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Trade Barriers in Forest Industry between Malaysia and Europe

Binti Zakaria, Noor Aini 28 April 2011 (has links)
Ce travail étudie l’influence des questions environnementales sur le commerce international à partir des échanges de bois tropicaux Malaisie – Europe, la Malaisie étant un important exportateur de bois. Les avantages comparatifs des produits forestiers Malaisiens sont évalués, ainsi que la propension à payer le bois issu de gestion forestière durable par les consommateurs français (en tant qu’Européens). La première partie envisage les différences de perception entre pays développés et pays en développement pour le lien entre commerce et environnement. Il apparaît que les normes environnementales agissent comme des barrières non-tarifaires. Ces barrières sont accentuées par les critères de marquage, d’étiquetage, et de technologie imposés par les pays importateurs. La seconde partie analyse le rôle clé de la Malaisie dans le commerce des bois tropicaux. Les principaux marchés d’exportation des bois Malaisiens sont évalués. Le marché Européen est étudié plus en détail. Il apparaît que les ventes de meuble ont dépassé en 2004 celles des autres principaux produits forestiers. Sur le marché Européen la Malaisie fait face à la concurrence de produits tropicaux à bas prix venant de Chine, et à celle de produits forestiers éco-certifiés venant du Brésil. Concomitamment, l’engagement de la Malaisie dans une dynamique de gestion plus durable y crée une pénurie relative de matériau brut. La troisième partie calcule l’index de Balassa d’avantage comparatif, pour 21 produits forestiers Malaisiens sur le marché Européen. Seuls 5 produits industriels intermédiaires ou à transformation fortement mécanisée, ont un avantage comparatif marqué. Il s’agit des sciages, moulures, contreplaqués, placages, charpente et menuiserie industrielle. Les autres produits présentent des avantages comparatifs faibles ou même négatifs. La quatrième partie estime la propension à payer pour différents attributs environnementaux, ainsi que d’autres tels le commerce équitable et l’origine géographique. Un questionnaire reprenant ces attributs pour du parquet bois hypothétique a été utilisé. Il semble que les consommateurs soient prêts à rémunérer le plus les critères de commerce équitable et d’origine Française, la gestion durable étant recherchée dans une moindre mesure. La propension à payer les tous les attributs varie en fonction des notions et attitudes qu’ont les consommateurs sur l’éco-certification, l’environnement, ainsi qu’en fonction de leur lieu d’habitation, niveau d’éducation et de revenu, et type de profession. Enfin les résultats des 4 parties sont synthétisés en reliant les échelles micro et macroéconomiques, avec les dimensions de demande et d’approvisionnement. D’une façon générale, les résultats suggèrent que les opportunités et contraintes propres à la l’industrie du bois de Malaisie façonnent les exports de produits. La Malaisie s’adapte en se tournant vers des produits à plus haute valeur ajoutée et à moindre impact environnemental, pour pallier aux barrières commerciales et à la pénurie relative de matériau. La Malaisie s’est dotée d’une certification nationale (Malaysian Timber Certification) propre à remplir les critères de durabilité et de légalité de l’Europe, et s’est engagée la gestion durable des forêts. / This study analyses the international timber trade between Malaysia and Europe with respect to the importance of environmental issues on trade and the role of Malaysia as a major timber exporter to Europe. It also evaluates the comparative advantage of Malaysian wood products and the willingness of French consumers (to represent European communities) to pay for sustainable forest management. The first part gives an overview the clashes of perception between developed and developing countries on the environmental concerns over trade. It was observed that environmental standards may act as non-tariff barriers to exporting countries. In addition, the stringent requirements posed by importing countries on technical, marking and labelling to some extent provide unnecessary barriers to trade. The second part deals with the role of Malaysia as a key player in the tropical timber trade. This part evaluates the main export market for Malaysian wood products to the world. For the purpose of this thesis, the analysis focuses on the European market. From the observations, it was found that the export of wooden furniture surpassed major timber exports in 2004. However, to penetrate the European market, Malaysia has to compete with the Chinese with their lower cost tropical wood products, and Brazil with their advantage in certification and labelling of tropical wood products. In tandem with that, the commitment towards sustainable forest management at national level causes shortage of raw materials in Malaysia. To a certain extent, the internal and external factors create necessary challenges to enter the European market. In the third part, the Balassa approach was used to classify the comparative advantage of Malaysia’s twenty one types of wood products in Europe. It was estimated that Malaysia had high comparative advantage only in five products which were mechanized and intermediary industrial products. The products identified were sawn wood, wooden mouldings, plywood, veneer and builders’ joinery and carpentry. The remaining products had lower comparative advantage and disadvantage to export to the European market based on the Balassa index. In the last part, the estimation on the willingness to pay for sustainable forest management attributes was conducted. Besides that, additional attributes such as fair trade and wood origin were included. A questionnaire was set up using all the attributes reflected in the hypothetical wood flooring product in the market. Based on the result, consumers were willing to pay the highest for the presence of fair trade and wood origin (in this study referring to French origin); nevertheless they were still willing to pay for sustainable aspects of forest. However, the willingness to pay for all the attributes was altered depending on the respondents’ knowledge of forest labelling, their attitudes towards environmental preservation, living area, education level, type of job and income level. In the overall finding of the thesis, all the results from each part were synthesized in a systemic approach simultaneously deliberating on the macro and microeconomic perspectives as well as the dimensions on demand and supply. Overall, the findings suggest that the challenges and constraints facing the Malaysian timber industry indirectly shaped the export of Malaysian wooden products. Malaysia has adapted by going into value-added products to lessen the impact of environment-related trade barriers and to circumvent the shortage of raw materials supply. Malaysia has successfully customized the wooden products to the sustainability and legality requirements of the European market by pursuing the national certification (Malaysian Timber Certification) and being committed to sustainable forest management objectives.
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L’affaire Canada : certaines mesures affectant le secteur de la production d’énergie renouvelable à l’OMC : une occasion manquée de mettre en œuvre l’article XX du GATT de 1994?

Delima, Thing-Weck 04 1900 (has links)
No description available.
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Public policies for the development of solar photovoltaic energy and the impacts on dynamics of technology systems and markets / Les politiques de développement du solaire photovoltaïque et leurs impacts sur les dynamiques des technologies et des marchés

Yu, Hyun Jin Julie 22 June 2016 (has links)
Le marché des systèmes photovoltaïques a connu une forte croissance cette dernière décennie soutenue par des actions politiques favorables dans un contexte de transition énergétique. Pourtant, malgré ces conditions bénéfiques, le marché mondial du PV a paradoxalement traversé une période chaotique rencontrant des problèmes de surproduction, une crise industrielle et des différends commerciaux durable entre pays. Cette thèse part de ces problématiques et tente de comprendre les politiques publiques PV et les impacts sur la dynamique des technologies et des marchés. Afin de préciser ces questions, une approche systémique est utilisée pour fournir une compréhension correcte des mécanismes généraux des politiques publiques PV. Une vue d’ensemble systémique concrète de ces mécanismes est construite sur la base d’analyses théoriques et historiques en définissant les variables clés et le contexte. Une analyse rétrospective utilisant des mappings construits pour l’occasion est conduite afin de cerner les limites et défis critiques du secteur PV ainsi que les facteurs de risque. Cette thèse montre également la façon dont la nature du contexte politique change en liaison avec la dynamique du secteur PV. La thèse met en évidence que la dynamique nationale a été brisée par l’entrée de la Chine sur le secteur PV. La thèse propose au final des orientations stratégiques pour le développement du PV selon deux dimensions, nationale et internationale. Au niveau national, la thèse s’intéresse à l’autoconsommation PV en tant que manière naturelle d’utiliser l’énergie PV dans le système électrique. Cette analyse implique un changement de nature des politiques PV dans le futur. Pour terminer, afin de résoudre la crise industrielle actuelle, la thèse présente des possibilités d’actions internationales en collaboration pour créer une nouvelle demande PV dans le contexte international en recherchant des bénéfices économiques et environnementaux au niveau mondial. / Solar PV systems have experienced strong market growth over the last decade supported by favorable political reactions in the energy transition context. However, despite these favorable conditions, paradoxically, the global PV market recently went through a chaotic time encountering the overproduction issue, the industry crisis and the long-lasting trade disputes. This thesis started from these problematics to understand the PV public policies and the impacts on dynamics of technology systems and markets. In order to define those issues, a systemic approach is taken to provide an accurate comprehension of the overall mechanisms of PV public policies. The concrete systemic vision of PV policy mechanisms is constructed based on theoretical and historical analysis by defining key variables and the context. A retrospective analysis using the proposed mapping tools is conducted to understand critical limits and challenges of PV development and to identify risks factors in the sector. This thesis also demonstrates how the nature of policy context changes in combined with the dynamic feature of the PV sector. Our analysis highlights the nationwide PV policy dynamics was broken with the arrival of China in the PV sector. This thesis eventually proposes strategic orientations of PV development at the two dimensions from both national and international perspectives. At the national level, this thesis discusses on PV self-consumption as the natural way of PV power use in the electricity system. This analysis implies a change in the nature of PV policies in the future. Next, as a response to the current global industry crisis, the thesis proposes opportunities of international collaborative actions to create new PV demand in the international context in pursuit of global economic and environmental benefits.
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La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) : vers la conservation des espèces menacées dans une perspective de développement durable?

Bacon-Dussault, Malaïka 01 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 27 novembre 2023) / Le 3 mars 2023, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES) fêtait son 50ᵉ anniversaire. Elle a été adoptée au début des années 1970, alors que se développaient les théories en matière de protection de l'environnement d'une part et de développement économique d'autre part. Malgré l'importance du commerce des espèces sauvages pour certains peuples autochtones et communautés locales, les préoccupations économiques n'ont pas été prises en compte dans l'élaboration du texte de la Convention. En effet, la CITES réglemente le commerce des espèces menacées d'extinction en les inscrivant à l'une de trois Annexes : les espèces inscrites à l'Annexe I ne peuvent pas être commercialisées pour des fins commerciales, alors que celles inscrites à l'Annexe II et à l'Annexe III peuvent l'être avec la présentation d'un permis. Ce mécanisme par annexe - et la réglementation par permis - fait écho aux conventions internationales portant sur la faune et la flore africaines qui avaient été adoptées au début du XXᵉ siècle par les anciens pays colonisateurs pour protéger les espèces dans les colonies. Dès la mise en œuvre de la Convention, les pays en développement se sont vus désavantagés. En effet, un nombre important d'espèces à haute valeur commerciale ont été inscrites à l'Annexe I, interdisant ainsi toute transaction commerciale. À la CoP1 (1976), les États parties se sont penchés sur des critères pour amender les Annexes, adoptant une approche prudente basée sur les données biologiques et commerciales. Malgré les tentatives de mettre en place des mesures de conciliation pour permettre le commerce de certaines espèces sous condition, le nombre d'espèces inscrites à l'Annexe I a continué d'augmenter, limitant ainsi les revenus que pouvaient tirer les peuples autochtones et les communautés locales du commerce de ces espèces. Avec l'avènement du développement durable au début des années 1990, les discussions aux Conférences des Parties ont porté sur l'utilisation durable et l'importance économique des espèces pour certains peuples autochtones et communautés locales. Ces discussions ont mené aux modifications des critères d'amendement des Annexes pour prendre en compte - en partie - le point de vue des pays en développement en matière de développement économique. Ces critères ont mené à un nombre moins important d'inscriptions à l'Annexe I, mais ont perpétué l'importance des données scientifiques et commerciales pour l'inscription d'une espèce, écartant ainsi toute prise en compte des répercussions économiques sur les peuples autochtones et les communautés locales. Compte tenu de ces désavantages économiques, plusieurs États ont tenté d'incorporer l'utilisation durable des espèces sauvages et les moyens d'existence des peuples autochtones et des communautés locales au sein des critères d'amendement des Annexes I et II de la CITES. Or, ces requêtes découlent entre autres du fait que la CITES ne prévoit pas de mécanisme de financement officiel pour aider les pays en développement à mettre en œuvre la Convention. En effet, bien que ce soit le Secrétariat qui gère les fonds reçus, les projets subventionnés dépendent de la volonté des donateurs - pays occidentaux et organisations non gouvernementales - qui accordent des fonds pour des projets spécifiques. Au cours des dernières années, ces fonds ont été alloués principalement à la lutte contre le commerce illégal. Aucune compensation n'a été versée aux peuples autochtones ou aux communautés locales pour la perte de revenus associés à une réglementation accrue du commerce des espèces sauvages ou pour leur permettre de développer de nouveaux moyens d'existence. Dans ce contexte, les dernières discussions à la CITES ont porté sur un mécanisme de participation pour les peuples autochtones et les communautés locales. Malgré les déclarations internationales sur l'importance de cette participation, les États parties à la CITES n'ont pas accepté de formaliser de processus, préférant s'en remettre aux mécanismes existants, c'est-à-dire la consultation nationale en amont des Conférences des Parties, l'inclusion de représentants des peuples autochtones et communautés locales au sein des délégations étatiques ou leur participation en tant qu'observateurs. Encore une fois, ces mécanismes ne sont pas à l'avantage des pays en développement, qui ne possèdent pas les ressources humaines et financières pour mener ce genre de consultation de grande envergure. De plus, des changements aux documents constitutifs de la CITES devraient être adoptés pour réellement permettre aux représentants de peuples autochtones et communautés locales de participer pleinement aux processus décisionnels de la CITES. Malgré ses décennies, la CITES est toujours une convention qui perpétue la vision occidentale en matière de conservation des espèces. Alors que plusieurs instruments internationaux adoptés dans les années 1990 ont incorporé des mécanismes financiers et de participation des peuples autochtones et des communautés locales, les États Parties à la CITES ont refusé - et continuent de refuser - de prendre en compte de manière officielle leurs préoccupations dans le processus d'inscription des espèces aux Annexes. Alors que le commerce illégal d'espèces sauvages est à son plus fort et que celles-ci continuent à décliner à vue d'œil - malgré l'adoption de mesures restrictives des dernières décennies, il est primordial d'impliquer les peuples autochtones et les communautés locales dans le processus décisionnel en matière de conservation et de réglementation du commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction. / On March 3, 2023, the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) celebrated its 50ᵗʰ anniversary. It was adopted in the early 1970s at a time when theories of environmental protection on the one hand and economic development on the other were evolving. Despite the importance of wildlife trade to some indigenous peoples and local communities, economic concerns are not reflected in the text of the Convention. Indeed, CITES regulates trade in endangered species by listing them in one of three Appendices: species listed in Appendix I cannot be traded for commercial purposes, while those listed in Appendix II and III can be traded with the presentation of a permit. This appendix mechanism - and the regulation by permit - echoes the international conventions on African fauna and flora that were adopted in the early 20ᵗʰ century by former colonial countries to protect species in their colonies. Once the Convention was implemented, developing countries were at a disadvantage. Indeed, a significant number of species of high commercial value were listed in Appendix I, thus prohibiting any commercial transactions. At CoP1 (1976), State Parties discussed criteria for amending the Appendices, taking a cautious approach based on biological and trade data. Despite attempts to put in place conciliatory measures to allow trade in some species under conditions, the number of species listed in Appendix I continued to increase, limiting the income that indigenous peoples and local communities could earn from trade in these species. With the advent of sustainable development in the early 1990s, discussions at the Conferences of the Parties focused on the sustainable use and economic importance of species to some indigenous peoples and local communities. These amended criteria led to fewer listings in Appendix I but perpetuated the importance of scientific and commercial data for listing a species, thereby discounting any consideration of economic impacts on indigenous peoples and local communities. Considering these economic disadvantages, several States have attempted to incorporate the sustainable use of wildlife and the livelihoods of indigenous peoples and local communities into the criteria for amendment of Appendices I and II of CITES. These requests arise from the fact that CITES does not provide a formal financial mechanism. Although the Secretariat manages the funds received, the projects funded depend on the willingness of donors - Western countries and non-governmental organizations - to provide funds for specific projects. In recent years, these funds have been allocated mainly to the fight against illegal trade. No compensation has been paid to indigenous peoples or local communities for the implementation of the Convention or the loss of income associated with increased regulation of the wildlife trade or to enable them to develop new livelihoods. In this context, recent discussions at CITES have focused on a participatory mechanism for indigenous peoples and local communities. Despite international statements on the importance of this participation, CITES Parties have not agreed to formalize a process, preferring to rely on existing mechanisms, i.e., national consultation prior to Conferences of the Parties, inclusion of indigenous peoples' and local communities' representatives in state delegations or their participation as observers. Once again, these mechanisms are not to the advantage of developing countries, which do not have the human and financial resources to carry out this type of large-scale consultation or to include representatives in delegations. In addition, changes to the CITES governing documents should be adopted to truly enable representatives of indigenous peoples and local communities to fully participate in CITES decision-making processes. Despite its decades, CITES is still a convention that perpetuates the Western vision of species conservation. While many of the instruments adopted at the international level in the 1990s incorporated financial and participatory mechanisms for indigenous peoples and local communities, CITES Parties have refused - and continue to refuse - to take their concerns into account in the listing process. At a time when the illegal trade in wildlife is at its peak and species continue to decline dramatically - despite the adoption of restrictive measures over the past few decades - it is critical to involve indigenous peoples and local communities in the decision-making process for the conservation and regulation of international trade in endangered species of fauna and flora.
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Les codes de conduite sont-ils effectifs ? le cas de la maquiladora du Guatemala

Saulnier, Anne-Marie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les nouveaux défis et enjeux de la politique étrangère de la France en Afrique francophone subsaharienne / The new challenges and issues of the foreign policy of France in French-speaking Sub-Saharan Africa

Gomis, François 26 November 2014 (has links)
Des années 1960 jusqu’à la fin de la guerre froide, voire au-delà, l’influence voire la prépondérance de la France sur les territoires francophones d’Afrique noire est presque totale. Cependant, en ce XXIème siècle naissant, la compétition mondiale dans la recherche de nouveaux débouchés et de la sécurisation de l’approvisionnement énergétique amène inexorablement les grandes puissances à entrer en ‘‘conflit d’intérêts’’ par la pénétration réciproque des « arrière-cours ». Ceci est particulièrement vrai pour la France qui voit des pays tels que les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie, les pays du Golfe, etc., faire une entrée fracassante dans une région géographique qu’elle considère depuis longtemps comme sa « chasse gardée » compte tenu des liens historique, linguistique et politique. Ces nouveaux défis et enjeux pour la politique africaine de la France se mesurent désormais, à l’aune des transformations à l’œuvre sur la scène internationale avec la mondialisation et l’émergence de nouvelles puissances du Sud. Les défis et les enjeux sont importants pour l’action extérieure de la France et sa place dans le monde, compte tenu de la concurrence féroce des nouveaux acteurs et des changements des sociétés africaines en cours. Néanmoins elle possède encore des atouts économiques, diplomatiques et stratégiques susceptibles de lui permettre d’élaborer, grâce à l’espace culturel francophone, un projet original, ambitieux et porteur d’espoir. Pour ce faire, il faudra répondre aux deux interrogations suivantes : Comment réformer cette politique traditionnelle basée sur des relations étroites et privilégiées avec les dirigeants africains sans toutefois compromettre les avantages comparatifs de la France sur place? Quelle stratégie politique mettre en œuvre pour identifier les véritables intérêts communs des Français et des Africains francophones, en tenant compte des opportunités et des menaces, et les développer dans un partenariat mutuellement bénéfique ? / From 1960s to the end of the cold war, even beyond, the influence even the supremacy of France in the French-speaking territories in Sub-Saharan Africa is almost total. However, in this 21st century, the world competition in the research of new markets and the security of the energy supply leads inexorably the great powers to enter in “conflict of interests” by the mutual penetration of the “back-yards”. This is particularly true for France which has countries such as the United States, China, India, Brazil, Turkey, the Gulf Arab States, etc., to make a dramatic entrance in a geographical area where she judged it for a long time as her “exclusive domain” considering the historical, linguistic and political links. These new challenges and issues for the African policy of France are measured from now on, in the light of the transformations at work in the world with the globalization and the emergence of new powers of the South. The challenges and the issues are important for the external action of France and its place in the World, considering the fierce competition between new stakeholders and the ongoing African society changes. Nevertheless it still has economic, diplomatic and strategic assets which enable him to elaborate, thanks to the francophone cultural center, an original project, ambitious and promising. With this aim in mind, it will be necessary to answer to the two following questions: How to reform this traditional policy based on close and privileged relationships with African leaders without compromising, however, the comparative advantages of France on the spot? Which political strategy has to be implemented in order to identify the real common interests of the French and the French-speaking Africans, by taking into account the opportunities and threats, and to develop them in a mutually beneficial partnership?

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