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Le refus en interaction : une approche syntaxique et séquentielle de la négation / Rejection in interaction : towards a syntactic and sequential approach to negation

Ursi, Biagio 20 December 2016 (has links)
Ancrée dans une perspective interactionnelle, cette thèse présente une analyse du phénomène de refus. À partir de sa caractérisation en tant que deuxième partie de paire adjacente, nous avons constitué une collection d’occurrences, issues de corpus audiovisuels documentant plusieurs types d’interaction (conversations entre amis, préparations de repas, interactions en site commercial, visites guidées). Nous avons proposé une transcription détaillée des extraits retenus, qui rend compte des productions verbales ainsi que de la multimodalité. Sous le double angle de vue de la linguistique interactionnelle et de la macrosyntaxe aixoise, nous avons mené une analyse combinée afin de proposer des caractérisations à la fois séquentielles et syntaxiques des actions initiatives et réactives dans les échanges comportant un refus. La première partie analytique de la thèse porte sur le refus d’un objet, la deuxième partie examine le refus d’une réponse incorporée dans la formulation d’une demande de confirmation. Nous avons ainsi fait dialoguer dans une démarche opérationnelle deux approches qui opèrent dans le champ de la langue parlée en interaction. Les analyses multimodales et interactionnelles nous ont conduit à l’individuation de motifs séquentiels, pour lesquels nous avons également pu dégager une caractérisation macrosyntaxique. Dans ce travail, la négation est étroitement liée à la réalisation du refus, elle est considérée à la fois à travers les ressources verbales qui permettent de l’exprimer et dans ses manifestations physiques (secouements de tête, gestes manuels, expressions mimiques). / Our research focuses on rejection in conversation, from an interactional linguistic perspective. Rejection is sequentially characterized as a second pair part. Our analysis is based on a collection of instances from naturally occurring video data (ordinary conversations, dinner conversations, interactions in commercial settings, meal preparations, guided tours). We propose a fine-grained transcription of conversational excerpts, taking into account multimodal and verbal resources. From a perspective relying on interactional linguistics and Aix macrosyntax, we carry out a mixed analysis in order to study both sequential and syntactic characterizations of initiative and reactive actions in sequences involving rejection.The first part of our study focuses on the rejection of concrete offers dealing with objects, the second part concerns rejections of candidate answers dealing with confirmation requests. Our research is grounded in talk-in-interaction and we mobilize two approaches that operate in this field. The multimodal and interactional analysis allows us to highlight sequential patterns, which can also be characterized in macrosyntactic terms. In our data, negation is closely connected to the realization of rejection: it is considered both through the verbal resources that enable it to be expressed and in its physical manifestations (head shakes, hand gestures, facial expressions).
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Vivre et vivre encore : la notion de vie chez Arthur Schopenhauer / Living and living on : the concept of life in Arthur Schopenhauer

Blondin, Marie-Michèle 19 January 2015 (has links)
Grâce à une étude exhaustive de la notion de vie dans l'œuvre d'Arthur Schopenhauer, la thèse répond à la question de la vie et du vivre-encore. Il s'agit de montrer comment la métaphysique schopenhauerienne de la volonté explique et justifie le phénomène de la vie ainsi que celui de la persistance dans le vivre. D'emblée, la thèse propose d'établir la définition ultime et métaphysique de la vie. C'est alors que le phénomène de la vie se trouve défini de part en part comme volonté de vivre et alors, comme un phénomène qui cherche à vivre et à vivre encore. La thèse explique aussi comment les différentes approches de la vie proposées par Schopenhauer permettent de définir cette notion selon une perspective biologique, philosophique, existentielle et métaphorique, mais toujours relativement à la définition métaphysique de la vie. Une étude du sentiment de vie révèle l'épreuve de la vie comme volonté de vivre, c'est-à-dire d'une vie qui se veut toujours elle-même. C'est alors que la vie s'impose en soi comme une nécessité de vivre, mais aussi comme une nécessité de souffrir parce que vivre c'est aussi toujours souffrir. La négation de la volonté comme solution à la douleur de vivre se trouve alors critiquée et remise en cause par un examen des tensions entre le besoin d'affirmation de la volonté dans le phénomène de la vie et l'intention de négation de la volonté chez le sujet qui cherche son salut. Il apparait donc clairement qu'en ayant placé au cœur du sujet une volonté de vivre aveugle et puissante Schopenhauer a fait de la vie un phénomène quasi incorruptible : l'affirmation de la volonté s'impose comme un impératif et ainsi s'impose la vie comme nécessité de vivre. / The thesis answers the question of life and further living by means of an exhaustive study of the concept of life in Arthur Schopenhauer's work. The principal concern is to demonstrate how Schopenhauer's metaphysics explains and justifies the phenomenon of life as well as the phenomenon of the persistence into the living. From the beginning the thesis establishes the ultimate and the metaphysical definition of life. Therefore the phenomenon of life is defined throughout as Will-to-live and then, as a phenomenon that seeks for life and further living. The thesis also shows how Schopenhauer's different approaches to the concept of life allow one to define life from a biological, philosophical, existential and a metaphorical perspective, but which is always related to the metaphysical definition of life. A study of the feeling of life reveals that what is always felt is the Will-to-live i.e. a life that always wants itself. Then life imposes itself into itself as a necessity to live, but also as a necessity to suffer because living always entails suffering. The negation of the will as a solution for existential pain and suffering is therefore criticized and reconsidered by an examination of all the existing tensions between the need of the phenomenon of life to affirm the will and the intention to negate the will in the subject looking for salvation. Subsequently it appears evident that by putting a blind and powerful Will-to-live into the heart of the subject Schopenhauer has rendered life into an almost incorruptible phenomenon: the affirmation of the will imposes itself as an imperative and so life imposes itself as a necessity to live.
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Construções negativas em sateré-mawé

Carneiro, Denize de Souza 29 February 2012 (has links)
Cette dissertation présente une description et une analyse de la négation en sateré-mawé. Cette langue est parlée par les Sateré-Mawé, qui comptent une population de 10.477 (FUNASA, 2010) personnes et vivent dans la Terre Indigène Andirá-Marau, située à la devise des états de l'Amazone et du Pará. C‟est a partir des études de la Linguistique Descriptive et Tipologique, sous la perspective théorique du Fonctionnalisme Structurelle, principalement, de André Martinet (1964), Claude Hagège (1982), Gilbert Lazard (1994), Denis Creissels (2006 et 2010); et de Benveniste (1989 et 2005), Payne (1997) et Touratier (2007), que nous cherchons comprendre les mecanismes morfosyntaxiques de la négation en sateré-mawé. A partir de l'analyse d'un corpus constitué d‟énoncés négatifs selectionés dans des narratives orales, énoncées dans de différents contextes réels de communication, bien comme dans de divers textes écrits par des enseignants indigènes, nous constatons que la négation en sateré-mawé se réalise par l'emploi de différents morphèmes, à savoir: a) un morphème pour nier des déclarations assertives; b) un morphème employé pour nier des énoncés impératifs; c) un morphème employé pour nier des énoncés optatives. Encore dans le contexte de ce travail, nous présentons une analyse préliminaire de l'organisation de l‟énoncé au niveau enunciatif-hierarchique, à partir de laquelle nous constatons que la négation en sateré-mawé présente le trace inhérentement focal. / Esta dissertação apresenta uma descrição e análise da negação em sateré-mawé. Esta língua é falada pelos Sateré-Mawé, que somam uma população de 10.477 pessoas e vivem na Terra Indígena Andirá-Marau, situada na divisa dos estados do Amazonas e do Pará. A partir do arcabouço teórico dos estudos da Linguística Descritiva e Tipológica, sob a perspectiva teórica do Funcionalismo Estrutural, com base, principalmente, em André Martinet (1964), Claude Hagège (1982), Gilbert Lazard (1994), Denis Creissels (2006 e 2010); como também em Benveniste (1989 e 2005), Payne (1997) e Touratier (2007), buscamos compreender os mecanismos morfossintáticos da negação em sateré-mawé. A partir da análise de um corpus constituído pela seleção de enunciados negativos em narrativas orais, enunciadas em diferentes contextos reais de comunicação, como também em diversas narrativas escritas por falantes dessa língua, constatamos que a negação em sateré-mawé se realiza mediante o emprego de diferentes morfemas descontínuos, a saber: a) um morfema para negar enunciados assertivos; b) um morfema empregado para negar enunciados imperativos; um morfema empregado para negar enunciados optativos. Ainda no âmbito deste trabalho, apresentamos uma análise preliminar da organização do enunciado no nível enunciativo-hierárquico, a partir da qual constatamos que a negação em sateré-mawé apresenta o traço inerentemente focal. / Mestre em Linguística
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La négativité en litige : Heidegger, Hegel et l’origine de la négation dialectique

Huot-Beaulieu, Olivier 01 1900 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, nous nous proposons d’explorer la patiente explication que Heidegger a poursuivie avec Hegel à propos de l’origine de la négativité – problème qui s’impose de fait à titre d’« unique pensée d’une pensée qui pose la question de l’être ». Partant du constat d’une affinité insoupçonnée entre les deux penseurs quant au rôle insigne qui doit revenir à la négation en philosophie, nous entendons percer à jour les motifs de la constante fin de non-recevoir que Heidegger oppose néanmoins à la méthode dialectique de son plus coriace adversaire. Afin de rendre justice aux différents rebondissements d’une explication en constante mutation, et qui, de surcroît, traverse l’ensemble de l’œuvre de Heidegger, nous procédons à une division chronologique qui en circonscrit les quatre principaux moments. I. En un premier temps, notre regard se porte ainsi sur l’opposition résolue que le jeune Heidegger manifeste à l’égard de la montée du néo-hégélianisme, au nom d’une appropriation toute personnelle de l’intuitionnisme husserlien. Les transformations auxquelles il soumet la méthode phénoménologique de son maître doivent néanmoins laisser transparaître un furtif emprunt à la dialectique hégélienne, dont le principal mérite serait d’avoir conféré une fonction productrice à la négation. II. Le propos d’Être et temps demeure toutefois bien discret quant à cette dette méthodologique, bien que ses vestiges se laissent exhumer, notamment sous la forme d’une négation contre-déchéante dont l’intervention essentielle ponctue l’analytique existentiale. C’est qu’un désaccord subsiste entre Heidegger et son prédécesseur quant à l’origine ontologique de la néantité, qui semble devoir se dérober à toute forme de sursomption dialectique. III. Loin d’être alors définitivement réglé, le problème de l’origine du négatif rejaillit au cœur d’une nouvelle mouture métaphysique du projet heideggérien, la minant peut-être même en son fond. Il s’agit en l’occurrence de disputer à Hegel une compréhension plus originaire du néant, comprise comme témoignage de la finitude de l’être lui-même et s’inscrivant en faux face à l’accomplissement spécifiquement hégélien de la métaphysique. IV. Des tensions qui ne sont pas étrangères à cette délicate entreprise entraînent toutefois Heidegger sur la voie d’un dépassement de l’onto-théo-logie et de l’achèvement technique que Hegel lui a préparé. Il s’agit dès lors de situer l’origine abyssale du négatif auprès d’un irréductible retrait de l’estre, à l’encontre de l’oubli nihiliste auquel Hegel l’aurait confinée en la résorbant au sein de l’absolue positivité de la présence. Par là même, Heidegger propose un concept de négation qu’il juge plus originaire que son contrepoids dialectique, négation à laquelle il attribue la forme d’une réponse interrogative, patiente et attentive à la réticence hésitante de l’événement appropriant. Mais est-ce suffisant pour soutenir qu’il parvient, en définitive, à se libérer de l’embarras dialectique qui semble coller à sa pensée et qui exige de lui un constant effort de distanciation ? Cette thèse entend contribuer à établir les conditions d’une décision à cet égard. / In this thesis we explore Heidegger’s patient engagement (Auseinandersetzung) with Hegel about the origin of negativity – an inescapable problem insofar as it is “the sole thought of a thinking that asks the question of Being”. We begin by noting an unsuspected affinity between the two thinkers with respect to the privileged role that negation must play in philosophy, and from there we elucidate the motives for why Heidegger nevertheless rejects the dialectical method of his toughest adversary. Heidegger’s engagement with Hegel evolved constantly over his entire oeuvre; in order to do it justice we therefore propose a chronology that delimits its four principal stages. I. Firstly, we examine the young Heidegger’s resolute opposition to the rise of Neo-Hegelianism in the name of a very personal appropriation of Husserl’s intuitionism. The modifications that Heidegger made to his master’s phenomenological method nevertheless reveal that he also surreptitiously borrowed from Hegelian dialectic, the principal merit of which was to have granted negation a positive function. II. Being and Time does not openly declare this methodological debt, yet traces of it can be found, notably in the form of a counter-falling negation that plays a marked and essential role in the existential analytic. A disagreement remained between Heidegger and his predecessor as to the ontological origin of nothingness, which seemed to elude any form of dialectical sublation. III. The problem of the origin of the negative, far from having been definitively settled, then resurged at the heart of a new conception of metaphysics within the Heideggerian project, perhaps even undermining its very foundations. Heidegger vied with Hegel for a more originary understanding of nothingness, one which he conceived as a testament to the finitude of Being itself and as opposed to the specifically Hegelian accomplishment of metaphysics. IV. However, the tensions inherent to this delicate enterprise led him to go beyond onto-theo-logy together with the technical completion that Hegel had envisioned for it. From then on, Heidegger sought to situate the abyssal origin of the negative in an irreducible refusal of Being – over against the nihilistic forgetfulness to which Hegel had confined it by having resorbed it into the absolute positivity of presence. In so doing Heidegger proposed a concept of negation that he deemed more originary than its dialectical counterpart, construing negation as an interrogative answer, patient and attentive to the hesitant refusal of the event (Ereignis). But can it ultimately be maintained that Heidegger thereby succeeded in freeing himself, once and for all, from the dialectical troubles that seemingly clung to his thought and from which he constantly strove to distance himself? The present thesis will contribute to settling this very question.
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Temps et aspect en anglais et en arabe / Tense and aspect in English and Arabic

Derraz, Naoual 14 May 2011 (has links)
Nous avons argumenté, dans cette thèse, en faveur de l’idée selon laquelle l’anglais et l’arabe, deux langues très différentes, possèdent, l’une et l’autre, un système temporel et aspectuel. Ce point de vue a nécessité l’étude d’autres aspects des deux langues. C’est pour cela que nous ne nous sommes pas limitée à étudier uniquement les deux formes perfective (FP) et imperfective (FI) en arabe et les formes équivalentes en anglais. Nous avons également traité, pour les deux langues, la forme participiale, le système négatif, les adverbes temporels, le mode, et la modalité. Nous avons conclu que le temps et l’Aktionsart restent invariables d’une langue à l’autre et que seul l’aspect grammatical varie selon les langues. De fait, l’aspect morphologique détermine le temps en arabe. Nous avons essayé d’expliquer pourquoi Neg sélectionne FI et proposé que FI apparaît en bas de la structure et qu'elle est bloquée par Neg. FI est marquée pour [+Asp], contrairement à FP qui est [+ T]. Nous avons suggéré, finalement, que l’imperfectif en arabe fonctionne comme un infinitif, marqué pour les traits [-T] et [+Agr]. / Although English and Arabic are typologically two very different languages, we have argued in this thesis that both possess a temporal and an aspectual system. This view required the study of other aspects of these two languages. That's why we have not limited our study to only perfective (PF) and imperfective (IF) forms in Arabic and their equivalent in English. We also studied the participial form, the negative system, temporal adverbs, mood and modality. We concluded that tense and Aktionsart remain unchanged from one language to another and only the grammatical aspect varies according to the different languages. In fact, morphological aspect determines tense in Arabic. We tried to explain why Neg selects IF and proposed that IF appears at the bottom of the structure and it is blocked by Neg. IF is [+Asp], contrary to PF which is marked for [+T]. We suggested, finally, that the imperfective in Arabic functions like an infinitive with the ! features [-T] and [+Agr].
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Vers un calcul des constructions pédagogique

Demange, Vincent 07 December 2012 (has links) (PDF)
Les systèmes pédagogiques sont apparus récemment à propos des calculs propositionnels (jusqu'à l'ordre supérieur), et consistent à donner systématiquement des exemples des notions (hypothèses) introduites. Formellement, cela signifie que pour mettre un ensemble Delta de formules en hypothèse, il est requis de donner une substitution sigma telle que les instances de formules sigma(Delta) soient démontrables. Cette nécessité d'exemplification ayant été pointée du doigt par Poincaré (1913) comme relevant du bon sens: une définition d'un objet par postulat n'ayant d'intérêt que si un tel objet peut être construit. Cette restriction appliquée à des systèmes formels intuitionnistes rejoint l'idée des mathématiques sans négation défendues par Griss (1946) au milieu du siècle dernier, et présentées comme une version approfondie de l'intuitionnisme. À travers l'isomorphisme de Curry-Howard (1980), la contrepartie calculatoire est l'utilité des programmes définis dans les systèmes fonctionnels correspondants: toute fonction peut être appliquée à un argument clos. Les premiers résultats concernant les calculs propositionnels jusqu'au second ordre ont été publiés récemment par Colson et Michel (2007, 2008, 2009). Nous exposons dans cette thèse une tentative d'uniformisation et d'extension au Calcul des Constructions (CC) des précédents résultats. Tout d'abord une définition formelle et précise de sous-système pédagogique du Calcul des Constructions est introduite, puis différents tels sous-systèmes sont déclinés en exemple.
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Etude des marqueurs verbaux du Lètèyè [langue bantu parlée au Gabon (B71a)] / Study of verbal markers of Leteye bantu language spoken in Gabon

Tsoue, Pamela Carmelle 23 November 2017 (has links)
Cette thèse est une description des marqueurs verbaux de lètὲɣὲ (téké) langue bantu parlée au Gabon (B71a). Les marqueurs verbaux étudiés sont : le préfixe verbal (marque d’accord), le marqueur de négation kâ…ŋí, les particules énonciatives mâ et mí et la finale verbale. De nombreux linguistes bantouistes considèrent ce domaine d’étude (marqueurs verbaux) comme étant complexe, c’est le cas de Guarisma (2000). Le nombre de marqueurs verbaux en est une des raisons de cette complexité. Il est difficile d’assigner un rôle à certains morphèmes. Elle s’inscrit dans le cadre Théorique des Opérations Prédicatives et Enonciatives (TOPE), élaboré par Culioli et ses collaborateurs, voir Culioli (1990,1999a). L’étude de ces morphèmes montre que chacun marque une opération linguistique spécifique. / This thesis is a description of verbal markers in lètὲɣὲ (Téké), a Bantu language spoken in Gabon (B 71a). The verbal markers studied are: the verbal prefix (mark of agreement), the negation marker kâ ... ŋí, the enunciating particles mâ and mí and the verbal final. Many Bantuist linguists consider this field of study (verbal markers) to be complex, as is the case with Guarisma (2000). The number of verbal markers is one of the reasons for this complexity. This work is conducted within the framework of the Theory of the Predicative and Enunciative Operations developed by Culioli (1990) and his collaborators. The enunciative study of these elements shows that each of them marks a specific linguistic operation.
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La négation dans le fragment moraliste (La Rochefoucauld, Pascal, Vauvenargues, Chamfort) / Negation in Moralist Fragments

Riocreux, Ingrid 23 November 2013 (has links)
Fait de langue omniprésent et multiforme (impliquant des données morpho-syntaxiques et lexicales), la négation constitue véritablement un stylème de la moralistique classique. Focalisation, incidence, forclusion, négation uniceptive, implicite, préfixale, lexématique, problèmes de polarité et de scalarité : le statut central de la négation permet de saisir un positionnement énonciatif commun aux quatre auteurs du corpus autant qu’une prise de position philosophique spécifique à chacun d’eux. L’ambiguïté pragmatique communément associée à la négation est levée, dès lors que l’on admet la possibilité d’une lecture à plusieurs niveaux : la négation descriptive correspond à la représentation traditionnelle du discours moraliste comme une parole solitaire, isolée entre deux blancs typographiques. Mais précisément, lorsqu’on considère cette parole comme un discours adressé, la dimension polémique de la négation apparaît pleinement, plus précisément sa portée contre-doxique et métalinguistique. Les moralistes dénoncent le caractère faussé du discours commun ; ils conçoivent la négation comme un moyen de rompre le lien de référentialité abusif établi par celui-ci entre des concepts moraux et des comportements qui n’ont de vertueux que l’apparence. De l’héritage apophatique, sensible chez Pascal, jusqu’au prénihilisme chamfortien, en passant par l’anthropologie négative de La Rochefoucauld et l’immanentisme anti-artificialiste de la morale chez Vauvenargues, la négation offre une grille de lecture nouvelle pour étudier l’évolution du genre moraliste. / Based on quantitative data, this study shows how essential negation is in the understanding of moralistique as a literary genre that can be identified as such through precise formal elements. I examine many aspects of negation, including the questions of scope, internal and external negations, restricted negation, forclusion, implicit negation, prefixal and lexematic negation and polarity scales. Not only is negation a linguistic scheme (involving various morpho-syntactic as well as lexical patterns) but it also works as a stylistic device which the moralists make a constant and specific use of. Whereas it is commonly held that negation is pragmatically ambiguous, I argue that, in focusing on the moralist as a spectator of society, the critiques have implicitly considered negation to be mostly descriptive. While correct, this interpretation should be qualified. The main aspect of the moralists’ negation rests in its polemical power. The moralists intend to rectify a biased use of words resulting from a false conception of moral values. Therefore, these writers do not say what things are as much as what they are not. From Pascal’s apophatic views, through La Rochefoucauld’s negative anthropology and Vauvenargues’ refusal of artificial morality, to Chamfort’s prenihilistic philosophy, negation appears as a new way to get a better understanding of the evolution of moralistique.
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Enseigner les concepts logiques en début d'université dans l'espace mathématique francophone : aspects didactiques épistémologiques et langagiers. Une étude de cas au Cameroun / Teaching of the concepts of logic in francophone mathematics’ area : epistemological, didactic and language aspects. Case study in Cameroon

Sadja kam, Judith 29 November 2013 (has links)
L’objet de notre étude porte sur la logique et le langage à la transition entre le lycée et l’université dans le contexte camerounais. Au Cameroun, dans l’enseignement secondaire, les concepts de logique sont très peu explicités en classe de mathématiques, du fait que leur enseignement n’est pas prescrit par les nouveaux programmes1 officiels. Ce n’est pas le cas de l’enseignement supérieur où un cours de logique formelle sous forme de rappel, est souvent donné en début d’année. Ce cours n’est pas prescrit par les programmes, mais certains enseignants en voient la nécessité. Les résultats de plusieurs travaux ont montré que certaines des difficultés que les étudiants rencontrent dans la pratique des mathématiques proviennent d’une mauvaise maîtrise des concepts de logique. Nous faisons l’hypothèse qu’ils sont insuffisamment pris en charge pa rles enseignants dans la classe de mathématiques, qui pensent qu’ils sont disponibles chez les étudiants, du fait de leur utilisation dans la vie courante d’une part, et progressivement dans l’activité mathématique. La thèse que nous soutenons est que, pour rendre opératoire les concepts de logique chez lesétudiants nouvellement arrivés à l’université, un minimum d’explicitation de ces concepts en relation avec leur usage dans l’activité mathématique est nécessaire pour les apprentissages en mathématiques à tout le moins dans l’enseignement supérieur. Pour défendre notre thèse, nous avons divisé notre travail en deux parties. Dans la première partie, nous présentons des éléments théoriques et analytiques nécessaires à notre travail, et une revue des travaux antérieurs en relation avec notre problématique. La deuxième partie porte sur les résultats d’une expérimentation que nous avons menée avec des élèves de terminale C d’un lycée de Yaoundé 2, et des étudiants de première année de licence de mathématiques de l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé. Elle s’est déroulée en deux temps : nous avons fait passer un questionnaire portant sur la logique et le langage aux élèves et aux étudiants, et à la suite de ce questionnaire, nous avons organisé un module de suivi avec huit étudiants ayant passé ce questionnaire. Le questionnaire nous a permis de repérer certaines conceptions des élèves et des étudiants concernant les concepts de logique,et le module de suivi a permis de provoquer des débats qui permettaient dans certains cas d’affiner nos analyses et nous donnaient des éléments permettant d’identifier des occasions pour expliciter certaines notions. / Our study focuses on logic and language at the transition between high school and university in the Cameroonian context. In Cameroon secondary education, the concepts of logic are paid little attention in mathematics classes, due to the fact that their teaching is not prescribed in the new official syllabuses3. This is not the case of higher education, where a course on formal logic is oftengiven at the beginning of the year to first year university students, with a refreshing purpose. That course is not required in the syllabus, but some teachers see the need. Several scientific studies have shown that some of the difficulties encountered by studentswhile practicing mathematics come from their poor familiarity with concepts of logic. We assume that these students are insufficiently attended to by their teachers who think that the concepts are at their reach, since they are used in everyday life on the one hand, and they are gradually used in mathematical activities, on the other hand. In this thesis, we stand for the point that, for the concepts of logic to become real operational tools to a student who begins university studies, some teaching of these concepts which should address the connections with mathematical activities is necessary, at least as a starting point in higher education studies. To defend our thesis, we have divided our work into two parts which are as follows : In the first part, we present theoretical material necessary to our work as well as other technical tools that will be needed. We also provide a review of previous studies related to our issue. The second part is on an experiment we carried out with students from the Upper Sixth class - science option - of a high school in Yaoundé (Cameroon), and with first year university students of mathematics of the Yaoundé Higher Teachers’ Training College. This experiment had two stages : Firstly, the high school students and the university students filled out a questionnaire on logic and language. Following this, we organized a follow-up module involving 8 students purposely selected from their answers to the questionnaire. This questionnaire enabled us to detect meaningful points on how high school and university students grasp the concepts of logic, and the module helped to start debates which enabled in some cases to refine our analysis, and also provided us with strategic approaches forexplaining certain concepts of logic.
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Le Réel dans le texte : lecture et interprétation de la figure de Bartleby le scribe

Liva, Alexandra 08 1900 (has links)
La nouvelle « Bartleby The Scrivener. A Story of Wall-Street » pose des questions de lecture et d’interprétation littéraire. Grâce à des approches ayant le discours pour objet ou moyen de connaissance (rhétorique, étymologie, psychanalyse, pragmatique) de même qu’aux écrits de Herman Melville, il s’agit de cerner ce que représente Bartleby, qualifié d’« unaccountable » (inexplicable). Ce mot organise l’étude. Entier ou décomposé en morphèmes, dans une première partie, il met en évidence des univers de sens où Bartleby se montre marginal et court-circuite les systèmes : l’univers du langage (« unaccountable » : inénarrable), celui de la loi (« count » : chef d’accusation) et celui des chiffres (« account, count » : compte, compter). Une seconde partie rattache les pistes de lecture implicites ainsi dégagées aux thématiques de l’« inexplicable », explicites dans le texte, permettant une interprétation touchant l’univers des lettres, leur pérennité et leur circulation par le biais de la lecture et de l’interprétation. / The short story “Bartleby The Scrivener. A Story of Wall Street” raises questions about reading and literary interpretation. Using approaches where language is the object or means of knowledge (rhetoric, etymology, psychoanalysis, pragmatics) along with writings from Herman Melville, we aim to consider what is represented by Bartleby, who is often described as unaccountable. This very word structures the study. The first part of the thesis examines this word, taken as a whole or broken down into morphemes, as conveying universes of meaning in which Bartleby appears as marginal, short-circuiting diverse systems: the universe of language (unaccountable), the universe of the law (count) and the universe of the numbers (account, count). The second part links the implicit threads of meaning thus revealed to the theme of the strange and unexplainable (unaccountable), explicit in the text, allowing for interpretations bearing on the world of literary texts, their conveyance and circulation through reading and interpretation.

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