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Réception et fabrication du texte littéraire "francophone" dans la presse française : du prix Goncourt attribué à René Maran (1921) aux lendemains des Soleils des indépendances d'Ahmadou Kourouma (1970) / Reception and categorization of "Francophone" literary text in the French press : from the Prix Goncourt awarded to René Maran (1921) to the aftermath of The Suns of Independence (1970) by Amadou Kourouma

Allouache, Ferroudja 01 December 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est de comprendre la fabrication du texte littéraire « francophone », en reconstituant l’archéologie, du point de vue de la réception dans la presse française (revues et journaux), de cette catégorisation des œuvres écrites en français par des auteurs nés hors de France, en particulier dans les colonies. Quelle posture intellectuelle, idéologique, esthétique est observée au regard de ces écrivains ? Pour quelles raisons leurs écrits ne sont-ils jamais rattachés à la mémoire de la littérature nationale ? Quelles lectures le critique littéraire fait-il des œuvres d’auteurs issus des colonies françaises ? Quel est son rôle dans l’élaboration de la catégorie contemporaine « littérature francophone » ? Le corpus choisi débute en 1921, année où R. Maran reçoit le prix Goncourt pour Batouala et s’arrête aux lendemains de la parution des Soleils des Indépendances d’A. Kourouma en 1970. La recension critique de la presse fournit des éléments d’interprétation permettant de cerner les raisons pour lesquelles cette production littéraire, longtemps demeurée invisible, jamais rattachée à l’histoire littéraire, se trouve cantonnée à l’anthropologie et a surtout retenu l’attention pour sa dimension documentaire, revendicative.L’analyse des mécanismes mis en œuvre pour classer, trier, donc construire des frontières, des marges entre ce qui relève du fait littéraire vs non littéraire, montre les processus de fabrication du concept « littérature francophone » après les indépendances. La fabrique de cette catégorie participe à l’élaboration et à la perception d’un monde séparé, éclaté, aux antipodes de celui, poreux, hybride, créolisé promu par E. Glissant. / The objective of this thesis is to understand the manufacturing of the “Francophone” literary text, from the perspective of its reception in the French press (magazines and newspapers), restoring the archeology of this categorization of the works written by French authors born outside France, particularly in the colonies.Which is the intellectual, ideological, aesthetic posture observed towards those writers? Why are their writings never connected to the memory of the national literature? How does the literary critic read the works of authors from French colonies? What is his role in the development of the contemporary category of "francophone literature"?The corpus chosen begins in 1921, when R. Maran received the Prix Goncourt for Batouala and ends in the aftermath of the publication of The Suns of Independence by A. Kourouma in 1970.The critical review in the press provides elements of interpretation enabling the identification of the reasons why this literary production, long remained unseen, never related to literary history, is confined to anthropology and has mostly received the attention because of its documentary, revendicative dimension.The analysis of the mechanisms used to classify, sort, in order to build borders, margins between what is non-literary vs literary, shows the manufacturing process of the concept of "francophone literature" after the independence. The manufacturing of this category is involved in the development and perception of a separate, broken world at the opposite of that, the porous, hybrid, creolized, promoted by E. Glissant.
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Poésie et ethnographie : des marges du surréalisme à la Beat Generation (autour de Michaux, Césaire et Ginsberg) / Poetry and ethnography : from the margins of Surrealism to the Beat Generation (A Reading of Michaux, Césaire and Ginsberg's works)

Perrot, Mathieu 01 July 2017 (has links)
L’ethnographie, dans la première moitié du XXe siècle, a influencé l’écriture des poètes surréalistes, ou proches du mouvement de Breton, et ceux de la Beat Generation. Comme les ethnographes, Michaux, Césaire et Ginsberg ont rejeté la tentation de l’exotisme, et ont tenté, chacun à leur façon, de décrire des phénomènes culturels, de chercher “l’âme” d’un peuple, et de “traduire le monde” par la poésie. Nourris de lectures ethnographiques, ils ont voyagé, utilisé des documents dans leurs journaux et leurs poèmes, et ils ont exploré des cultures différentes à partir des marges sociales. Inspirés par l’ethnographie, ils l’ont aussi parodiée, en montrant ses limites, ses ambitions et ses ambiguïtés, en proposant aussi des ethnographies imaginaires, satiriques, pour inventer d’autres mœurs, d’autres logiques, d’autres possibilités de vivre ensemble. En interrogeant les méthodes et les enjeux éthiques et politiques de l’ethnographie dans l’écriture des poètes, nous posons aussi la question de l’existence d’un genre littéraire : peut-on parler de “poésie ethnographique” ? / That thesis examines the influence of anthropology on the poetics of Henri Michaux, Aimé Césaire and Allen Ginsberg. In studying their writing methods, I question their poetic insights and the limits of their observations to “translate a world” so far and different from “ours.” Surrealist and Beat poets shared common ethical and political views with many ethnographers, placing value on cultures (and cultural margins) often denigrated by industrialized western countries. Like ethnographers, poets work with metaphors and documents to interpret their experience and understanding of the world. Their interest in (and parodies of) ethnography not only propose a healthy way to criticize ethnographers’ ambitions, but also can help us understand each other’s cultures: poetic license and relative brevity of form sometimes reveal accurately or more vividly a cultural pattern that researchers struggle to explain. In the midst of an interconnected world where cultural misunderstandings escalate frequently and sometimes violently, poetry can help us gain or cultivate an awareness of social and cultural prejudice, and at the same time reveal the beauty in things once thought to be irrelevant, ignoble, or even despicable
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Cultura imperial y conciencia etnocentrista en la obra Marianela de Pérez Galdós

Levin, Sonia January 2018 (has links)
En el presente trabajo se estudian expresiones imperialistas en la novela Marianela de Benito Pérez Galdós, las cuales pueden apuntar a actitudes y posiciones ideológicas que formaban parte del contexto de la sociedad española de la época.  Mediante el análisis del discurso imperialista en la obra, esta investigación permite descubrir vestigios de los orígenes de la representación de otredad y de la configuración del otro como el periférico, así como también otros rasgos que pueden apuntar al carácter colonialista, tales como la violencia epistémica y la ambición de apropiación de la potencialidad de la fuerza del trabajo. Este estudio analiza los diálogos de la novela y concluye que en el discurso del personaje focalizador de Golfín se revela un ideal de subjetividad que apunta al caracterizado por el prototipo del nuevo sujeto burgués que trajo consigo la Modernidad y que a su vez es un discurso influenciado por constructos de subjetividad dibujados desde los ideales de la conquista, el eurocentrismo y la clasificación de los seres humanos en tanto a su adaptación o ausencia de la misma para con el ideal burgués. / Le présent document vise à étudier les expressions impérialistes dans le roman Marianela de Benito Pérez Galdós. Ces expressions peuvent évoquer des attitudes et positions idéologiques qui font partie du contexte dans la société espagnole à l’époque. À partir de l’analyse du discours impérialiste utilisé dans le roman, cette étude montre des traces des origines de l’altérité ainsi que d’autres indices qui pourraient montrer le caractère colonialiste tels que l’ambition pour l’appropriation de la force du travail et la violence épistémique dont l’analyse des dialogues du roman fait preuve.  La recherche a permis de conclure que dans le discours du personnage « Golfín » révèle un idéal de subjectivité qui pointe le modèle d’homme bourgeois que la modernité a entraîné avec elle. Tel discours est sous l’influence de la subjectivité esquissée dans les idéaux de la conquête, l’eurocentrisme et le classement de l’homme par rapport à son adaptation ou à l’absence de la même pour l’idéal bourgeois. / The following thesis studies the imperialist expressions present in the novel “Marianela” by Benito Pérez Galdós. These expressions may point to attitudes and ideological stands of the Spanish society of the time. Through analysis of the imperialist discourse in the novel, this investigation reveals vestiges of the origins of the representation of otherness and the configuration of the other as the peripheral, as a referent of otherness merged with the imperialist discourse of the time. It also reveals traits that may point to the colonialist character such as the ambition of the appropriation of the potentiality of the workforce and the epistemic violence found in the analysis of the novel’s dialogues. This study concludes that, within the discourse of the focusing character, Golfín, an ideal of subjectivity is revealed. This ideal points to the one characterised by the stereotype of the new bourgeois subject, who brings Modernity with him. At the same time, the discourse is influenced by the constructs of subjectivity drawn from the ideals of conquest, the Eurocentrism and the classification of the human being according to its adaptation, or lack of, to the bourgeois ideal.
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"Eu luto desde que me conheço como gente" : territorialidades e cosmopolítica Kanhgág enfrentando o poder colonial no sul do Brasil

Marechal, Clementine January 2015 (has links)
Ce mémoire est le fruit de plus de deux ans de recherches avec des Kanhgág dans le Rio Grande do Sul, Etat le plus au sud du Brésil. Ce travail cherche à comprendre les relations et connexions existantes entre le colonialisme, la lutte pour la terre et le chamanisme. Nous prenons le concept de territoire en tant que loupe dans l’analyse des relations inter et intraétniques. A partir d’une ethnographie à Carazinho (RS), nous exposons les continuités cosmologiques qui divergent des continuités coloniales conciliées par les agents de l’Etat et les grands propriétaires terriens de la région. Prenant le concept de territoire comme base d’analyse, nous comprenons l’existence d’une relation fondamentale entre la constituition des corps Kanhgág et leurs pratiques territoriales et politiques. C’est ainsi que nous utilisons le concept de biopolitique qui nous aide à emphatizer les continuités des logiques coloniales qui pénètrent la gestion des corps et des territoires Kanhgág. Ce concept de territoire est aussi pensé à partir d’une experience de voyages avec une femme kujá dont les rêves vẽnh péti nous emmèneront sur les routes du nord de l’état du Rio Grande do Sul, juste après l’arrestation de cinq Kanhgág à Faxinalzinho (RS). Les connexions entre les savoirs des kujá kujá kajrẽn, en mouvement constant et la lutte pour la terre nous apparaît comme évidentes, nous cherchons donc à mettre la lumière sur les savoirs de cette femme, savoirs qui sont mis en pratique et qui, pour être reconnus par d’autres, forment partie de ce que l’on appelle la cosmopolitique Kanhgág. Le concept de cosmopolitique nous aide à joindre les différentes praxis relationelles des Kanhgág, qui, aujourd’hui confrontent des offensives coloniales diverses. Le territoire étant un des éléments centraux de cette offensive, nous cherchons à visualiser les différentes manières avec lesquelles les Kanhgág conçoivent et pratiquent leur territorialité à l’intérieur et au-delà des frontières institutionelles. Ces pratiques s’agencent dans le chamanisme, que ce soit avec les savoirs des kujá ou à travers des capacités relationnelles de certains chefs. Ce travail se base sur la relation comme prémice fondamental pour connaître la constitution et la transformation des mondes que les Kanhgág parcourent. / Esta dissertação é fruto de uma convivência de mais de dois anos com pessoas Kanhgág no Rio Grande do Sul, Estado mais setentrional do Brasil. Busca-se com esse trabalho, entender as relações e conexões existentes entre o colonialismo, a luta pela terra e o xamanismo. Tomamos o conceito de território como foco na análise das relações inter e intraétnicas. Ressaltamos, através da etnografia em Carazinho (RS), continuidades cosmológicas que entram em divergência com continuidades coloniais propiciadas pelos agentes estatais e fazendeiros da região. O conceito de território nos ajuda a entender a existência de uma relação fundamental entre a constituição dos corpos Kanhgág e suas práticas territoriais e políticas. Assim, utilizamos o conceito de biopolítica enfatizando nas continuidades de lógicas coloniais que permeiam a gestão dos corpos e territórios Kanhgág. Este conceito de território é pensado também acompanhando uma mulher kujá, cujos sonhos vẽnh péti, nos levaram nas estradas do norte do estado do Rio Grande do Sul após o encarceramento de cinco lideranças Kanhgág em Faxinalzinho (RS). As conexões entre os conhecimentos dos kujá, kujá kajrẽn em constante movimento e a luta pela terra nos aparece como evidente, buscamos assim focar as análises a partir dos conhecimentos desta mulher, conhecimentos que estão postos em práticas e por serem reconhecidos por outros, formam parte do que chamamos de cosmopolítica Kanhgág. O conceito de cosmopolítica nos ajuda a juntar as diferentes práxis relacionais dos Kanhgág que hoje enfrentam diversas ofensivas coloniais. Sendo o território um dos focos centrais dessa ofensiva, tratamos de ressaltar as maneiras com as quais os Kanhgág concebem e praticam sua territorialidade dentro e além das fronteiras institucionais. Essas práticas se agenciam no xamanismo, seja com os saberes dos kujá, seja através de capacidades relacionais de certas lideranças. Esse trabalho se baseia na relação como premissa fundamental para conhecer a constituição e transformação dos mundos que os Kanhgág percorrem.
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Un réformisme islamique dans l'Algérie coloniale : oulémas ibadites et société du Mzab (c. 1880 - c.1970) / Islamic reformism in colonial Algeria : Ibadi scholars and Mizabi society (c. 1880 - c.1970)

Jomier, Augustin 02 July 2015 (has links)
Cette thèse explore la question du réformisme musulman dans un contexte colonial. Afin d’en embrasser toutes lesdimensions, culturelles, sociales et politiques, elle envisage le phénomène transnational du réformisme à une échellelocale, à partir de la région du Mzab, dans le Sud algérien, en se fondant sur des écrits en langue arabe des oulémasibadites et des sources coloniales en langue française.Entre les années 1920 et 1960, des oulémas ibadites du Mzab s’approprient le mot d’ordre de la réforme (iṣlāḥ) pour donner un sens aux profonds changements que connaît la région depuis les années 1880 et son passage sous souveraineté française. Par ce slogan de la réforme, ceux qui se nomment « réformistes » s’emparent du magistère religieux et le transforment. Ils redéfinissent l’« orthodoxie » ibadite et redessinent les contours de leur communauté.Envisager l’Algérie à partir de l’une de ses sociétés sahariennes offre aussi une alternative au cadre d’analyse colonial. Cette thèse montre que les espaces de référence et de circulation des acteurs se construisent entre plusieurs échelles qui vont du local, la vallée du Mzab, à l’ensemble du monde majoritairement arabophone et musulman.Cette histoire ne provient pas que de l’interaction avec le fait colonial. Elle résulte également de l’autonomie historique des acteurs algériens. / This thesis explores the issue of Islamic reformism in a colonial context. In order to grasp every dimension of this issue, on a cultural, social and political level, this research considers the transnational phenomenon of reformism at a local scale, from the Mzab region in Southern Algeria, through sources written in Arabic by Ibadi scholars (‘ulāma) and in French by the colonising powers.From the 1920s to the 1960s, Ibadi scholars in the Mzab took over the slogan of Reform (Iṣlāḥ) to make sense of the profound changes affecting the area since the 1880s and its passage under French sovereignty. Through this slogan of reform, those who call themselves “reformists” seize the religious authority and transform it. They redefine Ibadi "orthodoxy" and redraw the boundaries of their community. Studying Algeria through one of its Saharan societies also offers an alternative to the analytical frame of colonial studies. This thesis shows that the people/historical actors circulate and think in different scales, ranging from local, the Mzab valley, to the entire Arabic-speaking and Muslim world. This history doesnot come merely from the interaction with colonialism. It also results from the historical autonomy of the Algerian agents.
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"Eu luto desde que me conheço como gente" : territorialidades e cosmopolítica Kanhgág enfrentando o poder colonial no sul do Brasil

Marechal, Clementine January 2015 (has links)
Ce mémoire est le fruit de plus de deux ans de recherches avec des Kanhgág dans le Rio Grande do Sul, Etat le plus au sud du Brésil. Ce travail cherche à comprendre les relations et connexions existantes entre le colonialisme, la lutte pour la terre et le chamanisme. Nous prenons le concept de territoire en tant que loupe dans l’analyse des relations inter et intraétniques. A partir d’une ethnographie à Carazinho (RS), nous exposons les continuités cosmologiques qui divergent des continuités coloniales conciliées par les agents de l’Etat et les grands propriétaires terriens de la région. Prenant le concept de territoire comme base d’analyse, nous comprenons l’existence d’une relation fondamentale entre la constituition des corps Kanhgág et leurs pratiques territoriales et politiques. C’est ainsi que nous utilisons le concept de biopolitique qui nous aide à emphatizer les continuités des logiques coloniales qui pénètrent la gestion des corps et des territoires Kanhgág. Ce concept de territoire est aussi pensé à partir d’une experience de voyages avec une femme kujá dont les rêves vẽnh péti nous emmèneront sur les routes du nord de l’état du Rio Grande do Sul, juste après l’arrestation de cinq Kanhgág à Faxinalzinho (RS). Les connexions entre les savoirs des kujá kujá kajrẽn, en mouvement constant et la lutte pour la terre nous apparaît comme évidentes, nous cherchons donc à mettre la lumière sur les savoirs de cette femme, savoirs qui sont mis en pratique et qui, pour être reconnus par d’autres, forment partie de ce que l’on appelle la cosmopolitique Kanhgág. Le concept de cosmopolitique nous aide à joindre les différentes praxis relationelles des Kanhgág, qui, aujourd’hui confrontent des offensives coloniales diverses. Le territoire étant un des éléments centraux de cette offensive, nous cherchons à visualiser les différentes manières avec lesquelles les Kanhgág conçoivent et pratiquent leur territorialité à l’intérieur et au-delà des frontières institutionelles. Ces pratiques s’agencent dans le chamanisme, que ce soit avec les savoirs des kujá ou à travers des capacités relationnelles de certains chefs. Ce travail se base sur la relation comme prémice fondamental pour connaître la constitution et la transformation des mondes que les Kanhgág parcourent. / Esta dissertação é fruto de uma convivência de mais de dois anos com pessoas Kanhgág no Rio Grande do Sul, Estado mais setentrional do Brasil. Busca-se com esse trabalho, entender as relações e conexões existentes entre o colonialismo, a luta pela terra e o xamanismo. Tomamos o conceito de território como foco na análise das relações inter e intraétnicas. Ressaltamos, através da etnografia em Carazinho (RS), continuidades cosmológicas que entram em divergência com continuidades coloniais propiciadas pelos agentes estatais e fazendeiros da região. O conceito de território nos ajuda a entender a existência de uma relação fundamental entre a constituição dos corpos Kanhgág e suas práticas territoriais e políticas. Assim, utilizamos o conceito de biopolítica enfatizando nas continuidades de lógicas coloniais que permeiam a gestão dos corpos e territórios Kanhgág. Este conceito de território é pensado também acompanhando uma mulher kujá, cujos sonhos vẽnh péti, nos levaram nas estradas do norte do estado do Rio Grande do Sul após o encarceramento de cinco lideranças Kanhgág em Faxinalzinho (RS). As conexões entre os conhecimentos dos kujá, kujá kajrẽn em constante movimento e a luta pela terra nos aparece como evidente, buscamos assim focar as análises a partir dos conhecimentos desta mulher, conhecimentos que estão postos em práticas e por serem reconhecidos por outros, formam parte do que chamamos de cosmopolítica Kanhgág. O conceito de cosmopolítica nos ajuda a juntar as diferentes práxis relacionais dos Kanhgág que hoje enfrentam diversas ofensivas coloniais. Sendo o território um dos focos centrais dessa ofensiva, tratamos de ressaltar as maneiras com as quais os Kanhgág concebem e praticam sua territorialidade dentro e além das fronteiras institucionais. Essas práticas se agenciam no xamanismo, seja com os saberes dos kujá, seja através de capacidades relacionais de certas lideranças. Esse trabalho se baseia na relação como premissa fundamental para conhecer a constituição e transformação dos mundos que os Kanhgág percorrem.
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"Eu luto desde que me conheço como gente" : territorialidades e cosmopolítica Kanhgág enfrentando o poder colonial no sul do Brasil

Marechal, Clementine January 2015 (has links)
Ce mémoire est le fruit de plus de deux ans de recherches avec des Kanhgág dans le Rio Grande do Sul, Etat le plus au sud du Brésil. Ce travail cherche à comprendre les relations et connexions existantes entre le colonialisme, la lutte pour la terre et le chamanisme. Nous prenons le concept de territoire en tant que loupe dans l’analyse des relations inter et intraétniques. A partir d’une ethnographie à Carazinho (RS), nous exposons les continuités cosmologiques qui divergent des continuités coloniales conciliées par les agents de l’Etat et les grands propriétaires terriens de la région. Prenant le concept de territoire comme base d’analyse, nous comprenons l’existence d’une relation fondamentale entre la constituition des corps Kanhgág et leurs pratiques territoriales et politiques. C’est ainsi que nous utilisons le concept de biopolitique qui nous aide à emphatizer les continuités des logiques coloniales qui pénètrent la gestion des corps et des territoires Kanhgág. Ce concept de territoire est aussi pensé à partir d’une experience de voyages avec une femme kujá dont les rêves vẽnh péti nous emmèneront sur les routes du nord de l’état du Rio Grande do Sul, juste après l’arrestation de cinq Kanhgág à Faxinalzinho (RS). Les connexions entre les savoirs des kujá kujá kajrẽn, en mouvement constant et la lutte pour la terre nous apparaît comme évidentes, nous cherchons donc à mettre la lumière sur les savoirs de cette femme, savoirs qui sont mis en pratique et qui, pour être reconnus par d’autres, forment partie de ce que l’on appelle la cosmopolitique Kanhgág. Le concept de cosmopolitique nous aide à joindre les différentes praxis relationelles des Kanhgág, qui, aujourd’hui confrontent des offensives coloniales diverses. Le territoire étant un des éléments centraux de cette offensive, nous cherchons à visualiser les différentes manières avec lesquelles les Kanhgág conçoivent et pratiquent leur territorialité à l’intérieur et au-delà des frontières institutionelles. Ces pratiques s’agencent dans le chamanisme, que ce soit avec les savoirs des kujá ou à travers des capacités relationnelles de certains chefs. Ce travail se base sur la relation comme prémice fondamental pour connaître la constitution et la transformation des mondes que les Kanhgág parcourent. / Esta dissertação é fruto de uma convivência de mais de dois anos com pessoas Kanhgág no Rio Grande do Sul, Estado mais setentrional do Brasil. Busca-se com esse trabalho, entender as relações e conexões existentes entre o colonialismo, a luta pela terra e o xamanismo. Tomamos o conceito de território como foco na análise das relações inter e intraétnicas. Ressaltamos, através da etnografia em Carazinho (RS), continuidades cosmológicas que entram em divergência com continuidades coloniais propiciadas pelos agentes estatais e fazendeiros da região. O conceito de território nos ajuda a entender a existência de uma relação fundamental entre a constituição dos corpos Kanhgág e suas práticas territoriais e políticas. Assim, utilizamos o conceito de biopolítica enfatizando nas continuidades de lógicas coloniais que permeiam a gestão dos corpos e territórios Kanhgág. Este conceito de território é pensado também acompanhando uma mulher kujá, cujos sonhos vẽnh péti, nos levaram nas estradas do norte do estado do Rio Grande do Sul após o encarceramento de cinco lideranças Kanhgág em Faxinalzinho (RS). As conexões entre os conhecimentos dos kujá, kujá kajrẽn em constante movimento e a luta pela terra nos aparece como evidente, buscamos assim focar as análises a partir dos conhecimentos desta mulher, conhecimentos que estão postos em práticas e por serem reconhecidos por outros, formam parte do que chamamos de cosmopolítica Kanhgág. O conceito de cosmopolítica nos ajuda a juntar as diferentes práxis relacionais dos Kanhgág que hoje enfrentam diversas ofensivas coloniais. Sendo o território um dos focos centrais dessa ofensiva, tratamos de ressaltar as maneiras com as quais os Kanhgág concebem e praticam sua territorialidade dentro e além das fronteiras institucionais. Essas práticas se agenciam no xamanismo, seja com os saberes dos kujá, seja através de capacidades relacionais de certas lideranças. Esse trabalho se baseia na relação como premissa fundamental para conhecer a constituição e transformação dos mundos que os Kanhgág percorrem.
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Émancipation et création poétique. De la Négritude à l' écriture féminine à l'exemple d'Aimé Césaire, Léopold Sedar Senghor, Ahmadou Kourouma, Calixthe Beyala / Emancipation and poetic creation.From Negritude to women writting in the example of Aimé Césaire, Leopold Sedar Senghor, Ahmadou Kourouma, Calixthe Beyala

Pope, Julie 16 June 2014 (has links)
Dans le contexte des indépendances des anciennes colonies françaises, la verve poétique d’auteurs « engagés » tels qu’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor ou Léon-Gontran Damas est indissociable de la dénonciation de la colonisation et du combat politique pour l’émancipation. Les intellectuels, les hommes de Lettres, de culture, les artistes condamnent fermement les impérialismes européens. Pour les tenants de la « Négritude », la poésie relaie le témoignage le plus évident de l’engagement politique et littéraire. Cette écriture poétique, construite à la fois sur des pratiques liées l’oralité héritées de l’Afrique et sur des formes prosodiques relativement classiques, fonde le lieu où l’on peut faire passer des messages politiques, tout en revendiquant une culture africaine. Introduire par la suite l’écriture romanesque en Afrique subsaharienne et y reprendre les thèmes de l’esclavage, de la colonisation, de l’aliénation du colonisé, du néocolonialisme deviennent des opérations en vue de processus constructeurs ; il s’agit d’ouvrir une vision nouvelle du monde, en imprimant à la langue française la trace créative de son auteur en ses représentations. On assiste donc à une revendication des nationalisations des littératures francophones. Ainsi de la littérature camerounaise ou de la littérature congolaise — par exemple, Ahmadou Kourouma dit contribuer à une littérature malinké. Tchicaya U. Tam’si affirme que si le français le colonise, il le colonise à son tour, car, paradoxalement, la révolte du colonisé s’appuie sur la langue française du colonisateur, tout en s’efforçant de déplacer celle-ci par l’écriture. La littérature d’expression française en Afrique subsaharienne est le lieu des différences, et des « différances » car elle porte la trace des multiples trajectoires sociologiques, et devient par sa diversité un lieu de créativité, de liberté et d’hybridité. Nous voyons aussi apparaître le roman de contestation politique contre les dictatures, la corruption, les guerres civiles, à l’exemple d’Ahmadou Kourouma écrivant Allah n’est pas obligé sans plus se préoccuper du canon de la langue, mais en pratiquant une « langue pourrie » pour décrire une guerre atroce. C’est une créativité semblable à celle qui est à l’origine du créole, du français petit-nègre, du camfranglais, et que la littérature d’Afrique subsaharienne explore. C’est dans cette perspective ouverte par les pratiques subversives de l’écriture et de la lecture que s’inscrit l’émancipation des femmes en Afrique. Calixthe Beyala est en ce sens emblématique de l’évolution du statut des femmes et de leur place dans la société, dépassant le clivage sexuel masculin/féminin. Ce processus prend sa source dans le mouvement d’ensemble des indépendances et du post-colonialisme. Ainsi les femmes se sont-elles illustrées par leur écriture, véritable prise de parole dans un espace public traditionnellement réservé aux hommes. Le roman des femmes écrivains en Afrique subsaharienne s’attache à décrire les pratiques traditionnelles, la polygamie, les mariages forcés. Ayant acquis une autonomie de parole, ces écrivains se donnent le pouvoir d’intervenir dans le débat public. Cette forme d’émancipation conquiert un langage traditionnellement réservé aux hommes. La langue violente, argotique, obscène ou pornographique n’est plus un monopole masculin. Elle est investie autrement par les écrivains femmes qui peuvent dès lors se dire elles-mêmes. / In the context of the independences of former French colonies, the poetic impetus of militant authors such as Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor or Léon-Gontran Damas is adamantly linked to the rebuttal of colonialism and to political activism. Intellectuals, writers, and artists strongly condemn European imperialisms. For the “Négritude” poets, poetry stands as the most obvious testimony of political and literary commitment. Their poetic works, relying both on oral practices inherited from Africa and on relatively classic prosodic styles, is the vehicle for political messages and reclaiming of African culture. Subsequently, novel writing in sub-Saharian Africa tackles more and more themes of slavery, colonization, colonial alienation, neo-colonialism, all of this becoming empowering processes. The question is to open on a renewed vision of the world, giving the French language a new creative trace, through the authors’ representation. Therefore, Francophone literature reclaims its singularity. This is especially true with Cameroon and Congo: for instance, Ahmadou Kourouma posits that his literature is malinké. Tchicaya U. Tam’si declares that if the French language is colonizing him, then he colonizes it in turn. The colonized rebellion paradoxically leans on the French colonizer language, while trying to displace and advance it through writing. Francophone literature in sub-Saharian Africa is the place of differences and of “différances”, for it bears the traces of many sociological reflexions, and becomes, through its diversity, a place for creativity, liberty and hybridity. We also witness the rise of political protest novel against dictatures, corruption, civil wars ; for example Ahmadou Kourouma, writing Allah n’est pas obligé, does not bother anymore with the rules of literature but excels in the practice of a “rotten language” to describe an atrocious war. This is a form of creativity similar to the one that give birth to creole, “français petit-nègre”, “camfranglais” and one that African sub-Saharian literature explore. It is in this perspective opened by subversive writing and reading practices that women emancipation in Africa takes place. The case of Calixthe Beyala, among others, illustrates this evolution of the status of women in society, beyond the sexual male/female divide. This process stems from post-colonialism and independentist movements gaining power and focus in the XXth century. Women distinguish themselves thanks to their writing and speech in a public sphere reserved to men. Novels written by sub-Saharian African women carefully describe traditional practices, polygamy, forced marriages. These writers, through their acquired freedom speech, have gained the power to participate in the public debate. This form of emancipation takes hold of a language and an art formerly reserved to men because of traditions. Violence, slang words, obscene or pornographic language are no longer part of a male monopoly on poetic language. This poetic creation is vested differently by women writers, who are therefore able to express themselves.
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La poétique de l'espace méditerranéen comme source d'écriture et réflexion identitaire à travers l'expression de l'algérianité (première moitié du XXe siècle) / The poetic of the Mediterranean area as a source of writing and thinking of identity through the expression of algerianity (first half of the 20th century)

Zaraket-Belabed, Raïd 01 April 2010 (has links)
La Méditerranée a souvent été au cœur des réflexions littéraires, à travers une quête identitaire ou une consécration de l’histoire humaine. Intimement liées au colonialisme, les écritures autour de la Méditerranée reflètent un questionnement à la fois historique, philosophique et littéraire sur le destin des peuples. D’une rive à l’autre, la Méditerranée s’est constituée une véritable identité en tant qu’espace conceptualisé et analysé. Les premiers écrivains de langue française au Maghreb sont des colons d’Algérie, qui affirment très tôt leur autonomie d’expression par rapport à la métropole, prenant notamment leurs distances vis-à-vis de la littérature de voyage consacrée à l’Algérie. Robert Randau, mais aussi Louis Bertrand inaugurent, au début des années 1920, le courant algérianiste, qui s’attache à décrire de l’intérieur la terre colonisée, ses mœurs et ses coutumes. Plus tard, à partir des années 1930, l’école d’Alger sert de chambre d’écho à la dénonciation de l’injustice coloniale. C’est dans cette mouvance que se situent par exemple Albert Camus, Gabriel Audisio ou Emmanuel Roblès. Cependant, la situation de ces écrivains était extrêmement délicate : il leur était en effet difficile de dénoncer les injustices liées à la colonisation sans trahir leur communauté. C’est dans cette perspective historique que sera étudiée l’évolution de la réflexion littéraire et socio-culturelle de l’identité méditerranéenne à travers l’algérianité exprimée par deux grands courants, l’Algérianisme et l’école d’Alger. / The Mediterranean area has often been at the core of literary thinking through a quest for an identity or a consecration of human history. Mediterranean writings reflect a questioning which is at once historical, philosophical and literary upon peoples’ destinies as those writings are intimately related to colonialism. A true literary identity built up from one side of the Mediterranean Sea to another as a conceptualized and analyzed space. The first Maghrebi writers who composed in French were Algerian colonists. They asserted quite early their own independence from France as they dissociated themselves from travel literature devoted to Algeria. In the early 1920s, Robert Randau and Louis Bertrand introduced the Algerianist movement which strove itself to describe the colonized country from the inside, including its mores and its customs. Later on, starting the 1930s, the Ecole d’Alger is used as an echo chamber to denounce colonial injustice. Albert Camus, Gabriel Audisio or Emmanuel Roblès are, for instance, a part of this circle of influence. Yet, those writers found themselves in an extremely delicate situation as it was strenuous for them to denounce all kinds of injustice related to colonization without betraying their own community. The evolution of the literary and socio-cultural thinking of the Mediterranean identity through the algerianity expressed by two major movements, Algerianism and the Ecole d’Alger, will be studied in such an historical prospect.
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Le droit international antiesclavagiste des "nations civilisées" (1815-1945) / The international anti-slavery law of "civilized nations" (1815-1945)

Erpelding, Michel 22 March 2017 (has links)
L'interdiction de l'esclavage constitue une norme fondamentale du droit international contemporain: figurant dans les principaux instruments de protection des droits de l'homme, elle est souvent citée comme l'exemple-type d'une obligation dont le respect intéresse la communauté internationale dans son ensemble et revêt un caractère impératif. La présente étude s'intéresse aux origines de cette interdiction, telle que reflétée par la pratique étatique et discutée par la doctrine, avant l'émergence d'un droit international des droits de l'homme à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Elle soutient qu'au XIXe siècle et pendant la première moitié du XXe siècle, l'affirmation d'un droit international antiesclavagiste et la définition du cadre conceptuel dans lequel celui-ci s'effectuait était étroitement dépendante de la capacité des États occidentaux de se définir eux-mêmes, par rapport au reste du monde, comme des« nations civilisées ». Nos recherches démontrent qu'une question récurrente à cette époque fut de savoir si une« nation civilisée» ayant formellement aboli l'institution esclavagiste pouvait être accusée, en tolérant ou en imposant certaines formes de travail forcé non fondées sur la reconnaissance formelle d'un droit de propriété sur des êtres humains, de s'être livrée à des actes illicites au regard du droit international antiesclavagiste. Or ce n'est finalement qu'en 1945, au terme d'une remise en cause sans précédent de la notion même de« civilisation », que les signataires du Statut de Nuremberg adoptèrent le premier instrument conventionnel y apportant une réponse positive. / The prohibition of slavery is a fundamental rule of contemporary international law. It has been incorporated into all major international human rights conventions. The International Court of Justice cited it as an international obligation in whose protection all states have a legal interest. Most international law scholars refer to it as the very example of a peremptory norm. The present study examines the origins of the international prohibition of slavery, as reflected by state practice and scholarly writings. It focuses on the period prior to the emergence of international human rights law in the aftermath of the Second World War. Its main argument is that during the 19th century and the first half of the 20th century, the emergence of international anti-slavery law and the definition of its conceptual framework was closely dependent on the capacity of Western states to define themselves, when compared to the rest of the world, as “civilized nations.” My research shows that a recurring question during that period was whether a “civilized nation” which had formally abolished slavery could still be accused of breaching international anti-slavery law by tolerating or exacting certain forms of forced labour not based on the recognition of property rights over human beings. It is only in 1945, after a period during which the very notion of “civilization” had largely fallen into disrepute, that the signatories of the Nuremberg Charter adopted the first treaty positively recognizing that this could indeed be the case.

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