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Camillo Berneri (1897-1937) : Mythes, racines et réalités d'un intellectuel anarchiste

Stiffoni, Giovanni 06 December 2012 (has links) (PDF)
Dans notre travail de recherche, nous avons essayé d'expliciter quels sont les traits distinctifs d'un anarchiste italien du vingtième siècle. Pour cela, suivant le modèle proposé par Carlo Ginzburg dans Le fromage et les vers, nous avons pris en considération le cas d'un militant libertaire qui a été considéré comme une exception au sein de son mouvement. À ce propos, il nous a paru particulièrement intéressant d'analyser la vie de Camillo Berneri pour le rôle qu'il a tenu au sein de son mouvement car cet intellectuel italien peut être considéré comme un représentant très important du mouvement anarchiste italien car il a milité toute sa vie dans cette organisation politique et il est devenu un martyr de la Révolution libertaire en Espagne. Cependant, nous pouvons aussi considérer Camillo Berneri comme une figure assez originale au sein de son mouvement car ses positions politiques et philosophiques ont suscité souvent plusieurs discussions au sein de son mouvement. Pour mieux comprendre les caractéristiques de cet intellectuel, nous avons pris en considération la représentation que la police et les anarchistes ont donnée de lui, sa formation intellectuelle et la relation entre ses positions politiques et son activité militante. Cette étude nous a permis de comprendre qu'il existe un strict lien entre les images que les autorités italiennes et les anarchistes ont donné de Camillo Berneri, que son parcours intellectuel a été influencé par des auteurs de différentes orientations idéologiques et que son activité politique a été fortement conditionnée par la vision que l'anarchiste avait de son mouvement d'appartenance, au début de son militantisme. Ces observations nous invitent à réfléchir sur la signification historique de l'appartenance au mouvement libertaire et sur la complexité de la définition des traits qui caractérisent un anarchiste.
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Pragmatisme : une philosophie anarchiste ? : une généalogie : Proudhon, Bakounine, James, Dewey / Pragmatism : an anarchist philosophy ? : a genealogy : Proudhon, Bakunin, James, Dewey

Maroupas, Nikolaos 03 November 2015 (has links)
Le pragmatisme, en tant que courant philosophique, et l'anarchisme, en tant que courant politique, semblent être reliés par deux approches d'apparence complémentaire : le premier est souvent considéré comme politiquement neutre alors que le second comme philosophiquement indifférent. Notre étude consiste à examiner cette double neutralité et, suivant notre interrogation, à savoir « le pragmatisme, est-il une philosophie anarchiste ? », valoriser et évaluer la possibilité d'une réponse positive, car les conséquences politiques de l'un et les conséquences philosophiques de l'autre, ainsi que les causes de leur prétendue indifférence complémentaire, nous inspirent l'idée d'une architecture commune. Dans un premier temps, nous tentons de situer cette architecture dans la philosophie de James et de Dewey se focalisant sur le rapport du pragmatisme à la démocratie. Nous dégageons ainsi les traits principaux d'une philosophie de l'expérience conforme aux exigences que les philosophes pragmatistes prêtent à la démocratie, car c'est l'expérience qui permet à la démocratie de voir sa dimension éthique, très présente chez les pragmatistes, devenir politique. Dans un deuxième temps, nous examinons l'articulation de ce que l'on peut appeler doxa anarchiste avec les thèses philosophiques que James et Dewey voient composer la philosophie de l'expérience. Nous nous focalisons notamment sur la pensée de Proudhon et de Bakounine, dont la filiation nous semble porteuse du même esprit anti-absolutiste qui correspond à la dimension critique de la philosophie de l'expérience. / Pragmatism, as a philosophical movement, and anarchism, as a political one, seem to be connected by two seemingly complementary approaches: pragmatism is often considered as politically neutral, while anarchism as philosophically indifferent. The aim of our study is to examine this double neutrality and, following our interrogation, namely « is pragmatism an anarchist philosophy? », to evaluate the possibility of a positive answer, the political consequences of the one and the philosophical consequences of the other, and also the causes of their alleged complementary indifference, inspiring us the idea of a commun architecture. First, we try to locate this architecture in the philosophy of James and Dewey, focusing on the relationship of pragmatism to democracy. Thus, we point out the main features of a philosophy of experience fitting the demands - in a pragmatic perspective - of democracy. For it is only experience that allows democracy to see its ethical dimension - very present among pragmatists - become political. Second, we examine the articulation of what we can call anarchist doxa with the philosophical assertions that form, according to James and Dewey, the philosophy of experience. We focus, in particular, on the thought of Proudhon and Bakunin, whose kinship seems to carry the same anti-absolutist spirit that forms the critical dimension of the philosophy of experience.
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L' Association internationale des travailleurs après la Révolution espagnole (1939-années 1990) : principes, tactiques et finalités anarcho-syndicalistes : crise permanente et résurgences marginales / International Workers Association after the Spanish Revolution (1939-1990s) : anarcho-syndicalist principles, tactics and aims : permanent crisis and marginal resurgences

Guinchard, François 20 November 2017 (has links)
L'Association internationale des travailleurs, fondée en 1922, est la principale fédération d'organisations anarcho-syndicalistes, un courant important du mouvement ouvrier, essentiellement en Europe et en Amérique latine entre les années 1910 et 1930. Les collectivisations révolutionnaires en Espagne au cours de la guerre civile constituent sa plus grande réalisation, tandis qu'un déclin du mouvement s'est déjà amorcé dans les autres pays. Confrontés à leur propre mise en pratique, les principes, tactiques et finalités anarcho-syndicalistes commencent alors à être mis en question. Cette thèse étudie les causes et manifestations de la crise qui commence à ce moment, et dure tout au long du XXe siècle, entraînant sa division et sa marginalisation ; en même temps que ses résurgences multiformes. Elle permet d'entrevoir les transformations de l'AIT, du courant et de la culture qu'elle représente, ainsi que les raisons de leur persistance. / The International Workers Association was founded in 1922, and is the historical and largest organisation of anarcho-syndicalism, one of the major working class currents, mainly in Europe and Latin America between the 1910 and 1930 decades. The collectivizations in Spain during the civil war represent its biggest fulfillment, while in the other countries the movement allready started to decline. The practical application of the anarcho-syndicalist principles, tactics and aims leads to various re-assessments and internal conflicts. This thesis studies the causes and manifestations of the long term crisis which starts at this moment and goes on throughout the whole XXth century. At the same time as anarcho-syndicalism divides and marginalizes itself, multiform resurgences occurs. This overview enables to discern the transformations of the IWA, of the current and the culture it embodies, and the reasons of their persistence.
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Le mutuellisme dans la pensée de Pierre-Joseph Proudhon

Lebrun, Pascal 09 September 2022 (has links)
La pensée de Pierre-Joseph Proudhon est encore souvent décrite comme contradictoire ou incohérente; une lecture interne proposant une interprétation cohérente de son œuvre manque toujours dans la littérature. La distinction des concepts d’antinomie et de contradiction dans la pensée de l’auteur permet d’établir cette interprétation cohérente. Chez Proudhon, l’antinomie consiste en un rapport antagonique entre deux idées, les lois déterminant les choses en lesquelles elles s’incarnent. Cet antagonisme est irréductible et demande à ce que les deux idées soient mises en équilibre l’une avec l’autre, ce qui constitue la Justice. La contradiction survient quant à elle lorsque l’équilibre n’est pas atteint. Elle consiste en une situation qui pose problème dans la société, provoquant par là la souffrance, la misère, la violence et l’instabilité. La société constitue une chose en soi, un être collectif doué de consistance ontologique nécessairement en relation avec ses parties constituantes. Parallèlement, la liberté consiste en la capacité d’agir et de se déployer en fonction de son idée. La liberté de l’être collectif, de la société, est en relation antinomique avec celle de ses parties constituantes, puisque l’une peut être maximisée au dépends de l’autre. L’État représente la contradiction découlant de l’absence d’équilibre entre les libertés. Le fédéralisme proudhonien se veut la voie moderne pour établir l’équilibre dans ce rapport antinomique. Au plan économique, la valeur d’usage et la valeur d’échange sont aussi en rapport antinomique. L’équilibre dans ce rapport permet la découverte de la vraie valeur, la valeur constituée, qui représente la Justice dans les rapports économiques. Le capitalisme représente l’ensemble des institutions économiques empêchant la formation de la valeur constituée, ce qui en fait un système économique contradictoire, non conforme à la Justice et qui provoque la souffrance. Le mutuellisme proudhonien se veut la voie moderne pour établir l’équilibre et découvrir la valeur constituée de chaque bien, c’est-à-dire accomplir la Justice dans l’activité économique de la société. Cette lecture dessine les contours d’une pensée anarchiste toute en nuance, dans laquelle l’État et la propriété privée doivent disparaitre non pas par l’abolition de leurs fonctions, mais bien par leur intégration, conforme à la Justice, dans le tissu des relations sociales.
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Associação internacional dos trabalhadores : um estudo da perspectiva suíça no período de 1864-1877 /

Mazzoni, Marcelo de Marchi. January 2019 (has links)
Orientador: Marcos Tadeu Del Roio / Resumo: O presente trabalho tem como objetivo realizar um estudo da perspectiva das seções suíças da Associação Internacional dos Trabalhadores (1864-1877). Pelo fato da historiografia, no estudo da Internacional, centrar-se na ação política de Marx e Engels, quando não de Bakunin, realizamos aqui um trabalho que, na terminologia de Walter Benjamin, chama-se de história à contra-pelo, ou seja, realizamos um estudo pormenorizado que dá ênfase aos vários militantes, à dinâmica da organização em sua rotina e do desenvolvimento da luta desta ala internacionalista que ficou conhecida como "autonomista", "bakuninista", "anti-autoritária" e, por fim, "anarquista". Fizemos um estudo sobre a Suíça e sua modernização, seguido de um estudo dos textos dos militantes das seções suíças, das atas dos Congressos Internacionais e dos trabalhados que versaram sobre o tema. Para além disso, buscaremos desenvolver a hipótese de que a Internacional "autonomista" desapareceu devido um erro teórico imanente à sua concepção: o internacionalismo operário, irrigado com uma concepção proudhoniana e materialista dialética leva a uma concepção cosmopolita que não entende a necessidade de um debate sério sobre a questão nacional. / Abstract: The present work aims to make a study on the perspective of the Swiss Sections of the International Association of Workers (1864-1877) on the history of this very same. By the fact of the historiography in the study of the Internationnale, in general, to focus on the political action of Marx, Engels and Bakunin, we are doing here a work, in the definition of Walter Benjamin, from the history to the So, we make a careful study highlighting the militants, at the dinamic of the organization of his rattan and the development of the struggle of this internationalist branch that remains called "autonomist", "bakuninist", "anti-authoritarian "And" anarchist ". We are doing a study on Switzerland and its modernization, followed by a study of the texts of the activists of the Swiss Sections, the memoirs of the International Congresses and work on the theme. Beyond that, we will seek to develop the following hypothesis: the "autonomist" International disappeared why a theoretical error immanent in its conception: the workers' internationalism, irrigated with a Proudhonian conception and a materialistic and dialectical conception leads, in Sections of the Jura Swiss, to a cosmopolitan conception that does not understand the need for a serious reflection on the national question. / Résumé: Le present travail a comme objective faire un étudé sur la perspective des Sections suisses de l’Association Internationale des Travailleurs (1864-1877) sur l’histoire de ceci même. Par le fait de la historiographie dans l’étudé de l’Internationnale, en générale, se concentrer sur l’action politique de Marx, Engels et Bakunin, nous faisons ici un travail, dans la définition de Walter Benjamin, de la histoire a l’envers, ainsi, nous faisons un étudé minutieux en soulignant les militants, à la dinamique de la organization de son rotine et de le développment de la lutte de cette branche internacionaliste que reste appellé “autonomiste”, “bakuniniste”, “anti-autoritaire” et “anarchiste”. Nous faisons un étudé sur la Suisse et son modernisation, suivi d’un étudé des textes des militants de las Sections suisses, de las memoires de les Congrès Internationaux et des travaux sur le thème. Au dela, nous rechercherons dèvelopper l’hypothèse suivant : l’Internationale “autonomiste” disparut pourquoi un erreur théorique immanente à sa conception : l’internationnalisme ouvrier, irrigué avec une conception proudhonienne et une conception materialiste et dialetique conduit, dans des Sections du Jura suisse, à une conception cosmopolite qui ne comprend pas la nécessité d’un refletion sérieux sur la question nationale. / Mestre
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Arriba los que luchan! : sindicalismo revolucionário e luta armada : a trajetória da federação anarquista uruguaia : 1963-1973

Alves, Daniel Augusto de Almeida January 2014 (has links)
La présente dissertation a pour objectif d'analyser l'incidence de la Fédération Anarchiste Uruguayenne (FAU) dans les luttes sociales en Uruguay des années 1968 à 1973. Fondée en 1956, la FAU s'est grandement inspirée d'anarchistes comme Malatesta et Bakounine, ainsi que de nombreuses expériences du mouvement ouvrier dans le pays, comme se fût le cas avec les syndicats autonomes et les groupements de solidarités. Entrée dans la clandestinité aux côtés d'autres organisations de gauche en décembre 1967, la FAU continua de développer une action politico-sociale consistante. Durant cette période, comprise par l'organisation comme une « dictature constitutionnelle », son champ d'influence s'est considérablement développé dans le mouvement syndical et étudiant, créant une importante organisation de masses, la Résistance Ouvrière Etudiante (ROE). La FAU fut aussi capable d'entraîner, sous le nom de la Tendance Combative, tout un pan de regroupements syndicaux qui soutenaient une opposition de gauche à la politique du Parti Communiste Uruguayen dans le mouvement syndical. Elle participa aussi activement au processus d'unification du mouvement syndical, qui culminera avec la création de la Convention Nationale des Travailleurs (CNT). En plus de monter une expression significative dans les luttes de masses, la FAU a aussi développé un petit, mais efficace, appareil armé, l'Organisation Populaire Révolutionnaire 33 Orientaux (OPR-33). Bien qu'elle revendiquait explicitement la lutte armée comme un moyen révolutionnaire, cette organisation n'est jamais tombée dans les thèses du foquisme, qui a tant influencé les organisations du continent, et a soutenu un projet de lutte armée articulée et par une organisation politique, avec une ligne de masses. La lutte armée était comprise, par conséquent, comme une expression d'auto-défense des luttes de masses. / A presente dissertação tem como objetivo analisar a incidência da Federação Anarquista Uruguaia (FAU) nas lutas sociais do Uruguai entre os anos 1968-1973. Fundada em 1956, a FAU se alimentou de uma grande influência de anarquistas como Malatesta e Bakunin, além de inúmeras experiências do movimento operário no país, como foi o caso dos sindicatos autônomos e os grêmios solidários. Posta na clandestinidade junto a outras organizações de esquerda em dezembro de 1967, a FAU seguiu desenvolvendo uma consistente atuação político-social. Nesse período, compreendido pela organização enquanto uma “ditadura constitucional”, ampliou de forma considerável seu raio de influência no movimento sindical e estudantil, conformando uma importante organização de massas, a Resistencia Obrero Estudiantil (ROE) além de impulsionar um campo de agrupações sindicais que sustentavam uma oposição de esquerda à política do Partido Comunista Uruguaio no movimento sindical, a Tendencia Combativa. Também participou ativamente no processo de unificação do movimento sindical, que culmina na conformação da Convención Nacional de Trabajadores (CNT). Além de galgar uma significativa expressão nas lutas de massas, a FAU também desenvolveu um pequeno, embora eficaz, aparato armado, a Organización Popular Revolucionaria 33 Orientales (OPR-33). Apesar de reivindicar expressamente a luta armada como via revolucionária, esta organização não abarcou nas teses do foquismo, que tanto influenciaram organizações no continente, sustentando um projeto de luta armada articulado e dirigido por uma organização política, com incidência de massas. A luta armada era compreendida, portanto, enquanto uma expressão de auto defesa e impulso das lutas de massas. / Este trabajo tiene como objetivo el análisis de la incidencia de la Federação Anarquista Uruguaya (FAU) en las luchas sociales de Uruguay entre los años 1968-1973. Fundada en 1956, la FAU se alimentó de una gran influencia de anarquistas como Malatesta y Bakunin, además de inúmeras experiencias del movimiento obrero en el país, como fue el caso de los sindicatos autónomos y los gremios solidarios. Puesta en la clandestinidad junto a otras organizaciones de la izquierda revolucionaria en diciembre de 1967, la FAU siguió desarrolando una consistente actuación político-social. En este periodo, comprendido por la organización mientras una “dictadura constitucional”, se amplió de forma considerable su rayo de influencia en el movimiento sindical y estudantil, conformando una importante organización de masas, la Resistencia Obrero Estudiantil (ROE) además de impulsar un campo de agrupaciones sindicales que sostenian una oposición de izquierda a la política de Partido Comunista Uruguaio en el movimiento sindical, la Tendencia Combativa. También participó activamente en el proceso de unificación del movimiento sindical, que culmina en la conformación de la Convención Nacional de Trabajadores (CNT). Además de lograr una significativa expresión en las lutas de masas, la FAU también desarrolló un pequeño, pero eficaz, aparato armado, la Organización Popular Revolucionaria 33 Orientales (OPR-33). Aunque reivindicara expresamente la lucha armada como vía revolucionaria, esta organización no abarcó en las tesis del foquismo, que tanto influyeron organizaciones en el continente, sosteniendo un proyecto de lucha armada articulado y dirigido por una organización política, con incidencia de masas. La lucha armada era comprendida, por lo tanto, como una expresión de auto defensa y impulso de las luchas de masas.
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Sociologie de l'engagement libertaire dans la France contemporaine. Socialisations individuelles, expériences collectives et cultures politiques alternatives

Luck, Simon 17 October 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse ambitionne de faire la sociologie d'un mode d'engagement qui est aussi une forme de rapport spécifique au politique : le militantisme libertaire. Entendu au sens large, il s'agit de l'engagement dans des organisations horizontales (dépourvues de hiérarchie), autonomes des institutions de la démocratie représentative et pratiquant l'action directe (de la manifestation traditionnelle aux occupations et autres squats). C'est à travers l'étude des socialisations successives des militants (primaires, au sein de la famille, puis secondaires, dans les groupes de pairs et dans le collectif militant) qu'est envisagée la formation et le renforcement des dispositions des militants à l'investissement dans une organisation libertaire ainsi que leur acquisition progressive d'une culture politique et d'un rapport au politique spécifiques. Ces différentes socialisations contribuent à faire s'éloigner, au sein de la nébuleuse libertaire, les militants anarchistes et les activistes de la gauche radicale et alternative, qui développent des conceptions différentes de ce que doivent être l'action politique et ses finalités. En dépit de leurs importantes similitudes, anarchistes et radicaux se retrouvent dans des identifications collectives divergentes qui rendent difficile leur collaboration. Leur engagement, largement affranchi des contraintes collectives, traduit un rapport au groupe qui est lui aussi clairement lié à une culture spécifique et distincte, qui influence tant la pérennité des investissements individuels que la durée de vie des collectifs.
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Post-totalitarisme, antipolitique et anarchisme

Douët, Gaëlle January 2007 (has links) (PDF)
La mort de Staline marque une césure indéniable dans l'évolution du totalitarisme soviétique. S'ensuit une transformation du système totalitaire en système « post-totalitaire » dans les pays satellites de l'Union soviétique, prélude à l'émergence de l'antipolitique et ce, malgré un durcissement idéologique suite à l'effervescence sociale réprimée en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en Pologne. Projet de régénérescence sociale, l'antipolitique se développe tout d'abord sous une forme « pré-politique » puis devient à proprement parler une nouvelle culture intellectuelle et sociale, cherchant à dissocier la société civile de la culture totalitaire. Cependant, l'antipolitique est aussi porteuse d'un projet politique dans la mesure où elle cherche à circonscrire le pouvoir post-totalitaire, devenu tentaculaire, en se posant comme « polis parallèle ». Le projet antipolitique, comparé à l'anarchisme sur la base de leur projet commun d'émancipation de l'individu vis-à-vis du pouvoir politique, ne se situe pas dans la continuité de la pensée anarchiste. Plus qu'un simple projet réformateur, l'antipolitique repense la philosophie politique à travers une nouvelle dialectique entre une société politique qui revêt la forme d'un État de droit minimal et une société civile dont le rôle de contrepouvoir est renforcé. L'antipolitique, en tant qu'instance médiatrice et le droit, en tant qu'instance conciliatrice, servent de garde-fous afin que le rapport État-société soit symétrique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Totalitarisme, Post-totalitarisme, Normalisation, Pré-politique, Antipolitique, Société civile, Anarchisme.
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L'influence de la Révolution française sur la pensée de Pierre Kropotkine

Brien, Simon January 2010 (has links) (PDF)
La Révolution française est un événement qui a profondément marqué la modernité. De nombreux courants de pensée du XIXe siècle se sont inspirés des idées qui y ont émergé, dont l'anarchiste Pierre Kropotkine qui a consacré un livre à son histoire. L'influence de la Révolution sur sa pensée est indéniable. L'anarchisme, une doctrine politique qui s'oppose au pouvoir en général et à l'État en particulier, s'est surtout développé en réaction à la déception populaire envers le libéralisme. Anarchisme et libéralisme proposent une lecture différente des événements de la Révolution française et de leurs conséquences. L'anarcho-communisme défendu par Kropotkine affirme s'inspirer directement de cet épisode historique pour faire la critique de la société moderne et la promotion de la prochaine révolution. Au niveau politique, plusieurs idées phares de la pensée de Kropotkine découlent de la Révolution. Le lien que font les sans-culottes entre la liberté et l'égalité, leur usage de l'action directe et leur rassemblement dans des lieux de pouvoir strictement populaires en sont des exemples frappants. D'un autre côté, l'appui du peuple à un État centralisé et à la Terreur va à l'encontre des thèses anarchistes développées au XIXe siècle. De plus, c'est l'échec du peuple à s'emparer du pouvoir et à l'assumer aux moments critiques qui a ouvert la porte à la domination de la bourgeoisie sur la société. Certains autres éléments de la pensée de Kropotkine viennent aussi nuancer son lien avec la Révolution française, notamment sa conception naturaliste de l'histoire. Sous cet angle, la Révolution apparaît plutôt comme l'épisode moderne d'une lutte entre les tendances hiérarchiques et libertaires de l'humanité. Au niveau économique, Pierre Kropotkine s'inspire du proto-communisme développé par les sans-culottes pour façonner son modèle économique. Les questions de subsistance et de solidarité qui étaient au coeur des revendications populaires trouvent leur écho chez Kropotkine. Par contre, on retrouvait aussi chez les sans-culottes un attachement à la propriété privée qui contredit la théorie anarcho-communiste. De plus, avec le rôle économique primordial accordé à l'État et la volonté de centraliser la production, on peut facilement douter de l'aptitude des sans-culottes au communisme. La conception historique qu'à Kropotkine de l'économie sociale qui émerge spontanément des masses populaires vient relativiser le débat autour de l'apport de la Révolution française. De plus, avec des enjeux comme l'expropriation, la division du travail et le lien entre production et consommation qui sont à peine effleurés par les sans-culottes, on ne peut pas voir dans la Révolution française la seule origine de la pensée économique de Pierre Kropotkine. À la lumière de la vision éthique et morale qui sous-tend sa pensée, on doit constater que le lien qui unit les événements de la Révolution française à la pensée de Kropotkine est parfois contradictoire. L'influence assez claire au niveau politique apparaît plutôt indirecte au niveau économique, alors qu'il n'y a pas réellement d'écho de la Révolution française dans la réflexion de Kropotkine sur la morale, qui constitue pourtant une part importante de sa philosophie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pierre Kropotkine, Révolution française, Anarchisme, Sans-culottes, Mouvement populaire.
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Pratiques éco-alternatives : dimensions éthiques et symboliques du quotidien de la résistance

Dazé, Émilie 08 1900 (has links) (PDF)
La récente recrudescence de l'activité et des revendications de groupes traditionnellement associés à la gauche politique oblige à reconsidérer la catégorie altermondialiste. Celle-ci n'arrive plus à couvrir la réalité d'une vaste mouvance sociale syncrétisant les idées antiautoritaires, écologistes et féministes et, plus généralement, l'héritage alternatif des années 1970. Cette recherche porte sur les pratiques quotidiennes et le mode de vie mis en œuvre par les personnes s'inscrivant dans cette nébuleuse alternative. Elle vise la documentation et l'analyse de ces pratiques d'un point de vue socio-anthropo-religiologique, dans leurs dimensions éthique, politique et symbolique et explore ce qui les lie à la quête de sens personnelle et collective, à l'espace-temps quotidien, à la socialité ainsi qu'à l'horizon symbolique qu'elles convoquent et construisent. Par le moyen de la théorisation ancrée, cette recherche permet de cerner les contours de ce qu'il y a lieu d'appeler la mouvance éco-alternative, mouvance qui s'exprime dans tous les aspects du quotidien, du plus intime au plus institutionnalisé. Cette mouvance prend la forme d'un mouvement d'insurrection personnelle qui, sur la base de certaines valeurs, se manifeste par des pratiques concrètes dont le sens est mutuellement négocié et partagé, pour en venir à générer un système symbolique intimement et collectivement intégré. Cette démarche aboutit dans la théorisation de la dynamique interne d'un authentique processus de changement social qui permet de considérer que la personne, sa volonté et sa capacité d'action sont les filtres par lesquels se reproduit ou non le système symbolique dont elle hérite culturellement. Ces éléments permettent de mieux comprendre comment l'action individuelle concertée sous la forme de pratiques partagées influence et transforme l'univers symbolique et à l'inverse, comment cet univers symbolique mutuellement constitué sert de cadre de référence à l'action individuelle socialement agissante. Tout le travail réflexif accompli dans ces pages mène à mieux saisir cette interrelation intime des actes individuels et des transformations collectives; il n'y aurait donc pas d'antagonisme entre le pouvoir de l'acte individuel dans l'espace-temps quotidien et la force de la mouvance collective concertée et organisée, entre les cheminements individuels et ceux des collectivités. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communauté de pratiques, quotidienneté, éthique, symbolique, altermondialisme, écologisme, anarchisme, changement social.

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