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The evolution of economic and political institutions in developing countries / L'évolution des institutions économiques et politiques dans les pays en développementClement, Jessica 09 March 2018 (has links)
Alors que les nations du monde se rapprochent et deviennent plus interdépendantes, le contexte global changeant nécessite une recherche académique plus adaptée. Les théories développées pour les démocraties avancées au vingtième siècle ont maintenant besoin d’additions complémentaires, ou peut-être de contreparties divergentes, pour expliquer les processus de développement des pays émergents. Pour traiter ces changements, les académiques ont soit créé de nouvelles théories soit étendu d’anciennes pour les adapter aux pays en développement. Cependant, malgré d’encourageants progrès, la nature dynamique des pays en cours de développement, à la fois économiquement et politiquement, implique qu’une large travail reste à accomplir. La littérature sur les développements institutionnels dans le domaine de l’économie politique pour les pays avancés est, tout en évoluant, bien établie. Les théories qui soutiennent cette thèse viennent d’études de capitalisme comparatif (CC) sur les pays avancés. Cette thèse donne un aperçu de l’impact de la structure économique sur les institutions économiques et politiques, l’évolution de ces institutions, et comment ces institutions affectent l’état social d’un pays, avec une importance particulière accordée aux résultats de l’état social. Après un premier chapitre introductif, le chapitre deux suggère que les pays en développement caractérisés par des économies plus coordonnées devraient avoir des systèmes électoraux plus proportionnels. Le chapitre trois continue avec cette idée et suggère que les économies coordonnées devraient produire des états sociaux plus généreux avec de hautes dépenses gouvernementales. Aussi, ces pays devraient avoir des résultats sociaux plus optimaux, tels que des baisses d’inégalités et des niveaux de pauvreté. Cette évolution connective peut être expliquée par la co-évolution des institutions économiques et politiques. Afin de mieux comprendre la formation et la variété des états sociaux dans les pays en développement, le chapitre quatre ne considère qu’une région, Afrique Subsaharienne (AS). Ce chapitre considère aussi comment la générosité de l’état social influe les résultats de la protection sociale. / As nations around the world become closer and increasingly interdependent, the changing global context requires a parallel advancement of academic research. Theories developed for advanced democracies in the twentieth century now require complimentary additions, or perhaps diverging counterparts, to help explain the developmental processes of developing countries. To address these changes, scholars have created new theories or extended old ones to consider developing countries. However, despite the positive and thorough advancements thus far, the dynamic nature of countries undergoing development and transition, both economic and political, means that the work is far from finished. The literature on institutional developments in the political economy for advanced democracies is, while still evolving, well established. The theories supporting the research within this thesis rely on comparative capitalism studies and the varieties of capitalism approach focused on advanced democracies. The purpose of this thesis is, using the key tenants of comparative capitalism and the varieties of capitalism theory, to expand this literature to developing countries. After the introduction found in chapter one, chapter two suggests that developing countries with more coordinated economies should have more proportional electoral rule systems, which are a type of political institution. Chapter three continues along the idea of this subject by suggesting that these coordinated economies, which have more proportional electoral rules systems, according to chapter two, should produce more generous welfare states with higher government spending and more optimal welfare outcomes, such as low inequalities and low levels of poverty. This connective story can be explained by the co-evolution of economic and political institutions. In order to understand more deeply welfare state formation and variety, along with how welfare generosity affects welfare outcomes in developing countries, chapter four takes a closer look at one region in particular, Sub-Saharan Africa.
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Le capitalisme comme forme historique et comme pratique sociale : une contribution à la philosophie sociale à partir de Marx et de la théorie de la régulation / Capitalism as historical form and social practice : a contribution to social philosophy based on Marx and régulation theoryDa Hora Pereira, Leonardo Jorge 17 October 2016 (has links)
Cette étude de philosophie sociale vise à comprendre la spécificité du capitalisme en tant que forme historique d’organisation sociale et de transformation du monde. Elle propose une réflexion descriptive et normative sur la pratique sociale capitaliste, afin de mieux cerner la complexité, la diversité et la plasticité de la dynamique capitaliste. Nous avons choisi de partir de la façon dont Marx conçoit la logique du capital sous l’angle de l’abstraction réelle, ce qui nous permet de saisir la pratique capitaliste selon les termes d’une normativité abstraite, d’un « devoir-être » qui pose comme fin « suprasensible » l’idéalisation d’une survaleur infinie. Marx fournit de précieuses ressources théoriques non seulement pour comprendre l’abstraction capitaliste, mais aussi pour déterminer les formes selon lesquelles celle-ci intervient et restructure la réalité concrète à travers l’action des capitalistes, en rendant explicites les tensions liées à une telle restructuration de l’existant selon des postulats abstraits. À travers la confrontation de la conceptualisation marxienne avec des courants plus contemporains d’interprétation de la dynamique capitaliste, comme les analyses macroéconomiques et institutionnalistes de la Théorie de la Régulation et les travaux psycho-sociologiques portant sur l’organisation néomanagériale du travail et de la consommation, nous montrons que la théorisation de la pratique capitaliste doit rendre compte de la diversité et de la plasticité de la trajectoire du capitalisme, ainsi que de la manière dont celui-ci réussit à se reproduire, même parmi tant de crises et d’obstacles, au moins jusqu'à présent. C’est pourquoi nous proposons une esquisse de modèle de pratique capitaliste qui, s’inspirant de certains aspects de la philosophie pratique kantienne (notamment le concept d’imagination), tente de forger un concept d’imagination capitaliste, lequel permet de comprendre l’ouverture constante à de nouveaux modes de réalisation des idéalisations capitalistes. Cette conception de la pratique capitaliste nous conduit finalement à repenser sur de bases plus créatives et imaginatives la critique immanente du capitalisme. / This work on social philosophy aims at understanding the specificity of capitalism as a historical form of social organization and transformation of the world. It presents a descriptive and normative reflection on the capitalist social practice in order to better understand the complexity, diversity and plasticity of capitalist dynamics. Our starting point is Marx’s understanding of the logic of capital as a real abstraction. This enables us to grasp the capitalist practice by way of an abstract normativity, a “duty” which sets the idealisation of an infinite surplus value as a “suprasensible” end. Marx provides valuable theoretical resources not only to understand capitalist abstraction, but also to determine the form in which it operates and restructures concrete reality through the action of capitalists. It does so by making explicit the tensions related to such restructuring. Moreover, we contrast the Marxist conceptualization with more contemporary currents of interpretation of capitalist dynamics such as the macroeconomic and the institutionalist analyses of Regulation Theory and psycho-sociological studies on the neomanagement organization of labor and consumption. In this way, we show that the theory of capitalist practice must not only reflect the diversity and plasticity of the trajectory of capitalism but also reveal how it manages to reproduce itself (at least so far) even among so many crises and obstacles. That is why we propose an outline of a model of capitalist practice inspired by certain aspects of Kantian practical philosophy (especially the concept of imagination). With this model we intend to create a concept of capitalist imagination, which helps to understand the constant openness to new embodiments of capitalist idealizations. This conception of capitalist practice finally leads us to rethink the immanent critique of capitalism on a more creative and imaginative basis.
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La S.A.R.S. (Société à responsabilité sociale) comme innovation organisationnelle nécessaire à la réactivation du processus de création d'emplois : ou déterminisme et nécessité en économie / The SARS as an organizational innovation necessary to the reactivation of the job creation processTonolo, Philippe 19 December 2017 (has links)
Cette thèse s’intéresse au problème du chômage et de la dette en économie — problème que l’on peut considérer comme majeur dans nos économies contemporaines occidentales. Cependant, ce n’est pas pour en dresser des bilans et des constats supplémentaires que cette recherche fut engagée mais plutôt pour tenter de résoudre de manière convenable ce problème, ce que, dans les faits, aucune théorie économique n’est parvenue à obtenir jusqu’à présent. Ces travaux abordent plus particulièrement la conjecture du plein emploi et la thèse repose sur une triple ambition : montrer comment espérer accéder à un plein emploi total et durable, prouver comment sortir économiquement du capitalisme, impulser une révolution scientifique en économie, ces trois thématiques étant indissociables. La recherche vise à expliquer les raisons conduisant à devoir forger un nouveau modèle d’entreprise — nommé SARS : Société à responsabilité sociale. Cette conceptualisation se caractérise par trois innovations fondamentales destinées à conférer aux SARS des avantages concurrentiels imparables, si tant est que ces entreprises puissent entrer en concurrence avec les modèles existants (EURL, SARL, SA, SCOP, SNC, SAS, SCIC, SOSE, etc.). L’idée centrale prend pour hypothèse que ce modèle doté de propriétés émergentes bénéfiques grâce à de puissants avantages concurrentiels, finirait à long terme par devenir dominant et à faire disparaître les anciens modèles devenus désuets face à l’attrait de cette nouveauté économiquement et socialement performative. Alors introduite dans l'économie et amenée à se développer, cette forme entrepreneuriale inédite contribuerait à fonder les bases d’un nouveau régime économique autre que le capitalisme et le collectivisme. Ce futur régime économique, permettant un changement de procès dans la répartition des richesses à petite puis à grande échelle, conduirait (contrairement au capitalisme) à un plein emploi total et durable. Par-delà la prédiction, propriété essentielle d’une théorie scientifique, cette étude entend fournir les clés d’accès pour engager une épreuve expérimentale, celle d’une réalité en devenir, à laquelle chaque théorie doit être soumise afin d’établir sa validité. S’appuyant sur le champ de la prospective, elle s’essaye à une description d’un avenir possible dans la mesure où, cette thèse obtenait quelque crédit et que l’opération expérimentale devienne une réussite. / This thesis addresses the problem of unemployment and of the debt in the economic context—problem that could be regarded as a major issue in our Western contemporary societies. However, it is not with the goal of making some more assessments and additional findings that this research was hired, but in order to try to resolve in a proper manner this problem, fact that, in practice, no single economic theory has been able to obtain so far. These studies focus in particular on the conjecture of full employment and the thesis is based on a threefold ambition: showing how to access to a comprehensive and lasting full employment, proving how to get out of capitalism from an economic point of view, stimulating a scientific revolution in the economic field, as these three subject areas are intrinsically linked. The research aims to explain the reasons that lead to the creation of a new business model — called SARS: Society with a social responsibility. This conceptualization is characterized by three fundamental innovations aimed at giving to the SARS unstoppable competitive benefits, if these companies can compete with existing models (EURL, SARL, SA, SCOP, SNC, SAS, SCIC, SOSE, etc.). The central idea assumes that this model endowed with beneficial emergent properties thanks to powerful competitive benefits, would eventually become dominant in the long term and make disappear the older models that became outdated with regard to this novelty seen as being economically and socially performative. Then, inserted into the economy and set to develop, this innovative entrepreneurial form would contribute to lay the foundations for a new economic system different from capitalism and collectivism. This future economic regime, allowing a change in the distribution of wealth in a small-scale and afterwards in a large-scale, would lead (unlike capitalism) to a comprehensive and lasting full employment. Across the prediction, essential property of the scientific theory, this study intends to provide access keys in order to institute an experimental testing, experimental testing of a reality in the state of becoming, to which each theory has to be submitted to establish its validity. Building on the prospective field, it is trying to provide the description of a possible future to the extent that this thesis got some credits and that the experimental operating would become a success.
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L'art à l'épreuve du travail. Entre représentations et processus : économie, politique, utopie / Art under the test of labor. Between representation and process : economics, politics, utopiaSabatier, Benjamin 18 October 2016 (has links)
Les mutations des rapports de production, apparues à la fin du XIXème siècle, ont engendré de nouvelles pratiques artistiques, ainsi que de nouvelles valeurs esthétiques : productions en série, délégations, créations d'entreprises, prestations de services etc. On ne peut plus envisager la création artistique en dehors de sa relation au capital. À l'instar des autres formes de pratiques productives développées au sein de la société, le travail de l'artiste est de plus en plus soumis à des valeurs liées à des activités hétéronomes. A partir des analyses de Marx et d'Arendt sur le problème du travail et sa place dans la hiérarchie des activités humaines, cette thèse en propose une actualisation afin d'en entrevoir une possible émancipation. En expérimentant l'œuvre dans sa pratique même, en l'éprouvant face à différents milieux et sous différentes formes, la recherche plastique se met« à l'épreuve » du travail ; ceci pour en évaluer les limites, révéler certains mécanismes et interroger ses finalités. L'enjeu paraît d'autant plus essentiel aujourd'hui que, dans la période de tension économique et sociale que nous subissons, se posent les questions de l'utilité, de la nécessité et du rôle de l'art. / The evolutions of the production relations, which emerged at the end of the 19th century, have generated new artistic practices as well as new aesthetical values: serial production, delegation, entrepreneurship, service provision, etc. Artistic creation cannot be contemplated outside of its relationship to capital. Like the other forms of productive practices developed within society, the artist's work is more and more subjected to values that relate to heteronomous activities. The following thesis offers an actualization of Marx and Arendt's analyses regarding labor and its place within the hierarchy of human activities in order to apprehend the possibility of an emancipation. While experimenting with the artwork and its very praxis within different environments and under different forms, plastic research will be put under the test of labor so as to evaluate its limits, reveal some of its mechanisms and question its purposes. The issue seems all the more essential today when considering the period of socio-economical tension that we are currently going through, and which raises the questions of the utility, necessity and role of art.
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Mondializzazione e critica dell’economia politica alla luce della nuova edizione storico-critica degli scritti di Marx ed Engels (MEGA²) / Mondialisation et critique de l’économie politique à partir de la nouvelle édition historico-critique des écrits de Marx et Engels (MEGA²) / Globalisation and Critique of Political Economy in the Light of the New Historical Critical Edition of the Writings of Marx and Engels (MEGA²)Pradella, Lucia 06 February 2012 (has links)
La thèse présente une reconstruction de l’évolution de l’analyse marxienne de l’internationalisation du capital en lien avec les formations sociales précapitalistes, en se basant sur la nouvelle édition historico-critique des écrits de Marx et Engels, pour offrir les éléments d’une réflexion autour de l’actualité de l’œuvre de Marx, quant à l’analyse critique des processus actuels de mondialisation. Les deux premiers chapitres retracent l’évolution de l’analyse du marché mondial et de la mondialisation, du mercantilisme à l’économie politique classique et à Hegel. Le troisième chapitre identifie les éléments de rupture et de continuité de la critique marxienne au cours des années quarante du XIXème siècle. Le quatrième chapitre présente le contenu des cahiers londoniens, qui représentent une étape fondamentale de l’approfondissement de la mondialisation capitaliste, et qui marquent la fin de la vision passive des peuples non européens. Le cinquième chapitre présente enfin la synthèse que l’on retrouve de ces travaux dans les manuscrits et dans les œuvres de la deuxième moitié des années cinquante et dans les manuscrits de 1861-1863, et s’intéresse notamment au dépassement du concept de capital en général et au plan articulé en six ouvrages. Le premier livre du Capital inclurait certaines questions que Marx avait prévu de développer dans les ouvrages sur l’Etat, le commerce extérieur et le marché mondial. L’approfondissement des lois de développement combiné et inégal du capital lui a donné la possibilité d’échafauder une vision de la révolution internationale qui s’affranchisse progressivement des éléments encore « eurocentriques » de sa réflexion des années quarante. / This thesis studies the evolution of Marx's analysis of the internationalisation of capital in relation to pre-capitalistic social formations, drawing upon the new historical critical edition of Marx and Engels’ writings, with the aim of laying the foundation for establishing the relevance of their work to critical understanding of today’s processes of capitalist globalisation. The first two chapters follow the development of the analysis of the world market and globalisation from mercantilism to classical political economy and Hegel. The third chapter identifies the elements of discontinuity and continuity in Marx’s critique during the 1840s, while the fourth presents the content of Marx’s London Notebooks, showing that these represent a qualitative advance in his analysis of globalisation, in which he overcomes his previous vision of the passivity of non-European peoples. The fifth chapter presents the elaboration of these studies in the manuscripts and works in the second half of the 1850s and in the 1861-63 manuscripts, focussing in particular on his advance beyond the concept of capital in general and the six-book plan which corresponded to it. As a result, Capital Volume 1 integrated themes Marx originally intended for the projected volumes on state, foreign market and world market. The deepening of his understanding of the laws of capitalist uneven and combined development allowed him to articulate a vision of world revolution which overcame some of the “Eurocentric” elements still present in the 1840s.
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Universalité des droits de l'homme et mondialisation / Non communiquéKonaté, Woyo 18 June 2011 (has links)
Les droits de l’homme sont véritablement nés sous la plume des Constituants français lors de la révolution de 1789. Ils sont le produit d’un long processus de maturation de la conception du droit, qui a commencé depuis le jusnaturalisme classique en passant par le droit divin pour aboutir au jusnaturalisme moderne, le droit naturel, qui reconnaît à l’homme des droits qu’il possède par sa nature. Après avoir fait l’objet de critiques souvent virulentes, les droits de l’homme ont gagné du terrain. De nombreux textes les ont consacrés aussi bien au niveau international que régional, et ont fait l’objet de constitutionnalisation dans des Etats démocratiques. Ainsi, leur revendication est devenue universelle. Mais dernière cette universalité théorique se cache une réalité pratique catastrophique. Ils sont partout permanemment et abondamment bafoués. En effet, l’obstacle fondamental qui s’obstrue à leur universalisation est la mondialisation capitaliste. Cette dernière, de par son organisation selon la seule logique du marché, génère des difficultés d’ordre culturel, économique et politique, qui privent les hommes des capacités de pouvoir jouir de leurs droits. Mais force est de reconnaître que ces difficultés qui font de la pratique universelle et effective des droits de l’homme un vœu pieux sont loin d’être une fatalité. Ainsi, pour une universalisation réelle de cette norme, il faut une refonte du système mondial en substituant à la mondialisation économique la mondialisation des droits de l’homme. / Human rights are really born with the writings of French Constituents during the 1789 revolution. These rights are the outcome of a long process of maturity of the conception of the right, which started since the classical jusnaturalisme through the divine right to result in modern jusnaturalisme, the modern natural right, which recognize for man rights by his nature. In fact, after being subject of poignant criticisms, the human rights have gained ground. They have been made legal by many bills of rights at the international as well as the regional level, and they have been constitutional thanks to democratic states. So their claim has become universal. But behind this theoretical universality is hidden a catastrophic practical reality. They are permanently and strongly violated. In fact, the fundamental obstacle which hinders the universalisation of these rights is the capitalistic globalization. This one, from its organization according to the only one logic of the market, raises difficulties of cultural, economic and political nature which prevent men from being able to enjoy their rights. But these difficulties which make the effective and universal practical of the human rights impossible are not a fatality. In fact, for a real universalisation of this norm we must remake the mondial system in substituting at the economical globalization the human rights globalization.
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La "société du savoir" : résonance et performativité d'un discours de légitimation du capitalismeDescheneau-Guay, Amélie 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Au carrefour d'une sociologie dialectique et de l'économie politique culturelle, ce mémoire propose une contribution à l'étude des nouvelles formes de légitimation dans le capitalisme avancé. Il examine dans trois sites institutionnels (organisation internationale, État et université) la résonance du discours de la « société du savoir » et analyse la dynamique de récupération des critiques adressées au mode de production capitaliste qui a façonné ce discours. En plus d'affirmer la matérialité de l'imaginaire de l'immatérialité que sous-tend cette rhétorique de la société du savoir, ce mémoire se penche sur la dimension performative de ce discours, soit la production de nouvelles modalités de subjectivation — le sujet flexible auto-contrôlé — par les institutions universitaires contemporaines en vue d'assurer la reproduction matérielle et symbolique du capitalisme.
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Impact des consensus de Beinjing et de Washington sur la gouvernance et le développement des pays de la Communauté économique et monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC)Kikhounga-N'Got, Oumar January 2014 (has links)
Le maintien d’un niveau élevé de pauvreté dans les pays de la CEMAC est devenu un paradoxe qui ébranle les convictions macroéconomiques traditionnelles. Pourtant, les pays de la région oscillent entre deux modèles de développement socioéconomique que sont, les consensus de Beijing et de Washington. Lequel les aiderait à sortir de l’étau de la pauvreté?
Le consensus de Washington : est la thèse néolibérale défendue par la BM et le FMI. Elle plaide pour une orientation de l’aide au développement vers le renforcement des capacités institutionnelles et s’évertue à démontrer qu’une gouvernance non démocratique constitue des obstacles insurmontables pour le développement et qu’aucune politique de développement ne pouvait être envisagée sans le renforcement d’un État de droit.
Le consensus de Beijing : prône la mixité entre le capitalisme d’État et l’économie de marché, un modèle de globalisation financière administrée par les crédits bilatéraux à long terme pour construire les infrastructures et établir les capacités de production dans les pays subsahariens. Elle tient avant tout à la sauvegarde de l’ordre politique, social ainsi que la tradition culturelle en place.
Nous avons essayé de démontrer que la croissance économique, bien qu’elle soit tangible dans le pays de la CEMAC, ne saura être un levier d’amélioration des conditions de vie des populations en dehors d’un État de droit et du renforcement substantiel des capacités institutionnelles.
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Les firmes transnationales et l'institution social-historique du changement climatique.Lefèvre, Mathias 18 June 2007 (has links) (PDF)
Notre thèse porte sur les firmes transnationales dont les activités sont mises en cause dans le problème du changement climatique. Elle traite de leurs actions relativement au processus politique engagé par les Etats au début des années 1990 et de leur influence sur la définition des solutions à apporter au problème. Plus précisément, dans le cadre d'une réflexion plus large sur l'institution social-historique du problème - le fait qu'il est institué, moyennant l'imaginaire, dans et par des sociétés particulières, à un moment donné de leur histoire et pour un certain temps -, et considérant la période allant de 1989 à 2001, nous avons voulu élucider deux choses. D'une part, pourquoi, pour (ou contre) quoi et comment ces firmes ont agi (la cause, la fin et la teneur de leurs actions) par rapport au processus politique. D'autre part, dans quelle mesure ces actions (faisant valoir un certain " pouvoir relationnel "), mais aussi le seul fait qu'elles existaient (situation dont elles tirent un " pouvoir institutionnel "), ont eu des effets sur ce processus et, plus particulièrement, sur la définition des solutions. Le choix d'analyser ces acteurs " non-étatiques " majeurs a résulté de deux motivations entremêlées. Celle, principale, de démontrer la nécessité de tenir compte de ces grandes firmes (en sus des Etats, des institutions interétatiques et d'autres acteurs non-étatiques) pour pouvoir comprendre l'évolution du processus politique, et ainsi de remédier au défaut d'études sur le sujet. Par ailleurs, celle de contribuer, en filigrane, à la compréhension de la façon dont le capitalisme, en tant que régime social (type spécifique d'institution de la société) ne pouvant exister que dans et par l'entreprise, affronte ce problème qui, plus que tout autre problème écologique, le met profondément en question, c'est-à-dire le menace.
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Désir et vulnérabilité. Études sur le problème politique de Hobbes et le façonnement social-historique de la subjectivitéBissonnette, Jean François 08 November 2012 (has links)
Cette thèse vise à cerner les raisons historiques, intellectuelles et affectives de l’importance que reçoit le problème de la vulnérabilité individuelle dans la culture politique des sociétés modernes. Il s’agit de tenter de comprendre pourquoi et par le concours de quelles transformations normatives et structurelles nous en sommes venus, comme citoyens, à attendre de l’État qu’il nous protège des affres de l’existence. L’oeuvre philosophique de Thomas Hobbes, fondée sur une anthropologie individualiste où l’homme apparaît mû par deux affects, le désir et la crainte, nous paraît être la première formulation théorique de ce problème de la vulnérabilité, et à ce titre, nous posons qu’elle a été déterminante pour l’institutionnalisation d’une rationalité politique proprement moderne. De manière à saisir quelles ont pu être les conditions de possibilité de la philosophie de Hobbes, de même que son influence sur l’imaginaire politique occidental, il nous faut tenter de comprendre non seulement pourquoi l’affectivité humaine a pu se trouver ainsi posée comme enjeu du gouvernement, mais comment elle est aussi liée, de manière générale, au fonctionnement des institutions sociales, lequel est historiquement contingent. Il en va ainsi d’une interrogation, que nous poursuivrons dans un relevé des principaux concepts à l’aide desquels Sigmund Freud, Norbert Elias, Max Weber et Michel Foucault ont pensé les modalités du façonnement social et historique de la subjectivité, et par le biais de laquelle nous espérons expliquer pourquoi le « type d’homme » sur lequel s’appuie le régime libéral moderne implique le vécu d’une expérience affective marquée par un rapport tendu entre le désir et le sentiment de la vulnérabilité.
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