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Le mur et ses ornements : tables, encadrements, bossages et autres enrichissements dans l'architecture française à l'âge classique / The wall and its ornaments : bossages, tables, frames and other enrichments in French architecture at the Classic Age

Titeux, Catherine 13 December 2010 (has links)
Le sujet de cette thèse est le mur comme élément du “décor’’, tel que l’âge classique l’entend. Pour les architectes et les théoriciens du XVIe et du XVIIe siècle, le mur contribue à la beauté de l’édifice. Différentes techniques de finition permettent de l’embellir : appareils en pierre de taille dressés et ravalés, bossages, briques polychromes, enduits qui unifient et enluminent les parements. Qu’il soit nu ou orné le mur n’est jamais neutre. Les architectes disposent sur le mur des motifs qui "enrichissent" les ordonnances, mais les surfaces décoratives qui qualifient les intervalles entre les principaux éléments du décor, ouvertures ou éléments de l’ordre, et les encadrements, qui montrent le mur comme un tableau, structurent les ordonnances, avec ou sans ordres. Ces ornements qui jouent un rôle aussi important sur le plan symbolique que syntaxique ont ainsi leur place dans le système classique des ornements dans lequel les ordres tiennent le premier rôle. Les ornements du mur peuvent prendre les caractères de l’ordre mais ont aussi leur propre rhétorique ; d’une part ils ont les qualités du mur même, d’autre part ils n’ont pas la même origine : les premiers ornements classiques imitent les inscriptions des monuments funéraires ou honorifiques de l’Antiquité. Une des particularités de la façade française est l’insistance sur les lignes verticales de la travée de fenêtres qui est en soi une composition ornementale. Les architectes coordonnent deux systèmes opposés : l’horizontalité qu’impose la superposition des ordres et la verticalité de la travée de fenêtres. Ils utilisent alors deux moyens : le renforcement des moulurations horizontales et l’ornement du mur. Cette thèse confirme certaines observations sur la façade française : l’effet a-tectonique des ornements, même si ceux-ci structurent la composition. Au principe classique de l’unité de l’organisme architectural dans lequel rien de peut être ajouté ou retranché, les architectes français apportent leur réponse : tous les éléments sont des ornements ainsi que le mur lui-même, qui se montre ou se voile de légers ornements. / The subject of this thesis is the wall as element of the "decor", such as the classic age understands it. For the architects and the theorists of the XVIth and of the XVIIth century, the wall contributes to the beauty of the building. Various techniques of finish allow to embellish it: dressed stone, perfectly raised, bossages, bricks, coat which unify and illuminate facings. Naked or decorated, the wall is never neutral. The architects put on the wall motives which "enrich" the composition, but the ornamental surfaces which qualify the intervals between the main elements of the decor, openings or elements of the order, and the frames which show the wall as a picture structure the composition, with or without orders. These ornaments which play a role as important on the symbolic plan as on syntactic one have their place in the classic system of the ornaments in which the orders hold the leading part. The ornaments of the wall can take the characters of the order but also have their own rhetoric; on one hand they have the qualities of the wall, on the other hand they don’t have the same origin: the first classic ornaments imitate the inscriptions of funeral or honorary monuments of the Antiquity. One of the peculiarities of the French facades is the insistence on the vertical lines of the bay of windows which is in itself a decorative composition. The architects coordinate two opposite systems: the horizontality which imposes the superimposition of the orders and the verticality of the bay of windows. They use then two means: the intensification of the horizontal moulding and the ornament of the wall. This thesis confirms certain observations on the French facade: the a-tectonic effect of the ornaments, even if this they structure the composition. To the classic principle of unity of the architectural body in which nothing can be added or substracted, the French architects bring their answer: all the elements are ornaments as well as the wall itself, which shows or hides with light ornaments.
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La dynamique ornementale des images : enjeux critiques, formels et perceptifs de l'ornement au cinéma / The ornamental dynamics of images : critical, formal and perceptual issues of the ornament in cinema

Grignard, Éline 24 November 2017 (has links)
En s’emparant de la question ornementale, le cinéma s’inscrit dans une réflexion reliant les territoires balkaniques de l’art, au-delà de l’opposition entre les beaux-arts, les arts décoratifs et le design. La pensée de l’ornement au cinéma ne relève pas de l’évidence, tant il est vrai que l’histoire de la notion est marquée par sa relégation au seuil de la création artistique. Pourtant, il semble bien que l’ornement soit présent partout où il faut combler du vide, décorer un objet, embellir le corps. À quoi tient l’attrait de l’ornement au cinéma ? Quelles sont les relations qu’entretient le cinéma avec la pensée ornementale des images ? Contre le préjugé qui frappe l’ornement d’insignifiance, il semble nécessaire d’éclairer ses implications morales, sociales et politiques. À travers un corpus circonstancié qui se déploie à l’entour du cinéma, de l’histoire de l’art et de la culture visuelle, ce travail de recherche entend cartographier les enjeux critiques, formels et perceptifs du régime visuel de l’ornement. Penser l’ornement aujourd’hui, c’est opérer un basculement dans l’ordre des valeurs dont il se fait l’héritier. Il s’agit non seulement de faire retour sur son histoire et son élaboration conceptuelle, mais également d’emmener l’ornement vers un au-delà du discours de la subsidiarité pour établir une pensée dynamique de l’ornemental au cinéma. À travers différentes propositions théoriques, se formulent autant de constellations articulant les enjeux esthétiques, historiques et politiques de l’ornement : le régime de la dépense et le corps féminin en exercice, le processus de réification de « l’ornement de la masse » dans la modernité, le discours sur la couleur ornementale et la hantise cosmétique, les formes naturelles et abstraites, le paradigme du tapis et la texture des images, les états altérés de la perception. Les questions ornementales adressées au cinéma s’intègrent dans une pensée rénovée du style – point vif de la tension qui anime l’art et la vie – en tant que procédure de qualification des formes. / As it seized the ornamental issue, cinema has become part of a reflection process relating the scattered territories of arts, beyond the opposition between fine arts, decorative arts and design. Thinking the ornament in cinema is far from obvious, since this notion, throughout its evolution, has always been marginalized at the threshold of artistic creation. Yet, it does seem that the ornament is present wherever a void needs to be filled, an object to be adorned or a body to be embellished. What makes the ornament appealing in cinema? What relationships does the cinema hold with the ornamental visual thinking? To counter prejudices confining the ornament within insignificance, it appears necessary to clarify its moral, social and political implications. Through a detailed corpus spreading around cinema, history of art and visual culture, this research paper aims at mapping the critical, formal and perceptual issues of the visual regime of the ornament. Thinking the ornament today means swaying the order of the values it has inherited. It is not only about looking back on its history and its conceptual elaboration, but also about bringing the ornament beyond the subsidiary speech to establish a dynamic thinking of the ornamental in cinema. By way of different theoretical suggestions, many constellations are being elaborated. They connect the aesthetic, historical and political stakes of the ornament: the regime of consumption and the gestures of the feminine body, the process of reifying the “mass ornament” into modernity, the speech on decorative colour and the cosmetic obsessive fear, the natural and abstract forms, the carpet paradigm and the texture of images, the altered states of the perception of ornaments. The ornamental issues, which are addressed to the cinema, blend into a renovated thinking on style – central in the tension that stirs arts and life – as a process of qualifying forms.
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Calligraphie, cinégraphie : étude de la relation entre le cinéma et les arts du tracé / Calligraphy, cinegraphy : study on the relationship between cinema and the arts of drawing

Mahfoud, Abdelhamid 07 December 2017 (has links)
Cette recherche tente d’envisager l’art du cinéma comme un art cinégraphique, c’est-à-dire, selon la définition qu’on propose dans ce travail, comme un espace d’images en mouvement se déployant au regard à travers des influx énergétiques qui en animent les composants. Pour en dégager cette substance scripturale et en relever les implications sur le langage du cinéma, cette recherche entreprend un détour par deux pensées de l’image qui ont traditionnellement fait de l’art du tracé un art majeur, manifestant par-là des préoccupations esthétiques et des pensées du langage qui nous semblent en divergence avec celles qui ont conduit l’histoire culturelle occidentale à inventer le cinéma. Que devient alors le cinéma lorsqu’il est investi par ces pensées ? Réciproquement, que peut leur apporter le cinéma en tant que technique, dispositif et matière ? Le premier détour, en posant des questions de mouvement, de geste et de temps, passe par la calligraphie et l’art pictural chinois pour interroger le cinéma en tant que machine à enregistrer, liée à une pensée de la conservation, de la mémoire et de l’événement. Le second détour, en posant des questions de lumière, de regard et d’espace, passe par la calligraphie et l’art pictural musulman pour interroger le cinéma en tant que machine optique, liée à une pensée de la mimésis, de la profondeur et de la monstration. Ces détours servent enfin de base théorique pour penser notre rapport quotidien aux images (numériques principalement), rapport qui se transforme de manière exponentielle et qui reconfigure notre manière de voir, de lire et de toucher les images ; selon un mode précisément cinégraphique. / This research attempts to envisage the art of cinema as a cinegraphic art, that is to say, according to the definition herein, as a space of moving images unfolding themselves to the gaze through energetic impulses that animate its component parts. In order to draw forth this scriptural substance and to ascertain its implications for the language of cinema, this research detours into two realms of thought on the image, which have traditionally elevated the art of drawing into a prominent art form, thus manifesting aesthetic preoccupations and notions of language which we perceive as diverging from those that led Western cultural history to invent cinema. What then becomes of cinema when endowed by these thoughts? Conversely, what can cinema offer them as a technique, a device and a subject? The first detour, by posing questions of movement, gesture and time, journeys through Chinese calligraphy and pictorial art to question cinema as a recording machine, bound to a conception of conservation, memory and of the event. The second detour, by posing questions on light, gaze and space, journeys through Muslim calligraphy and pictorial art to question cinema as an optical machine, bound to a conception of mimesis, depth and of showing. These detours serve as a theoretical grounding for thinking about our everyday relationship to images (mainly digital), a relationship that changes exponentially and reconfigures our way of seeing, reading and touching images; according to a strictly cinegraphic mode.
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L'iconographie historique et ouvrière d'Ozias Leduc à Shawinigan-Sud

Lafontaine, Nancy January 1999 (has links) (PDF)
No description available.
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Incidences de l'architecture de Le Corbusier / Influences of Le Corbusier's architecture

Huang, Pin-Yao 29 June 2011 (has links)
Le Corbusier tente de ramener l’architecture à l’utilité et de créer une esthétique de pureté en parfaite harmonie avec celle-ci. Or s’il est conduit à s’opposer à tout excès et à économiser l’espace, ses choix esthétiques semblent mal répondre à cet impératif. Un seul superflu demeure un tabou chez lui: l’ornement. Le refus de cet ajout constitue ainsi un angle pour la compréhension du caractère de ses œuvres. Une enquête sur les causes de ce rejet mène à la conclusion que l’architecture nouvelle doit avoir comme principes l’esprit puriste, l’esprit scientifique déterministe et l’esprit individualiste. Pourtant, en même temps qu’elle les incarne, elle les enfreint systématiquement jusqu’à un certain point en vue de l’obtention des effets artistiques. De cette transgression de l’interdit résultent la réintroduction du superflu, une esthétique mi-authentique mi-inauthentique, et la qualification de l’espace de création corbuséen par la « parergonalité sans parergon ». Comme l’utilité ramenée en soi implique l’économie du temps, l’examen porte aussi sur les expériences temporelles que permet l’architecture nouvelle. Il montre qu’avec la « parergonalité sans parergon », celle-ci fait éprouver la décroissance du temps, sa suspension, son enchevêtrement avec l’objet, l’éternel présent présentiste, la logique de l’accroissement sous la logique de la réduction, des vécus semblables aux troubles de l’insomnie, etc. En même temps, cette architecture se remet en question, ouvrant ainsi d’autres historicités à l’art de bâtir et à l’homme, dont l’économie de l’espace ne valorise que le comportement corporel / Le Corbusier intends to bring architecture back to the utility and to create an aesthetics of purity in perfect harmony with this latter one. Yet if he is led to oppose all excess and to economize the space, his aesthetic choises do not seem to well respond to this imperative. One single surplus remains a taboo to him: the ornament. The opposition to this addition becomes then an angle for understanding the characteristic of his works. A conclusion of the inquiry into causes of this rejection is that the new architecture must hold the purist spirit, the scientific determinist spirit and the individualist spirit as principles. However, while embodying them actually, at the same time it infringes them systematically to a certain degree in order to create artistic effects. The outcomes of this transgression of the inhibited are the reintroduction of the surplus, a half authentic, half inauthentic aesthetics, and the characterization of Le Corbusier’s space of creation by “parergonality without parergon”. Since the utility brought back to itself implying the economy of time, we proceed as well to examine the temporal experiences made possible by the new architecture, and demonstrate that by means of the “parergonality without parergon”, it brings forth experiences like diminution of the time, its suspension, its entanglement with the object, the presentist eternal present, the logic of the increase under the logic of the reduction, effects similar to insomnia disorders, etc. Meanwhile, this architecture calls itself in question, opening then different historicities to architecture and to human being of which the economy of space values only the corporal movement
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Du potier au peintre d’azulejos : la genèse d’un art au temps des Philippe (1556-1668). Regards croisés sur les ateliers de Séville, Talavera de la Reina et Lisbonne / From the potter to the painter of azulejos : the genesis of an art during the reigns of the Philips (1556-1668). A comparative study on the workshops of Seville, Talavera de la Reina and Lisbon

Ventura Teixeira, Céline 12 May 2014 (has links)
De l’Alhambra au palais Fronteira, l’azulejo a transcendé les frontières et les siècles. Habillant les murs d’églises, de palais et de patios, il constitue non seulement une pratique ornementale représentative des goûts et des mentalités d’une époque mais aussi l’expression d’un savoir-faire développé par des faïenciers qui n’ont eu de cesse de perfectionner le geste et l’objet. Jamais appréhendé à la lumière du règne des Philippe, l’azulejo et ses artisans ont évolué au rythme des vicissitudes d’une époque mais aussi en fonction d’un contexte artistique synonyme d’échanges, de circulations et de transferts. Des difficultés économiques aux guerres dynastiques, l’azulejo a été conditionné dans sa matière et dans sa forme par les événements. La réunion des royaumes du Portugal et de Castille en 1580 engendra ainsi de nouvelles possibilités commerciales pour la production de ces carreaux de faïence mais aussi l’apport de nouvelles formules ornementales plus exotiques à l’origine d’un renouvellement des répertoires. La mise en regard des ateliers de Lisbonne, Talavera de la Reina et Séville fait ainsi émerger de nouvelles problématiques dans les processus de création de cet objet ornant et orné, et dans la définition de ces artisans désignés sous les expressions d’ollero, alfarero, malegueiro, maestro en azulejo, pintor de azulejos – une pratique en porte-à-faux entre les sphères artistiques et artisanales. L’alliance des perspectives historiques, culturelles et artistiques permet d’aborder les différentes facettes de l’azulejo, un art enraciné dans son temps et témoin d’échanges. / From the Alhambra to the palace of Fronteira, the azulejo has transcended borders and centuries. Applied on the walls of churches, palaces and patios, ceramic tiles constitute an ornamental art form that reveals esthetic and culture values of a certain time. It is also the expression of a savoir-faire developed by faience makers who were constantly trying to improve the techniques of tile work. Never analyzed in relation to the reign of the Philips, the azulejo and the faience makers have evolved along with the trials and tribulations of an era, where the artistic context was characterized by travels and exchanges. Historical events such as economic crisis and dynastic wars, had conditioned the azulejo in its physical and aesthetic forms. The alliance of the kingdom of Portugal and the kingdom of Castile in 1580, opened up new roads for commercial exchanges while influencing the production of ceramic tile work, as it lead to the renewal of ornamental patterns. The definition of these craftsmen is technically difficult and shows a real imprecision to designate them. Ollero, alfarero, malagueiro, maestro en azulejo, pintor de azulejos, are terms that refer to a creative process where the arts and crafts intersect. The comparative study of the workshops of Lisbon, Talavera de la Reina and Seville was a way to highlight new issues, while bringing together historical, cultural and artistic perspectives that help one to grasp the various aspects of the azulejo.
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Les ornements dans les pièces pour clavecin seul de l’école française de 1670 à 1713 : analyse et interprétation / Ornaments in solo harpsichord pieces of the French School from 1670 to 1713 : analysis and interpretation

Dos Reis, Chloé 02 December 2016 (has links)
L’ornement fait partie intégrante de la musique pour clavecin aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ce doctorat a pour objet l’étude des ornements dans les pièces pour clavecin seul, de la première édition connue de cette école : Chambonnières en 1670, au premier livre de François Couperin de 1713. Cette dernière date correspond à un tournant historique, celui de la fin du Grand Siècle et un tournant musical dans l’écriture des pièces de clavecin en France. Le corpus est composé au total de douze compositeurs (Chambonnières, Lebègue, Jacquet de La Guerre, d’Anglebert, Marchand, Dieupart, Clérambault, Dandrieu, Le Roux, Rameau, Siret, Couperin) qui ont pu corriger, dans le cadre de l’édition, le travail de la publication et donc celui de l’ornement, contrairement aux pièces des manuscrits. La problématique de cette recherche soulève la question de l’interprétation de l’ornement : Quelle place tient l’ornement dans la société et la musique de clavecin en France ? Y a-t-il une réalité sonore de l’ornement dans les pièces pour clavecin ? Peut-elle et doit-elle être la même aujourd’hui qu’il y a plus de trois cents ans ? Comment a évolué le son du répertoire pour clavecin au travers de la compréhension des ornements ? L’analyse quantitative, stylistique et esthétique des ornements (agréments, ornements écrits et diminutions) dans les éditions, rééditions et dans les enregistrements sonores du microsillon au disque compact, accompagnée de l’analyse des écrits du XVIIe au XXIe siècle sur la perception des ornements au clavecin ainsi qu’un dialogue avec les acteurs de la pratique d’aujourd’hui permettent de comprendre l’évolution de l’utilisation de cet élément indissociable du clavecin baroque. / Ornaments were an integral part of harpsichord music in the 17th and 18th centuries. The aim of this doctoral thesis is to study the use of ornaments in solo harpsichord pieces, from the first known printed edition of the music of this school: Chambonnières in 1670 to the first book by François Couperin in 1713. The latter date represents a turning point in history, with the end of the reign of Louis XIV, and also a musical turning point in the writing of harpsichord pieces in France. The corpus studied is made up of twelve composers (Chambonnières, Lebègue, Jacquet de la Guerre, d’Anglebert, Marchand, Dieupart, Clérambault, Dandrieu, Le Roux, Rameau, Siret and Couperin) who succeeded in correcting printed publications of music, including ornaments, unlike what had been possible with manuscripts. This research focuses mainly on the interpretation of musical ornamentation. What was the importance of ornaments in society and in French harpsichord music? What was the reality of how ornaments were heard in harpsichord pieces? Can and should this reality be the same today as it was more than three hundred years ago? How has the sound of the harpsichord repertoire evolved through our understanding of ornaments? The evolution of this crucial element of Baroque harpsichord music will be explored using quantitative, stylistic and aesthetic analysis of ornaments (agréments, written ornaments and diminutions) in original editions, re-editions, and recordings from the phonograph to the compact disc ; accompanied by an examination of writings from the 17th to the 21th centuries about the perception of harpsichord ornamentation, and testimony from musicians working with this instrument today.
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L’art de la Serrurerie en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles / Ironwork and locksmiths in Britany in the 17th and 18 th centuries

Desrondiers, Carine 17 May 2014 (has links)
L’art de la Serrurerie en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles met en lumière l’art du fer forgé, un domaine des arts décoratifs aux confluents de ceux de l’architecture, du mobilier et de l’ornement, devenu, au fil du temps, la « Cendrillon des arts ». Les recherches en archives et les enquêtes sur le terrain inédites ont été menées sur les cinq diocèses (Finistère, Côtes-d’Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique) qui composent la province de Bretagne avant la Révolution et ont donné lieu à une synthèse historique et artistique développée sur trois axes. La première partie analyse le cadre d’origine et l’évolution des communautés de serruriers en Bretagne à partir de l’étude des chartes et des statuts et de leur application. La deuxième partie s’intéresse à la connaissance de l’individu-serrurier dans son environnement socio-familial, mais également à travers sa formation artisanale et les étapes marquantes de sa vie professionnelle (apprentissage, compagnonnage et maîtrise). La troisième partie examine les commanditaires, le processus de la commande et la production des œuvres – clef, serrure, grille, heurtoir, balcon, rampe…- depuis l’atelier jusqu’aux édifices bretons où certaines d’entre elles demeurent encore. Le catalogue des œuvres ainsi que le dictionnaire biographique (1200 notices) illustrent et proposent des outils documentaires complémentaires à l’étude sociale et culturelle ainsi qu’à l’histoire du goût afin de contribuer à la redécouverte des serruriers bretons tout autant que de leurs œuvres pendant une période considérée, en France, comme l’âge d’or du fer forgé. / The Art of Locksmithery in Britany in the 17th and 18th centuries highlights the art of iron forged – a section of the decorative arts in between architecture, furniture design and ornament that has become the “Cinderella of arts” over the ages.Records based research and on-site investigations were conducted in five dioceses - Finistère, Côtes-d’Armor, Morbihan, Ille-et-Vilaine and Loire-Atlantique, which Britany included before the French Revolution- and resulted in a synthetic essay about history and art. The first part analyses the original background and the evolution of the community of locksmiths in Britany from the study of charters, statuses and their application. The second part presents individual locksmiths in their social and family environment as well as through their training as craftsmen with the main steps of their professional life – apprenticeship, companionship and mastering. The third part deals with the contractors, the ordering process and the creation of pieces of work - key, lock, knocker, grille, balcony, bracket, lectern... - from the workshop to the Breton buildings, a few of which still feature some of those creations.The works catalogue and the biographical dictionary (1200 entries) illustrate and offer other documenting tools for further social and cultural studies and knowledge of design history in order to contribute to the rediscovery of Breton locksmiths and their works over a period regarded as the French golden age of ironwork.
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Aux frontières du décor : le stuc dans l'art romain de la Renaissance. Marginalité, simulacres, transgressions / The frontiers of decoration : stucco in Renaissance roman art. Marginality, simulacra, transgressions

Cordon, Nicolas 01 December 2018 (has links)
Technique décorative antique plébiscitée par l’art romain, le stuc connaît une véritable renaissance à Rome durant le XVIe siècle. À partir d’un intérêt pour une esthétique antiquisante, les artistes modernes ont intégré le stuc à des problématiques plus précises concernant le dialogue entre les arts et l’exploration des frontières implicites et explicites délimitant l’art et son espace de réception. Le stuc est en effet employé à la Renaissance aussi bien en architecture (pour les moulures et ornements, pour recouvrir la brique et donner une allure « marmoréenne » aux édifices), en peinture (pour servir de support à la fresque et y intégrer le relief) et en sculpture (pour l’exécution de reliefs figuratifs et de figures allant jusqu’à la ronde-bosse, intégrées le plus souvent à un décor peint). Loin d’opposer ces disciplines, le stuc les relie en s’emparant de leurs modes d’expression pour les faire cohabiter au sein du décor et, ce faisant, permet aux artistes d’adopter un point de vue réflexif quant à leur pratique, orienté vers l’investigation des moyens et natures de la représentation. Cette introspection se double, comme un corollaire, d’une investigation des effets de l’art et de sa capacité à convoquer le spectateur, à l’impliquer et l’intégrer au sein de la représentation afin de rendre plus mouvantes et fluctuantes les limites du décor. À partir d’une position « ornementale », voire « marginale », nombre de figures de stuc exécutées à Rome dès avant l’âge Baroque semblent vouloir offrir à la notion de frontière une application très originale, où les questions du simulacre et de la transgression se trouvent subtilement investies et convoquées. / As an ancient decorative technique favoured by Roman art, stucco is given a genuine renaissance in Sixteenth century Rome. Modem artists’ general interest in Antiquity includes more precise considerations regarding the possible functions of stucco in the dialogue between the arts, and explorations of the frontiers separating art from its beholder. Indeed, stucco is being used during the Renaissance in architecture (for the moulding and ornaments, to coat brick walls and give it a "marmoreal" appearance), in painting (as an intonaco for fresco) and in sculpture (to make figurative reliefs and free standing figures, generally combined with mural paintings). Far from opposing the arts, stucco connects them by taking possession of their modes of expression to make them work together inside the decorative systems and, doing so, gives the artists the opportunity to adopt a reflexive point of view regarding their practice, looking toward the investigation of the nature and means of representation. This particular introspection is also a research on the effects of art and its ability to convoke the beholder, to make him part of the representation and make more ambivalent the boundaries of decoration. From an "ornamental", even "marginal" position, numerous stucco figures executed in Rome before the Baroque age give the concept of aesthetic frontier an original instance, where simulacra and transgression are ingeniously summoned.
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Les parterres des jardins à compartiments en France et dans le monde (1450-1650) : entre figures de pensée et ornements de verdure / The parterres of the compartmentalised gardens in France and around the world (1450-1650) : between figures of thought and green ornaments

Paya, Laurent 27 November 2012 (has links)
Il est possible de mener une étude sur les « Parterres » considérés comme des « lieux communs » de la fabrique des Jardins de plaine de la Renaissance, au sens rhétorique, fédérateur et prospectif du terme. Comme les tropes d'un discours, ils sont répartis sur la « plate forme » du jardin afin d'agir sur les émotions, dans les catégories rhétoriques et poétiques de l'amplificatio, l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'imitatio et la copia. Ces ornements sont des moyens d'expression au service d'un vaste projet d'harmonisation décorative de la demeure aristocratique et de son environnement à toutes les échelles matérielles et imbriquées ; cette coordination formelle doit satisfaire la double exigence de concinnitas et de varietas comme principes de plaisir et de bienséance. Afin d'expliciter la conception des jardins intégrés à ce « grand dessein », les artistes font intervenir une représentation cognitive par analogie (paradeigma) impliquant le revêtement décoratif des sols, soit la ressemblance de la composition du jardin avec celle d'un « tapis de Turquie » orné de « Moresques ». La diffusion de ces formes est assurée par des suites de modèles imprimées dont nous faisons la bibliographie critique. Nous abordons aussi leur mise en œuvre au jardin qui est obtenue par la compartimentation de la matière première végétale déclinée dans les catégories changeantes et mélangées du « Verger », de « Préau », du « Potager », du « Jardin de Simples », et du « Bouquetier » / It is possible to undertake a study on the "Paterres" (Flower beds) regarded as 'common places" of the invention of the plain Gardens of the Renaissance, in the rhetorical, inclusive and forward sense of term. Like the Tropes of a speech, they are divided on the "plate forme" of the garden to act on emotions in poetic and rhetorical categories of amplificatio, inventio, dispositio, elocutio, imitatio and copia. These ornaments are a means of expression in the service of a larger project of decorative harmonization of a place and its environment at all scales and imbricated material, which must satisfy the dual requirement of concinnitas and varietas as principles of pleasure ad propriety. In order to clarify the design of gardens included in this "grand design", artists involve a cognitive representation by analogy (paradeigma) involving decorative coating of soil or the resemblance of the composition of the garden with a "Turkey carpet" decorated with "Moresques". The diffusion of these forms is provided by sequences of models of which we create a critical bibliography. Their implementation in the garden is achieved by compartmentalization of vegetable raw materials declined in changing and mixed categories of "Orchad", "Medow", "Potager", "Jardin de simples" and "Bouquetier"

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