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Martin Heidegger and the problem of transcendence

Lim, Jessica 01 1900 (has links)
Cette thèse a pour point de départ l’idée du jeune Heidegger selon laquelle le sens de l’être doit être recherché au moyen d’une phénoménologie ontologique, plus précisément par l’analytique existentiale du Dasein et la destruction de l’histoire de l’ontologie ; ou, comme nous l’interprétons, dans la transcendance du Dasein et la transcendance de l’être. L’étude du problème de la transcendance fait l’objet d’une approche phénoménologique, laquelle porte une attention particulière au vécu en tant que tel ainsi qu’aux conditions de possibilité de ce vécu, et repose sur une lecture attentive et critique des œuvres de Heidegger. C’est une telle approche phénoménologique qui nous permettra de mener à bien notre analyse du problème de la transcendance dans le corpus heideggérien. Nous serons par ailleurs en mesure d’aborder le débat opposant à ce sujet la tradition analytique (plus particulièrement l’approche pragmatiste) et la tradition continentale, notre étude s’inscrivant dans le cadre de cette dernière. Nous proposons ici une phénoménologie du problème de la transcendance qui fait également figure de phénoménologie du sens, de la possibilité et de la normativité. Prenant pour point de départ certaines contributions issues de la tradition continentale, nous soutenons que le sens de l’être peut être compris comme le problème de la transcendance. L’histoire de la philosophie doit être perturbée, déconstruite et repensée afin que le chemin de la philosophie, encore non pensé, puisse être mis au jour. L’accès à cet autre commencement doit être recherché dans la transcendance en tant que telle – de l’appel de la conscience fondé dans la nullité à l’encontre authentique avec la mort et l’ouverture de la temporalité ; de l’avènement historial de l’être jusqu’à, ultimement, le i! ! ! ! refus de l’être et le retrait du rien. L’événement (Ereignis) de l’être est donc compris comme processus de dépassement de soi à partir duquel la transcendance de l’être – ou, comme le formule Heidegger, la fin des questions – est possible. / This thesis takes its starting point from the early Heidegger’s insight that the meaning of being must be sought through an ontological phenomenology, and specifically, through the existential analytic of Dasein and the destruction of the history of ontology, or, as I broadly construe it, the transcendence of Dasein and the transcendence of being. The study of the problem of transcendence is approached phenomenologically, that is to say, with a concern for the lived experience as such and the conditions of possibility of this experience, as well as the close and critical reading of Heidegger’s works. I bring this approach to bear on my investigation of the problem of transcendence in Heidegger’s corpus and to the debate between analytic (especially pragmatist) and continental scholarship within which I situate my study of Heidegger. I present a phenomenology of the problem of transcendence that is also a phenomenology of meaning, possibility and normativity. Taking my lead from continental readers of Heidegger, I argue that the meaning of being can be understood as the problem of transcendence. The history of philosophy must be disrupted, deconstructed, and rethought such that the unthought path of philosophy is released. The way to the other beginning must be sought in transcendence as such – from the null- based call of conscience, to the authentic encounter with death and the disclosure of temporality, from the historical happening of being, and ultimately, to the refusal of being and the withdrawal of the nothing. The event of being is therefore a self-surpassing process from which the transcendence of being – indeed, the end of questions, as Heidegger puts it – is possible.
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Expériences sensibles et suprasensibles, à travers Le bain de Diane de Pierre Klossowski

Sylvain, Laurence 08 1900 (has links)
Le présent mémoire cherche à relever, à travers la lecture du texte Le bain de Diane de Pierre Klossowski, les modalités propres au littéraire pour penser les liens entre les concepts d’immanence et de transcendance. Proposant en premier lieu la mise en place des concepts nécessaires à une telle entreprise, je m’attarde à des auteurs tels que Platon, Apulée, Pierre Hadot, Gilles Deleuze et Michel Foucault, ayant contribué à la conception du démon tel qu’il est décrit chez Klossowski, ainsi qu’au concept de simulacre, concept clé de la pensée de l’auteur à l’étude. En retraçant la création et la représentation de ces concepts dans divers textes, pour ensuite les retracer dans Le bain de Diane, je cherche à montrer l’importance de la figuration littéraire dans le rapport complexe que nous entretenons avec les notions de sensible et de suprasensible. / The present thesis seeks to address, in a reading of the text Le bain de Diane by Pierre Klossowski, the specific modalities through which literature aims to understand the complex ties between concepts of 'immanence' and 'transcendence'. To do so, I begin by introducing the concepts necessary for such an undertaking ⎯ reading authors such as Plato, Apuleius, Pierre Hadot, Gilles Deleuze and Michel Foucault, all of whom have contributed to the concept of the 'demon' as described in Klossowski’s work ⎯ and by introducing the concept of 'simulacrum', a key concept in Klossowsi’s writing. By tracing the creation and representation of these concepts in various texts and then identifying them in Le bain de Diane, I attempt to demonstrate the importance of literary figuration in our complex relationship with concepts of the 'sensitive' and the 'suprasensitive'.
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Le noyau de l'âme selon Edith Stein. L'énigme du singulier : de l'épochè phénoménologique à la nuit obscure / The core of the soul according to Edith Stein. The enigma of the singular : from the phenomenological epoche to the dark night

Bouillot, Bénédicte 15 November 2013 (has links)
La thèse se propose d'examiner la notion de « noyau de la personne (Kern der Person) » telle qu'elle se déploie dans la philosophie d'Edith Stein, et qui revient à poser une essence singulière comme fondement ultime de la particularité (Eigenart) propre de chaque être humain. Élucider les fondements et le sens de cette notion originale permet conjointement d'évaluer le lien complexe de l'ancienne élève de Husserl à la phénoménologie. Ainsi la notion de noyau personnel est-elle d'abord envisagée comme catégorie phénoménologique qui questionne l'idéalisme transcendantal husserlien, et légitime un dépassement de la réduction initiale (I). Loin de constituer une rupture avec les œuvres de la première période, l'investigation ontologique du noyau personnel, dans les années trente, peut alors apparaître comme son prolongement, à travers une métaphysique qui se comprend comme « hyperphénoménologie », et permet la confrontation de la catégorie de noyau personnel avec les théories classiques de l'individuation (T. d'Aquin, Duns Scot, etc.) (II). L'ultime investigation du noyau personnel revient enfin chez E. Stein à une philosophie de la mystique, qui autorise à saisir la « nuit obscure » comme une reconfiguration de la réduction husserlienne (III), par quoi le parcours philosophique steinien peut être relu comme une véritable odyssée de la réduction. / The dissertation seeks to examine the concept of « core of the person (Kern der Person) » as it is expounded in the philosophy of Edith Stein, which amounts to setting a singular essence as the ultimate basis of each human being's own particularity (Eigenart). Elucidating the foundation and meaning of this original concept enables us at the same time to evaluate the complex relation of Husserl's former student to phenomenology. Thus the concept of personal core is initially considered as a phenomenological category that puts to the test husserlian transcendental idealism, and legitimates going beyond the initial reduction (I). Consequently, the ontological investigation of the personal core, in the thirties, does not introduce a break with works of the first period but can be considered as their extension through a metaphysics that must be understood as « hyperphenomenology ».This allows for a confrontation of the category of personal core with the classical theories of individuation (Aquinas, Duns Scotus, etc.) (II). Finally, according to E. Stein, the ultimate investigation of the personal core amounts to a philosophy of the mystical, which enables to interpret the « obscure night » as a reconfiguration of husserlian reduction (III). In this sense the steinian philosophical itinerary can actually be understood as an odyssey of the notion of reduction.
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Approximants de Hermite-Padé, déterminants d'interpolation et approximation diophantienne

Khémira, Samy 20 June 2005 (has links) (PDF)
Cette thèse aborde des sujets d'approximation diophantienne et de transcendance liés aux fonctions exponentielles. Il est tout d'abord établit des liens entre les coefficients d'approximants de Hermite-Padé, ceux de polynômes d'interpolation de Hermite et certains cofacteurs d'un déterminant de Vandermonde généralisé. Nous utilisons ensuite la notion de hauteur d'une matrice (que nous majorons grâce aux liens précédemment fournis) afin de donner une nouvelle démonstration de la transcendance de $e$. Ces résultats nous permettent finalement d'obtenir de nouveaux énoncés d'approximation diophantienne tels que la minoration de la distance de l'exponentielle d'un nombre algébrique (de hauteur absolue logarithmique de Weil bornée) à un autre nombre algébrique (lui aussi de hauteur absolue logarithmique de Weil bornée) en fonction de ces mêmes bornes. Il est ensuite donné, pour différentes valeurs de nombres rationnels $a$, quelques estimations remarquables telles que le minimum, sur l'ensemble des entiers non nuls $b$ et $c$, de la distance $|e^(b)-a^(c)|$.
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Quelques contributions à l'étude des séries formelles à coefficients dans un corps fini

Firicel, Alina 08 December 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse se situe à l'interface de trois grands domaines : la combinatoire des mots, la théorie des automates et la théorie des nombres. Plus précisément, nous montrons comment des outils provenant de la combinatoire des mots et de la théorie des automates interviennent dans l'étude de problèmes arithmétiques concernant les séries formelles à coefficients dans un corps fini.Le point de départ de cette thèse est un célèbre théorème de Christol qui caractérise les séries de Laurent algébriques sur le corps F_q(T), l'entier q désignant une puissance d'un nombre premier p, en termes d'automates finis et dont l'énoncé est : " Une série de Laurent à coefficients dans le corps fini F_q est algébrique si et seulement si la suite de ses coefficients est engendrée par un p-automate fini ". Ce résultat, qui révèle dans un certain sens la simplicité de ces séries de Laurent, a donné naissance à des travaux importants parmi lesquels de nombreuses applications et généralisations.L'objet principal de cette thèse est, dans un premier temps, d'exploiter la simplicité de séries de Laurent algébriques à coefficients dans un corps fini afin d'obtenir des résultats diophantiens, puis d'essayer d'étendre cette étude à des fonctions transcendantes arithmétiquement intéressantes. Nous nous concentrons tout d'abord sur une classe de séries de Laurent algébriques particulières qui généralisent la fameuse cubique de Baum et Sweet. Le résultat principal obtenu pour ces dernières est une description explicite de leur développement en fraction continue, généralisant ainsi certains travaux de Mills et Robbins. Rappelons que le développement en fraction continue permet généralement d'obtenir des informations très précises sur l'approximation rationnelle ; les meilleures approximations étant obtenues directement à partir de la suite des quotients partiels. Malheureusement, il est souvent très difficile d'obtenir le développement en fraction continue d'une série de Laurent algébrique, que celle-ci soit donné par une équation algébrique ou par son développement en série de Laurent. La deuxième étude que nous présentons dans cette thèse fournit une information diophantienne à priori moins précise que la description du développement en fraction continue, mais qui a le mérite de concerner toutes les séries de Laurent algébriques (à coefficients dans un corps fini). L'idée principale est d'utiliser l'automaticité de la suite des coefficients de ces séries de Laurent afin d'obtenir une borne générale pour leur exposant d'irrationalité. Malgré la généralité de ce résultat, la borne obtenue n'est pas toujours satisfaisante. Dans certains cas, elle peut s'avérer plus mauvaise que celle provenant de l'inégalité de Mahler. Cependant, dans de nombreuses situations, il est possible d'utiliser notre approche pour fournir, au mieux, la valeur exacte de l'exposant d'irrationalité, sinon des encadrements très précis de ce dernier.Dans un dernier travail nous nous plaçons dans un cadre plus général que celui des séries de Laurent algébriques, à savoir celui des séries de Laurent dont la suite des coefficients a une " basse complexité ". Nous montrons que cet ensemble englobe quelques fonctions remarquables, comme les séries algébriques et l'inverse de l'analogue du nombre \pi dans le module de Carlitz. Il possède, par ailleurs, des propriétés de stabilité intéressantes : entre autres, il s'agit d'un espace vectoriel sur le corps des fractions rationnelles à coefficients dans un corps fini (ce qui, d'un point de vue arithmétique, fournit un critère d'indépendance linéaire), il est de plus laissé invariant par diverses opérations classiques comme le produit de Hadamard
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L'homme est seul et la nature, criminelle : violence et transcendance dans Les 120 journées de Sodome de D.A.F. de Sade

Laperrière, Charles-Philippe 12 1900 (has links) (PDF)
Proposant une application de la Théorie de la religion de Georges Bataille au roman Les 120 journées de Sodome de D.A.F. de Sade, le mémoire interroge les rapports de l'aristocrate libertin, personnage typique de l'univers fictionnel sadien, au fondement de sa communauté. Il veut en outre montrer que, par un procédé d'inversion des valeurs morales sur lesquelles reposent nos sociétés historiques, et par une radicalisation corrélative de la polarité dominant/dominé, la communauté libertine cherche sa légitimation dans la perpétuation de la violence sexuelle. Après avoir présenté les idées-forces qui structurent la Théorie, il s'agira de déterminer comment, à partir d'un système multifonctionnel qu'à la suite de R. Barthes nous avons baptisé « dispositif de la clôture », s'organise, dans le texte, un réseau de figures soutenant un rapprochement de sens entre le retrait du monde qui caractérise le château de Silling où se déroule l'action, et l'inextricable solitude du libertin. Nous verrons alors que cette solitude, condition de possibilité de l'érotisme libertin, sert de base sur laquelle les « passions » des libertins, soigneusement codifiées par eux, s'érigent en véritables institutions sociales, concourant du coup à l'instrumentalisation brutale et sans appel des sujets en présence. Nous verrons ensuite qu'en commettant, dans le dernier quart de leur aventure, d'innombrables « meurtres de débauche », les libertins accomplissent une singulière quête d'essence qui, bien qu'elle puisse en exhiber certaines caractéristiques constitutives, s'avère parfaitement étrangère à la trajectoire sacrificielle décrite par Bataille dans sa Théorie, et appliquée par lui au roman sadien dans La littérature et le mal. En définitive, les libertins, commentant sans relâche l'acte de tuer, semblent vouloir dépasser leur condition d'êtres mortels et basculer, depuis l'ordre culturel où ils se meuvent, dans l'étendue immanente du monde naturel. Mais si un tel passage représente, comme nous le croyons, l'objectif supérieur visé par l'inauguration de cette étrange « communauté du crime », nous ne pouvons ultimement que mesurer l'impuissance des libertins à l'atteindre. Tout, dans le texte, donne en effet à penser que les seigneurs de Silling ressortent inchangés de leurs ébats meurtriers, et que, de cette nature dans laquelle ils rêvaient de se fondre, il ne subsiste en définitive que les rouages d'une métaphysique du « crime naturel ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Violence, transcendance, immanence, érotisme, D.A.F. de Sade, Georges Bataille.
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Emmanuel Levinas et Walter Benjamin, critiques "inspirés" de la modernité

Lamarre, Lyne 07 1900 (has links) (PDF)
Du déclin de la religiosité cléricale, associé à la période historique de la Renaissance et de la modernité, on voit naître un Occident industriel, raisonnable, émancipé. Arrive subséquemment le 20e siècle avec deux guerres menées par la technique, raisonnables. La raison éclairée semble avoir échoué à sa promesse d'émancipation. Des philosophes s'interrogent sur le problème et tentent de voir de quelles façons le logos a pu mener et même justifier ces moments inédits de l'histoire. Ils ouvrent les voies d'une possible reconstruction d'« humanité ». Ce mémoire montre que leurs discours, plus particulièrement ceux d'Emmanuel Levinas et de Walter Benjamin (tous deux juifs et contemporains des deux Guerres mondiales), sont teintés d'une certaine religiosité et d'un rapport avec une « transcendance ». Celle-ci est ancrée dans l'expérience, notamment dans l'éthique et le langage. Les voies de la recomposition philosophique face à « l'échec des Lumières » passent-elles nécessairement par une réintroduction du religieux? Le dialogue culturel est-il religieux en lui-même? Nous offrons des pistes de réponse à ces questions en réfléchissant sur la place du judaïsme dans notre culture, prenant appui pour ce faire sur les écrits de Shmuel Trigano. Les œuvres de Levinas et de Benjamin indiquent ainsi qu'au cœur d'une philosophie rationnelle, la transcendance ne devient plus condition extérieure, irrationnelle, mais bien cœur et nécessité - hors-catégorie peut-on dire - d'un penser logique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Walter Benjamin, Emmanuel Levinas, judaïsme, transcendance, rationalité, éthique, épistémologie, crise culturelle, philosophie, langage.
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Transcendance et immanence chez Karl Rahner : échanges avec la philosophie de Gilles Deleuze

Richard, Luc 06 1900 (has links)
La question qui traverse toute l’œuvre de Karl Rahner continue de se poser : comment rendre crédible et croyable la révélation de Dieu en Jésus aux gens d’aujourd’hui? Cette question doit être pensée sans cesse à nouveau dans la réalité concrète de la vie humaine. Au temps de Rahner, on mettait l’accent sur la transcendance de Dieu. Depuis ce temps, la culture occidentale s’est transformée : au début du 21e siècle, elle présente de façon marquée les traits du matérialisme, du consumérisme, de l’individualisme, du relativisme et du sécularisme. Conséquemment, on a aujourd’hui tendance à évacuer la transcendance divine. Notre recherche consiste en l’effectuation d’échanges entre la théologie de Karl Rahner et la philosophie de Gilles Deleuze, dans le but d’établir des conditions de possibilités d’un croire chrétiennement aujourd’hui. La philosophie de Deleuze nous introduit dans un processus créatif avec lequel nous pouvons penser radicalement Dieu comme à la fois transcendant et immanent. Notre démarche construit huit hybrides conceptuels qui aident à penser Rahner autrement et à ouvrir la possibilité d’un croire chrétiennement aujourd’hui. Notre recherche ouvre également la perspective d’une théologie de la rencontre entre des mondes théologiques, philosophiques, artistiques et scientifiques. Enfin, elle aide à éclairer la réalité de la nouvelle évangélisation en Occident chrétien. / The question which moves throughout Karl Rahner’s work continues to lay down a principle: how can one make believable and convincing the revelation of God in Jesus to the people of today? This question must be considered again unceasingly in a practical reality of human life. In Rahner’s time, emphasis was placed into the transcendence of God. Since then, occidental culture was transformed: in the beginning of the 21st century, is showed a very obvious tendency of materialism, consumerism, individualism, relativism and secularism. Consequently, there is a tendency to evacuate the divine transcendence. Our research consists in exchanges between Karl Rahner’s theology and Gilles Deleuze’s philosophy, with the purpose of establishing possible conditions of Christian belief today. Deleuze’s philosophy introduces us into a creative process through which we can think radically of God as being at the same time transcendent and immanent. Our approach is developed with eight conceptual hybrids which help understand Rahners’s theology in another perspective and leads to the possibility of a Christian belief for today. Our research opens as well onto the perspective of theology meeting between the theological, philosophical, artistic and scientific worlds. Finally, it helps to enlighten the reality of the new evangelization in Christian Occident.
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Le phénomène du fondement : essai sur la philosophie de Michel Henry / The phenomenon of foundation : essay on the philosophy of Michel Henry

De Sanctis, Francesco Paolo 19 September 2012 (has links)
Dans la pensée contemporaine (tous domaines confondus), le traditionnel problème du fondement a disparu. Et cela à juste titre : les plus importants résultats aujourd’hui ont été obtenus, en effet, sans passer par une hypostase méthodologique que le concept de « fondement » impose à la pensée. La phénoménologie, plus que toute autre approche, semble avoir accompli ce processus ; pour ce faire, cependant, elle a gardé un vocabulaire souvent ambigu ; voire, elle s’est réclamée expressément comme étant au fondement des sciences. Notre travail trouve son point de départ, dans la philosophie d’inspiration phénoménologique de Michel Henry. Elle permet de penser un fondement sans passer par la violence d’un maître-mot, et simultanément sans passer par le dogme d’une théorie où le fondement porterait à une réaffirmation des dualismes, lui-même hypostasié (comme « être » par exemple). Pour Henry, le fondement, comme ce qui est sans condition, est l’apparaître de quelque chose. À son tour, il se dit comme une condition absolue de tout ce qui se manifeste, comme une force de manifestation de l’être. Mais le chemin vers un fondement s’avère difficile, puisqu’il n’existe pas de thématisation de ce concept chez Henry, ni de possibilité de « concept » de fondement dans le « dire le phénomène », dans un langage qui doit, pour se dire fondamental, exprimer l’immédiateté de la manifestation en tant que telle, une manifestation qui se dise elle-même sans avoir recours à une référence externe. Peu importe la manière, le fondement doit lui-même bâtir sa propre problématique. Le phénomène du fondement représente, à travers un parcours aux limites de la philosophie, à la fois théorétique, empirico-transcendantale et expérimental, la tentative de penser le fondement comme ce qui se manifeste et, sans médiation, manifeste une altérité finalement comprise à partir d’une immanence irréductible. / In contemporary thinking (all fields included), the traditional problem of the foundation has disappeared. Rightfully: the most important results today have been obtained, in fact, without going through a methodological hypo-stasis that the concept of “foundation” imposes to the thought. Phenomenology, more than any other approach, seems to have been through this process ; for doing so, however, it kept a vocabulary often ambiguous ; it even claimed it specifically as the foundation of science. Our work finds its starting point, in the phenomenological philosophy of Michel Henry. It suggests a basis without going through the violence of a master word, and simultaneously bypassing the dogma of a theory in which the foundation would be a reaffirmation of dualism, itself an hypo-stasis (as the "being", for example). For Henry, the foundation, understood as what is unconditional, is the appearing of something. Thus he says as an absolute condition that manifests itself as a force of manifestation of being. But the path to one foundation is difficult, since there is no theming of this concept in Henry, and no possibility of “concept” basis in the “to say the The phenomenon of foundation. Essay on the philosophy of Michel Henry.In contemporary thinking (all fields included), the traditional problem of the foundation has disappeared. Rightfully: the most important results today have been obtained, in fact, without going through a methodological hypo-stasis that the concept of “foundation” imposes to the thought. Phenomenology, more than any other approach, seems to have been through this process ; for doing so, however, it kept a vocabulary often ambiguous ; it even claimed it specifically as the foundation of science. Our work finds its starting point, in the phenomenological philosophy of Michel Henry. It suggests a basis without going through the violence of a master word, and simultaneously bypassing the dogma of a theory in which the foundation would be a reaffirmation of dualism, itself an hypo-stasis (as the "being", for example). For Henry, the foundation, understood as what is unconditional, is the appearing of something. Thus he says as an absolute condition that manifests itself as a force of manifestation of being. But the path to one foundation is difficult, since there is no theming of this concept in Henry, and no possibility of “concept” basis in the “to say the phenomenon”, in a language that has, to say fundamental, to express the immediacy of the event as such, an event which tells itself without using an external reference. Anyway, the foundation itself must build its own problems. The phenomenon is the basis, through a journey to the limits of philosophy, theoretical, empirico-transcendental and experimental, trying to understand of the foundation as what is manifest and without mediation, manifest otherness finally understood from an irreducible immanence.
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Traces de Dieu dans le philosophie d'Emmanuel Levinas / Traces of God in the philosophy of Emmanuel Levinas

Thomassen, Magdalene 17 October 2015 (has links)
La thèse présente une relecture chronologique et systématique de la question de Dieu dans la philosophie d’Emmanuel Levinas : elle se propose d’examiner le mouvement plurivoque et ambiguë de la « trace » par lequel se dessine le sens du mot ‘Dieu’ dans cette philosophie. En identifiant l’enchevêtrement de trois champs de recherche qui se déploient à travers l’oeuvre – les foyers thématiques de la sortie, de la socialité et de la signifiance –, nous tentons de montrer qu’à travers eux se découvrent trois modalités de la notion de la « trace » qui pénètre la pensée de Levinas sur Dieu et sur l’homme inséparablement. Nous avons d’abord suivi l’émergence de la question de Dieu depuis les premières insinuations jusqu’aux textes parus entre Totalité et Infini et Autrement qu’être (1e partie) ; ensuite, nous avons exploré le déploiement autrement accentué d’une pensée de Dieu jumelée à une reformulation du sujet, au centre de la deuxième oeuvre maîtresse (2e partie) ; enfin, nous avons relevés les points culminants de la recherche de la signifiance du mot Dieu tels qu’ils ont été approfondis et affirmés dans les oeuvres de la maturité (3e partie). La complexité du travail de Levinas sur la question de Dieu en philosophie se lit dans la densité de la notion de la trace : inscrite (1) dans le visage d’autrui, (2) dans la passivité du sujet et (3) dans le dire prophétique, elle permet de penser Dieu comme l’absence-présence d’unetranscendance radicale, transcendance qui dans toute sa séparation absolue néanmoins affecte l’immanence ets’incarne comme intelligibilité première. / The theses presents a chronological and systematic re-reading of the question of God in the philosophy of Emmanuel Levinas, and examines the ambiguous and equivocal movement of the “trace” through which is delineated the meaning of the word ‘God’ in this philosophy. By identifying three areas of research interweaving throughout his work – the three thematic clusters of ‘exit’, of ‘sociality’ and of ‘significance’ –, it is shown how three modalities of the notion of the “trace” are exposed through these areas: the “trace” in its equivocal formulation penetrates the thinking of Levinas on God and man inseparably. First we follow the emergence of the question of God from the first early suggestions through the texts appearing between Totality and Infinity and Otherwise than being (part 1); then we explore the more accentuate thinking on God in association with a reformulation of the subject, at the heart of Levinas’ second major work (part 2); finally we drawn attention to the culminating points of the research on the meaning of the word ‘God’ as deepened and corroborated in Levinas’ later works (part 3). The complexity of the work of Levinas on the question of God in philosophy may be read through the density of the notion of the trace: Inscribed in (1) the face of the other, (2) the passivity of the subject (3) the prophetic saying, it makes it possible to think God as the absence-presence of a radical transcendence, a transcendence that in all its absolute separation still affects immanence and incarnates itself as original intelligibility.

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