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Des femmes dans la ville : Amiens (1380-1520) / Women in the city : Amiens (1380-1520)

Pilorget, Julie 17 November 2018 (has links)
Cette thèse de doctorat étudie la place des femmes dans la société urbaine des derniers siècles du Moyen Âge. Son objectif réside en l’examen des multiples opportunités offertes alors aux femmes, tant dans le domaine juridique qu’économique et social. La recherche s’appuie sur l’observatoire privilégié de la ville d’Amiens, capitale régionale dynamique, qui présente l’intérêt d’appartenir à un système coutumier original, particulièrement favorable aux femmes. La caractéristique des coutumes picardes tient essentiellement à ce qu’elles donnent la priorité au ménage sur le lignage. L’institution de la communauté de biens entre époux permet ainsi de considérer les femmes comme de véritables actrices économiques. Leurs différentes occupations révèlent leur présence quotidienne et leur participation constante à la vie économique de la cité. Sur le plan social, elles en retirent une visibilité certaine et font partie intégrante de la communauté des habitants. De plus, l’étude des registres de délibérations et livres de justice démontre qu’elles n’hésitent pas à s’affirmer par la verdeur de leur propos sur la place publique, où tous sont en représentation. L’objectif de ce travail est également d’améliorer notre compréhension des rapports de genre dans le contexte du renforcement de l’ordre social à l’aube des Temps Modernes. Enfin, d’un point de vue méthodologique, ce sujet, centré sur un espace de syncrétisme aux confins des influences flamande et orléano-parisienne, entend réinterroger les périodisations académiques et conduire, par le dialogue entre sciences humaines, au décloisonnement des réflexions. / This dissertation examines the place of women in the medieval town of Amiens and demonstrates the continuing significance of women’s participation in diverse aspects of social and economic life during the historical shift from the medieval to the early modern era. This city adhered to a unique legal system called ‘picard-wallon’, which was particularly favourable to women, making them the owners of half of the family patrimony. Since family structures played a determining role in the ideological choices and economic behaviour of family members, the institution of community property between spouses allows us to consider women as legitimate economic agents. The study of women’s activity in the marketplace in particular, shows that we should first rethink the public/private dichotomies that have long been applied to gender studies. This work also highlights the nature of women’s contribution to the medieval society. Public space fostered orality and the production of specific speech acts. The study of women’s involvement in crime shows that they were not afraid of defending their honour if necessary. Therefore, this dissertation sheds light on the reinforcement of the public order at the end of the Middle Ages and its consequences on gender relations at the beginning of the early modern period. Finally, this dissertation makes use of new methodological perspectives. By focusing on a place of syncretism, at the intersection of three different regional areas, this study highlights the multi-cultural influences at work in the city in order to interrogate the relevance of classical periodization and establish the importance of a transdisciplinary approach to medieval studies.
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La construcción judicial del orden social en Cuba (1820-1868) / The judicial construction of the social order in Cuba (1820-1868) / La construction judiciaire de l’ordre social à Cuba (1820-1868)

Castellanos Rubio, Alina 24 June 2019 (has links)
La thèse traite de l’administration de justice espagnole à Cuba durant les premières décennies du XIXe siècle, et plus précisément de la manière dont le traitement judiciaire de la conflictualité sociale donne forme à un ordre social, ceci à travers l’analyse des dispositifs juridiques, institutionnels et discursifs mobilisés à cet effet dans un espace spécifiquement colonial. La réflexion vise en dernière instance l’étude des catégories employées régulièrement dans les pratiques judiciaires et de gouvernement comme taxonomies du délit, catégories qui ont configuré une idée spécifique de l’ordre social en définissant les limites juridiques et socio-politiques du « devoir être » de la colonie antillaise, entre le trienio libéral (1820-1823) et le début de la première guerre d’indépendance de l’île (1868). Cette thèse n’est pas guidée par la recherche d’un « État libéral » espagnol qui pourrait être identifié à son administration coloniale du XIXe siècle, et dont on chercherait à évaluer les réussites et les manques, les forces et les faiblesses. Notre attention se porte plutôt sur les sens qu’eurent, dans leurs contextes, des catégories comme justice, gouvernement, administration, droit, ordre, telles que maniées au cours de la première moitié du XIXe siècle cubain, jusqu’au déclenchement d’une guerre qui bouleversa le paysage social insulaire. C’est à partir de là que l’on étudie la construction d’un espace du politique en suivant la piste des figures du désordre qui en disaient les limites. La resémantisation de catégories déjà anciennes comme celles de bandits et de vagabonds est abordée à partir de l’idée d’une incorporation des principes politiques libéraux dans les imaginaires collectifs, c’est-à-dire d’une politisation des sociétés hispano-américaines au cours du XIXe siècle. On entend celle-ci comme un processus de création de nouvelles identités sociales à partir de la réception et de la mise en pratique d’une grammaire discursive liée aux théories contractualistes et aux formes de gestion du pouvoir qui leur étaient associées ; processus qui mena en définitive à la reconfiguration de l’ordre social monarchique néo-impérial espagnol. Cette reconfiguration est abordée à partir de trois dimensions ou registres : le registre institutionnel, le registre normatif et le registre discursif, et à travers l’étude de la gestion de la conflictualité et du traitement des catégories et concepts permettant d’opérer cette gestion. / The thesis addresses the Spanish administration of justice in Cuba during the first decades of the 19th century, in particular the manner in which the judicial treatment of social conflicts gives shape to a social order. This is accomplished through the analysis of the legal, institutional and discursive mechanisms used within a specifically colonial space. Finally, the study aims to investigate the categories regularly used in judicial and governmental practice as taxonomies of offenses, categories that established a specific understanding of the social order by defining the judicial and socio-political limits of the aspirational norms of behavior in the Caribbean colony, between the liberal trienio (1820-1823) and the beginning of the island’s first war of independence (1868). This thesis is not directed by the search for a Spanish “liberal State” that would be identifiable by its 19th century colonial administration, and of which the successes, failures, strengths and weaknesses would be analyzed. Rather, it will focus on the contextualized meanings of categories such as justice, government, administration, law/rights, and order, as they were used during the first half of the 19th century in Cuba, until the outbreak of a war that would profoundly disrupt the island’s social landscape. It is from this basis that the construction of a political space will be studied, using the figures of disorder that show its limits. The reintroduction of antiquated categories such as ‘bandit’ and ‘vagabond’ is addressed from the theoretical standpoint of the incorporation of liberal political principles in the collective imaginary, through the politicization of Hispano-American societies during the 19th century. This process is understood as the creation of new social identities as a result of the reception and use of a discursive grammar connected to contractualist theories of justice and to the forms of governmental management that are associated with them. It was a process that ultimately led to the reconfiguration of the Spanish neo-imperial monarchic social order. This reconfiguration is examined in three dimensions or registers: institutional, normative, and discursive, and through the study of the management of conflicts and of the categories and concepts allowing this management to take place.
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La société Militaire : champ nobiliaire, crises et institutions (1750-1791) / The military society : nobility field, crisis and institutions (1750-1791)

Bergounioux, Paul 24 January 2015 (has links)
Cette thèse d’histoire repose sur un matérialisme génétique qui considère que tout fait institutionnel est l’expression d’une structure sociale historiquement déterminée par les luttes concurrentielles entre puissants pour le monopole du pouvoir et qui, en tant que structure structurée, demeure inscrite dans les corps et dans les esprits des agents sociaux, sous forme d’habitus et d’éthos. Ainsi, décrire l’institution militaire nécessite de faire porter l’analyse sur une catégorie spécifique d’agents, la noblesse d’Épée, que son histoire, sa position au sein du cycle fonctionnel absolutiste et ses intérêts portent à redéfinir les cadres de l’armée d’Ancien Régime entre 1789 et 1791. Saisir les fondements objectifs, historiques qui la structurent et, partant, l’ordre social né de la société révolutionnée, implique de s’intéresser à une configuration historique particulière révélée par la crise d’identité traversée par l’Épée entre 1750 et 1789. En tant qu’expression extériorisée de la défonctionnalisation du cycle absolutiste, la Révolution française aboutit à une brusque mutation des structures juridiques liée à l’introduction parmi les éléments actifs du corps social, d’agents porteurs d’un système de croyances hétérodoxes avivées par le processus révolutionnaire, et investies dans la refonte des institutions monarchiques sous la Constituante. / This history thesis is based on a genetic materialism that considers institutional fact as a reflect of a social structure historically determined by competitive struggles between elites for monopoly on power, a structure being structured which has always been and remains embedded in bodies and mind in the form of habitus and ethos. In this way, explaining the military institution's functioning requires staying focused onto one single category of social agents, the Nobility of the Sword that its story, its own position within absolutist functional cycle and self-interest lead to redefine the military institutional frameworks between 1789 and 1790. Grasping the objective and historical background that now structures such an institution and thereby, the social order born of revolutionary society, implies to accord special importance in the historical configuration revealed by identity crisis experienced by the Nobility of the Sword from 1750 to 1789. As an outer expression of the absolutist cycle’s end, French revolution result in a fairly sudden change in legal structures, related to the introduction among the active elements of society, of social agents sharing a system of heterodox beliefs heightened by the revolutionary process and invested in the recast of monarchical institutions under the Constituent.
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Juste pour rire? : les limites et les retombées de l'humour sur le (dés)ordre social d'une organisation composée de membres aux appartenances identitaires diversifiées

Lajeunesse, Zoé 04 1900 (has links)
Parmi les stratégies qui permettent aux équipes organisationnelles de créer un climat de travail positif se trouve l’utilisation de l’humour. La littérature présente ce phénomène à la fois comme une pratique organisationnelle qui permet la canalisation des émotions et le maintien de l’ordre social. Or, un courant de la littérature souligne la dimension obscure que peut revêtir l’humour au sein des organisations, articulant qu’il peut devenir un outil d’exclusion professionnelle qui perpétue les inégalités sociales. Bien que les études présentant l’humour de supériorité comme un outil d’exclusion soient nombreuses, peu d’études se penchent sur le risque de fragmentation sociale pouvant émerger d’une utilisation de l’humour irréfléchie en contexte de groupe diversifié. Ce mémoire a ainsi pour but de comprendre comment les acteurs issus de multiples contextes culturels et, du même coup, avec plusieurs appartenances identitaires négocient l’utilisation de l’humour en contexte organisationnel. Basée sur une approche qualitative et, plus spécifiquement, ethnographique, cette étude a été réalisée auprès d’une institution bancaire montréalaise qui est d’ores et déjà culturellement diversifiée. Les résultats obtenus au moyen d’observation non-participante et d’entretiens semi-dirigés démontrent qu’une influence réciproque est notable entre une forte culture d’entreprise humoristique et un humour bienveillant et inclusif. Une transcendance des identités individuelles vers une identité groupale se dégage, révélant l’existence d’une transculturalité organisationnelle. L’humour – voire l’ensemble des sous-cultures humoristiques qui composent les diverses unités de travail – devient en ce sens un outil de régulation de la vie organisationnelle. / Among the strategies that enable organizational teams to create a positive work climate is the use of humor in the workplace. According to the literature, humor is an organizational practice that allows workers to both channel emotions and maintain the established social order. However, humor also has its dark side; humor can become a tool of occupational exclusion that perpetuates social inequalities especially when it is used to demonstrate superiority. Although empirical studies documenting the harmful effects of this type of humor are numerous, few studies address the risk of social fragmentation that can emerge from the unthinking use of humor in a diverse group context. This Master’s thesis therefore aims to understand how actors from multiple cultural backgrounds and with multiple occupational identities negotiate the use of humor in an organizational context. Based on an ethnographic approach, this qualitative study was conducted in a culturally diverse banking institution based in Montreal. Using non-participant observation and semi-structured interviews, the study identified a reciprocal influence between a corporate culture that valued and encouraged humor and a benevolent and inclusive use of humor by workers. Surprisingly, humor transcended individual workers’ ethnocultural identities and contributed to the development of a shared workgroup-based identity that was distinct from yet imbricated in a broader organizational culture that governed how humor was used. Humor – or, more specifically, the humoristic subcultures that made up the various work units – became a tool for regulating organizational life.
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La gouvernance globale du travail : analyse et bilan de l'accord nord-américain de coopération dans le domaine du travail

Mainville, Jérôme-Xavier 06 1900 (has links) (PDF)
La globalisation de l'économie entraîne de nombreuses transformations dont la remise en cause de l'ordre économique et social de l'après-guerre. Ce changement de paradigme s'accompagne d'un nouvel ordre économique auquel il semble difficile d'adjoindre une régulation des questions sociales. Pour faire face à cette difficulté, une des voies envisagées fut l'inclusion de « clauses sociales » dans les accords de libre-échange, et ce, pour porter la régulation des questions sociales au niveau global. Une partie intégrante de ces clauses sociales s'incarne par les accords liant commerce et travail. Or, l'Accord nord-américain de coopération dans le domaine du travail (ANACT), qui fut le premier accord de ce type, offre une expérience assez vaste pour permettre d'évaluer les avantages et les défis liés à cette voie. L'ANACT est un accord à la portée plutôt limitée, car il n'implique pas de mécanisme d'harmonisation vers le haut des normes du travail ni de mécanisme ayant un effet coercitif appréciable et repose sur la volonté de coopération de ses partenaires. Il n'en demeure pas moins que lors d'une première période de mise en application allant de 1994 à la fin de l'an 2000, l'ANACT aura connu une phase ayant permis l'accroissement de la coopération dans le domaine du travail au niveau nord-américain. En ce sens, un approfondissement significatif des relations intersyndicales au niveau nord-américain s'est articulé autour du processus de communication du public de l'ANACT. D'ailleurs, le processus de communication du public aura permis d'accroître la visibilité de certaines causes ouvrières, ce qui aura participé à un exercice de persuasion morale qui a porté certains fruits notamment auprès des travailleurs migrants en sol américain. Toutefois, la forte politisation de l'ANACT, qui fut l'une de ses forces motrices, a mené l'accord à un état de déliquescence lorsque la volonté de coopération a diminué. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Négociations commerciales, Clauses Sociales, Gouvernance Globale du Travail, Accord nord-américain de coopération dans le domaine du travail
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Conflicts and order : controversies over municipal solid waste incineration in China

Zhang, Xixi 01 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, nous avons été témoins de la croissance des controverses relatives à l’incinération des déchets solides municipaux dans de nombreuses villes du monde. Cela est particulièrement vrai pour les grandes et moyennes villes en Chine. Diverses catégories d’acteurs, y compris l’État, les autorités locales, les acteurs du marché économique et de la société civile, tentent d’exercer leur influence sur la construction, l’extension et/ou l’opération des incinérateurs. Même si les controverses relatives à l’incinération des déchets solides municipaux abordées par le passé dans plusieurs disciplines, nous ne sommes pas en présence d’une véritable compréhension collective suffisante de la stabilité et du changement à l’échelle méso. La thèse traite de la question suivante: dans les débats et les affrontements autour de l’incinération, comment et jusqu’à quel point les interactions et les compétitions entre contestataires et adversaires contribuent-elles à définir un champ d’action stratégique où la structure industrielle et les politiques de gestion des déchets dominées par l’incinération sont remises en question ou reconduites ? Pour répondre à cette question, cette étude considère l’incinération des déchets solides municipaux en Chine sous l’angle d’un champ d’action stratégique. Elle essaie de clarifier ce qui se passe dans ce champ sous trois aspects: les acteurs, les actions stratégiques et les retombées politiques. Faisant appel à une démarche de recherche qualitative, un grand volume de données primaires et secondaires a été amassé, y compris 42 entretiens semi-structurés, 557 posts en ligne, des rapports de recherche, des documents d’archives, des rapports d’évaluation de l’impact sur l’environnement, des nouvelles en ligne, des données statistiques et des documents de politique. À l’aide de ces données, cette étude approfondi la compréhension des relations entre, d’un côté les acteurs s’opposant aux activités découlant de l’incinération – les contestataires – et, de l’autre, les adversaires dans le champ d’action stratégique, mettant en lumière leurs arguments respectifs. En outre, le processus par lequel les militants utilisent les réseaux sociaux pour la mobilisation du consensus a reçu une attention supplémentaire. De plus, cette étude a analysé l’évolution des interactions entre les militants et les décideurs politiques et a contextualisé la transformation du champ au cours des dernières décennies. Les résultats ont montré que les controverses autour de l’incinération des déchets solides municipaux sont allées au-delà des préoccupations pour les intérêts personnels et le bien-être environnemental. Cela permet d’introduire des explications plus nuancées comparativement aux discours conventionnels concernant les protestations contre l’incinération, fournissant une compréhension systématique de l’activisme local. Cette analyse exploratoire a permis également de mieux comprendre la signification politique et sociale des controverses publiques à travers des pratiques locales de gestion des déchets. Dans un sens plus large, la thèse permet de revoir les notions usuelles à l’égard des relations entre conflits et ordre. / The past few decades have witnessed the growth of controversies regarding municipal solid waste (MSW) incineration in many cities around the world. This is especially true when it comes to large and medium-sized cities in China. Various categories of actors—including the state, local authorities, market actors, and the civil society—seek to exert their influence on the construction, expansion, and/or operation of incinerators. Even though the controversies over MSW incineration have been discussed across a range of disciplines in previous literature, we are not in the presence of a sufficient collective understanding of stability and change of the meso-level social order. This dissertation addresses the following question: How and to what extent do interactions and competition between pro-incineration and anti-incineration groups contributes to defining a strategic action field (SAF) where the incineration-dominated industrial structure and waste disposal policies are challenged or maintained? To answer the question, this study considers MSW incineration in China an SAF and attempts to clarify what is happening in this SAF from three aspects: actors, strategic action, and policy impacts. Based on a qualitative research design, a great volume of primary and secondary data were collected, including 42 semi-structured interviews, 557 online posts, research reports, archival materials, environmental impact assessment reports, online news, statistical data, and policy documents. With the help of collected data, this study deepened the understanding of the relationship between proponents and opponents in the field of incineration and shed light on their respective arguments. In addition, the process through which activists used social media for consensus mobilization was given additional attention. Moreover, by analyzing the dynamics of the interplay between activists and policy makers, this study revealed and contextualized the evolution of the SAF over the past few decades. The findings showed that controversies around MSW incineration had gone beyond the concerns for personal interests and environmental well-being. This allows to introduce more refined explanations compared to conventional discourses regarding anti-incineration protests and provide a more nuanced understanding of local activism. This exploratory analysis also helped to better understand the political and social significance of public controversies through local practices of MSW management. In a broad sense, this dissertation makes it possible to review the usual conceptions with regard to the relations between conflict and order.
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Étude comparative sur les manifestations du genre dans les crimes d’empoisonnement au Québec à la fin du XIXe siècle

Courtemanche, Stéphanie 04 1900 (has links)
Au XIXe siècle émerge une criminologie naturalisante qui définit l’empoisonnement comme un crime féminin. L’étude proposée explore le lien qui s’établit entre le sexe de la personne criminelle, son genre et le moyen de perpétration de son acte meurtrier par l’analyse des procès pour empoisonnement répertoriés au Québec pour la période allant de 1867 à 1900. Comparant les procès d’empoisonneurs aux procès d’empoisonneuses, confrontant les acteurs historiques à leurs situations vécues, la recherche parcourt les manifestations du genre dans les méthodes criminelles employées par les accusé-e-s ainsi que dans les discours produits à leur endroit tout au long du processus judiciaire. Les résultats sont révélateurs des normes sexuelles en vigueur dans la société québécoise à la fin de l’époque victorienne et s’insèrent dans la lignée des études sur la régulation sociale au Québec. / In the nineteenth century emerges a naturalizing criminology which defines poisoning as a female crime. The proposed study explores the relationship developed between the gender of the criminal person, the kind and the commission of his murderous act and that, through the analysis of trials for poisoning listed in Quebec from 1867 to 1900. Comparing the male poisoners’ trials to the female poisoners’ trials as well as the historic players to their life situations, the search runs through the events of its kind in the criminal methods employed by defendants and in the resulting speeches concerning them throughout the judicial process. The results are indicative of sexual norms in Quebec society at the end of the Victorian era and fit into the tradition of social regulation studies in Quebec.
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Les fondements de la pensée économique de Jacques Rueff : entre itinéraire intellectuel et théories / The foundations of Jacques Rueff's economic thought : between intellectual itinerary and theories

Daou, Marie 19 November 2018 (has links)
Non-conformiste dans sa méthodologie, hétérodoxe modéré dans sa théorie et réformateur dans ses actions, Rueff apporte une contribution originale à la pensée économique du XXème siècle. L’étude de son œuvre théorique a cependant été limitée à sa seule théorie monétaire et financière et a donné de ce fait une vision incomplète de la nature de ses apports à la théorie économique. Au contraire, ma présente thèse va au-delà de cette vision, pour s’intéresser à des aspects relativement ignorés par la littérature secondaire tels que sa théorie du chômage, les caractéristiques propres de son libéralisme et sa méthodologie. Il s’agit non seulement de présenter la théorie rueffienne, mais également de reconstruire le projet intellectuel dans lequel elle s’insère, afin de mettre en évidence l’unité et la cohérence de sa pensée. Partant du jeune Rueff des années 1920 s’interrogeant sur la méthodologie en économie, pour arriver au Rueff de l’après Seconde Guerre Mondiale questionnant le rôle de la théorie économique dans la structure et l’organisation de la société, ma thèse a pour objet d’identifier les influences intellectuelles qu’il a subies. Il s’agira de montrer, d’une part comment celles-ci sont à la source de sa pensée économique et en assurent la singularité ; et d’autre part comment se construit, à partir de celles-ci, un projet intellectuel global qui est déterminant pour comprendre sa théorie économique et identifier ses apports à la théorie économique. / Methodologically unconventional, moderately heterodox in theory and reformer at heart, Rueff makes an original contribution to twentieth-century economic thought. However, the study of his theoretical work has often been limited only to his monetary and financial theory. Accordingly, it gives an incomplete vision of his true contribution to economic theory. On the opposite, my dissertation focuses on issues relatively unexplored in secondary literature up until now, such as his unemployment theory, the specific features of his liberalism and his methodology. The aim is not just to set out Rueff’s theory, but also to reconstruct the intellectual project in which it fits in order to shed light on the unity and consistency of his thought. Whether it is for the young Rueff of the 1920’s—who wondered about the methodology in economics—or Rueff after the Second World War—considering the role of economic theory in the structure and organization of society—, the aim of this research is to identify his intellectual influences. We show how they constitute the essence of his economic thought and ensure its uniqueness; but also, how a global and intellectual project built, from them which is essential to understand his economic theory and identify his contribution to economic theory.
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Les intellectuels et la recomposition de l'espace public roumain après 1989. Le cas du Groupe pour le Dialogue Social. / Intellectuals and the reshuffled public space in Romania after 1989. The case of the Group for Social Dialogue

Runceanu, Camelia 21 December 2018 (has links)
Le but de cette recherche est de rendre compte de quelques dominantes de l’espace intellectuel roumain lors du passage du socialisme d’État à la démocratie représentative et des effets dans différentes sphères d’activité intellectuelle dus aux changements dans l’ordre social tenant de l’installation des du marché et de la disparition progressive d’une économie régie par l’État. Le terrain de la recherche est constitué par un groupement d'intellectuels mis en place les derniers jours de décembre 1989, au moment même des transformations politiques déclenchées par la chute du régime communiste en Roumaine. Le Groupe pour le Dialogue Social (GDS) fut le premier et resta le plus influent et stable groupement de la période postcommuniste ayant dans sa composition des auteurs ayant acquis leur reconnaissance sous le communisme, ainsi que de jeunes scientifiques formés également avant 1989. L’une des raisons de cette réussite consiste dans l’autorité culturelle accumulée par sa publication, l’hebdomadaire 22, qui se distingua parmi les publications intellectuelles et contribua de façon paradigmatique à la redéfinition de cet espace marqué après 1989 par l’intérêt accru pour des questions politiques et le monde politique. La nouveauté et la singularité du Groupe consistèrent en la durabilité du cumul des notoriétés : prestige obtenu par la majorité des membres comme auteurs de la période communiste, notoriété acquise par d'autres en tant que dissidents, mais aussi reconnaissance gagnée par certains autres à partir de 1990. Ces types de notoriété mis ensemble se sont manifestés par des engagements, collectifs et individuels, dont les formes furent multiples et diverses, consécutives et simultanées : textes publiés dans l'hebdomadaire du Groupe, interventions à l’occasion des rencontres avec des politiques, lettres ouvertes, expertise fournie aux organisations civiques ou à des structures politiques, articles publiés dans la presse spécialisée, essais et études politiques, participation à des associations civiques, enrôlement dans des partis politiques. La notoriété obtenue par bon nombre d’intellectuels du GDS, la durabilité du Groupe, sa tribune, 22, des investissements successifs dans la politique, du Groupe mais aussi individuellement, donnent du pouvoir à ses (re)présentations lorsque l’espace politique se structure autour du refus du communisme, l’« anticommunisme », et des anciens « communistes », membres de la nomenklatura surtout. Le GDS inclut des représentants des professions littéraires qui ont acquis leur reconnaissance et sont même devenus des figures notoires avant 1989, mais le GDS n’hésitera pas à intégrer aussi bien des journalistes que des juristes qui n’ont pas acquis leur reconnaissance comme auteurs, ne sont ni artistes ni scientifiques. L’hétérogénéité qui le caractérise, à travers une analyse de leurs trajectoires sociales et professionnelles et de leurs liens avec d’autres intellectuels et des politiques, permet d’esquisser des idées sur la situation et la place des intellectuels dans l’espace social pendant la période communiste mais surtout après 1989, et non seulement de ceux qui sont des membres de ce groupement. Ce travail traite des pratiques proprement intellectuelles, mais surtout discursives, dans une analyse des textes à visée scientifiques et des textes journalistiques, regardant du côté des modes et des moyens d’occuper l’espace public formé par ces discours et ceux qu’ils suscitaient. Empruntant une approche socio-historique et s’inscrivant dans une approche relationnelle, ce travail porte sur les diverses formes que prend la politisation au sein des champs spécifiques – militantisme, entrée en politique, mobilisation politique et démobilisation des intellectuels – et sur les professions intellectuelles à l’aube et à l’épreuve de la démocratie et au service du processus de démocratisation. / The purpose of this research is to account for some of the dominant features of the Romanian intellectual space in connection with the regime change that followed the collapse of state socialism. Transition to pluralism and representative democracy effected in different on the spheres of intellectual life, which echoed the transfiguration of the social order from a centralized and planned economy to new economic relations governed by the market. This research is focused on a group of intellectuals set up during the last days of December 1989 at the time of the political transformations triggered by the fall of the communist regime in Romania, and which avowed goal was to make sense of this dramatic change.The Group for Social Dialogue (GDS) has been the first such association to be established and remains the most influential and stable group of its kind. The group typically includes authors that acquired public recognition under the communist regime as well as young scientists that completed their academic and intellectual training in the last decade of state socialism. One of the reasons for their success was the cultural authority capitalized by the group’s weekly publication, 22, widely regarded as the most prominent intellectual outlets of post-communism. The regular contributors to the journal were instrumental in redefining a public space marked after 1989 by an increased interest for the political issues and politics. The distinctiveness and the sustainability of this venture were the cumulative result of the personal prestige abs cultural authority enjoyed by most of the members of the group either as well published and widely read authors of the communist period, or as former dissidents. This prestige and authority was gradually on other members, whose public career started after 1990. These types of notoriety, joined together, took many different forms of engagement, collective and individual, consecutive and simultaneous: texts published in the journal of the Group, public statements during various meetings with politicians, open letters, expertise provided to civic organizations or political structures, papers published in the specialised press, political essays and studies, participation in civic associations, political party enrolment. The personal notoriety gained by a considerable number of intellectuals of the GDS, the resilience of the Group, the circulation of its journal 22, sequential investments in politics, of the Group itself but also individually, conferred a significant amount of clout to its (re)presentations of politics at a time when the political realm was structured around the rejection of communism (the post-communist “anti-communism”), as opposed to the electoral and social influence exercised by former “communists”, especially by those members of the nomenklatura who succeeded to set the tone of post-communist politics. The Group included representatives of literary professions who achieved the recognition and have even become famous before 1989, but the GDS does not hesitate to integrate also journalists and lawyers who did not reach recognition as authors, artists or scientists. The research was by and large devoted to isolate and examine intellectual practices, especially discursive practices, in the analysis of scientific and journalistic texts, looking at ways and means deployed by intellectuals in order to occupy the public space. In a socio-historical approach and in a vision inspired nu the sociology of relations, this research was concerned with various forms taken by the politicisation within specific fields – militancy, entrance into politics, political mobilisation and demobilisation of the intellectuals –, and intellectual professions at the dawn of the democratic regime.
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La structure de la réalité sociale abstraite inhérente aux sociétés prescrites : La quiddité des liens et des structures de coopérations intra-organisationnels issus de l’activité réelle, dans le cas du processus de co-construction de sens découlant des décisions stratégiques / The structure of abstract social reality inherent to prescribed societies : the quiddity of intraorganizational cooperation links and structures resulting from the actual activity, in the case of the sensemaking process deriving from strategic decisions

Dandelot, Damien 15 May 2012 (has links)
Partant de l’idée que des filiales d’une entreprise sont en mesure de remettre en cause les décisions de la direction générale (maison-mère), l’approche holistique développée dans ce travail part du principe qu’une organisation peut être un « être », laissant entendre ainsi que les informations dont elle dispose seraient extérieures aux individus qui la composent. Ce qui conduit à s'interroger s’il est concevable d’ignorer l’individu dans une telle relation de domination. Cette thèse propose justement un modèle autour de résultats qui montrent la difficile exclusion de l’individu dans un contexte méta-organisationnel (dans lequel les membres seraient des organisations et non des individus). Dans cette veine, ce sont les dynamiques humaines de l’organisation qui sont au cœur de ce travail : il existe par et au travers de l’individu une dynamique issue de l’activité réelle qui permet de faire vivre l’organisation par elle-même, mais également qui permet au prescrit de cette dernière d’évoluer. Bien que les résultats obtenus montrent que l’organisation n’est pas un objet mort et sans force et qu’elle a bien la possibilité de vivre par elle-même, ce sont les individus qui — par leurs engagements conditionnels — permettent cette existence propre de l’organisation comme structure intra-consciente qui impose des droits et des obligations. Dans cette perspective, le modèle proposé vise à dessiner les structures de la réalité sociale abstraite (dénommé dans la recherche menée, l’Entité X) en montrant les forces et les contraintes organisationnelles qui pèsent sur les individus-membres, tout en relevant les capacités humaines à sortir des structures prescrites par la co-construction de liens et de structures transversales de coopérations issus de l’activité réelle. / Based on the idea that the subsidiaries of a company are able to call into question the decisions of senior management (the parent company), the holistic approach developed in this study assumes that an organization can be a “being”, implying thereby that the information in its possession is external to the individuals who compose it. This raises the question of whether it is conceivable to ignore the individual in such a relationship of domination. This thesis proposes a model based on the results which show the difficult exclusion of the individual in a meta-organizational context (in which members would be organizations and not individuals). Along these same lines, the organization’s human dynamics are at the heart of this research: there exists by and through the individual a dynamic resulting from actual activity that allows the organization to live by itself, while also allowing prescribe to evolve. Although the results show that the organization is not a dead and strengthless object, and it has the opportunity to live by itself, it is the individuals who —through their conditional commitments— allow the separate existence of an organizational structure’s intra-consciousness, which imposes rights and obligations. In this perspective, the proposed model aims to draw the structures of abstract social reality (referred as Entity X in this study) by showing the strengths and organizational constraints that weigh on individual members, while raising the human capacity to emerge from the structures prescribed by the sensemaking of links and transversal structures for cooperation that originate from the actual activity.

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