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Sociologie historique internationale de l'impérialisme : le cas de l'Empire britannique dans la province de Québec et en Acadie

Lavallée, Louis-Philippe 01 1900 (has links) (PDF)
Au carrefour de « deux solitudes », la sociologie et l'histoire, ce mémoire vise à interroger les clés interprétatives déployées par les sociologues et historiens de l'impérialisme afin d'expliquer les changements et continuités caractérisant l'expansion de l'Empire britannique dans le contexte des rivalités interimpérialistes pour la colonisation et l'exploitation du Nouveau-Monde. Partant de la question des causes de l'expansion outre-mer des empires européens au début de l'ère moderne, nous cherchons à offrir un regard nouveau sur l'histoire coloniale du Canada avant la Confédération en replaçant cette dernière dans le contexte plus large du Monde Atlantique britannique. Sous les concepts « d'Empire informel », « d'impérialisme de libre-échange », de « nouvel impérialisme », plusieurs ont questionné la nature de l'Empire britannique. Quelle était sa spécificité? Quelles forces sociales et historiques se trouvaient à l'origine de son expansion? La démarche de ce mémoire s'appuie sur un certain nombre de clarifications conceptuelles et analytiques développées par le marxisme politique sur l'impérialisme, le colonialisme et le capitalisme. Depuis Brenner, le marxisme politique a développé la méthode du matérialisme historique dans une volonté de rompre avec les modèles marxistes orthodoxes-structuralistes et de renouer avec la recherche socio-historique. C'est à partir de ce cadre théorique que nous allons analyser la dynamique expansionniste de l'impérialisme britannique dans ses textures territoriales particulières lors de la Conquête du Québec et de l'Acadie. Ce mémoire met l'accent sur la dynamique géopolitique d'accumulation territoriale constitutive de l'expansion de l'Empire britannique lors de la guerre de la Conquête. Cette forme extensive d'accumulation territoriale démontre le caractère inégal et combiné de l'impérialisme britannique, lequel trouve son impulsion dans la dynamique inédite du capitalisme agraire et du développement de l'impérialisme capitaliste de même que dans la logique non capitaliste des rivalités interdynastiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sociologie historique, empire britannique, impérialisme, colonialisme, capitalisme, Québec, Acadie, développement, gouvernance, propriété, souveraineté.
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L'intégration socioculturelle des réfugiés par une approche interactionniste : le cas des Colombiens au Québec

Quesada, Aurélie 04 1900 (has links) (PDF)
L'organisation internationale pour les migrations (OIM) estime à deux cent quatorze millions de migrants dans le monde en 2008. À partir de ce constat, nous nous sommes intéressés à une catégorie spécifique : celle des réfugiés (aujourd'hui estimés à plus de 15,2 millions). Les migrations sont souvent le résultat de politiques différentes pour chaque pays. Ce mémoire questionne l'intégration des réfugiés dans leur société d'accueil d'un point de vue sociologique. La question sous jacente est de savoir comment ces populations déplacées s'intègrent dans leur société d'accueil. Pour mettre en lumière notre question, nous avons ciblé un groupe en particulier : les réfugiés colombiens au Québec. C'est ainsi que ce travail de recherche aura pour objectif par une approche interactionniste et des outils ethnométhodologiques d'observer comment ces populations déplacées s'intègrent dans leur société d'accueil. Nous avons mis l'accent sur les interactions socioculturelles pour pouvoir mieux comprendre le ressenti de ces réfugiés dans un modèle d'intégration interculturelle. La question centrale de notre étude est de savoir quelles sont les interactions socioculturelles entre les réfugiés colombiens et l'ensemble de la société québécoise. Quelles sont-elles? Comment s'organisent-elles? Quels en sont les principaux facteurs (tel que la langue, le sport...)? Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les réfugiés colombiens une fois sur le sol québécois? De quelle manière l'interculturalisme influence t-il les interactions? Notre problématique aura donc pour but de mieux saisir ces interactions et de comprendre le lien entre la théorie ct la pratique; à l'image du sociologue américain Anselm Strauss « de construire un pont au dessus du gouffre semblant séparer les études à grande et à petite échelle » (Strauss, 1992, p.13). Pour cela, nous avons fait treize entrevues en profondeur, sept à Montréal et six à Québec afin de dégager les principales caractéristiques de ces interactions et de pouvoir ainsi éviter la dichotomie entre « micro » et « macro ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Immigrations forcées, conflit armé, intégration socioculturelle, approche interactionniste, microsociologie, politiques publiques d'intégration, macrosociologie, Canada, Québec, Colombie.
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L'investissement subjectif des travailleurs : contribution à la sociologie critique du management

Laurin-Lamothe, Audrey 05 1900 (has links) (PDF)
D'abord regroupés sous la surveillance d'un capitaliste, les ouvriers de métier ont perdu graduellement la maîtrise de leur activité et de leur savoir par l'introduction progressive de la coopération des métiers, de leur division en tâches parcellaires, de la machine puis du manager. La corporation et, avant elle, le capitaliste bourgeois considèrent que la jouissance pleine et entière de leur droit de propriété inclut le droit d'organiser les différents éléments productifs. C'est sous ce principe que l'institution du marché sera intégrée à l'entreprise et que le travail sera modifié en emploi. À partir de l'instauration du toyotisme, les incertitudes liées à l'environnement que la corporation doit affronter seront désormais déversées sur les employés. Avec les nouveaux outils de mobilisation des employés, l'organisation corporative a réussi à allier la gestion et le travail, et à incorporer les principes managériaux dans le travail. Pour comprendre de façon systématique cette dynamique, nous avons eu recours à une analyse discursive portant sur les ouvrages de Tom Peters. La confrontation du concept préconstruit d'investissement subjectif au corpus nous a permis de dégager de nouveaux éléments conceptuels. Globalement, il est ressorti de l'analyse un imaginaire typiquement américain du travail, qui inscrit l'orientation de la pratique dans un paradigme pragmatique. L'inscription de la vie individuelle et collective dans des visées utilitaires et entrepreneuriales se prolonge et trouve son effectivité dans les techniques cognitivo-comportementales. La coercition nécessaire au relais de ces idéologies, déjà anciennes, mais dont l'importance accrue ne se dément pas, est assurée par la dernière dimension, celle de coopération, où nous avons posé comme déterminante l'adhésion de l'employé aux objectifs et à l'univers de l'organisation. L'individu produit du management est la figure que nous avons développée du normopathe, que l'on doit opposer à celle de l'individu dit souffrant. Nous trouvons donc ici la pertinence de réinterroger la catégorie de souffrance héritée de la psychopathologique du travail en l'articulant avec le concept d'aliénation. Celui-ci, entendu comme triple moment de coupure (dont les trois moments sont la coupure avec le monde, la coupure avec soi et leur synthèse dans l'activité) est ce sur quoi le management tente précisément d'agir pour supprimer les inconvénients provoqués par l'aliénation. Le sujet est retrouvé dans la propriété sous forme coopérative, la médiation dans l'activité par l'autonomie et la qualité totale, et l'objet par la consommation et les loisirs organisés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : travail, subjectivité, management, corporation, flexibilité, aliénation, souffrance, Tom Peters.
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Significations de la récupération de nourriture pour les actrices et acteurs du marché Jean-Talon : une recherche exploratoire

Breault, Geneviève 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose, dans le cadre d'un travail exploratoire sur la récupération de nourriture, une analyse qualitative des significations auxquelles se rattache l'action des glaneurs du marché Jean-Talon, un marché public situé dans le secteur centre-nord de la ville de Montréal. Afin de documenter la pratique de la récupération alimentaire, un phénomène social méconnu sur le plan sociologique et perçu plutôt négativement, des observations et des entretiens ont été réalisés auprès de commerçantes et de commerçants ainsi qu'auprès de glaneuses et glaneurs à l'automne 2009 et au printemps 2010. Nous avons mené notre travail avec l'objectif de comprendre comment celles et ceux qui récupèrent de la nourriture perçoivent leur pratique, la décrivent et l'expliquent. Questionnés sur le quand, les glaneuses et glaneurs ont été invités à décrire la fréquence de leurs activités de récupération, l'heure à laquelle elles et ils récupèrent, ainsi que l'ancienneté de leur pratique. Les répondantes et répondants ont également été invités à décrire le comment, c'est-à-dire à parler des aliments qu'elles et ils récupèrent, du transport de leurs denrées jusqu'à leur maison ainsi que de l'utilisation qu'elles et ils font de leurs denrées. Le qui a également été abordé afin de déterminer si les glaneuses et glaneurs récupèrent seuls ou en groupe et pour identifier les destinataires de leurs denrées. Enfin, le pourquoi a été abordé afin d'explorer les motivations des glaneuses et glaneurs, le parcours qui les a amenés à récupérer de la nourriture au marché Jean-Talon ainsi que les autres stratégies qu'elles et ils déploient pour obtenir des denrées alimentaires. L'analyse des témoignages des répondantes et répondants permet de distinguer deux grandes catégories de glaneuses et glaneurs pour qui l'expérience prend forme de manière très différente : celles et ceux aux prises avec une situation précaire et celles et ceux qui ne le sont pas. Chez la première catégorie, la récupération alimentaire figure au rang des stratégies de débrouille déployées pour assurer un approvisionnement alimentaire. Elle s'accompagne alors de l'expérience de la déqualification où s'entremêlent un vécu de pauvreté, le secret ainsi que les sentiments de honte et d'échec. À l'opposé, chez la seconde catégorie de glaneuses et glaneurs, l'expérience se rattache à un désir d'engagement et contribue à renforcer des sentiments d'accomplissement et de fierté. Le cadre d'analyse privilégié permet de poser le phénomène à la frontière de la sociologie de la déviance et de la sociologie de l'engagement. Il porte une attention particulière aux significations liées au contexte historique et social dans lequel s'inscrivent l'action de récupération ainsi que les aliments qui sont récupérés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : récupération, déchets, rejets alimentaires, glaneurs, débrouille, honte, survie, déviance, engagement.
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Conjonctures, discours et structures de la globalisation : ruptures et continuités : autour de quatre modèles de découpage et d'analyse du monde de l'après-guerre froide

Khriji, Tesnim January 2009 (has links) (PDF)
La globalisation n'a pas cessé de susciter des débats au sein de toutes les disciplines des sciences sociales. Ces débats touchent à la nature des transformations que les sociétés contemporaines sont en train de vivre sous le signe de cette globalisation. De même, ils expriment des interrogations et des réflexions sur le sens de l'ordre mais aussi des désordres du monde de l'après-guerre froide. La présente thèse tente de contribuer à ces débats et réflexions en se situant dans la tradition de la sociologie critique. Une sociologie critique se doit de dégager le sens d'une époque (télos) ou son principe d'organisation pour être en mesure d'éclairer les objets et les enjeux qu'elle analyse. La question de départ de cette thèse est ainsi la suivante: À partir de quel principe d'intelligibilité peut-on saisir le sens des transformations que connaissent les sociétés contemporaines ainsi que celui de l'ordre (ou du désordre) du monde de l'après-guerre froide? Cette première question m'amène à essayer d'appréhender ce sens en dégageant d'abord les discours dominants qui tentent d'en rendre compte. Si une théorie critique se doit de dégager le télos d'une époque pour pouvoir l'analyser, elle doit aussi construire ou définir un idéal-type sociétal qui lui permet d'évaluer les tendances du présent pour mieux le confronter, mais aussi de scander les transformations de son objet d'analyse, c'est-à-dire saisir les continuités et les ruptures dans la trame de son histoire. En traitant de la globalisation, la présente thèse privilégie le point de vue du politique, tel qu'il s'est exprimé dans la modernité, comme idéal-type sociétal ou postulat normatif qui lui sert de critère pour évaluer les tendances du présent, mais aussi pour juger de la validité et de la valeur heuristique des grilles dominantes de son analyse. Elle mobilise dans sa démarche une conception du politique qui en fait non pas une essence, ni un dispositif de contrôle et de domination, ni un vecteur d'influence, mais plutôt un principe d'institution de l'être-ensemble de la société (Hannah Arendt, Jacques Rancière, etc.). Ce principe est au fondement de son autoréflexivité et de son action sur elle-même (Michel Freitag). C'est le sens du politique tel qu'il s'est normativement exprimé au sein de la modenité (chapitre 1). Munie de ce critère normatif, ma thèse examine les discours qui ont affirmé rendre compte de la globalisation et qui sont dominants depuis la fin de la guerre froide. Elle se penche particulièrement sur deux discours dominants sur l'ordre global qui font appel à deux principes différents de découpage et d'explication du monde: l-celui qui en parle comme étant un monde unifié et homogénéisé techno-économiquement et formant tendanciellement « une société-monde », incarnant pour certains la « fin de l'histoire » et réunissant, pour d'autres, les conditions d'un « parachèvement de la modernité » (chapitre Il). 2-celui qui analyse l'ordre global en faisant de la distance culturelle le fondement d'un modèle explicatif du monde qui l'organise en entités incommensurables fermées sur elles-mêmes (ex: les civilisations, les religions), ce qui rend difficile les échanges avec l'extérieur. La logique qui définirait l'ordre global serait l'affrontement ou du conflit qui s'exprimerait en termes civilisationnels-religieux-culturels dans le cadre de la globalisation (ex: thèse du choc des civilisations). Ces deux discours se rattachent à des conjonctures particulières du monde de l'après-guerre froide mais ils sont aussi devenus des paradigmes spontanés pour l'imaginaire globalisé. Ils ont, au-delà de leur opposition apparente, été, notamment, mobilisés comme justification idéologique de la politique globale dans le monde de l'après-guerre froide (Chapitre III). La présente thèse soumet ces deux discours à une critique immanente qui en dégage les énoncés principaux, puis met en lumière leurs fondements théoriques mais aussi leurs présupposés implicites. Ceci lui permet de mieux soumettre ces discours également à une critique normative engagée à partir du critère du politique. Cette critique permet d'affirmer que loin d'éclairer les enjeux impliqués dans les processus de la globalisation néolibérale, les discours dominants et les découpages du monde qu'ils mobilisent ne permettent pas de saisir la complexité sociohistorique de la réalité de l'ordre global, tel qu'il est vécu dans les sociétés contemporaines. Ils occultent la production techno-économique mais aussi politique et idéologique de l'ordre global, qui est nécessairement polarisante, et donc convergent comme modes de forclusion du politique et d'imposition de l'évidence sensible de la légitimité de la domination de cet ordre. Ils ne répondent pas ainsi au besoin qui s'impose d'urgence, pour l'analyse du contexte global, d'une approche théorique offrant une compréhension synthétique des processus de la globalisation. Cette approche devrait permettre d'appréhender le sens de la continuité des structures du capitalisme, des conditions de son existence, mais aussi de ses ruptures, comme l'exigerait une théorie critique. C'est ainsi que le quatrième chapitre de la présente thèse confronte les postulats du discours néolibéral (thèse de la fin de l'histoire, le modèle explicatif de la société-monde, etc.), ainsi que ceux qui fondent la thèse du choc des civilisations (explications culturalistes des conflits, retour de l'État, etc.), aux thèses de la « théorie des systèmes-mondes », qui est fondée sur l'idée de la nature polarisante du capitalisme et qui renouvelle la théorie classique de l'impérialisme. Tout en soulignant la force explicative de cette théorie, cette thèse interroge la valeur heuristique du corpus conceptuel proposé dans le cadre de la perspective des systèmes-mondes. Le cinquième chapitre tente de saisir la spécificité de la globalisation néolibérale à la lumière de la critique phénomonélogico-politique de la globalisation élaborée par Michel freitag. Ce chapitre expose les fondements épistémologiques et théoriques de la théorie freitagienne de la société et de l'action sans laquelle il n'est pas possible de saisir toute la portée de l'évaluation freitagienne des transformations des sociétés contemporaines. La théorisation freitagienne de ces transformations est intégrée dans le cadre de la typologie générale des sociétés établie par Freitag qui est exposée en mettant l'accent sur la compréhension phénoménologico-politique de la globalisation qui y est proposée. Cette compréhension est présentée comme permettant un décryptage du sens des enjeux actuels des sociétés contemporaines ainsi qu'une définition des priorités qui s'imposent à la pensée critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Globalisation, Capitalisme, Néolibéralisme, Ordre global, Sociologie critique, Civilisation, Modernité, Postmodernité, Politique, Institution, Domination, Légitimité, Contrôle, Société contemporaine, Société-monde, Système-monde, Discours, Idéologie, Hégémonie, Impérialisme, Développement, Complexité, Espace, Histoire, Structure, Conjoncture, Après-guerre froide, État, Polarisation.
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De la négritude à la migritude : une analyse sociologique de la littérature de l'Afrique francophone

Lavigne, Sophie 04 1900 (has links) (PDF)
La transformation de l'imaginaire dans les sociétés d'Afrique francophone noire est indéniable. Le mouvement de la négritude, qui prônait une Afrique unifiée dans les années 50-60, a laissé place à une grande déception suite aux Indépendances. Les dictatures qui ont suivi, la fin du communisme et les guerres ont fini par mettre fin au rêve d'une Afrique unifiée et par pousser une bonne partie de la jeunesse africaine à l'extérieur du continent. De plus, l'impact de la colonisation sur l'imaginaire africain est toujours prégnant, mais ses modalités se sont transformées avec la migration massive des jeunes Africains dans les pays occidentaux. Les écrivains des années 2000, qu'on appelle, ici, écrivains de la migritude, sont partis dans ces pays pour ne plus revenir sur leur terre natale, contrairement aux écrivains de la négritude. Ils ne se sentent plus en phase avec leur patrie, et du coup l'image de l'Afrique se transforme. L'enjeu identitaire est déterminant, autant que le parcours historique de ces jeunes écrivains. Le monde dans lequel ils évoluent est coloré par les migrations massives et le choc de l'incompréhension avec les sociétés d'accueil. Les questions de l'immigration et de l'acculturation sont-elles suffisantes pour transformer l'image identitaire d'un individu? Où subsiste-t-il des substrats dans l'imaginaire de ces écrivains? Ont-ils des liens avec leurs prédécesseurs, les écrivains de la négritude? Ont-ils le rêve d'une Afrique qui émerge, ou sont-ils seulement partis pour devenir autre et autrement? Les écrivains de la migritude sont-ils le symbole de la transformation radicale de l'image de l'Afrique? Pour répondre à ces questions, nous allons d'abord rechercher dans les écrits des romanciers de la migritude ce qu'ils ont en commun. Pour obtenir ces données, nous ferons une lecture des œuvres choisies à partir de la théorie du chronotope de Bakhtine. L'idée étant de trouver une écriture type à travers l'utilisation de l'espace-temps et des différents procédés narratifs. Si les écrivains de la migritude usent des mêmes types de chronotopes, c'est qu'ils partagent un même imaginaire et s'inscrivent de façon particulière dans l'histoire littéraire du continent africain et exercent une influence sur leurs pairs. Ce type d'analyse va permette de mettre en relief la transformation de l'imaginaire qui a cours en Afrique francophone noire et d'y voir les modulations sociétales au plan de l'identité et du devenir imaginé des sociétés africaines. Bien sûr, l'interprétation reste partielle, mais permet de mettre en relief les différences de regards que portent les Africains par rapport à d'autres migrants. Par ailleurs, les écrivains migrants, nombreux à vivre les mêmes questionnements face à l'identité et face à la réalité de la migration à l'époque postcoloniale, vont nous servir de barème afin de voir la particularité africaine. Les enjeux du temps et de l'espace sont incontournables pour comprendre la posture des écrivains en situation de déterritorialisation, puisque la rencontre avec l'autre ne se fait plus à partir des mêmes bases qu'à l'époque coloniale. Il y a dorénavant un regard posé de part et d'autre. Ce n'est plus le seul point de vue occidental qui peut être porté sur les mondes étrangers. L'écrivain migrant va lui aussi poser son regard et former sa critique de façon à être l'objecteur de conscience de la société d'accueil. Cette recherche vise à mettre en lumière la transformation de l'imaginaire et ses modalités en Afrique francophone noire de l'époque coloniale à aujourd'hui, mais aussi, l'influence de cette transformation sur les autres sociétés, puisque la transformation se fait par le biais de migration massive. Il y a donc une interinfluence entre les sociétés. La question du vivre ensemble est alors incontournable et devient le sujet privilégié des écrivains; sujet qui est fondamental dans un monde en restructuration. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Imaginaire, Afrique, Négritude, Migritude, Identité, Altérité, Migration, Sociologie, Littérature
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Parcours de précarisation du travail : aménagements, ruptures, circularités

Thirot, Myriam 08 1900 (has links) (PDF)
Le développement des emplois atypiques au Québec donne lieu à la mise en évidence de nouveaux enjeux sociaux et politiques dans un contexte de flexibilité du travail. Depuis deux décennies, différents travaux menés par des sociologues, des statisticiens ou des juristes démontrent, en effet, le recours accru à des statuts d'emplois temporaires, à temps partiel contraint, au travail autonome dans de nombreux secteurs d'activité, privés comme publics. Ils constatent que les rémunérations, les protections sociales et, d'une manière plus générale, la sécurité d'emploi de ces travailleurs sont moins favorables que celles de la majorité de la main d'œuvre. Par ailleurs, l'existence des phénomènes de pauvreté semble, depuis le début du 21ème siècle, s'élargir à tout un pan de la population salariée - les travailleurs pauvres - et toucher principalement les jeunes de moins de 30 ans, les femmes, la population migrante, les salariés de plus de 50 ans. La critique des approches théoriques institutionnalistes basées sur les statuts d'emploi et d'une lecture statique de situations économiques et sociales vulnérables suggère de considérer ce glissement comme une précarisation du travail et une aggravation des inégalités sociales dans le champ du travail. C'est pourquoi l'analyse des rapports sociaux qui les produisent permet d'éclairer et de réfléchir aux processus à l'œuvre dans le marché du travail. En choisissant cette perspective critique, nous avons construit une recherche qualitative auprès de vingt résidents du Centre-Sud de Montréal vivant ou ayant vécu des expériences d'emplois atypiques pour, non seulement, comprendre ce que signifie l'expérience de la précarité du travail et de l'emploi mais aussi pour mettre en évidence, à travers le concept de souffrance sociale, les situations d'injustices que peuvent représenter ces expériences. En reconstituant le déroulement des trajectoires professionnelles, en scrutant les traces des rapports sociaux dans les milieux de travail et en contextualisant les signes explicites de la souffrance vécue par les informateurs clés, l'analyse des paroles recueillies au cours d'entrevues semi-directives nous a permis d'entrer au cœur de l'expérience du travail et de l'emploi atypique et de comprendre en quoi les trajectoires de ces hommes et de ces femmes sont structurées par les pratiques de différents acteurs présents dans la sphère économique. Bien que de nature exploratoire, nos résultats permettent non seulement de rendre visibles les contraintes et les contradictions auxquelles sont soumis certains salariés sur le marché du travail, mais aussi de démontrer que toute entreprise de lecture critique d'un phénomène sociologique, tout en restant pertinente, est possible et nécessaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Précarisation du travail, inégalités sociales, injustice, trajectoires
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Enquête sur les figures de la démarche de projet en technologie

Crindal, Alain 23 October 2001 (has links) (PDF)
Au collège, une présence originale de la culture technique est assurée par la technologie, discipline d'enseignement général, ou le projet constitue un principe organisateur. Cependant, le sens accorde au projet et ses traductions scolaires n'ont pas été mis en débat. Cette situation conduit a mener une enquête pour révéler les distinctions pouvant exister a propos des démarches de projet; elle porte sur les curriculums formel et potentiel et sur les curriculums réels. Pour aborder la question du projet, les trois approches du projet existentiel, du projet-methode, ou du projet technique sont envisageables. En technologie, le projet technique représente pour chaque élève une expérience impliquante construite en relation avec des pratiques sociales. En prolongeant cette acception, un schéma d'analyse est élaboré sur les trois axes du contexte des projets, du point de vue des acteurs et du processus développe ; son usage a permis de dessiner des figures représentatives des démarches de projet énoncées ou poursuivies. Les résultats de l'enquête soulignent la profonde disparité des figures accordées aux démarches de projet et constatent le rapport éloigné entre le projet et les pratiques sociales. Ils permettent d'affirmer que le projet technique en milieu scolaire est en partie de l'ordre de l'impensé. Comme modèle d'activités scolaires dont la logique première est celle de l'affrontement du réel par l'expérience, le projet exige des organisations curriculaires et pédagogiques adaptées.
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Analyse sociotechnique du processus d'innovation des technologies convergentes

Chaari, Nizar 02 1900 (has links) (PDF)
Nous proposons dans le cadre de cette thèse de doctorat une analyse sociologique du phénomène technique. Plus précisément, l'objectif de notre thèse est de mener une réflexion autour des trois approches classiques à partir desquelles est pensé le phénomène technique, c'est-à-dire 1) le déterminisme technique, 2) le déterminisme social et plus récemment 3) la coévolution, pour réfléchir un domaine spécifique des innovations technologiques, soit celui des technologies convergentes. Nous essayons de savoir de quelle manière et dans quelle mesure l'intégration des acquis théoriques des trois approches classiques permet-elle de comprendre le processus d'innovation des technologies convergentes et d'appréhender leurs enjeux et leurs implications. Notre regard se dirige vers les acteurs principaux de production et de diffusion de la connaissance, c'est-à-dire les scientifiques et les professionnels de la recherche. Nos objectifs sont d'examiner les activités de fabrication, de manipulation des nouvelles connaissances et de saisir les articulations entre les différentes sphères (acteurs), à savoir scientifiques, politiques, économiques et sociales qui participent au processus d'invention et d'innovation. Également, nous cherchons à identifier les mécanismes de coordination/domination et la nature des interactions entre ces différentes dimensions (pouvoir, conflit, intérêt, conflit d'intérêt, décision, etc.). Ensuite, nous visons à mieux comprendre le rôle des scientifiques et l'organisation de leur travail à l'intérieur de cette dynamique générale. Enfin, nous souhaitons appréhender les implications dans la société, notamment en milieu du travail. Le domaine couvert par notre recherche doctorale est celui des technologies convergentes. Il s'agit de la fusion, peu fortuite, des quatre domaines scientifiques et techniques qui sont les nano, les bio, les TIC et les sciences cognitives (Roca et Bainbridge, 2002). Pour y parvenir, la méthodologie adoptée est qualitative. Concrètement, nous avons procédé par triangulation des sources et des méthodes. Premièrement, une analyse de contenu de la documentation officielle de référence : La National Science Foundation (Roco et Bainbridge, 2002), le Conseil National de Recherches Canada (Bouchard, 2003) et la Commission Européenne (Nordmann, 2004). Deuxièmement, une méta-analyse de 33 articles scientifiques révisés par des pairs, classés dans les bases de données et sélectionnés à partir des termes « converging technology », ou « converging technologies » ou « technologies convergentes ». Troisièmement, des entrevues semi-dirigées avec des chercheurs, des scientifiques et décideurs politiques et des éthiciens concernés par l'intégration des quatre domaines. Notre échantillon réunit des professeurs universitaires, des directeurs de programmes, des titulaires de chaires de recherche, des responsables de groupes de recherche, des professionnels de la recherche, des techniciens de laboratoire et des gestionnaires des fonds subventionnaires au Québec. Nous avons réalisé 29 entrevues en Europe (Belgique et France) et au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Technologies convergentes, NBIC, analyse sociotechnique, déterminisme technique, déterminisme social, constructivisme social, coévolution, sociologies des sciences et des techniques.
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Travail social auprès de patients en fin de vie dans les centres hospitaliers montréalais

Archambault, Léonie 02 1900 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, les questions associées aux soins en fin de vie ont gagné beaucoup de visibilité sur la scène publique. Les débats sociaux et politiques concernant l'accès aux soins palliatifs et l'aide médicale à mourir ont été hautement médiatisés, entre autres dans le cadre de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité. Au Québec, la majorité des décès surviennent en milieu hospitalier (Saint-Arnaud, 2007). Ainsi, les travailleurs sociaux exerçant dans les hôpitaux sont régulièrement appelés à intervenir auprès de patients en fin de vie. Or, leur pratique professionnelle s'inscrit dans un cadre complexe au sein duquel s'affrontent parfois des principes opposés. Dans ce contexte, nous nous sommes posé la question suivante : comment les travailleurs sociaux contribuent-ils à favoriser une « bonne » fin de vie pour leurs patients? Pour y répondre, nous avons tenté, d'une part, de mettre en lumière les enjeux liés à la pratique du travail social auprès de patients en fin de vie dans les centres hospitaliers montréalais. D'autre part, nous avons fait ressortir la manière dont les intervenants conjuguent des logiques et des principes souvent opposés pour favoriser une « bonne » fin de vie pour leurs patients. Grâce à des entrevues effectuées auprès 9 travailleurs sociaux exerçant dans 4 hôpitaux montréalais, nous avons recueilli des points de vue concernant entre autres les rôles du travailleur social; les attentes des patients, de leurs proches, des membres de l'équipe traitante et de l'employeur; les facteurs de « bonne » fin de vie; les difficultés et dilemmes; les stratégies et techniques d'intervention; et le travail en équipe interdisciplinaire. Nous avons analysé les données recueillies en nous inspirant du cadre théorique de la sociologie de l'expérience de Dubet (1994). L'analyse nous a permis d'illustrer, en premier lieu, comment le travailleur social réflexif s'inscrit dans la logique subjective lorsqu'à travers un enjeu, il devient le lieu d'une tension entre des logiques ou des principes opposés. En deuxième lieu, notre analyse témoigne de l'importance qu'accordent les intervenants interrogés à la communication et aux activités visant à favoriser celle-ci. En effet, la communication se présente, à travers les discours recueillis, comme un processus de combinaison des logiques et comme un rôle primordial pour le travailleur social sujet et réflexif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : travail social, fin de vie, hôpital, Québec, sociologie de l'expérience.

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