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從集體行動看社區意識與管理制度對公寓大廈管理維護之影響-主觀滿意度與客觀績效分析陳香妃 Unknown Date (has links)
社區意識與管理制度是促成公寓大廈管理維護集體行動的兩種途徑,前者可提升鄰里情誼與環境認同,後者可促使居住品質維持一定水準,兩者對於管理維護表現也都有所影響。透過管理維護主、客觀表現之衡量,社區意識與管理制度對於住宅管理維護有何影響?結合主、客觀二者來看,真正好的管理維護其意涵為何?較佳的管理維護表現組合(主觀滿意度高、客觀績效表現亦好)會受到哪些因素影響?乃本文所關注之焦點。
實證結果發現,社區意識與委外管理程度對於管理維護的主、客觀表現皆有正面的影響,而委外程度的重要性又稍大於社區意識,顯示在促成公寓大廈管理維護的集體行動時,制度途徑(管理制度)的效果比社會途徑(社區意識)來得好一些。此隱含著公寓大廈管理維護不但需要社區內部凝聚共識,也需要建立適宜的管理制度,此可透過專業管理公司或廠商人員給予協助,促使公寓大廈管理維護能確保一定品質。
此外,真正好的管理維護應該是「住家環境非常安全、舒適,住戶也感到很滿意」,透過實證分析可知,社區戶數愈多、屋齡愈新、決議事項執行效率愈好、社區意識凝聚情形愈佳、委外程度愈高,管理維護表現出現「較佳組合」的機率會比「較差組合」來得大。
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La capacité d'action collective des populations marginalisées dans le cadre des stratégies de lutte pour la reconnaissance : les cas de Cité de l'Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et de la Sierra Santa Catarina (Mexico)Louis, Ilionor 03 1900 (has links)
Cette thèse analyse la capacité d’action collective des populations marginalisées situées respectivement dans un bidonville appelé Cité de l’Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et dans des campements à la Sierra Santa Catarina, Iztapalapa (Mexico). À Port-au-Prince, avant la chute de la dictature des Duvalier, des «tontons macoutes» envahirent un terrain situé en bordure du quai de la capitale, près du boulevard Harry Truman. Après s’y être installés, ils ont procédé à la vente de parcelles destinées à la construction de logement à des particuliers. Mais après la chute de Jean-Claude Duvalier, en 1986, des gens de la populace en ont profité pour envahir ce qui restait de ces terrains marécageux. Après l’occupation, ils se sont organisés pour défendre collectivement leur propriété avant d’entreprendre, par la suite, des démarches pour y amener des services et obtenir la régularisation de leur situation sur ces territoires.
À la Sierra Santa Catarina, des populations conduites par des militants d’un Front populaire ont occupé des terrains situés au pied d’une montagne de sable afin d’accéder à la propriété et de construire leur demeure. À l’instar des populations de la Cité, ces gens se sont organisés pour aménager des espaces, y ériger des logements provisoires, monter la garde afin de ne pas être déguerpis par les forces de police. Tout en travaillant pour accéder à leur manière aux services de base, elles entreprennent des actions auprès des institutions publiques afin d’obtenir la régularisation de leur situation.
Par rapport à la capacité d’action collective de ces populations, les théories sociologiques sont divisées. D’un côté, certains auteurs soutiennent la thèse de l’incapacité de ces populations d’avoir des intérêts collectifs et d’agir en conséquence. Selon eux, sans une médiation sociale ou à défaut d’une agrégation et d’une représentation politiques, ces populations sont incapables d’avoir une subjectivité collective. De l’autre, des auteurs pensent qu’à partir des liens d’amitié de parenté et de voisinage, indépendamment de leurs situations socioéconomiques, ces populations peuvent créer des stratégies de subsistance et de luttes qui leur permettent de trouver des solutions à des problèmes tant individuels que collectifs.
S’agissant des populations qui envahissent des terrains en milieu urbain pour habiter, les actions de ces gens là sont définis déjà comme une forme d’action collective inscrite dans des rapports sociaux qui se caractérisent par la différenciation entre les groupes sociaux dans l’accès à la propriété. Ainsi, leurs revendications de reconnaissance et de régularisation auprès des instances étatiques sont déterminées par leur mode d’accès aux biens et aux richesses inégalement réparties en Haïti et au Mexique.
Les populations des deux territoires ont entrepris diverses démarches auprès de certaines institutions et réalisé des actions collectives soit pour amener des services de base tels que l’eau et l’électricité, soit pour obtenir de l’État la reconnaissance des territoires envahis, c’est-à-dire leur jonction à la cartographie de la ville. Cette reconnaissance implique non seulement l’installation des services réguliers au bénéfice de la population mais aussi l’octroi à chaque propriétaire de son titre de propriété. Si dans le cas de la Sierra Santa Catarina les démarches sont entreprises auprès des institutions publiques, dans celui de Port-au-Prince, ce sont les ONG ou les agence de coopération qui sont touchées et qui fournissent certains services à la population conformément à la priorité de leurs bailleurs de fonds. Les interventions auprès de l’État se font plutôt dans le but d’obtenir une autorisation de fonctionnement d’une association locale.
Il ressort des approches théoriques et des actions collectives réalisées par ces populations qu’on ne peut pas dire qu’elles sont incapables d’avoir une subjectivité collective et des intérêts communs sans une agrégation et une représentation politique. À partir de différents liens entre les individus, des associations sont créées lesquelles permettent d’établir une médiation entre les populations et d’autres organismes. Dans le cas des campements, les actions collectives sont certainement mises à contribution par quelques leaders. Cela participe de toute une tradition politique au Mexique. Néanmoins, dans certains campements, des populations parviennent à tenir tête jusqu’à révoquer certains leaders. Au-delà de leur situation socioéconomique, de l’emprise de certains dirigeants de campement, de l’indifférence de l’État (dans le cas de Port-au-Prince, notamment), ces populations font preuve d’une étonnante capacité critique de leur situation tant dans leurs relations avec les dirigeants des associations et des campements que par rapport à l’État. Ceci pourrait soulever des doutes quant à la possibilité qu’elles soient réellement ou inconsciemment manipulées. Cela suggère la possibilité d’actions collectives autonomes de portée critique là où les circonstances le permettent
Mots clés : Marginalisation, action collective, reconnaissance, Débrouille, capacité critique, bidonvilles, instrumentalisation politique, reconnaissance fragmentée. / This thesis analyzes the collective action of marginalized populations located respectively in Cité de l’Éternel» in Port-au-Prince (Haiti) and in « Sierra Santa Catarina », Iztapalapa (Mexico City). In Port-au-Prince, before the fall of the dictatorship of Duvalier, the “tontons macoutes” invaded a terrain located on the edge of the quay of the capital, close to the boulevard Harry Truman. After being installed there, they proceeded to sell of lots intended for the construction of private housing. But after the fall of Jean-Claude Duvalier, in 1986, a part of the population took the opportunity to invade what remained of these marshes. After the occupation, they organized collectively to defend their property before undertaking actions to bring services and to obtain the regularization of their situation.
In the Sierra Santa Catarina (Mexico) populations led by militants of the Popular Front occupied ground at the foot of a sandy mountain in order to build their homes. Like the populations of «Cité de l’Éternel », these people organized to keep watch in order not to be evicted by the police. While working to gain access to the basic services, they undertake actions at the public institutions in order to obtain the regularization of their situation.
In relation to the capacity for collective action of these populations, sociological theories are divided. On one side, certain authors support the thesis of the incapacity of these populations to have collective interests and to act consequently. According to them, without social mediation and without aggregation and a political representation, these populations are unable to acquire a collective subjectivity. Other authors think that at the basis of ties of friendship, family and vicinity, independently of their socio-economic situations, these populations can create strategies of subsistence and fight to find solutions that are individuals as well as collective.
Concerning populations that invade territory to establish their homes, their actions are already a form of collective action. They are also involved in collective action either to bring basic services such as water and electricity, or to obtain public recognition of the invaded territories. This recognition implies not only the installation of regular services for the benefit of the population but also the granting to each owner of title. In the case of the Sierra Santa Catarina the actions undertaken with respect to public institutions, while in the case of Port-au-Prince, NGO’s or cooperation agencies are directly implicated.
We cannot conclude that populations are unable to have a collective subjectivity and shared interests without an aggregation and a political representation. Starting from various bonds between the individuals, associations are created which make it possible to establish mediation between the populations and other organizations. In the case of the Sierra Santa Catarina, collective action is certainly instrumentalised by leaders. That is part of a political tradition in Mexico. Nevertheless, some settlements people manage to resist their leaders. A part from the socio-economic situation, the influence of certain leaders in Mexico and the indifference of the State (in the case of Port-au-Prince, in particular), these populations show an astonishing critical capacity with respect to their situation as well as their relations with the leaders of associations and the settlements. This suggests possibility for autonomous critical collective action where circumstances allow
Keys words: marginalization, collective action, recognition, smartness, critical capacity, slums fragmented recognition, denial recognition
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement.
Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel.
La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser.
Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”.
Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment.
Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving.
Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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Organisation interne d'une coalition de mouvements sociaux : l'influence des relations interpersonnelles. Le cas de la Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploiLessard-Mercier, Émilie 07 1900 (has links)
À travers le cas de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi, nous cherchons à comprendre quels sont les facteurs qui influencent les dynamiques internes d’une coalition de mouvements sociaux. Pour ce faire, nous effectuons, tout d’abord, une revue de la littérature axée sur les théories des mouvements sociaux et les coalitions de mouvements sociaux. Celle-ci nous permet de formuler l’hypothèse selon laquelle les relations interpersonnelles entre les représentants des différents groupes sociaux membres d’une coalition vont influencer sa durabilité et l’accomplissement de ses objectifs. Nous testons ensuite cette hypothèse en passant les données recueillies au filtre des indicateurs élaborés au sein de notre cadre théorique.
Il s’agit donc de voir en quoi la structure de prise de décisions (processus décisionnel participatif et égalitaire, construction du plan d’action conjoint et élaboration des critères d’adhésion) et la présence de liens interpersonnels, préexistants à la formation de la Coalition, entre les individus membres de celle-ci, ont une influence sur son fonctionnement et sa continuité dans le temps. Enfin, nous terminons en analysant les liens personnels entre ces individus à travers l’ambiance dans les rencontres, le plaisir d’y participer et les relations qui s’y sont développées. / By studying the case of the Québec Coalition against the reform of the employment insurance, we seek to determine how it is possible for a social movement coalition, considering the diversity of its members, to organize itself and act in unison in the public area. To answer this question, we first put together a literature review of social movements and social movement coalitions, while focussing on social ties. This review brings to light the hypothesis that social ties between members of a social movement coalition have an influence on the proper operation and the durability of this coalition. In order to test this hypothesis, we use data collected in the field through interviews and observation. The data is analysed using various indicators defined in our theoretical framework. The first element is based on how decisions are made within the Coalition (participation of each member, determination of the action plan and criteria for new adherents) and the possibility of existing social ties between members of the Coalition before its formation. The second element refers to the relationships between those members and their impact on the proper operation and continuity of the Coalition.
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L'action collective locale et la gestion des forêts communautaires : cas des communautés rurales de Djoum au Sud Cameroun / Local collective action and community forest management : case of Djoum's rural communities in southern CameroonNgoumou Mbarga, Hubert 02 April 2014 (has links)
La recherche porte sur l’action collective locale et la gestion des forêts communautaires à Djoum au Sud Cameroun. Elle analyse l’approche gouvernementale d’octroi et de gestion communautaire des ressources forestières, afin de responsabiliser et d’autonomiser les communautés villageoises dans la prise en charge des activités de production économique pour réduire la pauvreté, améliorer les conditions de vie et assurer le développement local. L’objectif est de rendre compte de la capacité des forêts communautaires à fournir des avantages économiques pour répondre à ce défi. C’est aussi pour rendre compte des territoires villageois, vus comme l’échelle de référence pour la gouvernance des forêts communautaires et de l’influence de l’identité spatiale sur l’organisation communautaire de cette gestion. La méthodologie mise en œuvre est pluridisciplinaire. Les résultats de notre étude montrent plusieurs faiblesses structurelles. Les forêts communautaires étudiées sont des espaces spécialisés en plusieurs zones, correspondant chacune à des usages particuliers. Cette perspective exclue l’exploitation du bois d’œuvre sur toute la surface de l’espace forestier. Pourtant toutes les forêts communautaires sont divisées en secteurs quinquennaux, eux-mêmes divisés en parcelles annuelles d’exploitation de bois. Ensuite, ces forêts ont été fortement perturbées dans le passé, un indicateur qui devrait les destiner plus à la conservation qu’à l’exploitation. Mais ce n’est pas le cas, toutes les communautés ou presque, ayant opté pour leur exploitation. De même, les volumes de bois exploités dans ces forêts sont très faibles, ce qui atteste clairement que les possibilités qu’on leur attribue dans les plans simples de gestion sont fausses. Au plan des réalisations socioéconomiques et des emplois créés, le bilan est très loin des espoirs engendrés. Les quelques emplois créés sont de type temporaire, précaires et non qualifiés. Par ailleurs, l’exploitation du bois d’œuvre n’a généré jusqu’ici, aucune infrastructure ni réalisation socioéconomique collectives, puisque les revenus ex post générés restent largement inférieurs aux prévisions financières ex ante. Enfin, ces forêts sont assises sur des espaces appropriés. Cette situation soulève des équivoques sur leur statut supposé de biens communs et pose la question du partage de leurs retombées économiques. D’autres faiblesses dites conjoncturelles existent et expliquent la léthargie dans laquelle sombre l’organisation communautaire de la gestion des forêts. Nos résultats ont montré la défaillance des acteurs communautaires à se situer par rapport à leur objectif. Leurs capacités à s’approprier un projet et à mettre en œuvre une vraie stratégie de mobilisation collective sont également défaillantes. Le manque de solidarité communautaire et la non valorisation des savoirs et savoir-faire locaux rendent les communautés vulnérables dans les partenariats qu’ils nouent et renforcent le poids et l’influence des acteurs extérieurs. Sur les territoires villageois comme échelle de référence pour la gouvernance des forêts communautaires, l’étude a montré que ceux-ci apparaissent comme des lieux d’expression des divisions, des dissensions, de fabrique des soupçons et gouvernés par l’individualisme. Les organisations communautaires sont à leur tour décrites comme des dispositifs de mise à distance, minés par les pressions exercées par les acteurs porteurs de logiques différentes, des stéréotypes et des représentations qui inhibent plutôt l’action collective communautaire. Ce sont aussi des dispositifs contrôlés par l’appât du gain. Les forêts communautaires produisant peu ou pas d’argent, la démobilisation collective ici prend alors tout son sens.L’étude s’achève avec les perspectives à envisager pour faire de l'action collective locale l'outil sans lequel l’atteinte des objectifs d’amélioration des conditions de vie, de réduction de la pauvreté et les perspectives de développement local, n'est pas envisageable. / The research focuses on local collective action and management of community forests in southern Cameroon, at Djoum. It analyzes the government’s approach for granting and community management of forest resources, in order to empower and empowering village communities in the management of economic production activities to reduce poverty, improve living conditions and ensure local development. The objective is to realize the capacity of community forests to provide economic benefits to meet this challenge. It is also to account for village territories, seen as the reference scale for the governance of community forests and the influence of the spatial identity on community organization of this management. The implementation methodology is multidisciplinary. The results of our study show several structural weaknesses. First, it appears that the studied community forests are spaces specialized in several areas, each corresponding to particular uses. This perspective excludes timber exploitation on the entire surface of forest area. Yet all Community forests are divided into five-year sectors, themselves divided into annual surfaces of timber exploitation. Then, these forests have been heavily disturbed in the past, an indicator that should send these more to conservation than the exploitation. But this is not the case, all communities or almost, having opted for their exploitation. Similarly, the volumes of wood exploited in these forests are very low, which clearly demonstrates that the possibilities that ascribed to them in the management simple plan are false. In terms of socio-economic achievements and jobs created, the balance sheet is very far from begotten hopes. The few jobs created are temporary, precarious and unqualified. Moreover, the exploitation of timber has generated so far here, neither infrastructure nor collective socio-economic achievement, since ex post generated incomes remain far below ex-ante financial forecast of timber exploitation. Finally, these forests are sitting on appropriate spaces. This raises ambiguities about their supposed status of common goods and raises the question of sharing of their benefits. Others cyclical said weaknesses exist and explain the lethargy into which sinks community organization of forest management. Our results showed the failure of community actors to position themselves in relation to their objective. Their capacities to take a project and to implement a genuine strategy of collective mobilization are also failing. The lack of Community solidarity and the not valorization of local knowledge make vulnerable communities in the partnerships they formed and strengthen the weight and influence of external actors. On village territories as reference scale for the governance of community forests, the study showed that these appear as places of expression of divisions, conflict, and factory of the suspicions and governed by individualism. Community organizations are in turn, described as devices remotely, undermined by pressures from actors of different logics, stereotypes and representations that inhibit rather community collective action. They are also devices controlled by the lure of profit. Community forests producing little or no money, the collective demobilization here makes sense then. The study ends with the perspective to consider for making the local collective action the tool without which the achievement of the objectives of improving the living conditions, poverty reduction and the prospects for local development, is not possible.
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L’action collective des travailleurs et les libertés économiques : essai sur une rencontre dans les ordres juridiques nationaux et supranationaux / Collective action of workers and economic freedoms : essay upon an encounter in national and supranational legal ordersChatzilaou, Konstantina 05 December 2015 (has links)
L’action collective des travailleurs - qu’on désigne ordinairement en France par le terme de grève - fait l’objet d’un traitement juridique diversifié, aussi bien au niveau national que supranational. A la suite des arrêts Viking et Laval, rendus en 2007 par la Cour de justice de l’Union européenne, les régimes nationaux et supranationaux de l’action collective sont amenés à évoluer du fait de leur rencontre avec les libertés économiques, au premier rang desquelles figurent la liberté d’établissement et la libre prestation de services. L’étude de ces évolutions requiert la combinaison de deux perspectives. Dans une perspective historique et descriptive, il s’agit d’examiner ces régimes pour en saisir la construction. A cette fin, l’outil choisi est celui de la comparaison juridique, comparaison qui s’effectue à un double niveau : national (droit français et droit anglais) et supranational (droit de l’OIT et droit du Conseil de l’Europe). C’est dans une perspective plus dynamique que l’étude porte ensuite sur les interactions de ces régimes avec les libertés économiques. / Collective action of workers - ordinarily designated by the term of “strike” or “grève” in France - is subject to a diverse legal understanding at national and supranational level. Following the Viking and Laval judgments, made in 2007 by the Court of Justice of the European Union, national and supranational regimes of collective action are likely to evolve as a result of their encounter with the economic freedoms, the first among which are freedom of establishment and freedom to provide services. The study of these changes requires a combination of two perspectives. In a historical and descriptive perspective, the aim is first to understand the structure of these regimes. To this end, the chosen tool is that of legal comparison, made at a double level, national (French law and English law) and supranational (ILO Law and Law of the Council of Europe). It is in a more dynamic perspective that the study then focuses on the interactions of these regimes with economic freedoms.
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A vulnerabilidade jurídica do consumidor e a ação coletiva como instrumento de controle em face da estipulação abusiva da multa compensatória nos contratos de adesãoMata, Poliana Moreira Delpupo 16 February 2018 (has links)
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Previous issue date: 2018-02-19 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / Fundação São Paulo - FUNDASP / The aim of this study is to demonstrate the legal vulnerability of the consumer and collective action as an instrument of control in the face of the abusive stipulation of the compensatory fine in the adhesion contracts. For this, the present research starts from the analysis of the concept of consumer and supplier with the objective of distinguishing the relation of consumption of the other legal relations. Once the field of consumer relations has been delimited in the micro-system of Law 8.078/1990 – Code of Consumer Protection, we will discuss the principles of the Code, demonstrating the importance of the principles as limiting the abusive stipulation of the compensatory fine in the face of the consumer, giving emphasis on the principle of vulnerability, considering its legal vulnerability in the contractual relationship with the supplier of products and services. Next, we will study the consumption contracts and their historical evolution, differentiating the joint contracts from the contracts of adhesion, highlighting the use of this in the relations of consumption. With the increase of the adhesion contracts in the consumer relations, it is essential to study the unfair terms, since they are consumer protection rules in the face of the abuses committed by the suppliers in the contracts. In view of this, we will deal with the fine (penal clause), emphasizing the compensatory fine and the way in which the courts interpret the abusive stipulation of the compensatory fine in consumer contracts (reducing it to 10% based on article 413 of CC c/c Article 9 of Decree-Law 22.626/33), which we consider to be contrary to what is set forth in art. 51, which establishes nullity in the hypothesis of unfair terms, since the dialogue between the sources between the CDC and the CC (other infraconstitutional laws) will only occur when in the benefit of the consumer. Finally, we will demonstrate the importance of collective actions as an instrument to control the compensatory fines stipulated abusively in the consumer compliance contracts, in the face of consumer vulnerability / Pretende-se, com este estudo, demonstrar a vulnerabilidade jurídica do consumidor e a ação coletiva como instrumento de controle em face da estipulação abusiva da multa compensatória nos contratos de adesão. Para tanto, a presente pesquisa parte da análise do conceito de consumidor e fornecedor com o objetivo de distinguir a relação de consumo das demais relações jurídicas. Uma vez delimitado o campo de atuação das relações de consumo ao microssistema da Lei 8.078/1990 – Código de Defesa do Consumidor, abordaremos a principiologia do Código, demonstrando a importância dos princípios como limitadores na estipulação abusiva da multa compensatória em face do consumidor, dando ênfase ao princípio da vulnerabilidade, considerando a sua vulnerabilidade jurídica na relação contratual para com o fornecedor de produtos e serviços. Na sequência, passaremos ao estudo dos contratos de consumo e a sua evolução histórica, diferenciando os contratos paritários dos contratos de adesão, destacando o uso deste nas relações de consumo. Com o aumento dos contratos de adesão nas relações de consumo, torna-se imprescindível o estudo das cláusulas abusivas, por serem normas protetivas dos consumidores em face dos abusos cometidos pelos fornecedores nos contratos. Diante isso, trataremos da multa (cláusula penal), enfatizando a multa compensatória e como os tribunais têm interpretado a estipulação abusiva da multa compensatória nos contratos de consumo (reduzindo-a para 10% com base no art. 413 do CC c/c art. 9º do Decreto-Lei 22.626/33), o que entendemos ser contrário ao previsto no art. 51, caput, do CDC, que impõe a nulidade de pleno na hipótese de cláusulas abusivas, pois o diálogo das fontes entre o CDC e o CC (demais leis infraconstitucionais) somente ocorrerá quando em benefício do consumidor. Por fim, demonstraremos a importância das ações coletivas como instrumento de controle das multas compensatórias estipuladas abusivamente nos contratos de adesão de consumo, diante da vulnerabilidade do consumidor
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Tecendo trajet?rias identit?rias: Universidade Federal de Juiz de Fora em intera??o com a comunidade quilombola de S?o Pedro de Cima / Weaving identification trajectories: Federal University of Juiz de Fora in interaction with the quilombola community of S?o Pedro de CimaTEIXEIRA, Tiago Bustamante 30 September 2016 (has links)
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Previous issue date: 2016-09-30 / CAPES / This work deals with the changes brought to the university environment from interactions with a quilombo community (or quilombola community). The Community of S?o Pedro de Cima (CSPC), located in the town of Divino, in the state of Minas Gerais, hosted in 2007 a group of students of the discipline Agrarian Geography, of the course of Geography, of the Geosciences Department of the Federal University of Juiz de Fora (UFJF), in order to conduct an educational activity proposed as a field work of quilombola community. This activity provided developments that led to the creation and implementation of university extension projects for the community which were developed for 9 years. The empirical basis of this research mentions the involvement of the researcher as a participant in the development of the extension projects that have driven these interactions. Data collected in the field work through the observation of the CSPC and the interviews with people of the UFJF involved in this trajectory were also used. Important aspects of this trajectory were treated in an attempt to demonstrate the influence of this interaction for UFJF. We were guided by the notion of collective subjectivities, created by Domingues, which includes the conscious and unconscious dimensions of these identification processes as well as its relational component. The present work focused the constitution processes of collectivities lived by students and teachers of the institution. In these collectivities, we observe vectors of insertion of discussions and practices on both the themes of quilombo and agroecology. We try to understand the impact of these issues and of the interaction in the university education process. The discussion is conducted in a way that tries to understand the importance of these practices, highlighting the role of the whole university?s extension project and elucidating the influences brought to the university environment. / Este trabalho trata das transforma??es trazidas para o ambiente universit?rio a partir de intera??es com uma comunidade quilombola. A Comunidade S?o Pedro de Cima, localizada no munic?pio de Divino, Minas Gerais recebeu em 2007 um grupo de alunos da disciplina de geografia agr?ria do curso de geografia, departamento de geoci?ncias, da Universidade Federal de Juiz de Fora para a realiza??o de uma atividade pedag?gica que tinha como proposta um trabalho de campo sobre comunidade quilombolas. Tal atividade proporcionou desdobramentos que geraram a cria??o e a execu??o de projetos de extens?o universit?ria, voltados para a comunidade, que se desenvolveram por 9 anos. A base emp?rica desta pesquisa faz men??o ao envolvimento do pesquisador nesta trajet?ria como participante dos projetos de extens?o que impulsionaram esta intera??o. Utilizaram-se ainda dados coletados em trabalho de campo com observa??es na CSPC e entrevistas com pessoas da UFJF envolvidas nesta trajet?ria. Remonta-se a aspectos significativos desta trajet?ria buscando demonstrar as influ?ncias desta intera??o para a UFJF. Nos pautamos na no??o de subjetividades coletivas, cunhada por Domingues, que incluem as dimens?es conscientes e inconscientes destes processos de identifica??o assim como seu componente relacional. Coube a este estudo os processos de constitui??o de coletividades protagonizado por estudantes e professores dessa institui??o. Vemos nestas coletividades os vetores de inser??o de discuss?es e pr?ticas em torno das tem?ticas de quilombo e agroecologia. Buscamos entender o impacto destas tem?ticas e desta intera??o no processo de forma??o universit?ria. Encaminha-se a discuss?o buscando compreender a import?ncia dessas praticas, real?ando o papel da extens?o e procurando elucidar as influ?ncias trazidas para o ambiente universit?rio.
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Soutenir l'innovation par l'organisation d'actions collectives...ou comment nourrir les capacités d'agir entrepreneuriales de dirigeants d'entreprises : le cas des opérateurs de services à domicile en région PACA / Fostering innovation by carrying out collective actions... or how to nurture the entrepreneurial capabilities of business leaders : the case of the home-care services players in Region PACAIbrahim, Rym 05 December 2018 (has links)
Notre recherche vise à identifier pour notre partenaire socio-économique, le Pôle services à la personne PACA (PSP PACA), les manières possibles dont il peut soutenir l’activité d’innovation de ses adhérents et des acteurs du champ des services à domicile. Nous avons dans un premier temps, à l’aide de revues de littérature, bâti un modèle théorique d’analyse nous permettant de mettre en évidence l’ensemble des activités cognitives, politiques, constructives et productives, fondamentales dans la conduite de projet entrepreneuriaux visant à transformer ou à renforcer un champ. Nous nous sommes pour cela appuyés sur une littérature portant sur la perspective fondée sur le projet, et sur trois ensembles de littérature sur l’appropriation d’objets de conception. Nous avons ensuite mobilisé ce modèle d’analyse dans la lecture approfondie de deux cas de projets conduits par le PSP sous forme d’actions collectives. La mobilisation de ce modèle d’analyse nous a permis d’examiner les dispositifs (organisationnels, d’animation, d’accompagnement, …) mis en place par l’équipe du pôle au niveau des actions collectives, et leur incidence sur les activités qui s’y sont déroulées. Celle-ci nous a également permis d’identifier, en contexte, les éléments qui ont été par la suite appropriés ou adoptés par les opérateurs de services, durant la conduite de leurs propres projets. Nous avons alors mis en évidence un certain nombre de leviers d’ordre méthodologique, sur lesquels peut s’appuyer l’équipe du pôle pour optimiser l’organisation et l’animation de telles actions collectives. Ces résultats nous ont alors conduits à émettre trois principaux axes de discussion théorique / Our research aims to identify, for the PSP PACA our socio-economic partner, the possible ways to support the innovation activity of its members and the home-care services field players. Firstly, based on an expanded literature review, we built a theoretical model of analysis allowing us to highlight all the cognitive, political, constructive and productive fundamental activities in the implementation of entrepreneurial projects intended to transform or strengthen a field. Thus, we rely on a project-based view literature and on three sets of literature on the appropriation of human artefacts. Secondly, we mobilized this model of analysis in the in-depth reading of two cases of projects carried out by the PSP PACA, setting up collective actions. Mobilizing this analytical model allowed us to examine the different ways (organization, collective animation and individual support) by which the PSP team carried out theses collective actions, and their subsequent impact on the activities. It also allowed us to identify, in context, the elements that were appropriated or adopted by the participants while conducting their own projects. We then highlighted a certain number of methodological levers, on which the team of the cluster can rely to optimize - according to its aims and its orientations - the organization and the animation of such collective actions. We articulated these levers according to four different modalities in order to facilitate their mobilization by participants or project carriers. These results then led us to put forward three main axes of theoretical discussion
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De l'infrapolitique à la révolution démocratique : ethnographie culturelle du mouvement ATD Quart Monde / From infrapolitics to democratic revolution : cultural ethnography of the ATD Forth World movementRoy, Alex 28 May 2019 (has links)
Cette thèse de sociologie est une monographie du mouvement ATD Quart Monde. Fondée en 1958 par le prêtre Joseph Wresinski dans un camp de sans-logis, cette association porte la voix politique des « personnes en situation d’extrême pauvreté » en France et dans le monde. C’est à partir d’un travail de mobilisation sur le long terme et d’une stratégied’émancipation que cette voix émerge au sein de groupes de réflexion. Il s’agit de rendre audible et d’organiser par l’action collective ce que le politiste James Scott appelle le domaine infrapolitique, c'est-à-dire les formes de résistances quotidiennes à la domination qui s’exercent « sous les radars » de la sphère publique. À travers l’ethnographie culturelle de quelques expérimentations démocratiques, ce travail de recherche analyse le processus d’empowerment par lequel des acteurs affaiblis socialement se renforcent collectivement par la construction d’un engagement militant. Ces personnes incarnent la possibilité de l’inclusion politique des catégories de population marginalisées. Avec différents mouvements sociaux, ATD Quart Monde façonne ainsi une révolution démocratique et culturelle. Pour ce faire, la méthode participative de l’association consiste à construire des revendications et des alliances par la confrontation du savoir expérientiel des plus pauvres avec d’autres formes de savoirs. Ceci vient approfondir les connaissances du mouvement qui a recours au registre de l’expertise dans son mode d’action. Avec quelques points de comparaison, l’exemple d’ATD Quart Monde permet finalement d’explorer trois dimensions de l’action collective : réflexive, culturelle et délibérative. / This doctoral dissertation in sociology is a monograph of ATD Forth World: an « extreme poor people »’s advocacy worldwide organization founded in a French homeless camp in 1958 by the priest Joseph Wresinski. The voice of the poorest is emerging in thinking groups after a long work of mobilization and emancipation process. The shapes of daily resistance against domination existing « under the radar » of the public sphere, which is called infrapolitics, is becoming visible and collectively organised. This research is a cultural ethnography of several democratic experimentations, which analyses the empowermentprocess of socially weakened actors. Poor people are becoming activists and are embodying the possibility of the inclusion of marginalized groups. By this way, ATD Forth World is progressively shaping a cultural and democratic revolution with other social movements. The participative methodology of the organization consists of building demands and alliances from the confrontation between poor people’s knowledge and other forms of knowledge. This work is helping to build an expertise for the organization. With the example of ATD Forth World and several points of comparison, this doctoral dissertation ultimately explores three different dimensions of collective action: cognitive, cultural and deliberative.
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