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" Un peuple se sauve lui-même" Le Solidarity Movement et la restructuration de l'activisme afrikaner en Afrique du Sud depuis 1994

Thibault-Couture, Joanie 01 1900 (has links)
Malgré la déliquescence du nationalisme afrikaner causée par la chute du régime de l’apartheid et la prise du pouvoir politique par un parti non raciste et non ethnique en 1994, nous observons depuis les années 2000, un renouvèlement du mouvement identitaire afrikaner. L’objectif de cette thèse est donc de comprendre l’émergence de ce nouvel activisme ethnique depuis la transition démocratique. Pour approfondir notre compréhension du phénomène, nous nous posons les questions suivantes : comment pouvons-nous expliquer le renouvèlement de l’activisme afrikaner dans la « nouvelle » Afrique du Sud ? Comment sont définis les nouveaux attributs de la catégorie de l’afrikanerité ? Comment les élites ethnopolitiques restructurent-elles leurs stratégies pour assurer la pérennité de la catégorie dans l’Afrique du Sud post-apartheid ? Qu’est-ce que la résurgence d’une afrikanerité renouvelée nous apprend sur l’état de la cohésion sociale en Afrique du Sud et sur la mobilisation ethnolinguistique en général ? La littérature sur le mouvement post-apartheid fait consensus sur la disparition du nationalisme afrikaner raciste, mais offre peu d’analyses empiriques et de liens avec les nombreux écrits sur le mouvement nationaliste afrikaner pour comprendre les dynamiques de ce nouveau phénomène et effectue peu de liens avec les nombreux écrits sur le mouvement nationaliste afrikaner. Notre argument est que le nouvel activisme afrikaner est en continuité avec la trajectoire du nationalisme afrikaner, plus précisément avec le courant conservateur. Les entrepreneurs ethnopolitiques suivent les voies tracées par leurs prédécesseurs en reproduisant des stratégies politiques, institutionnelles ainsi qu’une structure idéologique dont les fondements sont semblables à ceux du mouvement nationaliste. Les entrepreneurs ethnopolitiques structurent l’activisme afrikaner selon trois processus. D’abord, ils procèdent au cadrage des nouveaux attributs de la catégorie en faisant notamment de l’autosuffisance communautaire, le cœur de l’afrikanerité. Ensuite, ils essayent d’institutionnaliser une nouvelle catégorie identitaire, qu’ils appellent les minorités discrimines raciales et ethniques. Ce processus de group-making vise à susciter une action collective déployée autant au niveau national qu’international, pour exercer une pression sur le gouvernement de l’ANC, accusée de discriminer les Afrikaners. Enfin, les entrepreneurs ethnopolitiques mettent sur pied un réseau d’organisations ethniques pour assurer la reproduction de l’afrikanerité et assurer la survie ethnique. Ces niches écologiques permettent de se substituer à l’État en offrant aux membres de la communauté des services et en créant des espaces réservés à la routinisation de l’afrikanerité. / The thesis aims at understanding the restructuration processes of the Afrikaner movement following the South African democratic transition. Despite the collapse of Afrikaner nationalism caused by the end of the apartheid regime and the seizure of political power by a non-racist and non-ethnic party in 1994, we have seen a renewal of the Afrikaner identity movement since the 2000s. The aim of this thesis is therefore to understand the emergence of this new ethnic activism since the democratic transition. To deepen our understanding of the phenomenon, we ask the following questions: how can we explain the renewal of Afrikaner activism in the « new » South Africa? How are the new attributes of the Afrikaner category redefined? How do the ethnopolitical elites restructure their strategies to ensure the reproduction of the category within the new national context? What does the resurgence of a renewed Afrikanerity tell us about the state of social cohesion in South Africa and the ethnolinguistic mobilization in general? The literature on the post apartheid movement makes consensus on the death of the racist Afrikaner nationalism but offers little empirical analysis to understand the dynamics of this new phenomenon and the links with the many writings on Afrikaner nationalism are not made. To remedy these empirical shortcomings, our argument is that the new Afrikaner activism is in continuity with the trajectory of Afrikaner nationalism, more precisely with the conservative current. Ethnopolitical entrepreneurs follow the paths traced by their predecessors by reproducing political and institutional strategies as well as an ideological structure whose foundations are similar to those of the nationalist movement. However, continuity means that institutions must adapt to changing contexts in order to persist over time. In our case, the democratic transition has paved the way for institutional adaptation processes and historical awakening. Afrikaner activism is restructured through three processes. Ethnopolitical entrepreneurs are engaged in a framing process of the new attributes of the category in which community self-sufficiency is defined as the heart of Afrikanerity. Then, these elites try to institutionalize a new category as the new foundation of the political action of the movement. This is how ethno-political entrepreneurs mobilize what they call discriminated racial and ethnic minorities. This group-making process aims to stimulate collective action by depicting a frame of injustice to prove that Afrikaners are discriminated against by the government. This political strategy is deployed both nationally and internationally to exert pressure on the ANC government. Finally, ethnopolitical entrepreneurs have set up a network of ethnic organizations to ensure the reproduction of Afrikanerity and ensure ethnic survival. These ecological niches make it possible to replace the State by offering the members of the community services and by creating spaces for the routinization of Afrikanerity.
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L'usage du droit comparé dans le raisonnement du juge : analyse en matière de droits fondamentaux au Canada et en Afrique du Sud

Murith, Eva 02 1900 (has links)
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Le gayle dans la communauté queer et coloured de Cape Town : idéologies linguistiques, performances et identités

Thériault, Simon-Charles 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur les transformations sociohistoriques du gayle en Afrique du Sud, une variété linguistique de l’afrikaans et de l'anglais, au répertoire lexical souvent improvisé. S’appuyant sur six mois de terrain ethnographique au Cap, ce travail se base sur des données (méta)linguistiques tirées d’observation participante ainsi que d’entretiens individuels et de groupe au sein de la communauté coloured. Je critique une perspective qui envisage le gayle comme une « anti-langue » (Halliday 1976), une méthode de communication secrète et exclusive à une communauté fermée. Plutôt, je suggère que le phénomène est mieux compris lorsqu’abordé en tant que registre d'une communauté de pratique (Eckert et McConnell-Ginet 2003). Mes entretiens révèlent son association historique et « enregistrée » avec la figure caractérologique (Agha 2007) de l’homosexuel efféminé coloured ou « moffie ». Toutefois, les participants expriment un malaise face à cette idéologie puisqu’ils sont conscients que cette construction « efface » (Gal et Irvine 2000) les locuteurs non canoniques du gayle. Au-delà de la description lexicale, mon analyse suggère des chevauchements entre les caractéristiques sémantiques et pragmatiques de la variété, toutes deux stratégiquement déployées pour invoquer des caractéristiques évanescentes et des attributs sociaux dans l’interaction (Butler 1990). Au même titre que les éléments du répertoire ne correspondent pas à des significations sémantiques fixes – mais plutôt à des réalisations discursives contingentes – l’utilisation du gayle ne se limite pas à des identités sociales statiques. L'appartenance à la communauté est plutôt marquée par l’utilisation légitime et la compréhension mutuelle de déviations lexicales créatives et contextuelles. / This thesis focuses on sociohistorical transformations of Gayle, a linguistic variety consisting of an often-improvised lexical repertoire superimposed upon either Afrikaans or English in South Africa. Based on six months of fieldwork in Cape Town, this thesis draws on rich (meta)linguistic data drawn from participant-observation, as well as individual and group interviews within the coloured community. I critique an 'anti-language' (Halliday 1976) perspective, wherein Gayle is seen as uniquely anchored to a closed community for which it serves as an exclusive, ingroup code. Rather, I suggest that Gayle is best understood when approached as the register of a community of practice (Eckert & McConnell-Ginet 2003). My interviews expose the historical and 'enregistered' association of Gayle with the racialized, gendered and sexualized ‘characterological figure’ (Agha 2007) of the effeminate coloured gay man or 'moffie'. This association serves as a backdrop to contemporary anxieties about the ways in which Gayle is mapped onto speakers’ social identities and perhaps shows the respondent’s consciousness that these formulations ‘erase’ (Irvine and Gal 2000) non-canonical users of Gayle. Moving beyond lexical description, I suggest overlaps between the semantic and pragmatic features of the variety, both strategically deployed to invoke evanescent characteristics and social attributes in interaction (cf. Butler 1990). Just as elements of the Gayle repertoire do not code for fixed semantic meanings – but are rather contingent, discursive achievements – Gayle does not 'code for' static social identities. Instead, it achieves group belonging in interaction through legitimate use and mutual comprehension of creative linguistic 'deviations' and 'subversions'
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The sculpture of Irma Stern (1922-1955)

Bourdin, Lara 11 1900 (has links)
Le présent mémoire se veut être une étude critique portant sur un thème qui n’a pas été traité à ce jour : l’œuvre sculptural d’Irma Stern (1894-1966), artiste d’ascendance juive-allemande née en Afrique du Sud. Il s’agit de dégager des perspectives nouvelles sur l’art, la carrière et l’importance historique d’une personnalité qui est d’ordinaire acclamée pour sa contribution à l’essor de la peinture sud-africaine moderne. Notre visée est double. Nous proposons d’abord le premier catalogue exhaustif des sculptures d’Irma Stern : sont présentées environ trente à cinquante œuvres qui furent réalisées entre 1922 et 1955 dans divers média et dont le trait commun est de représenter des femmes africaines. Nous proposons en second lieu une analyse interprétative du corpus, dans son intégralité. Il s’agit de corréler l’œuvre sculptural d’Irma Stern aux méandres de sa vie et de son travail de peintre déterminée à représenter des sujets africains. Notre but est de parvenir à une compréhension fine des désirs, des préoccupations et des angoisses qui animèrent l’artiste dans sa confrontation, longue de trente années, avec des thèmes africains ainsi que des dynamiques de pouvoir qui se dégagent de son œuvre. En portant tour à tour notre attention aux sculptures en argile (1922), en ciment (1936-45) et enfin, en pierre à savon et en verdite (1936-45), et en empruntant aux cadres conceptuels fournis par les théories postcoloniale, phénoménologique et sculpturale, nous mettons en évidence les évolutions qu’a connues le rapport de l’artiste à son sujet et ce qu’elles nous disent sur la relation, mouvante, qu’elle entretenait avec ses modèles. Les analyses que nous proposons sont susceptibles d’ouvrir de nouvelles pistes et de modifier le regard porté à Irma Stern et à sa place dans l’histoire de l’art sud-africain. / This thesis proposes an unprecedented critical study of the sculptural production of the South African-born, German-Jewish artist Irma Stern (1894-1966). It seeks to open new perspectives on the art, the career, and the historical significance of a figure who is commonly celebrated for her pioneering contribution to the development of modern South African painting. This thesis’ contribution is twofold. Firstly, it offers the first comprehensive catalogue of Stern’s sculptural œuvre, bringing into focus a corpus of roughly thirty to fifty works, produced between the years 1922 and 1955 in a variety of different media, which display a consistent focus on the African female subject. Secondly, it analyzes and interprets Stern’s complete sculptural oeuvre. Mapping the narrative of Stern’s sculptural production onto the plot of her life and work as a painter of African subjects, it seeks to offer a richer understanding of the desires, anxieties, and concerns that underpinned Stern’s thirty-year-long engagement with African subject matter as well as an account of the racial power dynamics that are at play in her oeuvre. Through dedicated studies of Stern’s production in clay (1922), cement (1936-1945), and wonderstone and verdite (1936-1945), guided by concepts drawn from postcolonial, phenomenological, and sculptural theory, it tracks the changes in Stern’s sculptural approach to her subject matter and analyzes them in terms of Stern’s changing relationship with her African models. These analyses ultimately offer new directions for approaching Stern and framing her position in the history of South African art.
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Évaluation des besoins et des ressources hospitalières en Afrique centrale

Bosembo Ilondjo, Maurice January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Genre et société numérique colonialitaire : effets politiques des usages de l'internet par des organisation de femmes ou féministes en contexte de domination masculine et colonialitaire : les cas de l'Afrique du Sud et du Sénégal / Gender and the “colonialtairian” digital society : Political effects of women’s and feminist organizations' usage of the Internet within the context of male and “colonialtairian” domination : the cases of South Africa and Senegal

Palmieri, Joëlle Sylvie 16 December 2011 (has links)
Partant de la volonté de nous libérer de définitions techniques, technicistes ou produites dans la sociologiede l’appropriation sociale des usages des TIC afin de qualifier les usages de l’Internet par des organisations defemmes ou féministes en Afrique, nous avons privilégié dans cette thèse les travaux théoriques portant sur lepatriarcat et sur la colonialité du pouvoir (ensemble des relations sociales caractérisées par la subalternité –hiérarchisation entre dominants et dominés – produite par l’expansion du capitalisme). Ce parti pris nous apermis de poser un cadre d’analyse opératoire ne plaquant pas des analyses théoriques occidentales, sudaméricainesou asiatiques sur l’Afrique. Il a facilité la façon dont nous avons problématisé la relation entredomination masculine et domination liée à la colonialité de pouvoir, que nous avons nommée colonialitaire,dans un contexte de mondialisation et d’hypermodernité. Les manifestations différenciées de cette relation enAfrique du Sud et au Sénégal nous ont aidé à circonscrire le terrain et le contexte à partir desquels lesorganisations de femmes et féministes locales utilisent ou non l’Internet. La confrontation de leursreprésentations avec le cadre conceptuel est devenue informative et s’est avérée indispensable afin de qualifier lapolitisation de leurs usages. Il nous est ainsi apparu que l’Internet cristallise parmi les technologies del’information et de la communication un moyen par lequel la « société de l’information » est le produit comme laproduction d’une mondialisation hypermoderne où la colonialité du pouvoir et le patriarcat, en tant quesystèmes, s’exercent conjointement. Cette conjonction s’exprime par les biais théorique autant qu’empirique.Notamment nous avons observé que l’épistémologie utilisée dans ce cadre renoue avec des constructionstraditionnalistes, nationalistes, paternalistes et masculinistes des savoirs en écho à ce que permet cet outil :l’accélération de l’appropriation du corps des femmes, la surenchère rhétorique et politique des dominants,l’institutionnalisation des concepts, l’occidentalisation des pensées, les privatisations en tous secteurs, lesconcurrences croisées de l’Occident, l’Extrême et le Moyen-Orient sur les terrains tant économique, politiqueque socioculturel, religieux. Il est alors apparu que les inégalités de genre s’aggravent en même temps que lesidentités sexuelles à tous les niveaux (État, institutions, population) deviennent souterraines et que les rapportsdifférenciés de « race » et de classe se creusent. Fort de ce constat, nos analyses nous ont mené à réaliser que lesfemmes de « la base » se retrouvent en situation d’accentuer la prise en charge immédiate de la gestion del’urgence (augmentation de la pauvreté, des violences, diminution de l’accès aux ressources, à la santé, àl’éducation…), parfois d’accepter leur subalternité tout en la négociant auprès des dominants. Aussi, peu à peu, / With our initial intention to be liberated from the definitions — technical, technocratic or thoseemanating from the sociology of the social appropriation of ICT uses — in order to analyze the usage of theInternet in women’s and feminist organizations in Africa, we focused in this thesis on theoretical workrelating to patriarchy and the coloniality of power (totality of social relations characterized by subalternity —hierarchization between the dominants and the dominated — produced by the expansion of capitalism.) Thisposition enabled us to establish a working analytical framework without imposing Western, South Americanor Asian theoretical analyses on Africa. It also facilitated how we expressed the problematic of therelationship between male domination and the domination inherent in the coloniality of power, which wehave called “colonialtairian” in the context of globalization and hypermodernity. The differentiatedmanifestations of this relationship in South Africa and Senegal helped us delineate the field and contextwithin which local women’s or feminist organizations use or don’t use the Internet. Comparing theirrepresentations within the conceptual framework proved edifying and indispensable in determining thepoliticization of their use. It thus became apparent that among the information and communicationtechnologies, the Internet crystallizes one means by which the “Information Society” is both the product andthe production of a hypermodern globalization in which the systems of coloniality of power and patriarchyfunction conjointly. This conjunction is clearly evidenced both theoretically and empirically. Especiallynoteworthy is that the epistemology used in this context reconnects to traditionalistic, nationalistic,paternalistic and male constructions of knowledge echoing what this tool facilitates: a rapid increase of theappropriation of women’s bodies, the dominants’ rhetorical and political grandstanding, theinstitutionalization of concepts, the Westernization of thought, privatization in all sectors and criss-crossingcompetition throughout the West, the Far East and Middle East in economic, political, socio-cultural andreligious areas. It then appeared that gender inequalities worsen at the same time as sexual identities on alllevels (state, institutions, population) are buried away, while differentiated “race” and class relationshipsbecome more pronounced.
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La construction de la communauté de sécurité africaine : une perspective africaine / Construction of the African security community : an African perspective

Frasson-Quenoz, Florent 12 May 2011 (has links)
Les difficultés rencontrées pour assurer le maintien de la paix et de la sécurité internationale sur le continent africain constituent un réel obstacle au développement économique, un danger pour les populations et une menace sérieuse pour la survie des Etats.Les outils théoriques classiques de la sécurité internationale s’étant révélés insuffisants pour apporter une réponse à cette problématique, notre objectif est ici, en recourant à l’approche constructiviste, de déterminer si les États africains manifestent une réelle volonté et/ou capacité à construire une communauté de sécurité (CS) à même de palier ces difficultés.Pour ce faire nous nous interrogeons sur l’existence d’un lien entre la production d’actes de parole, la promotion et l’adoption de normes de régulation pacifiques des conflits et la manière qu’ont les États africains d’appréhender leurs relations avec les autres membres de la CS supposée.L’utilisation additionnelle du concept de région et l’adoption d’une perspective africaine nous permettent en outre de diviser l’objet d’étude « Afrique » en plusieurs sous-Ensembles plus propices à la réalisation d’une étude scientifique et d’évaluer d’une part la pertinence et d’autre part le sens même du concept de CS lorsqu’il est appliqué au terrain africain. / The difficulties met to insure the preservation of the peace and the international security on the African continent constitute a real obstacle to the economic development, a danger for the populations and a serious threat for the survival of States.The classic theoretical tools of the international security having proved insufficient to provide an answer to this issue, our objective is to determine, on the basis of the constructivist approach, whether African States show a real willingness and\or a capacity to build a Security Community (SC) that would be able to overcome these difficulties.In order to do so we question whether a link exists between the production of “speech acts” on the one hand and the promotion and the adoption of pacific regulation norms for conflicts on the other, and we examine the way African States apprehend their relations with other members of the supposed SC.The additional use of the concept of “region” and the adoption of an African perspective allow us to divide the object of study "Africa" into several subsets more propitious to the achievement of a scientific study, and to evaluate the relevance and the meaning of the SC concept when applied to the African field of study.
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Washington et l'Afrique : le rôle de Charles C. Diggs, "Mr Africa" : 1955-1980 / Washington and Africa : the Role of Charles C. Diggs : 1955-1980

Minck, Christopher 15 November 2013 (has links)
Le mouvement initié le 6 mars 1957 par l’indépendance du Ghana de la Grande-Bretagne balaya l’ensemble de l’Afrique australe jusqu’à culminer en 1960 – « année de l’Afrique ». La décolonisation et la résultante émergence d’une troisième voie dans le conflit idéologique entre les Etats-Unis et l’URSS provoqua l’irruption du continent africain sur l’échiquier politique international. Parallèlement, dans le Sud des Etats-Unis, les Noirs luttaient pour obtenir la reconnaissance de leurs droits civiques. Dès lors, les connections entre ce combat et la lutte internationale pour la décolonisation apparurent, échos modernes aux liens déjà tissés plus tôt entre les Afro-Américains et leur continent d’origine. Le changement dans les relations raciales s’accompagna par un regain de conservatisme aussi bien aux Etats-Unis qu’en Afrique subsaharienne. L’élection du républicain Nixon en 1968 faisait écho au maintien de régimes dirigés par la minorité blanche en Afrique du Sud, en Rhodésie et dans l’ensemble de l’Afrique lusophone. C’est dans ce contexte « globalisé », où politiques intérieure et internationale, race et nation commencèrent à fusionner que les relations raciales émergent sur la scène internationale comme enjeu politique. Les Etats-Unis durent faire face à la ségrégation et à la discrimination dans leur propre pays ainsi qu’à la décolonisation à l’étranger. L’émergence des relations raciales en tant qu’enjeu global se posait comme un obstacle aux tentatives américaines de construire une coalition internationale et multiraciale contre le communisme. L’émergence d’un corps politique noir américain à la fin des années 1960 dans ce contexte pose la question des Représentants afro-américains au Congrès et de la politique africaine des Etats-Unis. Se situant dans ce contexte, cette thèse examine le rôle que le Représentant Charles C. Diggs a joué dans les politiques de Washington vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne de 1955 à 1980. Représentant démocrate du Michigan, « Mr. Africa » devint le premier Afro-Américain nommé à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre basse en 1959. Il présida, sous l’Administration Nixon, la Sous-commission aux Affaires africaines, orchestra la fondation du lobby parlementaire noir, le Congressional Black Caucus, en 1971 et fut l’architecte de TransAfrica – un lobby non-institutionnel visant à sensibiliser les Américains à la situation raciale en Afrique – en 1977. De par sa carrière, ses engagements politiques et sa nature même de Représentant noir, Charles Diggs a incarné une vision transnationaliste des relations raciales. Notre propos vise à analyser le rôle de Diggs dans la reconnaissance nationale de problèmes raciaux globaux à travers sa définition de ces problèmes en des termes transgressant le simple intérêt racial. / The movement which began on 6th March 1957 with Ghanaian independence from Great Britain swept through the rest of southern Africa, culminating in 1960, hailed the ‘Year of Africa’. Decolonization and the resultant emergence of a third way in the ideological conflict between the United States and the USSR led to the sudden appearance of the African continent on the international political stage. At the same time, in the southern United States, blacks fought for recognition of their civil rights. From this point on, contemporary resonances of the links already woven by Afro-Americans with their continent of origin allowed the connections of their combat with the international struggle for decolonization to become apparent. Changes in race relations were accompanied by a rise in conservatism as much in the United States as in sub-Saharan Africa. The election of the Republican Nixon in 1968 was mirrored in the preservation of regimes of minority white rule in South Africa, Rhodesia and the whole of Portuguese speaking Africa.It is in this ‘globalised’ context, in which domestic and international politics, race and nation began to fuse that race relations emerged on the international scene as a political issue. The United States had to confront segregation and discrimination in their own country, as well as decolonization abroad. The emergence of race relations as a global issue acted as an obstacle to American efforts to construct a multiracial international coalition against communism. The emergence of a Black American political body at the end of the 1960s raises, within this context, the question of the status of Afro-American Representatives at Congress and the African politics of the United States as a whole. Rooted in such a context, this thesis examines the role that Representative Charles C. Diggs played in Washington politics in relation to sub-Saharan Africa from 1955 to 1980. Democrat Representative for Michigan, Diggs, later to be known as ‘Mr Africa’, became, in 1959, the first Afro-American appointed to the Committee of Foreign Affairs of the lower house. Under the Nixon administration, he presided over the Subcommittee on Africa, orchestrated the foundation of the black parliamentary lobby the Congressional Black Caucus in 1971, and was the architect in 1977 of TransAfrica, a non-institutional lobby aiming to raise American awareness of the racial situation in Africa. Through his career, his political engagements, and the very fact of being a black Representative, Charles Diggs incarnated a transnationalist vision of race relations. Our intention is to analyze Diggs’ role in the national recognition of global racial problems, through the terms he used to define them, terms which exceeded straightforward racial interest.
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L'action publique de lutte contre le VIH/SIDA Acteurs, controverses et dynamiques Analyse comparée à partir des exemples sud-africain, burkinabè et camerounais

Tsotsa, Edrich Nathanaël 11 September 2009 (has links) (PDF)
Depuis un peu plus de vingt cinq ans, les sciences humaines et sociales essaient de comprendre et d'interpréter les dynamiques de l'épidémie de VIH/Sida. La science politique africaniste est cependant en marge de ce mouvement cognitif malgré le développement de nombreux paradigmes sur les politiques publiques. Cette méfiance de l'africanisme à l'égard du VIH/Sida manifeste vraisemblablement une sorte de souffrance épistémologique fortement liée à ce trop plein d'institutionnalisme des politiques publiques, adoubé par le fort étatisme qui caractérise encore les études africaines en science politique. A tel point qu'elles ne s'intéressent pas aux autres acteurs sociaux désormais présents dans la fabrication des objets politiques, au-delà de la rigidité de l'Etat classique par ailleurs introuvable dans les mécanismes de gouvernance du VIH/Sida en Afrique. Pourtant, à bien y réfléchir, l'épidémie de VIH/Sida produit des effets incontestablement politiques : elle génère et entretient des enjeux de pouvoir ; elle interroge les mécanismes de gouvernance des problématiques sociales ; elle révèle la désétatisation de l'espace public par des formes d'entrées non électives mais participatives, etc. A cet effet, elle renouvelle les paradigmes de l'Etat en Afrique en les transposant sur les acteurs qui émergent à côté de l'Etat dans la production de l'action antisida. Cette thèse analyse les dynamiques de l'épidémie de VIH/Sida à partir des théories et des concepts produits par la science politique, en ciblant dans une sorte de comparaison, le rôle et la place des acteurs politiques et associatifs, des controverses et des dynamiques de l'épidémie, dans la construction politique du VIH/Sida en Afrique du Sud, au Burkina Faso et au Cameroun.
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Genre et société numérique colonialitaire - Effets politiques des usages de l'Internet par des organisations de femmes ou féministes en contexte de domination masculine et colonialitaire : les cas de l'Afrique du Sud et du Sénégal

Palmieri, Joelle 16 December 2011 (has links) (PDF)
Partant de la volonté de nous libérer de définitions techniques, technicistes ou produites dans la sociologie de l'appropriation sociale des usages des TIC afin de qualifier les usages de l'Internet par des organisations de femmes ou féministes en Afrique, nous avons privilégié dans cette thèse les travaux théoriques portant sur le patriarcat et sur la colonialité du pouvoir (ensemble des relations sociales caractérisées par la subalternité - hiérarchisation entre dominants et dominés - produite par l'expansion du capitalisme). Ce parti pris nous a permis de poser un cadre d'analyse opératoire ne plaquant pas des analyses théoriques occidentales, sud-américaines ou asiatiques sur l'Afrique. Il a facilité la façon dont nous avons problématisé la relation entre domination masculine et domination liée à la colonialité de pouvoir, que nous avons nommée colonialitaire, dans un contexte de mondialisation et d'hypermodernité. Les manifestations différenciées de cette relation en Afrique du Sud et au Sénégal nous ont aidé à circonscrire le terrain et le contexte à partir desquels les organisations de femmes et féministes locales utilisent ou non l'Internet. La confrontation de leurs représentations avec le cadre conceptuel est devenue informative et s'est avérée indispensable afin de qualifier la politisation de leurs usages. Il nous est ainsi apparu que l'Internet cristallise parmi les technologies de l'information et de la communication un moyen par lequel la " société de l'information " est le produit comme la production d'une mondialisation hypermoderne où la colonialité du pouvoir et le patriarcat, en tant que systèmes, s'exercent conjointement. Cette conjonction s'exprime par les biais théorique autant qu'empirique. Notamment nous avons observé que l'épistémologie utilisée dans ce cadre renoue avec des constructions traditionnalistes, nationalistes, paternalistes et masculinistes des savoirs en écho à ce que permet cet outil : l'accélération de l'appropriation du corps des femmes, la surenchère rhétorique et politique des dominants, l'institutionnalisation des concepts, l'occidentalisation des pensées, les privatisations en tous secteurs, les concurrences croisées de l'Occident, l'Extrême et le Moyen-Orient sur les terrains tant économique, politique que socioculturel, religieux. Il est alors apparu que les inégalités de genre s'aggravent en même temps que les identités sexuelles à tous les niveaux (État, institutions, population) deviennent souterraines et que les rapports différenciés de " race " et de classe se creusent. Fort de ce constat, nos analyses nous ont mené à réaliser que les femmes de " la base " se retrouvent en situation d'accentuer la prise en charge immédiate de la gestion de l'urgence (augmentation de la pauvreté, des violences, diminution de l'accès aux ressources, à la santé, à l'éducation...), parfois d'accepter leur subalternité tout en la négociant auprès des dominants. Aussi, peu à peu, les nouvelles modalités d'action politique des organisations de femmes ou féministes se sont affinées. Faisant face à une régression multiforme, ces organisations doivent modifier leur approche. L'heure est davantage à la préservation des droits des femmes qu'à leur conquête, à la défensive qu'à la subversion. Souhaitant sortir de ce constat alarmiste ou pessimiste, nous avons cherché à nuancer les manifestations de cette double domination sur le réel et avons opté pour une analyste réflexive des représentations de ces organisations sur le virtuel. Ainsi, des pistes d'innovation dans les usages de l'Internet, en marge d'une vision de la communication principalement en termes de marketing et corporate, ont été mises en lumière. Elles privilégient la visibilité de savoirs non savants de femmes ou de jeunes, dans le but de créer les bases d'une citoyenneté féministe. L'étincelle épistémique provoquée par ce choix nous conduit à la conclusion que ses effets politiques interrogent la démocratie et détrône l'injonction à " être connecté " par l'informalité qui caractérise ce parti pris.

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