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Gender disparities in Africa’s labour markets : An analysis of survey data from Ethiopia and Tanzania / Inégalités de genre sur les marchés du travail en Afrique : Une analyse de données d'enquêtes sur l'Ethiopie et la Tanzanie

Suarez Robles, Pablo 25 October 2012 (has links)
Cette thèse se centre sur trois sources importantes d'inégalité de genre sur le marché du travail en Afrique : (i) les salaires, (ii) l'allocation du temps entre travail marchand et travail domestique, et (iii) les revenus de l'emploi informel. Le Chapitre 2 montre que, en Ethiopie, les progrès en matière d'égalité de genre dans l'éducation sont nécessaires pour accroitre le salaire des femmes, mais pas suffisants pour enrayer l'écart de salaire avec les hommes. D'autres interventions seraient nécessaires, telles que des campagnes d'information et d'autres efforts de sensibilisation sur les dispositions antidiscriminatoires de la législation nationale, afin de compenser l'effet adverse de facteurs non-observables (pratiques discriminatoires, normes culturelles et sociales…) qui contribuent directement au différentiel de salaire entre les sexes et indirectement, à travers la sélection dans l'emploi. Le Chapitre 3 met en lumière la coexistence de deux phénomènes en Ethiopie, une forte division du travail selon le genre et une double charge de travail des femmes. Le pays gagnerait à poursuivre et intensifier ses efforts pour un meilleur accès des femmes à tous les niveaux d'éducation, et pour une meilleure diffusion et application de la loi en faveur du bien-être économique et social des femmes, car cela contribuerait au changement des mentalités et attitudes qui empêchent les femmes d'exploiter pleinement leur potentiel et les subordonnent aux hommes. Finalement, dans le Chapitre 4 nous observons que les femmes occupant un emploi informel en Tanzanie subissent une pénalité salariale bien plus élevée que celle des hommes. Pour expliquer ce résultat, nous conjecturons que l'hypothèse d'exclusion, selon laquelle les individus n'ont pas accès à l'emploi formel en raison des contraintes disproportionnées auxquelles ils font face (fardeau des tâches domestiques, manque d'infrastructures adéquates…), est plus forte parmi les femmes.Classification JEL : J16, J22, J24, J31, J42, J71 / The main objective of this thesis is to contribute to our better understanding of the main factors behind large and persistent gender disparities in Africa's labour markets. This work looks at three key dimensions of labour market gender inequality in Africa: (i) the gender wage gap, (ii) gender inequalities in allocating time to market and household work, and (iii) the gender-differentiated income effect of informality. Chapter 2 shows that, in Ethiopia, progress towards gender equity in education is important to improve women's wages but not enough to close most of the gender wage differential. Other interventions would be needed as, for instance, information campaigns and other awareness-raising efforts in support of the anti-discriminatory provisions of Ethiopia's own constitution and legislation, to compensate for the adverse impact of unobservable factors (discriminatory practices, social and cultural norms…), that directly contribute to the gender wage gap and indirectly, through job selection. Chapter 3 highlights the coexistence of two phenomena in Ethiopia, a strong gender-based division of labour and a double work burden on women. The country would benefit from pursuing and intensifying its efforts to ensure better access to education at all levels for women, and from providing better information and enforcement of the law in support of women's economic and social well-being, as it would help changing mentalities and attitudes that impede women to take full advantage of their abilities and that keep them subordinated to men. Finally, in Chapter 4 we observe that, in Tanzania, women face a significantly higher informal employment wage penalty than men. To explain this result, we conjecture that the exclusion hypothesis, according to which individuals are denied access to formal jobs due to the disproportionate constraints they face (burden of household responsibilities, lack of adequate infrastructure…), is more acute among women.JEL classification : J16, J22, J24, J31, J42, J71
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L'inégalité devant la mort : Approche socio-anthropologique de la mortalité différentielle en France / Inequality against mortality : Socio-anthropological approach of differential mortality in France

Cintract, Aurélien 24 January 2013 (has links)
En mobilisant sociologie,anthropologie,démographie et histoire,on remarque que la mort,phénomènebiologique,fait de nature,et aussi un fait de culture devant lequel les hommes ne sont pas égaux. En dépit desprogrès de l’espérance de vie,la mort ne frappe pas tout le monde de la même façon. Après avoir finementanalysé les statistiques de mortalité en fonction de différentes variables (sexe,professions,niveaud’instruction,état matrimonial,habitat),nous insistons sur les conditions de vie–notamment les conditions detravail-susceptibles de retentir sur l’état physique, psychique des personnes. Les modes devie,l’habitat,l’environnement, la situation familiale ouvrant sur la vie sociale (affiliations) exercent aussi deseffets propres sur la longévité. Les catégories sociales défavorisées,fragilisées par leur condition,pouvantdifficilement se soustraire à nombre de facteurs de risques sont davantage soumises à tout un ensemble de causespouvant conduire à la pathologie. D’où une inégalité sociale face à la morbidité, une inégalité face à l’ensembledes facteurs débouchant potentiellement sur la maladie puis la mort. La mort inégale traduit en fait l'inégalité desconditions:les statistiques de la mortalité brossent le tableau de la somme cumulée des inégalitésvécues,incorporées. La surmortalité des classes dominées peut même être lue comme un produit de ladomination. L’approche socio-anthropologique permet de faire le pont entre une sociologie portant l’accent surles phénomènes de domination parcourant les rapports sociaux et les effecteurs biologiques des comportements,offrant ainsi une vision globale, proprement anthropologique du phénomène étudié. / If we look through sociology, anthropology, demography and history, one may notice that death, being abiological phenomenon, a natural fact, is also a cultural fact in front of which men are not equal. For, despitethe progress made throughout history regarding life expectancy, death does not strike everyone the same way.After having thoroughly analysed mortality statistics according to different variables (gender, employment,education, marriage settlement, housing), we insist on living conditions-mainly on working conditions-whichmay have consequences on a person's physical and psychological state. We show how way of life, housing, theenvironment or even affiliations can affect life expectancy. Disadvantaged backgrounds, made vulnerablebecause of their living conditions, since they cannot avoid some factors of risk, are even more subject to causesthat may lead to a pathology, sooner or later. In that respect, we can talk about a social inequality againstmorbidity, that is to say an inequality against all the various factors which may lead to disease, then to death.Thanks to our research, we learn that unequal death is a result of unequal social conditions. Mortality statisticsdepict the sum of the inequalities, lived and integrated. Eventually, the highest death rates of the dominatedclasses could be read as a product of domination. Indeed, the socio-anthropological approach tries to make alink between a social issue, emphasizing on phenomena of domination through social relationships, andbiological effectors of behaviours, giving an overall vision, in a proper anthropological way of the phenomenonstudied. Finally, death is culturally established.
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Le déclin des communes de grands ensembles : effets de la forme urbaine ou de la ségrégation sociale ? / The decline of the towns of grands ensembles d'habitat : effect of the urban shape or the social segregation ?

Chebroux, Jean-Bernard 13 December 2012 (has links)
En France, depuis les années 2000, des émeutes urbaines hebdomadaires, et quasi quotidiennes parfois, signent l'accentuation tant quantitative que qualitative de la ghettoïsation des secteurs marginalisés des villes. C'est notamment dans les grands ensembles de l'urbanisation massive des années 1950-1970 que le phénomène de ghetto moderne peut se définir. Malgré des qualités indéniables de confort et de taille des logements, par rapport aux normes d'avant-guerre, de nombreuses caractéristiques de production, de peuplement et de gestion ont engendré un habitat défectueux. Celui-ci a pu d'abord susciter l?ennui, le stress et la marginalisation par rapport à l'environnement. À partir des années 1970, des tensions sociales croissantes se sont développées avec la concentration spatiale des ménages les plus en difficultés socio-économiques. L'analyse du destin de territoires de grands ensembles à une échelle plus large que celle de secteurs internes les plus dégradés, comme celui de leurs communes d'appartenance (sept communes de grands ensembles étudiées), montre que les divers aspects de la ghettoïsation se mesurent sous des formes convergentes à ces secteurs malgré des attributs urbains plus élevés (activités, aménagements et équipements divers...). Les processus de dégradation matérielle, économique, sociale et symbolique que connaissent ces petites villes évoquent un déclin social urbain, notion à partir de laquelle est abordée la ségrégation sociale qui en est un phénomène causal multiforme. L?élargissement du périmètre d'appréhension de la dégradation sociale des espaces en permet une analyse avancée, entre son cadre idéologique et politique, ses ressorts psychosociologiques et la multiplicité de ses manifestations, au niveau institutionnel et des pratiques sociales. La ségrégation sociale et urbaine des catégories les moins qualifiées se traduit alors par leur marginalisation du système socio-économique, par leur relégation spatiale dans des zones peu valorisées et mal gérées, par leur inégal accès aux équipements d'intégration et de promotion sociale ainsi que par la stigmatisation de leur habitat et leur évitement par les catégories supérieures, notamment du privé, en recherche d'entre-soi pour se préserver du déclassement social. Ce qui contribue à étendre le champ des manifestations des inégalités sociales de l'espace, tant que le déclin social des espaces résidentiels les moins valorisés continuera à se produire en raison de la hausse des conduites ségrégatives en milieu urbain. / In France, since the 2000s, weekly urban riots, and almost daily sometimes, sign accentuation so quantitative as qualitative of the ghettoization of marginalized sectors of cities. It is in particular in the complexes of the massive urbanization of the years 1950-1970, the grands ensembles d'habitat, that the phenomenon of modern ghetto can define itself. In spite of undeniable qualities of comfort and size of housing, with regard to the pre-war standards, numerous characteristics of production, populating and management engendered a defective housing environment. This one was able at first to arouse the boredom, the stress and the marginalization compared with the environment. From 1970s, increasing social tensions developed with the spatial concentration of the households most in socioeconomic difficulties. The analysis of the fate of territories of complexes in a scale wider than that of the most degraded internal sectors, as that of their little town of membership (seven studied little towns of grands ensembles), shows that the diverse aspects of the ghettoization confront under convergent forms in these sectors in spite of higher urban attributes (activities, developments and diverse equipments). The processes of material, economic, social and symbolic degradation which know these towns evoke an urban social decline, a notion from which is approached the social segregation which is a multi-form causal phenomenon. The extension of the scale of apprehension of the social degradation of spaces allows an advanced analysis, between its ideological and political frame, its social motivations and the multiplicity of its appearances, at the institutional level and the social practices. The social and urban segregation of the least qualified categories is then translated by their marginalization of the socioeconomic system, by their spatial banishment in little valued and badly managed zones, by their uneven access to the equipments of integration and social advancement as well as by the stigmatization of their housing environment and their avoidance by the superior categories, in particular of the private, in search of one to protect itself from the loss of social position. What contributes to widen the field of the social inequalities of the space, as long as the social decline of the least valued residential spaces will continue to occur because of the increase of the segregationist conducts in the urban environment.
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Pauvreté et croissance : le cas particulier des pays de l’Afrique centrale : Cameroun, Congo et République Centrafricaine / Growth and Poverty : case Study of Central African Countries : Cameroon, Congo and Central African Republic

Gaboua, Solange Patricia 17 December 2012 (has links)
Cette thèse procède à une analyse comparative de l’évolution de la pauvreté monétaire et non monétaire dans trois pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cameroun, Congo et RCA). Après un rappel des approches théoriques de la pauvreté, les différentes stratégies d’éradication de la pauvreté mises en oeuvre en Afrique subsaharienne, elle aborde quelques faits stylisés concernant la croissance économique et la pauvreté dans les trois pays susmentionnés. Enfin, nous traitons empiriquement la relation entre la croissance économique et la pauvreté non monétaire dans les trois pays en s’inspirant des travaux de Moser et Ichida (2001). Les résultats obtenus montrent que la croissance économique agit positivement sur l’espérance de vie, le taux d’éducation primaire et négativement sur le taux de mortalité infantile. Ces résultats ont des implications directes en termes de politique économique. / This thesis presents a comparative analysis of the evolution of monetary and non-monetary poverty of three countries of the Economic and Monetary Community of Central Africa (Cameroon, Congo, and Central African Republic). After a review of theoretical approaches of poverty and different strategies for poverty eradication implemented in Sub-Saharan Africa this work explores the stylized facts concerning the economic growth on poverty reduction in the three countries. Finally, we empirically examine the relationship between economic growth and non-income poverty using Moser and Ichida (2001) model. We find that an increase in GDP per capita leads to an increase in life expectancy, an increase in the rate of gross primary school enrolment and a decline in infant mortality rates. These results have direct policy implications.
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Inégalités de mobilité dans le Grand Santiago et la région Ile-de-France : politiques de logement, des transports et gouvernance métropolitaine / Mobility inequalities in Greater Santiago and the Ile-de-France region : housing and transport policies in metropolitan governance

Garreton, Matias 05 December 2013 (has links)
Notre époque est caractérisée par des enjeux globaux inédits qui exigent une critique et une reformulation des principes d'organisation socioéconomique, notamment dans le domaine de l'aménagement urbain. La concentration de la population dans des grandes agglomérations, leur ségrégation croissante et leur empreinte écologique, soulignent l'importance de faire évoluer les institutions métropolitaines. Au sein de ce vaste champ de recherche, cette thèse se concentre sur la problématique des inégalités de localisation et déplacements, et des limites de l'action publique face à ces enjeux. Ainsi, nous développons l'hypothèse que l'accumulation de désavantages de logement et déplacements constituerait une forme d'injustice sociale qui pourrait être objectivée par des mesures quantitatives à un niveau méso-social. Le corolaire éthique d'un tel constat, en termes d'action publique nous amène à proposer une hypothèse complémentaire. En effet, l'atténuation des inégalités urbaines nécessiterait d'institutions capables de coordonner diverses politiques sectorielles, avec cohérence territoriale et en réponse aux demandes sociales. Ces deux hypothèses s'articulent dans une dialectique qui développe des concepts et des méthodologies pour l'étude du droit à la ville, que nous concevons comme une synthèse de capacités socioéconomiques et politiques. En particulier, la mobilité urbaine est définie dans ce travail comme l'imbrication des pratiques de localisation résidentielle et de déplacements quotidiens, à niveau des ménages. Cet ensemble de capacités est nécessaire pour l'épanouissement des citoyens, mais la connotation d'injustice des différences statistiques est difficile à démontrer. Ainsi, le principal objectif de cette thèse consiste au développement et application d'une méthodologie d'analyse quantitative à l'échelle métropolitaine, qui permettrait d'affirmer s'il existe, ou pas, une limitation injuste de la mobilité urbaine de certains groupes sociaux. Avec cet objectif, nous analysons quatre indicateurs complémentaires, chacun mesurant une dimension différente des arbitrages spatio-temporels des ménages. Il s'agit de l'usage du temps quotidien, des efforts en transport et logement, de l'accessibilité aux emplois et autres destinations, et de l'utilité de la mobilité urbaine. Au total, des désavantages simultanés parmi ces mesures suggèrent que certains groupes sociaux sont privés de mécanismes d'ajustement qui leur permettrait de bénéficier des ressources urbaines, ce que nous qualifions d'injuste. Nous montrons notamment que l'effet des politiques sociales en Ile-de-France semble être confondu par l'extension de son aire urbaine, qui présente des niveaux d'inégalités socio-spatiales proches à ceux observés dans le Grand Santiago, où les mécanismes redistributifs sont très faibles. Cette convergence souligne l'intérêt d'analyser les limites des systèmes de gouvernance métropolitaine pour résoudre ce type d'iniquités. Cette question est adressée par l'observation de deux controverses publiques récentes, l'implémentation du Transantiago et les débats autour du Grand Paris, et par l'étude de l'évolution des instruments d'aménagement. Cette analyse institutionnelle est appuyée sur la synthèse des règles et ressources de l'action publique et sur des entretiens à des experts et autorités. Dans les deux cas d'étude et par des mécanismes différents, ils existeraient des défaillances de représentation des groupes vulnérables dans les arènes de gouvernance métropolitaine, ce qui contribuerait au creusement des inégalités socio-spatiales. Finalement, la garantie du droit à la ville dans le Grand Santiago et la Région Ile-de-France nécessiterait d'innovations techniques et politiques complémentaires. Celles-ci pourraient être implémentées dans un niveau méso-social, visant à l'amélioration des conditions de mobilité urbaine et de représentation politique des ménages vulnérables, selon les spécificités de chaque sous-territoire métropolitain / Our era is characterized by unprecedented global challenges that require a critical review and a reformulation of the principles of social and economic organization, particularly in the field of urban planning. The concentration of population in major conurbations, their growing segregation and their ecological footprint, stress the importance of adapting metropolitan institutions. Within this large field of research, this thesis focuses on the problem of inequalities of residential location and daily travel, and on the limits of public action to address these challenges. Thus, we develop the hypothesis that the accumulation of residential and travel handicaps constitute a form of social injustice that could be objectified by quantitative measures at a mesosocial level. The ethical corollary of this observation in terms of public action leads us to propose a complementary hypothesis. Indeed, mitigation of urban inequalities would require institutions having the capacity to coordinate various sectoral policies, with territorial coherence and in response to social demands. These two hypotheses are articulated in a dialectical argument that develops operative concepts and methodologies for the study of the right to the city, which we conceive as a synthesis of socio-economic and political empowerment. In particular, urban mobility is defined in this work as the interweaving practices of residential location and daily travel at the household level. This set of capabilities is necessary for the blooming of citizens, but the unjust connotation of differences measured by this kind statistics is difficult to demonstrate. Thus, the main objective of this thesis is the development and application of a methodology for quantitative analysis at the metropolitan level, capable to assert if there is or not an unfair limitation of urban mobility for a certain social group. With this purpose, we analyze four complementary indicators, each measuring a different dimension of space-time tradeoffs at household level. This are: the daily use of time, travel and housing efforts, accessibility to jobs and other destinations, and utility of urban mobility. In sum, simultaneous disadvantages among these measures would suggest that some social groups are deprived of adjustment mechanisms that would allow them to benefit from urban resources, what we qualify as being unfair. In particular, we show that the effect of social policies in Ile-de-France seems to be antagonized by the extension of its urban area, attaining levels of socio-spatial inequalities close to those observed in Greater Santiago, where redistributive mechanisms are extremely weak. This convergence emphasizes the importance of analyzing the limits of metropolitan governance systems to resolve such inequities. This issue is addressed by the observation of two recent public controversies, the implementation of Transantiago and the debates around the Grand Paris, and by the study of the evolution of planning instruments. This institutional analysis is based on a synthesis of the rules and resources of public action, and on interviews with experts and authorities. In both study cases and by different mechanisms, there would be failures of representation for vulnerable groups in the arenas of metropolitan governance, thus contributing to the widening socio-spatial inequalities. Finally, guaranteeing the right to the city in the Greater Santiago and the Ile -de- France would require complementary technical and policy innovations. These could be implemented in a mesosocial level, aiming for the improvement of urban mobility and political representation of vulnerable households, according to the specificities of each sub-metropolitan territory
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Le rôle de la psychologie dans les dynamiques de la production, des inégalités et de la redistribution / The role of psychology in the dynamics of production, redistribution and inequalities

Ghosn, Sandra 22 September 2014 (has links)
L’objectif de cette thèse est de mettre en avant le rôle de la psychologie dans les fluctuations de la production, de la redistribution et des inégalités. Notre travail s’articule autour de deux axes : i) l’importance de la psychologie à l’égard des inégalités dans la détermination des croyances des agents concernant le rôle de l’effort ii) l’impact de ces croyances sur les dynamiques des grandeurs économiques. L’objectif du premier chapitre est de présenter une revue de littérature sur la relation entre croyances et faits économiques. Au second chapitre, nous développons un modèle théorique, dans lequel nous introduisons une composante psychologique immuable dans les croyances des agents. Nous aboutissons à une explication d’ordre psychologique des disparités entre pays de la volatilité de la TFP, de la production, de la redistribution et des inégalités. Dans le troisième chapitre, nous vérifions, économétriquement, les implications du modèle. / The objective of this doctoral thesis is to put forth the role of psychology in the fluctuations of production, redistribution and inequalities. Our work is centered on two axes : i) the importance of psychology with regards to inequalities in determining individual beliefs about the role of effort ii) the impact of beliefs on the dynamics of economic aggregates. The objective of the first chapter is to provide a literature review on the relationship between beliefs and economic events. In the second chapter, we develop a theoretical model, in which we introduce an unchanging psychological component in individual beliefs. We end at an explanation, of a psychological nature, for cross-country disparities in TFP, production, redistribution and inequalities volatilities. In the third chapter, we provide an empirical verification of the model implications.
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Santé, revenu et caractéristiques individuelles : trois applications microéconométriques sur les Européens âgés / Health, income and individual characteristics : three microeconometric applications on elderly Europeans

Adeline, Amélie 05 December 2018 (has links)
Les politiques de réduction des inégalités de santé basées sur une politique de redistribution en matière de revenu ou de réduction des coûts d’accès aux soins pour les plus démunis sont communes à de nombreux pays. Ces politiques sont basées sur le fait qu’il existe une relation entre revenu individuel et état de santé. Cette thèse analyse cette relation à partir de l’enquête ≪ Survey of Health Ageing and Retirement in Europe ≫ qui concerne des Européens âgés de 50 ans et plus. Nous montrons que le revenu individuel est associé de manière positive et concave à la santé (hypothèse de revenu absolu), mais aussi que les inégalités de revenu au sein d’un pays affectent tous les individus de ce pays (version forte de l’hypothèse de l’inégalité des revenus). Les mécanismes sous-jacents de cette hypothèse montrent que pour réduire les inégalités de santé liées aux inégalités de revenu, les gouvernements doivent promouvoir les investissements en capital humain et social. Aussi, les individus sont sensibles au mode de vie suivi par la majorité des personnes. Par la suite, nous implémentons une analyse simultanée de la santé et du revenu à l’aide d’un estimateur du maximum de vraisemblance à information complète. La causalité bidirectionnelle du revenu et de la santé est mise en avant, ainsi que la présence de caractéristiques individuelles inobservables communes à ces derniers. Enfin, sur un exemple concret, celui des politiques de lutte contre le tabagisme, cette thèse analyse simultanément la consommation de tabac, le revenu des individus, et l’aversion au risque. Les résultats mettent en avant l’importance des préférences individuelles dans la décision de fumer. En effet, les fumeurs Européens âgés de 50 ans et plus sont orientés vers le présent, de telles sorts qu’ils ne considèrent pas les effets néfastes du tabac sur la santé ; et sont, soit averse au risque du fait de l’anxiété, ou, aiment le risque puisqu’ils acceptent d’altérer leur santé. / In many countries, governments set public policies to reduce health inequalities, based on income redistribution or on reducing the costs associated to the access to care for the poorest individuals. These policies are based on the fact that there is a relationship between individual income and health status. This doctoral dissertation analyses the latter, using the survey ``Survey of Health, Ageing, and Retirement in Europe", which considers Europeans aged 50 and over. We first show that individual income is positively related with health in a concave way (Absolute Income Hypothesis). Results also suggest that income inequalities in a country affect all members in this society (strong version of the Income Inequality Hypothesis). Then, the underlying mechanisms of the latter hypothesis show that to reduce income-related health inequalities, governments should promote investments in human and social capital. Moreover, individuals are sensitive in following the common cultural model of the standard of living. Thereafter, we implement a simultaneous analysis of health and income using a Full Information Maximum Likelihood estimator. This allows to highlight two-way causality of income and health, as well as, the presence of unobserved individual characteristics common to both outcomes. Finally, on a concrete example, the one of public policies against smoking, this doctoral dissertation simultaneously investigates smoking, income, and risk aversion. Results highlight the importance of individual preferences in the smoking decision. Indeed, European smokers aged 50 and over are present-oriented, such that they do not consider the harmful effects of smoking on health; and are, either risk averse because of anxiety, or, risk lover when they agree to take the risk of altering their health.
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Evolution of inequalities in access to secondary schooling in Uganda / Évolution des inégalités d'accès à l'enseignement secondaire en Ouganda

Kakuba, Christian 25 November 2014 (has links)
Alors que l’accès à l’éducation est au cœur du développement, le fait qu’une éducation soutenue et de qualité soit un facteur critique pour l’émancipation d’individus et de sociétés entières ne fait plus l’objet de débats. En effet, la myriade d’avantages liés à une éducation de masse soutenue et de qualité présuppose qu’elle soit à la portée de tous, comme il est décrit dans l’objectif 2 de l’Education pour tous et les buts 2 et 3 des Objectifs du millénaire pour le développement. L’Ouganda étant l’un des premiers pays d’Afrique Subsaharienne à introduire l’éducation primaire et secondaire universelle, respectivement en 1997 et 2007, cette thèse s’attache à comprendre jusqu’à quel point ces politiques de démocratisation de l’éducation ont permis de réduire les inégalités d’accès à l’école secondaire. Ce travail utilise principalement les données des enquêtes nationales de ménages de 2005/2006 et 2009/2010 qui procurent des informations sur le profil éducatif des membres du ménage ainsi que d’autres caractéristiques qui, selon les études préalables influent sur les parcours scolaires. Par le moyen de modèles multivariés pertinents, il a été possible de décrire l’évolution des inégalités d’accès à l’école secondaire, de transition du primaire au secondaire, et d’accès aux internats, ce pour l’ensemble des enfants de 13 à 24 ans. L’universalisation de l’éducation au niveau primaire comme secondaire n’a ni pu améliorer l’achèvement du cycle primaire ni réduire les inégalités d’accès au secondaire. En effet, achever le cycle primaire et accéder au secondaire demeurent principalement la prérogative d’enfants issus de milieux socio-économiques privilégiés, de zones urbaines et de la région centrale. Lorsque le chef de ménage n’est pas lui-même allé au secondaire, ou que le ménage se situe en deçà du 25e percentile de revenus, lorsqu’il est en milieu rural, ou situé dans l’Est, l’Ouest ou le Nord du pays, ses jeunes membres demeurent largement exclus du cycle secondaire. En outre, alors que les internats (dont certains sont des écoles publiques) sont connus pour offrir une éducation de meilleure qualité qui permettrait la mobilité sociale pour les enfants défavorisés, ils sont généralement inaccessibles aux pauvres selon la politique sur les internats ce qui accroît les inégalités d'accès à l'enseignement secondaire de qualité. Alors que les inégalités d’accès au niveau secondaire pour tous les enfants persistent, la transition du primaire au secondaire, pour les enfants de milieux socio-économiques les moins aisés, semble plus difficile dans le passé récent qu’auparavant, ce qui implique que la plupart des enfants qui se trouvaient dans un cercle vicieux du désavantage, très probablement y demeureront. / While access to basic education is at the heart of development, the fact that sustained and meaningful education is critical for emancipation of the individual and entire society is no longer a matter of debate. Indeed, the myriad of advantages associated with sustained and quality mass education presuppose that it should be enjoyed by all as espoused in Education for All Goal 2 and Millennium Development Goals 2 and 3. Since Uganda was one of the first countries in Sub-Saharan Africa to introduce universal primary and secondary education in 1997 and 2007 respectively, this study endeavored to understand the extent to which the said democratization of education has eclipsed inequalities in accessing secondary schooling. This study largely used Uganda National Household Survey data for 2005/6 and 2009/10 that had information on schooling profiles of the household population and other characteristics that have been found to explain schooling outcome differentials. Through appropriate multivariate models, it was possible to map the evolution of inequalities in accessing secondary schooling for all children aged 13-24, making a transition for the ones that completed primary and accessing boarding facilities. Universalizing education at both levels has failed both to enhance completion of primary and dampen inequalities in accessing secondary schooling. Indeed, completion of primary and transition to secondary remain a prerogative of largely children from better socio-economic backgrounds, urban areas and the central region. Children in households below the 25th top percentile of household income, those in the rural, East, West and North, and those under household heads with less than secondary education, remain largely excluded from secondary schooling. Besides, whereas boarding schools (some of which are government schools) are known to offer better quality education that would enable social mobility for disadvantaged children, they are largely inaccessible to the poor as a matter of policy and this exacerbates inequalities in accessing quality secondary schooling. While inequalities in accessing secondary education for all eligible children have largely persisted, making a transition by children from poorer socio-economic backgrounds seems to be more difficult in the recent past than before implying that most children previously entangled in a vicious cycle of disadvantage, are most likely to remain so.
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Trois essais sur les réponses individuelles aux allocations chômage et à la fiscalité / Three essays on individual responses to taxation systems and benefits

Aït Bihi Ouali, Laïla 03 December 2018 (has links)
Cette thèse consiste en trois essais sur les réponses des individus aux systèmes fiscaux et à la taxation. Le premier chapitre, "Partial Unemployment Insurance and Hour Decisions", mesure l'impact des incitations contenues dans le programme d'activité réduite. L'activité réduite (AR) permet aux chômeurs qui travaillent de garder leurs allocations chômage sous conditions. Nous exploitons comme quasi-expérimentation la réforme de 2006 en France, qui consiste en une baisse de 20% du seuil horaire. La réforme a significativement augmenté la probabilité conditionnelle de choisir une AR peu intensive. Le second chapitre, "Potential Drivers of Undeclared Work", explore les déterminants potentiels de l'activité dissimulée en France et en Europe. Cette étude utilise une enquête pilote examinant les comportements d'activité dissimulée des ménages en France (EPMF). Nos résultats montrent que l'hétérogénéité individuelle (la perception de l'entourage, les sanctions et les valeurs civiques) sont positivement corrélées à l'activité dissimulée. A l'aide d'une enquête semblable, nous obtenons des résultats comparables au niveau européen. Le troisième chapitre, "Top-income tax avoidance and preferences for redistribution: Evidence from the Panama Papers" explique l'impact des scandales sur les préférences pour la redistribution. Les Panama Papers sont utilisés comme quasi-expérimentation: ce scandale exogène a mis en lumière les comportements d'optimisation fiscale des ménages. Après le scandale, les individus sont plus en faveur des politiques de redistribution: les scandales financiers encouragent une mise à jour de la perception des inégalités. / This dissertation gathers three essays on behavioral responses to fiscal systems and benefits.The first chapter, ``Partial Unemployment Insurance and Hour Decisions", measures how financial incentives in Partial Unemployment Insurance (PUI) programs affect job uptake. PUI programs allow jobseekers to keep their benefits when working if the job abides by eligibility conditions. We exploit as a quasi-experiment the 2006 French PUI reform consisting in a decrease in the hour threshold. The main finding is that the reform significantly increased the conditional probability to take up a PUI job below the new hour threshold. A narrowed benefit availability contributes to a decline in worked hours for PUI claimants.The second chapter, ``Potential Drivers of Undeclared Work", investigates undeclared work in France and Europe. This study exploits a unique pilot survey on supply and demand of households. We find that the social circle, autoestimated risk and sanctions and civic values are strongly correlated with undeclared work. Individual heterogeneity adds up but is not substitutable to standard socio-demographic variables. Using the Eurobarometer survey, we find comparable estimates at the European level.The third chapter, ``Top income tax evasion and redistribution preferences: Evidence from the Panama Papers" attempts to explain changes in perceived inequality after worldwide fiscal scandals. I exploit as an exogeneous shock the 2016 Panama Papers scandal revealing top-income households' tax avoidance. I find that, post-scandal, stated preferences for redistribution strongly increases. Using additional data, I find consistent results at the European level.
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L'universitarisation de la formation infirmière : nouveaux savoirs, nouveaux profils d'étudiants et infirmiers / Nursing training becomes a university degree : new knowledge, new student and nurse profiles

Rigot, Sylvie Dibon 24 September 2018 (has links)
En formation infirmière, la mise en place du référentiel universitaire a entrainé une modification du recrutement des étudiants, de leurs parcours en formation et des professionnels formés. La majorité des étudiants en réussite sont issus de filières générales et en proportion moindre en promotion professionnelle. D’autres étudiants, majoritairement issus de filières technologiques, ont des difficultés pour entrer dans la formation, la suivre, voire ne peuvent être diplômés. Cette recherche a visé à identifier les causes de ces différences. Elle s’est centrée sur les rapports aux savoirs et à l’écriture des étudiants Un corpus de données a été constitué: écrits d’évaluation des étudiants (unité d’intégration, travail de fin d’étude) et entretiens auprès d’étudiants et de professionnels « nouveaux diplômés » et « recruteurs ». La mise en relation des analyses des corpus confirme l’accroissement par l’universitarisation des inégalités scolaires identifiées dans le secondaire du fait des contenus des formations menant aux différents baccalauréats. La construction de la différenciation au sein de la formation actuelle tient dans une large mesure à la confrontation entre les pratiques institutionnelles et les différences de « rapport à » (au savoir, au langage, à l’écrit et à l’écriture, mais aussi au métier) chez les étudiants, différences liées à leurs modes de socialisation scolaires ou non scolaires. Ainsi, le référentiel de formation universitaire n’a que partiellement atteint les effets escomptés par l’acquisition de nouveaux savoirs et une réflexion différente sur la posture professionnelle. En revanche, le rapport à l’écrit est resté une difficulté majeure pour certains étudiants. Elle montre que cette situation n’est pas irréversible. Une meilleure formation des formateurs ainsi qu’une clarification de leurs missions permettraient de prendre en compte dans la formation les obstacles qu’une partie des étudiants rencontrent. Cependant, cette mesure prise isolément semble insuffisante. En effet, il est aussi essentiel d’interroger l’évolution des compétences attendues par la profession, et au-delà la nécessité de former un seul profil de personnel soignant. / The introduction of the university curriculum framework into nursing training has led to a change in the recruitment of students, their training courses and the type of professionals it trains. The majority of successful students come from general high school pathways and a smaller number are retraining. Other students, mostly from technology pathways, have difficulties being accepted onto, following, or finally graduating from the training course. This research has aimed to identify the causes of these differences, and focused on the students’ approach to knowledge. A corpus of data was compiled: written student assessments (integration unit, final year research paper), interviews with students, “newly qualified” nurses and "recruiters". Comparing the analyses of corpus confirms the increase, due to university, in educational inequalities which are identified in secondary school owing to the course content leading up to the different baccalaureates. The existence of this differentiated within the current training programme is largely due to the confrontation between different institution’s teaching practices and the differences in “approach towards” (knowledge, language, writing, but also the profession) that is taken by the students as well as differences linked to their type of social interaction, in or out of school. In this way, the university training syllabus has partially achieved the desired effect through the acquisition of new knowledge and a different way of thinking about the profession. The attitude towards writing remains a major difficulty for some students. It is shown that this situation is not irreversible. Better training of the training staff, as well as clarification of their task, would make it possible to take into consideration the difficulties experienced by some students during their training. However, this measure alone would seem insufficient. Indeed, it is also essential to evoke the evolution of the skills expected by the profession, and subsequently the requirement to train only one kind of health carer profile.

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