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Le mythe de la Vierge Noire de Montserrrat : formation et instrumentalisations (IXe-XXIe siècle)

Imperiali-Decker, Odile 13 December 2013 (has links) (PDF)
Grâce à la présence et à l'instrumentalisation de la Mare de Déu, l'abbaye et le massif de Montserrat sont devenus, au fil des siècles, un symbole religieux et un bastion du christianisme, puis les gardiens des traditions, de la culture et de l'identité catalanes. Le mythe fondateur religieux, lié à la Vierge de Montserrat, est associé au mythe fondateur de la Catalogne, lié au comte de Barcelone Guifré le Velu, de sorte que religion et identité nationale sont étroitement imbriquées dès la fin du Moyen Âge. Beaucoup d'autres légendes sont élaborées à cette époque, mais la relation entre les Catalans et la Mare de Déu de Montserrat prend une orientation particulière et s'exerce dans un cadre à part.L'universalité de la pensée mythique permet une instrumentalisation politico-religieuse de l'image mariale tout au long de l'histoire de la Catalogne, jusqu'à aujourd'hui. Le XIXe siècle marque une étape majeure dans l'instrumentalisation de la Moreneta et sa liaison avec le sentiment identitaire. Le massif de Montserrat devient le symbole de la patrie catalane et la Vierge de Montserrat se transforme en Vierge de la Patrie. Le régime franquiste signifie une rupture profonde. La Moreneta, dans un premier temps, protège l'action de suppléance intellectuelle et culturelle accomplie par les Bénédictins de Montserrat, puis l'engagement politique devient total. Avec l'arrivée de la démocratie, la Catalogne se réapproprie son passé, et un nouveau rôle se dessine pour la Mare de Déu de Montserrat.
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Nationalisme et cosmopolitisme chez Alfredo Casella (1883-1947)

Comtois, Justine 04 1900 (has links)
Cette thèse a été réalisée en cotutelle entre l'Université de Montréal et l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, sous la direction de Michel Duchesneau (UdeM) et Esteban Buch (EHESS). La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l'Université de Montréal (http://www.bib.umontreal.ca/MU). / Cette thèse a pour objectif d’approfondir les notions de nationalisme et de cosmopolitisme ainsi que les liens qui peuvent exister entre elles à travers l’œuvre et la carrière de Casella. Le pianiste et compositeur italien Alfredo Casella est né à Turin en 1883. Les conservatoires italiens de l’époque ne pouvant lui offrir une formation musicale adéquate et complémentaire à celle reçue auprès de sa famille, Casella gagne la France. Il fait ses études au Conservatoire de Paris jusqu’en 1902, auprès de Gabriel Fauré et Louis Diémer. Au cours de ces années passées en France (1896-1915), Casella prend une part active dans la vie musicale parisienne. Il se produit dans plusieurs salons, dans de nombreux concerts organisés par des sociétés françaises (à la fois comme pianiste et comme compositeur). À travers son activité journalistique très riche, Casella s’implique activement dans les débats et les polémiques ayant cours à l’époque dans le milieu musical français. Lors de ces dix-neuf années françaises, Casella est exposé aux courants nationalistes qui habitent les milieux artistiques français. Parallèlement à ces tendances, Casella baignera dans les diverses influences étrangères (russes, allemandes, espagnoles, hongroises) qui convergent vers cette véritable plaque tournante qu’est le Paris du début du XXe siècle. Ces multiples influences (celles de Stravinsky, Bartók, De Falla, entre autres) se retrouvent toutes intégrées dans ses œuvres musicales. À tel point que l’on surnommera Casella le « caméléon ». Le déclenchement de la Première Guerre mondiale force Casella à retourner en Italie. La péninsule est alors dominée par la musique d’opéra et la production de musique instrumentale y est presque inexistante. Casella se donne la mission de « rénover » la musique instrumentale et de combattre activement le courant conservateur associé à la musique d’opéra italienne. Un tel renouveau musical sera possible, selon Casella, si les compositeurs italiens de la nouvelle génération parviennent à renoncer aux excès sentimentaux du romantisme. C’est ce que Casella s’efforcera de faire dans ses propres œuvres. Mais ce ne sera pas suffisant. Les jeunes compositeurs devront étudier les œuvres des grands maîtres italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, tout en intégrant les innovations techniques des musiques contemporaines européennes. Casella proposera un programme d’éducation s’adressant autant aux jeunes compositeurs qu’au public italien. La pédagogie sera la clé qui permettra d’accéder au renouveau musical. Professeur de piano à l’Accademia Santa Cecilia, puis au Conservatoire de Rome et finalement à l’Accademia Chigiana de Sienne, Casella se servira de ces positions pour initier le mouvement dont il se veut le porte-parole. Il mettra également sur pied deux sociétés de concerts, la Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) et la Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). Avec ces deux sociétés de concerts destinées à faire reconnaître les musiques contemporaines en Italie, Casella parvient à se forger un impressionnant réseau international qui contribuera à son vaste plan de développement de la musique italienne dans un contexte mondial. L’objectif de Casella est de redonner sa dignité à l’art musical italien. Dans les années 1930, sa volonté de rénover la musique de la péninsule concorde avec plusieurs traits de la politique culturelle du régime fasciste de Benito Mussolini. Le nom de Casella sera donc souvent associé aux réalisations culturelles du régime fasciste, ce qui semble contradictoire avec les intentions universalisantes du compositeur. / This dissertation seeks to study the notions of nationalism and cosmopolitanism as well as the possible links between them, through the work and career of Casella. The Italian pianist and composer Alfredo Casella was born in Turin in 1883. Being unable to obtain in the Italian conservatories of the time an adequate musical formation, that would have been complementary to the one received through his family, Casella reaches France. He studies at the Paris Conservatory until 1902, as a pupil of Gabriel Fauré and Louis Diémer. During the years spent in Paris (1896-1915), Casella takes an active part in the Parisian musical life. He performs in many salons, in many concerts organized by French societies (both as a pianist and as a composer). Through his very rich journalistic activity, Casella implicates himself actively in the current debates and polemics of the French musical environment. During these nineteen French years, Casella is exposed to the nationalist currents that inhabit the French artistic milieux. Simultaneously to the very strong expression of this nationalism, Casella will literally be imbued in the various foreign influences (Russian, German, Spanish, Hungarian) than present in this center that is the Paris of the beginning of the XXth century. These multiple influences (those of Stravinsky, Bartók, De Falla) are all integrated in his compositional work, to such an extent that one calls Casella the « chameleon ». The First World War forces Casella to return to Italy. The peninsula is than dominated by operatic music and the instrumental music production is almost inexistent. Casella gives himself the mission of reforming the instrumental music and of fighting actively against Italian operatic music. Such a musical revival will be possible, according to Casella, if Italian composers manage to give up sentimental excesses of the romanticism. This is what Casella will endeavor to do in his own works. But it will not be sufficient. The young composers will have to study the works of Italian great master of the XVIIth and XVIIIth centuries, while integrating technical innovations of European contemporary musics. Casella suggests a reeducation program for the young composers, but also for the Italian public. The pedagogy is, according to Casella, the key which will give access to this musical revival. He will be piano teacher at the Accademia Santa Cecilia, tan at the Rome Conservatory and, finally at the Accademia Chigiana in Sienne. These teaching positions will give him the opportunity to initiate his protégés into Italian classical musics, but also into foreign contemporary musics. He will also set up two concert societies, the Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) and the Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). With these two concert societies dedicated to make recognize contemporary music in Italy, Casella succeeds in building up an impressive international network which will contribute to his vast plan of the Italian music’s development in a world context. Casella’s first intention is to give back its dignity to the Italian musical art. During the 1930’s, his wish to renovate the music of the peninsula corresponds to several facets of the cultural politic of Benito Mussolini’s fascist regime. Thus, Casella’s name will often be associated to the cultural achievements of the Regime, which seems in contradiction with the composer’s universalizing intentions. / Questa tesi cerca di approfondire le nozioni di nazionalismo e di cosmopolitismo come pure i legami che possono esistere tra di esse attraverso l'opera e la carriera di Casella. Il pianista e compositore italiano Alfredo Casella nacque a Torino in 1883. I conservatori italiani dell’epoca non potendo offrirgli un’adeguata formazione musicale, complementare a quella ricevuta presso la sua famiglia, Casella raggiunge la Francia. Studia al Conservatorio di Parigi fino a 1902, presso Gabriel Fauré e Louis Diémer. Nel corso di questi anni passati in Francia (1896-1915), Casella prende una parte attiva nella vita musicale parigina. Si produce in molti salotti, in molti concerti organizzati da società francesi (allo stesso tempo come pianista e come compositore). A traverso la sua ricchissima attività giornalistica, Casella s’impegna attivamente nei dibattiti e nelle polemiche in corso all’epoca nell’ambiente musicale francese. Durante questi diciannove anni francesi, Casella è esposto ai correnti nazionalisti che abitano i mezzi artistici francesi. Parallelamente alla fortissima espressione di questo nazionalismo, Casella sarà letteralmente bagnato nelle diverse influenze straniere (russi, tedesche, spagnole, ungheresi) allora presenti in questo vero punto di convergenza ch’è la Parigi del primo novecento. Queste numerose influenze (quelle di Stravinsky, Bartók, De Falla) si ritrovano tutte integrate nella sua opera, a tal punto che si chiama Casella il « camaleonte ». L’avvio della prima guerra mondiale forza Casella a tornare in Italia. La penisola è allora dominata dal melodramma e la produzione di musica strumentale è quasi inesistente. Casella si da la missione di rinnovare la musica strumentale e di combattere attivamente il melodramma italiani. Un tale rinnovamento musicale sarà possibile, secondo Casella, se i compositori italiani della nuova generazione giungono a rinunciare agli eccessi sentimentali del romanticismo. È ciò che Casella si sforzerà di fare nelle sue opere proprie. Ma non sarà sufficiente. I giovani compositori dovranno studiare le opere dei grandi maestri italiani del seicento e del settecento, integrando anche le innovazioni tecniche delle musiche contemporanee europee. Casella propone una rieducazione dei giovani compositori, ma anche del pubblico italiano. La pedagogia è, per Casella, la chiave che permetterà l’accesso al rinnovamento musicale. Primo, sarà professore di pianoforte all’Accademia Santa Cecilia, poi al Conservatorio di Roma e, finalmente all’Accademia Chigiana di Siena. Queste posizione di professore gli daranno l’occasione d’iniziare i suoi protetti alle musiche classiche italiane, ma anche alle musiche contemporanee straniere. Metterà anche in piedi due società di concerti, la Società Italiana di Musica Moderna (1916-1918) e la Corporazione delle Nuove Musiche (1924-1928). Con queste due società di concerti destinate a fare riconoscere le musiche contemporanee in Italia, Casella riesce a fabbricarsi un'impressionante rete internazionale che contribuirà al suo vasto piano di sviluppo della musica italiana in un ambiente mondiale. Lo scopo primo di Casella è di ridare la sua dignità all'arte musicale italiana. Negli anni 1930, la sua volontà di rinnovare la musica della penisola conviene con molti aspetti della politica culturale del regime fascista di Benito Mussolini. Così, il nome di Casella sarà spesso associato alle realizzazioni culturali portate dal regime, ciò che sembra contraddittorio con le intenzioni universalizzanti del compositore.
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Nationalisme, construction nationale et «action extérieure» : les entités nationales non souveraines espagnoles et l’Union européenne (1992-2008)

Ionita, Ovidiu Cristian V. 01 1900 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution des relations des « nationalités historiques » espagnoles avec l’Union européenne dans les années 1992-2008. L’analyse se concentre sur la genèse d’une paradiplomatie nationaliste européenne dont l’objectif est la reconnaissance de l’identité nationale de ces communautés au sein de l’Union européenne. Après avoir obtenu une certaine reconnaissance nationale et un statut privilégié en Espagne, les élites de ces « nations sans État » ont remarqué que le processus de construction de l’Union européenne a des conséquences négatives sur leur autonomie et, dans ce contexte, ces élites nationalistes sont obligées à concevoir une vraie politique européenne pour protéger leurs intérêts nationaux en Espagne et dans l’Union européenne. À partir de l’étude des rapports établis entre les « nationalités historiques » espagnoles avec l’Union européenne, nous démontrons que l’involution autonomique (en Espagne) et le manque d’empathie de l’Union européenne envers ces communautés nationales sont les principales causes de la genèse de leur politique européenne. Loin d’être simplement associée à une forme de régionalisme ou de néo-régionalisme, cette politique étrangère (« action extérieure ») de ces entités envers l’Union européenne fait partie d’un processus de construction nationale et pourrait être définie comme une paradiplomatie nationaliste. La présente thèse, basée sur une analyse de la politique européenne des « nationalités historiques » entre 1992 et 2008, soutient que les limites du dessein institutionnel de l’Union européenne représentent la principale raison d’être de l’évolution de la paradiplomatie nationaliste vers une protodiplomatie apparemment incohérente. Dans une telle situation, l’inaptitude institutionnelle de l’Union européenne à accommoder les demandes nationalistes serait une cause majeure de l’échec des initiatives nationalistes autonomistes et, en même temps, une cause de l’émergence d’un nouveau courant nationaliste au sein des élites des « nations sans État » occidentales, dont le but est la construction d’un propre État national à l’intérieur de l’Union européenne. / This tesis deals with the story of the relationship between the Spanish "historical nationalities" and the European Union in 1992-2008. The analysis is focusing on the birth of EU-centred nationalist paradiplomacy with the aim of achieving national identity recognition for these communities within the European Union. After having obtained some national recognition and a privileged status within Spain, the elites of these "nations without state" have noted that the process of building the European Union has a negative impact on their autonomy and, in this context, these nationalist elites are forced to conceive a genuine European policy in order to protect their national interests in Spain and within the European Union. Based on the research on the relationship between the Spanish "historical nationalities" and the European Union, we argue that the autonomic involution (within Spain) and the EU lack of empathy for these national communities are the main causes of the birth of their European policy. Far from being simply associated with some kind of regionalism or neo-regionalism, this foreign policy ("external affairs") is a part of a process of national construction and could be defined as a nationalist paradiplomacy. Furthermore, based on an analysis of this EU-centred foreign policy between 1992 and 2008, our tesis claims that the limits of institutional design of the EU represent the main reason for the evolution of this nationalist paradiplomacy towards an apparently incoherent protodiplomacy. In such a situation, the EU institutional inability to accomodate the nationalist demands seems to be responsible for the failure of some Home Rule nationalist projects and stimulates the growth of a new wave of nationalists whose objective is a national State-building within the European Union.
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Changement identitaire et revendications régionalistes du Kansaï au Japon

Kanzaki, Sachiyo 10 1900 (has links)
Depuis quelque temps, au Japon, on utilise de plus en plus le terme « Kansaï » pour désigner la région du Kinki (littéralement « le voisinage de la capitale »). Cette thèse propose d’analyser l’émergence de cette entité régionale et de son discours culturel dans le but de pallier le manque de recherches antérieures sur la diversité socioculturelle et le régionalisme au Japon. Il y existe, d’une part, une volonté de considérer le Japon comme une entité homogène, et d’autre part, un contexte dans lequel le Japon lui-même prône l’homogénéité de son peuple. Historiquement, ces énoncés ont été réfutés à plusieurs reprises par différents chercheurs et organismes. Entre-temps, sur le plan régional, la diversité devient de moins en moins clairement observable dû à l’urbanisation, aux moyens de transport, à la migration interne et au développement des médias de masse. Cette situation à l'époque post-industrielle a engendré aujourd’hui le discours régionaliste du Kansaï. Dans ce contexte, cette étude porte spécifiquement sur le discours culturel concernant la région et la population du Kansaï, c’est-à-dire la région Kinki, où étaient situés les anciennes capitales et le berceau de l’État japonais du Yamato. On observe une modification et une transformation de cette région depuis l’époque Tokugawa. À partir de l’époque Meiji, l'intégration spatiale de l’archipel japonais est devenue indissociable de l’émergence de l’État soi-disant « moderne ». En outre, une distinction existe toujours entre le Japon de l’Ouest (Kansaï) et le Japon de l’Est (Kantō) qui repose sur des différences de coutumes et de mentalités, ainsi que sur des variations linguistiques : une dichotomie mieux représentée de nos jours par l’opposition entre les villes d’Osaka et de Tokyo. Aujourd’hui, le Japon permettre une centralisation continuelle à Tokyo et l’équilibre du pouvoir sur le plan économique s’en trouve fragilisé. Dans cette thèse, j’examine l’émergence de l’entité Kansaï dans ce contexte socio-économique, depuis l’arrivée du phénomène que les Kansaïens appellent « l’affaissement de terrain » du Kansaï, le jibanchinka, jusqu’aux revendications récentes pour l’introduction d’un système quasi-fédéraliste, le dōshū-sei, dans le contexte du développement régional déséquilibré du pays. En m'appuyant sur mon enquête effectuée sur terrain auprès des gens du Kansaï, je soutiens que leur discours régionaliste est bel et bien existant, mais ne repose pas sur l’homogénéité de la région. Il repose plutôt sur la position du Kansaï en tant qu’antithèse à la tendance centralisatrice perçue par les Kansaïens comme étant plutôt de nature tokyoïte. Leur discours met l’accent sur la diversité existant à l’intérieur même de la région tout en soulignant que celle-ci constitue l’entité kansaïenne. Mots-clés : Japon, Kinki, Kansai, Osaka, Nihonjinron, région, villes, discours culturel, État-nation, multiculturalisme, Oda Sakunosuke, Tanizaki Jun’ichiro. / In recent times, we hear more and more the word "Kansai" to designate the Japanese region of Kinki (literally ‘the neighborhood of the capital’). This thesis proposes to analyze the emergence of this regional entity and its cultural discourse to compensate for the lack of previous research on the socio-cultural variety and the regionalism of Japan. In the current situation, on one hand, some wish to consider Japan as a homogenous entity, and on the other hand, Japan it-self considers its people as homogenous. Historically, these views were refuted several times by researchers and organisms. In the meantime, the regional variation becomes less and less clearly observable because of the urbanization, the progress made in transportation systems, the internal migration and the development of mass media. It is in this post-industrial era however that the regionalist discourse of Kansaï emerged. In this context, this study focuses on the cultural discourse regarding the region and the people of Kansai, that is the Kinki region, where were situated the old capitals and the cradle of the Yamato state, and on which one observes an alteration and a transformation of its description starting at the Tokugawa era. Since Meiji era, the spatial integration of the Japanese archipelago has become inseparable from the emergence of the so-called "modern" state. In addition, a division between Western Japan (Kansai) and Eastern Japan continues to exist for their differences in customs, linguistic variations and mentality: a dichotomy better represented by the current opposition between the cities of Osaka and Tokyo. Today, Japan experiences a continual centralization around Tokyo and the balance of power on the economic level is being undermined. I examine the emergence of the Kansai entity by analyzing its economic and social context, from the arrival of the phenomenon the Kansaï people call jibanchinka (the "land subsidence" of Kansaï) until the recent demands for the introduction of a quasi-federalism system called dōshū-sei in the context of unbalanced regional development of Japan. Resting on my investigation carried out in Kansai, I argue that their regionalist aspiration exists, but does not stand for the homogeneity of the region as a whole. Rather, they ground on its position as an antithesis to the centralizing approach they perceive as being rather Tokyoite in nature. Their discourse inevitably emphasizes the variety existing within the region itself, while underlining the fact that this is what constitutes the Kansai.
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Le panasiatisme en Asie : une construction de l’identité asiatique et japonaise, 1900-1924

Peng-Seng, Steven 10 1900 (has links)
La recherche sur le développement du panasiatisme en dehors du Japon a été longtemps négligée par les historiens. Ce mémoire est une tentative de décloisonnement du panasiatisme afin de mieux comprendre son émergence en Asie et son rôle dans la construction de l'identité asiatique entre 1900 et 1924 en examinant le discours de cinq acteurs de l’« idéologie ». Utilisant comme perspectivel'histoire globale, il démontre comment le panasiatisme en Asie s'inscrit dans un réseau de contacts et de circulation d'idées intra-asiatique au début du 20e siècle, réseau influencé principalement par deux concepts dans sa définition de l'Asie: la race jaune et la civilisation asiatique. Tentant de mieux comprendre la relation entre la pensée en Asie et au Japon, le mémoire explore aussi les similarités et différences entre eux, notamment la création d'une identité et de la perception du Japon comme modèle de modernisation et chef du continent qui se propagent en Asie à travers la rhétorique panasiatique. / Research on the development of Pan-asianism outside Japan has long been neglected by historians. This thesis is an attempt of decompartmentalization of Pan-asianism to better understand its emergence in Asia and its role in the construction of an Asian identity between 1900 and 1924. This will be done by examining the speech of five actors of this "ideology." Using a Global History perspective, it demonstrates how Pan-asianism in Asia is part of a network of contacts and circulation of ideas in the early 20th century which was mainly influenced by two concepts in its definition of Asia: the yellow race and the Asian civilisation. Other than trying to better understand the relationships between Pan-asianism in Asia and Japan, this master’s thesis also explores the similarities and differences between them, especially the creation of an identity and a perception of Japan as a model of modernization and leader of the continent that spreads in Asia through Pan-asianism’s rhetoric.
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Les relations extérieures du Parlement écossais : 1999-2007 / The external relations of the Scottish Parliament : 1999-2007

Aliyeva Potier, Elmira 28 June 2013 (has links)
L’action extérieure du Parlement écossais est l’objet de notre étude. D’abord, nous avons identifié la capacité opérationnelle de cette institution au sein du système institutionnel britannique, sur la scène communautaire et dans les échanges internationaux. Puis, nous avons détecté les facteurs structurant cette action. Selon notre étude, trois pôles prennent forme dans l’action parlementaire tels que les îles Britanniques, l’Europe qui couvre l’espace géographique européen, l’environnement institutionnel communautaire. Enfin, le troisième pôle est l’espace hors d’Europe, notamment les pays du Commonwealth et les Etats-Unis d’Amérique. Nous avons également établi une certaine spécialisation des méthodes et des moyens d’action dans les trois pôles évoqués. / The focus of my dissertation is the external action of the Scottish Parliament. My study identifies the operational capacity of this institution within the British institutional system, on the European Union arena and in international relations. I have identified the factors structuring the parliamentary action that shaped three poles such as the British Isles, Europe and outside the geographic European space. The pole of Europe covers both Continental Europe and the EC institutional environment. I have also identified the specialisation of methods and tools of action within the above mentioned poles
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Les interrelations entre les "trois organisations soeurs" et les mesures sanitaires et phytosanitaires de l'ASEAN : quel avenir pour la dignité humaine ? Réflexions dans la perspective de la "New Haven School of International Law" / The interrelations between the "three sisters" and sanitary and phytosanitary measures of ASEAN : what future for human dignity ? Reflection from a new haven school of international law perspective

Wongkaew, Thitirat 18 December 2015 (has links)
Les « trois organisations soeurs », à savoir la Commission du Codex Alimentarius (CCA), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), et les mesures sanitaires et phytosanitaires de l’ASEAN maintiennent une relation mutuellement étroite et des rapports d’interactions complexes et multidimensionnelles, rapports qui peuvent affecter des flux d’activités d’importation et d’exportation de produits agro-alimentaires réglementées surtout par le droit international économique. En envisageant le droit comme processus de décisions, particulièrement le droit international comme processus de communication entre les différents participants de la « communauté mondiale », ces rapports peuvent être mieux identifiés et compris à tous les niveaux : multilatéral, régional, bilatéral et national. Compte tenu de l’intensité et de la fréquence des échanges et du caractère fortement interdépendant du monde d’aujourd’hui, les « trois organisations soeurs » et leurs normes, directives et recommandations sont susceptibles de jouer divers rôles dans la promotion d’une plus grande production et d’un plus large partage des valeurs fondamentales recherchées par l’humanité entière, soutenues par la « New Haven School of International Law ». Non seulement s’agit-il des rôles liés à l’augmentation de l’efficacité du processus de réduction de barrières commerciales résultant des mesures SPS protectionnistes, mais aussi de ceux qui sont peu soulignées et qui se précisent suite aux pratiques répétées des décisionnistes de l’ASEAN. Ce sont notamment les rôles en tant qu’inducteurs de performance pour les mécanismes d’encadrement de mesures SPS, afin de s’assurer que celles-ci sont raisonnables par rapport à chaque contexte spécifique et respectueuses de la dignité humaine ; en tant que catalyseurs du régionalisme ouvert ; et en tant que promoteurs de la dimension du développement dans les accords commerciaux régionaux de l’ASEAN. / The « three sisters », namely the Codex Alimentarius Commission (CAC), the World Organisation for Animal Health (OIE) and the International Plant Protection Convention (IPPC), and SPS measures of ASEAN maintain a mutually close relationship and can interact with one another in complex and multidimensional ways, which can affect flows of import and export activities of agro-food products regulated especially by international economic law. By perceiving law as a process of decisions, and particularly international law as a process of communication among different participants of the « world community », these interactions can be better identified and comprehended at all levels : multilateral, regional, bilateral and national. Considering the intensity and frequency of exchanges and the strong interdependency of today’s world, the « three sisters » and their standards, guidelines and recommendations are likely to play numerous roles in promoting a greater production and wider distribution of fundamental values that all human beings desire to maximize and achieve, as defended by the « New Haven School of International Law ». Not only are these roles related to the promotion of a more efficient process of eliminating trade barriers deriving from SPS protectionist measures, but also those which are insufficiently highlighted, yet becoming more obvious through repeated practices of ASEAN decision-makers. These are notably the roles of the « three sisters » as performance drivers for monitoring mechanisms of SPS measures with a view to ensuring that they are reasonable in each specific context and respectful towards human dignity; as catalysts of open regionalism ; as promoters of the development dimension in regional trade agreements concluded by ASEAN.
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Changement identitaire et revendications régionalistes du Kansaï au Japon

Kanzaki, Sachiyo 10 1900 (has links)
Depuis quelque temps, au Japon, on utilise de plus en plus le terme « Kansaï » pour désigner la région du Kinki (littéralement « le voisinage de la capitale »). Cette thèse propose d’analyser l’émergence de cette entité régionale et de son discours culturel dans le but de pallier le manque de recherches antérieures sur la diversité socioculturelle et le régionalisme au Japon. Il y existe, d’une part, une volonté de considérer le Japon comme une entité homogène, et d’autre part, un contexte dans lequel le Japon lui-même prône l’homogénéité de son peuple. Historiquement, ces énoncés ont été réfutés à plusieurs reprises par différents chercheurs et organismes. Entre-temps, sur le plan régional, la diversité devient de moins en moins clairement observable dû à l’urbanisation, aux moyens de transport, à la migration interne et au développement des médias de masse. Cette situation à l'époque post-industrielle a engendré aujourd’hui le discours régionaliste du Kansaï. Dans ce contexte, cette étude porte spécifiquement sur le discours culturel concernant la région et la population du Kansaï, c’est-à-dire la région Kinki, où étaient situés les anciennes capitales et le berceau de l’État japonais du Yamato. On observe une modification et une transformation de cette région depuis l’époque Tokugawa. À partir de l’époque Meiji, l'intégration spatiale de l’archipel japonais est devenue indissociable de l’émergence de l’État soi-disant « moderne ». En outre, une distinction existe toujours entre le Japon de l’Ouest (Kansaï) et le Japon de l’Est (Kantō) qui repose sur des différences de coutumes et de mentalités, ainsi que sur des variations linguistiques : une dichotomie mieux représentée de nos jours par l’opposition entre les villes d’Osaka et de Tokyo. Aujourd’hui, le Japon permettre une centralisation continuelle à Tokyo et l’équilibre du pouvoir sur le plan économique s’en trouve fragilisé. Dans cette thèse, j’examine l’émergence de l’entité Kansaï dans ce contexte socio-économique, depuis l’arrivée du phénomène que les Kansaïens appellent « l’affaissement de terrain » du Kansaï, le jibanchinka, jusqu’aux revendications récentes pour l’introduction d’un système quasi-fédéraliste, le dōshū-sei, dans le contexte du développement régional déséquilibré du pays. En m'appuyant sur mon enquête effectuée sur terrain auprès des gens du Kansaï, je soutiens que leur discours régionaliste est bel et bien existant, mais ne repose pas sur l’homogénéité de la région. Il repose plutôt sur la position du Kansaï en tant qu’antithèse à la tendance centralisatrice perçue par les Kansaïens comme étant plutôt de nature tokyoïte. Leur discours met l’accent sur la diversité existant à l’intérieur même de la région tout en soulignant que celle-ci constitue l’entité kansaïenne. Mots-clés : Japon, Kinki, Kansai, Osaka, Nihonjinron, région, villes, discours culturel, État-nation, multiculturalisme, Oda Sakunosuke, Tanizaki Jun’ichiro. / In recent times, we hear more and more the word "Kansai" to designate the Japanese region of Kinki (literally ‘the neighborhood of the capital’). This thesis proposes to analyze the emergence of this regional entity and its cultural discourse to compensate for the lack of previous research on the socio-cultural variety and the regionalism of Japan. In the current situation, on one hand, some wish to consider Japan as a homogenous entity, and on the other hand, Japan it-self considers its people as homogenous. Historically, these views were refuted several times by researchers and organisms. In the meantime, the regional variation becomes less and less clearly observable because of the urbanization, the progress made in transportation systems, the internal migration and the development of mass media. It is in this post-industrial era however that the regionalist discourse of Kansaï emerged. In this context, this study focuses on the cultural discourse regarding the region and the people of Kansai, that is the Kinki region, where were situated the old capitals and the cradle of the Yamato state, and on which one observes an alteration and a transformation of its description starting at the Tokugawa era. Since Meiji era, the spatial integration of the Japanese archipelago has become inseparable from the emergence of the so-called "modern" state. In addition, a division between Western Japan (Kansai) and Eastern Japan continues to exist for their differences in customs, linguistic variations and mentality: a dichotomy better represented by the current opposition between the cities of Osaka and Tokyo. Today, Japan experiences a continual centralization around Tokyo and the balance of power on the economic level is being undermined. I examine the emergence of the Kansai entity by analyzing its economic and social context, from the arrival of the phenomenon the Kansaï people call jibanchinka (the "land subsidence" of Kansaï) until the recent demands for the introduction of a quasi-federalism system called dōshū-sei in the context of unbalanced regional development of Japan. Resting on my investigation carried out in Kansai, I argue that their regionalist aspiration exists, but does not stand for the homogeneity of the region as a whole. Rather, they ground on its position as an antithesis to the centralizing approach they perceive as being rather Tokyoite in nature. Their discourse inevitably emphasizes the variety existing within the region itself, while underlining the fact that this is what constitutes the Kansai.
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Emergence et consolidation d'un parti nationaliste progressiste en Espagne : le cas de Chunta Aragonesista en Aragon (de 1986 à nos jours)

Martinez, Michel 28 September 2012 (has links) (PDF)
Les recherches qui ont abouti à cette thèse de doctorat s'inscrivent dans la thématique des nationalismes ibériques contemporains qui ont animé (et animent toujours) les questions territoriales et nationales de l'Espagne. L'Aragon, souvent absent de ce débat, est pourtant un territoire charnière entre la France, la Catalogne, le Pays valencien, la Castille et le bloc basco-navarrais. D'un point de vue géopolitique, l'Aragon apparaît donc en territoire " tampon " entre l'Espagne centrale (exclusivement castillane, hispanophone et nationalement espagnole) et l'Espagne périphérique (bilingue et dont la conscience nationale est plus complexe). Du fait de ces spécificités, l'Aragon ne connaît pas le bipartisme PSOE/PP propre aux régions de l'intérieur de l'Espagne. Pour gouverner l'Aragon et ses communes, ces deux partis espagnols doivent s'allier à des forces aragonaises (une de centre-droit et une de centre-gauche). Chunta Aragonesista (CHA), créée en 1986 est ce parti aragonésiste de gauche ; il se dit " nationaliste ". Le " nationalisme aragonais " de CHA trouve sa légitimité dans l'existence d'une " nation aragonaise " justifiée par l'Histoire médiévale du Royaume d'Aragon et ses institutions politiques et juridiques. CHA défend ainsi " l'autodétermination de la nation aragonaise " au sein d'un État espagnol fédéral. Son membre le plus célèbre, a sans doute été José Antonio Labordeta, disparu en septembre 2010, qui a été député au Congreso de los Diputados de Madrid pendant deux législatures (2000-2004 et 2004-2008).
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De la communauté de savoir à l’inspiration intime : la petite revue de patrimoine, marqueur de nouvelles identités régionales en France sous la IIIe République / Small magazines about local heritage as markers for a definition of regional identities under the IIIth Republic

Dhermy, Arnaud 14 October 2017 (has links)
Corolaire de l'exode rural et de l'industrialisation, une attention au patrimoine local et à l'espace régional se fait jour en France à la fin du 19e siècle. Cet intérêt se manifeste en particulier à travers le renouvellement et le dynamisme de revues destinées à de nouvelles catégories sociales aspirant à une activité culturelle. Préfiguration du magazine, ces revues contribuent au sein des espaces français à définir des identités régionales. Elle permettent d'élargir les critères de patrimonialisation, auparavant cantonnés à l'histoire, à la littérature et à la philologie, et à démocratiser par la mise à l'honneur des traditions populaires, de la pratique personnelle des espaces (tourisme, environnement) et de leur approche esthétique. Elles tendent aussi à individualiser un rapport jusque-là communautaire aux territoires. Elles marquent enfin le renouvellement d'une vision du patrimoine à base d'héritage et d'atavisme, au profit d'une notion plus moderne de patrimoine d'élection, notamment dans le cadre de l'évasion par rapport au quotidien. / Corollary of the rural exodus and the industrialization, a focus on the local heritage and on the regional area emerges in France at the end of the 19th century. This concern manifests itself through the regeneration and the dynamism of journals intended for new social groups yearning for cultural activities. Prefiguration of the magazine, these journals contribute, inside of French Regions, to the definition of the regional identities. They enable the expansion of the making of heritage, previously limited to history, literature and philology, and its democratization, thanks to the valorization of popular traditions, to the private practice of the areas (tourism, environment) et to its esthetical approach. They also seek the individualization of a so far communal relation to territories. Finally, they rejuvenate a conception of heritage based on legacy and atavism, in favor of a more modern concept of chosen heritage, especially in the context of escaping daily life.

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