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Fréquence et contenu des cauchemars des victimes de maltraitance dans l'enfance

Duval, Mylène 03 1900 (has links)
Les troubles de sommeil et les cauchemars occupent une position centrale dans le tableau clinique des victimes de traumatismes. Cette thèse, composée d’un article théorique et d’un article empirique, vise à clarifier le lien entre la fréquence et le contenu des cauchemars et l’exposition à un traumatisme. Plus spécifiquement, l’article théorique propose une synthèse des études sur la fréquence et le contenu de différents types de rêves que l’on retrouve dans la période post-traumatique. La fréquence des rêves, des mauvais rêves et des cauchemars est examinée en fonction des caractéristiques du traumatisme et des variables relatives à l’individu. Enfin, le contenu des rêves des victimes de différents types de traumatismes est décrit et exploré, afin de clarifier l’impact onirique d’un traumatisme. Quant à l’article empirique, il s’intéresse spécifiquement à la maltraitance qui fait partie des événements traumatiques les plus répandus au cours de l’enfance. L’étude réalisée examine la relation entre une histoire de maltraitance dans l'enfance, la fréquence des rêves troublants (c.-à-d. cauchemars et mauvais rêves), la détresse associée à ces rêves et la psychopathologie. Les participants de l’étude (n=352 femmes) ont répondu à des questionnaires évaluant le rappel de rêves, la fréquence des rêves troublants, la détresse associée aux cauchemars, le niveau de dépression et d’anxiété ainsi qu’un passé de maltraitance. Quatre groupes ont été formés selon le type et la sévérité des expériences d'abus ou de négligence vécues dans l’enfance. Les femmes qui ont subi les mauvais traitements les plus sévères rapportent davantage de rêves troublants et des scores plus élevés de psychopathologie. Les analyses démontrent que la détresse associée aux rêves troublants et le niveau de psychopathologie sont des médiateurs du lien entre les traumatismes subis et la fréquence des rêves troublants. Les implications des deux articles issus de cette thèse sont discutées à la lumière des différents modèles théoriques accordant une fonction de régulation affective au processus onirique. Le rôle central des rêves dans l’adaptation des individus à la suite d’un traumatisme est mis en évidence ainsi que l’importance clinique et empirique d’évaluer la détresse associée aux rêves troublants indépendamment de la fréquence de ces rêves. / Sleep disturbances and nightmares play a prominent role in trauma victims’ clinical profile. This dissertation, consisting of a theoretical article and an empirical study, aims to clarify the relationship between the frequency and content of nightmares and exposure to trauma. Specifically, the first article presents a systematic review of the literature on the frequency and content of disturbing dreams following trauma exposure. The frequency of everyday dreams, bad dreams, and nightmares is examined as a function of trauma characteristics and variables related to the individual. Finally, the dream content reported by victims of specific types of trauma is reviewed and explored in order to clarify how dreams are impacted by different traumas. The second article presents the results of an original study that examined the relationship between a history of childhood maltreatment, the frequency of disturbing dreams (i.e. nightmares and bad dreams), their associated distress, and waking psychopathology. Participants (n = 352 women) completed questionnaires assessing dream recall, frequency of disturbing dreams, nightmare distress, level of depression and anxiety, and a history of childhood maltreatment. Four groups were formed and investigated based on the type and severity of childhood maltreatment experienced. Women reporting more severe forms of maltreatment reported higher frequencies of disturbing dreams, higher levels of nightmare distress, and greater psychopathology. Waking distress associated with disturbed dreaming and level of psychopathology mediated the association between childhood trauma and the frequency of disturbed dreaming. The implications of the literature review and empirical findings presented in the dissertation are discussed in light of theoretical models suggesting an emotional regulatory function to dreams. The central role of dreams in trauma adaptation is highlighted as is the clinical and empirical importance of assessing waking distress associated with nightmares independently of their frequency.
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Standardized Assessment of Psychopathology by Relatives of Mentally Disordered Patients

Nitsche, Ines, Kallert, Thomas W. 19 February 2014 (has links) (PDF)
Background: For optimizing the validity of diagnoses of mental disorders, several sources of information should be used to assess psychopathological symptoms. Among these are relatives of patients with mental illness. The very low number of empirical studies examining the assessment of psychopathology by relatives of adult, nondemented mentally ill patients stands in significant contrast to the clinical importance of this source of information, however. Sampling and Methods: Using the Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS), researchers asked 163 relatives of patients with the main clinical ICD-10 diagnosis of schizophrenic, recurrent depressive or bipolar disorders to rate the current symptoms of the patients at the time of outpatient community-oriented treatment. Results: On average, severity of symptoms was rated as absent or minimal, although anxiety, depression and passive/apathetic social as well as emotional withdrawal, motor retardation, poor attention, and disturbance of volition were clearly rated above the PANSS mean total score for all patients. A six-factor structure identified by factor analysis better illustrates the significant differences in the assessments of the three main diagnostic groups than the three established PANSS scales. With the exception of ‘problematic social behavior’, differences among the diagnostic groups appeared in all factors and were particularly pronounced for ‘delusional beliefs’ and ‘motor impairments’. Conclusions: The results of this study showed that the use of standardized instruments such as PANSS for the assessment of psychopathology by relatives is not only practical, but produces adequately reliable results. The use of PANSS for this purpose, however, requires interviewing of relatives by trained experts able to explain technical terms. Because this study did not sufficiently explore the validity of this approach, further research on this specific issue is urgently needed and should, for example, assess the concordance of ratings between professionals and relatives as well as correlation with suitable external criteria. / Dieser Beitrag ist mit Zustimmung des Rechteinhabers aufgrund einer (DFG-geförderten) Allianz- bzw. Nationallizenz frei zugänglich.
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Prescrire dans la parole : écoute analytique et prescription médicamenteuse / Prescribing through words : psychotherapy and psychotropic drugs

Guillermain, Yves 13 November 2013 (has links)
La prescription médicamenteuse est l’un des principaux outils thérapeutiques utilisé par le médecin. Si la médecine somatique décline sa clinique selon l’enchaînement symptômes- diagnostic-traitement, la psychiatrie se démarque d’une telle linéarité. En effet, bien qu’elle se soit calquée sur le modèle médical depuis la découverte des psychotropes en 1952, elle relève d’une clinique spécifique : en psychiatrie, d’une part le symptôme constitue une adresse à l’Autre, il contient donc une dimension relationnelle essentielle, d’autre part, le soin psychique implique une participation active du sujet, toute thérapie étant aussi auto-thérapie. La neuropharmacologie, en plein essor depuis 1952, propose un schéma thérapeutique se voulant plus scientifique car de plus en plus éloigné de la psychopathologie clinique. Le psychiatre est alors convoqué en tant que technicien de la prescription de psychotropes, le médicament se suffisant à lui-même d’un point de vue thérapeutique. Face à une telle évolution de la psychiatrie, comment préserver un abord clinique ?Notre pratique esquisse la possibilité de dégager l’acte de prescrire d’une technicité exclusive. En effet, sous certaines conditions, la prescription de psychotropes constitue un acte psychothérapeutique à part entière. Pour cheminer dans notre réflexion, nous sommes passés par le paradigme du pharmakon afin de complexifier la question du prescrire. La clinique suggère une possible alliance entre parole et médicament. Prescrire dans la parole, au-delà de la molécule, consiste à qualifier la substance par la parole, de façon à ce qu’elle devienne un médicament spécifique de la rencontre clinique. La molécule, guidée par la magie des mots, sera plus efficace. L’acte de prescrire se conçoit donc comme une création à deux, à réinventer à chaque nouvelle rencontre, le moment de la prescription relevant d’un cheminement intime du côté du clinicien. Ainsi, loin de s’exclure mutuellement, psychothérapie analytique et pharmacothérapie ont tout intérêt à croiser leurs regards sur la question du prescrire. Penser conjointement effet pharmacologique et relation clinique permet au clinicien de s’engager dans une authentique rencontre humaine avec le patient. La psychopathologie s’ouvrira, peut-être, sur de nouvelles perspectives thérapeutiques. / Prescribing medication is one of the main therapeutic tools used by physicians. If somatic medicine clinically acts according to a 'symptom-diagnosis-treatment' model, psychiatry does not follow this linear pathway. Although it has copied the medical model since the discoveryof psychoactive drugs in 1952, it possesses a specific clinical approach. First of all, in psychiatric care, the symptom is an address to the Other, it contains an essential social dimension. Moreover, it implies the subject's active participation, each therapy also being a self-therapy. Neuropharmacology, in full expansion since 1952, has taken a therapeutic scheme aiming at more scientificity by moving away from clinical psychopathology. Hence psychiatrists are seen as technicians of psychoactive drugs prescription, drugs being considered as self sufficient therapeuticaly. With regard to this evolution in psychiatric care, how can a clinical approach be maintained ? In practice, the act of prescribing can free itself from being exclusively technical. Prescribing psychoactive drugs can indeed, under certain conditions, be a true psychotherapeutic act. To guide us through this reflection, we used the pharmakon paradigm to make the issue of prescribing more complex. Clinical practice suggests a possible alliance between patients'words and medication. Beyond molecular action, prescribing through talking qualifies the substance by words, so it becomes a clinical-interaction-specific drug. The molecule, guided by the magic of words, will be more efficient. The act of prescribing is thus conceived as a creation made possible by two people, that must be reinvented at each encounter. The moment for prescribing is rather the fruit of the clinician intimate decision process. Thus, far from excluding each other, analytical therapy and pharmacotherapy would gain much from sharing their views on the issue of prescribing. Integrating both the pharmacological effect and the clinical interaction would allow clinicians to engage in an authentic human encounter with patients. Psychopathology may then open up to new therapeutic perspectives.
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Etude exploratoire, en population adolescente, des variables psychologiques impliquées dans l’utilisation des jeux vidéo et autres technologies numériques / Exploratory study in adolescent population, psychological variables involved in the use of video games and other digital technologies

Coëffec, Adélaïde 17 December 2014 (has links)
Cette recherche avait pour objectif d’explorer les variables psychologiques impliquées dans l’Usage Problématique des Jeux Vidéo (UPJV) chez les adolescents, puis de façon secondaire les Réseaux Sociaux (RS) et le Téléphone Portable (TP). Ainsi, 1423 collégiens et lycéens d’Ile de France ont été inclus, dont 92,1% ont joué aux jeux vidéo au cours de l’année écoulée avec un sex ratio proche de 1. Les joueurs sont plus nombreux à avoir déjà consommé de l’alcool, présentent un score de symptomatologie dépressive plus faible, une « recherche de sensation » et une « émotionnalité » plus élevées que les non joueurs. Ceux avec un UPJV (17,7%) sont plus jeunes, ont joué plus précocement, jouent plus de temps, davantage sur ordinateur et dans une guilde. Ils possèdent de plus mauvais résultats scolaires, un usage excessif des Jeux d’Argent et Hasard (JAH) plus fréquent et commencent à boire plus jeunes. Leurs scores d’« urgence positive », de « manque de persévérance » sont plus élevés et celui d’« activité » plus faible. Le score à l’usage excessif des JAH est corrélé positivement au temps passé sur les jeux vidéo et au score d’UPJV. Ce dernier est corrélé positivement aux scores de symptomatologie anxio-dépressive, de « timidité » et d’impulsivité, puis négativement à ceux de satisfaction de vie, d’« activité » et de « sociabilité ». Les jeunes possédant un RS (85,9%) ou un TP (93,2%) sont plus souvent des filles et ont plus de risques liés à la consommation de substances. Malgré certaines limites de notre étude, nos résultats apportent des données nouvelles sur l’UPJV, les RS et le TP. / The aim of this research is to explore the psychological variables primarily involved in the Problematic Use of Video Games (PUVG) in adolescents and secondarily in Social Networks (SN) and Mobile Phones (MP). Thus, 1423 high school and college children from Ile de France region were recruited of which 92.1% had played video games in the past year with a sex ratio of 1. Players are more likely to have consumed alcohol, have lower scores on depressive symptoms, and higher "sensation seeking" and "emotionality" than non-players. Those with PUVG (17.7%) are younger, started playing earlier in life and play for more time, often on computers and in a guild. They have worse academic performances, gamble excessively and frequently and start drinking younger. Their scores on “positive urgency”, and “lack of perseverance” are higher while those on “activity” are lower. Scores on excessive gambling are positively correlated to time spent playing video games and PUVG. The latter, is positively correlated with scores on anxious-depressive symptomatology, “timidity” and impulsivity while it is negatively correlated with life satisfaction, “activity” and “sociability.” Youngsters on SN (85.9%) or MP (93.2%) are more often girls and are associated with substance use. Despite some limitations of our study, our results provide new data on PUVG, SN and MP.
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Le « travail de l’hypocondrie » chez le sujet malade somatiquement, chroniquement et héréditairement : quel travail de mise en rêve par les plaintes corporelles des angoisses de cadavérisation ? Exemple du sujet en insuffisance rénale chronique génétique héréditaire et hémodialysé – À propos de cinq cas cliniques. / The work of hypochondria for the subject who has a somatic chronic and hereditary disease : which work of dreaming of his own corpse’s anxieties by the bodily complaints? Example of the subject with hereditary chronic renal failure – About five clinical cases.

Jean-Dit-Pannel, Romuald 03 December 2015 (has links)
L'intériorité se redéfinissant par l'expérience de la maladie somatique chronique et de ses thérapeutiques, une des formes de travail psychique que nous nous proposons d'étudier est celui de l'hypocondrie. Après avoir proposé l’hypothèse générale d’un travail de l’hypocondrie-signal d’alarme, nous avons affiné trois hypothèses : face à la mort, le travail de l’hypocondrie permet de lutter pour la vie ; face aux traumatismes, le travail de l’hypocondrie permet une surveillance de l’état traumatique et une défense contre l’état traumatique ; enfin, face à l’innommable et le non figurable de la mort, le travail de l’hypocondrie permet un travail de figurabilité et du négatif. Cinq cas cliniques de psychothérapies de sujets en insuffisance rénale chronique d’origine héréditaire, pendant leurs temps d’hémodialyse, se situent aux sources de ces réflexions. Cette clinique nous a conduits à discuter du travail de l’hypocondrie chez l’insuffisant rénal chronique hémodialysé en lien aux traumatismes cumulatifs, aux deuils infinis et aux figures de cruauté, telles que la sur-vivance, le vampirisme, l’hématophilie, l’identification cadavérique et l’introjection cannibalique. Nous avons ensuite interrogé la question du mythe transgénérationnel et des scènes primitives notamment lorsque la maladie était d’origine génétique et héréditaire. Cette discussion nous a amené à rappeler la recherche d’un corps pour rêver en lien à la réserve de l’incréable. Ce travail de rêve des plaintes, du corps et de l’hypocondrie permet une resexualisation des images crues du corps malade somatiquement, chroniquement voire génétiquement et héréditairement. Il leur (re)donne de la chair, une chair psychique. Ainsi ce travail psychique favorise une ré-animation, une ré-humanisation, et une ré-objectalisation du sujet par ce retour à un travail de mentalisation, jusqu’à l’auto-scopie du soi-cadavre, il re-substantifique le sujet. / The way the interiority of the body define itself is changing with the experiment of a somatic and chronic disease and its therapeutics. In this thesis, we propose to study the work of hypochondria. After we proposed to consider the general hypothesis of the work of hypochondria as an alarm signal, we proposed three hypothesis: dealing with death, the work of hypochondria is a fight for life; dealing with traumatisms, the work of hypochondria is a watch of the traumatic state of mind, a defense against it; finally, dealing with the unspeakable and the non figurability of death, the work of hypochondria furthers a work of psychic figurability and a work of the negative. In psychotherapy during their time of hemodialysis, five subjects with hereditary chronic renal failure are the heart of this reflections. Those clinical cases conduce us to discuss the work of hypochondria related to cumulative traumatisms, about infinite work of mourning and cruelty, as out-live, vampirism, haematophilia, corpse’s identification and corpses’ introjection. Then we worked the question of transgenerational myths and primitives scenes, especially when the chronic renal failure provide from a genetic and hereditary way. This discussion conduced us to remind us the need of a body for dreaming, related to the reserve of the uncreatable. The dreamwork of the complaints, the body and the hypochondria resexualizes the cruel images of a ill body. This brings (back) flesh, a psychic flesh. This psychic work furthers a re-animation, a re-humanization, a re-objectalisation of the subject by a way back to a work of mentalization.
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Portrait sociodémographique, anamnestique et psychopathologique des enfants placés en Centre jeunesse et à qui l'on prescrit des médicaments psychotropes

Desjardins, Julie 03 1900 (has links)
No description available.
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Les mécanismes psychopathologiques et cognitifs de la tachypsychie / Racing thoughts : psychopathological and cognitive mechanisms

Weiner Huber Mendes, Luisa 08 December 2017 (has links)
Habituellement décrite dans les états maniaques chez des patients présentant un trouble bipolaire, la tachypsychie est définie comme une accélération de la pensée qui peut également être observée dans les états dépressifs mixtes. Pour évaluer les mécanismes psychopathologiques impliqués dans ce phénomène peu étudié, nous avons élaboré un auto-questionnaire, le Racing and Crowded Thoughts Questionnaire (RCTQ), et nous avons évalué ses propriétés psychométriques chez les sujets sains et chez les patients avec trouble bipolaire. Les mécanismes cognitifs ont été investigués par le biais d’approches temporelles et langagières. Nos résultats suggèrent que la tachypsychie est un phénomène composite présent même chez les sujets sains en cas d’instabilité mineure de l’humeur. Sur le plan cognitif, la tachypsychie a été associée à la présence d’anomalies lexico-sémantiques et exécutives relevées à des tâches de fluence verbale ainsi qu’à une accélération du passage du temps. / Racing thoughts have been traditionally described in manic states in patients with bipolar disorder. Recently, attention has been raised to this symptom in depressive episodes. In this thesis, we aimed at investigating the phenomenology of racing thoughts, a phenomenon that has been understudied so far, via a self-report questionnaire that we have developed – the Racing and Crowded Thoughts Questionnaire (RCTQ) -, in patients with bipolar disorder and in healthy individuals. From a cognitive standpoint, we assessed the cognitive underpinnings of racing thoughts via temporal and verbal fluency tasks. Our results suggest that racing thoughts are a multi-faceted phenomenon, that can be observed even in healthy individuals with mild affective instability. Importantly, our results show that racing thoughts are associated with lexico-semantic and executive abnormalities as well as with a feeling of faster than usual passage of time.
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D'une étude métapsychologique de la fonction délirante dans les processus psychiques de la schizophrénie / Of a metapsychological study about the delusional function in the psychic processes of schizophrenia

Flemal, Simon 28 June 2011 (has links)
En nous référant aux théorisations de l’épistémologie psychanalytique, nous concevons la schizophrénie comme résultant d’une expérience traumatique primaire n’ayant pu être intégrée au sein de la subjectivité. Ce traumatisme, nous le rattachons moins à un évènement en tant que tel qu’à la position impensable qu’il désigne pour le sujet. Ainsi, en nous inspirant de la pensée de P. Aulagnier et de R. Roussillon, nous suggérons que le noyau traumatique conditionnant le développement d’une problématique schizophrénique se rapporte à la position d’objet pulsionnel, ou de non-désir, à laquelle se trouve identifié le sujet au sein des premiers échanges avec son environnement. <p><p>Face à l’impensable de cette position identificatoire, le sujet se voit contraint de s’extraire de la scène relationnelle avec ses objets primaires, se clivant par la même opération du capital représentatif qui lui est associé. Dans ces conditions, nous pensons que le délire, moins d’apparaître comme une production pathologique dépourvue de sens, correspond à un mode de réponse face au retour hallucinatoire de l’impensé traumatique. Aussi, à partir d’une méthodologie qualitative basée sur l’analyse d’une douzaine de cas cliniques, nous mettons en évidence trois principales fonctions du délire dans la schizophrénie. La première, conceptualisée sous le terme de « fonction contenante », procède à la mise en forme et à la transformation signifiante de ce qui ne put être symbolisé de l’expérience traumatique. La seconde, nommée « fonction localisante », tente de situer en dehors du sujet le débordement pulsionnel inhérent au traumatisme primaire. La troisième, appelée « fonction identifiante », permet à la personne délirante de s’attribuer un énoncé identificatoire qui, de manière auto-créée, supplée à l’énigme de son histoire insensée.<p><p>Enfin, l’analyse de nos données cliniques souligne que ces trois fonctions de l’activité délirante ne se réalisent pas de façon aléatoire mais qu’elles s’articulent selon une logique particulière. Ainsi, nous suggérons qu’à partir de sa triple opération le délire schizophrénique tend à se déployer en un « processus délirant », par lequel le sujet peut rendre pensable et supportable la position traumatique à laquelle il a été identifié au cours de son histoire.<p><p><p>By following theories from the psychoanalytical epistemology, we consider schizophrenia as the result of a primary trauma that has not been assimilated within the subjectivity. We connect less this traumatism with an event than with the unthinkable position the subject is identified to. Therefore, being inspired by the thought of P. Aulagnier and R. Roussillon, we suggest that the traumatic nucleus which conditions the development of schizophrenia is related to the position of instinctual object, or of non-desire, to which the subject is identified within the first exchanges with his environment. <p><p>In view of this unthinkable position, the subject is forced to remove himself from the relationship with his primary objects, splitting off from the representative capital that is associated with it. In these conditions, we think that the delusion appears less as a meaningless pathological production than as a way of answering to the hallucinatory return of the traumatic unthought. From a qualitative methodology based on the analysis of a dozen clinical cases, we highlight three main functions of the delusion in schizophrenia. The first, conceptualized under the term «containing function», carries out the shaping and the significant transformation of what could have not been symbolized of the traumatic experience. The second, called «localizing function», tries to locate outside of the subject the instinctual overflow inherent to the primary trauma. The third, named «identifying function», enables the delusional person to assume an identificatory principle which, in a self-created way, compensates for the enigma of his senseless history.<p><p>Finally, the analysis of our clinical data underlines that these three functions of the delusional activity are not randomly accomplished but are organized according to a particular logic. Thus from its triple operation, we suggest that the schizophrenic delusion tends to develop into a «delusional process», by which the subject can make thinkable and bearable the traumatic position to which he was identified during his history.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à l'étude des représentations des liens de filiation et d'affiliation chez des jeunes suicidants

Goldsztein, Sasha 21 October 2010 (has links)
Cette recherche s’intéresse à la façon singulière dont l’adolescent ou le jeune adulte suicidant se représente ses liens familiaux et extra-familiaux. Elle explore la façon dont ces jeunes s’inscrivent dans leur histoire familiale, se repèrent dans leur généalogie, mais aussi la façon dont ils construisent, dans le monde qui les entoure, leur réseau d’appartenance. Comprenant l’accès aux transmissions familiales et la possibilité de tisser un réseau de lien extra-familiaux, comme un élément capital de la construction identitaire, ce travail envisage l’hypothèse selon laquelle l’acte suicidaire de l’adolescent traduirait une revendication de l’unicité et de l’authenticité de son existence. L’intention de se faire exister serait plus prégnante que l’intention de se donner la mort. De telles conduites, à valeur ordalique, témoigneraient d’un affrontement avec le monde, dont l’enjeu serait de vivre plus. Elles amèneraient l’adolescent à s’imposer, inconsciemment, de frôler la mort pour se transformer, renaître, revivre après le traumatisme, pour enfin exister. A l’aide d’entretiens cliniques et d’outils d’évaluation systémique comprenant la réalisation de génogrammes libres et imaginaires, seize études de cas ont été réalisées. Ces données ont permis d’effectuer une analyse qualitative individuelle et groupale et, plus particulièrement une exploration familiale tri-générationnelle. Sans confirmer la valeur ordalique de la conduite suicidaire, nos résultas suggèrent que les jeunes rencontrés tentent de se faire exister en cherchant une enveloppe généalogique mais aussi affiliative, contenante au sein de laquelle ils se sentent inscrits et reconnus. Le sentiment d'appartenance qui permet la différenciation et qui donne sens à l’existence fait défaut chez tous. Ces résultats ouvrent une piste de réflexion sur la signification du geste suicidaire à l’adolescence: il s’agit d’une quête de sens, mais aussi de reconnaissance, qui passe par l’épreuve personnelle et le fait d’y survivre. <p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La volonté et ses pathologies : psychologie expérimentale et théorie de l'âme chez Théodule Ribot / The Will and its pathologies : experimental psychology and theory of the soul in Théodule Ribot’s works

Proust, Jeanne 05 July 2019 (has links)
Considéré comme le père de la psychologie expérimentale en France, fondateur de la Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, Théodule Ribot a joui de son vivant d'une autorité largement reconnue, difficile à mesurer aujourd'hui. On lui reconnaît l’ambition d’avoir voulu émanciper la psychologie de la philosophie pour tenter d’en faire une science indépendante, mais sa pensée s’en trouve souvent réduite à une sorte de positivisme physiologique, qui ne rend ni raison de l’empreinte qu’a laissée la philosophie sur son œuvre de psychologue, ni plus généralement de la complexité et de l’originalité de sa psychologie « nouvelle ». L’objectif de cette thèse est d’apporter une réflexion comparative et critique sur le problème de la définition de la volonté et de ses troubles à la lumière des travaux de Ribot, qui envisagent cette volonté principalement sous l’angle pathologique de sa « dissolution ». Nous soulignons les ambitions novatrices de cette méthode pathologique, qui propose d’éclairer l’évolution normale des phénomènes psychologiques par leur régression. En observant les manifestations d’une volonté anormale, sous l’angle de la « dissolution », le psychologue est en mesure d’induire une description du processus physiologique à l’œuvre dans le vouloir à l’état normal. En cherchant à s’éloigner à la fois de la métaphysique et de l’introspection naïve, Ribot entend proposer une autre approche des faits mentaux qui, peu soucieuse de condamner la volonté malade, cherche avant tout à la passer au crible de l’analyse scientifique. Cette thèse propose cependant de nuancer l’idée d’une séparation radicale entre l’analyse de la volonté comme fonction et/ou faculté de l’âme dans la tradition philosophique classique, et celle que propose la psychologie expérimentale de Ribot. Il s’agit de montrer dans quelle mesure « la thèse physiologique » achoppe sur plusieurs aspects de la caractérisation du pouvoir volontaire, et de quelles manières Ribot propose de réévaluer la nature polymorphe du pouvoir volontaire. / Théodule Ribot, considered as the father of experimental psychology in France and founder of the “Revue Philosophique de la France et de l'Etranger”, attained during his lifetime an undisputed and widely acknowledged authority that is not easily measured today. Known largely for his ambition to emancipate psychology from philosophy in order to constitute it as an independent science, his thought is often reduced, however, to its physiological positivism aspects, which fails to make justice to the imprint that philosophy had left on his work as a psychologist or, more generally, to the complexity and originality of his "new" psychology. The purpose of this dissertation is to offer a comparative and critical reflection on the problem of the definition of will and its disorders in light of Ribot's work, where will is predominantly interpreted from the pathological angle of its "dissolution." We emphasize the innovative ambitions of this pathological method, which purports to shed light on the normal evolution of psychological phenomena through their regression. By observing the manifestations of abnormal will under the prism of "dissolution," the psychologist is able to produce a description of the physiological process at work in will as it presents in its normal state. In seeking to distance himself from both metaphysics and naive introspection, Ribot intends to introduce a different approach to mental facts that -unconcerned with condemning ill will- seeks first and foremost to sift it through the sieve of scientific scrutiny. This dissertation intends to add nuance to the idea of a radical separation between the analysis of will as a function and/or faculty of the soul in the classical philosophical tradition, and Ribot's experimental psychology approach with the aim of interrogating to what extent the "physiological thesis" falters over several aspects of the characterization of voluntary power, and the ways in which Ribot suggests to reassess the polymorphic nature of our willpower.

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