et ce, même si le temps accordé à l'enseignement de cette matière occupe une place importante dans l'horaire.
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L'acquisition du "scrambling" d'objets chez les apprenants de l'allemand langue seconde

Mellin, Timothy 12 April 2018 (has links)
Le présent mémoire rapporte une étude en acquisition de l'allemand langue seconde (L2) qui analyse, d'une perspective générativiste, l'acquisition du «scrambling» des compléments objets chez des apprenants adultes dont la langue maternelle (Ll) ne permet pas ce type de mouvement syntaxique. Les données proviennent de questionnaires de jugements de grammaticalité remplis par les participants. Dans l'analyse, il est particulièrement question d'examiner la connaissance des apprenants du «scrambling» des objets accusatifs, génitifs et prépositionnels dans des contextes de négation et de compléments adverbiaux de temps et de manière. Les résultats démontrent que, de façon générale, les apprenants avancés sont capables d'identifier le «scrambling» grammatical et agrammatical, les moins avancés ayant plus de difficulté à identifier le «scrambling» agrammatical que leurs pairs plus avancés. Ces résultats suggèrent, tel que proposé par Schwartz et Sprouse (1996, 2000b), que l'acquisition de la L2 est guidée par la GU. / This Masters thesis is the account of a study on the acquisition of German as a second language (L2). From a generativist perspective, the study analyzes the acquisition of scrambling by adult learners whose first language (Ll) does not allow this type of movement. The data was collected from grammatical judgment questionnaires filled out by participants. The analysis specifically investigates L2 learner knowledge of the scrambling of accusative, genitive and prepositional objects in the context of negation, and temporal and manner adverbs. The results indicate that advanced learners are generally able to identify grammatical and ungrammatical scrambling movements, but that the less advanced learners have more difficulty determining when objects have been scrambled ungrammatically than do the more advanced learners. These results suggest that L2 acquisition is guided by UG, just as Schwartz and Sprouse (1996, 2000b) proposed.
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LA MEDIATION GRAMMATICALE EN ECOLE ELEMENTAIRE, Eléments de compréhension de l'activité enseignante

Clauzard, Philippe 11 June 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objectif de comprendre la situation d'apprentissage grammatical en école élémentaire, en l'étudiant sous l'angle de l'activité des enseignants, au travers, tout particulièrement des épisodes repérés comme significatifs d'un glissement vers le conceptuel. Elle cherche à identifier les caractéristiques spécifiques de ces situations de mutation, les types de schèmes de glissements conceptuels comme les modèles opératifs et les stratégies singulières développés par les acteurs en fonction de la structure conceptuelle de la situation d'enseignement/apprentissage de la grammaire en école élémentaire. <br />Nous avons repéré deux concepts organisateurs de cette structure conceptuelle : les glissements conceptuels (instanciation d'une secondarisation dans l'apprentissage grammatical) et l'ajustement d'un type de grammaire à un niveau de classe.<br />La recherche a été conduite en collaboration avec dix-huit professeurs des écoles. Les données ont été recueillies à partir d'enregistrements vidéo des séances de classe et d'autoconfrontations des enseignants. <br />Les résultats mettent en évidence le rôle central que jouent les épisodes de glissement conceptuel, dans une conceptualisation progressive au sein d'un cadre notionnel très abstrait et complexe pour les écoliers. Ils montrent que l'activité des enseignants en classe de grammaire se caractérise de la manière suivante : <br /><br />(a) l'apprentissage de la grammaire forme un champ conceptuel cohérent et hiérarchisé avec des continuités et ruptures au regard des différents concepts connectés les uns aux autres formant in fine le concept de phrase grammaticale (très complexe et abstrait pour les écoliers), avec des types de grammaire intuitive, implicite ou explicite qui convoquent un ajustement de la part des maîtres de grammaire,<br />(b) cet apprentissage exige un temps de conceptualisation long qui va de 7 ans à 10 ans en école élémentaire et se poursuit pendant les années de collège, ce temps se subdivise en « paliers » de conceptualisation qui vont du « concept provisoire » au « concept institué » en liaison avec des types de glissement conceptuel correspondants,<br />(c) les épisodes de glissement conceptuel sont les indicateurs dans les interactions de classe d'une secondarisation, d'un changement de registre de conceptualisation marquant le passage de l'épi - langage au méta – langage ; ils soulignent un moment d'apprentissage, un possible de conceptualisation,<br />(d) le modèle opératif de l'enseignant (avec l'ensemble de ses conceptions et expériences personnelles) influe sa didactique grammaticale dans le choix d'un support phrastique (phrase problème évoluant vers une phrase modèle d'objet linguistique), d'un procédé didactique, des tâches scolaires ; il est à l'origine de stratégies individuelles caractérisables.<br />(e) Par delà les différences, il apparaît un genre commun d'apprentissage grammatical et trois dimensions essentielles : la norme, le jeu et l'analyse. Sans les deux premières, il n'existe pas de formation à l'analyse. L'accès à l'analyse est probablement, plus facile sur la langue, parce que, la langue est ce qui se prête le plus facilement au jeu : on joue avec les mots. Et la dimension « jeu » permet l'accès à la dimension « analyse ». La grammaire, un jeu dans les petites classes, avant de devenir dans les grandes classes un enjeu épistémique... <br /><br />Une traduction en démarche de formation professionnelle des résultats de la recherche conduirait à former des enseignants qui apprennent à contrôler les épisodes de glissement, à la fois chez eux et dans l'effet produit sur les élèves. Grâce à des debriefing, il conviendrait de permettre aux jeunes enseignants d'analyser la manière dont ils ont procédé à des glissements (comme le soulignent Goigoux et Bautier, les enseignants sont très peu conscients de leurs pratiques de secondarisation). On pourrait leur permettre notamment d'identifier les épisodes de glissement qu'ils ont produits, de les caractériser, d'évaluer leur pertinence dans les effets produits chez les apprenants. Il serait aussi souhaitable de leur faire travailler les trois dimensions de l'objet « grammaire », que nous avons précédemment décrites : norme, jeu, analyse et peut-être leur faire prendre conscience de leurs convictions et motivations, leurs conceptions sur la grammaire à interroger. Ce serait conduire les enseignants à reconnaître le geste professionnel d'étayage qu'est le glissement conceptuel, qui prend en compte les objets d'enseignement dans toute leur épaisseur.

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