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Political conflict as moral conflict : multiculturalism and the nation in Germany (2015-2017)

Carls, Paul 09 1900 (has links)
Cette thèse examine, depuis une perspective durkheimienne, le conflit politique en Allemagne sur le multiculturalisme, l’immigration, et l’identité nationale. L’analyse se fait dans la période entre le début de la crise des réfugiés en 2015 et l’élection fédérale allemande de septembre 2017. J’identifie quatre idéaux moraux, soit des visions idéales de la communauté allemande qui motivent les acteurs politique : l’idéal des Autonomen qui rejettent tout forme de pouvoir et de domination, l’idéal du Verfassungspatriotismus (le patriotisme constitutionnel) de la SPD (et une partie de la CDU), l’idéal de la nation (ethno)culturelle de la plupart de l’AfD (et la CSU et la WerteUnion), et l’idéal de la nation biologique de l’extrême droite. Au cœur de chaque idéal est un objet sacré qui sert d’autorité morale qui légitimant des prescriptions morales et qui amène à une série de vérités morales et de jugements moraux, la totalité duquel Émile Durkheim identifie comme un fait moral. Pour les Autonomen et les adhérents du Verfassungspatriotismus, l’objet sacré est l’individu conçu à travers le concept de la dignité humaine. Pour les autres, l’objet sacré est la nation allemande, conçue en termes (ethno)culturels ou en termes biologiques. Cette thèse argumente que ces idéaux moraux sont intrinsèquement profanatoires, dans le sens que les prescriptions morales d’un objet sacré (la dignité humaine) violent directement l’objet sacré de l’autre (la nation), et vice-versa. Ces idéaux sont tous en concurrence pour le pouvoir et l’influence, avec comme but d’avoir accès au pouvoir étatique allemand. Le résultat est un conflit politique qui traduit essentiellement un conflit moral. Ces conflits ont lieu dans le domaine légal, au sein des partis politique, et à travers la violence politique. Ces conflits touchent un nombre de sujets clés comme la liberté d’expression, le multiculturalisme, et l’extrémisme politique. La présente thèse cherche à comprendre ces conflits à travers le prisme du concept durkheimien du fait moral, et développe une sociologie du conflit moral durkheimien. Cette thèse s’inspire également de la théorie de conflit de Randall Collins, qui s’inspire elle aussi de l’œuvre de Durkheim. / This dissertation examines, from a Durkheimian perspective, political conflict in Germany around the issues of multiculturalism, immigration, and national identity within the context of the Refugee Crisis beginning in 2015 and ending roughly with the German Federal Election in September 2017. It identifies four moral ideals, or ideal visions of the German community, that motivated political actors during this period: the Autonomen ideal that rejects all forms of power and domination; the ideal of Verfassungspatriotismus (Constitutional Patriotism) of the SPD (and parts of the CDU); the ideal of the cultural or ethnocultural nation of much of the AfD (and the CSU and WerteUnion); and the ideal of the biological nation on the far-right. At the heart of each moral ideal is a sacred object that serves as a moral authority that legitimates certain moral prescriptions, and leads to a set of moral truths and moral judgments, the totality of which Émile Durkheim identifies as a moral fact. For the Autonomen and adherents of Verfassungspatriotismus the sacred object is the individual understood through the concept of human dignity. For others the sacred object is the German nation, understood either in an (ethno)cultural sense or a biological sense. As the dissertation argues, these different moral ideals are inherently profanatory to each other, such that the moral prescriptions inspired by one sacred object (human dignity) directly violate the sacred object of the other (the nation), and vice-versa. These ideals all compete with each other for power and influence within the German political sphere as a means to gain access to (or to dismantle) state power. The result is political conflict that takes place essentially within a moral framework. These conflicts occur in the legal domain, in battles over party leadership and membership, and through political violence; they touch on a number of key issues such as free speech, multiculturalism, and political extremism. This dissertation seeks to understand these conflicts through the prism of Durkheim’s concept of the moral fact and to develop a Durkheimian sociology of moral conflict. In this analysis, the dissertation draws on Randall Collins’ conflict theory, which Durkheim’s work also largely inspires.
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Le problème du discours chez Heidegger

Noppen, Pierre-François 02 March 2021 (has links)
Heidegger analyse le discours en vue d’en dégager les fondements. À l’encontre de la tradition logique, qui s’appuie sur le primat de l’énoncé, il affirme que le sens fondamental du discours est son sens phénoménal : le discours est avant tout accomplissement (Vollzug), c’est-àdire discourir. Quant au discourir, il se fonde dans le phénomène de la vérité, compris comme dé-couvrir, lequel, à son tour, est le sens d’accomplissement du comprendre, structure fondamentale du D asein humain. La conception heideggerienne du discours permet ensuite de mettre à l’épreuve la distinction traditionnelle, que Heidegger lui-même reprend, entre le langage (S p ra c h e) et le discours (R ede) pour m ontrer que le langage est constitutif de la compréhensibilité du Dasein. Finalement, la mise à jour du phénomène induit une différence entre le discours sur l’étant et celui sur le phénomène (l’être). Le discours phénoménologique a le caractère de l’indication formelle.
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Vérité et beauté de la nature et de l'œuvre d'art dans les Cours d'esthétique de Hegel

Pelletier, Nicolas 02 March 2021 (has links)
Hegel juge l'œuvre d'art radicalement supérieure à la nature quant à son pouvoir de manifester le beau. En effet, puisque la beauté est considérée comme la manifestation du spirituel dans une forme sensible, la figure produite par l'esprit sera plus à même de laisser transparaître ce substantiel que la forme extérieure naturelle. Le mémoire que nous présentons ici veut éprouver la vérité de l'esthétique hégélienne, non par une réflexion extérieure au système mais bien par l'expérience spéculative de la chose même. Qu'est-ce que la nature ? Peut-elle être dite proprement « belle » ? Où l'art prend-il son fondement? À la lumière du concept, les notions de vérité, de beauté, de nature, d'esprit et d'art seront ainsi analysées pour être ensuite reprises plus concrètement dans un effort de penser deux formes particulières d'art opposées logiquement : la sculpture et la musique. Enfin, les concepts à l'étude seront replacés dans l'élément où ils s'enracinent et où ils sont concrètement vivants : l'histoire.
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Universalisme moral. Deux perpectives : Jean-Paul II et Jürgen Habermas

Geoffroy, Carl 07 May 2021 (has links)
Ce mémoire aborde la question de Puniversalisme éthique. L’auteur analyse les positions de Jürgen Habermas et de Jean-Paul II. Après avoir mis en lumière les préoccupations de Habermas, sa conception de la rationalité, et plus précisément de la rationalité pratique, ainsi que sa théorie de Pagir communicationnel sont examinées. Cette démarche est le préalable à la présentation de l’éthique de la discussion habermassienne, i.e. de la théorie discursive de la morale. La partie sur Jean-Paul II porte sur une seule œuvre : l’encyclique Veritatis Splendor. L’analyse s’attarde à la conception de la raison pratique et au concept de vérité à l’œuvre dans l’exposé de la position du Magistère sur Puniversalisme moral. Le concept de loi naturelle est également examiné dans la mesure où celle-ci est la figure catholique de Puniversalisme moral. Ce mémoire permet enfin de cerner les divergences et les convergences des deux auteurs quant à la possibilité d’une morale universaliste.
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The proverbe dramatique before Carmontelle

LeBœuf, Ava Carolyn 08 October 2010 (has links)
The proverbes dramatiques of Carmontelle have been well-studied. This dissertation explores instead the understudied precursors of the genre, the environment out of which it grew, and its earliest three authors. As seventeenth-century France’s first classic salon, the format, attitudes, and activities of the Hôtel de Rambouillet created a template for salons to follow. Within this milieu arose a collective seeking for a raised moral consciousness, improved intellectual prowess, and a forum for the discussion of progressive ideas. These desires also permeated their leisure activities, giving rise to games of wit, including the jeux des proverbes. An investigation of Charles Sorel’s La maison des jeux and these salon games uncovers the earliest incarnation of the proverbe dramatique, the proverbe improvisé, an impromptu play illustrating a proverb. Following a look at the French salon, the jeux des proverbes, and the proverbe improvisé, this dissertation first examines the proverbes dramatiques of Madame de Maintenon, second wife to Louis XIV and founder of the girls’ school Saint-Cyr. Written between 1686 and 1719, her forty Proverbes served as the foundation of the school’s théâtre d’éducation. Through the preparation, performance, and follow-up discussions of these short works, Madame de Maintenon sought to mold the moral values of her students and to prepare them for the lives that they would lead after finishing their studies at Saint-Cyr. Next, this study looks at the first published proverbes dramatiques, those written by Catherine Durand and housed in the Comtesse de Murat’s Le voyage de campagne. Most of the ten Comédies en proverbes showcase moliéresque humor and tend to depict male characters as less intelligent or more flawed than their female counterparts. Finally, this examination ends with the study of four of the proverb plays written by Charles Collé in context with the théâtre de société. These pieces expand the parameters of the genre and boast a licentious nature characteristic of the author’s work and appreciated in the earlier théâtres de société. Extending more than a century, The proverbe dramatique before Carmontelle seeks to offer a better understanding of the creation of the genre, its characteristics, and its connection to French society. / text
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Témoins de l'horreur, images de terreur : pour un portrait du sujet actuel

Bergeron, Catherine 11 1900 (has links)
No description available.
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EMPEIRIA. La querelle de l'expérience (Aristote, Platon, Isocrate) / EMPEIRIA. The quarrel of experience (Aristotle, Plato, Isocrates)

Ribas, Marie-Noëlle 20 November 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat étudie la manière dont Aristote, Platon et Isocrate font du recours à la notion d’empeiria et de la promotion d’une certaine conception de l’expérience, le moyen de se défendre contre l’accusation d’inexpérience qui les vise et de polémiquer entre eux sur la question de l’excellence, dans les domaines théorique, technique et pratique. Cet examen permet d’éclairer sous un jour nouveau la question de l’empirisme antique, en considérant, d’une part, la critique que Platon et Aristote adressent à une certaine conception empirico-sophistique des savoirs et de la pratique, en reconsidérant de l’autre, le supposé empirisme d’Aristote. Si la notion d’empirisme n’a pas d’équivalent en grec, Platon fait de la notion d’empeiria, désignant une forme de pratique non-technique ignorant les causes, un instrument polémique permettant de souligner le défaut de technicité des différentes techniques, que les sophistes se font forts de transmettre. En mettant l’accent sur « l’expérience de la vérité », Platon remet en question l’empirisme de ceux qui ignorent la valeur théorique et pratique de la connaissance des réalités intelligibles. Aristote poursuit la réflexion, en reconsidérant le rôle positif, cognitif et pratique, de l’empeiria comme connaissance acquise à partir de la sensation. Aristote poursuit la critique d’un certain empirisme, dont se rendent coupables tous ceux qui échouent à s’élever à la connaissance de l’universel, tout en déplorant le défaut d’empeiria de ceux dont le savoir est purement théorique. Si comme Platon, Aristote n’est pas un empiriste, parce qu’il refuse de faire de la sensation le principe de la connaissance et le critère du vrai, son rationalisme diffère de celui de Platon, par le rôle reconnue à la sensation et l’expérience dans les domaines théorique, technique et pratique. Cette étude entend révéler l’urgence de distinctions en philosophie de la connaissance dans le cadre des études anciennes, comme la distinction entre le rationalisme logique de Platon et le rationalisme empirique d’Aristote, par exemple, permettant de mesurer l’originalité des doctrines antiques sur des problèmes aussi fondamentaux que l’origine et le principe de la connaissance et de l’action bonne. / This dissertation investigates how Aristotle, Plato and Isocrates use the notion of empeiria and promote a certain conception of experience, in order to defend themselves from the charge of inexperience made against them, and also in order to debate about the question of excellence in the theoretical, technical and practical fields. This study sheds some new lights on ancient empiricism, by investigating, on one hand, Plato’s and Aristotle’s criticism against an empiricist sophistic approach of knowledge and action, and, on the other hand, the so-called Aristotelian empiricism. Although the concept of ‘empiricism’ has no equivalent in Greek, Plato uses the notion of empeiria to designate a non-technical form of action, in order to underlie a lack of technicality and to question the value of what some sophists claim to teach under the name of technai. While insisting on a philosophical kind of experience of truth, Plato criticizes what appears to be the empiricism of those who ignore the theoretical and practical value of the knowledge of intelligible realities. Aristotle goes beyond this stance by re-evaluating positively the role of empeiria, both in its cognitive and practical aspects, as a specific kind of knowledge, derived from sense-perception. He still criticizes the empiricism of those who fail to reach a certain kind of knowledge, namely the knowledge of universals, but also adds a criticism against those who lack the knowledge of particulars acquired through sense-perception and experience.If Aristotle is no more an empiricist than Plato, since he does not recognize sense-perception as the principle of knowledge and as the criterion of the truth, his rationalism is quite different from Plato’s, because of the important role he gives to sense-perception and experience in all areas. This study intends to break through in the direction of some distinctions in ancient philosophy, such as the distinction between Plato’s logical rationalism and Aristotle’s empirical rationalism, which would enable us to re-evaluate the originality of the Ancients on some fundamental issues like the problem of the origin and principle of knowledge and of good action.
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Évaluation de la qualité des documents anciens numérisés

Rabeux, Vincent 06 March 2013 (has links)
Les travaux de recherche présentés dans ce manuscrit décrivent plusieurs apports au thème de l’évaluation de la qualité d’images de documents numérisés. Pour cela nous proposons de nouveaux descripteurs permettant de quantifier les dégradations les plus couramment rencontrées sur les images de documents numérisés. Nous proposons également une méthodologie s’appuyant sur le calcul de ces descripteurs et permettant de prédire les performances d’algorithmes de traitement et d’analyse d’images de documents. Les descripteurs sont définis en analysant l’influence des dégradations sur les performances de différents algorithmes, puis utilisés pour créer des modèles de prédiction à l’aide de régresseurs statistiques. La pertinence, des descripteurs proposés et de la méthodologie de prédiction, est validée de plusieurs façons. Premièrement, par la prédiction des performances de onze algorithmes de binarisation. Deuxièmement par la création d’un processus automatique de sélection de l’algorithme de binarisation le plus performant pour chaque image. Puis pour finir, par la prédiction des performances de deux OCRs en fonction de l’importance du défaut de transparence (diffusion de l’encre du recto sur le verso d’un document). Ce travail sur la prédiction des performances d’algorithmes est aussi l’occasion d’aborder les problèmes scientifiques liés à la création de vérités-terrains et d’évaluation de performances. / This PhD. thesis deals with quality evaluation of digitized document images. In order to measure the quality of a document image, we propose to create new features dedicated to the characterization of most commons degradations. We also propose to use these features to create prediction models able to predict the performances of different types of document analysis algorithms. The features are defined by analyzing the impact of a specific degradation on the results of an algorithm and then used to create statistical regressors.The relevance of the proposed features and predictions models, is analyzed in several experimentations. The first one aims to predict the performance of different binarization methods. The second experiment aims to create an automatic procedure able to select the best binarization method for each image. At last, the third experiment aims to create a prediction model for two commonly used OCRs. This work on performance prediction algorithms is also an opportunity to discuss the scientific problems of creating ground-truth for performance evaluation.
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Baudelaire et la vérité poétique / Baudelaire and Poetic Truth

Foloppe Ganne, Régine 17 December 2015 (has links)
Notre hypothèse de travail est la suivante : sous le couvert d’un pacte de fausseté et de jeu, Baudelaire met en œuvre le passage vers une poésie qui, pour s’interroger désormais profondément sur elle-même (fondements, référents, métamorphoses, essence et nécessité), exige et engendre sans cesse son foyer propre de vérité, au-delà de tout système. Ainsi, à la différence de ses prédécesseurs, le poète ne fait plus porter principalement son attention, ses efforts, ses doutes et soupçons, sur la portée lisiblement et socialement constructive de ce qu’il écrit, mais sur le rapport entre une apparence poétique ou artistique qui se tient (la figure, l’image) et le tréfonds de l’homme, soit un certain effondrement. La perspective esthétique et morale que nous cherchons donc à définir dans l’œuvre baudelairienne interroge le lien de la parole avec celui qui l’émet d’une part, et celui qui la reçoit d’autre part : la mise en cause de la langue en tant que vecteur effectif est donc posée, ainsi que la recherche anxieuse qui l’accompagne. À la fois nés et déjà distanciés du Romantisme, ce nouveau point de mire et cette réflexivité libèrent, exacerbent et menacent le poétique : c’est ainsi qu’à travers les motifs de l’hypocrisie, du mensonge, du masque, et de l’art lui-même, le poète défie cet idéal au fur et à mesure qu’il l’initie, tout en vivant une véritable passion poétique dans laquelle il s’investit et se consume, corps et esprit, non sans une forme d’intégrité. Tels sont les paradoxes envisagés. En quels termes peut-on parler de vérité poétique dans l’œuvre de Baudelaire ? En extrait-il l’idée vers un déploiement et une postérité assurément fertiles, ou bien l’étouffe-t-il dès sa source dans la clairvoyance qui le caractérise ? Une telle lucidité peut-elle travailler contre l’authenticité du geste artistique ? Où, quand et comment se joue donc le vrai du poème ? Pourquoi et vers quoi ? En quoi l’œuvre trouve-t-elle à travers ce fil une cohérence particulièrement éclairante en tant qu’initiatrice de la modernité ? Mais également, avec quelles limites ? Comment et pourquoi le sens poétique peut-il et doit-il échapper au souci dialectique, donc se jouer pareillement des travestissements et de toute adhérence systématique - notamment d’une fidélité à toutes les évidences de gravité ? Il s’agit donc de tenter de comprendre en quoi le poétique, à partir de Baudelaire, et conséquemment à son travail, dans les transports et substitutions qu’il suppose, dans son improuvable et sa mystification, mais également dans la rigueur qui le caractérise, peut-être mis est en rapport avec le vrai, non pas selon des systèmes constants extérieurs et préalables, mais selon des entrées, des perspectives interférant avec la parole créatrice, notamment avec l’expérience de l’inspiration, de la composition, et de la lecture du symbole. Puisque telle vérité ne peut évidemment pas être posée comme un théorème ou axiome positivement prouvés et applicables, elle ne sera donc pas envisagée à travers un prisme théorique et philosophique précis, mais bien confrontée méthodiquement à la littérarité du texte, au poème, en ce qu’il présente et initie une forme d’existence intrinsèque, dont l’originalité et le paradoxe seraient précisément de ne pas être positive, au sens d’appuyée sur quoi que ce soit de préjugé, où tendue à dessein vers un objectif prescrit. / Our working hypothesis is as follows : under the cover of a pact of falsehood and play, Baudelaire implements the passage toward a poetry which, in order to deeply question itself henceforth with regard to its groundings, referents, metamorphoses, essence, and necessity, requires and incessantly engenders its own center-of-truth beyond any system. Thus, as distinct from his predecessors, the poet no longer aims his attention, efforts, doubts and suspicions at the readably and socially constructive import of what he writes, but at the relation between a poetic or artistic appearance that holds together (the figure, the image) and the inmost depths of humankind, that is, a certain dejection or collapse. The esthetic and moral perspective we seek thus to define in Baudelaire’s work questions the connection between the word and the person emitting it on the one hand, and those receiving it on the other: hence the calling into question of language as an actual vector as well as the anxious research that accompanies it are posed. At once born of and already distanced from Romanticism, this new focus and reflexivity free, exacerbate, and threaten the poetical: thus, by way of the motifs of hypocrisy, lying, the mask and art itself, the poet challenges this ideal in the very process of initiating it, all the while living a veritable poetic passion in which he invests and consumes himself, body and mind, not without a form of integrity. Such are the paradoxes envisioned. In what terms can one speak of poetic truth in Baudelaire’s work? Does he extract the idea of it toward an unfolding and assuredly fertile posterity or else does he stifle the upsurge with his characteristic clairvoyance ? Can such lucidity work against the authenticity of the artistic gesture? Where, when, and how does trueness come into play in a poem ? Why and with a view to what? In what manner does the work, by way of this strand, find a particularly illuminating coherence as initiator of modernity? But equally, within what limits? How, why, can and must poetic meaning escape dialectical concerns and hence deceive, likewise, all travesties and systematic adherence — and especially faithfulness to all obvious facts of solemnity? It’s about attempting to understand in what way the poetical, starting with Baudelaire, and as a result of his work, within the transfers and substitutions it presupposes, in its unprovability and its mystification, but equally in the rigor that characterizes it, may be placed in relation with the true, not according to constant external and pre-existing systems, but according to access-ways, perspectives interacting with creative speech, namely with the experience of inspiration, composition, and the reading of symbols. Since such a truth obviously cannot be posed as a theorem or axiom positively proven and applicable, it will therefore not be envisioned through a precise theoretical and philosophical prism, but rather confronted methodically with the literariness of the text, with the poem, in that it presents and initiates an intrinsic form of existence whose originality and paradoxy would be precisely not to be positive, in the sense of supported by anything pre-judged whatsoever, or tending by design toward any prescribed objective.
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Jouer avec le faux. Recherches sur les processus mentaux à l'oeuvre dans la lecture des textes de fiction.

Hill, Brian 03 July 2006 (has links) (PDF)
Il est bien connu que la fiction, alors qu'elle est distincte de la réalité, entretient avec elle des similitudes importantes. Quant aux contrefactuels, leur rapport à la réalité est lui aussi double : ils renvoient, certes, à des situations irréelles, mais aux situations irréelles les plus similaires µa la réalité. Cette perspective dominante repose cependant sur la notion de similitude, laquelle est non seulement évasive, mais variable. Une analyse plus poussée du rapport entre la fiction et la réalité d'une part, et entre les contrefactuels et la réalité d'autre part, est-elle possible ? Ce travail offre un cadre conceptuel qui permet une approche approfondie de ces rapports, en mettant l'accent sur leur dynamique. En développant, d'abord dans le cas de la psychologie de la fiction, ensuite dans le cas des contrefactuels, une représentation fine de l'état de ce rapport à un instant particulier, et une théorie de son changement, on se donne des outils pour comprendre non seulement les détails du rapport entre la fiction (respectivement les contrefactuels) et la réalité à un moment donné, mais également le développement antérieur qui a mené à la situation où ce rapport, avec ces propriétés, est à l'oeuvre.

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