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Anarchéologie du glitche : de l’erreur ludique aux possibles ludo-politiques

Montembeault, Hugo 12 1900 (has links)
Cette thèse réalise une étude ludo-politique du glitche vidéoludique (bogue, erreur logicielle, faille de design, échec du système, etc.). Elle problématise l’expérience du glitche comme un point d’inflexion entre deux postures d’engagement. Premièrement, une contrejouabilité paralogique désignant une attitude anarcho-communiste qui s’approprie le glitche comme artefact pour explorer, rediriger et (re)façonner la matérialité vidéoludique dans une optique subversive, critique et commune. Deuxièmement, une contre-jouabilité innovante consolidant un programme néolibéral qui exploite le glitche comme une marchandise pour renégocier, dominer et recoder le jeu dans le but de sécuriser un gain en capital. La méthodologie de l’archéologie des médias est mobilisée pour décortiquer les tenants et aboutissants de ces deux modes de contre-jouabilité. Une chasse aux glitches effectuée à travers les discours, l’imaginaire collectif, les arts d’avant-garde et différentes sphères techniques retrace les rapports de continuité entre l’objet d’étude et une matrice de concepts, de formes esthétiques, de méthodes créatives et d’articulations rhétoriques. Un cadre théorique pluridisciplinaire focalisé sur les sciences du jeu, l’étude des médias, les sciences de la communication, la théorie de l'art et les études de fans est employé pour discerner la place singulière qu’occupe la poésie bruyante du glitche vidéoludique à l’intérieur de son vaste réseau d’héritages transhistoriques et transmédiatiques. L’aménagement d’un espace théorique de réflexion nommé la Carte ludo-politique du glitche structure l’analyse des implications idéologiques d’un corpus de glitches issu de la culture du jeu de tir à la première personne comprise comme champ culturel frontalement tiraillée entre la paralogie anarcho-communiste et l’innovation néolibérale. Ce tiraillement est exploré à l’aide d’un second modèle nommé le Circuit de l'économie socio-technique du glitche. Cet outil assiste l’exposition d’un tissu économique de pertes et de profits croisés entre les glitcheurs et l’industrie. Deux tendances prédominantes sont étudiées. D’une part, une culture de la marchandise basée sur des logiques compétitives de détournement et d’hameçonnage où la valeur d’échange du glitche est exploitée pour optimiser un rendement économique. D’autre part, une économie du don découlant d’un esprit de coopération et de partage où la valeur d’usage du glitche est cultivée et abritée au service du bien commun et de la diversité des pratiques. La démystification de ces dynamiques révèle des rapports d’exploitation économique ii et d’assujettissement politique reliant le glitche 1) à la transformation matérielle des jeux vidéo, 2) à la force de travail des développeurs de jeux, 3) à la force de jouavail des glitcheurs et 4) à la philosophie socio-économique du néolibéralisme qui règne dans la culture et l’industrie vidéoludique. Les dimensions matérielles, laborieuses et économiques du glitche sont discutées en fonction de leurs effets de politisation ambivalents. Sur le plan de la contre-jouabilité innovante, la notion de glitches de l’Empire est théorisée comme vecteur d’une subjectivité politique conformée aux préceptes du néolibéralisme. Cette attitude s’harmonise avec la privatisation des moyens de production, la propriété privée et intellectuelle, le libre marché, la recherche du profit, la liberté entrepreneuriale de soi, la compétition marchande et la quantification du vivant. Sur le plan de la contre-jouabilité paralogique, le concept de glitches de la multitude est présenté comme cristallisant une sensibilité anarcho-communiste. Cette dernière encourage un éthos de désobéissance qui défend la liberté d’expression et d’association, l’autonomisation des individus et des communautés, la socialisation des moyens de production, la collectivisation des ressources, l’autogestion et de la démocratie/action directe au sein de groupes affinitaires ainsi que la préservation du commun. / This thesis conduct a ludo-political study of videogame glitches (bugs, software errors, design flaws, system failures, etc.). The glitch experience is analyzed as an inflection point between two modes of engagement. First, a paralogical counterplay related to an anarchocommunist ethos that appropriates glitches as artifacts to explore, redirect and (re)shape videogame materiality in a subversive, critical, and communal manner. Second, an innovative counterplay consolidating a neoliberal agenda that exploits glitches as commodities to renegotiate, dominate and recode the game to secure capital gains. Media archeology is mobilized as a methodology to dissect the ins and outs of these two modes of counterplay. An academic form of glitch hunting through discourse, collective imaginary, avant-garde arts and various technical fields has been carried out to retrace the continuity between the object of study and a shared matrix of concepts, aesthetic forms, creative techniques and rhetorical articulations. A multidisciplinary theoretical framework built from game studies, media studies, communication studies, art theory and fan studies is used to determine the unique place of videogame glitches’ noisy poetry within its vast network of transhistoric and transmedia heritages. The development of a theoretical model named the Glitch Ludo-Political Map frames the analysis of the ideological implications of a body of glitches from the first-person shooter gaming culture understood as a cultural field in tension between the anarcho-communist paralogy and neoliberal innovation. This polarization is explored using a second model called the Circuit of the Glitch Socio-Technical Economy. This tool is used to expose a complex interplay of economic losses and gains between glitchers and the industry. Two predominant trends are studied. On the one hand, a culture of commodity based on a hijacking and harnessing competitive logic where the exchange value of glitches is exploited to optimize economic incomes. On the other hand, a gift economy resulting from a spirit of cooperation, sharing, and gratuitousness in which the use value of glitches is harvested and harboured in the service of the common good and the diversity of practices. The investigation of these dynamics reveals relationships of economic exploitation and political subjugation that link glitches to 1) the material transformation of videogames, 2) the labour force of game developers, 3) the playbour iv force of glitchers, and 4) the neoliberal socio-economic philosophy that shapes gaming culture and industry. The material, labour, and economic dimensions of glitches are discussed according to their ambivalent political effects. In terms of innovative counterplay, the notion of glitches of Empire is theorized as a vector of a political subjectivity consistent with the precepts of neoliberalism. This attitude is aligned with the privatization of the means of production, private and intellectual property, free market, search for profit, entrepreneurial freedom of the self, aggressive competition and quantification of life itself. In terms of paralogical counterplay, the concept of glitches of multitude is presented as crystallizing an anarcho-communist political sensibility. This political stance catalyzes an ethos of disobedience fostering freedom of speech and association, empowerment of individuals and communities, socialization of the means of production, collectivization of wealth, self-management and direct democracy/action within affinity groups, and the protection of the common good.
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(In)visibilité de la radioactivité dans l’art et la photographie du Japon après « Fukushima » : médiations et expositions

Davre, Amandine 08 1900 (has links)
Au lendemain du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon le 11 mars 2011, la situation catastrophique qui s’est déroulée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a amené son lot de confusions, de peurs et d’angoisses. Face à une gestion gouvernementale du désastre hésitante et à une couverture médiatique peu appropriée à l’échelle de l’évènement nucléaire – une catastrophe dont les effets sont invisibles et s’étendent dans le temps – la création artistique japonaise s’est mobilisée. Hantés par ces évènements traumatiques et par une radiophobie ambiante, les artistes se sont autant questionnés sur le devoir de l’art en temps d’indicible désastre que sur sa possibilité et sa figurabilité. Consacrée à la mise en visibilité de la radioactivité, cette thèse met en lumière l’émergence d’une nouvelle impulsion artistique souhaitant composer avec la catastrophe nucléaire et compléter son iconographie, que nous nommons l’ « art post-Fukushima ». Nous nous intéressons au travail photographique de trois artistes japonais, Arai Takashi, Kagaya Masamichi et Takeda Shimpei, qui utilisent des techniques photographiques analogiques – daguerréotype, autoradiographie et radiogramme – visant à documenter et à exposer la trace de l’irradiation. Le sujet est ainsi approché sous l’angle des (in)visibilités de l’évènement nucléaire, de ses médiations et de ses expositions : exposition du support photosensible à la lumière (qu’elle soit naturelle ou radioactive) et à l’évènement nucléaire, exposition au sens plus large de promotion et de diffusion au Japon et en Occident, puis exposition du spectateur à ce type de photographie. À la veille du dixième anniversaire de la triple catastrophe, cette thèse de doctorat se destine à rendre visibles les enjeux de l’art post-Fukushima et à participer, à son tour, à replacer « Fukushima » et la contamination radioactive au centre de l’attention collective et à réactualiser sa mémoire. / On the 11th March 2011 an earthquake and tsunami struck Japan triggering a catastrophic chain of events at the Fukushima Daiichi nuclear power plant that seeded fear and confusion in the population. In the face of the government’s hesitant handling of the crisis and of inadequate media coverage regarding the scale of the disaster, Japanese artists mobilized to create their own responses relating to the ongoing and invisible effects of the calamity. In the shadow of the catastrophe, haunted by traumatic events and by an encompassing radiophobia, these artists have come to question the limits of figurability and also to ask what art is capable of and what its role can be. This thesis examines the emergence of “post-Fukushima art,” a term coined to describe a new, more politicized impulse in Japanese art, one that strives to provide an iconography adequate to the nuclear disaster and to render radiation visible. The thesis explores the photographic works of three artists in particular, Arai Takashi, Kagaya Masamichi and Takeda Shimpei. The trio employ analogue photographic techniques – daguerreotype, autoradiography and radiography – as a means to document and expose traces of irradiation. Their art is viewed through the prism of varied (in)visibilities linked to the nuclear catastrophe and addresses issues such as mediation and exposure. Exposure is understood in multiple senses, including exposure of a photosensitive support to light (such as radioluminescence), exposure to radioactive material generated by the disaster and, drawing on the French term exposé, exposure in the sense of exhibition. Exhibitions involve exposing viewers to photographs that relate to the catastrophe. On the eve of the tenth anniversary of the triple disaster, the thesis outlines the continuing stakes involved in post-Fukushima art as an effort to remember the event. It contributes to broader efforts aimed at refocussing attention on the aftermath of the disaster, including the radioactive contamination it caused.
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Photographie d'art et culture visuelle contemporaines : vers des pratiques photographiques technologiques.

Fiset, Daniel 08 1900 (has links)
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Le personnage vu de dos au cinéma et dans les autres arts : esthétique, migrations et imaginaires d’une histoire à revers

Croteau, Stéphanie 12 1900 (has links)
No description available.
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L'art dans tous ses territoires au jardin des Premières-Nations : regards sur l’immatériel dans les œuvres du Concours d’œuvre murale éphémère

Lauzon Chiasson, Gabrielle 08 1900 (has links)
De 2003 à 2017, le jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal a été le lieu d’exposition de 12 œuvres d’artistes autochtones dans le cadre du Concours d’œuvre murale éphémère lancé par Sylvie Paré. Ce mémoire rassemble l’ensemble de cette exposition afin d’en relever le discours général et les liens que les œuvres entretiennent entre elles, avec le Jardin et avec les territoires physiques et imaginaires. À travers une analyse formelle et symbolique des œuvres qui intègre les ontologies, épistémologies et méthodologies des Premières Nations, je souhaite réfléchir aux liens qui unissent les notions que sont le regard, le territoire, l’interconnexion et la mémoire. Le premier chapitre s’articule autour du mouvement de distanciation opéré par le regard perçu comme un intermédiaire « objectif » de l’expérience humaine et de la séparation (ou schisme) qu’il engendre entre nature et culture. Je m’intéresse ensuite à la remise en question de cette rupture par le Jardin des Premières-Nations. Le deuxième chapitre de ce mémoire s’intéresse plus spécifiquement aux perspectives obliques adoptées par les œuvres du concours en ce qu’ils se portent sur les mémoires et les marques culturelles laissées par les nations autochtones sur les territoires depuis plus de 10 000 ans. Par ailleurs, si les murales traduisent généralement une inquiétude environnementale, elles le font à travers le regard de différentes « entités » qui y circulent de manière fluide et circulaire dans l’espace, le temps et l’intersubjectivité. Elles explorent les traces physiques et imaginaires des relations entretenues avec le territoire et mettent en lumière l’existence d’une relation de réciprocité avec l’univers dont le territoire tient un rôle dynamique. / From 2003 to 2017, the First Nations Garden of the Montréal Botanical Garden has exhibited each year the mural artwork of an Indigenous artist as part of the Ephemeral mural contest launched by Sylvie Paré. This memoir brings together all of this exhibition in order to highlight the general discourse and the relations that the artworks have with each other, with the Garden and with the physical and imaginary territories. Through a formal and symbolic analysis of this exposition, that integrates the ontologies, epistemology and methodologies of the First Nations, I wish to reflect on the links that unite the notions of gaze, territory, interconnection and memory. The first chapter focuses on the distance generated by the sight seen as an intermediary “objective” of human experience, and the separation (or schism) that it created between the conceptions of nature and culture. I will then look at how the First Nations Garden questions this rupture. The second chapter of this dissertation focuses more specifically on the oblique perspectives adopted by the mural artworks in that they focus on memories and cultural marks left by the indigenous nations on the territories for more than 10,000 years. Moreover, if the murals generally express an environmental concern, they do so through the eyes of different “entities” circulating fluidly and circularly in space, time and intersubjectivity. They explore the physical and imaginary traces of relationships with the territory and highlight the existence of a relationship of reciprocity with the universe in which the territory plays a dynamic role.
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D’où l’hospitalité. Étude du privilège dans l’accueil en dialogue avec l’art participatif

Chartré-Lefebvre, Félix 08 1900 (has links)
La crise des États-nations face aux migrant·e·s, comme la réactivité publique par rapport aux enjeux de justice sociale concernant les groupes minoritaires, participe à faire de l’hospitalité un sujet criant. Pourtant, la notion ne génère en elle-même aucune polémique et ne fait que rarement l’objet de remises en cause. Ce mémoire apporte un regard critique sur ce qu’est l’hospitalité et sur les manières dont elle est pratiquée. À cet effet, l’étude du phénomène est menée à partir du point de vue des privilèges des hôtes plutôt que de celui de la vulnérabilité des personnes accueillies. D’abord, il s’agit de mettre en perspective les acceptions vertueuse et principielle de l’hospitalité. Comprise en tant que pratique de l’accueil, l’hospitalité est ensuite redéfinie selon trois modalités (spatiale, sociale et procédurale) en réponse aux façons dont l’hospitalité est la plus fréquemment problématisée dans les discours savants (autour du chez-soi, de la figure de l’étranger et de l’invitation par exemple). Puis, il est question des manières d’accueillir spécifiques relatives à la frontière, au seuil, au camp et au refuge. Avec l’œuvre Las reglas del juego / The Rules of the Game (2000 ‒ 2001) de Gustavo Artigas, il apparaît que penser l’hospitalité par ses limites renvoie à l’idée d’accessibilité. L’accueil y représente une admission conditionnelle et une régulation des admis·es (frontière) ou un enjeu d’adaptation à autrui (seuil). Le projet État d’Urgence (1998 ‒ 2010) de l’ATSA permet quant à lui d’interroger l’accueil sous l’angle de l’inclusion sociale. Tantôt, l’hospitalité devient synonyme de mise à l’écart d’un régime d’oppression (camp), tantôt du refus de collaborer au dit régime en son sein même (refuge). En somme, le dialogue entre les écrits savants et les œuvres d’art participatif dévoile les relations de pouvoir dans l’accueil qui sont à même de définir l’hospitalité, sa visée opportuniste et ses effets incertains. / The crisis of nation-states regarding migration and public responsiveness to issues concerning minority groups contribute to make hospitality a topic of the hour. However, the concept in of itself does not rise any polemic and appear to be rarely challenged. This paper therefore seeks to provide a critical look at what hospitality actually is and at how it is practiced. The phenomenon was studied from the perspective of the hosts and their privileges rather than the vulnerability of the people welcomed. In the first chapter, the meaning of hospitality as a virtue, as a principle and as a practice, which are common modes of defining the subject in the scholarly publications, was put into perspective. A new definition of hospitality was then proposed drawing on the three modalities of its practice (spatial, social and procedural). This definition respond to the ways in which hospitality is most frequently problematized in the literature (around the home, the figure of the stranger and the multiple actions supposed to provide hospitality such as invitation, accommodation, care, etc.). In the second chapter, each specific way of welcoming that implies the border, the threshold, the camp and the refuge is discussed. Thereon, Gustavo Artigas' Las reglas del juego / The Rules of the Game (2000 ‒ 2001) reveals that the limits of hospitality represent a matter of conditional admission and control (border) or of adaptation to others (threshold). Also, ATSA's État d'Urgence (1998 ‒ 2010) allows to examine hospitality under the paradigm of social inclusion. From this angle, welcoming becomes synonymous either with taking a population aside from an oppressive regime (camp), or with a refusal to collaborate with the regime from the inside (refuge). In short, the dialogue between scholarly literature and participatory art uncovers the power relations that define hospitality, its opportunistic goals and its ambiguous effects.
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Actions thérapeutiques de résistances en territoire anicinabe : œuvres autochtones contemporaines environnementales en zones urbaines abitibiennes

Turmel-Chénard, Ariane 08 1900 (has links)
En regard aux conclusions de différentes commissions d’enquête (Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées en 2014, Commission de vérité et réconciliation en 2015, Commission Viens en 2019), les blessures perpétrées par le régime colonial canadien aux Autochtones apparaissent impossibles à nier. En territoire anicinabe d’Abitibi, une réelle affirmation culturelle autochtone témoigne alors d’une prise de parole dans l’espace urbain. En lien avec l’histoire de la colonisation du territoire qui les a vus naître, ce mémoire analyse quatre réalisations environnementales publiques : Des pierres qui prient (Pésémapéo-Bordeleau 1997, Amos), Poésie en marche pour Sindy (Pésémapéo-Bordeleau 2017, Val-d’Or), Otipi (Papatè 2017, Val-d’Or) et Orignal (Boulanger, Binette, Happyjack et Kakekayash 2019, Val-d’Or). À travers les propos des artistes (Pascale-Josée Binette, Kigos Papatè et Virginia Pésémapéo-Bordeleau), de travailleuses culturelles impliquées dans les projets rencontré.e.s (Geneviève Béland, Carmelle Adam et Marianne Trudel), puis de penseur.e.s majoritairement autochtones, ces différentes œuvres sont réfléchies comme participant au mouvement autochtone de guérison entamé en Abitibi depuis plusieurs années, et s’opposant aux effets du colonialisme encore perceptibles dans les villes. Ces différentes manifestations culturelles proposent une façon d’être en relation à la nature dans l’espace urbain, plus près d’un rapport animiste qu'anthropocentriste. Pensant leur pratique artistique à partir de leurs cultures ancestrales, ces artistes autochtones contemporains lient leurs blessures à celles de la Terre-Mère et s’expriment ainsi sur les conséquences des développements coloniaux de ce territoire. Ces démarches environnementales autochtones anticoloniales en ces terres urbanisées visent ainsi à rétablir un équilibre. / In light of the conclusions of various commissions of inquiry (National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls in 2014, Truth and Reconciliation Commission of Canada in 2015, Viens Commission in 2019), the harm perpetrated by the Canadian colonial regime on Indigenous people is impossible to deny. In the Anicinabe territory of Abitibi, a genuine Indigenous cultural affirmation thus testifies to the fact that they are speaking out in the urban space. This dissertation analyzes four public environmental artworks, connecting them to the history of colonization of the territory where they emerged : Des pierres qui prient (Pésémapéo-Bordeleau 1997, Amos), Poésie en marche pour Sindy (Pésémapéo-Bordeleau 2017, Val-d'Or), Otipi (Papatè 2017, Val-d'Or) and Orignal (Boulanger, Binette, Happyjack and Kakekayash 2019, Val-d'Or). Through my encounters with the artists (Pascale-Josée Binette, Kigos Papatè and Virginia Pésémapéo-Bordeleau), as well as the cultural workers involved in the projects (Geneviève Béland, Carmelle Adam and Marianne Trudel), and building on theories of mostly Indigenous thinkers, these different works are reflected as participating in the Indigenous healing movement that is underway in Abitibi for several years, and as opposing the effects of colonialism that are still perceptible in the cities. These different cultural manifestations propose a way of relating to nature in the urban space closer to an animistic than anthropocentric relationship. Anchoring their artistic practice in their ancestrals cultures, these contemporary indigenous artists link their wounds to those of Mother Earth, hence expressing themselves on the consequences of colonial developments in these lands. These anti-colonial indigenous environmental approaches thus aim to restore a balance in urbanized lands.
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La culture matérielle dans les stratégies de préservation culturelle des sociétés inuit contemporaines

Graff, Julie 09 1900 (has links)
cotutelle / Cette recherche s’intéresse à la place de l’objet, les sens qu’on lui donne, les usages qui en sont faits, les récits qui l’entourent, dans le contexte des ruptures de la période coloniale et face aux processus actuels de résurgence qui touchent les sociétés inuit contemporaines, en prenant comme fil directeur celui de la préservation culturelle. Je participe aux réflexions menées depuis quelques années dans le champ de la culture matérielle autour des fonctions sociales et mémorielles des objets. Je m’inscris aussi dans une démarche pluridisciplinaire visant à compléter une vision pluriculturelle des différents discours, formulés de l’extérieur et de l’intérieur, sur le Nord. Cette recherche se penche dans un premier temps sur le bâtiment de l’ancienne mission catholique à Kangiqsujuaq (Nunavik). Le bâtiment fait aujourd’hui partie du paysage patrimonial et mémoriel de Kangiqsujuaq en tant que plus vieux édifice de la communauté encore existant. Les objets qui s’y trouvent fonctionnement comme une collection témoin des relations établies entre différentes personnes et différents groupes, permettant de produire une histoire inuit de la culture matérielle allochtone dans le Nord. Un autre élément de ma recherche porte sur le rôle joué par l’agencement des objets en collections, leur qualification au sein de différentes catégories, leur définition et leur documentation par des acteurs divers. Les différentes institutions culturelles et patrimoniales fondées tout au long du 20ème et du 21ème siècles fonctionnent alors comme un réseau d’outils sociaux d’appropriation de la culture, qui s’éloignent ainsi des initiatives individuelles et communautaires, en implantant un certain nombre de structures et de méthodes. La thèse aborde les enjeux et les ambivalences liés à l’institutionnalisation des processus de préservation et de transmission culturelle. Une partie de la recherche est consacrée à la place de la créativité individuelle dans la reconstruction des modalités de transmission et dans la revitalisation des pratiques. La thèse se termine sur une réflexion portant sur l’établissement d’une souveraineté rhétorique, en prenant pour exemple le musée des Beaux-arts de Montréal. Je reviens tout d’abord sur les différents moments de contestation autour des musées, puis sur la transformation des paradigmes d’interprétation des objets, et plus particulièrement des objets qualifiés en œuvres d’art. Je touche là à un aspect particulier parallèle et interrelié aux questions de préservation culturelle, en explorant les récits autour des objets par le biais de la résurgence d’épistémologies inuit dans les paradigmes d’interprétation, et par la même sur les enjeux de présenter, et de représenter, les récits de continuité et de survivance. Le déroulement de cette thèse suit un cours majoritairement thématique, et se découpe en quatre chapitres soulignant la spécificité d’opérations réalisées dans différents environnements et par une diversité d’individus. J’en conclus que la préservation culturelle, au sein des sociétés inuit, peut être comprise comme un processus réflexif, visant l’autorégulation et l’auto-référentialité, qui inclut non seulement des dynamiques de sauvegarde matérielle et immatérielle, mais aussi des discours d’affirmation et de revendication, des phénomènes de réappropriation, de réactualisation et de revitalisation, de même que des moments de dissensions, de rejets et d’oublis. / This research focuses on the place of objects, their meanings, their uses, their stories, in a context of colonial disruptions and in the light of current resurgence processes affecting contemporary Inuit societies. I look more specifically at the issue of cultural preservation. I take part in the academic discussions carried out for a few years in the field of material culture, around the social and memorial functions of objects. Adopting a multidisciplinary approach, I also wish to take part in completing a multicultural grasp of the different discourses, formulated from the outside and from the inside, on the North. This research is firstly concerned with the building of the former Catholic mission in Kangiqsujuaq (Nunavik). This building is now part of Kangiqsujuaq heritage and memorial landscape, as the community’s oldest structure still standing. The objects left in it collectively function as witnesses to the relationships established between different people and groups. It supports as such the articulation of an Inuit history of non-Inuit material culture in the North. Another element of my research was the role played by the assemblage of objects in collections, their qualification within different categories, their definition and documentation by various actors. The cultural and heritage institutions founded throughout the 20th and 21st centuries function as a network of social tools for appropriating culture, thus moving away from individual and community initiatives, by implementing a number of structures and methods. This thesis then addresses the issues and ambivalence related to the institutionalization of cultural preservation and transmission. Part of the research is then devoted to the place of individual creativity in the reconstruction of transmission modalities and in the revitalization of practices. The thesis finally looks at the establishment of a rhetorical sovereignty, with a focus on the Montreal Museum of Fine Arts, by first exploring the different moments of contestation in museums. It then examines the shifting interpretative paradigms around objects, and more specifically around objects categorized as works of art. As such, I address a particular aspect parallel and interrelated to questions of cultural preservation, by exploring the narratives around objects and the resurgence of Inuit epistemology in interpretive paradigms. I then touch upon the stakes of presenting and representing narratives of continuity and survivance. This thesis follows a mostly thematic outline divided into four chapters highlighting the specificity of operations carried out in different environments and by a diversity of individuals. It brings the conclusion that cultural preservation, within Inuit societies, can be understood as a reflexive process, aiming at self-regulation and self-referentiality, which includes not only dynamics of material and immaterial safeguarding, but also discourses of cultural affirmation, processes of reappropriation, actualization, and revitalization, as well as moments of dissension, contestation and forgetting.
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Artistic values after 1900 : a study based on theories of the econo-politics, market, marketing, political ethics and consumer’s psychology

Oveissian, Amir masoud 08 1900 (has links)
Ce mémoire est une étude sur les processus de création, de présentation et de représentation des valeurs artistiques et compare leur début de production stratégique, supposément basé sur les changements infrastructurels et les caractéristiques du marché, avec leur stade de consommation tardif, principalement impliqué dans la formation du marché qui ajuste les connaissances, les habitudes et les attitudes de la population. Le corpus de la recherche est divisé en trois parties: 1) contexte théorique. 2) Les archétypes des arts de haut niveau associés aux changements d’infrastructure. 3) Les archétypes des arts de bas niveau associés à l’attitude, aux connaissances et aux habitudes des consommateurs. La première partie examine l'évolution de certaines des théories des quatre domaines, économie politique, marché, marketing et éthique politique, ainsi que leurs effets sur la société occidentale du milieu du XVIIIe siècle à nos jours. La deuxième partie utilise ces théories pour identifier les jalons de l'art et explique différentes stratégies de production dans le monde de l'art occidental. La troisième partie modélise la formation des connaissances et de l’attitude du consommateur sur la base de certaines théories de la psychologie existantes et observe la tendance et le rythme des changements d’attitude du public sur le marché. Nous comparons la troisième partie avec la deuxième pour montrer que les arts de haut niveau et les arts de bas niveau ont un impact mutuel à long terme: les arts de haut niveau activement inspirent les arts de bas niveau; tandis que les arts de bas niveau passivement modifient les connaissances et l’attitude des consommateurs à propos des arts de haut niveau. / This memoire is a study on three processes, creation, presentation and representation of artistic values, and compares their early stage of strategic production, which is supposedly based on artist’s intention, infrastructural changes and type of market, with their late stage of consumption, which is mostly involved with a market training that adjusts population’s knowledge, habits, and attitudes. The corpus of the research is divided into three parts: 1) theoretical background. 2) Archetypes of highbrow arts associated to infrastructural changes. 3) Archetypes of lowbrow arts associated to consumer’s attitude, knowledge, and habits. The first part reviews the historic evolution of some of the fundamental theories of the four fields, econo-politics, market, marketing and political ethics and their hierarchical effects on the western society from the mid-eighteenth century to present. The second part uses those theories to identify milestones in front art and explains different strategic production patterns in the western art world. The third part models the formation of consumer’s knowledge and attitude based on some existing theories of psychology and observes the trend and pace of public’s attitude change in today’s market. We compare the third part with the second to show that highbrow and lowbrow arts have mutual impact over each other: highbrow arts actively inspire lowbrow arts; while, lowbrow arts passively change consumer’s knowledge and attitude about highbrow arts.
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Étude de la fonction symbolique du paysage dans les tableaux dévotionnels de Giovanni Bellini

Staniscia, Mélanie 03 1900 (has links)
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