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Le Château intérieur : art et dévotion dans les palais des cardinaux de Rome au 16e siècle

Caron-Roy, Fannie 07 1900 (has links)
À l’aube de la Contre-Réforme, on exigea des prélats de vivre plus sobrement et de tempérer leur passion pour l’art et l’architecture. Malgré cela, de nombreux palais furent construits, rénovés et décorés avec faste. Le rôle des palais et de leurs décors dans la mise en scène du pouvoir a été bien démontré, mais peu d’attention a été portée à la fonction dévotionnelle de ces demeures, pourtant destinées aux plus hauts membres du clergé. Cette thèse de doctorat propose la première synthèse des pratiques de dévotion privée des cardinaux à Rome entre 1550 et 1610 à partir de l’étude du mécénat de leurs palais. L’analyse des chapelles domestiques et des studioli des palais Salviati alla Lungara, Altemps, Farnese à Caprarola, del Drago à Bolsena et de la villa d’Este à Tivoli montre l’importante préoccupation des cardinaux pour leur Salut et le rôle de l’art pour susciter, au sein de la demeure, une méditation sotériologique. Ces observations permettent de suggérer que ces exercices se déroulaient non seulement dans les chapelles, mais aussi dans des pièces traditionnellement identifiées comme des studioli. Nous proposons plutôt de les désigner comme des ermitages ou romitori et de les considérer comme des lieux tout aussi importants que les chapelles dans l’élaboration de la piété domestique des cardinaux post-tridentins. À travers les thèmes de la Passion du Christ, de la vie de la Vierge ou des vertus cardinales et théologales, les fresques qui ornent ces espaces furent utilisées comme des outils de contemplation spirituelle du mystère de la Rédemption. L’inclusion de copies d’images miraculeuses ou d’« objets de substitution », au sens qu’ont donné à cette expression Alexander Nagel et Christopher Wood (2010), garantissait en outre aux cardinaux la vie éternelle en échange des prières effectuées dans les pièces où les icônes étaient exposées. Cette admission au paradis était également mise en scène par le déplacement physique ou métaphorique du cardinal dans les logge peintes de verdure ou les jardins des palais. Plus qu’une simple analyse des œuvres et des pièces singulières, cette thèse établit des relations entre les différents espaces des palais, de manière à montrer que le comportement dévotionnel privé des cardinaux dans la Rome de la Contre-Réforme était envisagé comme un parcours spirituel, dans lequel l’art occupait un rôle fondamental. / At the dawn of Counter-Reformation, prelates of the Roman Church were required to live more simply and to moderate their enthusiasm for art and architecture. Nonetheless, many palaces were built, renovated and decorated with pomp by these same prelates. The role of art and architecture in staging the power has been well demonstrated, but less has been said about the devotional function of houses owned by important clergymen. This thesis proposes the first synthetic study of cardinals’ private devotional practices in Rome between 1550 and 1610 by looking at the patronage of their palaces. The analysis of the domestic chapels and studioli of the Salviati alla Lungara and Altemps palaces in Rome, the Farnese palace in Caprarola, the Del Drago palace in Bolsena, and the Villa d’Este in Tivoli demonstrates the important concern of the cardinals for their salvation and the role of art to arouse soteriological meditation within their domestic spaces. This careful examination allows us to propose that these devotional practices were carried out not only in the chapels, but also in rooms traditionally identified as studioli. Rather, we propose to designate them as hermitages or romitori, and to attach to them the same importance as the chapels in the daily piety of the post-Tridentine cardinals. The frescoes decorating these devotional spaces depicted the themes of the Passion of Christ, the life of the Virgin and other biblical figures, and of the cardinal and theological virtues, serving as tools for spiritual contemplation of the mystery of Redemption. The inclusion of copies of miraculous images or “substitute objects”, as proposed by Alexander Nagel and Christopher Wood (2010), further guaranteed the cardinals eternal life thanks to the prayers carried out in the spaces where the icons were exhibited. This admission to paradise was also occasionally staged by the physical or metaphorical movement of the cardinal towards the logge painted with greenery or the palace’s gardens. Thus, more than a simple analysis of singular works or rooms, this thesis establishes a relationship between the spaces of the palaces to show that the cardinal domestic devotional behavior was then viewed and organized as a spiritual journey, in which art played a fundamental role.
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La métaphore vacante : concurrence des images entre 1929 et 1936 : photographie, surréalisme, revue, publicité

Han, Ji-Yoon 03 1900 (has links)
La présente thèse en histoire visuelle réinvestit la photographie surréaliste parisienne de l’entre-deux-guerres, afin de démontrer le rôle moteur des dispositifs de la revue et de la publicité dans la production et la diffusion de la photographie entre 1929 et 1936. Au cours d’une période que nous nommons la « seconde naissance de la photographie », nous établissons une articulation inédite entre les stratégies de diffusion de la photographie dans le contexte des revues surréalistes et les logiques spectaculaires régissant la circulation intensifiée des images à travers les médias imprimés. Notre argument s’appuie sur la notion de concurrence, que nous élaborons en construisant une approche pragmatique et énergétique fondée sur les théories dites de la vie des images (W. J. T. Mitchell entre autres), la conceptualisation du dispositif pulsionnel par Jean-François Lyotard et les études intermédiales qui se formulent autour du Centre de Recherches sur l’Intermédialité (arts, lettres, techniques). Suivant un principe microhistorique, le parcours de la thèse se construit à travers une série d’études de cas qui mettent en jeu des configurations variées entre la photographie, le surréalisme, la revue et la publicité. Nous offrons des analyses détaillées de la revue Le Surréalisme au service de la révolution (1930–1933), des premières années de publication de Minotaure (1933–1935), ainsi que de l’album Électricité (1931), commande publicitaire réalisée par Man Ray, et des projets publicitaires pour Pétrole Hahn (1933–1935) du studio Kéfer-Dora Maar. L’étude de ce corpus ciblé éclaire les relations médiales qui définissent la vitalité des images photographiques dans un contexte de profusion visuelle intensifiée. En proposant de nouveaux outils conceptuels pour l’interprétation des séquences visuelles et des trajectoires d’images, la thèse contribue à l’avancement des études visuelles, en particulier les recherches sur les revues et les modes de diffusion de l’image photographique. L’histoire de la photographie surréaliste que nous restituons dans l’optique nouvelle d’une énergétique des images démontre également la pertinence de réévaluer les avant-gardes historiques à la lumière d’innovations méthodologiques. / This thesis in visual history revisits Surrealist photography from interwar Paris in order to demonstrate the role of periodicals and advertising as agents (dispositifs) of photographic production and dissemination between 1929 and 1936. During a period which I refer to as the “second birth of photography,” I identify a previously overlooked relationship between the dissemination strategies used for photography in periodicals produced in the Surrealist context and the logics of the spectacle that governed the intensified circulation of images through print media. To explore this relationship, I draw upon the concept of competition (concurrence), which I elaborate by way of a pragmatic and energetic approach inspired by theories of the “iconic turn” (such as W. J. T. Mitchell’s), by Jean-François Lyotard’s idea of the dispositif, and by intermedial studies of the kind practiced by the Centre de Recherches sur l’Intermédialité (arts, lettres, techniques). Adopting the tenets of microhistory, this thesis is structured around a series of case studies involving varied configurations between photography, Surrealism, the periodical and advertising. I offer close readings of the Surrealist periodical Le Surréalisme au service de la révolution (1930–1933), the first publication years of Minotaure (1933–1935), as well as the Électricité portfolio (1931), an advertising commission completed by Man Ray, and the advertising projects for Pétrole Hahn (1933–1935) produced by the Kéfer-Dora Maar studio. My analysis of this carefully chosen body of works sheds new light on the medial relations shaping the vitality of photographic images in the context of an intense visual proliferation. By proposing new conceptual tools to interpret visual sequences and image circulation, the thesis contributes to current conversations in visual studies regarding periodicals and the dissemination of photographs. The history of Surrealist photography I offer, with its novel concern for the energetics of images, also demonstrates the value of continuing to re-evaluate historical avant-gardes in the light of methodological innovations.
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Le revers de la ligne : déclinaisons de l’altérité dans les images et les marginalia des livres illustrés de William Blake

Graham, Émile 08 1900 (has links)
L’artiste et poète romantique William Blake (1757-1827) produisit, entre la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle, plusieurs livres illustrés unissant texte, images, et décorations marginales. Ce mémoire se penche sur ces illustrations afin d’en analyser les motifs selon l’orientation théorique de l’ « altérité », un concept composite unifiant trois sens : l’infinitude, soit la dimension insaisissable de l’autre ; la distinction, soit l’altérité en tant que différence ; et la déclinaison, soit un mouvement hors du soi. Les chapitres abordent cette « altérité » à travers plusieurs thématiques : la dynamique de la forme visuelle, le lien du sublime et de l’émerveillement à la vision, la représentation du corps et du genre, et le rapport avec la nature. Chaque chapitre exemplifie une manière dont l’« altérité » se lie à des enjeux conceptuels issus de perspectives romantiques et contemporaines. L’analyse considère l’iconographie en tant que reflet et expression de l’imagination blakéenne, guidant la lecture vers une vision et une subjectivité accrues. Le « marginalium », l’élément décoratif marginal du livre illustré, parvient à symboliser cette vision de manière ponctuelle. La « figure flottante », une version humanisée et singularisée de ce marginalium, sous-tend les divers motifs, évoquant l’infinitude du potentiel humain. / Between the end of the 18th century and the beginning of the 19th century, William Blake (1757-1827), a romantic artist and poet, produced various illuminated works which unite text, images, and decorations set in the margins of the page. This thesis considers the iconography of these works, attempting to understand their visual motifs through the theoretical standpoint of “alterity”, a composite notion uniting three meanings: infinitude, or a quality of limitlessness; distinction, or the difference of what is “other”; and extension, suggesting a motion outside the self. The different chapters exemplify how this notion of “alterity” relates to contemporary and romantic theoretical constructs. Among the subjects considered are: “alterity” in itself, the significance of Blakean visual form, the sublime and the experience of awe, the representation of the body and of gender, and the relationship to the natural world. The thesis considers the Blakean iconography as a reflection of the imagination, guiding the reader towards a heightened capacity for vision and subjectivity. The “marginalium”, the decorative marginal element of the illustrated books, symbolizes such vision by a punctual means. The “floating figure”, a humanized and singular marginalium, underlies the different motifs, evoking the infinitude of human potential.
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Tracer l'absence : les représentations contemporaines d'identités abjectes sur la scène artistique canadienne

Roy, Cassandre 03 1900 (has links)
L’art abject est entré comme terme et comme concept dans le dictionnaire du monde de l’art dans les années 1990. Son utilisation a été consacrée par l’exposition Abject Art : Repulsion and Desire in American Art du Whitney Museum en 1993 qui a, de surcroît, influencé les critères établis pour déterminer si une œuvre est considérée, dans l’imaginaire collectif, comme étant abjecte. Cette exposition a ainsi véhiculé une compréhension de l’art abject comme étant, d’un point de vue matériel, à la fois dégoûtant et fascinant. Lors de la recherche menée pour ce mémoire, il a notamment été question d’élargir le concept d’art abject pour qu’il recouvre dorénavant des œuvres représentant des identités appartenant à des communautés marginalisées par un pouvoir ou une identité dominante. Plus précisément, nous nous sommes penchés.es sur des œuvres exposant des identités abjectes par rapport à une identité dominante allégoriquement hétéro-homo-normative masculine et occidentale s’exprimant par l’entremise du tableau de 1814 peint par Jean-Auguste Dominique Ingres, La grande odalisque. Ce tableau est devenu le dénominateur commun d’analyse pour nos trois études de cas, soit les œuvres Do women have to be naked to get into the Met. Museum? des Guerrilla Girls, Tapestry de J J Levine et La Grande Intendante de 2Fik. Ces œuvres – toutes trois ayant été exposées au Canada depuis l’an 2000 – ont permis de questionner la définition dominante de l’art abject. Elles font conjointement parties d’un grand dialogue, à la fois contemporain et transhistorique, visant à explorer le potentiel didactique de l’abjection, afin de comprendre le pouvoir subversif et transformateur contenu dans ce type de création. En effet, en utilisant les techniques d’autoreprésentation et de réappropriation de motif, les artistes issus.es de communautés abjectées neutralisent ultimement leur abjection, leur déshumanisation et leur aliénation politique contemporaine et produisent une culture dont les représentations sont plus inclusives. / Abject art is a term and concept introduced in the art dictionary in the 1990s. Its use was enshrined in the Whitney Museum's 1993 exhibition Abject Art: Repulsion and Desire in American Art, which further established the criteria for work to be considered in the collective imagination as abject. This exhibition thus conveyed an understanding of abject art as being, from a material perspective, both disgusting and fascinating. Part of the research for this study is focussed on expanding the concept of abject art to include works that represent identities that have been marginalized by a dominant identity. Specifically, we examine works that expose abject identities in relation to an allegorical dominant hetero-homo-normative Western male identity expressed in Jean-Auguste Dominique Ingres' 1814 painting La grande odalisque. This painting became the common denominator of analysis for our three case studies: the Guerrilla Girls' Do women have to be naked to get into the Met. Museum?, J J Levine's Tapestry and 2Fik's La Grande Intendante. These works - all of which have been exhibited in Canada since the year 2000 - have allowed us to question the dominant definition of abject art. Their analysis also sparks a larger contemporary and transhistorical dialogue that explores the didactic potential of abjection in which these types of creation contain a subversive and transformative power. By using techniques of self-representation and motif reappropriation, artists from abjected communities ultimately neutralize their abjection, dehumanization and contemporary political alienation to produce a culture that is more inclusive in its representations.
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Mihri Rasim (1885-1954) : l’ambition d’une jeune-turque peintre

Daǧoǧlu, Özlem Gülin 12 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de certains documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée à la Division de la gestion des documents et des archives. / Mihri Rasim (1885-1954) est la plus importante peintre turque et une pionnière féministe. L’idée reçue à son sujet est qu’elle a été une artiste marginale, inclassable et qu'elle est décédée dans la désuétude aux États-Unis, amère d’avoir choisi une carrière artistique. À défaut d’information, auteurs et historiens de l’art ont masqué leur ignorance en élaborant un récit à partir de la personnalité fascinante de Rasim. La présente étude, qui est la première thèse de doctorat et aussi la première monographie extensive sur Rasim, déconstruit ce mythe. Rasim était une ambitieuse peintre et une Jeune-Turque arriviste qui avait une stratégie pour atteindre l’objet de son ambition. Elle a poursuivi deux objectifs tout au long de sa vie : élargir le spectre des possibilités des femmes et être considérée elle-même, selon ses propres termes, « parmi les gens de talents ». À Istanbul, à une époque où les femmes pouvaient difficilement sortir de leur harem, elle a instauré une première école de beaux-arts pour les femmes. Pendant qu’elle y était la directrice, elle a mis en place les premiers cours de nus féminins de l’histoire de l’art turc. Elle a permis aux femmes de recevoir une éducation artistique comparable aux standards artistiques européens et leur a donné accès à un nouveau métier. Elle a créé une bourse pour ses étudiantes à l’Académie et elle a essayé de constituer une association d’entraides pour les peintres-femmes. Elle a aussi fait les portraits des dirigeants Jeunes-Turcs et ceux de leur entourage. Elle a développé son plan artistique en conservant les mêmes objectifs et en s’appuyant toujours sur la même stratégie. Elle s’est servie de ses relations politiques et sociales à Istanbul, ou s’est efforcée d’en former de nouvelles lorsqu’elle se trouvait en Europe ou aux États-Unis. Elle a ainsi construit un réseau au service de sa carrière. Pour ce faire, elle a portraituré de grands hommes modernistes, même controversés, du vingtième siècle – Alphonse XIII, Benito Mussolini, Mustafa Kemal Atatürk, Franklin Delano Roosevelt, Thomas Edison. Dans une perspective féministe, mon étude établit l’importance de cette artiste cosmopolite du vingtième siècle. Je mets au jour les détails de la vie et de l’art de Rasim qui jusqu’à présent étaient méconnus. Au moyen de documents d’archives inédits, ses données élémentaires biographiques sont clarifiées. Une datation et une identification de ses sujets de portraits sont offertes. Je propose une approche innovatrice pour examiner l’art de Rasim que j’analyse par rapport à la scène artistique et culturelle turque, et mondiale. J’évalue l’impact, pour son époque et la nôtre, des gestes posés par Mihri Rasim. Ma thèse témoigne du rôle essentiel des femmes culturelles et politiques majeures, ainsi que des limites qui leur étaient, et qui leur sont encore, imposées par le système en place. / Mihri Rasim (1885-1954) is Turkey’s most important painter and feminist pioneer. The widely shared assumption about her is that she was a marginal, unclassifiable artist, who died in misery and resentful for having dedicated her life to art. Without any real information, authors and art historians obscured their ignorance by elaborating her life story out of her fascinating personality. My dissertation, which is also the first exhaustive art historical study on the artist, is dismantling this myth. Rasim was an ambitious artist and an upstart, Young Turk, who had a strategy to achieve her ambition. From the beginning of her career and for the rest of her life she pursued two goals: she expanded women’s horizon of possibilities and she aspired to be considered, in her own words, “among the talented people”. In Istanbul at a time when Turkish women could barely leave their harem, she set up the first fine arts school for women. While she was the head of women’s Academy, she introduced the first female nude classes in the history of Turkish arts. She allowed women to receive an art education comparable to European artistic standards and provided them access to a new profession. She created a scholarship for her students at the academy and tried to constitute an association of mutual help for female painters. She also made the portraits of Young-Turk leaders and of their entourage. She used her political connections in Istanbul, and, as she moved from Turkey to Europe to the United-States, she developed her artistic project with new interlocutors and in different contexts but always with the same purposes. She built a network to support her career. In order to achieve this she portrayed great modernist men of the first half of the twentieth century, even controversial ones – Alphonse XIII, Benito Mussolini, Mustafa Kemal Atatürk, Franklin Delano Roosevelt, Thomas Edison. With a feminist approach my dissertation establishes the importance of this cosmopolitan artist of the twentieth century. I am uncovering the details of her life and art, which were disregarded until today. Using original and unpublished archival materials, her elementary biographical facts are clarified. Dates for her works are submitted and identifications of her sitters are made. I propose an innovative approach to examine the painter and her artistic production not only in relation to Turkish plastic arts but also in relation to a more global artistic context. I assess the impact of her actions in her time and ours. My dissertation stands as a testament to the importance of major cultural and political women, and the limits that were and are once again placed upon them.
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Réitération en art conceptuel : une analyse du processus de consécration et de l’attribution des valeurs à travers cinq analyses thématiques, de Sol LeWitt à Louise Lawler

Théorêt, Alexandrine 09 1900 (has links)
Cette thèse a été réalisée en cotutelle entre l'Université de Montréal (Histoire de l'art) et l'Université Paris 8 (Sociologie). / En 1967, l'artiste Sol LeWitt écrit dans son texte fondateur Paragraphs on Conceptual Art que l'art conceptuel nait essentiellement d'une idée, qui constitue par ailleurs l'élément principal de l'œuvre, et que lorsque toute la planification et les décisions sont arrêtées, l'exécution matérielle de l'œuvre d’art reste superficielle. Cette conception de l'art conceptuel a été reprise et développée par de nombreux artistes qui ont remis en question et défié le statut matériel de l'œuvre d'art. Certains artistes conceptuels ont même poussé le raisonnement plus loin en créant des œuvres réitérables, c'est-à-dire des œuvres qui sont constituées d’une idée initiale et primordiale, mais qui peuvent être physiquement (re)produites, non seulement par l'artiste, mais aussi par des tiers. Ainsi, Sol LeWitt a conçu une série de wall drawings, Lawrence Weiner ses célèbres Statements, Charlotte Posenenske une suite de modules désignés sous le nom de Reliefs, Félix Gonzàlez-Torres un ensemble d’amoncellements, ou stacks et Louise Lawler une séquence d'œuvres intitulée Tracings. Ces productions, qui ont rejoint les institutions artistiques, qu'il s'agisse de salles de vente, d'expositions ou encore de collections muséales, composent le corpus à l’étude. Cette thèse alliant histoire de l’art et sociologie s'attache à retracer et à étudier les facteurs qui influent sur la valeur symbolique et pécuniaire de ces œuvres atypiques, en accordant une attention particulière aux documents produits par les artistes et par les institutions. Notre étude s’ouvre ainsi sur les définitions, la reconnaissance et la valorisation des œuvres multiples au fil du temps, sur les récits autorisés et sur les constitutions des valeurs des œuvres, en faisant ressortir les notions à partir desquelles se constituent ces valeurs, soit l’authenticité, l’originalité, l’unicité et la matérialité. À partir des notions abordées dans cette première partie, nous proposons dans la suite de cette thèse une analyse spécifique du corpus dans les différentes sphères du monde de l'art, du musée à la maison de ventes, en passant par la galerie, et complétons par un examen des discours institutionnels. Cette étude nous permet d’analyser la manière dont les œuvres d'art reproductibles et réitérables ont été appréhendées par les artistes et les institutions artistiques au fil du temps, ainsi que les moyens utilisés par ces institutions pour les exclure ou les introduire dans le canon. Notre recherche vise ainsi à mieux saisir comment les mécanismes de formation des valeurs des œuvres dites traditionnelles sont transférés aux diverses manifestations d'une forme d'art non conventionnelle : l'art conceptuel réitérable. / In 1967, artist Sol LeWitt wrote in his seminal text Paragraphs on Conceptual Art that conceptual art is essentially born of an idea, which is also the main element of the work, and that when all the planning and decisions have been made, the material execution of the artwork remains superficial. This conception of conceptual art has been adopted and developed by many artists who have questioned and challenged the material status of the work of art. Some conceptual artists have even carried this line of reasoning a step further by creating reiterable works, in other words, works that are made up of an initial, primordial idea, but which can be physically (re)produced, not only by the artist, but also by others. Sol LeWitt conceived a series of wall drawings, Lawrence Weiner his famous Statements, Charlotte Posenenske a series of modules known as Reliefs, Félix Gonzàlez-Torres a series of stacks and Louise Lawler a sequence of works entitled Tracings. These works, which have found their way into art institutions such as auction houses, exhibitions and museum collections, constitute the corpus under study. This thesis combines art history and sociology to identify and study the factors that influence the symbolic and pecuniary value of these atypical works, paying particular attention to the documents produced by artists and institutions. This study thus opens onto the definition, recognition and valorization of multiple works over time, on authorized narratives and on the determination of value, highlighting the basis upon which these values are constituted: authenticity, originality, uniqueness and materiality. Based on the notions discussed in this first section, the remainder of this thesis closely analyzes the corpus within various spheres of the art world, from the museum to the auction house, via the gallery; and it is completed by an examination of institutional discourses. This study enables us to analyze the ways in which reproducible and repeatable artworks have been understood by artists and art institutions over time, as well as the means by which these institutions have excluded them from or introduced them into the canon. This project thus aims to better grasp how the value-forming mechanisms of so-called traditional works are transferred to the various manifestations of an unconventional art form: reiterable conceptual art.
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Modes de gestion et de représentation du territoire dans l’art autochtone actuel au Canada : souveraineté territoriale, souveraineté rhétorique et souveraineté mémorielle

Marcoux, Gabrielle 04 1900 (has links)
Les modes de gestion et de représentation des territoires ancestraux autochtones sont encore aujourd’hui largement enclavés dans des structures rhétoriques colonialistes. Les notions de propriété privée et de frontière étatique, les mythes de la terra nullius et de la découverte, la dominance de l’écriture et la dévaluation de l’oralité, sont autant de préceptes sur lesquels s’appuient à ce jour les outils textuels législatifs et géopolitiques canadiens. Ainsi, les épistémologies autochtones se trouvent marginalisées et délégitimées au sein des lois, des cartes nationales et de certains traités, qui s’imposent comme des cadres naturalisés de création, de transmission et de négation des connaissances spatiales. Lors de processus de revendications territoriales, certains acteurs et actrices politiques se consacrent à une autochtonisation des vocabulaires et méthodologies discursives des arènes juridique et législative, parvenant à y tailler des espaces de résurgence pour les voix autochtones. Néanmoins, un tel exercice de traduction culturelle s’avère souvent hasardeux et unidirectionnel, pouvant mener à une instrumentalisation ou à une dénaturation des savoirs autochtones. Cette thèse porte sur les stratégies développées par des artistes et auteur.es autochtones qui démantèlent, autochtonisent et outrepassent les outils textuels étatiques. Elle vise à démontrer que leur articulation de récits intimes, intergénérationnels et mythologiques comme matrices théorisantes permet une réactivation des réseaux relationnels holistes qui se trouvent à la base même des lois, des pratiques de gestion territoriale et, ultimement, des modes de formation identitaire autochtones évacués des enceintes coloniales. Nous proposons ainsi que les notions de souveraineté territoriale, mémorielle et rhétorique y sont imbriquées dans une triangulation dynamique qui prend racine dans des réalités locales, tout en trouvant écho dans des réseaux transcommunautaires élargis. Dans les œuvres de Nadia Myre, Lawrence Paul Yuxweluptun et Alan Michelson, notamment, de même que dans les écrits théoriques ou fictionnels de Gerald Vizenor et Taiaiake Alfred, les textes coercitifs comme la Loi sur les Indiens sont soit démantelés par le biais de grammaires visuelles endogènes et de structures narratives ancestrales réactualisées, soit extraits de l’enceinte législative et projetés en des espaces de réflexions dialogiques, hétérogènes et non coloniaux. De plus, les artistes Sonny Assu, Olivia Whetung et Christi Belcourt, de même que les autrices Leanne Betasamosake Simpson et Mishuana Goeman, entre autres, initient selon nous, par leurs discours de respatialisation décoloniale, un changement paradigmatique plutôt qu’un simple renversement des relations d’autorité déséquilibrées établies et portées par les cartes nationales et cadastrales. Les récits en résurgence qui articulent leurs représentations contre-cartographiques sont récoltés et transmis par le biais de pratiques matérielles, performatives et affectives témoignant d’une survivance collective des épistémologies autochtones au sein de leurs espaces de formation identitaire, malgré les restructurations de ces territoires par des infrastructures et des discours cartographiques coloniaux. Nous souhaitons donc démontrer, par ce travail d’analyse intertextuelle, que les philosophies holistes, expérientielles et intergénérationnelles ancestrales, retravaillées au moyen des arts, des langues et des récits, fournissent des méthodologies d’effritement de vastes structures rhétoriques hégémoniques, de même que des modèles de création d’espaces transnationaux et décoloniaux d’où émergent de nouveaux possibles. / Territorial management policies and dominant ways of depicting Indigenous lands are still today extensively entrenched in colonial structures and ideologies. The concepts of private property and state borders, the doctrines of discovery and terra nullius, the devaluation of oral traditions and the domination of writing systems, are only but a few of the precepts that underpin contemporary legislative and geopolitical frameworks. Thus, Indigenous epistemologies are often marginalized and delegitimized within legislative texts, national cartography, and certain treaties, which act as all-encompassing frames of knowledge production, dissemination, and negation. During land claim negotiations, First Nations representatives devote themselves to indigenizing the vocabularies and methodologies that shape legal spheres, effectively carving out spaces of resurgence for Indigenous voices. However, such endeavors of cultural translation can prove hazardous and unidirectional, sometimes leading to Indigenous knowledges being manipulated or distorted. This thesis focuses on the strategies developed by Indigenous artists and writers who dismantle, indigenize, and bypass those state-sanctioned texts through their productions. We wish to demonstrate that these creators articulate personal, collective, and mythological stories as theoretical frameworks. In doing so, they reactivate the kinship networks that also shape ancestral laws, land management practices and modes of identity formation, which are often dismissed within colonial discourses. We argue that territorial, rhetorical, and memorial sovereignties are therefore entwined in a dynamic triangulation that simultaneously stems from a local context, and resonates on a transnational level. In Nadia Myre, Lawrence Paul Yuxweluptun, and Alan Michelson’s artworks, as well as in Gerald Vizenor and Taiaiake Alfred’s theoretical and fictional writings, coercive texts such as the Indian Act are either dismantled through the revitalization of endogenous visual grammars and ancestral narrative structures, or extracted from the legislative sphere and relocated in spaces of dialogical, heterogenous, and non colonial reflection. Moreover, we argue that artists such as Sonny Assu, Olivia Whetung, and Christi Belourt, as well as authors like Leanne Betasamosake Simpson and Mishuana Goeman, initiate a paradigmatic change rather than a simple reversal of the skewed authority dynamics conveyed by national cartography and cadastral maps. The stories they use to structure their counter-mapping discourses are harvested and transmitted through material, relational, and performance practices that attest to the survivance of Indigenous epistemologies, despite the restructuring of their traditional spaces of identity formation by colonial infrastructures and mapping tools. Throughout our inter-textual analyses, we wish to demonstrate that holistic, experiential, and ancestral philosophies, when revisited through artworks and stories, provide both decolonial methodologies that may erode hegemonic rhetorical structures, and tools to generate transnational spaces of resurgence.
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Sites, sounds & fragile ecosystems : exploring ecological sound art’s social impacts in the Indian context

Oliparampil-Drouin, Priscilla 04 1900 (has links)
Espaces, sons et écosystèmes fragiles: exploration des impacts sociaux de l’art sonore écologique dans le contexte Indien cherche à découvrir le potentiel transformateur des œuvres sonores en interaction avec des espaces dotés de contextes écologiques vulnérables, offrant ainsi la possibilité de nourrir les discours critiques entourant divers enjeux environnementaux sur le territoire indien. Cette thèse de mémoire tente de découvrir, plus précisément, les retombées sociales potentielles qui sous-tendent les projets in situ de deux artistes sonores indiens, Farah Mulla et Pratyay Raha, réalisées au moyen d’installations sonores publiques et d’enregistrement de terrain. En encadrant ces impacts comme du soutien communautaire et de l’influence politique, cette analyse souligne les dimensions collaboratives et souvent interdisciplinaires des initiatives des artistes—des méthodes pouvant amplifier leur discours politique. De plus, cette recherche soutient que les philosophies collaboratives et interdisciplinaires sont enracinées dans la communauté élargie de l’art sonore. Cela est illustré par les programmes socialement engagés et expérimentaux des organisations autogérées par des artistes telles que l'Indian Sonic Research Organisation, Synthfarm et Khoj, qui offrent un soutien structurel à des artistes comme Mulla et Raha. Ces efforts sont dédiés à la diffusion des pratiques de l'art sonore et à la création d'espaces de partage des connaissances, au-delà des sphères conventionnelles des musées et des galeries. Enfin, cette étude cherche à faire émerger de nouveaux points de vue susceptibles de contribuer à une reconnaissance plus large quant à la place et l’importance de l’art sonore indien dans le domaine de l’histoire de l’art global, tout en explorant la manière dont les installations sonores et les enregistrements de terrain peuvent servir comme forme d’activisme sonore dans les espaces publics, sensibilisant ainsi les populations aux problèmes écologiques du context indien. / Sites, Sounds & Fragile Ecosystems: Exploring Ecological Sound Art's Social Impacts in the Indian Context seeks to uncover the intricate interplay between sound, space, socio-politics, and ecology, thereby shedding illuminating insights into the transformative potential inherent in sound-based art as catalysts for raising social consciousness and nurturing critical discourse within the ecological context of endangered indian settings. This thesis is an attempt to uncover the potential social impacts that underlie the site-specific endeavours of two Indian sound artists, Farah Mulla and Pratyay Raha, more specifically through forms of sound installation and field recordings. By framing these impacts as communal care and political influence, this analysis underscores the collaborative and often interdisciplinary dimensions of the artists’ initiatives, methods that can amplify their political agency. Moreover, this study contends that the collaborative and cross-disciplinary ethos are rooted within the broader community of sound-based artists, as evidenced by the socially-engaged and innovative programs of independent artists-run organisations such as the Indian Sonic Research Organisation, Synthfarm, and Khoj, which offer structural support for artists like Mulla and Raha. Their work is dedicated to disseminate sound art practices and fostering spaces for knowledge sharing beyond the conventional settings of museums and galleries. Finally, this research aims to bring forth new viewpoints that may contribute to a more expansive recognition of the place and significance of Indian sound art within the realm of art history. Simultaneously, it delves into how sound installation and field recording serve as instruments of political agency in public spaces, thereby raising awareness about pressing ecological issues caused by human dominance.
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Révéler le potentiel des lieux publics à travers les pratiques subversives de Lynne Cohen et du Péristyle Nomade

Mallette, Sophie 05 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la modification de notre perception de la ville par l’intermédiaire de pratiques artistiques. À travers l’analyse de la performance Cellule R-134 du collectif montréalais Péristyle Nomade et de la photographie Untitled (Astroturf) de la photographe étasunienne-canadienne Lynne Cohen, nous examinons le rôle que peuvent jouer certaines pratiques sur notre façon de percevoir autrement la ville – sans changer la ville elle-même. Ce changement de perception peut mener à une réappropriation de l’espace urbain par la révélation de son potentiel. La définition de certaines notions clefs, comme celles d’espace public, de lieux et de non-lieux, permet d’interroger le caractère paradoxal des lieux publics qui, malgré leur fonction « publique », n’encouragent pas la présence humaine. Ce sont les espaces publics, ou semi-publics, que nous sommes porté.e.s à fréquenter régulièrement en milieu urbain qui sont abordés ici. En effet, bien que la ville occupe une place déterminante dans la vie des personnes qui y vivent, elle n’est pas réellement conçue pour leur bien-être mais plutôt, pour servir des intérêts politiques et économiques. La ville contribue dès lors à générer un sentiment d’aliénation. Cette aliénation est alimentée, entre autres, par les dispositifs de sécurité déployés dans l’espace public. Ces mesures dissimulent bien souvent des motifs de contrôle et d’assujettissement tout en servant à justifier, et à maintenir, l’exclusion de certains groupes marginalisés. Les problèmes de circulation locale en milieu urbain ainsi que l’aspect peu accueillant, voire hostile, de nombreux lieux publics, attestent eux aussi du fait que le bien-être de la population n’est que très rarement une priorité. Les œuvres Cellule R-134 et Untitled (Astroturf), en se réappropriant et détournant les codes des stratégies de surveillance et de contrôle employés dans l’espace public, ou encore, en soulignant les manques d’infrastructures ou d’attention portée dans celui-ci, en révèlent leur absurdité et leur violence. Ces constats confirment la nécessité de percevoir la ville autrement et de se la réapproprier. Ce changement de perception est abordé à travers l’exploration des possibilités qu’offrent deux types d’expériences urbaines : collective, axée sur les échanges et les rencontres, et individuelle, faisant plutôt appel aux sens et aux émotions de façon intime. L’art favorise ces expériences et permet ainsi d’humaniser ces (non-)lieux fréquentés au quotidien. Les œuvres Cellule R-134 et Untitled (Astroturf) proposent ainsi des outils réalistes pour se réapproprier la ville plutôt que de la subir passivement. Elles encouragent l’agentivité dans un contexte où celle-ci est justement limitée et démontrent le pouvoir que nous avons sur notre capacité à faire sens. / This dissertation focuses on artistic practices as means of changing our perspective on the city. Through the analysis of the performance Cellule R-134 by the Montreal collective Péristyle Nomade and the photograph Untitled (Astroturf) by American Canadian photographer Lynne Cohen, we examine the role that certain practices can play on perceiving the city differently – without changing the city itself. This change of perspective can lead to a reappropriation of urban space by revealing its potential. The definition of certain key notions, such as public space, places and non-places, allows us to question the paradoxical character of public places which, despite their “public” function, do not encourage human presence. It is the public, or semi-public, spaces that we tend to frequent daily in an urban environment that are discussed here. Indeed, although the city plays a determining role in the lives of its inhabitants, it is not designed for their well-being but rather, to serve political and economic interests. The city therefore participates in generating a sense of alienation. This alienation is fueled, among other things, by the security measures implemented in public spaces. These measures, often concealing motives of control and subjugation, also serve to justify, and maintain, the exclusion of marginalized groups. Local traffic problems in urban areas as well as the unwelcoming, even hostile, appearance of many public places also attest to the fact that the well-being of the population is rarely a priority. The works Cellule R-134 and Untitled (Astroturf), by reappropriating and hijacking the codes of surveillance and control strategies used in public space, or by highlighting the lack of infrastructure or attention paid to them, reveal their inherent violence and absurdity. These observations confirm the need to perceive the city differently. This change of perspective is approached by exploring the possibilities offered by two types of urban experiences: collective, centered on exchanges and encounters, and individual, engaging the senses and emotions in an intimate way. Art encourages these experiences, humanizing the (non-)places we frequent daily. The works Cellule R-134 and Untitled (Astroturf) offer realistic tools for reappropriating the city rather than passively enduring it. They promote agency in a context where it is precisely limited and demonstrate the power we have over our ability to make sense.
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Collectionner la performance : J'aime Montréal et Montréal m'aime de Thierry Marceau, une intégration unique

V. LeBlanc, Audrey-Anne 08 1900 (has links)
Le caractère éphémère de la performance rend son collectionnement difficile pour les différentes institutions dédiées à l’art contemporain et, par conséquent, engendre une mauvaise représentativité de la pratique artistique dans les collections publiques. En effet, le musée se montre réticent devant ce processus qu’il considère nécessairement problématique. De son côté, la Politique d’intégration des arts à l’architecture collectionne uniquement les œuvres matériellement stables et, malgré cela, elle rencontre plusieurs difficultés. De toute évidence, le collectionnement de la performance s’avère tout simplement impensable pour elle. C’est pourquoi ce mémoire s’intéresse plus particulièrement au programme d’intégration inédit d’Art actuel 2-22. J’aime Montréal et Montréal m’aime de Thierry Marceau fait effectivement exception dans la mesure québécoise, car, une fois ses cinq phases complétées, cette œuvre performative sera épuisée. Cette intégration est considérée en tant qu’étude de cas nous permettant de défendre la présence de l’éphémère sur la place publique. / The ephemeral nature of performance makes it difficult to collect for the institutions dedicated to contemporary art and, therefore, generates a misrepresentation of this artistic practice in public collections. Indeed, the museum is reluctant to this process that it considers necessarily problematic. For its part, the Art and Architecture Integration Policy only collects works materially stable and, despite this, it encounters several difficulties. Obviously, collecting performance is simply unthinkable in this case. That is why this thesis focuses on the novel integration program of Art Actuel 2-22. J’aime Montréal et Montréal m’aime of Thierry Marceau is effectively an exception in Quebec’s measure because, once its five phases completed, this performative work will be done. This integration is considered as a case study that allows us to defend the presence of the ephemeral in public space.

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