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La conversion profane dans Eldorado de Laurent Gaudé et dans Comment devenir un monstre de Jean Barbe

De La Sablonnière, Alexandra 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Eldorado de Laurent Gaudé et Comment devenir un monstre de Jean Barbe sont des romans contemporains dans lesquels les protagonistes, nommés Salvatore Piracci et François Chevalier, sont en quête d'eux-mêmes dans un monde montré d'emblée comme illogique et incertain. Dans ces fictions, la vie des personnages principaux est d'abord brisée, la structure textuelle, qui se compose de deux récits distincts, est fragmentée, et l'état du monde est chaotique, voire éclaté. Dans un premier temps, si nous nous attardons seulement à la vie des protagonistes, nous pouvons voir qu'elle évolue, qu'elle ne reste pas dans son état initial. De fait, dès le tout début des romans, les personnages principaux réfléchissent à leur situation personnelle et entreprennent un parcours laborieux. Ce dernier nous semble correspondre au processus de conversion profane puisqu'au sortir de leur cheminement, Salvatore Piracci et François Chevalier paraissent adhérer à la vie, étant désormais en harmonie à la fois avec ce qu'ils sont et avec le monde qui les entoure. Nous pouvons donc présumer que la conversion profane règle l'éclatement identitaire des personnages. Toutefois, la conversion dépasserait-elle la simple transformation identitaire des protagonistes? Ne désignerait-elle pas une quête de cohérence plus fondamentale? Ce mémoire a pour objectif de montrer comment la conversion profane, en plus de régler l'éclatement identitaire des personnages principaux, est en étroite corrélation avec différents éléments formels et thématiques des oeuvres de notre corpus, ayant ainsi des retentissements allant bien au-delà de la transformation d'un parcours individuel.
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Mythes et monstres dans Folle et À ciel ouvert de Nelly Arcan

Joubi, Pascale 08 1900 (has links)
L’œuvre de Nelly Arcan s’inscrit dans un pan de la littérature contemporaine accueillant les monstres comme figures de la transgression qui, par leur é-normité, interrogent la norme dont ils s’écartent. Ces êtres à la fois fascinants et inquiétants hantent la littérature depuis les récits fondateurs de la mythologie antique. Arcan, à l’instar de plusieurs femmes auteurs, recourt au procédé de la réécriture de plusieurs grands mythes grecs dans Folle (2004) et À ciel ouvert (2007). Dans les deux récits, elle met en scène des personnages en fuite qui, face à leur destin néfaste, se métamorphosent en femmes-monstres et en hommes-monstres. Les personnages masculins empruntent des traits à Jason, Narcisse et Pygmalion, mais sont, par leur déviance sexuelle et leur propension à la domination, beaucoup plus monstrueux que leurs modèles antiques. Contaminées par la monstruosité des hommes qu’elles aiment jusqu’à l’annihilation de soi, les protagonistes des deux récits affichent certains traits de Médée, de Méduse et des Amazones, tirant parti de la puissance de ces figures nocives pour donner une leçon aux personnages masculins. Elles acquièrent ainsi de nouveau leur statut de sujet. Dans ce mémoire, il s’agira, par le biais de la mythocritique, des théories de la réécriture et de l’effet-personnage, d’étudier les causes, le processus et les effets du « devenir-monstre » des personnages féminins et d’examiner la reconfiguration de mythes antiques par Arcan. En s’intéressant à la greffe des mythes antiques sur les personnages arcaniens, au déplacement et au renversement des mythèmes caractéristiques des figures prédécesseures, cette recherche espère montrer comment Nelly Arcan dissèque les relations de couple qui mènent au « devenir-monstre » des partenaires. Il ressortira de cette analyse une vision apocalyptique du vivre ensemble, entre hommes et femmes, qui rejoue l’ancienne « guerre des sexes » que l’on croyait terminée. / Nelly Arcan’s body of work is in line with a trend in contemporary writing to represent the monster as a transgressive figure, which, through its own “e-normity,” steps out of the norm and questions it. Both fascinating and unnerving, the monster has haunted literature since the tales of ancient mythology came into existence. Following the steps of many women writers, Arcan rewrites numerous Greek myths in Folle (2004) and À ciel ouvert (2007). These novels narrate the stories of characters who transform into monsters due to their ill-fated destinies. The male characters are inspired by Jason, Narcissus and Pygmalion. However, their sexual deviance and tendency to dominate make them much more monstrous than their ancient models. Contaminated by the monstrosity of the men they love to the point of self-annihilation, Arcan’s female protagonists share some characteristics with Medea, Medusa and the Amazons. They gain power from these dangerous mythological figures to teach lessons to the monstrous males, thereby claiming possession of their own subjectivities. Using literary approaches such as mythocritique, theories of rewriting, and theories of character, this research will focus on the causes, processes and effects of the female characters’ “becoming-monster” and will study Arcan’s reconfiguration of ancient myths. Through an examination of the merging of these myths and an analysis of the displacement and upending of their distinctive mythemes, this master’s thesis hopes to show how Arcan dissects love relationships that lead to the “becoming-monster” of the partners involved. This analysis will bring out Arcan’s apocalyptic vision of co-habitation, a vision which re-enacts the war of the sexes that we thought ended long ago.
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Le monstre, ou le sens de l'écart : essai sur une philosophie de la vie à partir des leçons de la tératologie d'Etienne et d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire. / The monster, or the sense of the variation : essay on a philosophy of life from the lessons of the teratology of Etienne and Isidore Geoffroy Saint-Hilaire

Nouailles, Bertrand 06 October 2012 (has links)
L’objet de ce travail de thèse est l’analyse des monstruosités biologiques en tant qu’elles posent question quant à la nature même de la vie et quant à la puissance de la raison à pouvoir l’appréhender. En mettant l’accent sur le travail d’Étienne et d’Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, nous nous sommes attachés à montrer en quoi la tératologie parvenait à intégrer les monstres dans des procédures rationnelles – ici celles des sciences biologiques. Mais cette intégration se fait au prix d’un oubli : la dimension nécessairement normative du concept de monstre. Nous nous sommes alors efforcés d’intégrer cette dimension normative et nous avons alors mis au jour la question de savoir ce qu’est la vie en elle-même pour qu’elle soit capable de produire des êtres vivants monstrueux. Cette question nous a amené à élaborer une métaphysique de la vie selon laquelle elle est, en son être même, errance vitale. Penser les monstres revient à devoir penser la vie comme puissance d’écart. / This thesis analyses the concept of biological monstrosity. This concept questions the nature of life and the power of reason. We study the teratology of E. and I. Geoffroy Saint-Hilaire in order to understand how they are successful to think monsters rationally. But both forget the normative dimension in the concept of monster. We try to take this normative dimension into consideration. What should be life to product monstrous beings ? This question leads to develop a metaphysic of life which puts forward the notion of “vital wandering” (“errance vitale”) and the notion of “variation” (“écart”)
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Cannibalisme des récits populaires dans l'art : histoires et portraits de famille / Cannibalism through popular tales in art : Stories and family portraits

Navarro, Murielle 12 January 2018 (has links)
Certains récits populaires nous renvoient à des angoisses extrêmes et à un imaginaire peuplé de mythes fondateurs, de récits bibliques et contes monstrueux. « Serions-nous « tous cannibales » comme l’écrivit Lévi-Strauss, « Après tout, le moyen le plus simple d’identifier autrui à soi-même c’est encore de le manger». En privilégiant le cadre familial, cette étude pluridisciplinaire propose d’extraire quelques personnages cannibaliques par l’adaptation artistique de ces figures emblématiques. Ainsi Cronos, Le Léviathan, Le loup et la petite fille qui dévorent mère-grand….ont nourri notre imaginaire.… Cette peur immémoriale d’être dévoré et cette envie récurrente de dévorer l’autre, se répondent mutuellement. Les lois complexes de la parenté soulignent des relations intergénérationnelles parfois voraces, que sauront transposer les artistes dans leurs œuvres avec notamment des couples fusionnels aux baisers mordants, des Vierges allaitantes, ou d’individus pourvus de ventres aux fonctions contraires. Ce cannibalisme imaginaire et symbolique replacé dans le domaine des arts, suscite plusieurs interrogations ; Pourquoi certains plasticiens questionnent-ils toujours notre appréhension du monde, à travers ces récits populaires ? Comment ces histoires anciennes sont-elles resituées dans l’art contemporain, au sein d’une société avide d’appropriation ? Sous quelles formes artistiques, ce thème de l’oralité, avec cette envie de cannibaliser ou de vampiriser autrui, est-il imaginé aujourd’hui ? Ces récits ont évolué mais l’Homme face à ses contradictions récurrentes, à sa troublante dualité, a-t-il changé ? Par le cordon (ombilical) en fil rouge, les artistes, vont tenter de (dé)nouer tous nos rapports ambivalents avec les autres. Et par la force de ces réincarnations contemporaines au prisme de l’anthropologie et de la psychanalyse, nous vivrons ainsi toutes les étapes artistiques et esthétiques de ce processus cannibalique, en empruntant tous les chemins sinueux de la dévoration, la digestion et enfin la déjection. / Some popular stories lead to extreme repressed anxiety and to an imaginary world made of founding myths, biblical stories and monstrous folk tales. “Could we all be cannibals “asked Lévi-Strauss, “After all, the best way to identify to someone else would be to eat them”. By privileging the family setting, this multidisciplinary study offers to highlight a few cannibal characters by the artistic adaptation of these iconc figures. Cronos, Leviathan, the wolf of the little Red Riding Hood, ave nourished our fantasy world. This eternal fear of being eaten and this recurring desire to eat others are closely intertwined. The complex laws of parenting stress the sometimes voracious intergenerational relationships, the artists transposing them in their works, as in the biting kisses of fusional couples, breastfeeding Virgins, and creatures with reversed stomachs. This imaginary and symbolic cannibalism in the arts asks a few questions. Why do certain visual artists question our vision of the world, through those popular stories ? How are there ancient narratives shown in art in a society eager to own ? Under which art forms is this oral theme, devouring and cannibalizing or vampirizing others, imagined today ? These stories have indeed evolved, but Man faced to its eternal contradictions, to its disturbing duality, has he really changed ? With the (ombilical) cord as a common thread, artists will try to unravel all our ambivalent relationships with others. And with the force of these contemporary reincarnations through the prism of anthropology and psychoanalysis, we will go through all the artistic and aesthetic steps of this cannibalistic process, from devouring, through digestion, and to end with dejection.
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Fantômes, slashers et monstres dans le cinéma fantastique espagnol (1993-2005) : une approche du cinéma fantastique réalisé par les jeunes metteurs en scène espagnols des années 1990 et 2000 / Ghosts, slashers and monsters in Spanish fantastic cinema (1993-2005) : an approach to fantastic cinema by young Spanish directors from the 1990s and 2000s

Ramos Alquezar, Sergi 04 December 2015 (has links)
La thèse propose une approche du cinéma fantastique espagnol des années 1990 et 2000, et plus spécifiquement de la période allant de 1993 à 2005. En effet, on assiste alors à l’arrivée d’une nouvelle génération de réalisateurs qui donne un nouvel élan au genre en se le réappropriant. Nous partons du constat initial qu’au sein des diverses approches du genre présentes dans chacun de ces films, le fantastique espagnol semble privilégier l’apparition de trois incarnations du surnaturel : le fantôme, le slasher et le monstre. Notre étude se penche sur chacune d’entre elles afin de dégager quelles sont les lignes de force qui les structurent. Pour cela, nous nous servons de la notion de figure, qui à partir de l’étude de la représentation cinématographique des corps, permet également de déterminer quels sont les enjeux thématiques qui y sont associés, ainsi que la reconfiguration particulière que chacune d’entre elles opère sur le genre fantastique. / This thesis tackles Spanish fantastic cinema from the 1990s and 2000s, and more specifically from 1993 to 2005. Indeed, this period of time corresponds to the rising of a new generation of directors who gave a new impetus to the genre by re-appropriating it. We start off with the initial premise that within the various approaches of the genre present in each of these films, the Spanish fantastic seems to favour the emergence of three types of supernatural : the ghost, the slasher and the monster. Our study focuses on each of these types so as to highlight its structuring driving forces. In that respect, we use the notion of figure which, based on the study of the cinematographic representation of bodies, also allows to determine the thematic stakes related to it, as well as the specific reconfiguration that each of them operates on the fantastic genre.
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L'hybridation dans l'oeuvre de Jeannette Winterson

Mihajlovska, Lupka 16 November 2012 (has links) (PDF)
Nous définissons l'hybridation littéraire comme la combinaison d'éléments a priori disparates aboutissant à la création d'un ensemble à la fois un et multiple, qui garde les traces de ses parties constitutives tout en étant autre, différent, nouveau. L'hybride englobe les sphères de représentation de ses éléments-parents tout en les dépassant. Par conséquent, l'hybridation tend vers l'extension de toutes les frontières, littéraires et culturelles, dans le but de nous offrir une vision du monde et du sujet toujours plus complète. Dans Oranges are not the Only Fruit, Sexing the Cherry, Written on the Body et The PowerBook de Jeanette Winterson, l'hybridation se manifeste à tous les niveaux du texte. L'hybridité physique et sexuelle des narrateurs est ainsi une des manifestations de leurs identités et vies plurielles et paradoxales. Ces hybrides incarnés (monstres, travestis ou androgynes) se construisant au fil de leurs histoires, qui s'inspirent toujours de récits antérieurs, narrateurs et narrations se démultiplient conjointement, s'entremêlent et se redéfinissent sans cesse. Le texte fluctue au gré de l'hybridation générique et de l'intertextualité. De l'entrecroisement de genres réalistes - tels que l'autobiographie, le récit historique ou le discours scientifique - et fictionnels - tels que le conte ou la romance - naît un hybride générique à résonances parodiques représentant la nature du sujet, de sa vie, de la réalité et de la vérité. Enfin, en hybridant des textes préexistants à des motifs personnels, l'auteur élabore une narration originale qui réécrit les schémas sexistes relayés par ses ancêtres et retranscrit sa vision de l'individu, du monde et de l'art.
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L'hybridation dans l'oeuvre de Jeannette Winterson / Hybridization in Jeanette Winterson's works

Mihajlovska, Lupka 16 November 2012 (has links)
Nous définissons l’hybridation littéraire comme la combinaison d’éléments a priori disparates aboutissant à la création d’un ensemble à la fois un et multiple, qui garde les traces de ses parties constitutives tout en étant autre, différent, nouveau. L’hybride englobe les sphères de représentation de ses éléments-parents tout en les dépassant. Par conséquent, l’hybridation tend vers l’extension de toutes les frontières, littéraires et culturelles, dans le but de nous offrir une vision du monde et du sujet toujours plus complète. Dans Oranges are not the Only Fruit, Sexing the Cherry, Written on the Body et The PowerBook de Jeanette Winterson, l’hybridation se manifeste à tous les niveaux du texte. L’hybridité physique et sexuelle des narrateurs est ainsi une des manifestations de leurs identités et vies plurielles et paradoxales. Ces hybrides incarnés (monstres, travestis ou androgynes) se construisant au fil de leurs histoires, qui s’inspirent toujours de récits antérieurs, narrateurs et narrations se démultiplient conjointement, s’entremêlent et se redéfinissent sans cesse. Le texte fluctue au gré de l’hybridation générique et de l’intertextualité. De l’entrecroisement de genres réalistes – tels que l’autobiographie, le récit historique ou le discours scientifique – et fictionnels – tels que le conte ou la romance – naît un hybride générique à résonances parodiques représentant la nature du sujet, de sa vie, de la réalité et de la vérité. Enfin, en hybridant des textes préexistants à des motifs personnels, l’auteur élabore une narration originale qui réécrit les schémas sexistes relayés par ses ancêtres et retranscrit sa vision de l’individu, du monde et de l’art. / We understand literary hybridization as the combination of seemingly different elements resulting in the creation of an entity that is simultaneously single and multiple. Indeed, while it is utterly other and new, the hybrid still shows the marks of its constituents. The hybrid incorporates its ‘parents’’ initial fields of representation while reaching beyond them. Consequently, hybridization is a process that pushes all boundaries, be they literary or cultural, to offer an ever more complete vision of the subject and his/her life. In Jeanette Winterson’s Oranges are not the Only Fruit, Sexing the Cherry, Written on the Body and The PowerBook, hybridization permeates every level of the text. Thus, the narrators’ physical and sexual hybridity is a manifestation of their plural and paradoxical identities. These hybrid creatures (monsters, transvestites or androgynous beings) build their identities through the stories they tell and that are always inspired by existing narratives. Therefore, the narrators and their narratives proliferate conjointly, intermix and redefine each other constantly. The shape of the text fluctuates with generic hybridization and intertextuality. Realistic narratives – such as autobiographical, historical or scientific discourses – and fictional ones – such as fairy tales or romances – interact to produce generic hybrids with parodic undertones that represent the nature of the subject, his/her life, reality and truth. Finally, by hybridizing existing texts and personal literary devices, the author elaborates original narratives that rewrite her ancestors’ sexist discourses and reflect how she perceives the individual, the world and art.
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L'hybridation dans l'oeuvre de Jeannette Winterson / Hybridization in Jeanette Winterson's works

Mihajlovska, Lupka 16 November 2012 (has links)
Nous définissons l’hybridation littéraire comme la combinaison d’éléments a priori disparates aboutissant à la création d’un ensemble à la fois un et multiple, qui garde les traces de ses parties constitutives tout en étant autre, différent, nouveau. L’hybride englobe les sphères de représentation de ses éléments-parents tout en les dépassant. Par conséquent, l’hybridation tend vers l’extension de toutes les frontières, littéraires et culturelles, dans le but de nous offrir une vision du monde et du sujet toujours plus complète. Dans Oranges are not the Only Fruit, Sexing the Cherry, Written on the Body et The PowerBook de Jeanette Winterson, l’hybridation se manifeste à tous les niveaux du texte. L’hybridité physique et sexuelle des narrateurs est ainsi une des manifestations de leurs identités et vies plurielles et paradoxales. Ces hybrides incarnés (monstres, travestis ou androgynes) se construisant au fil de leurs histoires, qui s’inspirent toujours de récits antérieurs, narrateurs et narrations se démultiplient conjointement, s’entremêlent et se redéfinissent sans cesse. Le texte fluctue au gré de l’hybridation générique et de l’intertextualité. De l’entrecroisement de genres réalistes – tels que l’autobiographie, le récit historique ou le discours scientifique – et fictionnels – tels que le conte ou la romance – naît un hybride générique à résonances parodiques représentant la nature du sujet, de sa vie, de la réalité et de la vérité. Enfin, en hybridant des textes préexistants à des motifs personnels, l’auteur élabore une narration originale qui réécrit les schémas sexistes relayés par ses ancêtres et retranscrit sa vision de l’individu, du monde et de l’art. / We understand literary hybridization as the combination of seemingly different elements resulting in the creation of an entity that is simultaneously single and multiple. Indeed, while it is utterly other and new, the hybrid still shows the marks of its constituents. The hybrid incorporates its ‘parents’’ initial fields of representation while reaching beyond them. Consequently, hybridization is a process that pushes all boundaries, be they literary or cultural, to offer an ever more complete vision of the subject and his/her life. In Jeanette Winterson’s Oranges are not the Only Fruit, Sexing the Cherry, Written on the Body and The PowerBook, hybridization permeates every level of the text. Thus, the narrators’ physical and sexual hybridity is a manifestation of their plural and paradoxical identities. These hybrid creatures (monsters, transvestites or androgynous beings) build their identities through the stories they tell and that are always inspired by existing narratives. Therefore, the narrators and their narratives proliferate conjointly, intermix and redefine each other constantly. The shape of the text fluctuates with generic hybridization and intertextuality. Realistic narratives – such as autobiographical, historical or scientific discourses – and fictional ones – such as fairy tales or romances – interact to produce generic hybrids with parodic undertones that represent the nature of the subject, his/her life, reality and truth. Finally, by hybridizing existing texts and personal literary devices, the author elaborates original narratives that rewrite her ancestors’ sexist discourses and reflect how she perceives the individual, the world and art.

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