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Essai sur l'articulation des sources du droit dans l'approche du droit de propriété / Essay on the articulation of sources of law : in the approach of the comparison of the property lawChen, Fei 16 December 2014 (has links)
Le droit de propriété est le fondement du système social occidental tant au niveau juridique qu'au niveau idéologique. Pourtant, la vénération de ce droit implique l'existence de la pensée binaire qui engendre une concurrence (pour ne pas dire confrontation) permanente : privé-public, individualisme-collectivisme, moi-autrui. C'est ainsi qu’il est difficile de comprendre l'existence d'une pensée sinisée dans laquelle la notion du droit de propriété fait défaut. Quand les règles du droit deviennent un support des règles du rite alors que le but du droit ne consiste plus en la recherche de la justice mais de l'harmonie, un autre mode de pensée est dès lors apparu. Ce mode de pensée, négligé pendant longtemps par les théoriciens attire néanmoins de plus en plus l’attention aujourd'hui. Mais en quoi consiste-t-il ? Quels effet pourrait-il donner au droit de propriété? Est-il possible de l'articuler avec la pensée binaire dans le domaine juridique ? Cette thèse essaye de traiter ces questions dans l’approche du droit comparé. / The property law is the foundation of Western social system both at the legal level and at the ideological level. However, the veneration of this category of law implies the existence of binary theories creating permanent competition (if not using the word "confrontation") : Private-public, individualism-collectivism, me-others... Thus, it is difficult to understand the existence of a Sinitic thought in which the concept of property is lacking. That is why when the regulation of law become a carrier of the rules of the rite, while the purpose of the law is no longer the pursuit of justice but of harmony, another way of thinking has therefore appeared. This way of thinking, long neglected by theorists, nevertheless attracts more and more attention today : But what does it consist of ? What effects it could give to the property rights ? Is it possible to articulate with binary thinking in the legal field ? This thesis attempts to address these issues in the approach of comparative law.
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Pulsions et destins du concept de pulsion de Freud au dernier enseignement de Lacan : l'émergence, la disparition et le retour discret de la pulsion freudienne comme sinthome / Drives and the fate of the concept of the drive from Freud to the later Lacan : the emergence, the disappearance and the discreet return of the Freudian drive as sinthomeGrontoft, Stein Fossgard 27 November 2015 (has links)
La pulsion, concept fondamental de la psychanalyse, doit-elle être conceptualisée en termes dualistes ou monistes ? À partir de deux principes premiers essentiellement irréductibles et antagonistes, Freud cherchait toujours à conceptualiser la pulsion en termes dualistes : pulsion d’autoconservation vs pulsion sexuelle partielle, libido de moi vs libido d’objet, pulsion de vie vs pulsion de mort. Interprétation biologique de la pulsion de mort, compulsion de répétition comme tendance restitutive, et dualisme pulsionnel – je propose que ces choix théoriques de Freud soient en effet liés.Quant à Lacan, mon hypothèse est qu’il était propulsé par un « pousse-à-l’unarisme » ; à partir de la topologie et le modèle de ratage, son intuition fondamentale était que la pulsion doit être conceptualisée en termes monistes. Lacan parvient ainsi à injecter non seulement plaisir, mais jouissance, cette satisfaction paradoxale qui fait souffrir, dans la structure fondamentale – dans le but – de la pulsion. Ceci implique que la pulsion de mort ainsi que le masochisme sont des aspects de chaque pulsion.Pendant un certain temps, le concept de pulsion sera pourtant éclipsé par le concept de répétition, répétition de jouissance en tant que plus-de-jouir. Or la pulsion moniste fait finalement un retour discret lorsque la question du symptôme se met en avant dans le dernier enseignement de Lacan. Je propose qu’un monisme pulsionnel soit une condition de possibilité pour le sinthome, et qu’à partir d’une revalorisation du versant de la pulsion de vie du point de vue de l’Un discret, le sinthome comporte une homéostasie supérieure, c’est-à-dire une satisfaction qui inclut ce qui la dérange. / Should the drive, which is fundamental concept of psychoanalysis, be conceptualized in monistic or dualistic terms? With two essentially irreconcilable and antagonistic principles as his point of departure, Freud always sought to conceptualize the drive in dualistic terms: drives of self-preservation vs. partial sexual drives, ego-libido vs. object-libido, life drive vs. death drive. A biological interpretation of the death drive, the repetition compulsion conceptualized as a restitutive tendency, and a drive dualism – I propose that these theoretical choices of Freud are in fact related.As for Lacan, my hypothesis is that he is driven by a “push-to-unarisme”; with topology and the model of misfiring / failure as his point of departure, his fundamental intuition is that the drive ought to be conceptualized in monistic terms. Lacan is thereby able to inject not only pleasure, but jouissance, this paradoxical satisfaction which entails suffering, in the basic structure – in the aim – of the drive. This implies that the death drive as well as masochism are aspects of each drive.For a time, the concept of the drive will however be overshadowed by the concept of repetition, repetition of jouissance qua plus-de-jouir. Yet the drive qua monism finally makes a discreet return when the question of the symptom comes to the fore in Lacan’s later teaching. I propose that a drive monism is a condition of possibility for the lacanian sinthome, and that on the basis of a reassessment of the different aspects of the life drive from the point of view of the One discrete, the sinthome entails a second-order homeostasis, that is to say a satisfaction that includes what unsettles it.
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L'ontologie de la conscience dans l'oeuvre de Henri Ey / Consciousness and the problem of ontology in the works of Henri EyPrats, Philippe 05 October 2012 (has links)
En 1963 Henri Ey renoue, en écrivant « La Conscience », avec une tradition philosophique oubliée : ramener la psychologie dans le giron de la philosophie. Le lien entre psychologie et philosophie s'explique par le fait qu'on ne peut pas rendre compte de la vie psychique sans mener de concert une réflexion sur le sens de l'être. Ce faisant Henri Ey allait à contre-courant de la vie intellectuelle de son époque. La pensée dominante de cette période suspectait la tradition philosophique qui prônait l'existence du Sujet. L'anthropologie se substituait à l'ontologie. Le Sujet était, dans la tradition spinoziste, une illusion. La mise en question du Sujet signifie la disparition de la psychiatrie. La maladie mentale n'existe qu'en affirmant l'impossible maîtrise d'un Sujet sur son monde. La maladie mentale raconte la déstructuration du champ d'une conscience. C'est la dissolution d'un Sujet dans un monde dont il n'est plus la clé de voûte qui caractérise la maladie mentale. Comment en est-on arrivé à l'idée que la folie pouvait signifier autre chose que le contre sens de l'homme ? C'est cette dérive dont rend compte l'oeuvre d'Henri Ey. Cette dérive n'est pas le fait d'interprétations erronées qui seraient liées à des paradigmes mentaux historiques. La dérive est plus sournoise, elle est le fait d'une attitude mentale naturelle. Elle provient de la manière dont l'homme pense. La pensée humaine naturellement organise ses objets dans un cadre logique qui est celui du principe de contradiction. La logique binaire divise, sépare, oppose. Elle autorise l'abstraction et surtout suppose que cette organisation logique est le calque de l'organisation de la vie. L'abstraction vers laquelle la logique de la dualité conduit la pensée est le fondement même de toute métaphysique. Pour Henri Ey, il était absolument nécessaire d'en terminer avec l'approche métaphysique qu'autorise la forme logique binaire quand il s'agit d'étudier la constitution de l'existence humaine. Il propose une nouvelle approche de la vie psychique en formulant cette vie selon une logique non binaire. C'est en termes de système ouvert et de devenir qu'il construit une nouvelle science humaine. Cette approche permet d'incarner l'homme dans le monde et d'en faire le véritable Sujet de son monde. C'est en termes de devenir qu'il faut penser le champ d'incarnation de l'homme ou champ de la conscience. La conscience est un devenir, elle ne se réduit pas au devenir actualisé. Henri Ey, en remettant en cause les présupposés logiques qui interdisent de comprendre la conscience, redonnait sa place au Sujet. Le devenir conscient permettait de lier l'ontologie (les conditions de la conscience) et l'anthropologie (l'actualisation de la conscience dans le monde) ? La vie psychique est l'actualisation momentanée de la conscience. / In 1963, the year he wrote « La Conscience », Henri Ey was reconciled with a forgotten philosophical tradition, bringing back psychology into the realm of philosophy. The link between philosophy and psychology is explained in that one cannot account for mental life without at the same time reflecting on the meaning of being. In doing this, Henri Ey was going against the mainstream of intellectual life at his time. Dominant thinking at the time was suspicious of the philosophical tradition which extolled the existence of a Subject. Anthropology replaced ontology. The Subject was, in the spinozistic tradition, an illusion. Questioning the Subject means the end of psychiatry. Mental illness only exists in asserting that it is impossible for a Subject to master his world. It tells of the destructuring of the field of consciousness. Mental illness is characterized by the dissolution of e Subject in a world he can no longer support. How did we reach the point where madness could mean something other than misconstruing man? Henri Ey's works reflect this drift. The drift is mot the deed of wrong interpretations which might be linked ti historical mental paradigms. It is more cunning, it is the deed of a natural mental attitude. It originates in the way man thinks. Human thinking naturally organizes its objects in a logical framework which is that the principle of contradiction. Binary logic divides, separates and opposes things. It allows abstractions and most of all presupposes that logical organization copy the organization of life. The abstraction towards which the logic of duality leads thinking is the foundation of all metaphysics. For Henri Ey, it was absolutely necessary to finish with the metaphysical approach allowed by binary logic when studying the constitution of human existence. He put forward a new approach to mental life describing mental life according a non-binary logic. He thus developed a new social science in terms of open system. This approach makes it possible to flesh out man in the world and make him the true Subject of his world. It is in terms of becoming that we need ti think the field where man can fleshed out his field of consciousness. Consciousness is becoming, it is not reduced to actualized becoming. Henri Ey, by challenging the logical assumptions which stop the understanding of consciousness, put the Subject back his place. "Becoming conscious" made it possible to link ontology (the condition of consciousness) and anthropology (the actualization of consciousness in the world). Mental life is the actualization of consciousness at a given time.
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La religion du corps en Californie / The religion of the body in CaliforniaMaass, Alexandra 05 November 2011 (has links)
Le corps moderne est à la fois l’objet de rêves et d’interdits, un lieu de conflits, d’inégalités et d’investissements, mais il représente avant tout la quête contemporaine de la beauté ainsi que le rêve scientifique de la jeunesse et de l’immortalité. Le corps en Californie tient une place tellement importante qu’il n’est pas exagéré de parler de religion. La religion du corps crée dans un premier temps un lien vers le Divin puisque le corps est soit opposé à l’esprit soit il constitue un moyen d’accéder à la divinité, comme chez les orientaux. De la conception grecque antique à la version orientale, sans oublier de parler de la place du corps dans l’histoire californienne et de sa relation à un Dieu, nous nous rendrons compte que le corps considéré comme lien vers le Divin cède petit à petit sa place à une appropriation personnelle poussée à la fois par le narcissisme des années soixante puis par des impératifs normatifs. Le californien est alors à la quête de nouvelles expériences dont le médium est le corps, tout en étant à la recherche d’une perfection physique. Cela a donné vie à un vaste marché, créant ainsi une compatibilité entre la religion du corps et son aspect mercantile. Ce lien ne s’arrête pas seulement aux produits, ni à l’industrie que génère un tel marché, car le corps est devenu un investissement à capitaliser. Comme dans toute religion, il y a une part de fanatisme et de dérive dont il faut mesurer l’impact. L’ultime question est celle du rôle de la science dans l’évolution du corps. Cette nouvelle religion du corps, remplace doucement le lien premier vers le Divin, amenant l’homme vers plus de maîtrise, de connaissance et de contrôle sur son destin. / The body’s new frontier is both an esthetic and scientific quest, with the wild dream of reaching an ideal beauty and immortality - or at least living better and longer. In California, the body and its cult are so important therefore we can safely say that it is a religion. This religion of the body is primarily linked to the Divine since in the classical point of view, the body is either linked to sin or is a way to reach God, as the oriental religions believe. From ancient Greece to the oriental influences, not forgetting how the body is perceived in California’s history and its relationship to the Divine, we will slowly become aware that this link is somehow being overshadowed by a personal appropriation of the body both triggered by the 1960’s narcissism and social norms. The typical californian seeks experiment and pushes boundaries using the body as a medium, while striving to reach physical perfection. Of course this cannot go without the growing of a massive market, hence the connexion between the religion of the body and its mercantile aspect. That link not only reflects the amount of products and services as well as the whole industry behind them, it also brings forward the fact that the body is considered as an object one has to invest in and capitalize on both the future and the present moment. As in all types of religion, there is a part of fanaticism and going astray. Its impact cannot be overlooked. The ultimate question is the role of science in the body’s evolution. What has become the new scientific religion of the body slowly replaces the initial link to the Divine, bringing mankind towards more knowledge, mastery, and control over its destiny.
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Les sources du droit des hydrocarbures en Afrique / The hydrocarbons sources of law in AfricaEssaga, Victor Stéphane 24 May 2018 (has links)
La lex petrolea est l’ensemble des règles constituées au fil du temps par les acteurs impliqués dans l’exploration, le développement et l’exploitation des hydrocarbures. Consignée et régulièrement actualisée par la doctrine anglo-saxonne, elle forme le point d’Archimède à partir duquel les travaux universitaires déclinent ce qui devrait être considéré comme le droit des hydrocarbures. Toutefois, présentée comme une déclinaison de la lex mercatoria, ou ensemble des règles des marchands constituées de façon coutumière, la lex petrolea ne semble pas épuiser les caractéristiques véritables du droit des hydrocarbures, notamment en Afrique. Elle se décline davantage comme un ensemble de normes de sources plurielles (arbitrales,contractuelles, législatives), sans cohérence d’ensemble et surtout sans singularisation du rôle des acteurs qui ont pourtant des statuts juridiques et économiques différents. Les États, d’une part, sont certes mus par des intérêts patrimoniaux légitimes, mais aussi par des intérêts géoéconomiques, voire politiques. Les investisseurs énergétiques, d’autre part, sont exclusivement motivés par le gain du lucre, et cette relation génère un droit des hydrocarbures conséquent. Afin de renouveler la doctrine juridique relative à cette activité, il est proposé une approche nouvelle basée sur les théories respectives et complémentaires du monisme juridique, d’une part, et du relationnisme juridique, d’autre part. Les normes structurant la lex petrolea ne deviennent un droit des hydrocarbures que par la co-conception, l’application et la validation de celles-ci par l’État, en relation avec les investisseurs privés étrangers. Ces normes juridiques, aussitôt établies, sont plus ou moins appliquées, immergées qu’elles sont au sein de la relation particulière nouée entre les États et leurs cocontractants. Le lien contractuel débouche sur une relation juridique plus vaste, structurée autour de normes écrites, de pratiques des acteurs et tout simplement d’une relation génératrice d’un droit des hydrocarbures supérieur aux normes écrites identifiables. L’intervention systématique d’un tiers, soit l’administration sur plusieurs formes dans l’exécution des obligations des parties, soit l’arbitre en cas de contentieux, permet la construction, l’entretien et le maintien durable des relations juridiques entre les parties. Celles-ci aménagent ainsi un cadre symbolique de leurs relations, sous l’emprise et la maîtrise totale de l’État, en tant que propriétaire des ressources extractives. C’est ce que nous avons appelé, en conclusion de l’étude, le monisme relationniste du droit des hydrocarbures africain. / The lex petrolea is the set of rules established over time by actors involved in the exploration, development and exploitation of hydrocarbons. Recorded and regularly updated by Anglo-Saxon doctrine, it constitutes Archimedes' point from which academic work declines what should be considered hydrocarbon law. It is more likely to be interpreted as a set of norms of plural sources (arbitral, contractual, legislative), without any overall coherence and, above all, without distinguishing the role of actors who nevertheless have a different legal and economic status. On the one hand, States are certainly driven by legitimate patrimonial interests, but also by geo-economic and even political interests. Energy investors on the other hand are exclusively motivated by the gain of profit, and this relationship generates a significant hydrocarbon law. In order to renew the legal doctrine of this activity, a new approach is proposed based on the respective and complementary theories of legal monism on the one hand and legal relationalism on the other. Once legal norms are established, they are more or less applied, immersed in the special relationship between States and their contracting partners. The contractual relationship leads to a broader legal relationship structured around written standards, shareholder practices and simply around a relationship that generates a hydrocarbon law that goes beyond identifiable written standards. The systematic intervention of a third party, either the administration in several forms in the execution of the obligations of the parties, or the arbitrator in the event of litigation, allows the construction, upkeep and permanent maintenance of legal relations between the parties. They thus create a symbolic framework for their relations, under the influence and total control of the State, as the owner of the extractive resources. This is what we have called in conclusion to the study the relational monism of African hydrocarbon law.
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Le monisme neutre et le « problème difficile de la conscience »Miranda Quiroga, Luis Alberto 11 1900 (has links)
Le « problème difficile » de la conscience (Chalmers 1996) ou la question de pourquoi nos
états mentaux sont dotés d’une certaine qualité subjective met en évidence l’existence d’un
« écart explicatif » (Levine 1983) entre l'expérience vécue du sujet et les structures physiques
et fonctionnelles du cerveau (ou de l’organisme dans son ensemble). Parmi les plusieurs
solutions envisagées pour le trancher, le monisme neutre s’érige comme une option attirante
entre les extrêmes du physicalisme et le dualisme. Dérivé initialement de la pensée de
Bertrand Russell (1927), le monisme neutre part d’une simple constatation : dans notre
conception scientifique de la matière, il y a un écart conceptuel important entre le rôle causal
qu’on lui reconnait, et ses propriétés intrinsèques, fondamentales, qu’on ignore
complètement. En d’autres mots, on sait que la matière se comporte de telle ou telle façon,
mais on ne comprend pas pourquoi il en est ainsi. En ce sens, la nature fondamentale de la
matière ne serait ni de l’ordre physique ni de l’ordre mental, mais quelque chose de neutre
duquel émergeraient les propriétés physiques et mentales. L‘objectif de notre mémoire est
d’expliquer en détail les antécédents, l’origine, le développement, l’évolution et les
perspectives de cette solution en la comparant, notamment, avec d’autres postures monistes
et neutralistes. Au passage, nous allons aussi évaluer certaines des objections qui ont été
formulées à son égard. On s’attardera enfin sur quelques formulations contemporaines
inspirées de la thèse russellienne dans le but de réfléchir sur leur plausibilité. / The “hard problem” of consciousness (Chalmers 1996) or the question on why our mental
states are endowed with a certain subjective quality renders evident the existence
of an “explanatory gap” (Levine 1983) between the experience lived by the subject and the
brain’s physical and functional structures (or the organism’s altogether). Among the many
solutions devised to solve it, Neutral Monism stands as an appealing alternative between the
extremes of physicalism and dualism. Initially derived from Bertrand Russell’s thought
(1927), Neutral Monism departs from this starting fact: within our scientific conception of
matter, there is an important conceptual gap between the causal role thereof and its hitherto
unknown intrinsic, fundamental properties. In other words, we know that matter behaves in
such and such a way, but we do not know why it is so. In the light of these facts, the
fundamental nature of matter is neither physical nor mental, but it identifies to a neutral stuff
from which would emerge both the physical and mental properties. In that sense, this research
focuses on spelling out the antecedents, origin, development, evolution and prospects of this
solution, comparing it with other monist and neutralist positions. As research develops, we
shall assess some of the objections raised against it. Finally, we shall consider some
contemporary formulations inspired by the Russellian thesis in order to reflect upon their
plausibility.
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Le polythéisme du monde moderne : la laïcité à l'aune du pluralisme moralImbeault, Guillaume 05 1900 (has links)
L’objectif principal du mémoire est de répondre à une lacune dans la littérature en philosophie politique concernant la laïcité. En effet, la totalité des interprétations de celle-ci entretient une forme ou une autre de monisme, la doctrine métaphysique selon laquelle les valeurs peuvent, en principe, être harmonisées en un tout unifié. Les défenseurs de la « laïcité ouverte », par exemple, empruntent à l’idée de consensus par recoupement élaborée par John Rawls selon laquelle les sociétés démocratiques et libérales reposeraient sur un accord fondamental sur une conception politique de la justice. En revanche, le pluralisme de valeurs ne reconnaît pas qu’un tel accord soit possible, ni même souhaitable. En nous appuyant sur les grands penseurs du pluralisme de valeurs, Stuart Hampshire, Isaiah Berlin et Bernard Williams, nous souhaitons réfléchir à la laïcité en prenant véritablement au sérieux la pluralité des valeurs et leur manière de concevoir les conflits qui traversent nos sociétés. Ce faisant, nous proposerons une conception pluraliste de la laïcité pour laquelle les accommodements raisonnables sont un aspect essentiel afin de garantir l’équité des institutions de résolution de conflit. / This dissertation aims to fill a gap in the political philosophy literature on secularism. So far, virtually all writings on the subject assume a form of monism, the moral metaphysical doctrine according to which values can be reconciled without compromise as parts of a unified whole. For example, Rawlsians adopt a notion of overlapping consensus for liberal democratic societies. However, value pluralists such as Isaiah Berlin, Stuart Hampshire and Bernard Williams argue that monism is both impossible to be realised, and damaging. This thesis takes their argument seriously. In so doing, it proposes a pluralist conception of secularism for which compromises, and so accomodations, play a central role in realising the justice of our institutions as regards the question of religion in the public sphere.
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Les problèmes de la causalité mentale / The problems of Mental CausalityFournier, Laure 22 October 2013 (has links)
Quel type de choses sont les raisons que nous donnons pour expliquer nos comportements ? Sont-ce des entités dans nos cerveaux causalement responsables de nos actions ? Sinon, doit-on accepter le dualisme cartésien ? Faut-il croire avec Davidson que les raisons sont des entités physiques pourtant impossibles à identifier en termes physiques ? Nous proposons une réponse alternative : les raisons sont des choses dont nous ne faisons pas l’expérience. Elles peuvent être dites guider nos actions, en vertu d’une cohérence que nous acquérons à travers le temps, en même temps qu’une identité personnelle claire. On défend donc ici la thèse wittgensteinienne selon laquelle les raisons ne sont pas des causes, et l’on cherche ce qu’elles sont positivement. Car il y a bien une différence, dans la réalité physique, entre agir pour une raison ou l’autre. Mais c’est une réalité que l’on recherche et construit, et non que l’on observe et nomme. En parlant de nos raisons, on parle avant de savoir, pour faire advenir quelque chose –quelque chose de physique, comme toute chose.On soutient ainsi contre Kim qu’il est possible de croire à la pertinence propre des raisons, tout en restant moniste, sans dommage pour la rationalité humaine.Tout ceci a d’importantes conséquences éthiques : l’évaluation des raisons et intentions n’est sensée que si elle est une tentative pour bien agir ; elle sera toujours non pertinente pour définir les actions passées, et cela remet gravement en cause la notion de mérite. Ainsi proposons-nous de concevoir la morale de façon dynamique, comme étant ce que l’on cherche toujours à rendre possible. / What kind of things are the reasons we use to explain our behavior? Are they material entities in the brain, causing actions? Are they, as Davidson says, physical entities that we cannot identify in physical terms? Are we forced to accept Cartesian dualism? This thesis proposes another answer. Reasons are not experienced. They are sought through action and conceptualization. They may be said to guide our actions, but not as events which cause actions; rather, they serve, over time, to construct coherent behavior and stable personal identity.We defend here the Wittgensteinian thesis that reasons are not causes. We show that it is consistent with monism. The difference between acting for this or that reason does exist in reality, but it is a reality that we construct and pursue, not one that we experience and name. This is because when we give reasons, we speak before knowing, in order to make something exist.Thus we argue, against Kim, that it is possible to be a monist, to defend the importance of rational explanations, and to deny the possibility of reducing reasons to causes. Indeed, the knowledge necessary to do so would be far beyond the knowledge we require to speak the language of reasons.This conception of reasons as things that we seek rather than thing that we experience has important consequences in ethics. Namely, that the evaluation of reasons or intentions only makes sense when one attempts to act appropriately; it is irrelevant in defining past actions. This means that the very idea of merit is problematic, and that morality itself is something we must constantly work to make possible.
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Theoretical and practical intersection of international law and domestic law / L'intersection théorique et pratique entre le droit international et le droit interneBjorgvinsson, David Thor 05 October 2013 (has links)
Cette étude fait valoir, par l’incorporation du droit international et son application dans le système national islandais, illustré par les jugements de la Cour suprême d’Islande, que les limites posées par l’approche dualiste traditionnelle, tels que présentés communément dans la littérature académique islandaise, ont été poussées à leur extrême. On affirme que le principe de dualité des juridictions, tel qu’il est défini dans la littérature juridique, ne décrit pas de façon adéquate le lien réel et important entre le droit international et la loi nationale comme cela apparaît dans les « techniques d’incorporation interprétatives » effectivement utilisées par les cours islandaises. Notre étude fait valoir que l’impact substantif et normatif du droit international non incorporé comporte des éléments de l’approche moniste, se révèle plus complexe et excède de loin la simple description générale du principe dualiste. / This study argues that, by the incorporation of international law into the Icelandic national system and its application on the domestic level, in particular as it appears in the judgments of the Supreme Court of Iceland, the limits set by the traditional dualist approach, as commonly presented in Icelandic academic literature, have been stretched to its outer limits. It is argued that the dualist principle, as defined and described in the legal literature, does not adequately describe the real and substantive relationship between international law and national law as it appears in the „interpretive incorporation techniques“ actually used by the Icelandic courts. It is argued that the real substantive and normative impact of unincorporated international law bears clear elements of the monist approach and is more complicated and far exceeds what is implied in the general description of and reference to the dualist principle.
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Quatre réponses au problème de la combinaison pour le monisme russellienTremblay-Baillargeon, Victor 08 1900 (has links)
Le « problème difficile de la conscience » consiste à comprendre pourquoi certains processus physiques, comme ceux ayant lieu dans le cerveau humain, donnent lieu à de la conscience, c’est-à-dire à de l’expérience subjective. Ce mémoire se penche sur une théorie cherchant à répondre au problème difficile de la conscience : le monisme russellien. Cette théorie affirme en bref que la conscience est la nature intrinsèque de la matière. Le monisme russellien espère pouvoir expliquer l’existence de la conscience humaine en posant la conscience au niveau fondamental de la réalité. Toutefois, des critiques affirment que cette théorie est incapable d’expliquer comment la conscience présente dans la matière pourrait se combiner pour former la conscience humaine. Une telle objection se nomme le « problème de la combinaison ». Après une présentation du monisme russellien et du problème du la combinaison, la plausibilité de quatre différentes réponses au problème de la combinaison sera évaluée. Ces quatre réponses tâchent de rendre intelligible la manière dont la conscience présente dans la matière pourrait se combiner pour constituer la conscience humaine. / The "hard problem of consciousness" is the problem of understanding why certain physical processes, such as those taking place in the human brain, give rise to consciousness, or subjective experience. This thesis examines a theory that seeks to answer the hard problem of consciousness: Russellian monism. In short, this theory asserts that consciousness is the intrinsic nature of matter. Russellian monism hopes to explain the existence of human consciousness by positing consciousness at the fundamental level of reality. However, critics claim that this theory is unable to explain how consciousness present in matter could combine to form human consciousness. Such an objection is called the "problem of combination". After a presentation of Russellian monism and the combination problem, I critically evaluate the plausibility of four different answers to the combination problem. These four different answers try to make intelligible the way in which consciousness present in matter could combine to constitute human consciousness.
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